COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?

Six mois après le début de cette pandémie virale sans précédent depuis un siècle on reste frappé par l’insuffisance flagrante de productions scientifiques robustes susceptibles de trancher radicalement le débat concernant l’utilité ou non de la chloroquine dans le traitement du COVID-19. Le Docteur Michel de Lorgeril, membre fondateur de notre association et chercheur CNRS – dont le métier a consisté, entre autres choses, à bâtir des essais cliniques indépendants de l’industrie pharmaceutique – explique pourquoi confusions et controverses puériles se sont substituées à un exercice de recherche scientifique et médicale conventionnelle. On aurait dû le faire. Pourquoi ne l’a-t-on pas fait? Pourquoi est-ce probablement trop tard pour arriver à un consensus?

Pourquoi tant de hargne

Tout professionnel de la recherche médicale, avec un minimum d’orientation clinique, ne peut qu’être fasciné par la querelle hargneuse dans les médias – et probablement aussi dans les salons feutrés des administrations sanitaires désemparées – à propos du médicament hydroxychloroquine contre COVID-19.

Les uns le prétendent efficace mais on ne sait pas vraiment pour qui, comment et à quel autre médicament (antibiotique ?) il faut l’associer ; tandis que d’autres, drapés dans leurs toges de scientifiques intègres et rigoureux, s’insurgent d’un usage non conventionnel de la substance.

Certains défendent l’éthique médicale contre l’éthique de la recherche scientifique comme si ce n’était pas la même chose.

Peut-être confondent-ils recherche médicale commerciale – désormais omniprésente au cœur des hôpitaux universitaires – et recherche scientifique médicale indépendante ?

Il est à craindre toutefois que ceux qui sombrent dans de telles confusions aient perdu leur boussole à force de ne fréquenter que le monde de la médecine marchande. Peu importe. La question d’aujourd’hui est : pourquoi tant de hargne rageuse à propos de la chloroquine ?

Sans être un ténor, ou une diva, de l’épidémiologie d’intervention – qui s’oppose à celle d’observation qui n’est, par définition, qu’observation et jamais expérimentation – il est très probable qu’en conduisant une expérience clinique sur des patients COVID-19, on aurait pu rapidement régler cette question de la chloroquine : les malades abondent dans les hôpitaux et peu de soignants auraient refusé de participer à un essai clinique puisque c’est ainsi qu’on désigne une expérimentation sur des humains.

Rappelons qu’en médecine, seule une expérience (un essai clinique) bien conduite permet de démontrer une relation de causalité, notamment que l’administration d’un médicament a un effet bénéfique, au-delà de l’effet placebo.

Il faudrait un livre entier pour décrire les méthodes, le rationnel et les précautions à prendre lors d’un essai clinique. Avant d’en dire quelques mots, une question s’impose : pourquoi un essai clinique testant l’hydroxychloroquine contre un placebo n’a pas encore été conduit ?

La question cruciale du placebo

Pourquoi ces ersatz d’essai clinique chinois et marseillais alors que rien n’empêche d’en conduire un correctement, et de façon acceptable pour tout expert de ce champ de la recherche scientifique médicale et indépendante ? Ainsi naissent les controverses futiles qui ravissent les médias : ils ont quelque chose à dire pour remplir les vides et les silences !

Je reviens à la question qui résume cette hargne partagée : pourquoi n’a toujours pas été fait un essai clinique correct testant l’hydroxychloroquine contre un placebo ?

Je n’ai pas de réponse ; sinon peut-être l’incapacité des autorités et des universitaires impliqués dans la querelle pour concevoir un essai clinique. Si on passe beaucoup de temps dans les aéroports et les bureaux feutrés de l’industrie des vaccins, on manque de temps pour organiser (et auparavant comprendre ce qu’est) un essai clinique. Comme disait la fermière à propos du meunier, on ne peut pas être « au four et au moulin »…

Cette incapacité, conceptuelle et méthodologique, est générale et n’est pas récente dans le monde hospitalo-universitaire mais elle s’illustre de façon caricaturale avec la querelle sur l’hydroxychloroquine. Les arguments échangés en témoignent. Un argument des uns, par exemple, pour justifier l’absence d’un essai clinique serait l’urgence de la situation.

C’est inexact : l’essai clinique randomisé est la seule façon de gagner du temps !

Un argument des autres serait le respect de l’éthique : être randomisé dans le groupe placebo serait une inadmissible perte de chance.

C’est encore inexact : seule la conduite d’un essai clinique permet de respecter les intérêts des participants

C’est en produisant des données faibles (potentiellement biaisées) que le patient perd ses chances (quel que soit le groupe de tirage au sort) et devient une sorte de cobaye. Car il est utilisé par l’investigateur sans espoir d’une meilleure information à son profit ou celui de la communauté des patients qui acceptent de participer à l’expérimentation. La première garantie du respect de l’éthique c’est la qualité du travail scientifique produit ; c’est-à-dire la production d’une information crédible et utilisable de façon consensuelle par les praticiens sur le terrain.

Que veut dire « qualité du travail scientifique »

Question préalable : une fois mises de côté les erreurs (intentionnelles ou pas), individuelles ou collectives:

Quel est le pire ennemi du scientifique en médecine ? Réponse : le hasard !

Le hasard peut faire prendre des vessies pour des lanternes, même aux plus chevronnés des investigateurs ;

Le hasard peut conduire à deux erreurs catastrophiques en recherche médicale :
1) Déclarer qu’un médicament est actif alors qu’il ne l’est pas,
2) Déclarer qu’un médicament n’est pas actif alors qu’il l’est.

L’obsession de tout investigateur, au-delà de toute considération personnelle, carriériste ou commerciale, est d’éviter ces deux erreurs. Nul besoin de miracle et nul besoin d’être un génie !

Au moins 40 années d’un effort collectif nous ont amené à définir strictement la méthodologie à suivre pour « conduire un essai clinique ». Ce que la crise du COVID-19 révèle tragiquement, c’est la méconnaissance de cette méthodologie par les élites universitaires et hospitalières. La querelle de la chloroquine fait tomber les masques. Sont-ils incapables de s’entendre pour organiser « un essai clinique » et résoudre la question de la chloroquine ?

Savent-ils même ce qu’est un « essai clinique » ? Il suffit de consulter les écrits des experts officiels de la médecine des vaccins (très impliqués dans la querelle de l’hydroxychloroquine), pour constater cette ignorance. Bien sûr, on ne connait que ce que l’on pratique. En l’absence de pratique, on ne connaît pas !

Qu’est-ce qu’un essai clinique ? On trouvera des exemples et les règles à suivre dans tous mes livres en français. Pour avoir la liste, visitez le blog : michel.delorgeril.info.

Règles intangibles concernant les essais cliniques de qualité

Outre que l’essai clinique doit être randomisé (comporter un tirage au sort), et contrôlé (le médicament est comparé à une substance dite contrôle, de préférence un placebo), il doit être conduit en double aveugle. De plus, il faut :

  • Règle 1 : définir très précisément la population étudiée.
  • Règle 2 : définir très précisément (quantitativement) le risque de la pathologie qu’on veut empêcher ou réduire dans cette population. Exemple : combien de patients SARS-Cov-2 positifs vont avoir besoin d’une ventilation artificielle ?
  • Règle 3 : définir très précisément (quantitativement) la diminution du risque que l’on veut tester grâce au médicament. C’est lhypothèse primaire. C’est le nœud de l’essai clinique car c’est la seule façon de contrôler au mieux l’effet du hasard.

La réponse à cette hypothèse primaire sera oui ou non car elle doit être formulée de façon simple.

Soit un exemple très simple : je pose l’hypothèse que l’hydroxychloroquine diminue de 50% le risque d’un patient testé positif d’avoir besoin d’une ventilation artificielle.

Un autre investigateur peut poser une autre question mais c’est un autre essai clinique. De cette hypothèse (50% de réduction du risque) et du paramètre clinique (exprimé quantitativement) d’avoir besoin d’une ventilation, on en déduit précisément le nombre de patients à randomiser et la durée de l’essai requis pour tester lhypothèse primaire. Ce sont des calculs simples.

  • Règle 4 : respecter lunité de temps et lunité de lieu. Les patients doivent être recrutés pendant une période courte et dans une zone géographique homogène. On peut certes conduire un essai multicentrique, mais il faudra faire en sorte que dans chaque centre de recrutement, les patients tirés au sort dans le groupe expérimental soient en nombre égal à ceux tirés au sort dans le groupe contrôle et dans le même espace-temps.

En appliquant ces règles, on est au-dessus de toute manipulation, du sponsor, des investigateurs et surtout du hasard.

La tragique crise actuelle du COVID-19 facilite les choses car il y a des investigateurs sur le terrain et un flot de malades dans les unités de soin et les consultations externes… Qu’on ne le fasse pas indique probablement qu’on ne sait pas le faire. Encore pire, la plupart ne savent pas qu’ils ne savent pas le faire.

La portée limitée d’un essai clinique de qualité

Une fois l’essai clinique terminé, on a réponse à la question posée. Par exemple, l’hydroxychloroquine diminue de 50% le risque d’avoir besoin d’une ventilation chez le patient positif pour le SARS-Cov-2.

Mais ça ne répond qu’à cette question. On ne sait pas si l’addition d’un antibiotique diminue encore plus le risque. On ne sait pas si l’hydroxychloroquine est efficace chez le patient déjà ventilé. On ne sait pas si l’hydroxychloroquine est utile chez la personne négative au SARS-Cov-2. Et bien d’autres questions sans réponse.

D’autres essais cliniques sont nécessaires pour répondre à chacune de ces questions.

La recherche médicale est une œuvre collective. Plusieurs équipes doivent travailler sur des hypothèses différentes pour avancer de concert. C’est très faisable avec la chloroquine car les patients sont nombreux dans les hôpitaux et les hypothèses testées couvrent des périodes brèves de la maladie.

Querelles et non-méthodes

Depuis le mois de Janvier 2020, on aurait pu répondre à plusieurs de ces questions, plutôt que se quereller. Sans refaire l’histoire, on peut penser que l’équipe la plus avancée (celle de Marseille) aurait pu dès Janvier 2020 proposer plusieurs protocoles aux autres équipes nationales (et étrangères) et ainsi organiser (coordonner) un fécond travail de recherche clinique de façon multicentrique.

Deux obstacles sont apparus :

  • l’équipe marseillaise (selon les écrits de son sympathique Directeur) ne voit pas l’intérêt des essais cliniques bien conduits et, apparemment, ne comprend pas de quoi il s’agit ;
  • les autres équipes souffrent d’une sorte d’allergie vis-à-vis de l’équipe marseillaise et ne comprennent pas non plus l’urgence des essais cliniques bien conduits.

Ainsi se querelle-t-on dans les cours de récréation ! Pendant ce temps, les patients passent…

L’équipe marseillaise a pris l’initiative de médiocres études mal conduites pour justifier la distribution d’hydroxychloroquine aux personnes SARS-Cov-2 positives de Marseille qui en font la demande.

Ils peuvent éventuellement obtenir des résultats (non scientifiquement fondés) encourageants en bénéficiant d’un effet placebo majeur et surtout de « l’effet magique » lié à la personnalité du grand professeur marseillais qui, seul contre tous…

Surtout si cette équipe a pris l’indispensable précaution de surveiller attentivement tous les patients qui recevaient l’hydroxychloroquine avec des électrocardiogrammes répétés (dont l’interprétation n’est pas aisée).

Cet effet placebo doublé de l’effet magique du grand professeur à barbe blanche se reproduira-t-il dans la banlieue de Montevideo ou les bidonvilles de Lagos quand les mêmes comprimés d’hydroxychloroquine seront distribués par des bénévoles de l’Armée du Salut ? Evidemment sans électrocardiogramme de contrôle.

Absence de donnée précise pour les médecins de première ligne

Sans aller si loin, que peut espérer un brave généraliste pratiquant à la frontière belge, sur la côte Normande ou les faubourgs de Limoges ?

En l’absence de données scientifiques solides, les expériences marseillaises sont de peu d’utilité pour des médecins pratiquant ailleurs et différemment car elles ne sont pas extrapolables.

Bref, on n’aura rien appris de l’expérience marseillaise. L’effet placebo doublé de l’effet magique aura peut-être rendu service à quelques patients marseillais et on peut s’en réjouir. Mais c’est simplement anecdotique, trompeur et surtout mensonger si on prétend que cette expérience a valeur universelle.

Je n’en voudrais pas au professeur marseillais, ou à tout autre médecin généraliste pratiquant à la frontière belge, sur la côte Normande ou les faubourgs de Limoges, de prescrire de l’hydroxychloroquine à des patients demandeurs (ou suppliants) en espérant leur faire du bien, sur la base de son intuition ; et en prenant toutes les précautions cardiologiques.

Je reconnais la nécessaire indépendance de prescription des médecins.

Mais voilà, ce n’est pas ce qui est arrivé ! Le constat est calamiteux :

  • Je ne sais toujours pas si la chloroquine est bénéfique contre le COVID-19 ;
  • Les autorités sanitaires, encore plus désemparées qu’avant, en ont interdit la prescription en médecine générale ;
  • L’hydroxychloroquine fait l’objet d’un marché noir et pourrait manquer à ceux qui en ont vraiment besoin (par exemple ceux qui ont un lupus)

Ultime argument : certains pourraient dire qu’en l’absence de traitement efficace (au moins un peu), il serait inhumain de ne rien faire et décide donc de prescrire, ou d’exiger qu’on leur prescrive, de l’hydroxychloroquine.

La tentation est forte. Faut-il résister ? La question est mal posée.

Décider de traiter en l’absence de données (d’un savoir crédible) revient à totalement se livrer aux effets du hasard.

Tel médecin malchanceux traitera 30 patients avec la chloroquine et aura deux décès, l’un du COVID-19 et l’autre d’une complication cardiaque de l’hydroxychloroquine. Tel autre médecin très chanceux s’abstiendra de traiter les 300 personnes de sa patientèle et n’aura aucun décès dû au COVID-19.

C’est une question de chance défendra le premier médecin. Certes ! Mais cet exemple chiffré n’est qu’une caricature pour illustrer le raisonnement. La rumeur implacable amplifiera les faits, le malchanceux sera accablé et le chanceux porté aux nues.

Car le hasard (ou la chance) n’est pas seulement le pire ennemi du scientifique, le hasard est aussi l’ennemi du brave généraliste pratiquant à la frontière belge, sur la côte Normande ou les faubourgs de Limoges. Nous sommes tous dans le même bateau.

Différencier le hasard qui trompe le scientifique de celui qui fourvoie le généraliste n’est pas très rationnel. C’est dit avec courtoisie…

C’est pourquoi il faut encourager, défendre, combattre pour une Médecine Scientifique et Indépendante car elle-seule permet de s’affranchir des effets calamiteux du hasard. C’est ce que les hospitalo-universitaires devraient faire de toute urgence.

Certes, cette approche scientifique ne peut pas répondre à toutes les questions suscitées par la pratique de la médecine quotidienne. D’où la Bienveillance que préconise l’AIMSIB.

Mais, à propos de l’hydroxychloroquine – qui est l’objet de ce texte – il y a au moins une certitude : c’était à la médecine scientifique de répondre à la question posée ; et elle le pouvait aisément et rapidement.

Prions pour que d’autres investigateurs sous d’autres cieux soient dans des conditions adéquates pour tester ce médicament de façon crédible.

Mais dans le brouhaha suscité par les douteuses entreprises marseillaises, beaucoup de patients n’accepteront pas de recevoir un placebo, préférant eux-aussi se livrer aux effets du hasard. Cette possible auto-sélection des patients sera un premier biais majeur à surmonter par ces courageux investigateurs.

En conclusion, faut-il rappeler que ces questions à propos de l’hydroxychloroquine sont aussi anciennes que la médecine ; et les médecins d’hier n’avaient pas le recours à la médecine scientifique pour les aider face à ces douloureux dilemmes.

Depuis des siècles, le médecin conventionnel applique deux règles primaires que nous aurions tort, aujourd’hui et dans la tourmente, de ne pas respecter :

  • D’abord ne pas nuire ;
  • Dans le doute, abstiens-toi !

Conclusion

Que la question de l’hydroxychloroquine puisse servir d’exemple pour d’autres questions médicales est peu probable tant les élites hospitalo-universitaires sont imperméables au raisonnement scientifique.

Prenons l’exemple d’une maladie bénigne comme la rougeole, qui fait pourtant l’objet d’une obligation vaccinale. Nous n’avons pas d’évidence que le vaccin soit utile (contrairement aux clameurs des élites subventionnées) et nous n’avons pas de traitement [sauf des immunoglobulines qui peuvent rendre de grands services chez certains patients immunodéprimés].

