- Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
09/12/2018 00:46
Taillant
Pourquoi "une SUPPOSÉE extraction dentaire " ? Quels sont les antécédents de la patiente , en particuliers cardiaques (valve artificielle) ou infectieuses (RAA, angines.. .) ? - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
08/12/2018 09:10
Raymonde
En tant qu'usager des soins, vous allez devoir rester patient ! - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
07/12/2018 22:59
Inoxydable
J'ajoute que le texte du Dr Willy Kostucki est vraiment de bon aloi et de bon sens. C'est un conseil que je donne à qui veut bien l'entendre pour des problèmes graves. C'est comme pour beaucoup de choses, avoir un autre regard sur ce qu'on apprête à faire évite parfois bien des erreurs ou permet d'améliorer ce qu'on fait. - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
07/12/2018 22:50
Inoxydable
" Un chemin n'existe que parce que vous marchez" Saint Augustin. - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
07/12/2018 15:35
Bernard Guennebaud
Une question à laquelle les chirurgiens ne donnent pas tous la même réponse est : faut-il enlever le matériel d'ostéosynthèse après fracture du col du fémur ? Certains disent qu'il faut l'enlever, d'autres y sont farouchement opposés. Lu sur un blog : "Mon chirurgien qui m’opéra il y a 4 ans me disait aussi que le matériel d’ostéo-synthèse devrait rester toute ma vie, j’avais 48 ans. En 2016 après de multiples discussions j’ai décidé de tout enlever (27 mois après l’opération). J’ai vécu deux années de rêve. Plus aucune douleur, récupération totale et reprise très vite des activités sportives à 100%. Bien que chaque cas est vraiment unique et que chaque personne progresse différemment, le seul conseil que je peux vous donner, basé sur mon parcours, c’est d’insister pour enlever ce matériel." "J'ai eu une fracture de type1 du col du fémur il y a 6 mois et mon chirurgien m'a posé une plaque et vis. J'ai 60 ans et il m'a dit que ce n'était pas nécessaire d'enlever le matériel." "Mon chirurgien m'a dit exactement le contraire ! "Vous êtes trop jeune pour garder ça !" J'avais 64 ans au moment de la fracture. Parmi les raisons : 1- Au cours d'une chute, le métal peut casser l'os et là c'est grave car l'os peut être fragmenté par le métal. Il n'a pas cessé de me répéter "pas de chute, pas de chute !" pendant tout le temps (17 mois) où j'ai eu cette plaque. 2- La présence de cette plaque me donnait un œdème au dessus de la cheville. 3- j'avais des douleurs à la marche ou en montant un escalier." "je peux moi aussi confirmer que l'ablation du matériel d'ostéosynthèse m'a vraiment permis de récupérer totalement. J'ai 55 ans, suite à une chute en vélo en mai 2015 je me suis fracturé le col du fémur (garden 3). J'ai retiré ma vis DHS en septembre 2016." "Le chir n'était pas motivé pour l ablation, pour lui, ce n est pas la plaque qui provoque ces douleurs, mais n a pas d explication, a part qu'elles resteront…J'ai eu d autres avis de chir, qui pensent également que ce n est pas le matériel qui provoque ces douleurs, un chir m a dit que cela pourrait correspondre à un début de nécrose… je n'ai pas mal dans l aine, et effectue tout les mouvement de hanche sans gêne, sauf l écartement, qui tire un peu l abducteur entre jambe. J ai l impression que les chir sont de bons "mécano" mais qu au niveau ressenti de la douleur c est pas ça…" - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
07/12/2018 09:29
Bernard Guennebaud
" je pense qu’il y a encore beaucoup de chose à découvrir sur le fonctionnement du corps humain " Comme vous avez raison !!! Ce qu'on appelle la science, c'est un peu de connaissances et beaucoup d'ignorance. Si on en savait davantage, on ferait tout autrement. Rechercher ces autres choses, c'est là l'essentiel et non pas de se demander comment organiser le monde médical pour appliquer des procédés issus d'une "science" qui n'est qu'une recherche sur une matière vivante tronquée et qui impose ses découvertes par la force. Je ne sais pas ce qu'est la vie, qu'elle soit humaine, animale ou végétale, mais je sais au moins une chose : elle n'est pas ce qu'on veut nous faire croire qu'elle est ! - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
06/12/2018 22:59
basdevant
Bonjour, bien d'accord avec les précédents commentaires. J'aime beaucoup les citations. La science à l’âge de son époque, autrement dit je pense qu'il y a encore beaucoup de chose à découvrir sur le fonctionnement du corps humain et que certaines thérapies alternatives à la médecine conventionnelle fonctionnent là où la médecine traditionnelle échoue. Ce n'est pas parce que c'est prouvé scientifiquement que ça marche à coup sûr et inversement ce n'est pas parce que ce n'est pas prouvé scientifiquement que ça ne marche pas. - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
06/12/2018 22:53
Raymonde
Quand vous voyez sur l'autoroute de votre vie un chemin de traverse, essayez de le prendre en 2CV, c'est plus marrant et plus sécurisant. Jacques Séguéla - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
06/12/2018 20:05
Bernard Guennebaud
