Commentaires du site

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    06/07/2019 18:31
    Baudouin Caironi
    Oui, laisse tomber, Bernard, fais comme l'a dit le Père Reliquet, va boire le pastis sous la tonnelle et réserve la mitraille à plus tard. Bonne vacances!

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    06/07/2019 11:09
    Bernard Guennebaud
    Ce que j’ai expliqué là se trouve dans tous les cours de statistique. Par exemple un cours de l’université de Toulouse : https://www.math.univ-toulouse.fr/~besse/Wikistat/pdf/st-l-inf-tests.pdf En haut de la page 2, colonne 2 chacun pourra lire : P[ Z > (610.2 − 600) / 100/3 ] P exprime la probabilité pour que la variable Z dépasse la quantité qui suit et où 600 est la moyenne théorique, 100/3 l’écart-type et 610,2 la valeur observée pour la moyenne. 610,2-600 est donc la quantité qui sépare la moyenne observée de la moyenne théorique ; on la divise par l’écart-type, ce qui exprime cette différence en nombre d’écarts-type. C’est exactement ce que j’ai proposé dans l’annexe et que tente d'expliquer dans les commentaires. Dans la situation particulière où nous sommes, la moyenne théorique est ln(1)=0 (log népérien de 1) ; j’avais expliqué comment on calculait l’écart-type s à partir d’une borne de l’IC et du ratio R. ln(R) est donc la moyenne observée. La formule correspondante à celle du pdf de Toulouse est donc ln(R)/s dont on cherche à évaluer la probabilité qu’elle soit dépassée, c’est à dire, pour reprendre les notations du pdf : P[ Z > ln(R)/s ] Ce calcul se fait par la loi normale centrée et réduite (écart-type égal à 1). Si on ne dispose pas d’outils de calculs pour le faire, on peut classer ce nombre ln(R)/s entre les barreaux d’une échelle. Le tableau de l’annexe donne un certain nombre de barreaux de cette échelle. Si par exemple ln(R)/s=3,7 on sera entre 3 et 4, donc la probabilité cherchée sera entre 1/25000 et 1,35/1000 , ce qui peut être suffisant pour porter ensuite une appréciation sur le niveau de signification du test. Le niveau significatif au seuil 5 % n’étant qu’un barreau de l’échelle. Chacun pourra ainsi constater que l’évaluation de la moyenne observée (610,2 dans l’exemple du pdf) ne se fait pas en recherchant l’intervalle de confiance mais en calculant la distance en nombre d’écarts-type entre les moyennes observées et théoriques comme je n’ai pas cessé de le dire et comme le savent tous ceux qui ont étudié un peu sérieusement la question.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 22:25
    Bernard Guennebaud
    Un moment j'ai espéré que peut-être vous cherchiez à comprendre mais votre dernière réponse me démontre qu'il n'en est rien et que vous poursuivez d'autres objectifs, les mêmes probablement que ceux de scrupulus qui soutenait mordicus ici même et sans aucune preuve une affirmation dont j'ai montré que le rapport disait très explicitement qu'elle était totalement fausse et cette citation est dans mon article (mon commentaire du 3 juillet 10h54). Pour avoir tenté d'échanger pendant des mois avec IR je sais qu'il est en fait inutile de poursuivre avec vous. Sur un point avec lequel j'avais discuté avec lui il reprendra cela ici-même en aout 2018 sous le doux nom de Pilou avec mon article sur la lettre au Conseil de l'Ordre. Confronté à une vidéo, il finira par écrire, avant de partir, "que j'avais rencontré quelqu'un qui m'avait dit que j'avais raison". Le quidam en question c'était Roger Salamon, 10 ans président du HCSP et c'est sur youtube. .. Le truc en question était qu'il y avait 52% de conversion en SEP chez les vaccinés hépatite B contre 32% chez les non vaccinés HB, ce qui donne un signal très fort, moins d'une chance sur 10 000 par le seul hasard. Cela avait été vérifié par une équipe du HCSP et une équipe à l'Isped de Bordeaux sans parler d'une troisième équipe au ministère... Les auteurs avaient publié les données mais silence total sur ce signal ... alors qu'on voit facilement qu'il y a 36% de vaccinés HB parmi les atteintes non SEP contre 56% parmi les SEP ... IR ne s'attendait certainement pas à une telle confirmation. Moi non plus d'ailleurs ! Certes, Salamon a ajouté qu'il y avait des cas biaisés et qu'en les retirant il n'y avait plus de signal. Sauf que c'était avant publication et que les auteurs n'ont pas retiré ces cas affirmés biaisés ... Donc, Lumière noire, pour moi c'est terminé avec vous. Vous avez tout ce qu'il faut pour comprendre ce que vous n'avez pas compris si tel est votre objectif. Si c'est un autre je ne vous suis plus d'aucune utilité ...

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 21:58
    Bernard Guennebaud
    "Vos calculs de probabilité, votre tableau, sont probablement faux" Non mon tableau dans l'annexe est parfaitement juste. D'ailleurs vous avez montré que vous n'en aviez pas compris la construction. Pour 3 écarts-type, pour prendre un autre exemple que celui déjà traité pour 1 écart-type : il s'agit donc de la probabilité d'être entre 3 et + l'infini pour une loi normale centrée et réduite (écart-type égal à 1) : elle vaut 1,35/1000 comme je viens de le vérifier, il n'y a aucune erreur. Il existe des tables en ligne qui vous permettront de le vérifier. J'avais donné un lien. Définition du tests statistique relatif à un paramètre comme une moyenne par exemple, la moyenne théorique étant connue, par exemple 50 piles en 100 jets d'une pièce équilibrée. On a obtenu une valeur expérimentale, par exemple 57 piles. On cherche à évaluer si 57 est proche de 50 ou suffisamment éloigné pour penser que les variations aléatoires ont peu de chances d'expliquer un tel écart. Le principe consiste à calculer la probabilité d'avoir au moins 57 piles en 100 jets, c'est à dire, puisqu'il faut bien préciser avec vous, la probabilité d'avoir entre 57 et 100 piles. On peut la calculer directement au moyen d'une loi binomiale (calculs programmés sur machine). C'est le plus précis. A défaut, on procède, comme on vous a sans doute appris, par l'approximation par une loi normale de même moyenne (50) et de même variance qui vaut ici 25. L'écart-type qui est sa racine carré vaut donc 5. 57 se trouve alors à 1,4 écart-type de 50. Une table de la loi normale centrée et réduite vous donnera la probabilité qu'elle soit entre 1,4 et + l'infini, soit 8,08%. Tous les cours de statistique expliquent cela d'une façon ou d'une autre. Vous en avez eu un ? Vous devriez pouvoir reconnaître, non ? Mon idée justement a été la suivante : puisque chacun pourrait être embarrassé pour calculer la probabilité associée à la distance 1,4 écart-type, il peut être suffisant en fait de rester au niveau de cette distance 1,4 que de toutes façons on a l'obligation de calculer pour chercher la probabilité correspondante. Mais on peut savoir que si cette distance est inférieure à 1,96 alors le résultat n'est pas significatif et ce sans avoir à calculer cette probabilité. Si on avait obtenu 65 piles, 65 serait alors à la distance de 3 écarts-type de 50. Le tableau que j'ai donné montre alors que cette probabilité vaut 1,35 sur 1000 soit 0,135% et est donc déjà très significative (<0,5%). Ce que j'explique là est tout ce qu'il y a de plus classique. Si vous ne reconnaissez pas ce que vous avez appris, je n'y suis pour rien, c'est qu'il y a un problème de votre côté ou du côté de l'enseignement que vous avez reçu, ce qui n'est pas impossible non plus. Mais on a quand même l'impression que la seule chose dont vous êtes sûr c'est que j'ai tort !!! Soyez un peu plus prudent dans vos affirmations et faites l'effort de comprendre. Quant à votre exemple "analogique" qui serait l'application stricte ... vous allez finir par faire rire !!! Non faites l'effort d'être strict et non pas pseudo analogique. Je veux bien être patient avec vous mais je ne répéterai pas indéfiniment les mêmes choses. Je vous donne des outils de travail et vous en avez visiblement besoin car vous n'avez, de toute évidence, rien compris au principe du test statistique ni à l'approximation normale pour les calculs. Pourtant, c'est la base mais je ne vous le reproche pas. Mais je ne reviendrai pas sur ce que j'ai expliqué ici.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 21:10
    Bernard Guennebaud
    Ecoutez Lumière noire, je veux bien être patient avec vous, j'ai été enseignant et j'ai enseigné calcul des probabilités et statistiques pendant 20 ans dans une université mais il faudrait quand même que vous fassiez l'effort minimal. Vous faites allusion au tableau en annexe que vous traduisez par : "Au moins. Et vous donnez un tableau avec les probabilités d’obtenir exactement tel écart-type. Exactement. Probabilité d’obtenir exactement 1,00 écart type: 15,87%" Non, 15,87% c'est, pour la loi normale centrée réduite que vous connaissez sans doute, la probabilité de dépasser 1, donc entre 1 et + l'infini. Vous avez multiplié ensuite par 2 pour une mesure bilatérale, ce que je n'avais pas fait mais ce n'était peut-être pas clair. En tous cas ce n'était pas pour donner la probabilité d'être exactement à 1 écart-type d'autant plus qu'elle est nulle pour une loi continue ! Seule sa densité ne l'est pas. En continue on ne donne que des probabilités sur un intervalle non réduit à un point. Donc ici c'était entre 1 et + l'infini pour que ce soit clair. Admettons que vous n'aviez pas compris ce que j'avais écrit parce que je n'avais pas été assez clair. Admettons. Mais je ne peux écrire ici un cours complet de probabilités, vous en conviendrez. Je suis là pour compléter le cas échéant et je réponds, reconnaissez -le.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 19:58
    Lumière noire
    J'ai l'impression que votre message en dessous est en réponse à celui-ci. Si c'est le cas, vous avez répondu mais vous n'avez pas lu. "il y a une correspondance stricte entre « distance en nombre d’écarts-type » et la probabilité recherchée. J’ai donné dans l’annexe une table (insuffisante)" Vous dites chercher « la probabilité d’obtenir un écart au moins aussi important que celui observé entre la valeur théorique 1 et la valeur obtenue 1,13 ». Au moins. Et vous donnez un tableau avec les probabilités d'obtenir exactement tel écart-type. Exactement. Probabilité d'obtenir exactement 1,00 écart type: 15,87% Probabilité d'obtenir un écart au moins aussi important que 1 écart-type: 31,73%