Que préconisent les élites et que font la majorité des praticiens, croyant bien faire ?

Faute de traitement, la prudence (transformée en obligation) serait selon eux de vacciner tous les bébés sans exception. On ignore pourtant si c’est utile et on confie ainsi le sort des bébés au hasard. Ce n’est évidemment pas éthique, mais suscite bien peu d’émotion dans les médias. Pour se légitimer, on est obligé de nier l’existence des complications neuro-psychiatriques post-vaccinales, pourtant clairement décrites par des observateurs au-dessus de tout soupçon.

Hydroxychloroquine, COVID-19, rougeole, vaccins obligatoires sont des manifestations diverses et variées des graves maladies dont souffre la médecine contemporaine, lugubre reflet de son époque.

 

Michel de Lorgeril, médecin, épidémiologiste, physiologiste, CNRS

Avril 2020

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PM
PM
7 avril 2020 10h21

Peut être que la chloroquine….
Peut-être que Raoult….
Peut–être que les études sur la chlorquine…

Pendant que les aficionados et les adversaires de MDL se livrent à une bataille picrocholinesque déclenchée par son dernier article sur le site de l’AIMSIB, leur cible favorite se frotte les mains et prépare l’artillerie lourde – Ce matin / Le Figaro :

«Chaque mois compte» dans la lutte contre le coronavirus, qui tue des milliers de personnes et ravage l’économie mondiale. «Et la seule chose qui nous permettra de revenir à la normale», au-delà de toutes les mesures prises dans les prochains mois, «c’est de créer un vaccin», a expliqué, jeudi, Bill Gates dans l’émission américaine «The Daily Show». Mais si l’on veut créer une immunité générale, ce vaccin devra pouvoir être distribué dans le monde entier, soit auprès de milliards de personnes, insiste le fondateur de Microsoft.

Fermez le ban.

Blackpearl
Blackpearl
Répondre à  PM
7 avril 2020 11h30

https://www.capital.fr/entreprises-marches/bill-gates-va-financer-les-developpements-de-sept-vaccins-1366876?amp

Bill Gates investit 7Mds de dollards dans le développement de 7 vaccins. A votre avis son objectif ROI est de combien? (je parle pas en nombre d’effets secondaires post-vaccinaux mais en $)

Ce chiffre donne le vertige. A titre de comparaison, le budget annuel 2017 de l’AP-HP était de 7,3Mds d’euros.

Si qq’un veut bien m’expliquer pourquoi que ce type, obsédé par la surpopulation, finance des vaccins pour que nous nous portions « bien » …, de même que cette « incroyable » faculté de prédiction de la pandémie (voir le dernier Event201). Il est plus impliqué et plus clairvoyant sur le sujet que la plupart des Etats qui se font de + en + bouffer par les GAFA, futurs dirigeants du monde? (cryptomonnaie, santé…)

Il aurait dû en rester au développment de sa passoire à virus Windows…

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  PM
7 avril 2020 12h01

Je l’ai écrit plus haut:
« Le MIT a mis au point il y a peu une technologie de « carnet de vaccination injectable » qui s’injecte via des vaccins et consiste en nanoparticules injectées avec le vaccin (parallèle avec le projet ID2020* que l’ONU soutient dans le cadre des objectifs du développement 2030 et aussi soutenu par Gates…. »

Le but de Gates et du N.O.M. n’est pas de protéger tout le monde mais de pucer tout le monde.
Il faudra se méfier du vaccin imposé (le refuser). Il ne sera pas efficace, pas plus que les autre, et il pourrait contenir des éléments réduisant la longévité, la fertilité, et pire encore engendrer la mort avec quelque retard pour ne pas que ça se voit trop.
Bill Gates et Rockefeller sont des eugénistes, il ne faut jamais l’oublier. Leur objectif: 500 millions d’habitants pas plus, au service d’une minuscule « élite ».

*https://www.mondialisation.ca/la-pandemie-de-coronavirus-covid-19-le-vrai-danger-est-lagenda-id2020/5642924

Oui, oui, complotiste! Je sais. Cause toujours. Mais je persiste et signe.

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
7 avril 2020 13h08

Tu pousses, Pierre-Henri, tu vas te faire démolir, SVP restez courtois sinon couic!

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
7 avril 2020 19h43

Je pousse, mais pas tant que ça.
En face, il y en a qui tirent un peu trop.
Et qui n’ont pas les yeux en face des trous.
Le projet ID2020 est bien là, et c’est un authentique complot.

Une pandémie, c’est 12% de létalité. Avant c’était les deux hémisphères touchés, maintenant c’est quand ça passe une frontière. C’est important, les mots.
En Europe, on est à 0,4%, voire moins, sauf l’Italie qui est à 6 (mais il manque le dénominateur; et on se demande si une vaccination de 30.000 personnes contre une épidémie bidon de méningite dans le nord de l’Italie n’y est pas pour quelque chose).
Alors, pourquoi déclarer une pandémie? Un test sur le confinement accepté?
Le lien qui suit vous montrera par quels mécanismes on nous fait dire oui à tout quand on devrait dire non à presque tout.
http://powerandharmony.com/covid19-guerre-mots-decoder-langage-politique/
Et je confirme que des vaccins abortifs (associés au vaccin anti-tétanique)ont été utilisés il n’y a pas si longtemps, suscitant les protestations des autorités religieuses en Afrique et en Amérique du Sud. Pour le vaccin létal-retard, vous le saurez bien assez tôt.
Pour faire un vaccin abortif, il suffit d’y inclure l’HCG, hormone de la grossesse. La femme développe alors des anticorps contre cette hormone et ne peut mener une grossesse à terme.
https://fr.aleteia.org/2014/11/13/scandale-au-kenya-un-agent-abortif-cache-dans-un-vaccin/

daniel.bardou
daniel.bardou
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 avril 2020 10h06

@ Dr. Pierre-Henri Bredontiot 7/04 12h01

Il y a des choses que l’on peut penser mais qu’il ne faut pas dire.
Notre bienpensance nous impose que l’eugénisme s’est arrêté à Berlin dans un Bunker le 30 Avril 1945.
Traiter un message de complotiste est la meilleure manière d’avouer que l’on « n’ose » pas y croire.
Et pourtant, nous avons tous dans nos familles des histoires qui dépassent parfois de loin la fiction, alors pourquoi imaginer qu’elles sont tellement exceptionnelles qu’elles ne peuvent être qu’uniques.

C’est curieux mais le mouton doit être gentil (ou stupide) pour imaginer que le berger n’est là que pour lui fournir de l’herbe verte.
Certains se prennent pour des chiens de troupeau ou des loups en pensant que c’est une posture plus enviable, mais il faut qu’il y à aussi le propriétaire du terrain qui veille « au grain » et que lui même est souvent endetté par un « homme étrange » qui se nomme : banque. Et des banques qui se font la guerre aussi…

Ne me faites pas dire que gouverner un peuple c’est mener un troupeau, mais en tout cas, ça y ressemble un peu beaucoup.

Cordialement.

daniel.bardou
daniel.bardou
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 avril 2020 10h16

Suite de mon post.

Ma phrase était : il faut dire qu’il y a aussi le propriétaire du terrain.

Et j’en profite pour ajouter que Gates est encore une fois l’arbre qui cache la forêts, lui, il « utilise » l’argent, mais il faut penser surtout à ceux que nous ne connaissons pas et qui le lui « fabrique ».
Conspirationniste…. Moi aussi, je signe.

spartacus
spartacus
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 avril 2020 14h08

Et oui Daniel, c’est bien cela, vous avez besoin d’y croire plutôt que de vous donner les moyens de penser et c’est bien dommage !

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 avril 2020 15h38

@Spartacus.
Mes excuses pour ce poste sur lequel il y avait quiproquo. Votre pseudo est le même que celui d’un sinistre personnage qui sévit sur agoravox (et qui me poursuit de ses assiduités malveillantes) et vous devriez bien en changer.
Sur le sujet de la croyance, les allemands des années 30 ne croyaient pas non plus à ce qui allait leur arriver.
Il y avait bien quelques voix qui s’élevaient dans le désert, mais peu les écoutaient.
Leur excuse: ils n’avaient pas internet.
Une excuse que vous n’avez pas.
Vous comme bien d’autres, vous préférez cataloguer en fake-news ou en théorie du complot, conformément aux voeux des tyrans embusqués.
C’est plus confortable et rassurant.

spartacus
spartacus
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
9 avril 2020 10h10

Mon spartacus n’est pas un nom propre mais un attribut, être spartacus comme d’autres peuvent être n’importe quoi. Vous remarquerez que je n’y mets pas de majuscule, l’autre qui vous poursuit doit la mettre. Et puisque d’une excuse vous enchainez sur une accusation, car vous semblez ne pas pouvoir vous en empêcher, sachez qu’avant que les allemands ne se livrent à la démence, ils commencèrent par liquider les spartacus de leur époque, qui portaient curieusement le nom de spartakistes. Comme c’est curieux ! Il ne me semble par avoir employé le néologisme dont vous parlez, car jamais je ne l’emploie. L’art de la falsification n’est pas un art moderne. Et si les puissants y ont régulièrement recours, ceux qui voudraient les critiquer par la pauvreté de leurs moyens y ont aussi recours. L’intelligence de la critique n’est pas donnée à tout le monde.
Pour finir, je ne suis pas sûr que nous ayons pris les mêmes risques dans l’existence, je ne peux, en effet, me prévaloir d’aucun titre honorable, docteur.

secretaire
Administrateur
7 avril 2020 10h46

« Tout cela est bien beau, mais la réalité c’est qu’on préfère injecter du rivotril à des vieux pour les aider à mourir, plutôt que de leur donner une chance de survie avec de l’hydroxychloroquine qui aurait pu sauver 85% d’entre eux au lieu d’avoir 100% de morts. »

@ Hypnos
D’où sortez-vous ce 85 %? C’est sans doute vrai pour la population générale, mais certainement pas pour des patients âgés qui reçoivent déjà beaucoup de médicaments. Quant aux 100 % de morts avec le Rivotril, c’est sûr vous avez raison, mais opposer ces 2 chiffres est assez malhonnête . Le Rivotril n’augmente pas le % de morts, il abrège les souffrances dans des conditions que je trouve inhumaines (Il est possible avec des mesures barrières de permettre une communication avec les familles).
Est-ce qu’il y aurait eu moins de morts avec l’hydroxychloroquine et l’AZT, c’est possible, mais en absence d’essai bien conduit, on ne peut l’affirmer.

Et il est bien là le problème.
Le faible % de morts obtenu avec le traitement du Pr Raoul laisse à penser que ce traitement fonctionne et ce serait formidable qu’un traitement bon marché et connu soit efficace.
Mais quel est le % de morts sans traitement ? Impossible d’y répondre car on donne du Doliprane et sans doute des anti-viraux. On ne connaît pas le nombre de Covid 19+ car une faible part de la population est testée.
Si je ne teste que les personnes qui arrivent en détresse respiratoire (les autres restent chez elles) ou avec des comorbidités, le % de morts sera forcément très inquiétant.

Parmi vous, il y a sans doute des personnes positives qui l’ignorent soit parce qu’elles sont asymptomatiques, soit parce que leurs symptômes légers n’ont pas été reliés au Covid-19.

On connaît les effets de l’hydroxycloroquine et de l’azithromicine séparément, mais qu’en est-il lorsqu’ils sont associés et surtout dans ce contexte infectieux. Mener un essai randomisé avec groupe contrôle en double aveugle était facile et rapide.
On peut déplorer ce manquement sans être indécent.

Je n’aurais voulu en aucun cas de ce traitement sans être sûre de son efficacité. Je n’ai à priori pas confiance en celui dont l’intime conviction est qu’il faudrait vacciner tous les enfants contre la grippe pour protéger les plus faibles et vacciner garçons et filles contre le papillomavirus .
Et s’il a raison sur ce traitement, tant mieux, mais il est normal de critiquer son manque de rigueur sous de faux prétextes éthiques : Une faible proportion meure à cause de ce virus et en apportant la preuve de l’efficacité de son traitement, tout le monde aurait pu en bénéficier.

La position de Michel de Lorgeril n’a rien d’indécent, elle est honnête et courageuse.
Alors essayons de ne pas nous laisser aveugler par nos peurs irrationnelles entretenues depuis des semaines par le confinement et le compteur journalier du nombre de morts.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  secretaire
7 avril 2020 11h19

@ souris7 : »Mener un essai randomisé avec groupe contrôle en double aveugle était facile et rapide. » Où avez vous vu qu’un essai conduit « scientifiquement était facile et rapide ?
Pour le reste, je ne dirai que si vous ne voulez pas d’un médicament bien connu et sans danger s’il est administré sous surveillance médicale c’est VOTRE DROIT, mais ne ressassez pas les mêmes antiennes sur la dangerosité de ce médicament avec son anti biotique utilisé par des centaines de millions de personnes en préventif et curatif depuis 70 ans. Laissez à Raoult la possibilité de soigner et guérir rapidement les « Covidés » il y a assez de témoignages de médecins mêmes qui l’ont utilisé pour eux avec succès et sans danger ;
la guerre des vaccins reprendra après…

Emilio
Emilio
7 avril 2020 11h20

Marc Girard vient de remettre dans l’actualité son article daté de août 2017 qui montrait quels étaient les déterminants de l’ABSENCE de réaction des « antivaccinalistes » face à l’immense scandale POLITIQUE de l’élargissement des obligations vaccinales (mots-clés : criminalité pharmaceutique, compétence, conflits d’intérêts, controverse, démocratie, dépolitisation, intimidation, narcissisme) :

http://www.rolandsimion.org/spip.php?article385

Le problème étant que si hier, les contestataires ont été obstinément peu nombreux à dénoncer de manière inconditionnelle le danger démocratique posé par la monstruosité politique des obligations vaccinales (préférant parler de l’aluminium et discuter « vaccins par vaccins avec des experts indépendants » de l’obligation vaccinale déterminée selon la « vraie » science), aujourd’hui ces derniers sont incapables dénoncer la monstruosité du confinement.

Il n’y a besoin d’aucune science pour comprendre que les conséquences politiques du confinement vont être gigantesques. Apres autant d’hystérie, les citoyens seront plus que jamais des petits moutons apeurés face aux maladies infectieuses : on va pouvoir faire accepter au peuple le dépistage obligatoire des virus, la sérologie obligatoire, la vaccination obligatoire (HPV au 1er janvier 2021 après l’adoption de la nouvelle loi de financement de la sécu ? Covid19 avec un vaccin ayant bénéficié d’une AMM accélérée ?), le port du masque obligatoire… etc.

Sous l’impulsion de la loi « d’état d’urgence sanitaire », la dictature sanitaire s’installe, dans la droite ligne de la dictature politique ayant imposée un maximum de lois liberticides, affectant la vie quotidienne des populations (tant dans l’intimité que dans le droit social)… sous l’applaudissement des citoyens terrifiés face à l’épouvantail du covid19.

njama
njama
Répondre à  Emilio
7 avril 2020 13h42

Le calendrier ne prévoit pas l’obligation en 2021 car il faudrait recueillir le consentement des parents, la stratégie du ministère est plus subtile…
Pour mettre en œuvre cette vaccination anti-HPV le ministère a sciemment procédé à une modification du calendrier du Suivi médical de l’enfant en déplaçant 3 consultations obligatoires
Suivi médical de l’enfant : examens médicaux obligatoires
Les enfants sont soumis à 20 examens médicaux obligatoires au cours des 16 premières années.
Entre 8 et 9 ans : 1 examen
Entre 11 et 13 ans : 1 examen
Entre 15 et 16 ans : 1 examen
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F967

Pour le chimérique vaccin « Cov_Bill_Gates », pour l’instant compte-tenu d’une très faible prévalence mondiale, 1.360.000 infectés, et 70.000 décès depuis le début de l’infection, l’argument est vraiment très très faible pour imaginer une vaccination universelle… si de plus on trouve un moyen curatif efficace, ce genre de business plan est plombé.

MT
MT
Répondre à  njama
7 avril 2020 15h35

@ njama

Vous dites:

« Pour le chimérique vaccin « Cov_Bill_Gates », pour l’instant compte-tenu d’une très faible prévalence mondiale, 1.360.000 infectés, et 70.000 décès depuis le début de l’infection, l’argument est vraiment très très faible pour imaginer une vaccination universelle… si de plus on trouve un moyen curatif efficace, ce genre de business plan est plombé. »

Vous pensez que les politiques de santé publiques s’appuient sur de réels arguments épidémiologiques pour mettre des vaccins sur le marché et les imposer si nécessaire aux populations?
On vaccine bien tous les bébés contre des maladies soit exceptionnelles, soit inoffensives quand ça n’est pas les 2, non?
La rationnel n’est plus la santé publique mais les bénéfices financiers attendus.