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 19:06
    Lumière noire
    Pour faire le point: Vos calculs de probabilité, votre tableau, sont probablement faux (Lumière noire sur 3 juillet 2019 à 18 h 09 min). Vous n'avez pas répondu. Mon exemple est l'application stricte de ce que vous affirmez et montre que cela n'a aucun sens. (Lumière noire sur 5 juillet 2019 à 9 h 22 min). Vous n'avez pas répondu. Vous expliquez "que l’unité en proba-stat c’est l’écart-type et non pas 1" puis vous utilisez le nombre d’écart-types pour faire un jugement de valeur (de valeur!) des résultats sans avoir jamais expliqué pourquoi (pourquoi!) l'un entraîne nécessairement l'autre. Vous avez des cours, des articles, des liens sur le sujet à nous montrer ?

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 18:58
    Lumière noire
    C'est exemple ne parle pas de NF et c'est exprès. Ne mélangeons pas tout s'il vous plait. Au contraire, il ne se base que sur ce que vous avez dit de l'écart type. Deux exemples, un écart-type faible, un écart-type très fort et dans les deux cas un pourcentage qui ne change pas. Je n'invente rien, je reprends ce que vous dite pour montrer qu'il n'y a pas de sens à faire ce que vous dites.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 18:24
    Bernard Guennebaud
    Je présume que votre plage aux requins est une allusion au groupe des "NF interrompus" qui ont eu à subir les méfaits du requin NF mais pas les autres. C'est une question qui n'a rien à voir avec le problème très général qui veut que l'unité en proba-stat c'est l'écart-type et non pas 1 ! Ne mélangeons pas tout s'il-vous-plait ! Vous semblez implicitement poser la question du cumul de ce groupe avec les 2 autres qui sont les "non interrompus" et ce que j'appelle le groupe "complémentaire" constitué quand même de 121 960 personnes. J'ai montré dans les commentaires qu'au moins pour certains médicaments, corticoïdes en particulier (25 juin 22h40), le groupe "interrompu" montrait, selon le rapport, un excédent très fortement significatif des NF 2017, que le groupe "non interrompu" était à la limite du significatif pour la NF 2017 et que c'était l'inverse pour le groupe complémentaire, les AF 2016 de ce groupe ayant consommé très significativement plus ce de médicament que leurs vis à vis de 2017. Cette opposition de résultats est très curieuse. Je n'en ai aucun explication ni ne peut formuler aucune hypothèse. Mais ce constat m'oblige à dire qu'on ne peut valablement cumuler des résultats aussi opposés. Autrement dit, le résultat global présenté par les auteurs n'a aucune valeur et n'aurait même pas du être présenté. On ne doit pas cumuler des résultats opposés : en effet il n'y aura plus qu'un seul résultat alors qu'il en faut 3 pour relater ces observations. Les auteurs auraient dû publier le résultat du groupe complémentaire plutôt que le global.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 17:23
    Bernard Guennebaud
    J'avais répondu par anticipation à vos interrogations( ce jour 12h35) et j'espère que mes explications seront claires pour vous. Quand on accepte de travailler avec l'unité écart-type il n'y a plus aucun problème : dans mes 2 exemples, 1,02 se remplace par 5 dans la nouvelle unité et 2,77 par 2,5. Cette unité change avec l'échantillon et même avec les tests sur le même échantillon, ce qui fait qu'on ne peut pas attribuer à un nombre dans l'unité 1 une valeur universelle permettant de porter ce que vous appelez un jugement de valeur. Avec d'autres données, 1,02 pourrait être très proche de 1, par exemple 0,1 écart-type. En fait, les grands ratios significatifs sont plutôt associés aux petits échantillons comme on le voit avec le 2,77. Un ratio significatif de 1,02 est obligatoirement associé à un très grand échantillon. Par contre, s'il n'est pas significatif, c'est autre chose. Je l'ai déjà expliqué mais pour vous je recommence, une dernière fois ! Quand la valeur théorique est connue, on ne calcule pas l'IC mais la probabilité d'obtenir une valeur au moins aussi éloignée de la valeur théorique, -1 en l'occurrence ici - que celle qui a été observée. On ne donne pas la distance en nombre d'écarts-type, c'est exact, ce n'est pas l'usage. MAIS, pour calculer cette probabilité (par une loi normale centrée réduite) on doit au préalable calculer cette distance qui est donc un intermédiaire de calcul absolument indispensable. J'ai eu l'idée, récemment, de proposer de donner cette distance car tout le monde peut la calculer aisément dès qu'on dispose de l'IC comme je l'ai décrit dans l'annexe. Ensuite, il y a une correspondance stricte entre "distance en nombre d'écarts-type" et la probabilité recherchée. J'ai donné dans l'annexe une table (insuffisante) de correspondance mais j'ai insisté sur les grandes distances car on les trouve rarement et elles sont là dans le rapport qui nous occupe actuellement. Donc en fait, tout le monde, enfin ceux qui travaillent bien, calculent cette distance sauf qu'ils ne la font pas ressortir. Elle reste enfouie dans les calculs mais elle permet ainsi à chacun d'être plus indépendant. Est-ce clair ? Si vous pouviez comprendre ce que je tente de vous expliquer, vous franchiriez une étape importante. IL est IMPOSSIBLE de comprendre les probas-stats tant qu'on n'a pas compris qu'on est dans un univers avec une unité variable et que le mélange de cette unité avec l'unité 1 crée une sorte de schizophrénie. Il n'y a là rien qui soit contre les produits de l'industrie pharmaceutique. C'est de la science, c'est tout. Le problème est que, comme vous, les experts n'ont pas vraiment intégré cela mais il le faudra, c'est indispensable, on ne peut pas continuer ainsi.

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    05/07/2019 16:44
    Bernard Guennebaud
    En relation avec le commentaire de Njama il y a ce qu'écrit Didier Raoult page 92 de son livre de janvier 2018 "La VERITE sur les VACCINS" : "je pense notamment à ces campagnes de vaccination réalisées en Afrique avec des aiguilles qui n'étaient pas à usage unique - c'était avant le sida - et qui ont diffusé dans le spopulations l'hépatite B, l'hépatite C et sans doute favorisé l'infection par le VIH. Chape de plomb sur le sujet." Il s'agissait des vastes campagnes de vaccination contre la variole avec l'aiguille bifurquée. Quand on pense que ces campagnes n'étaient pas indispensables pour vaincre la variole puisqu'elle le fut, dans les conditions les plus difficiles comme au Bihar (Inde) par la recherche active des malades, leur isolement, l'identification et l'isolement de leurs contacts et la surveillance sur zone. Il est aussi exact que les contacts étaient systématiquement vaccinés mais cette vaccination dans ces conditions n'avait pas l'effet protecteur espéré comme on le sait maintenant même si cela ne se crie pas sur les toits !

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 12:35
    Bernard Guennebaud
    Voici, pour clore, peut-être, ces réflexions sur ce que révèle la méthode de l’ANSM quand elle est confrontée à de très grands échantillons. Il faut d’abord accepter, à défaut de comprendre, qu’en proba-stats, l’unité ce n’est pas 1 mais l’écart-type. Toute évaluation ‘’à vue’’ ne mettant pas en jeu l’écart-type n’aura aucune valeur. C’est ce qui se produit ici de manière spectaculaire avec des ratios et des IC en apparence très proches de 1 même s’ils sont très significatifs, ce qui est trompeur et a conduit les auteurs du rapport à les considérer comme ‘’modérés’’. Je prends le dernier exemple que j’avais traité dans l’annexe. Les auteurs annoncent R=1,02 avec IC [1,02 1,03] qui est donc significatif et pour lequel j’ai montré que la distance entre la valeur théorique et observée était d’au moins 5 écarts-type. Le ratio est en apparence très proche de 1 mais ce n’est qu’une apparence liée au fait que si le rapport N/D=1,02, on aura N-D=0,2D et que si D est grand, cette différence pourra être conséquente, ce qui le cas dans cet exemple puisque l’échantillon contient plus de 730 000 personnes. 1,02 qui nous paraissait, à vue, très proche de 1 en est en réalité très éloigné. Autrement dit, 1,02 est beaucoup plus grand que 1 quand on prend l’écart-type pour unité. Par comparaison le signal statistique publié en octobre 2008 (Mikaeloff-Tardieu) sur les observants au calendrier vaccinal qui donnait R=2;77 IC [1,23 6,24] donne une distance de 2,46 écarts-type. 2,77 est donc plus proche de 1 que 1,02 quand on prend l’écart-type comme unité ! Ou, si vous voulez, le 1,02 utilisé dans le test du rapport est beaucoup plus grand que le 2,77 du signal Tardieu*. Je comprends que l’on puisse être surpris ou se faire abuser mais c’est ainsi ! Pour avoir un ratio aussi éloigné de 1 que 1,02 il faudrait avoir R=7,9 ! Apprécier à vue des données médicales par des rapports est une aberration. En août 2003, les couloirs des hôpitaux n’étaient pas encombrés par des rapports mais par des personnes, c’est à dire des données absolues et non pas relatives. De plus, pour travailler sur les ratios on commence par en prendre les logarithmes qui transforment les rapports en différences. Je ne sais pas si ces explications seront suffisantes pour faire comprendre le problème tant il est tentant de pouvoir apprécier à vue en discutant autour d’un verre de vin. Mais ce n’est pas valable. * Je précise que ce signal qui a fait beaucoup de bruit n'existait pas en réalité !!! Il résulte d'erreurs techniques cumulées mais acceptées par l'expertise. J'en parlerai peut-être un jour ici.

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    05/07/2019 10:34
    njama
    Le "miracle de Taïwan" nous laisse perplexe ! Il est étonnant que personne n'a creusé le sujet. Filles et garçons étaient-il vaccinés dans les mêmes proportions ? vaccination obligatoire ? vaccination en milieu scolaire ? des réticences culturelles sexistes pourraient peut-être (?) expliquer la différence... Historiquement les transfusions sanguines ont été le principal vecteur de propagation de l'hépatite B et C, il ne s'agit pas d'une allégation puisque c'est indiqué sur le site de l'INSERM. Il n'est pas impossible d'ailleurs que ces hépatites auraient été en amont d'origine vaccinale. HEPATITE B une histoire sulfureuse, par Marc VERCOUTERE 30 nov. 2012 Une épidémie de « jaunisses » par un vaccin contre la fièvre jaune contaminé accidentellement En mars 1942 ; une épidémie foudroyante expédie par dizaines de milliers les soldats de l’armée américaine dans les hôpitaux militaires. Ils présentent tous une jaunisse [ »yellow jaundice" (hepatitis) ], une grande fatigue avec des douleurs aux articulations. À la surprise des experts, l’épidémie s’est déclenchée au même moment dans différentes villes des États-Unis, là où sont stationnées les troupes, ne frappant que les militaires qui ont reçu, trois mois et demi plus tôt, un vaccin contre la fièvre jaune fabriqué à partir de sang humain prélevé sur des volontaires d’écoles de médecine. Le 15 avril 1942, le médecin commandant en chef du service de santé ordonnera la suspension immédiate de toute vaccination contre la fièvre jaune ainsi que le rappel et la destruction des lots en circulation. L’épidémie de jaunisse continuera jusqu’en juin, touchant des malades vaccinés peu de temps avant l’interdiction, puis disparaîtra comme par enchantement au cours des mois suivants. Trois cent trente mille militaires auront été contaminés par l’agent infectieux de la jaunisse dissimulé dans le vaccin. En 1952, la revue Jama (vol.149) précisera que 28 000 d’entre eux ces soldats avaient contracté une hépatite virale après avoir reçu le vaccin et que 62 en étaient morts. Le 13 mars 1954, Le Concours médical confirmera ces faits qui ne seront jamais repris. En 1985, des épidémiologistes de plusieurs instituts américains lancent une vaste étude auprès de mille vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Les analyses de sang révèleront la présence du virus de l’hépatite B chez 97 % des hommes ayant reçu le vaccin contaminé de 1942 contre 13% chez ceux ayant reçu un lot pur. Ainsi, la plus grande épidémie d’hépatite B jamais enregistrée dans le monde occidental sur une période aussi courte a donc été déclenchée par la main de l’homme et qui plus est par un vaccin ![.............] https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/hepatite-b-une-histoire-sulfureuse-126434 Mortality and Morbidity Among Military Personnel and Civilians During the 1930s and World War II From Transmission of Hepatitis During Yellow Fever Vaccination: Systematic Review https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3673520/ Identifié en 1989, le virus de l'hépatite C (d'abord appelé "non A - non B", NANBH en anglais) a été classé dans la famille des flavivirus, parce qu'il ressemble énormément au virus amaril responsable de la fièvre jaune. Quand la médecine coloniale laisse des traces par Guillaume Lachenal Au début des années 1990, des enquêtes sont lancées dans les régions forestières d’Afrique centrale pour évaluer la prévalence du virus de l’hépatite C (VHC) au sein des populations locales. Le VHC vient juste d’être découvert ; on sait alors qu’il se transmet principalement par le sang, lors de transfusions sanguines ou d’injections contaminées, et qu’il provoque, chez un grand nombre de personnes infectées, des atteintes chroniques du foie souvent fatales. Les résultats surprennent les virologues. [...] Vingt ans plus tard, l’énigme est sur le point d’être résolue. Des recherches menées récemment au Cameroun et en République Centrafricaine ont démontré que le VHC avait été transmis de façon massive aux populations par des injections non stériles lors de campagnes médicales menées à l’époque coloniale. En d’autres termes, l’épidémie actuelle de VHC en Afrique centrale révèle que la médecine coloniale, qu’on présente parfois comme un « effet positif » du colonialisme, a été l’occasion, en raison même de ses méthodes et de son ambition, d’une transmission iatrogène (de iatros, « médecin ») massive de pathogènes transmis par le sang. L’épidémie de VHC apparaît ainsi, assez tragiquement, comme une forme d’« histoire incorporée », comme la trace d’une histoire sanitaire dont l’héritage ambivalent a marqué les corps eux-mêmes. Elle témoigne du rôle des techniques médicales dans l’évolution des pathogènes viraux ainsi que du caractère historique et contingent de leur émergence. En cela elle donne une nouvelle signification au rapport entre histoire et santé publique – au sens littéral, une épidémie porte ici l’empreinte du passé. https://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante-2011-4-page-59.htm

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    05/07/2019 09:22
    Lumière noire
    Je vois d'autres personnes, dont vous, converser tranquillement alors que deux jours plus tard j'attends toujours de voir apparaître mes messages et je ne sais pas s'ils n'ont pas été tout simplement supprimés. Ce n'est pas une conversation très équilibrée. "Donc 51% en pareil cas doit être considéré comme extrêmement éloigné de 50%; Les appréciations « à vue » n’ont AUCUNE valeur" Modéré, important, ce sont des jugements de valeur sur les résultats eux-mêmes. De valeur. La valeur, c'est ce qui va conditionner les priorités, les actions futures. Soyez clair, je vous prie, vous dites que 1% sur une faible distance c'est modéré et que 1% sur une grande distance c'est important, en distance et en valeur ? C'est un raisonnement qui conduit à des situations absurdes. Par exemple: Avez-vous été attaqué par un requin cette année ou l'année dernière ? Vous posez la question aux riverains de la plage aux requins et vous constatez une augmentation des attaques entre l'année dernière et cette année. Disons de 1%. 1%, c'est statistiquement significatif mais très peu, puisque l'échantillon interrogé est assez petit. Ensuite, vous posez la question à l'ensemble du pays. Villes, montagnes, des gens qui n'ont jamais vu un requin de leur vie. Résultat, pas une seule attaque de requin supplémentaire, juste celles de la plage aux requins. L'augmentation des attaques entre l'année dernière et cette année est donc toujours de 1%. Mais 1%, c'est énorme, parce qu'on a interrogé tout le pays. Il faut lancer un plan requin. Je ne pense pas avoir mal représenté votre raisonnement et on peut se rendre compte qu'il n'est pas logique: Les jugements de valeur "à l'écart-type" n'ont pas de sens. Puisque vous dites que ce n'est pas votre méthode personnelle mais que vous utilisez ce qu’on apprend normalement, je serais heureux de lire ce que vous avez sous la main sur ce sujet de l'utilisation du nombre d'écart-types pour faire un jugement de valeur des résultats.

  • Bienvenue en République Bananière Française
    04/07/2019 10:51
    Bernard Guennebaud
    Il y a une différence non négligeable entre les experts et les autorités sanitaires. IL est possible d'ébranler des experts dans leurs certitudes. Après, de là à ce que cela se traduise immédiatement sur les autorités sanitaires, c'est une autre question ! Bien sûr qu'il faut aussi qu'il y ait une prise de conscience de l'importance de ces questions au niveau des leaders de la critique de l'expertise. Je m'y emploie aussi mais ce n'est pas aisé non plus car les idées préconçues pèsent aussi leur poids et du moment que c'est des maths ... il y a des réactions de rejets. Mais il faut avancer quand même et vaincre toutes ces résistances.