Je prie pour que la mise au point de ce(s) vaccin soit un échec.

njama
njama
7 avril 2020 11h55

Dans l’épais brouillard des hypothèses, en voilà une singulière publiée sous pseudo, à explorer par ceux qui auraient de bonnes connaissances des arcanes de la biologie et de l’infectiologie. Si elle n’est pas juste, du moins elle paraît assez cohérente :

Covid-19 : Et si l’orage de cytokines qui tue les victimes était provoqué par la bactérie Prevotella ?

[…] Je m’autorise donc ici, moi, petit professeur en confinement, sans souris à cobayer, sans même un tube à essais, à vous soumettre une hypothèse, juste une hypothèse. Il semble que vous ayez enfin décidé de vous poser des questions, vos essais randomisés n’étant à priori pas concluants… Je vous propose une réponse simple, presque évidente : la bactérie Prevotella est responsable de tous les paramètres épidémiologiques et symptomalogiques de cette pandémie. Et puisque vous vous interrogez sur un de ces paramètres, l’orage de cytokines qui tue les patients infectés et bien je vous invite à consulter la publication (3) qui donne lieu au schéma ci-présent et vous comprendrez que cette orage de cytokines est la signature de Prevotella comme d’ailleurs tous les autres paramètres de cette maladie infectieuse. Pour combattre efficacement le SARS-Cov-2, il faut tuer Prevotella.
[…]
(3) The immune response to Prevotella bacteria in chronic inflammatory disease
Jeppe Madura Larsen https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5506432/

source : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-19-et-si-l-orage-de-223037

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  njama
7 avril 2020 14h01

Je pense que vu la connaissance des microorganismes que possède l’IHU, si cette bactérie avait été responsable de cette tempête de cytokines, elle aurait été détectée : l’IHU recherche un nombre énorme de pathogènes dans les prélèvements des malades dont certainement celle-ci, il faudrait vérifier auprès d’eux mais ils sont surchargés de travail et ne répondent pas aux mails

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
7 avril 2020 12h14

Allez, ça marche pas sur ebola, on va leur refourguer sur le corona.
433,72 euros, c’est parfait pour les africains, en plus.
@Eric
« Les résultats ne sont à priori pas aussi bon sans l’antibiotique. »
Tout à fait normal.
Le virus est le portier de la surinfection, qui survient après, et qui tue quand le virus est neutralisé, aidé par un orage immunologique.
On reproche à Raoult de soigner des malades peu atteints.
C’est un peu normal.
Comme il les prend au début, la maladie reste bénigne. Il ne peut donc pas avoir beaucoup de malades évolués, puisqu’il stoppe l’évolution.
On ne peut quand même pas lui faire ce reproche!!!

Eric
Eric
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 20h26

Merci pour cette précision

Daniel DESPREZ
Daniel DESPREZ
7 avril 2020 13h33

Bonjour,
Je suis toujours avec beaucoup d’intérêts les publication du Dr de Lorgeril et je suis d’accord sur le fait qu’une étude bien menée donnera des résultats chiffrés … mais je pense que le Pr Raoult a raison dans ce cas … un médecin essaie de soigner et, dans cette épidémie, c’est l’important … que le malade soit guéri par l’effet placebo, par sa propre vitalité ou par ce que lui a donné le médecin importe peu, l’essentiel est qu’il soit guéri ! Ça c’est l’avis du malade ! Que cette attitude ne permette pas de soigner mon voisin, ça c’est l’avis du scientifique ! et que ce qui a marché avec moi soit appliqué au voisin en espérant que ça marche, ça c’est l’avis du médecin !
Quand vous aurez testé les différentes molécules et hiérarchisé les taux réussite/risques, je vous remercierai pour votre travail … si mon médecin a utilisé un traitement qui fait que je suis encore en vie et la seule méthode qui semble fonctionner à ce jour est celle du Pr Raoult.
Alors, pardonnez moi mon manque d’empathie avec les études randomisées en double aveugle et au fait qu’à 75 ans je tienne encore à ma vie mais si demain je suis mort je ne pourrai pas applaudir à votre probable réussite future.

Pitou
Pitou
Répondre à  Daniel DESPREZ
8 avril 2020 10h03

@Akira

Quelle valeur quantitative donnez-vous à ce risque ?

Quelqu’un a t-il des données précises et sûres sur ce point ?
Y a t-il eu, en particulier à Marseille, un ou plusieurs patients morts d’un arrêt cardiaque suite au traitement Raoult ?

Quand je vois toutes les précautions prises AVANT ce traitement sur ce point (le fameux syndrome QT long de l’ECG) Daniel est en droit de se dire:

Qu’est-ce qui est le PLUS RISQUE pour moi:
prendre le traitement Raoult en parfaite connaissance de cause (avis éclairé), ou ne rien faire et prendre un autre risque, celui de mourir d’insuffisance respiratoire ?

Je partage son raisonnement qui est de dire que l’avis du patient peut différer de celui du scientifique et de celui du médecin, chacun a son point de vue mais au final l’objectif est le même: SOIGNER.

L’appréciation du risque n’est pas facile mais quand l’avis du médecin rejoint celui du patient et que les deux tombent d’accord, je considère que cette médecine là peut s’appliquer.

CD
CD
7 avril 2020 14h53

Est-ce que MdL pourrait nous expliquer pourquoi il pense que JD Michel ne comprend rien aux sciences médicales?

« Hum ! Si vous avez bien lu ce qu’il raconte, cet helvète, vous constaterez qu’il ne comprend rien aux sciences médicales… Hélas, il n’est pas le seul, comme vous le savez. »

De nombreux témoignages de soutien sur ce billet. Donc celui-ci dont on peut facilement imaginer de qui il s’agit:

« Cher Monsieur,

Permettez-moi de vous féliciter chaleureusement pour votre excellent texte. Je suis infectiologue, membre de l’académie nationale de médecine, ancien chef de service à l’hôpital xx.

J’ai beaucoup de mal à faire entendre ma voix considérée comme beaucoup trop optimiste.

J’adhère à 100% à tous vos propos. Je suis intimement persuadé que vous avez totalement raison. Merci cela me conforter dans mon analyse et mes convictions, pour mieux me défendre sur les multiples médias qui m’interrogent.

Nous aurons du travail en fin et après l’épidémie . Beaucoup de mes collègues, silencieux, pensent comme nous dans le milieu médical, infectiologique,et académique. Pour le moment soyons citoyens, donc parfaitement disciplinés et obéissants. Après il faudra voir comment à plusieurs nous exprimer. Les futures épidémies inévitables devront être gérées différemment. Je serai ravi de rester en contact avec vous. »

Pr B.F »

http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/07/corruption-systemique-quand-meme-pas-chez-nous-305669.html

el cosi
el cosi
7 avril 2020 16h53

J’ai partagé l’étonnement de Michel de Lorgeril concernant l’absence d’essai randomisé par l’équipe de Didier Raoult. J’en vois trois explications :
La première tient à la méfiance de Raoult envers la méthodologie, position qu’il explique ici :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1451&v=7TI3Re57X2Y&feature=emb_title
J’avoue ne pas être totalement d’accord.
La deuxième explication est, qu’étant donné qu’il avait beaucoup de retard sur les Chinois, il a pu considérer qu’il n’avait pas intérêt à lancer son propre essai. C’est dommage, car sa mesure de la charge virale après culture sur des cellules peut présenter un intérêt.
La troisième explication est le temps qu’il aurait fallu pour monter un essai clinique correct. Sachant que l’hydroxychloroquine est en train d’être testée dans de nombreux essais randomisés (et je ne parle pas du lamentable essai DisCoVeRy) et que l’on n’a toujours pas de réponse sur la conduite à tenir, on ne peut vraiment pas lui donner tort sur ce dernier point.

Hélène Banoun
Éditeur
7 avril 2020 17h08

L’OMS donne raison à Bernard Guennebaud!

https://youtu.be/2v3vlw14NbM
30 mars 2020

Dr Michael J.Ryan
Directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire
OMS

à 12 min : nous devons traquer le virus pour l’éliminer : tester, isoler les malades et leurs contacts, comme les pays d’Asie du Sud l’ont fait. Mettre les contacts en quarantaine à la maison.
Les restrictions de déplacement doivent être profondément admises par les populations et pas imposées d’en haut.
La distanciation montre ses effets au bout de 15 jours environ et on observe une stabilisation du nombre de nouveaux cas (comme en Italie, en Espagne). Le problème est comment on arrive à faire baisser ce nombre de nouveaux cas après l’avoir stabilisé.

à 50 minutes :
« Et à l’heure actuelle, dans la plupart des régions du monde, en raison du confinement, la plupart des transmissions qui se produisent se font dans les foyers au niveau familial. Dans un certain sens, la transmission a été retirée des rues et repoussée dans les unités familiales. Nous devons maintenant aller chercher dans les familles les personnes qui pourraient être malades, les retirer et les isoler de manière sûre et digne ».

à 55 minutes ; dans les endroits où les tests ont été utilisés sur une large partie de la population on trouve entre 3 et 12 % de positifs, la sensibilité des tests dépend de leur utilisation , par exemple si vous testez au mauvais endroit vous aurez peur de positifs et si vous testez où il y a plus de cas vous aurez des % plus élevés. On peut attendre en gros 1 positif pour 10 testés. Si vous trouvez 80 ou 90% de positifs parmi les gens que vous testez vous savez que vous manquez beaucoup de cas positifs

diegolerouge
diegolerouge
Répondre à  Hélène Banoun
9 avril 2020 18h49

bonjour… Que pensez vous de Prevotella, cité dans cette discussion et ce lien? https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-19-et-si-l-orage-de-223037

Raymonde
Raymonde
7 avril 2020 21h56
S. Barahj
S. Barahj
7 avril 2020 23h47

C’est effrayant ici.
Je retourne dans la vraie vie.

Eric Marquant
Eric Marquant
Répondre à  S. Barahj
8 avril 2020 9h34

Pas plus effrayant qu’ailleurs, cela donne une petite idée de ce à quoi nous sommes réellement confrontés. Il y a du boulot sur la planche, retroussons-nous les manches.

el cosi
el cosi
8 avril 2020 8h35

@Akira
Il y a déjà pléthore d’études randomisées hydroxychloroquine contre placebo en cours (et je ne parle pas de DisCoVery, qui ne sert à rien).

PASSIEUX MONIQUE
PASSIEUX MONIQUE
8 avril 2020 9h22

MERCI RAYMONDE….Guéguerre d égos …que fait 1soldat lorsque son unité
est menacée il va faire ses essais …

daniel.bardou
daniel.bardou
8 avril 2020 9h23

@ akira 8/04 1h40

Bonjour.
Pour le coup, nous sommes d’accords.

Il y a déjà longtemps que grâce aux forums de l’AIMSIB , j’avais les informations suffisantes à mon niveau pour aider ma famille en cas d’urgence et j’en remercie tout le monde.

Je me contente depuis de lire tous ces messages pertinents sans avoir la prétention d’intervenir mais si cela peut aider des gens de passages sur le site qui douteraient encore de la corruption (directe, systémique ou systématique…) de la politique de santé, je ne leur dirait qu’une seule chose.

Si vous avez des amis dans le milieu de l’agriculture, demandez leurs comment cela fonctionne pour comprendre comment certains peuvent dire l’inverse de ce qu’ils savent être la vérité.
Les aberrations de la « politique » agricole font l’objet de discussions sans fin.
J’imagine que ça fonctionne aussi dans le milieu de l’étude du climat.

La fracture évidente du système politique de santé qui est surement volontaire du plus haut niveau de l’état, (ce n’est pas mon débat ici ) va forcer des médecins, ceux qui sont devant les patients, pas sur un plateau de télé, à arrêter d’être consensuels vis à vis de leur hiérarchie.

On ne peut pas prendre les gens pour des cons pendant trop longtemps.

J’ai lus un peu plus haut sur le forum un post traitant de la « pétition based médicine » (pourquoi en Anglais, d’ailleurs…) je ne suis pas là pour critiquer ce post mais juste ce point.
En agriculture, il faut aussi en arriver à la même chose face à l’incurie des « élites », cela semble évident dans un domaine qui peut paraitre plus simple que la médecine (et qui pourtant est largement aussi ancien et lui aussi basé sur l’expérience). C’est tout bêtement que, comme la nourriture, la médecine est un choix qui touche l’individu et que ce choix ne doit pas être passif.

Il est dramatique d’en arriver à une pétition publique de la part de personnels reconnus par leurs pairs pour faire entendre une voie alternative possible pour sauver des gens, ou tout du moins, ne pas leur nuire (je pense aussi à Montagnier et Joyeux au sujet de l’Alu).

Malgré les singeries de nos élégants bipèdes en costards qui nous expliquent tout, je sais qu’il y a beaucoup de « soignants qui soignent » sur ce forum, comme autour de moi des « agriculteurs qui nourrissent » et quel que soit le domaine il va falloir se positionner sur la question cruciale, quel est le but de mon métier.

Chacun devra faire le ménage devant sa porte avant que ce monde ne devienne encore plus invivable.
Mais je lis tout de même de plus en plus de messages ici qui me rappellent qu’une des caractéristiques de l’intelligence est la conscience du bonheur (de la santé ??) des autres.

Cordialement.

Scotome
Scotome
8 avril 2020 9h35

Merci à Akira

[…]

Eligible participants will be assigned randomly (by chance) into three groups:

1) azithromycin and hydroxychloroquine;
2) hydroxychloroquine alone;
or 3) supportive care for six days followed by hydroxychloroquine.

Treatment will continue for 10 days. Once treatment is completed, participants will be followed monthly for six months to monitor for return of symptoms.

En quoi consiste le « supportive care »? Quel traitement reçoivent les patients dans le cadre de cette procédure?

https://patch.com/new-jersey/newbrunswick/rutgers-launches-hydroxychloroquine-azithromycin-clinical-trial

Pédelacq
Pédelacq
8 avril 2020 9h37

Bataille d’egos, d’ambitions, de cupidité.
Atteinte d’un cancer du poumon, si je suis infectée, je demanderai de l’aide
au docteur Raoult et sa chloroquine sans conditions……

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Pédelacq
8 avril 2020 10h27

Vous pourriez aussi demander de l’aide au Dr Laurent Schwartz, cancérologue, il aura sans doute de meilleures idées qu’un microbiologiste pour soigner un cancer! Son traitement est peut-être aussi efficace contre les infections

Lisez ses livres!

Jucar
Jucar
8 avril 2020 11h01

Laissons lui la parole
https://www.mediterranee-infection.com/coronavirus-donnees-ehpad-polemiques/
Il me semble que c’est du bon sens….

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Jucar
8 avril 2020 18h45

Attendons qu’il publie ses données sur ses plus de 1 000 malades traités!

Eric Marquant
Eric Marquant
Répondre à  Francis
8 avril 2020 13h21

Mais Monsieur,

Personne n’est mis en accusation ici, nous ne sommes en rien un tribunal, comprenez-vous la critique comme étant une condamnation ? En science tout se discute, au contraire de ce que pense nos élites pour lesquelles la science ne se discute pas. Ce sont ceux qui rendent la science indiscutable qui mettent en accusation et non l’inverse. Nous suivons avec beaucoup d’attention ce qui dit le Professeur Raoult depuis de longues années et nous ne sommes pas toujours d’accord avec lui. Devrions-nous nous taire ? Sa science est fragile, ce qui ne veut pas dire qu’il ait absolument tort, mais ne valide pas pour autant sa méthode ou son manque de méthode.

Francis
Francis
Répondre à  Eric Marquant
8 avril 2020 14h37

Ce n’était pas spécialement vis à vis de ce forum que j’ai employé le terme « accusé ». Si il y a eu le billet de Michel De Lorgeril ainsi que 216 commentaires, c’est bien à la base sur le traitement proposé par le Professeur Raoult ainsi que les preuves qu’il apporte au dossier. Alors laissez moi reformuler « Si on écoutait les explications du Professeur Raoult? » Je pense qu’il apporte un éclaircissement sur sa position.
Vous dites que le science est discutable et pourtant suivre une méthodologie à la lettre n’est ce pas la rendre indiscutable? De plus il me semble que beaucoup de commentaires sont sinon des condamnations mais au moins des jugements. ais je comprends le fond de vos écrits.