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    04/07/2019 07:43
    AUDE
    C'est un bonheur d'avoir des medecins et chercheurs integres et intelligents comme dr Delepine et De Lorgeril

  • Bienvenue en République Bananière Française
    04/07/2019 02:15
    F68.10
    @Vincent Reliquet: "C’est exactement mon avis sauf que name and shame nous expose à des plaintes en diffamation." Il faut le faire le plus précisément possible. Et prendre des sujets sur lesquels il s'agit d'être inattaquable. (Et la "santé naturelle", je crois que c'est pas un truc qui va faire plaisir aux oncologues... donc il faut éviter de pousser un agenda.) "Nous avons essayé en nommant le plus régulièrement possible les institutions qui dysfonctionnent, c’est plus difficile s’agissant des personnes physiques." Et pourquoi donc? La "confraternité"? "On vous sent parfaitement taillé pour nous proposer un premier article cher F68, car je peux vous appeler F68?" Vu que j'ai un point de vue très critique sur les médecins, qu'ils soient "conventionnels" ou "alternatifs", je ne pense pas que ce soit une bonne idée... Je ne pense pas être particulièrement bienvenu. @Bernard Guennebaud:"Je ne partage pas du tout votre point de vue, les maths ce n’est pas de l’axiomatique, c’est d’abord le langage du quantitatif." C'est curieux que vous me reprochez le point de vue que je reproche aux autres, mais bon... Et je me permets de relever que de nombreux domaines des mathématiques ne relèvent pas du "quantitatif". Je ne me prononcerai pas sur le rapport du Lévothyrox, que je n'ai pas encore lu (j'ai beaucoup de centres d'intérêts et peu de temps, mais j'espère y venir). "C’est un peu un langage codé qu’il faut traduire ensuite correctement en français" Exact. "Quand on constate cela, il ne faut pas baisser les bras en disant que comme personne ne comprendra autant laisser courir. Il faut être plus pugnace que cela." Exact. "Ce n’est pas la petite Josette qu’il faut viser mais les experts ou même plutôt, le fait que ce genre d’analyse soit confiée à des médecins." C'est à mon avis un peu plus compliqué que cela. Je ne pense en effet pas que ce type d'analyse ou de critiques fassent bouger les autorités sanitaires sur ce point précis. Je pense en effet que viser "la petite Josette" (ou plutôt des gens un peu plus éduqués que la "petite Josette"...) soit un meilleur moyen de faire émerger le débat sur le rôle et la responsabilité des autorités sanitaires. Mais il faut absolument ne pas laisser tomber l'idée de convaincre les autorités sanitaires par la rationalité. "Je me bats pour cela : au congrès Adelf-Sfsp d’octobre 2017 à Amiens, je faisais une présentation sur ces questions devant 120 épidémiologistes ou assimilés. C’est sur le site du congrès adelf-sfsp.fr/?p=15493 avec le résumé et le diaporama." Pas encore lu/vu, mais de loin, cela me semble une nécessité. "Il sera encore plus surpris quand je présenterai la diapo avec « inutile et nuisible !!! ». Oui c’est sur la diapo, allez voir !" J'irai voir. Mais comment espérez-vous les convaincre avec un language "alarmiste"? Cela me semble perdu d'avance. "C’est donc bien l’expertise qu’il faut faire bouger. Il en faudra plus que cet article de l’AIMSIB, cela je n’en doute pas mais il faudra que ce soit technique sinon elle ne comprendra pas pour quelles raisons elle devrait bouger." À mon avis, il faudrait arriver des argumentaires bétons, indépendants des débats "médecine conventionnelle" / "médecine alternative" (ces débats permettent en effet, à l'envie, d'accuser l'une ou l'autre partie d'être biaisée, ce qui pollue tout le débat de manière délirante). Et, je pense, sortir de la stricte présentation scientifique pour arriver à en faire des présentations "artistiques". Car c'est l'aspect artistique qui permet d'attirer l'attention des gens. J'ai l'impression que parler aux experts, c'est quand même pisser dans un violon, pour ce que j'en vois. Pour reprendre l'histoire de Vié le Sage, je pense qu'il ne serait pas exactement impossible de faire des vidéos assez marrantes avec cette histoire avec le Conseil de l'Ordre. Et si la loi le permet, je pense qu'il ne faudrait pas s'en priver.

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    03/07/2019 18:50
    Emilio
    Un article relatif à l'arrêt de la campagne de vaccination scolaire est toujours en ligne : https://www.liberation.fr/societe/1998/10/02/l-arret-equivoque-du-vaccin-de-l-hepatite-ben-suspendant-la-vaccination-en-6e-kouchner-relance-les-s_249755 Article rédigé par le fabuleux Eric Favereau. L'histoire se répète... sauf qu'il y a en 2019 le "bonus" de l'obligation vaccinale, qui ouvre un boulevard pour Big Pharma. En 2019, la propagande infecte autour de la vaccination anti-HPV bénéficie de l'expérience acquise avec cette campagne de vaccination scolaire. En 2019, il est question de lancer une campagne de vaccination scolaire anti-HPV en Guyane (pour le dernier trimestre 2019) et dans la région Grand Est. L'histoire se répète... et la provocation-test (servant à tester la résistance de la population à la tyrannie médicale) se poursuit. Le pharmacien Amine Umlil s'est alarmé au sujet de cette future campagne : http://ctiapchcholet.blogspot.com/2019/05/alerte-et-invitation-lettre-lars-et-au.html

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 18:09
    Lumière noire
    Vous parlez d'une répartition selon la loi normale, ce qui est nouveau, j'ai donc bien fait de vous demander de détailler votre calcul. Je constate que vous avez fait: Probabilité = 1 - LoiNormale(EcartType). Vous calculez la probabilité de trouver exactement la valeur recherchée. Exactement. Exactement 1,00 écart-type, par exemple. C'est comme si vous donniez la probabilité de faire exactement 501234 fois pile sur 1 million de tirages à pile ou face. Bien. Et alors ? Difficile d’attribuer ça au hasard, direz vous ? Pas difficile du tout, au contraire. Vous cherchez "la probabilité d’obtenir un écart au moins aussi important que celui observé entre la valeur théorique 1 et la valeur obtenue 1,13". Est-ce que c'est ce que vous avez trouvé ? Je ne crois pas. Quelle est la probabilité d'avoir au moins 5 fois pile quand on tire 10 fois à pile ou face ? N'est-ce pas la probabilité d'avoir 5 fois pile + la probabilité d'avoir 6 fois pile, ... jusqu'à 10 ? Ce serait une erreur de simplement calculer la probabilité pour 5 fois pile. C'est une erreur de simplement calculer la probabilité pour un écart-type. Il vous faut un intervalle de fluctuation. Il vous faut un seuil. Disons 95 % ? Non, ça ne marche que lorsque la probabilité est connue (pile ou face). Du coup, il vous faut un intervalle de confiance. Il vous faut un seuil. Disons 95 % ? Cet article attend les réflexions en rapport avec le sujet du Levothyrox, inutile de me parler d'un autre utilisateur que vous avez banni. Invitez-le à revenir et peut-être qu'il vous répondra lui-même. J'ai laissé passer nombre de vos "ponts-aux-anes" et vous passez maintenant aux insinuations. Merci de rester courtois.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 17:50
    Lumière noire
    Vous êtes ahuri que le rapport ne mentionne pas un petit sous-groupe (0.8%) et se contente de constater une baisse globale (0,94 [0,92-0,97]). Votre ahurissement ne concerne donc pas les "aberrations dans l’usage des tests statistiques" comme on pourrait le croire en se basant sur ce que vous avez brièvement écrit "afin de ne pas allonger". C'est noté, merci d'avoir clarifié.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 17:49
    Lumière noire
    "Mais je ne fais aucune distinction entre significatif et statistiquement significatif." Enfin. Merci. Donc quand vous dites "Quand on a accepté cette règle, à défaut de la maîtriser de façon plus technique, on peut alors comprendre qu’un écart qui paraît faible, comme entre 1 et 1,13, pourrait être très significatif", vous parlez de signification statistique. Vous parlez de la probabilité que ce résultat ne soit pas du au hasard. Un résultat non du au hasard, peut être modéré. Significatif et modéré ne sont pas contradictoires. Vous confondez le degré de certitude du résultat et le résultat en lui même. "Qu’en penser ? 51% paraissant proche de 50% on conclut que ce signal est « modéré » comme l’ont fait les auteurs. " Quand ce n'est pas modéré, c'est quoi ? Vous ne pouvez pas répondre significatif, puisque "statistiquement significatif" indique si le résultat est le fruit du hasard ou pas. Donc plus vous étudiez un phénomène (pile ou face) et plus les caractéristiques propres que vous étudiez (55% pile), pourtant indépendantes du nombre de tests, prennent de l'importance ? Pas simplement la précision du résultat, mais bien votre interprétation du résultat ? Une augmentation de 5% des soins ambulatoires, par exemple, serait modérée lorsqu'il s'agit des quelques personnes uniquement mais pas lorsqu'il s'agit de plusieurs milliers ? Les attaques de requin sont en augmentation de 0.001%, augmentation insignifiante sauf si ce chiffre provient d'un sondage de 2 millions de personnes ? Que devient ce pourcentage fixe ensuite ? Il passe de modéré à important, puis inquiétant, puis intolérable ?

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    03/07/2019 16:25
    RADER
    Exact Emilio. Mais en 1994, Philippe Douste-Blazy, Ministre de la Santé, s'est chargé de recommander en masse cette vaccination , avec des messages mensongers basés sur la peur, et on a vacciné la moitié de la France. Il se devait de renvoyer l'ascenseur à SKB, producteur du vaccin, qui avait financé une partie de sa campagne Législative de 1993. Face à l'énorme vague d'effets collatéraux jamais enregistrés depuis la création de la pharmacovigilance en 1974, c'est Le French Doctor Bernard Kouchner devenu Ministre à son tour, qui a interrompu la campagne, notamment dans les collèges, en 1998.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 12:16
    Bernard Guennebaud
    Il suffit d'aller à l'annexe 11 tableau 11A page 85 pour lire : Hospitalisations par cause Pathologie de l’appareil cardio-respiratoire Groupe "interrompu" AF 2016 : 1363 patient ; NF 2017 : 1423 patients ratio : 1,09 IC 95% [1,01-1,18] La borne inférieure étant supérieure à 1, le test est significatif. C'est le logiciel de statistiques utilisé par les auteurs qui a produit ce résultat non relevé par les auteurs. Je n'en avais par parlé dans mon article afin de ne pas allonger mais j'avais prévu de le dire dans les commentaires. MERCI de m'en avoir apporté l'occasion sur un plateau ! Je précise, une fois de plus, que je n'ai pas de méthode personnelle dans ce domaine, j'utilise ce qu'on apprend normalement et qui n'est pas ce que vous avez appris car l'analyse statistique de données médicales n'obéit pas aux normes usuelles et correctes, c'est ainsi. En l'an 2000 un statisticien universitaire me disait avec juste raison : "On devrait interdire aux médecins d'utiliser la statistique, ils font n'importe quoi avec !" C'est démontré, une fois de plus !

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 10:54
    Bernard Guennebaud
    Vous pourrez aussi transmettre ceci à scrupulus quand il soutenait sans aucune preuve que pour les 184 489 patients classés "interrompus", cette interruption du traitement s'appliquait non seulement aux NF 2017 mais aussi aux AF 2016 et que cela était des plus logique selon ses affirmations. Or, page 55 du rapport, on lit et j'avais repris cette phrase dans mon article : « Si la quasi-totalité des patients du groupe AF (plus de 97%) avaient bien poursuivi la spécialité délivrée à l’inclusion pendant tout le suivi, ..." Plus de 97% ça fait moins de 3% d'abandons, or 3% de 1 037 553 ça fait 31 126 abandons tout au plus alors qu'il soutenait qu'il y en avait eu au moins 184 489 ... Quand on en avait discuté, je n'avais pas retrouvé cette phrase mais j'avais avancé des nombres qui allaient exactement dans le même sens et rendaient impossible l'affirmation que scrupulus soutenait mordicus ... et sans scrupules ! Alors, s'il-vous-plait et dans votre propre intérêt si vous voulez préserver un tant soit peu de crédibilité ici aux yeux des lecteurs, n'en faites pas trop !

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 10:54
    Lumière noire
    J'avais aussi écrit ça, je ne sais pas pourquoi ce message non plus n'apparaît pas. "Je n’ai pas de parti-pris, je cherche et je dis ce que je trouve" Vous avez dit "AHURISSANT !!!" en citant par exemple "les patients du groupe NF ayant changé de spécialité ou eu un arrêt des délivrances en France au cours du suivi *n’ont pas été plus souvent hospitalisés* (en gras)". Votre propre méthode confirme ce que dit le rapport: Pas d'augmentation. En quoi est-ce ahurissant ?

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 10:51
    Bernard Guennebaud
    Ecoutez Lumière noire, je ne vais quand même pas répéter indéfiniment la même chose que vous ne semblez pas comprendre. Je n'ai rien inventé sur ces questions.Le principe FONDAMENTAL du test statistique est d'évaluer la distance entre la valeur observée et la valeur théorique quand celle-ci est connue, ce qui est le cas pour la situation qui nous occupe. Pour cela on calcule l'écart-type ou on l'estime à partir des valeurs observées. Puis on divise la distance entre valeur théorique et observée par l'écart-type qui devient l'unité de mesure. Si cette distance est faible, ou pourra penser que le hasard peut expliquer la distance constatée. Par contre, si elle est élevée on pourra penser que le hasard ne peut expliquer à lui seul un tel écart. Le principe du test statistique est aussi simple que cela. Un règle qui contient une part d'arbitraire a été de dire que la distance était significative lorsqu'elle dépassait 1,96 écart-type. Mais le terme significatif ne doit pas abuser. C'est seulement une barrière indiquant qu'il faudrait regarder de plus près la question selon le principe d'une alarme pour les voleurs. Dans ces conditions, l'IC ne sert à rien car il y a alors une perte d'information : si la distance est de 2,7 écarts-type, l'IC à 95% dira seulement que cette distance est d'au moins 1,96 écart-type alors qu'on peut savoir plus facilement qu'elle est de 2,7. En conséquence, ceux qui travaillent sérieusement ne s'occupent pas de l'IC dans ces conditions. L'expertise sur des données médicales a choisi de publier seulement l'IC. C'est un très mauvais choix dont vous n'êtes absolument pas responsable. Une des conséquences malheureuses de ce mauvais choix est que cela conduit à porter des appréciations "à vue" sur la force du signal en évaluant le ratio à sa fantaisie. Je le redis une dernière fois : on a obtenu 51% de piles et le logiciel renvoie un signal statistique. Qu'en penser ? 51% paraissant proche de 50% on conclut que ce signal est "modéré" comme l'ont fait les auteurs. Mais en réalité la pièce avait été lancée 1 million de fois et l'écart-type vaut 0,05%. La distance entre 50% et 51¨est donc de 20 écarts-type, ce qui est énorme. Donc 51% en pareil cas doit être considéré comme extrêmement éloigné de 50%; Les appréciations "à vue" n'ont AUCUNE valeur. C'est INDISCUTABLE et le ne reviendrai plus sur ce point avec vous. Comme l'aurait dit mon père, c'est un "pont aux ânes", un pont que les ânes ne peuvent franchir. Mais vous allez le franchir !

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    03/07/2019 10:40
    Emilio
    Je ne crois pas que la vaccination était obligatoire en 1994 lors de la campagne de vaccination scolaire.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    03/07/2019 08:10
    Lumière noire
    Ou est passée ma réponse ? Vous avez écrit plusieurs fois depuis que je l'ai postée. "Je veux dire que l’existence d’un signal au seuil habituel de 5 % ne doit pas être interprété trop rapidement comme vous le faites" Selon vous les écart-types disent que le résultat est encore plus statistiquement significatif que ce que dit l’intervalle de confiance. Dont acte. Et alors ? Là ou le rapport dit que c'est statistiquement significatif, vous le dites aussi. Merci. Est-ce qu'il y a des cas dans ce rapport ou votre méthode dit que le résultat est statistiquement significatif alors que l'IC dit qu'il ne l'est pas ? Est-ce qu'il y a des cas ou c'est l'inverse ?

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 21:58
    Bernard Guennebaud
    Mais je ne fais aucune distinction entre significatif et statistiquement significatif. Je veux bien passer du temps à vous répondre avec l'espoir que vous fassiez l'effort de comprendre mais il y a quand même des limites. Pour raisonner comme vous faites, encore faudrait-il disposer de l'IC ! Je voulais vous montrer qu'on ne peut pas évaluer correctement un pourcentage sans avoir d'autres informations. Vous évoquez l'IC, je voudrais que vous compreniez qu'on pourrait tout aussi bien et beaucoup mieux encore, évoquer la distance entre valeur théorique et observée. Ne pouvez-vous comprendre que c'est sans intérêt de se demander si cette distance est inférieure ou supérieure à 1,69 écart-type alors qu'on peut la connaitre de façon pratiquement exacte ? Avec le 51% et l'échantillon de 1 million, cette distance est de 20 écarts-type ; avec 55% et l'échantillon de 100, elle est de 1 écart-type. Quand on a ces résultats, on peut mettre l'intervalle de confiance à la poubelle ainsi que des interprétations directes sur les pourcentages, ne croyez-vous pas ? Mais vous avez été formé d'une certaine façon et je sais bien que c'est toujours difficile de s'en sortir, d'autant plus que l'environnement que vous côtoyez ne s'y prête pas. Ma réponse au dessus se rapportait à votre 3è commentaire sur le calcul.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 21:47
    Bernard Guennebaud
    Le calcul de la distance en nombre d'écarts-type que chacun peut faire très facilement à partir d'un ratio et d'un IC. Les tables de la loi normales vous permettent d'y associer une probabilité si cette distance ne dépasse pas 4 écarts-type, les tables publiées étant limitées. Au delà, ça n'a peut-être pas beaucoup d'importance de savoir si c'est 1 sur 1 million ou 1 sur 10 millions. Le tableau de l'annexe était là pour vous donner un aperçu. Je dispose d'un outil de calcul performant qui me permet d'aller loin. Malheureusement, je n'ai pas trouvé l'équivalent sur internet mais ça existe peut-être. Le calcul est donc la correspondance avec la loi normale centrée réduite.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 21:40
    Bernard Guennebaud
    Je vous avais répondu dans le commentaire que vous commentez, ce qui laisse supposez que vous l'avez lu. Donc je le reprends : "QUE FAIRE ? Mettre le ratio à la poubelle comme l’intervalle de confiance pour ne s’intéresser qu’à la probabilité d’obtenir un écart au moins aussi grand que celui observé. On peut plus simplement remplacer cette probabilité par la distance en nombre d’écarts-type entre la valeur observée et la valeur théorique. J’ai donné dans l’annexe un mode de calcul très simple de cette distance à partir du ratio et d’une borne de l’IC, ce qui permet à chacun d’être indépendant. Je me bats pour cela : au congrès Adelf-Sfsp etc ..." Je le répète donc que les ratios sont des pseudo-indicateurs qui ne permettent pas d'apprécier directement ce qu'on cherche. Quand on procède comme vous faites, mais vous n'êtes pas le seul aussi je ne vous reproche rien, vous jouez sur 2 unités : d'une part vous utilisez l'écart-type comme unité pour savoir si l'écart est significatif (donc si la distance est supérieure à 1,96 écart-type) puis, une fois doté de cette information, vous regardez à vue le ratio pour l'interprétez en prenant cette fois-ci 1 pour unité ! NON !!!!! Si vous voulez appréciez correctement cette distance (entre valeur théorique et observée) vous évaluez cette distance en nombre d'écarts-type. On pourrait faire les calculs sans passer par le ratio. D'ailleurs pour les faire on est contraint d'en prendre le logarithme qui a pour effet de transformer les divisions en différences. C'est à ce niveau là que les calculs ont été réalisés par le logiciel, ce qui fait que même les auteurs peuvent en ignorer les arcanes pour se contenter des apparences qui sont produites en prenant les exponentielles des nombres obtenus. Mais le VRAI fil conducteur se situe au niveau des logarithmes. C'est pourquoi vous pouvez, il faudrait, laisser tomber cela. Mais le problème est autant psychologique que technique. Faute de se sentir capable de plonger dans l'eau froide, on préfère s'accrocher à des apparences trompeuses en faisant des digressions dessus. Je le répète, quand la valeur théorique est connue, on ne s'occupe pas des IC. Si la distance est de 3,2 écarts-type, à quoi cela servirait-il de se demander si elle est inférieure ou supérieure à 1,96 écart-type ? Je ne sais pas si cela peut vous aider à comprendre mais si de l'échantillon de 1 million on extrayait un échantillon aléatoire de 10 000, ce qu'on a tout à fait le droit de faire, la distance serait multiplié par 10 (au niveau des logarithmes) et cela se retrouve évidemment sur le ratio. Ce qui fait que dire que le risque est accru de 5% par exemple n'a aucun sens. Ce pourrait être très clair une fois qu'on a admis, à défaut d'avoir compris, qu'en probabilités l'unité n'est pas 1 mais l'écart-type qui varie avec l'échantillon, ce qui fait que nous ne pouvons faire aucune évaluation "à vue". Prendre un pourcentage, c'est "à vue".