Raymonde
Raymonde
Répondre à  Francis
8 avril 2020 13h57

Merci Francis !
Personnellement je me réjouis d’avoir pu récupérer « mon plaquenil » comme à l’accoutumée, l’ayant comme traitement de fond depuis 20 ans … mon pharmacien s’est montré compréhensif …
Mais je sais que les Dr généralistes n’ont plus le droit de le prescrire et sais que beaucoup sont révoltés contre cette mesure. C’est inadmissible !
Encore une fois : beaucoup à en déduire … dans le couloir …

Eric Marquant
Eric Marquant
Répondre à  Raymonde
8 avril 2020 16h49

Effectivement , nombreux sont ceux qui condamnent facilement sans beaucoup d’arguments, avec la passion en place de raison. Et, comme dirait le Docteur de Lorgeril, il n’ y a pas de vérité en science seulement des théories, aussi peut-on comprendre une méthodologie comme une théorie pratique, et non comme un dogme, qui reste vraie tant qu’une autre théorie, ou méthodologie, ait été mise en place infirmant la précédente, non ? Quant à la base du billet du Docteur de Lorgeril, il me semble, mais peut-être l’ai-je mal compris, qu’il traitait des défauts de science dans la médecine contemporaine et non du seul cas du Professeur Raoult.

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Francis
8 avril 2020 18h49

Il n’est pas accusé, c’est son refius de la méthode scientifique qui est critiqué.
Il emploie des arguments fallacieux pour défendre cette absence de méthode.
Son exemple du saut en parachute : doit-on mener un essai pour vérifier que le parachute est utile?
Dans cet exemple, la loi de la gravitation s’applique me semble-t-il et permet de trancher facilement. On ne peut pas dire la même choses des phénomènes biologiques. En biologie, bien que tous les phénomènes observés soient déterminés il est beaucoup plus difficile d’en connaître les causes!

CD
CD
Répondre à  Hélène Banoun
9 avril 2020 8h51

Son exemple du saut en parachute vient de cette publication dans le BMJ:

Contexte: Revue systématique des essais randomisés évaluant l’efficacité du parachute dans la prévention des traumatismes majeurs en cas de chute libre. Conclusions: Les auteurs n’ont identifié aucune étude randomisée évaluant l’effet du parachute. Son utilisation n’a donc pas de justification rationnelle. Ils proposent que les défenseurs les plus radicaux de la médecine factuelle ou Evidence-Based Medecine (EBM) initient et participent à des études randomisées en double aveugle avec cross-over évaluant l’intérêt du parachute.

https://www.urofrance.org/base-bibliographique/une-image-retenir-5

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  CD
9 avril 2020 17h46

merci!

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
8 avril 2020 14h06

Par Dominique Costagliola sur le site de la Sfsp :

https://www.sfsp.fr/content-page/item/16560-entretien-avec-dominique-costagliola-disposer-d-un-test-serologique-sars-cov-2-changera-la-donne-on-aura-une-idee-reelle-de-la-taille-de-l-epidemie-et-une-estimation-de-letalite

« J’ai fait ce tweet sur les épidémiologistes qui ne comprennent rien aux maladies infectieuses en réaction à l’un des leaders mondiaux des épidémiologistes cliniques qui disait que nous n’avions pas assez de données pour justifier le confinement… Il lui manquait un élément de raisonnement sur ce qu’est une maladie infectieuse et ses logiques de propagation.

Ce n’est pas une maladie cardiovasculaire !

Ces acteurs qui ont dit qu’il fallait attendre de savoir pour agir, notamment quand il a été question de mesures comme le confinement, ont dit des bêtises. En matière de maladies infectieuses, « attendre de savoir pour agir » signifie qu’on prend le risque que des centaines de milliers de morts surviennent avant qu’on en sache davantage sur ce qui est en train de se passer. »

Que vouliez-vous dire par ce tweet surprenant, surtout venant d’une épidémiologiste qui a consacré une bonne partie de sa carrière à une maladie infectieuse, l’infection à VIH ?

« Lorsque j’ai commencé ma carrière, au début des années 80, on nous disait que les maladies infectieuses étaient derrière nous et que les maladies chroniques étaient désormais le sujet d’importance. En outre, on nous disait que les maladies infectieuses étaient un phénomène simple : un agent infectieux se répand et provoque une maladie. Donc on dit beaucoup de bêtises sur le sujet.

Ce qu’on a du mal à comprendre, aussi, c’est l’immunité grégaire, ce que les Britanniques ou les Néerlandais mettent actuellement en avant, c’est-à-dire le fait qu’à partir d’une certaine proportion de personnes infectées, la population est protégée.

On ne comprend pas pourquoi on a réussi à éradiquer la variole : mais il suffisait d’immuniser 60% de la population et de garder ce niveau quelques années pour y arriver car il n’y a pas d’hôte intermédiaire ; seule l’espèce humaine peut porter le virus. »

Elle dit aussi quelques bêtises, pas seulement parce que le taux fixé initialement n’était pas 60% mais 80% mais surtout parce que ce ne fut pas ainsi que la variole fut vaincue et ce ne fut pas faute d’avoir vacciné !
RAPPEL utile par les temps qui courent : elle fut vaincue par la recherche active des malades, mise en quarantaine du cas dans son habitation AVEC toutes les personnes qui s’y trouvaient ; surveillance dans un voisinage de 2 kilomètres. Pas de confinement généralisé. Il y avait aussi leur vaccination à ce moment là. Nous verrons dans des articles à venir que ce ne fut pas la meilleure mesure, c’est le moins qu’on puisse dire.

CGaches
CGaches
8 avril 2020 17h13

Au delà de toute critique scientifique, ce qui m’inquiète au plus haut point et surtout ce qui m’interpelle , c’est la perte ces dernières années (on l’a vu en 2009) mais cela reste d’actualité voire même c’est de plus en plus généralisé, la perte d’autonomie des médecins.
En effet j’ai l’impression , peut être allez vous dire que je psychote, mais j’ai l’impression que les médecins n’ont quasi plus la possibilité de choisir le traitement qu’il juge le plus approprié pour leur patient.
En effet, en 2009 La ministre Bachelot avait complètement écarté les médecins généralistes de la gestion de la « pandémie de l’époque préférant monter des centre de vaccination un peu partout et même dans les locaux les moins appropriés. Depuis leurs créations par Bachelot (encore elle) , les ARS dictent les protocoles qui doivent être utilisés, demande la participation à des essais etc… Depuis janvier 2018, on a dessaisi les médecins de leur capacité à réfléchir et à vacciner les nourrissons en imposant les vaccins . Ensuite, on a vu l’Etat décider de dérembourser l’homéopathie…
Aujourd’hui, c’est l’Etat qui décide si oui ou non on doit utiliser l’hydroxychloroquine .

On voit là une dérive inquiétante , l’ordre des médecins ne dit rien, laisse faire… Mais la dérive est là . Les médecins , du moins c’est ce que je ressens, ne sont plus que de pauvres exécutants des politiques décidées par les ARS en accord avec la sécurité sociale et les pouvoirs publics.

Chers amis, je pense qu’il y a là , matière à réfléchir pour se décider à faire bouger le cocotier sinon, dans le meilleur des cas le diplôme de médecine n’aura bientôt pas plus de valeur que celui de la simple exécutante que je suis.

Chevalier
Chevalier
Répondre à  CGaches
9 avril 2020 5h44

La disparition rapide (5-6 jours) de la charge virale par rapport à une évolution naturelle observée sur des milliers de cas (10 à 21 j de portage) peut elle être un placebo ?
Le hazard peut il expliquer cette réduction du portage chez les 80 000 patients traités par le Pr Raoult ?
Le traitement n’est pas dangereux moyennant le respect des CI.
Il est court (10 j) hors les patients atteints de lupus prennent le Plaquenil pdt de nombreuses années sans complication cardiaque s’ils n’y sont pas prédisposés (respect des CI).
Enfin, concernant par exemple la polyarthrite rhumatoide et la cortisone un essai randomisé a t’il été nécessaire quand il n’y avait que ce traitement ? La disparition du syndrome inflammatoire et des douleurs est elle un effet placebo ?

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Chevalier
9 avril 2020 17h35

Au 9 avril 2020, à l’IHU, 2285 traités, 10 décès
La cure virologique a été obtenue dans les 10 jours chez 91,7% des patients

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  CGaches
9 avril 2020 19h49

@CGaches
Les médecins n’ont plus de possibilité de choix de traitement?
C’est bien leur faute.
Ils vivent avec la trouille permanente de perdre leur diplôme s’ils se rebiffent.
Il faut suivre les protocoles, bien qu’il soit évident qu’ils ne fonctionnent pas, et qu’une médecine personnalisée est la seule valable. Il suffit d »écouter Mme Delepine pour s’en convaincre.
Plus de place pour l’instinct, pour les études parallèles, pour le non conventionnel.
N’existe que le tout chimique, comme si le corps humain était une usine à gaz.
Il faut revenir à la sémiologie (études des signes), au bon sens, à l’écoute, à l’instinct, tout en restant ouvert à ce que peuvent apporter les modes, mais avec du recul.
Avec toujours à l’esprit que le but des laboratoires est prioritairement de faire du fric, quelqu’en soit le coût humain.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
8 avril 2020 21h00

Je viens d’entendre à l’instant (21h50 ce mardi 8 avril) un débat sur LCI avec le professeur Christian Perronne qui fut président du CSHPF-CTV pendant 5 ans jusqu’en 2007 puis président de la Commission sécurité sanitaire au HCSP pendant 10 ans, entre-autres … Il travaille à l’hôpital de Garches où il utilise le traitement Raoult. « Les infirmières me disent que depuis qu’on l’utilise on n’envoie plus personne en réa sauf celles qui sont arrivées trop tard » et que  » 5, 6 jours après le début du traitement il n’y a plus de virus ». « Partout dans les autres pays qui utilisent ce traitement, ils disent la même chose. »

Il dit encore : « avec le sida les méthodologistes ont pris le pouvoir. C’est bien quand on a le temps mais là c’est une médecine de guerre. Si on attend de semaines encore on aura des milliers de morts qu’on pourrait éviter. »

Inoxydable
Inoxydable
8 avril 2020 21h09
Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
8 avril 2020 21h34

Je complète les déclaration de Christian Perronne au sujet du traitement par la chloroquine :

« Pr Christian Perronne : Entre 300 et 500 morts par jour selon les périodes, cela fait quand même beaucoup de gens qui décèdent alors que, peut-être, – je n’ai pas de certitude –, on aurait pu sauver des vies en donnant de l’hydroxychloroquine (HCQ). Je ne comprends vraiment pas le choix qu’ont fait les Autorités françaises en publiant ce décret qui limite sa prescription aux personnes mourantes alors qu’on sait qu’il ne fonctionne pas aux stades tardifs. Ce serait un produit récent, et très dangereux, il en serait autrement… mais ce n’est pas le cas. »

’à ce jour, le décret en vigueur en France n° 2020/337 du 26 mars 2020 ne permet l’utilisation de l’hydroxychloroquine qu’ « après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut-Conseil de la Santé Publique et, en particulier de l’indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d’une défaillance d’organe », c’est-à-dire à un stade très avancé de la maladie.

C’est à dire à un stade où l’on sait que le médicament n’a plus d’utilité !!!

« Pr Perronne : En reprenant les chiffres publiés tous les jours par Santé Publique France, nous avons fait des corrélations entre les hospitalisations, les sorties de l’hôpital et les données de retour à domicile ou de décès. On s’aperçoit que 11% des patients décèdent à l’hôpital dans les Bouches-du-Rhône contre 31% à Paris et 40% en Moselle. Même si je reconnais qu’il peut y avoir des biais, le taux de mortalité diffère tellement selon les régions, que les Autorités devraient s’interroger. »

« Point fort de ce traitement : « une diminution très rapide de la charge virale avec négativation des recherches virologiques dans plus de 90 % des cas en moins de huit jours » qui permettrait « d’éviter l’aggravation et en particulier le transfert en réanimation ».

https://francais.medscape.com/voirarticle/3605834

Jucar
Jucar
Répondre à  Bernard Guennebaud
9 avril 2020 10h29

31 % des patients Covid 19 décèdent dans les hôpitaux Parisiens!
Cela corrobore les 27 % pour l’ensemble du territoire, calcul macro que donnais dans un précédent message … mais dans le structure hospitalière de l’IHU c’est 0,46 % à ce jour (10 décès sur 2187 patients traités par le Pr Raoult).
Il est vrai qu’on ne compare pas tout à fait la même chose, car le Pr Raoult traite des patients en début de symptômes, alors que dans beaucoup d’hôpitaux on ne traite que des patients dont les symptômes sont déjà anciens et dont l’évolution est péjorative, mais quand même….
Je n’imagine pas un seul instant que les statistiques de l’IHU soient truquées, donc pourquoi une telle perte de temps? Peut-être parce que le protocole Raoult repose sur des dépistages massifs et que nous ne pouvons pas les réaliser?

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Jucar
9 avril 2020 13h38

« car le Pr Raoult traite des patients en début de symptômes, alors que dans beaucoup d’hôpitaux on ne traite que des patients dont les symptômes sont déjà anciens et dont l’évolution est péjorative,  »
Le véritable biais est le suivant: comme Raoult traite au début avec succès, il n’a pas à traiter d’évolutions péjoratives, et ce n’est donc pas un reproche à lui faire.
Il traite aussi ceux qu’on lui amène trop tard, d’où les quelques morts.
De plus, sa méthode permet de ne pas encombrer pour rien des lits de réa et des respirateurs, ce qui augmente sensiblement les chances des plus atteints.
Bref, c’est le cocktail de la réussite.
Dans le même temps ou le gouvernement et les labos s’enferment dans leur cocktail mortifère, pour des raisons qu’on saura bien assez tôt.

Pitou
Pitou
Répondre à  Bernard Guennebaud
9 avril 2020 12h17

@ BGuennebaud

Un autre article intéressant de ce monsieur à qui je rends hommage pour la pondération, la justesse d’un propos factuel, la justesse de l’analyse, l’observation d’un mec de terrain pour qui seuls les résultats comptent.

https://www.marianne.net/societe/christian-perronne-les-tirs-de-barrage-recus-par-didier-raoult-sont-aussi-lies-des-querelles

Je retiens cette phrase qui à mon sens résume bien l’état d’esprit actuel:

 » Je suis un scientifique pragmatique. Et cela me désole de voir l’ampleur qu’a pris, en France, l’esprit des statistiques sur le véritable esprit de la médecine. Il consiste à laisser penser que la médecine ne procède que de chiffres, de tirages au sort, d’équations… Cela est efficient lorsqu’on peut procéder sur le long terme, mais devient totalement inopérant dans certains secteurs de la médecine, comme celui des maladies rares. »

A méditer.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Pitou
10 avril 2020 7h23

Je retiens celle-ci:
« Quant au test « Discovery », il ne prend pas en compte le protocole du professeur Raoult (hydroxychloroquine et azithromycine dès l’apparition des premiers symptômes), mais uniquement l’hydroxychloroquine, et ce sur des cas dans des situations de pathologies aggravées. Pour cela, ce test fait preuve d’absence d’éthique. On leur dit qu’ils vont être tirés au sort, et éventuellement ne pas être traités, tout en connaissant très bien les chiffres de mortalité élevés de cette maladie. »
On voudrait à tout prix prouver que ça ne marche pas, pour se dédouaner du passé mortifère lié à l’entêtement, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
9 avril 2020 7h16

« Marianne, ma sœur Marianne, les moyens de me sauver, ne les vois-tu pas venir ?
Et la sœur de répondre à France, l’épouse de Barbe-Bleue :
– Je ne vois rien que le gouvernement qui tournoie, et sa propagande qui merdoie. »
Macron et Philippe, qui sont aussi lâches qu’ils sont incompétents, n’ont même pas eu le courage de donner eux-mêmes la “bonne” nouvelle aux Français.
Ils ont donc ressorti de la naphtaline Jean-Yves Le Drian – ce “ministre de l’Europe et des Affaires étrangères” dont tout le monde avait oublié jusqu’à l’existence – pour lui demander d’aller avouer sur BFM-TV ce 7 avril au matin que les deux milliards de masques commandés en Chine seront « livrés d’ici à la fin juin ».
Concernant le tracking.
On nous annonce que ce sera sur la base du volontariat.
Comprendre que ce sera obligatoire.
On nous annonce que ce sera provisoire.
Comprendre que ce sera définitif.
On nous annonce que les données seront effacées.
Comprendre qu’elles seront conservées.
On nous annonce que ce sera pour le bien de tous.
Comprendre que ce sera pour leur malheur.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
9 avril 2020 7h43

Masques chinois en Juin?
Nos dirigeants devraient méditer ce proverbe chinois qui enseigne qu’« il ne faut jamais lancer de pierre aux autres quand on habite une maison de verre ».
https://www.upr.fr/actualite/barbe-bleue-a-lelysee-et-la-decheance-de-la-france/