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    02/07/2019 21:17
    Dr Vincent Reliquet
    1- "Concernant l’antigène HBV du vaccin combiné, le processus de fabrication a-t-il évolué depuis 1994" ? C'est à priori toujours le même "antigène de surface de l'hépatite B" depuis 1994, un bon brevet doit tenir sur la longueur. 2-Les risques d’effets secondaires sont-ils eux aussi « combinés »? Comprendre que la quantité de sels d'aluminium variera énormément entre un Engerix B10 voire B20, un Infanrix hexa ou un champion de la discipline, Hexxyon. La prochaine captation vidéo que nous mettrons en ligne cet été permettra à tous nos abonnés de saisir parfaitement l'importance de ce concept "d'adjuvant aluminique" avec un orateur d'un immense talent. 3-"Comment l’obligation vaccinale contre l’hépatite B se justifie-t-elle" ? C'est bien là que l'intelligence collective défaille affreusement. En 1995-96 le rétropédalage administratif s'est nourri de signaux de neuro-toxicités variés que l'on ne discutait pas, bien que ce fut discuté plus tard: On admettait alors parfaitement le principe de similarité moléculaire entre certaines séquences protéiques retrouvées dans la substance blanche cérébrale et certains motifs antigéniques représentés par le vaccin anti-HBV, ce qui pouvait expliquer que l'immunité du sujet puisse se retourner aussi violemment et définitivement contre son "soi". Plutôt que d'acter d'un vaccin abominablement mal conçu qu'il fallait définitivement abandonner il a été infusé dans les esprits... qu'il suffisait de vacciner à un âge où la substance blanche était naturellement absente, soit à l'époque post-natale immédiate. Comme si un nourrisson n'allait pas développer de substance blanche cérébrale au cours du temps! Le plus infernal de l'histoire réside dans le fait que l'adjuvant aluminique peut permettre une persistance de "l'erreur de reconnaissance" pendant toute la phase de développement ex-utero de l'encéphale, sans hélas pouvoir prolonger correctement sa durée de vie jusqu'à l'apparition de la vie sexuelle de son propriétaire... Signalons à tous que le Dr Michel de Lorgeril explique et détaille de manière remarquable l'ensemble de la problématique du vaccin anti-VHB dans son dernier opus de Juin 2019, le numéro 4 intitulé: "Vaccins du nourrisson, coqueluche, hépatite B, héxavalents", Ed. Chariot d'or. Vous y trouverez une profusion de sources issues des quatre coins du monde à l'appui de tous ces dires. https://www.amazon.fr/vaccins-nourrisson-Coqueluche-H%C3%A9patite-hexavalents/dp/2360470809/ref=sr_1_5?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=DS3MTFIJ8YJC&keywords=de+lorgeril+vaccin&qid=1562097547&s=gateway&sprefix=de+lorger%2Caps%2C165&sr=8-5

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 20:22
    Lumière noire
    "Je n’ai pas de parti-pris, je cherche et je dis ce que je trouve" Vous avez dit "AHURISSANT !!!" en citant par exemple "les patients du groupe NF ayant changé de spécialité ou eu un arrêt des délivrances en France au cours du suivi *n’ont pas été plus souvent hospitalisés* (en gras)". Votre propre méthode confirme ce que dit le rapport: Pas d'augmentation. En quoi est-ce ahurissant ?

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 20:20
    Lumière noire
    "Je veux dire que l’existence d’un signal au seuil habituel de 5 % ne doit pas être interprété trop rapidement comme vous le faites" Selon vous les écart-types disent que le résultat est encore plus statistiquement significatif que ce que dit l’intervalle de confiance. Dont acte. Et alors ? Là ou le rapport dit que c'est statistiquement significatif, vous le dites aussi. Merci. Est-ce qu'il y a des cas dans ce rapport ou votre méthode dit que le résultat est statistiquement significatif alors que l'IC dit qu'il ne l'est pas ? Est-ce qu'il y a des cas ou c'est l'inverse ?

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 20:16
    Lumière noire
    "Faites-le, essayez-vous à cela plutôt que de vous interroger sur « quel calcul ? ». J’ai donné un tableau de correspondance entre ces nombres et les probabilités" Donc ce n'est pas "un calcul montre que cette probabilité est inférieure à 1 sur 1 million" qu'il faut dire, mais "vous fournissez tel quel un tableau qui montre une probabilité inférieure à 1 sur 1 million". Votre méthode en "annexe" utilise des variables qui n'existent pas dans le "petit cours de statistique" ou je pose ma question et votre tableau de correspondance ne montre pas les valeurs qui sont dans le pdf que vous fournissez. Demander "quel calcul" est une question valide.

  • La première vidéo incontournable de votre été: Docteur Gérard Delépine, HBV et cancer du foie
    02/07/2019 19:12
    JD
    La vidéo est très intéressante. Elle montre des faits et non des théories. J'ai juste une petite question (ou plusieurs...) : en 1994 le vaccin contre l'hépatite B était administré seul pour les ados. Aujourd'hui, pour les nourrissons il est combiné avec 5 autres (ou plus si on compte le vaccin pneumococcique). Concernant l'antigène HBV du vaccin combiné, le processus de fabrication a-t-il évolué depuis 1994 ? Les risques d'effets secondaires sont-ils eux aussi "combiné"? De plus, j'ai quelques difficultés à imaginer des enfants de maternelle avoir des rapports sexuels ou se droguer dans les toilettes. Comment l'obligation vaccinale contre l'hépatite B se justifie-t-elle ? Merci

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 18:37
    Bernard Guennebaud
    Je peux aussi essayer de répondre à vos interrogations comme  : « Vous dites: « Un calcul montre que cette probabilité est inférieure à 1 sur 1 million ». Quel calcul ? On a l’impression que vous nous dites qu’avec les écart-types, c’est encore plus statistiquement significatif qu’avec l’intervalle de confiance. Dont acte. Et alors ? À partir du moment ou le rapport considère que ces chiffres sont statistiquement significatifs, donc probablement non dus au hasard, quel intérêt pour vous de nous convaincre de la même chose ? » L’intervalle de confiance à 95 % est construit en ajoutant et en retranchant 1,96 écart-type à la valeur obtenue expérimentalement et qui est ici ln(HR) le logarithme népérien de HR. Ensuite on en prend l’exponentiel pour obtenir les valeurs publiées mais sur lesquelles il n’est pas vraiment possible de travailler alors que l’on fantasme sur leurs valeurs ! En fait elle sont là pour le décor et ne constituent pas directement des objets de travail. L’important n’est pas de calculer l’IC ici. Cela ne se fait jamais quand on connaît la valeur théorique 1 ou son logarithme 0. Cela se fait quand la valeur théorique n’est pas connue comme pour estimer la moyenne des tailles des individus d’une population. Donc ici, l’IC devrait être sinon proscrit du moins inutilisé. Quand on a la chance de connaître la valeur théorique du paramètre étudié, on cherche la distance entre cette valeur théorique et sa valeur observée, l’unité étant l’écart-type. Ce n’est pas du tout la même chose de savoir que cette distance est supérieure à 1,96 (seuil de signification) ou qu’elle est de 20 écarts-type. On fixe un seuil de signification comme on fixerait un seuil pour qu’une alarme se déclenche. Elle sonne, on va voir mais c’est peut-être une chauve-souris passée par une gaine de ventilation plutôt qu’un voleur ou l’appareil qui a surchauffé sous la canicule. Je veux dire que l’existence d’un signal au seuil habituel de 5 % ne doit pas être interprété trop rapidement comme vous le faites pour en déduire qu’il serait inutile de chercher à savoir s’il existerait encore à 1 % par exemple. D’ailleurs il y a des épidémiologistes qui militent pour descendre ce seuil de 5 % à 1 % comme d’autres militent pour que seuls soient reconnus significatifs les ratios au moins égaux à 2, ce qui est complètement ridicule et démontre que ces derniers n’ont strictement rien compris au problème, ce qui n’est pas rassurant vu les responsabilités. Qu’il y ait une distance de 2 écarts-type ou de 4 écarts-type ce n’est pas du tout la même chose ! Dans mes exemples du commentaire précédent, 51 % est à une distance de 0,2 écart-type pour l’échantillon de 100 et de 20 écarts-type pour un échantillon de 1 million. La limitation dans laquelle vous (et les autres) vous êtes encore enfermés est uniquement liée historiquement à l’indigence des outils de calculs mais aujourd’hui on ne devrait plus rester ainsi limités. Mais il est très difficile de faire bouger les mœurs. Dans l’annexe, qui est pour moi la partie la plus importante, j’ai indiqué la méthode pour calculer ce nombre d’écarts-type séparant la valeur théorique de la valeur observée avec une calculatrice pour le bac, c’est à dire dotée de la touche ln. Il y a un tout petit nombre d’opérations à faire. Faites-le, essayez-vous à cela plutôt que de vous interroger sur « quel calcul ? ». J’ai donné un tableau de correspondance entre ces nombres et les probabilités. Vous trouverez une table de la loi normale jusqu’à 4 écarts-type sur : https://www.math.u-bordeaux.fr/~pmagal100p/Licence%203%20SDV%202012/Tables%20Loi%20Normale,%20test%20Z,%20Khi2,%20Student.pdf Je vous suggère aussi de lire mon article « L’intervalle de confiance, cet inconnu ! » http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2014/01/22/29012325.html J’ai aussi donné des HR très significatifs en défaveur des ‘’AF 2016’’ et j’en ai même ajouté à ceux donné par les auteurs pour le groupe que je nomme ‘’complémentaire’’ et pour la consommation de certains médicaments. C’est dans mon commentaire du 1er juillet 21h25 juste avant le vôtre. Je n’ai pas de parti-pris, je cherche et je dis ce que je trouve mais je ne veux pas non plus inonder de commentaires et de données numériques.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 17:31
    Lumière noire
    "PS – Inutile de commenter vos autres propos car ils découlent de cette même problématique." Je répète pourtant ma question: Un calcul ? Quel calcul ?

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 17:30
    Lumière noire
    "Pour vous, augmentation de 5 % pour passer de 1 à 1,05, c’est bien cela votre calcul sans doute. La problème est que ça ne veut strictement rien dire" Soyez clair. Il y a bien une augmentation de 5% du risque entre AF et NF. Est-ce que vous niez ce fait ? Vous niez bien l'utilité du Hazard Ratio, pas sa définition ?

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 17:28
    Lumière noire
    "51 % c’est pas loin de 50 % mais que par contre avec 55 % de piles il y a une bonne chance qu’elle ne le soit pas. J’ai tout faux car le premier échantillon portait sur 1 million de jets et le second sur 100." L'intervalle de confiance devient de plus en plus étroit quand le nombre de jets augmente. 51 % sur 1 million donnerait aussi un intervalle de confiance très serré et on saurait aussi que la pièce n'est pas équilibrée. Qu'est-ce que vous entendez par significatif qui serait différent de "statistiquement significatif" ? Comme je le disais, vous réinventez la roue.

  • Levothyrox© nouvelle formule, aucun problème qu'ils disent
    02/07/2019 16:35
    nicole Noël
    Sauve qui peut!!!Changez!De médecin d'abord et puis de médicament!L'anti dépresseur ne peut rien pour vous ,dans ce cas là,il s'agit d'autre chose. On entend ça depuis 2 ans et ceux qui ont changé vont mieux,pas tout de suite car il faut éliminer le poison et s'adapter,pour la thyroïde c'est délicat.je fais partie d'un collectif de 80 personnes,j'écume les forums:changez! Vous n'avez rien à perdre!

  • Levothyrox© nouvelle formule, aucun problème qu'ils disent
    02/07/2019 15:26
    Bernard Guennebaud
    Voilà un témoignage très intéressant avec en prime votre endoc(t)rino bien endoctriné qui vous dit : " c’est dans ma tête car comme je n’ai jamais pris l’ancienne formule je ne peux pas être touchée par ce changement de formule'' Oui c'est bien cela, les études l'ont montré, c'est seulement le passage de l'une à l'autre qui a perturbé quelques milliers de patients psychologiquement vulnérables ! Voilà ce qu'ils font de la souffrance humaine vécue quotidiennement. On pourrait en avoir la nausée. Mais même le rapport de l'ANSM, malgré ses conclusions rassurantes en français, ne montre pas cela quand on regarde les choses de plus près, c'est à dire celles produites en langage codé par le logiciel de statistiques utilisé par les auteurs. J'étudie cela dans un autre article mais il est aussi vrai qu'on ne dispose pas de toutes les données et en particulier pas de celles qui vous concernent c'est à dire les patients ayant débuté leur traitement en 2017 avec la NF. Merci d'avoir témoigner

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 15:11
    Bernard Guennebaud
    Bon, va falloir faire un cours de calculs de probabilités ! Je vais reprendre votre phrase Lumière noire : « Vous citez le rapport qui dit « dans des proportions qui sont restées modérées » et cela semble vous étonner. Selon vous, une valeur ne peut pas être en même temps statistiquement significative et modérée ? Un HR de 1.05 [1.01-1.09] est modéré. Cela montre une augmentation de 5% (antidépresseurs). Et 5%, c’est modéré. Le signal est fort (« une probabilité inférieure à 1 sur 100 milliards », si vous le dites), mais c’est une augmentation modérée. » Pour vous, augmentation de 5 % pour passer de 1 à 1,05, c’est bien cela votre calcul sans doute. La problème est que ça ne veut strictement rien dire mais c’est si profondément entré dans les mœurs que je vais avoir du mal à le faire comprendre et pas seulement qu’à vous. C’est l’action de la loi des grands nombre. j’essaie d’expliquer avec des pièces : 100 jets d’une pièce parfaitement équilibrée ont donné 55 piles, soit 55 %. Est-ce que 55 % exprime de manière fiable la distance séparant la moyenne théorique 50 et la valeur observée 55 ? Non ! Il faut aller chercher l’écart-type qui est la racine carrée de la variance donnée par la formule Np(1-p) où N est le nombre de jets et p la probabilité de tomber sur pile. Ici N=100 et p=0,5. La variance vaut donc 25 et l’écart-type 5. On peut dire que 55 est à 1 écart-type de la moyenne théorique 50. Cette distance est tout à fait compatible avec des variations aléatoires, donc 55 est proche de 50. Si avec 10 000 jets la valeur observée donnait la même proportion de 55 % il faudrait 5500 piles, soit une distance de 500 par rapport à 5000. Mais ici l’écart-type est seulement multiplié par 10 et vaut donc 50. 5500 est donc à la distance de 10 écarts-type ce qui est pratiquement la distance de la Terre à la Lune en probabilités. Pour être à la même distance en nombre d’écarts-type il faut 5050 piles, soit 50,5 % et non 55 %. De même encore, avec 1 million de jets l’écart-type devient 500 et il faudra 500 500 piles pour être à la même distance qu’avec 55 piles en 100 jets, soit 50,05 %. CONCLUSION très importante (c’est la loi des grands nombres expliquée pour les nuls) : 55 % de piles en 100 jets correspond à 50,5 % de piles en 10 000 jets qui correspondent à 50,05 % de piles en 1 million de jets. Conséquence : on m’annonce qu’une expérience a donné 51 % de piles et une autre 55 % Je me crois fondé à penser que pour la première, la pièce a toute chance d’être équilibrée car 51 % c’est pas loin de 50 % mais que par contre avec 55 % de piles il y a une bonne chance qu’elle ne le soit pas. J’ai tout faux car le premier échantillon portait sur 1 million de jets et le second sur 100. Car 51 % sur 1 million, soit 510 000, la distance avec 500 000 est de 20 écarts-type, ce qui est pratiquement la distance de la Terre au soleil !!! CONCLUSION : il ne faut pas s’occuper des pourcentages, ce que pourtant presque tout le monde fait, y compris les experts (en médecine) dans les études épidémiologiques. Vouloir apprécier l’importance de la distance entre la valeur théorique 1 d’un ratio et sa valeur observée ‘’à vue’’ comme vous le faites mais comme aussi l’ont fait les auteurs n’a pas plus de valeur que d’apprécier sur des proportions comparées comme je viens de le faire avec des pièces. QUE FAIRE ? Mettre le ratio à la poubelle comme l’intervalle de confiance pour ne s’intéresser qu’à la probabilité d’obtenir un écart au moins aussi grand que celui observé. On peut plus simplement remplacer cette probabilité par la distance en nombre d’écarts-type entre la valeur observée et la valeur théorique. J’ai donné dans l’annexe un mode de calcul très simple de cette distance à partir du ratio et d’une borne de l’IC, ce qui permet à chacun d’être indépendant. Je me bats pour cela : au congrès Adelf-Sfsp d’octobre 2017 à Amiens, je faisais une présentation sur ces questions devant 120 épidémiologistes ou assimilés. C’est sur le site du congrès adelf-sfsp.fr/?p=15493 avec le résumé et le diaporama. Dans mon résumé, j’avais écrit que cette probabilité  ‘’remplacerait avantageusement l’intervalle de confiance dans les études cas-témoins où il s’avère inutile’’. Avec le modérateur, on regardait mon résumé avant de commencer. Il me dit être très surpris par cela ! Il sera encore plus surpris quand je présenterai la diapo avec « inutile et nuisible !!! ». Oui c’est sur la diapo, allez voir ! Bien sûr que de ne présenter que l’IC et le ratio (odds ou hazard) est plus que trompeur. L’erreur conceptuelle est de croire que le ratio serait un indicateur alors que ce n’est pas le cas. Avec l’étude d’Hernan sur la vaccination HB et la SEP il y avait un OR de 3,1 avec IC [1,5 6,4 ]. Nombreux sont ceux qui ont dit, y compris ceux qui contestaient cette vaccination, que cela montrait que les vaccinés avait 3 fois plus de risque pour faire une SEP. Cela ne veut rien dire. Si Hernan avait disposé d’un échantillon nettement plus grand, l’OR aurait eu toutes chances d’être plus faible tout en restant significatif et plus fiable. Contrairement à ce que l’on croit, le ratio ne permet pas de mesurer le sur-risque, pas plus que le pourcentage de piles ne donne une indication fiable. La seule unité qui compte en proba-stats c’est l’écart-type. Apprécier les ratios ou les proportions c’est choisir 1 comme unité de référence, cela ne vaut rien ! Mon père avait jalonné mes études de ‘’ponts aux ânes’’ c’est à dire les ponts (intellectuels) que les ânes ne franchissent jamais. Il observait si je parvenais à les franchir ou pas … Ce que je viens d’expliquer ici est un ‘’pont aux ânes’’ : l’unité n’est pas 1 mais l’écart-type ! Mais il me falloir combien de temps, combien d’efforts et aussi entendre combien d’injures pour le faire comprendre ? Mais tant pis, il le faut, coûte que coûte ! PS – Inutile de commenter vos autres propos car ils découlent de cette même problématique.