Leaunade
Leaunade
9 avril 2020 8h24

Toutes vos idées m’amènent à la réflexion suivante.
Je suis inquiète.
J’ai le sentiment que nous sommes en train d’accepter avec la caution de la science,la mise en place d’un système totalitaire.
Pourtant,la science se fonde sur des hypothèses aléatoires.Elle représente un simple outil systémique que les scientifiques devraient utiliser pour dialoguer sans l’imposer.
La VERITE s’exprime peut-être dans la complémentarité de la multitude des vérités éparpillées.Personne ne la possède.
Hélas la science est devenue aujourd’hui aussi dogmatique que la religion au siècle dernier.
Ainsi la croyance dans la vaccination ne supporte plus aucune discussion.
Pourtant ,nous devrions commencer à comprendre que pour lutter contre les coronavirus à l’origine des épidémies de SRAS,MERS et autre Covid 19,le vaccin peut devenir un danger par son action sur les mutations virales.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Leaunade
9 avril 2020 11h39

Les médecins italiens ont le droit de prescrire l’HCQ en ville. Les médecins américains aussi.
En France elle n’est autorisée qu’à l’hôpital, pour les cas graves et de préférences désespérés afin de la discréditer, alors qu’elle n’est efficace que tout au début.
Une pétition signée par de grandes sommités médicales française réclame la libre prescription à ce gouvernement de merde.
Douste Blazy, Michèle Barach , Isabelle Bourgault-Villada, François Bricaire, Marc Gentilini, Olivier Goulet, Jacques Marescaux, Catherine Neuwirh, Patrick Pelloux, Paul Trouillas, Martine Wonner, tous médecins et professeurs réputés (sauf le premier…).
Mais on préfère attendre l’avis de la HAS qui seplante tout le temps, sans doute volontairement.
Dans cette vidéo, vous verrez que le HCQ fonctionne à merveille. Mais il est un obstacle dans le grand plan bien huilé du vaccin-puçage généralisé.
https://www.youtube.com/watch?v=ltM_gWagi4Y&feature=youtu.be
C’est la raison de sa diabolisation.
On notera que Martine Wonner est député LREM: ça branle dans le manche.
L’Afrique utilise maintenant ce médicament avec succès.
Le directeur de Novartis déclare (seulement maintenant, quand c’est évident, alors qu’il fabrique ce médoc et le connait bien):
« … les essais cliniques montrent que l’HCQ tue le coronavirus… »
Il a compris que c’était le moment de sauver ses fesses. D’autres suivront.
Mais que de temps perdu, que de morts pour rien, que de crimes pour sauver le vaccin…

Olive verte
9 avril 2020 9h09

@ Bernard. Merci pour tous vos posts où vous rappelez la nécessité de tests fiables et de confinement bien réfléchi, mais faute de masque, et avec cette espèce de culture du tout vaccin, plusieurs pays dont le notre n’ont pas les habitudes adaptées en termes de port de masque, confinement sélectif, etc. On le découvre tardivement.

Par contre je tique plus sur les propos du Dr Perrone : rien que le rassemblement évangélique à Mulhouse, tout comme en Italie le match de foot Bergame-Valence à Milan peuvent expliquer une grande partie de la contagiosité et de la surmortalité constatées dans ces villes ou régions.
Comme y contribue aussi je crois la grande concentration de pauvreté, de situations sociales dégradées et de gens à métiers hyper exposés dans plusieurs banlieues parisiennes. La charge virale, ou les charges virales successives initiales ne sont pas les mêmes dans toutes ces situations.

D’éventuelles différences entre les niveaux de surpoids et d’obésité, ou de nombre de dialysés, personnes qui paient parmi les plus lourds tributs à cette maladie, pourraient aussi largement influencer les niveaux de mortalité.

Ces comparaisons entre villes sont donc malheureusement très fragiles aussi je crois.

njama
njama
9 avril 2020 9h26

Une étude de 2005 qui démontrait que la chloroquine est un puissant inhibiteur du SARS … sur les cellules de primates.

Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and spread
Martin J Vincent, Eric Bergeron, Suzanne Benjannet, Bobbie R Erickson, Pierre E Rollin, Thomas G Ksiazek, Nabil G Seidah & Stuart T Nichol
Virology Journal volume 2, Article number: 69 (2005)
Abstract
Background
Severe acute respiratory syndrome (SARS) is caused by a newly discovered coronavirus (SARS-CoV). No effective prophylactic or post-exposure therapy is currently available.
Results
We report, however, that chloroquine has strong antiviral effects on SARS-CoV infection of primate cells. These inhibitory effects are observed when the cells are treated with the drug either before or after exposure to the virus, suggesting both prophylactic and therapeutic advantage. In addition to the well-known functions of chloroquine such as elevations of endosomal pH, the drug appears to interfere with terminal glycosylation of the cellular receptor, angiotensin-converting enzyme 2. This may negatively influence the virus-receptor binding and abrogate the infection, with further ramifications by the elevation of vesicular pH, resulting in the inhibition of infection and spread of SARS CoV at clinically admissible concentrations.
Conclusion
Chloroquine is effective in preventing the spread of SARS CoV in cell culture. Favorable inhibition of virus spread was observed when the cells were either treated with chloroquine prior to or after SARS CoV infection. In addition, the indirect immunofluorescence assay described herein represents a simple and rapid method for screening SARS-CoV antiviral compounds.

https://virologyj.biomedcentral.com/articles/10.1186/1743-422X-2-69
ou https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16115318

Eric Marquant
Eric Marquant
9 avril 2020 11h18

Leaunade,

C’est l’inverse, c’est l’absence de science qui conduit à l’obscurantisme et non la science. Dans celle-ci point de vérité uniquement des théories, valables tant qu’elles ne sont pas invalidées par d’autres théories. La théorisation est le fruit de la pensée, la croyance est l’absence de pensée s’affirmant comme seule vérité. Notre présent est dominé par les marchands qui font commerce de toutes choses de la science comme de la religion. Peu leur importe la méthode pourvu qu’il y ait profit. Ce que l’époque a de « totalitaire » c’est d’affirmer qu’en dehors du profit point de salut, ce qui ressemble bien plus à une croyance qu’à une démarche scientifique.

Brigitte Fau
Répondre à  Eric Marquant
9 avril 2020 18h10

En effet Eric, l’absence de science conduit à l’obscurantisme mais de quelle science parlez-vous ? La science pasteurienne, celle qui n’a jamais su voir les bactéries qui naissent au coeur de la viande (1) et qui en a déduit que sommes stériles et qui en conséquence prétend que tout microbe trouvé sur un individu lui est étranger et l’attaque. Alors même qu’elle sait désormais qu’un microbiome est présent.
Ce sont précisément des croyances et si vous êtes scientifique : interrogez-vous sur la démarche qui a conduit à de telles croyances.
N’ayez pas d’à priori, approfondissez ce sujet comme tout scientifique devrait le faire.
On ne doit pas refaire la guerre Pasteur / Béchamp ; ce que nous vivons est grave et vient de l’incompréhension de la vie, de la notion de vivant qui n’a pas été déterminée par cette science qui ne voit que chimie en nous.
Résultat : nous fonctionnons, nous réfléchissons à l’envers. Il faut changer notre regard et sortir des automatismes acquis et ancrés.
Il me semble impossible, sans un peu de bonne volonté de découvrir en peu de temps ce que Béchamp et son équipe ont approfondi sur des dizaines d’années. La lecture de ses travaux est incontournable.
https://www.aimsib.org/2019/03/10/et-si-notre-organisme-netait-pas-du-tout-sterile-un-siecle-derreurs-scientifiques/

Eric Marquant
Eric Marquant
Répondre à  Brigitte Fau
9 avril 2020 20h22

Madame,

Je vous ai déjà lue et respecte votre travail, j’ai peur malheureusement de ne pas tout à fait vous suivre dans vos conclusions.

Brigitte Fau
Répondre à  Brigitte Fau
10 avril 2020 14h09

Merci Eric pour votre réponse. Mes conclusions sont basées sur une étude approfondie du sujet et sur des faits démontrés, avec des techniques simples et une grande rigueur, malheureusement méconnus.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
9 avril 2020 11h24

Hier soir, après avoir posté ici les propos de Perronne qui plus est soutenus par Douste Blazy cardiologue en plus d’avoir été ministre de la santé, je suis retourné sur la même chaine LCI. L’émission se terminait avec un jeune expert dont je n’ai pas eu le nom. Il affirmera que l’étude de Raoult est “une fraude scientifique”. Fraude scientifique fermement soutenue une heure plus tôt par Perrone et Douste Blazy !!!! Puis il ajoutera que “si on avait un vaccin on ne parlerait plus de cela. Plus besoin de masques, plus besoin de tests, plus besoin de traitements !!! »

Sûr que pour la variole on avait un vaccin mais qu’on aurait aimé avoir un traitement et qu’il fallut recourir à la mise en quarantaine des malades et de leurs contacts pour en venir à bout.

Sûr qu’avec le BCG on n’avait plus besoin de traitements contre la tuberculose ni de tests alors que désormais on recherche activement les contagieux pour les isolés et les traiter.

Sûr qu’avec les vaccins contre la polio il était devenu inutile de traiter les eaux usées avec l’assainissement.

Sûr qu’avec les vaccins contre les rotavirus les SRO, solutés de réhydratation oraux, étaient devenus inutiles alors que l’OMS les considère comme la principale avancée médicale du XXe siècle :.

C’est ce que révèle l’OMS dans l’interview du Docteur Dhiman Barua qui a mis sur pied le Programme de lutte contre les maladies diarrhéiques à l’OMS, n’hésitant pas à titrer : « Traitement miracle pour un fléau très ancien ».

Le Dr Dhiman Barua a commencé à travailler à l’OMS en 1965 avec l’équipe de lutte contre le choléra basée à Manille, aux Philippines. En 1966, il a été transféré au siège de l’OMS à Genève, où il a été chargé de travailler sur le choléra et d’autres maladies diarrhéiques. En 1978, il a mis sur pied le Programme de lutte contre les maladies diarrhéiques.

C’est ce qu’affirme l’OMS :
http://www.who.int/bulletin/volumes/87/2/09-050209/fr/index.html

“Des millions de vies sont sauvées chaque année grâce à un remède simple, la solution de sels de réhydratation orale (SRO), dont le Lancet a dit un jour que c’était «sans doute la principale avancée médicale» du XXe siècle.”

J’ai une anecdote à ce sujet. Le mercredi 4 mai 2011 j’assiste à un colloque sur les vaccinations organisé par un groupe de parlementaires dont JP Door. Une experte nous parle des vaccins contre les rotavirus. J’interviens pour parler des SRO promus par l’OMS (mais qui fait aussi la promotion des vaccins rotavirus … c’est pas le même service !). Réponse de l’oratrice : « Les SRO ne sont pas efficaces contre les rotavirus ! » Oui, quand la diarrhée a été provoquée par ces virus, les SRO ne réhydratent pas !!!!!!

Jean-François Delfraissy, le pasteurien président du comité scientifique covid, est aussi à la tribune. Il va prendre mon propos de très haut en m’attaquant parce que je ne suis que mathématicien et en disant que les SRO, on en manquait … » Pourtant c’est un simple sachet en alu contenant ses sels minéraux dans une juste proportion. J’entendrai dans la salle un autre dire à son voisin : »tu peux les fabriquer toi-même avec …. »

Une troisième personne va intervenir, qui préside la seconde partie de cette journée, Philippe Douste Blazy. « Je suis cardiologue, dit il. On m’avait invité pour inaugurer au Viet Nam une salle d’opération du coeur ultra moderne.Une opération coûte 15 000 euros. Avec cette somme on pourrait sauver des dizaines de milliers d’enfants atteints de diarrhées en utilisant les SRO. »

C’est sûr, quand on a le vaccin, on n’a plus besoin de rien d’autres, ON A LE VACCIN !!!

njama
njama
Répondre à  Bernard Guennebaud
9 avril 2020 11h58

Dans le cas du vaccin BCG l’Allemagne l’a abandonné en 1976, la Suède aussi en même temps ou presque. En terme « d’étude scientifique » nous avons donc là deux populations non-vaccinées parfaitement « placebo ». Ces pays ont-ils plus de tuberculeux que la France ? je ne crois pas, sinon ça se saurait…

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  njama
9 avril 2020 13h10

Ne pas oublier les USA, qui de mémoire n’ont jamais voulu l’adopter!

njama
njama
9 avril 2020 11h26

Hier, deux décès « corona » dans le département du Lot qui n’en comptait pas jusqu’à présent. Deux femmes, une patiente de l’Ehpad de Saint-Céré âgée de 94 ans, et une autre, à l’hôpital de Gourdon, âgée de 86 ans. Distance Gourdon — Saint-Céré 42,5 km, 59,6 km par la route.

Au 08 avril 2020 seuls 20 départements (principalement dans l’Est et région parisienne) comptabilisent plus de 100 morts « corona » depuis le début de l’épidémie (début février) soit un total de 5523 décès (72,36 %) sur les 7632 décès.
Faut-il bloquer la France entière quand on sait qu’il meurt chaque année environ 40.000 personnes de « maladies respiratoires » (source Cepidc) ?
02 Aisne : 119
13 Bouches-du-Rhône :144
51 Marne : 104
54 Meurthe et Moselle : 136
57 Moselle : 414
59 Nord : 197
60 Oise : 188
67 Bas-Rhin : 318
68 Haut-Rhin : 548
69 Rhône : 273
75 Paris : 732
77 Seine-et-Marne : 178
78 Yvelines : 219
80 Somme : 101
88 Vosges : 131
91 Essonne : 163
92 Hauts-de-Seine : 396
93 Seine Saint-Denis : 402
94 Val-de-Marne : 453
95 Val d’Oise : 307
https://www.eficiens.com/coronavirus-nombre-de-morts-par-departement/

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  njama
9 avril 2020 12h00

La population du 13 est de 2 millions d’habitants. L’un des plus gros avec Paris.
Soit deux à trois fois plus que la plupart des départements à plus de 100 morts.
Elle est de plus constituée de populations défavorisées en quantité.
Pourtant son chiffre de décès est de 144.
Et encore, tout le monde n’a pas eu la chance d’être soigné par Raoult.
En comparaison, Paris, qui a la même population (2,14 Mh) subit 732 decès, soit 5 fois plus, et 2 fois moins de guérisons..

Armin
Armin
Répondre à  njama
9 avril 2020 12h49

Bloquer la France entière et plonger des familles « normales » dans la précarité?

Perso, projet d’expat (contrats cdi signés) en cours mais refus d’autorisation de titre de séjour du pays d’accueil à cause du contrôle des frontières.

En attendant, de notre côté préavis de location donné, préavis à nos employeurs, etc… Donc bientôt convention de bail pour rester dans notre logement, mais sans revenus. Visibilité de notre avenir = 0

Ingé tous les deux mais demain chômeurs tous les 2 ! (non indemnisés?!)

C’est aussi ça la réalité de la gestion calamiteuse de cette crise.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
9 avril 2020 11h29

Perronne, par écrit sur Medscape, reconnait « qu’il peut y avoir des biais mais que les autorités devraient s’interroger »

André
André
9 avril 2020 13h59

Wikipedia : étude Discovery
Le 8 avril, Le Canard enchaîné affirme que « Pour tenter de circonscrire l’incendie, Emmanuel Macron, vient en catastrophe, de jouer les pompiers. Il a intimé l’ordre de tester de toute urgence le protocole Raoult, tel que celui-ci l’applique à Marseille. » En conséquence, le ministre de la Santé Olivier Véran, a décidé de demander aux CHU de Montpellier et Angers d’expérimenter le protocole recommandé par Didier Raoult.
Est ce bien E. Macron qui a fait la demande? Trois semaines perdues! La peur que à la fin de la pandemie il aura un procès?

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  André
9 avril 2020 16h19

Mais ça y est, Macron et O. Veran sont à Marseille venus consulter « l’Oracle » … ou se faire soigner en catimini ?!

OLIVAUX Yann
9 avril 2020 14h41

Bonjour,

« L’éthique de traitement versus l’éthique méthodologique » pour le Pr Raoult qui est l’un des meilleurs infectiologues clinicien au monde, le Dr De Lorgeril a choisi son camp mais la messe sera dite : https://www.bfmtv.com/sante/didier-raoult-defenseur-de-l-hydroxychloroquines-eleve-contre-les-medecins-de-bureau-1891731.html

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  OLIVAUX Yann
9 avril 2020 15h14

Fichtre, Yann Olivaux en chair et en os sur notre blog! (L’adresse est vérifiée)
Pour nos blogueurs il faut savoir que vous êtes biophysicien et l’auteur d’un livre absolument remarquable intitulé « La nature de l’eau », que j’ai régulièrement utilisé à une époque pour comprendre l’ensemble de la problématique liée à cet élément essentiel.

Yann Olivaux, du lourd!

Par contre j’ai du mal à comprendre votre post: Vous pensez ce que vous écrivez ou vous citez simplement? Parce que si MdL est un médecin de bureau probablement que l’ensemble des confrères qui nous rejoignent tous les jours à l’aimsib en seraient aussi, y compris tous les généralistes de terrain?

La défense de Didier Raoult est compréhensible mais vous rendez-vous compte que si son IHU avait d’emblée produit un travail méthodologiquement sans faille toute la thérapeutique anti-Covid aurait été définitivement arrêtée s’agissant de son simplissime protocole…

Quelle occasion manquée, des millions de malades auraient pu en profiter, sans compter leurs médecins…

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
9 avril 2020 16h41

@Dr V. Reliquet : C’est vrai  » occasion manquée ». Mais avec des « si » on aurait pu faire beaucoup de choses. D. Raoult s’est appuyé sur les études et des résultats qui existent et ce n’est parce que dans ce blog ou d’autres certains ressortent constamment des doutes sur ces études positives que sont travail est nul. De tous côtés viennent des des témoignages que « ça fonctionne » et on les occultent même dans les médias T.V ; A quoi ça rime tout ça ?
A croire ( et je le crois) que cette pandémie et les obligations qui en résultent ( arsenal législatif répressif augmenté etc..) arrange les autorités et le plus haut personnage de l’Etat car cela lui a permis de museler la révolte grondante ( Gilets Jaunes et autres) tout en cachant leur incapacité à gérer cette crise sanitaire majeure ..;. je ne reviens pas sur les masques et autres tests : tout manque !
Et s’il y a complotisme c’est là qu’il est, profiter de la crise pour faire des effets de manches avec la com.et museler.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
9 avril 2020 17h02

Voir son commentaire sur :
Sur Guérir du Cancer
Yann Olivaux sur 29 mars 2020 à 14 h 23 min
Plutôt intéressant à mon humble avis;

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
9 avril 2020 18h05

En effet, pourquoi cette bipolarisation « avec ou contre Raoult »?

Ce que dit Michel de Lorgeril, c’est que si Raoult avait mené une étude plus fiable au début de cette histoire, beaucoup de médecins se seraient rangés derrière lui pour appliquer son traitement. Quel camp a-il donc choisi?

Eric Marquant
Eric Marquant
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
9 avril 2020 20h13

Merci Emma,

Comme vous je fais ce mauvais constat, il faut inviter les lecteurs de ce blog à relire l’article ci-dessus de Michel de Lorgeril.

OLIVAUX Yann
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
10 avril 2020 13h58

Question d’éthique médicale : « …Il est consternant de constater que dans la médecine actuelle la démarche empirique puisse être méprisée, sous prétexte qu’on n’ait pas recouru à des tests en randomisation avec tirage au sort. Ce qui est impossible actuellement, alors que nous sommes dans une situation d’urgence, une crise sanitaire comme nous n’en avons pas connue depuis un siècle. En cela nous nous devons plutôt de considérer une méthode de « médecine de guerre », bien loin des préceptes méthodologiques que prêchent les experts médicaux… » Pr Perronne

(https://www.marianne.net/societe/christian-perronne-les-tirs-de-barrage-recus-par-didier-raoult-sont-aussi-lies-des-querelles)

Par ailleurs, il existe une procédure thérapeutique d’usage compassionnel, hors AMM (utilisé dans le passé pour le traitement du SIDA notamment) qui respecte ainsi le serment d’Hippocrate !

https://www.eurordis.org/fr/content/qu-est-ce-qu-un-programme-d-usage-compassionnel)

Que faut-il dire de plus au vu des résultats de l’étude de l’IHU de Marseille du 09/04/2020 ?
« D’un point de vue statistique, l’étude mise en ligne par le docteur Raoult détaille que la guérison virologique a été obtenue chez 973 patients en 10 jours, soit un taux de 91,7%. En revanche, le résultat était mauvais pour 46 patients, soit 4,3% de l’échantillon. Cinq d’entre eux, âgés de 74 à 95 ans sont décédés et 31 ont eu besoin de 10 jours d’hospitalisation ou plus. 16 seraient encore hospitalisés. Le chercheur se veut optimiste dans la conclusion de l’étude : « la combinaison HCQ-AZ, lorsqu’elle est démarrée immédiatement après le diagnostic, est un traitement sûr et efficace pour Covid-19, avec un taux de mortalité de 0,5% chez les patients plus âgés. Il évite l’aggravation et élimine la persistance et la contagiosité du virus dans la plupart des cas ». Mais ses détracteurs noteront que le scientifique marseillais n’a toujours pas mis en place de groupe témoin pour cette étude.

(https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/03/ABSTRACT-v-2-GB.pdf)

Lectures conseillées sur le dossier Covid 19 qui démontrent que le Pr Raoult n’est un Pr Tournesol inconséquent :

http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/05/covid-combien-de-morts-inutiles-et-comment-je-me-suis-gueri-305601.html

http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/03/hydroxychloroquine-le-bal-des-ignares-305545.html

http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/08/le-pr-raoult-les-hug-et-le-nom-de-la-rose-305715.html

spartacus
spartacus
Répondre à  OLIVAUX Yann
9 avril 2020 20h17

akira vous allez vous attirer les foudres des spectateurs de cette chaine éclairée car qui dit messe dit lumière et c’est bientôt Pâques.

Beni
Beni
9 avril 2020 14h59

Un peu perdu dans le flow de tous ces messages, je ne sais plus si cette étude de 2011 (qui en mentionne d’autres intéressante) a été posté:

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3170143/

[Azithromycine plus chloroquine: thérapie combinée pour la protection contre le paludisme et les infections sexuellement transmissibles pendant la grossesse]

Extrait :

4.3 Azithromycine plus chloroquine
L’azithromycine et la chloroquine ne présentent aucune interaction pharmacocinétique directe [ 115 ]. La chloroquine est connue pour retarder la repolarisation cardiaque par l’inhibition du canal ionique potassium [ 116 ], augmentant les chances de prolonger l’intervalle QT de l’électrocardiogramme, contrairement à l’azithromycine [ 117 ]. L’évaluation de l’alternance électrique chez un cobaye anesthésié a montré qu’il n’y a pas de risque supplémentaire d’arythmie lorsque l’azithromycine et la chloroquine sont utilisées en association; l’azithromycine peut même être légèrement protectrice du risque arythmogène lorsqu’elle est administrée avec de la chloroquine [ 118 ].
….
La combinaison peut être administrée en toute sécurité à tout moment de la grossesse et offre des avantages pour l’élimination de plusieurs IST / ITR. Les mesures pharmacocinétiques pendant la grossesse suggèrent que des ajustements de dose peuvent ne pas être nécessaires pour l’azithromycine, mais la dose quotidienne de chloroquine doit être de 600 mg pendant 3 jours.

njama
njama
9 avril 2020 15h14

Depuis le 26 mars l’IHU de Marseille publie ses Pre-Prints

« Compte-tenu de la vitesse d’évolution de l’épidémie et des besoins de renseignements permanents pour la communauté scientifique, associé à la difficulté des déplacements, la fondation a décidé de mettre online les articles soumis (preprint), comme ont déjà commencé à le faire les sites mais qui dans la situation actuelle ont des délais trop importants pour être compatibles avec les besoins de rapidité que nous avons.
Dès aujourd’hui, toutes les publications que nous soumettrons seront mises en preprint sur notre site et seront remplacées par un lien vers une publication scientifique officielle, dès que ces articles seront acceptés et dans leur forme définitive.
Nous espérons que ceci permettra aux scientifiques du monde entier de suivre les travaux que nous menons dans cette situation épidémique. »

COVID-IHU #6

La première version de notre article sur les 1061 patients qui ont été traités entièrement par hydroxychloroquine et azithromycine est terminée. Vous verrez dans les résultats que la mortalité est de l’ordre de 0,5% et que le taux de guérison est extrêmement élevé. Ce traitement a déjà été utilisé par d’autres services de l’AP-HM, avec des résultats comparables, indépendamment de notre équipe. Nous mettons en pré-publication le résumé de cet article en anglais et un tableau qui résume l’ensemble de nos données pour que ceci puisse servir éventuellement à des décisions politiques.
Version 1 du 9 avril 2020
Early treatment of 1061 COVID-19 patients with hydroxychloroquine and azithromycin, Marseille, France

https://www.mediterranee-infection.com/pre-prints-ihu/

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  njama
9 avril 2020 17h21

Raoult 9 avril

Contexte
Dans une enquête récente, la plupart des médecins du monde entier ont estimé que l’hydroxychloroquine (HCQ) et l’azithromycine (AZ) sont les deux médicaments les plus efficaces parmi les molécules disponibles contre
COVID-19. Néanmoins, à ce jour, un seul essai clinique préliminaire a démontré leur
l’efficacité sur la charge virale. En outre, une étude clinique portant sur 80 patients a été publiée,
et l’efficacité in vitro de cette association a été démontrée.

Méthodes
L’étude a été réalisée à l’IHU Méditerranée Infection, Marseille, France. Une cohorte de 1061
les patients COVID-19, traités pendant au moins 3 jours avec la combinaison HCQ-AZ et un suivi
d’au moins 9 jours, a fait l’objet d’une enquête. Les critères d’évaluation étaient la mort, l’aggravation et l’excrétion viral persistante.

Résultats
Du 3 mars au 9 avril 2020, 59655 échantillons provenant de 38617 patients ont été testés pour
COVID-19 par PCR. Sur les 3165 patients positifs placés sous la responsabilité de notre institut, 1061 patients non publiés auparavant répondaient à nos critères d’inclusion. Leur âge médian était de 43,8 ans et 493 étaient des hommes (46,4 %). Aucune toxicité cardiaque n’a été observée. La cure virologique a été obtenue chez 973 patients dans les 10 jours (91,7%). Le portage prolongé du virus à la fin de l’étude a été observé chez 47 patients (4,4 %) et a été associée à une charge virale plus élevée au diagnostic (p < 10-2) mais la culture virale était négative au dixième jour et toutes sauf une étaient PCR-négative au 15e jour. Un mauvais résultat a été observé pour 46 patients (4,3 %), 10 ont été transférés à l'unité de soins intensifs, 5 patients sont décédés (0,47 %) (74-95 ans) et 31 ont nécessité 10 jours d'hospitalisation ou plus. Parmi ce groupe, 25 sont maintenant guéris et 16 sont toujours hospitalisés (98% des patients guéris). Les mauvais résultats cliniques étaient significativement associés à l'âge (RC 1,09), à un état plus sévère initial (OR 13,46) et une faible concentration sérique d'hydroxychloroquine. En outre, les mauvais résultats cliniques et virologiques ont été associés à l'utilisation d'agents bêta-bloquants sélectifs et des inhibiteurs des récepteurs de l'angiotensine II (p<0,05). La mortalité était significativement plus faible chez les patients qui avaient reçu > 3 jours de HCQ-AZ que chez les patients traités avec d’autres régimes, tant à IHU et dans tous les hôpitaux publics de Marseille (p < 10-2). Interprétation La combinaison HCQ-AZ, lorsqu'elle est mise en œuvre immédiatement après le diagnostic, est un moyen sûr et efficace de réduire les risques de contamination pour le traitement de COVID-19, avec un taux de mortalité de 0,5 % chez les patients âgés. Elle évite l'aggravation et élimine le virus et la contagiosité dans la plupart des cas. https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/03/ABSTRACT-v-2-GB.pdf

njama
njama
Répondre à  Hélène Banoun
9 avril 2020 21h51

Merci Emma pour la traduction.
Oui si effectivement l’IHU de Marseille n’est pas dans les clous sur l’orthodoxie d’une « étude scientifique » qui mériterait ce nom, du moins a-t-il la vertu de la transparence, et de la célérité à communiquer ses résultats.

MCYLE
MCYLE
9 avril 2020 15h45

Bonjour,

Êtes vous bien sûr que c’est une étude italienne ?

Car les 4 auteurs sont affiliés à l’université Aix-Marseille ?

Merci 🙂

Hélène Banoun
Éditeur
9 avril 2020 17h46

Merci! c’est l’équipe de l’IHU (il y a beaucoup de noms de famille italiens à Marseille!)
On trouve dans les références de cet article une étude qui met bien à mal le dogme de la stéréospécificité des interactions moléculaires : de nombreux virus ont des récepteurs communs; ceci expliquant l’effet non spécifique de médicaments comme la chlorioquine

MCYLE
MCYLE
Répondre à  Hélène Banoun
10 avril 2020 1h40

Je vous prie de m’excuser, je suis totalement profane en médecine. Mais la lecture des commentaires est particulièrement intéressante et instructive je trouve, de tout point de vue. Pourriez-vous m’éclairer sur la valeur de cette étude s’il vous plaît ? Et sur la raison pour laquelle nous n’en entendons pas parler ?

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
9 avril 2020 19h25

La conclusion qui s’impose, et qui déplait en haut lieu:
NOUS N’AVONS PAS BESOIN DE VACCIN.
Faudra trouver un autre truc pour nous fourguer la pupuce (ou maintenant les nanoparticules mises au point par le MIT).

Eric Marquant
Eric Marquant
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
9 avril 2020 20h29

Ils n’en avaient pas trouvé pour les épidémies précédentes de coronavirus, soyez tranquille, ils n’en trouveront probablement pas plus pour celui-ci. Mais s’ils se passent de science pour les vaccins, ils s’en passeront, peut-être, définitivement pour tout autres traitements dorénavant.

Brigitte Fau
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 14h20

Pierre Henri, il paraît d’autant plus insensé cet éventuel vaccin alors que l’on constate que des personnes soignées rechutent.
Leur organisme ne s’est pas « protégé » ; comment un vaccin le pourrait-il ?
Si on réfléchit en termes de terrain, les soins ont déportés le terrain en l’éloignant de cette zone virale, mais les habitudes et l’environnement inchangés ont rétabli un terrain propice.
Une maladie signale souvent que nous devons changer des choses dans nos habitudes si nous voulons rétablir un terrain de santé.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
9 avril 2020 23h13

La Commission européenne a demandé 63 fois aux États de réduire les dépenses de santé

Martin Schirdewan, coprésident de la Gauche unitaire européenne : « À 63 reprises entre 2011 et 2018, la Commission européenne a recommandé aux États membres de l’UE de privatiser certains pans du secteur de la santé ou de réduire les dépenses publiques en matière de santé. Ces recommandations ont visé quasiment tous les États, qui ont en général obtempéré. »

Source : l’Humanité (2 avril)

L’Union européenne est en effet directement responsable de la politique d’austérité qu’elle impose aux États membres en fixant chaque année les « grandes orientations des politiques économiques » (GOPÉ), que met ensuite en œuvre le gouvernement français. Contrairement à ce que pense cet homme politique, une autre Europe, protégeant les services publics, n’est pas possible (art. 48 du TUE).

Scotome
Scotome
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 10h43

Rappelons, comme déjà évoqué, que collectivement, sauf exception, nous votons pour cette politique. Serions amenés objectivement à faciliter l’émergence et la tache du virus?

https://europarl.europa.eu/election-results-2019/fr/resultats-nationaux/france/2019-2024/

Question iconoclaste: Mais pour qui beaucoup de médecins ont-ils voté au premier tour des élections présidentielles?

Souvent citées, actuellement,

« Dieu se rit de ceux qui déplorent des effets dont ils continuent de chérir les causes »J.B.Bossuet

« Le réel c’est quand on se cogne » Jacques Lacan

« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent. » Berthold Brecht

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
9 avril 2020 23h18

Matteo Salvini furieux contre l’Union européenne

« Ce n’est pas une union, c’est un repaire de serpents et de chacals. Nous devons d’abord vaincre le virus, puis repenser l’UE. Et, s’il le faut, nous dirons au revoir. » L’ancien ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini a fait part de sa colère contre l’UE et sa gestion de la crise actuelle sur Twitter.

Ce virus, avec un peu de chance, va peut-être sonner enfin la fin de cette Europe de m…., tyrannique et incompétente.

spartacus
spartacus
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 8h44

Et l’arrivée probable aux affaires du pire de ce que la politique est capable de produire.
Vous êtes un devin Bredontiot !

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  spartacus
10 avril 2020 17h33

Mais le pire c’est maintenant ! Si vous ne vous en êtes pas aperçu, c’est que vous avez des problèmes de cognition : Arrêtez les >Statines !

spartacus
spartacus
Répondre à  spartacus
10 avril 2020 20h40

Au contraire de vous je n’ai jamais prie de statines et ai suffisamment de discernement pour juger le présent. Vous sentiriez-vous concerné par les critiques que j’adresse à Bredontiot ? Oui, je le sais, je vous connais !