  • Levothyrox© nouvelle formule, aucun problème qu'ils disent
    02/07/2019 14:11
    bertrem isabelle
    bonjour suite a une irradiation de la thyroïde en dec2018 je prends Lévothyrox NF 75 .mes tests sanguins sont bons selon mon endocrino même si ma tsh reste indétectable!!!depuis environ 3 mois je dépéris totalement je n’arrête pas de grossir et j'ai envie de mourir je passe mes journées au lit et cela m'insupporte.mon endocrino me dit que c'est dans ma tête car comme je n'ai jamais pris l'ancienne formule je ne peux pas être touchée par ce changement de formule je suis suivie depuis une dizaine d’années par un psychiatre qui m'a double mon traitement anti dépresseur et depuis personne ne veut plus m'aider j'ai l'impression de devenir folle et de ne plus me contrôler...est ce que les médecins qui me suivent ont raison et suis je en train de tout mélanger ou est ce que cela pourrait venir de cette nouvelle formule de Lévothyrox?je suis une personne raisonnable en temps normal mais la je perds pied!!!! merci de m'aider

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    02/07/2019 06:02
    Lumière noire
    Votre propos, il me semble, est de nous convaincre qu'il y a dans ce rapport des "écarts significatifs" qui auraient été ignorés. Ce faisant, on a l'impression que vous réinventez la roue. Vous dites significatif, mais vous nous expliquez le concept de "statistiquement significatif", pas du tout ignoré par ce rapport. (Ex, page 34, sur le tableau 11C que vous prenez en exemple: "Les Hazard Ratios de recours à une consultation médicale étaient plus élevés.") C'est statistiquement significatif, et le rapport ne manque pas de le dire. Vous dites: "Un calcul montre que cette probabilité est inférieure à 1 sur 1 million". Quel calcul ? On a l'impression que vous nous dites qu'avec les écart-types, c'est encore plus statistiquement significatif qu'avec l'intervalle de confiance. Dont acte. Et alors ? À partir du moment ou le rapport considère que ces chiffres sont statistiquement significatifs, donc probablement non dus au hasard, quel intérêt pour vous de nous convaincre de la même chose ? Vous citez le rapport "(les NF) n’ont pas été plus souvent hospitalisés que leurs pairs qui utilisaient l’ancienne formule" et cela semble vous étonner. Pourtant HR 0.94 [0.93-0.95] donne aussi "une probabilité inférieure à 1 sur 100 milliards" non ? Vous citez le rapport qui dit "dans des proportions qui sont restées modérées" et cela semble vous étonner. Selon vous, une valeur ne peut pas être en même temps statistiquement significative et modérée ? Un HR de 1.05 [1.01-1.09] est modéré. Cela montre une augmentation de 5% (antidépresseurs). Et 5%, c'est modéré. Le signal est fort ("une probabilité inférieure à 1 sur 100 milliards", si vous le dites), mais c'est une augmentation modérée. Donc quand vous dites juste après "Les auteurs étaient-ils conscients de ce que signifiaient ces résultats ou les auraient-ils interprété en pensant que des HR aussi faibles ne pouvaient pas correspondre à des signaux forts ?", on se rend compte de votre confusion entre la précision des résultats, qui dépend du nombre de participants et les résultats en eux-mêmes. Vous l'avez dit vous même, en raison du très grand nombre de participants, les résultats de ce rapport sont très significatifs. Cela veut dire qu'ils sont très précis. Ils sont particulièrement dignes de confiance (statistique). C'est pour cela que les intervalles de confiance sont très rapprochés. (À cause du lien direct que vous avez décrit entre l'écart-type et les bornes de l'intervalle de confiance)

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    01/07/2019 21:25
    Bernard Guennebaud
    Voici ce que j'ai trouvé avec les antidépresseurs pour les 3 groupes qui composent le groupe total de 1 037 553 patients (2016 et 2017). J'ai suivi la même démarche que dans mon commentaire du 27 juin 17h03 : Antidépresseurs Groupe interrompu : AF:29636 NF 30 086 R=1,04 IC [1,01 1,06] Très significatif côté excédent NF Non interrompu : AF : 115 855 NF : 120 297 R=1,06 IC [1,05 1,08] Très significatif côté excédent NF Total des deux : AF : 145 551 15,1 % NF : 150 303 16,42 % Très significatif côté excédent NF selon mes calculs car non traité par les auteurs. Résultat non surprenant !!! Global ; AF : 164 850 15,89 % NF : 165 556 15,96 % R=1,03 IC [1,02 1,05] Très significatif côté excédent NF. Groupe Complémentaire : AF : 19299 ; 15,02 % ; NF : 15 253 ; 12,51 % Très significatif côté excédent AF 2016 selon mes calculs car non traité par les auteurs. Remarque : le rapport indique en fait pour le groupe « interrompu » 30 086 pour l’AF et 29 636 pour la NF, ce qui est incompatible avec un ratio significatif de 1,04 côté excédent NF. Le ratio devrait alors être inférieur à 1 et très significatif côté excédent AF. Il y a sans doute eu une inversion des nombres absolus entre les 2 colonnes. Cependant, même avec 30 086 en 2016 et 29 636 en 2017, soit un échange de 450 patients, on aurait 18 849 patients en 2016 contre 15 703 en 2017 et l’écart resterait encore très significatif en faveur d’un excédent de cas ayant consommé des antidépresseurs en 2016 par rapport à 2017. Le signal serait seulement un peu moins fort. CONSTAT : comme pour les corticoïdes et antihistaminiques nous constatons que ce groupe complémentaire comme je l'appelle et que les auteurs ont ignoré, se comporte en opposition avec les 2 autres groupes pour la consommation des antidépresseurs. Il serait évidemment intéressant de savoir les raisons médicales d'une telle inversion et surtout qu'une inversion aussi forte ait pu se produire. Mais le rapport nous laisse dans l'ignorance de la composition de ce groupe. Au niveau global, on peut dire que plus de 98% des participants en 2016 étaient aussi présents en 2017. On peut supposer, mais je ne l'ai pas encore trouvé explicité, que l’appariement c'est fait tout naturellement avec la même personne en 2016 et 2017 pour ceux pour lesquels c'était possible. Il aurait été préférable, voire indispensable pour assurer la fiabilité de l'étude, de s'en tenir là. Mais ils ont voulu ajouter des patients 2016 non présents en 2017 et des patients débutant leur traitement en 2017 avec la NF. Un tel mélange pourrait être une cause de perturbations. Elles pourraient être à l'origine des constats que je suis bien obligé de faire pour les corticoïdes comme pour les antidépresseurs ainsi que pour d'autres médicaments. On voit ainsi que non seulement les auteurs ont été incapables d'interpréter correctement les tests statistiques réalisés par le logiciel mais que même au niveau de la collecte des données, ce qui n'est pas mon domaine de prédilection, il y a sans doute eu des situations contestables créant une absence d'homogénéité dont on pourrait voir ainsi des effets. Je suis obligé d'en rester à des hypothèses sur ces points.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    01/07/2019 20:35
    Dr Vincent Reliquet
    (Bien sûr que si c'est lumineux cher Bernard, pour qui sait discerner la lumière sombre spontanément émise par ces messieurs-dames) Je rappelle que cet article traite d'hypothyroïdie et de modalités thérapeutiques probablement inadaptées, possiblement prévisibles dans leurs échecs et notoirement mal démontrées sur les plans statistiques et mathématiques...

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    01/07/2019 20:24
    Bernard Guennebaud
    Je vous réponds quand même dr Matt, j'ai écrit cela quand je croyais, dans ma grande naïveté, qu'il s'agissait effectivement d'un fonctionnaire du ministère comme je l'ai dit dans mon précédent commentaire car alors il intervient avec son nom réel, du moins au niveau de l'adresse mail que je ne connais pas. Mais puisque ce n'est pas le cas, tout cela n'est pas valable. Je crois que vous avez du mal à suivre et vous concluez n'importe quoi en mélangeant tout. Je ne pouvais vraiment pas imaginer que l'on puisse oser utiliser sante.gouv.fr alors qu'on ne travaille pas au ministère de la santé mais si cela avait été le cas, alors oui ce fonctionnaire n'aurait pas respecté son devoir de réserve mais aucun ne s'est risqué à faire cela. Donc pas de problème de ce côté. Il n'y a aucune violence de ma part, mais il y a la demande que soient respectées certaines règles élémentaires dont visiblement vous voudriez que vous et d'autres puissent s'affranchir à volonté. Franchement je ne sais pas à quel jeu vous jouez mais ce n'est pas des plus lumineux.

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    01/07/2019 18:47
    Dr Vincent Reliquet
    Cet article attend les réflexions en rapport avec le sujet du Levothyrox, si Dr Matt lui aussi veut choisir un autre thème il va devoir aller s’exprimer sur un autre blog...

  • Rapport Levothyrox de Juin 2019, les saisissants contre-sens de l'ANSM
    01/07/2019 18:33
    Dr Matt
    "ce qui est CERTAINEMENT INTERDIT, c’est de faire usage d’un type d’adresse strictement réservé aux fonctionnaires du ministère de la santé" Vous savez qui il est, puisque vous savez ce qu'il n'a pas le droit de faire et donc c'est un détournement de fichier ou vous ne savez pas ce qui est interdit pour lui puisque vous ne savez pas qui est cette personne ?

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