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  spartacus
12 avril 2020 17h12

Ah, vous me connaissez ? Si vous me connaissiez réellement vous n’oseriez même pas supposer que si j’ai eu des problèmes de cognition dus aux statines ( ce qui est vrai) mon discernement serait actuellement altéré concernant le magnifique exemple d’homme politique dont vous avez certainement favorisé l’accession à la magistrature suprême d’une manière ou d’une autre.
La seule pensée de ce que cela a produit, me donne du bleu à l’âme…
Quand à « Bredondiot » comme vous dites, si j’ acquiesce à certains de se commentaires et analyses, je n’en fais pas une catéchèse.

spartacus
spartacus
Répondre à  spartacus
13 avril 2020 13h47

Je ne supposais pas que vous aviez des problèmes de cognition dus aux statines, c’est vous qui le supposiez me concernant. Et vous faites d’autres suppositions quant à mes choix politiques que rien ne vous permet d’affirmer. Pardonnez-moi d’avoir à mon tour supposé que vous étiez en grande sympathie avec Bredontiot.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  spartacus
13 avril 2020 17h56

C’est votre phrase « Et l’arrivée probable aux affaires du pire de ce que la politique est capable de produire. » qui m’a laissé supposer.
Mais finalement, en un sens il est heureux ou malheureux selon le cas, que le « pire de ce que la politique est capable de produire  » ne soit pas arrivé .. qu’est ce qu’on aurait lu ou entendu ne serait-ce que sur la gestion de cette pandémie, les larbins genre BMF T.V auraient poussé à la révolution.
Et ce n’est pas le moment, mais tout se paie un jour… ou alors, c’est que les Français auraient vraiment la mémoire courte.
Bon, Spartacus, je ne suis pas votre Crassus, et je cesse de supputer.

Brigitte Fau
10 avril 2020 5h54

En effet Eric Marquant, l’absence de science conduit à l’obscurantisme mais de quelle science parlez-vous ? La science pasteurienne, celle qui n’a jamais su voir les bactéries qui naissent au coeur de la viande (1) et qui en a déduit que sommes stériles et qui en conséquence prétend que tout microbe trouvé sur un individu lui est étranger et l’attaque. Alors même qu’elle sait désormais qu’un microbiome est présent.
Ce sont précisément des croyances et si vous êtes scientifique : interrogez-vous sur la démarche qui a conduit à de telles croyances.
N’ayez pas d’à priori, approfondissez ce sujet comme tout scientifique devrait le faire.
On ne doit pas refaire la guerre Pasteur / Béchamp ; ce que nous vivons est grave et vient de l’incompréhension de la vie, de la notion de vivant qui n’a pas été déterminée par cette science qui ne voit que chimie en nous.
Résultat : nous fonctionnons, nous réfléchissons à l’envers. Il faut changer notre regard et sortir des automatismes acquis et ancrés.
Il me semble impossible, sans un peu de bonne volonté de découvrir en peu de temps ce que Béchamp et son équipe ont approfondi sur des dizaines d’années. La lecture de ses travaux est incontournable.
https://www.aimsib.org/2019/03/10/et-si-notre-organisme-netait-pas-du-tout-sterile-un-siecle-derreurs-scientifiques/

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 7h38

Quand je pense qu’il va falloir attendre la parole sacrée de notre président Lundi soir pour commencer à soigner les Français…
Je me demande comment il va récupérer la main en se faisant passer pour le sauveur.
Parce que c’est assurément ce qu’il va faire.
Aujourd’hui, l’Europe se réveille, avec des déblocages de crédits bien tardifs, afin de sauver son image d’entité impuissante.
C’est trop tard: les européens ont bien compris qu’il n’avaient rien à en attendre, et qu’elle a tout fait pour atteindre cette situation avec ses demandes incessantes de restrictions de crédits de santé (à 63 reprises entre 2011 et 2018) . Le coronavirus aura tué cette europe moribonde, et, pour elle, il n’y aura pas de chloroquine.
Nous ne la pleurerons pas.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 9h16

« Je me demande comment il va récupérer la main en se faisant passer pour le sauveur.
Parce que c’est assurément ce qu’il va faire. »
Mais c’est déjà fait. Lorsqu’on regarde les journaux permanents de la T.V, les présentateurs soit-disant indépendants nous répètent à l’envie ( ce matin Pascal Praud, Gerard Leclerc etc…) que la côte du président est en hausse et gare au contradicteur on lui coupe la parole (conf. Le Journaliste Rioufol). Certains même montrent les soignants applaudir lors du passage de Macron à Marseille à l’IUT en oubliant de dire qu’ils s’applaudissent eux-mêmes ( vu sur Fècesdebouc) avec commentaires rectificatifs …
Tout de la com lorsqu’il interroge les jeunes chercheurs Raoult par plusieurs fois est obligé de quasiment le tirer par les bras pour le faire avancer.

Brigitte Fau
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 14h25

Il faut le renvoyer à ce qui se passe en Suède qui démontre qu’en conservant une vie normale il ne se passe rien de plus grave ce serait plutôt l’inverse : https://edition.cnn.com/2020/04/10/europe/sweden-lockdown-turmp-intl/index.html

Olive verte
10 avril 2020 8h45

Las …
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/09/covid-19-les-effets-indesirables-graves-s-accumulent-sur-l-hydroxychloroquine_6036139_3244.html

Je n’ai pas accès à la totalité de l’article et bien sûr faute de données solides au départ ces données là sont sûrement difficilement interprétables, pour moi en tout cas.

Mais c’est un élément de plus pour dire qu’il aurait fallu des données solides au départ pour savoir a minima qui quoi où comment : qui pouvait être traité ou pas, comment, etc.

Décidément les produits miracles semblent vraiment très rares

spartacus
spartacus
Répondre à  Olive verte
10 avril 2020 9h23

Olive verte vous allez vous faire tirer les oreilles pour nos commentateurs convaincus que vous travaillez pour les laboratoires pharmaceutiques.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  spartacus
10 avril 2020 12h18

@Spartacus
« Le monde (l’immonde) nous prend toujours pour des cons: rien de nouveau. »
Vous êtes là pour nous prouver que parfois, il n’a pas tort.
Spartacus était un esclave, certes rebelle mais un esclave tout de même.
Vous tenez à entretenir la légende, sans toutefois aucune velléité de vous révolter.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Olive verte
10 avril 2020 9h51

Et naturellement ces quatre morts n’avaient rien du tout avant qu’on leur donne de l’HCQ.
C’est l’HCQ qui les a tués, pas la pathologie pour laquelle on la leur a donnée. Leur coeur était parfait, ils n’avaient ni diabète ni obésité ni aucune comorbidité. C’est tout juste s’ils avaient une petite pathologie liée à l’inoffensif coronavirus.
Le monde (l’immonde) nous prend toujours pour des cons: rien de nouveau.
Et attachez vos ceintures: les signalements sont oubliés dans 95% des cas… Ca fait donc au moins 80 morts…
Ma parole, l’HCQ va maintenant tuer beaucoup plus que le coronavirus!!! Après 1 milliard de boites avalées et 70 ans de recul, c’est justement maintenant qu’on s’aperçoit que l’HCQ est un poison mortel!!!
Décidément, les internautes de bonne foi sont vraiment très rares.

CD
CD
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 11h54

Un article publié sur le JIM en 2016 « Du bon usage de l’hydroxychloroquine »

« Toxicité cardiaque, musculaire, neurologique

La cardiotoxicité, incluant des troubles de la conduction et une insuffisance cardiaque congestive, est exceptionnelle avec l’HCQ, plus fréquente avec la CQ, généralement associée à d’autres toxicités, notamment musculaire, oculaire, neurologique et/ou des pigmentations cutanées. Le diagnostic repose sur les résultats de la biopsie endomyocardique ou musculaire lorsque cette dernière est contre-indiquée. Les aspects histologiques sont voisins avec une myopathie vacuolaire et des inclusions cytoplasmiques d’un matériel granuleux. Il n’y a aucune recommandation officielle concernant la surveillance cardiaque d’un traitement par HCQ. Un ECG au début du traitement puis annuellement après 5 ans de traitement ou en présence d’une autre toxicité paraît souhaitable(7). La neuromyotoxicité est encore plus exceptionnelle, caractérisée par une faiblesse musculaire des muscles proximaux avec neuropathie périphérique. »

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:wG_n4YR9PgMJ:www.jim.fr/e-docs/du_bon_usage_de_lhydroxychloroquine_161496/document_mise_point.phtml+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Olive verte
10 avril 2020 12h19

@Olive
« il aurait fallu des données solides au départ »
Mais on n’en avait pas, et c’était justement un problème à régler dans l’urgence.
Avec ce qu’il savait, avec ce qu’il a glané de l’expérience des autres, Raoult a osé foncer dans le brouillard, en refusant de sacrifier la moitié des effectifs qui lui faisaient confiance.
Il est là, le véritable courage, le véritable bon sens.
Tout le reste est pusillanimité, et brassage de vent Don Quichotesque..

spartacus
spartacus
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 14h44

Même lorsque vous parlez littérature, vous ne savez pas ce que vous dites. Chutttt !

math78
math78
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 15h39

A nouveau, je suis atterré par ce genre de raisonnement. Pour quelqu’un qui se dit opposé aux vaccins, il n’y a plus rien qui empêche l’imposition de la vaccination de masse (ben oui, on ne va quand même pas sacrifié l’autre moitié…).

Déjà, dans la phrase « sacrifier l’autre moitié », il y a minimum 2 choses qui me dérangent fortement :
– Pour qu’il s’agisse de la moitié, il faudrait un taux de mortalité à 100%. Même si le virus est dramatique, on en reste quand même loin…
– Pour parler de sacrifice, il faudrait être certain que l’hydroxychloroquine soit efficace, hors, même s’il y a de réelles chances que ce soit le cas, on n’en sait pas plus…

Pour moi, le fait justement qu’on ne s’assure pas que l’hydroxychloroquine soit efficace amène à des sacrifices :
– Si elle ne l’est pas, on perd du temps avec quelque chose dont on ne devrait pas perdre plus longtemps du temps.
– Si elle l’est, on perd du temps à faire une quasi unanimité autour.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
10 avril 2020 9h39

Je vais décrire ici le modèle théorique implicite utilisé par Raoult et qui met en fureur ceux que Raoult et Perronne désignent pas “les méthodologistes qui ont pris le pouvoir” et imposent leur point de vue.

Dans son principe, c’est extrêmement simple. Je veux tester statistiquement si des pièces trempées dans du vin d’Alsace voient leur capacité à tomber sur pile significativement plus fréquente. Les pièces sont évidemment les malades, le vin d’Alsace le traitement Raoult, tomber sur pile la guérison. Il y a deux méthodes selon ce dont on dispose (c’est la base, le fondement même de l’analyse statistique ) :

1- On connait la probabilité théorique pour des pièces de tomber sur pile en situation normale : 50%. Dans ce cas on trempe dans le vin TOUTES les pièces dont on dispose (on traite TOUS les malades) et on compare les résultats observés avec les résultats attendus. Sur un échantillon de 1000 pièces on attend 500 piles. On en a observé 600. Le tests statistique habituel indique un effet plus que très significatif du vin d’Alsace. C’est la méthode Raoult qui suppose connaitre suffisamment l’évolution de la maladie en l’absence de traitement par des critères cliniques, biologiques, physiologiques. Ces critères ont d’abord été étudiés et décrits par les Chinois et aujourd’hui on peut le faire partout dans le monde, y compris en France, à Mulhouse, à Lille, à Paris et pas seulement à Marseille.

2- En l’absence de cette connaissance théorique de la probabilité pour les pièces de tomber sur pile on procède autrement : à chaque fois qu’une pièce arrive sur la table de l’expérimentateur ( qu’un malade arrive à l’hôpital) il fait un tirage au sort pour décider s’il plonge la pièce dans le vin ou pas avant de la lancer. Sur un échantillon de 1000 pièces il aura ainsi à peu près 2 groupes de 500 pièces. Il pratique alors le test de comparaison de 2 moyennes qui est différent du précédent pour décider si les différences observées entre les 2 groupes sont ou non statistiquement significatives. Ce test ne préjuge pas de la valeur de la probabilité qu’ont les pièces de tomber sur pile. On cherche seulement à savoir si ça peut être la même dans les 2 groupes en ignorant ce qu’elle est ou ce qu’elles sont.

Cette seconde méthode c’est celle des “méthodologistes” qui refusent obstinément de considérer que la première peut aussi fonctionner quand on connait suffisamment l’évolution de la maladie en l’absence de traitement.

Pour Raoult cette connaissance est acquise (il ne m’appartient pas d’en juger, je n’ai pas compétence pour cela). Il considère donc qu’il peut traiter TOUS les malades sans avoir à créer 2 groupes en décidant aléatoirement qui ne recevra pas le traitement alors qu’il pourrait le sauver selon des observations précédentes. Il dit “des malades ne sont pas des objets d’étude”. La première méthode est donc, dans ces conditions, plus éthique sauf bien sûr si c’était l’inverse et que le traitement, le vaccin étaient plutôt délétères. Il y a là une appréciation selon situation et je ne suis pas juge de cela. Je décris seulement les 2 méthodes car il y en a deux et non pas une seule !

Quand Perronne dit que cette méthode, la première donc, est scientifique, il a RAISON, elle est tout aussi scientifique que la seconde dans la mesure ou l’on connait suffisamment l’évolution de la maladie en l’absence de traitement. Il a raison quelques soient les actions contestables que
lui, Douste Blazy qui soutient aussi le traitement Raoult et Raoult lui-même auraient pu commettre dans d’autres vies.

Voilà ce que j’ai à dire sur cette affaire. J’espère que ce sera clair ?

Jucar
Jucar
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 11h28

Merci Bernard pour cette synthèse, c’est très clair.
Il y a aussi plus haut, dans les commentaires, une analogie avec les test sur les parachutes qui illustre bien cette polémique que nous sommes nombreux à ne pas comprendre.

secretaire
Administrateur
Répondre à  Jucar
10 avril 2020 12h39

@Bernard Guennebaud
J’apprécie vos modèles qui nous aident à comprendre, mais dans ce cas, je reste assez perplexe. Vous prenez l’exemple de pièces de monnaie toutes identiques et dont nous connaissons la probabilité de tomber sur pile.
Quelle est la probabilité de guérir en absence de traitement sur des êtres tous différents? Nous ne connaissons même pas le % de positifs.
Croyez-vous qu’à l’hôpital, on ne reçoive pas de traitement? Que les gens chez eux ne prennent rien? Une étude chinoise montre un taux de mortalité de 0,66%. On ne peut évidemment pas comparer avec la France, mais cela relativise les chiffres exorbitants de mortalité dans les hôpitaux débordés qui ne peuvent faire face.

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Jucar
10 avril 2020 14h04

« Nous ne connaissons même pas le % de positifs. »
Raoult n’a évidemment traité que des positifs.
Ca tombe sous le sens.
« Croyez-vous qu’à l’hôpital, on ne reçoive pas de traitement? Que les gens chez eux ne prennent rien? »
Il n’y avait AUCUN traitement jusqu’alors. Juste de l’O2. C’est très très court.
Quant aux patients « traités » à domicile (ou même d’ailleurs à l’hôpital), ils ne reçoivent que du paracétamol, sur les conseils de la plupart de leurs médecins, ce qui est pire que tout, puisque ça fait tomber la fièvre et que ça multiplie donc la prolifération virale par un facteur 2 à 500, faut-il encore l’expliquer?

riboulours
riboulours
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 11h47

@ Bernard :

Enfin une explication claire à ce que nous ressentions : la méthode Raoult est efficace ET scientifique !
Mais là, vous allez fâcher les  » Lorgeriens tendance historique  » qui affirment que le  » grand savont de Marseille  » utilise une méthode non-scientifique .
Donc , si j’ai bien compris – ce qui reste à prouver – le sens du billet de Michel de Lorgeril est inexact .

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  riboulours
10 avril 2020 14h12

Merci Riboulours ! Je ne cherche à fâcher personne ni à me fâcher avec personne. Si je suis quelque chose, c’est un chercheur qui dit ce qu’il trouve, c’est tout. Après chacun réagit avec ses propres idées préconçues. Le rôle du chercheur est de faire exploser la coupole académique que j’appelle aussi la cloche à fromage sous laquelle on voudrait nous voir tous fermenter.

D’ailleurs j’avais pris la précaution, bien inutile apparemment, de préciser « Pour Raoult cette connaissance est acquise (il ne m’appartient pas d’en juger, je n’ai pas compétence pour cela). » puisque ce fut aussitôt traduit pas certains par « J’affirme que cette connaissance est suffisamment acquise par Raoult pour que son travail soit valable » alors que je ne suis vraiment pas en mesure d’en juger et ce n’était pas qu’une précaution oratoire.
Mais maintenant je vous écris depuis la fosse à serpents en attendant, terrorisé, qu’ils se réveillent !!! D’autres ont terminé sur un bûcher ! Les serpents, les flammes, c’est comme on préfère ! Mais au moins je vais éviter le covid 19, c’est déjà ça !

riboulours
riboulours
Répondre à  riboulours
10 avril 2020 16h10

@ Bernard :

Si j’avais à choisir , j’éviterai les serpents ( un vieux fond curaillous qui traine depuis mes 7/ 8 ans ?

Continuez à nous expliquer , surtout si ça va dans le sens que je souhaite , hi hi

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 13h57

C’est vraiment difficile de se faire comprendre Akira !!! Je décrivais une méthode en soi et j’avais pris la précaution d’écrire :

 » Pour Raoult cette connaissance est acquise (il ne m’appartient pas d’en juger, je n’ai pas compétence pour cela). »

Donc mon propos décrit une méthode possible. Qu’elle puisse s’appliquer valablement à la situation présente est une autre histoire qui n’est pas de mon domaine de compétence ni dans le créneau de mon intervention.

Akira, je ne demande pas qu’on me fasse confiance, je ne suis pas dans cette logique là. Je demande que l’on comprenne. Des élèves discutent à la sortie du cours de maths : « J’y crois au théorème de Phytagore, le prof causait bien et il portait une belle blouse blanche et puis c’est dans un livre validé par le ministère, alors, j’y crois ! » Le prof a raté sa mission. Il n’est pas un avocat et moi non plus. Je ne me suis pas fait ici l’avocat du diable, j’ai essayé d’expliquer la méthode implicite utilisée par Raoult sans porter aucun jugement sur sa réalisation effective. Vu d’autres commentaires, certains ont compris cela et c’est encourageant. Mais si on n’est pas dans la ligne des commentateurs dominants, qui ont tout compris instantanément et qui martèlent pour imposer leur point de vue, on est immédiatement précipité dans la fosse à serpents …

Mais cette appréciation révèle une fois de plus qu’ils sont uniquement dans la collecte des données sans penser une seule seconde à la modélisation implicite qui est toujours derrière pour les traiter alors que c’est tout aussi fondamental. Je me tue à essayer de le faire comprendre. Allez lire et étudier mon dernier article qui est encore à l’affichage en septième position. J’espère que vous y apprendrez quelques petites choses qui pourraient vous étonner.

Jucar
Jucar
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 14h10

@ Akira,
Une majorité de femmes, certes mais courte (54%) et à l’image de la société (les femmes sont majoritaires il me semble…).
Une moyenne d’age de 43,6 ans, certes mais avec du lourd en terme de comorbidités (6% d’obèses, 7,4% de diabétiques, 2,6 % de cancéreux, 14 % d’hypertendus, 4% de coronariens….).
Admettons quand même que vous ayez raison et que les patients qui passent chez Raoult soient « plus robustes » que ceux qui passent dans les autres structures hospitalières, la différence de mortalité est énorme et ne peut mathématiquement s’expliquer que par deux hypothèses, soit le protocole Raoult fonctionne, soit les chiffres de Raoult sont faux et c’est un imposteur.

MCYLE
MCYLE
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 14h51

Même si l’étude est biaisée par l’âge des patients qui serait plus dans la tranche 30-65, on estime que ces mêmes 30-65 ans sont 30% en réa selon les chiffres de Salomon, et dans cette étude seulement 10 sur plus de 1000 patients donc moins de 1%. Comment l’expliquer ?

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 15h49

@akira
« Pour info, même sanofi commence à faire machine arrière en disant d’être prudent avec l’hydrochloroquine. »
Ah oui? Mais alors pourquoi Sanofi va-t-il offrir 100 millions de doses à 50 pays? Pour tuer les populations?
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/sanofi-va-faire-don-de-100-millions-de-doses-d-hydroxychloroquine-a-cinquante-pays_2123423.html

D’autres labos ne sont d’ailleurs pas du même avis:

« Le directeur de Novartis déclare (seulement maintenant, quand c’est évident, alors qu’il fabrique ce médoc et le connait bien):
« … les essais cliniques montrent que l’HCQ tue le coronavirus… »
et
« Coronavirus. Selon le directeur de Novartis, L’hydroxychloroquine est « le plus grand espoir »
Ca date du 29/3.

Pourtant Novartis a trois programmes d’antiviraux dont il cède la licence à Gilead.
« Pour sa part, Novartis reçoit un paiement initial non divulgué, avec des biobucks d’une valeur de 291 millions de dollars ainsi que des redevances sur les ventes nettes annuelles. »
https://www.fiercebiotech.com/biotech/novartis-licenses-out-early-antiviral-work-to-gilead
Le plaquénil à 4,17 euros a bonne mine, à côté…
Il faut dire, c’était en Juillet, et tout le monde se foutait alors des virus.

riboulours
riboulours
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 16h06

@Akira

1- SANOFI n’a jamais poussé à utiliser la cloroquine : y a presque rien à gagner , et si ça fonctionne bien , pas besoin de vaccin .
2- Sauf erreur votre job n’a rien à voir avec le médical , et vous vous permettez de dire que Raoult fait des études médiocre ….. le souffle du ridicule ne vous effleure jamais ?
3- Votre obsession à chercher du négatif quand un médecin évite des morts , peut-être qu’un psy pourrait s’y coller , non ?
4- Faute de psy , éviter tout contacts avec un certain Rico , expert es négatif .
C’est tout .

MCYLE
MCYLE
Répondre à  Bernard Guennebaud
10 avril 2020 18h00

Je vous prie de m’excuser je me suis trompée sur la source. Je cherche simplement à comprendre sans opinion particulière.

Mais on estime que plus de 52000 personnes ont été infectées au 31 mars, et que 30% font parti de la tranche 15-44ans. Et sur ces 15-44 ans au 31mars 402 ont été en réanimation donc on est à 2,5% de cette tranche d’âge, et pour celle au dessus 45-65, on obtient 13,5% (2327 réa pour environ 17200cas), lui se retrouve tout de même à un pourcentage inférieur à 1% pour une étude dont l’âge médian est entre ces deux tranches ?

https://fr.statista.com/statistiques/1102124/infections-coronavirus-age-france/

https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/241500/document_file/COVID19_PE_20200331.pdf

njama
njama
10 avril 2020 10h59

Oui cela confirme que c’est surtout la région Grand Est et la région parisienne qui sont touchées.
Dans le discours épidémiologique le concept de « surmortalité » (hivernale) me semble fallacieux et manipulé chaque année par les statisticiens et autorités de santé publique qui ne produisent pas les méthodes de calcul de leurs « estimations ». Il est nécessaire de la corréler mathématiquement à l’augmentation des naissances entre 1920 et 1935 /1940, celle de la « génération dite silencieuse ». Avec la génération baby-boomer 200.000 naissances de +/an à partir des années 45/50, il y aura inévitablement dans les prochaines années une mortalité plus importante, proportionnelle mais parfaitement naturelle si on peut dire, l’espérance de vie ne variant que très peu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_la_France#Donn%C3%A9es_d%C3%A9mographiques_1900-2015

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 11h43

J’espère qu’un jour, l’humanité aura une pensée reconnaissante pour les barbares arriérés qui nous ont apporté l’écorce de quinquina, dont ils avaient découvert et apprécié les vertus du fond des millénaires et de leur lointaine province et non dans l’alcôve d’un laboratoire.
On dit que quand Dieu donne le mal, il apporte aussi le remède pour qui sait le voir.
Il semble qu’il en est ainsi aujourd’hui.
Nos laboratoires ont la démarche inverse: ils inventent un mal imaginaire (cholestérol) et lui apportent une solution bancale (statines).
Ils inventent la dangerosité d’une maladie (rougeole) et lui apportent une solution foireuse (vaccin).
Vénalité et absence de respect de la nature sont leur devise.
Visiblement, ils ne travaillent pas pour Dieu…
Mais pour qui d’autre, alors?
L’Histoire retiendra leur totale impuissance à nous prémunir et à nous guérir du premier fléau venu, malgré les milliers de milliards qu’ils engrangent.

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 12h22

Tu vois quand tu veux que tu peux écrire magnifiquement? Je t’embrasse confraternellement et pascalement!

Dr Vincent Reliquet
10 avril 2020 12h39

Voici un mail qu’un confrère belge m’a adressé ce matin, il ne signe pas le texte donc nous l’attribuerons à X, qui souhaite bien cadrer nos conduites à tenir afin que l’on se comporte en citoyens modèles:

Les nouvelles règles en Belgique… ❤ Essayons de voir clair…

1. Vous ne pouvez pas quitter la maison en principe, mais si vous en avez besoin, vous pouvez quand même.

2. Les masques ne servent à rien, mais il faudrait peut-être en porter, ça peut sauver.

3. Les magasins sont fermés, sauf ceux qui sont ouverts.

4. Il ne fait pas aller dans les hôpitaux, sauf s’il faut y aller, même chose pour les médecins, il ne faut y aller qu’en cas d’urgence A CONDITION que vous ne soyez pas malade

5. Ce virus est mortel, mais pas trop effrayant néanmoins, sauf que si parfois, en fait ça va être une catastrophe planétaire.

6. Les gants n’aideront pas, mais ils peuvent aider quand même.

7. Tout le monde doit rester à la MAISON, mais il est important de SORTIR

8. La nourriture dans le supermarché ne manquera pas, mais il y a plein de choses qui manquent si vous y allez en fin de journée mais ll ne faut pas y aller le matin.

9. Le virus n’a pas d’effets sur les enfants sauf sur ceux sur qui il en a…

10. Les animaux ne sont pas atteints, mais il y a malgré tout un chat qui a été testé positif en Belgique en février, quand on ne testait encore personne, mais ce chat oui.

11. Vous aurez de nombreux symptômes si vous êtes malade, mais vous pouvez aussi tomber malade sans symptôme, avoir des symptômes sans être malade ou être contagieux sans symptôme.

12. Pour ne pas être malade, vous devez bien manger et faire du sport, mais mangez malgré tout ce que vous avez sous la main et c’est mieux de ne pas sortir, enfin si, mais non.

13. Il est préférable de prendre l’air, mais vous serez très mal vu si vous allez prendre l’air, et surtout n’allez pas dans les parcs, ou alors sans vous asseoir, sauf que maintenant si, vous pouvez si vous êtes vieux (à quel âge on est vieux ?!?) mais pas trop longtemps ou enceinte (mais pas vieille).

14. Vous ne pouvez pas aller chez les personnes âgées, mais vous devez vous en occuper et apporter des courses et des médicaments.

15. Vous ne pouvez pas sortir si vous êtes malade, mais vous pouvez aller à la pharmacie. Pour les soignants, même avec de la température, vous pouvez travailler, allez, pas plus de 38°C… 37,9 c’est pas grave, sauf si vous n’êtes pas soignant.

16. Vous pouvez commander la livraison de plats préparés qui l’ont peut-être été par des personnes qui ne portaient ni masques ni gants. Mais il faut laisser décontaminer vos courses pendant 3 heures dehors.

17. Chaque article ou interview inquiétant commence par les mots « Je ne veux pas semer la panique, mais… ».

18. Vous ne pouvez pas voir votre mère ou votre grand-mère âgées, mais vous pouvez prendre le taxi et rencontrer un chauffeur de taxi âgé.

19. Vous pouvez vous promener avec un ami mais pas avec votre famille même si elle vit sous le même toit.

20. Mais on vous dit que se promener avec la bonne « distanciation sociale » n’est pas dangereux alors pourquoi on ne peut pas se promener avec d’autres amis ou de la famille (un à la fois) si on est dehors à la bonne distance ?

21. Le virus reste actif sur différentes surfaces pendant deux heures, non, quatre, non, six, non, on a pas dit des heures, c’est peut-être des jours ? Mais il a besoin d’un environnement humide. Oh non, en fait pas nécessairement.

22. Le virus reste en suspensions dans l’air enfin non, ou oui, peut-être, surtout dans une pièce fermée, en une heure un malade peut en contaminer dix, donc si ça tombe tous nos enfants ont déjà été contaminés à l’école avant qu’elles ferment ?

23. On compte le nombre de morts mais on ne sait pas dire combien de personnes sont infectées, puisque jusqu’ici on a testé que ceux qui étaient « presque morts » pour savoir si c’était de ça qu’ils allaient mourir…

24. On n’a pas de traitement sauf qu’il y en a peut-être un, qui n’est apparemment pas dangereux sauf si on en prend trop (ce qui est le cas de tous les médocs, non ?)

25. On devrait rester confinés jusqu’à la disparition du virus mais il ne va disparaître que si on arrive à une immunité collective et donc à condition qu’il circule… et pour ça il faut qu’on ne soit plus confinés.

Bref, tout est clair sauf que rien n’est clair, on nous parle d’un confinement de 15 jours puis peut-être de six mois, on lit et on entend tout et son contraire aux infos et sur les réseaux mais… il faut RESTER ZEN les amis, c’est nécessaire pour notre système immunitaire. Alors, allez dehors, respirez – si vous le pouvez – et contemplez l’éclosion du printemps…
et surtout gardez votre sens de l’humour…

On a compris, ON NE CONTROLE RIEN, sauf son état d’esprit et son attitude : Keep calm and BE HAPPY! En fait, du moment qu’on a assez de morts pour vous effrayer, c’est tout ce qu’il nous faut pour vous persuader que sans nous, vos élus, vous êtes foutus. Pour que vous acceptiez docilement que l’on vous traque après par votre gsm, ou une puce, ou nos drones. Que l’on puisse vous imposer n’importe quoi comme soi disant vaccin, inutile face à un virus mutant. Que l’on puisse tout savoir sur vous, vous donner des points, contrôler d’après ça ce qu’on vous laissera encore faire ou pas. Mais s’il y a encore plus de morts, on ne va pas se plaindre non plus, comme ce sont essentiellement des vieux, des pauvres ou des malades, ça sera bon pour réduire nos coûts de sécurité sociale, non?

Soyez zen, on profite de la crise et de nos pouvoirs spéciaux et moyens illimités, à savoir votre dette publique de demain, pour s’occuper encore mieux de vous, chers moutons. Vous avez vu, on a laissé Proximus sortir sa 5G, indispensable pour pouvoir vous traquer, sans enquête publique. Vu les dangers pour votre santé, il fallait profiter de cette crise et présenter cela comme une avancée magistrale POUR votre santé. Merci à tous les idiots qui n’ont pas bronché! Comme quoi vous avez eu raison de voter pour un pouvoir fort, qui sait prendre des initiatives! Et pas qu’en Belgique, hélas…

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
10 avril 2020 14h22

Bravo la Belgique! Bravo X!
Comme disait Gabin: « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. »
Enfin, à la base, c’était Socrate.

spartacus
spartacus
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 avril 2020 17h21

Nous confirmons votre prétention est sans aucune commune mesure.

njama
njama
10 avril 2020 13h23

Quelques infos de sources locales venant de personnels soignants de mon coin chti. Les infos vous diront qu’au CHU de Lille en réa ils sont débordés, c’est probablement vrai, mais pourtant dans certains services Hôpitaux Publics pas spécialement dédiés mais réquisitionnés pour cause de pandémie « corona » ( https://www.chu-lille.fr/hopital-huriez/ ) bien que trois étages aient été réservés « pour faire face à la prochaine vague »… dont personne ne sait si elle adviendra un jour (?), il ne se passe rien ! Pareillement à Lens, venant d’une autre source pro.
Vaut mieux être prêts diront certains, « En attendant Godot »…
Si cette épidémie est un problème de santé publique, pourquoi les cliniques privées n’ont-elles pas été réquisitionnées, au moins temporairement ?

TheDuck
TheDuck
10 avril 2020 13h28

L’étude Prevent Senior qui a déjà guéri 300 personnes avec de la chloroquine :

https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fexame.abril.com.br%2Fnegocios%2Ftudo-o-que-se-sabe-sobre-a-pesquisa-da-prevent-senior-com-cloroquina%2F

en Suède, les hôpitaux ont prescrit de l’hydroxychloroquine avant de rapidement s’arrêter :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/09/en-suede-le-desamour-pour-l-hydroxychloroquine_6036144_3244.html

et les exemples et contre-exemples ne manquent pas, RCT ou pas, malheureusement.

qui va sortir gagnant de cette histoire je n’en sais rien, mais « la science médicale » en prend un sacré coup sur sa crédibilité, d’un côté ou de l’autre. Ca part dans tous les sens, tout cela est ridicule.

Vivement fin juin qu’on soit tous d’accord sur l’utilité des masques?

https://twitter.com/KaplanBen_Fr/status/1247968038487547904/photo/1

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