"La recherche de la vérité c'est comme l'équilibre sur un vélo, quand on s'arrête on tombe !" Proverbe chinois datant de 4000 ans ... Entièrement d'accord avec l'ancienne ministre "La vaccination ça ne se discute pas !" Oui, elle a raison, ça s'étudie ! Quand à la nouvelle ministre disant "Je siffle la fin de la récréation " elle a raison aussi car il serait temps de passer enfin aux choses sérieuses et que les "experts", du moins ceux qu'on désigne ainsi, cessent de faire mumuse avec les chiffres car derrière les chiffres il y a des êtres humains et des êtres humains qui souffrent. - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
06/12/2018 18:45
Lucienne Foucras
Petites citations au hasard de celles qui me reviennent en mémoire : "La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir" (Condorcet 1793) " Quand le fait qu'on rencontre est en opposition avec une théorie régnante, il faut accepter le fait d'abandonner la théorie, lors même que celle-ci, soutenue par de grans noms, est généralement adoptée" (Claude Bernard). Et en regard celle-ci : "La vaccination, ça ne se discute pas" (devinez l'auteure). - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
06/12/2018 18:01
jogo
e suis médecin et j'ai toujours le doute , mais je doit choisir , si j'ai le doute c'est parce que j'ai été confrontée à l'erreur / l'erreur des autres et parfois la mienne , et que notre cerveau ne peux pas integrer tous les paramètres qui sont indispensables avant de faire le choix d'une stratégie, Toutes les situations ne sont pas compliquées et toutes les erreurs de stratégies ne sont pas préjudiciables , mais garder en tête le doute permet au moins de respecter la citation :"primum non nocere " Alors il est légitime de prendre autant d'avis qui nous semblent nécessaires pour se conforter dans l'idée du bon choix. - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
06/12/2018 13:57
Bernard Bel
Excellent article qui me remet en mémoire les interactions avec 5 cardiologues, l'an dernier, pour le "suivi" d'un syndrome coronarien aigu - aujourd'hui en veilleuse après 4 stents et l'amélioration de mes habitudes de vie (https://lebonheurestpossible.org/je-suis-a-lhopital/). Pas un pour rattraper l'autre : c'étaient des gags à répétition, bien que les circonstances ne m'aient pas poussé à rire ! Pour le quatrième j'avais choisi un médecin d'origine belge (préjugé favorable) et jeune (préjugé favorable), avec dans mon sac la copie papier (124 pages) de ma synthèse d'écrits et ouvrages sur les statines et le cholestérol. Un de ses patients m'a confié plus tard qu'il racontait que Michel de Lorgeril n'était "même pas cardiologue" ! Donc, à tout faire, autant lui présenter ma prose plutôt que d'évoquer un imposteur 🙂 M'ayant vu froncer les sourcils à l'évocation de statines pour "soigner" mes 1.2 g/l de LDL, et prévenu que j'avais exercé comme documentaliste, il a décoché l'élément de langage habituel : "Monsieur, TOUTES les études prouvent que..." (Vous connaissez la suite.) A quoi j'ai répondu, car je m'y étais préparé : "Puisque TOUTES les études le prouvent, montrez-moi au moins UNE étude qui le prouve !" Il est resté bouche bée et j'ai posé sur sa table les 124 pages : "Vous trouverez ici les références d'une bonne centaine d'études qui prouvent le contraire. Mais vous en connaissez qui vont dans le sens opposé, je suis prêt à les étudier et les inclure à ma documentation." Il a pris un air contrit pour me dire : "Je suis votre médecin et vous êtes mon patient. Il est indispensable qu'il y ait un contrat de confiance entre nous… Je ne peux pas vous soigner si chaque fois que je vous dis quelque chose vous me demandez de montrer l'étude qui prouve que j'ai raison. D'ailleurs je n'ai pas le temps de chercher." Je lui ai répondu que je lui faisais entièrement confiance pour tout ce qu'il affirmerait en conformité avec les données de la science. Je n'ai pas ajouté que je ne venais pas pour un soin mais uniquement pour un diagnostic - évaluer l'utilité d'une nouvelle angioplastie, ce qu'il a fait parfaitement - ni rappelé que le Code de déontologie médicale exige que le praticien tienne compte "des données acquises de la science". Il m'a dit qu'il n'aurait pas le temps de lire mon document. Je l'ai laissé sur son bureau et n'ai plus jamais entendu parler de lui. Le cinquième médecin (qui a posé les 2 derniers stents) m'a prescrit une statine hors AMM (Crestor™ en prévention secondaire) "pas pour votre cholestérol mais pour lutter contre l'inflammation"… C'est une autre histoire qui n'est pas sans rappeler la prescription de Mediator pour "soigner l'obésité". Cela après avoir dit qu'il avait "vu mon cholestérol" pendant l'angioplastie, à quoi j'ai répondu en riant que les techniques d'imagerie avaient dû faire beaucoup de progrès depuis la précédente opération ! Le problème est que tous les cardiologues que j'ai consultés reprennent à la virgule près le même discours, demandant en premier à voir l'ordonnance du précédent confrère pour faire du copier-coller et un peu de baratin sur l'importance de tel médicament. Il a fallu que je consulte en Allemagne pour ne plus entendre le même refrain. Pas facile de les remettre à leur place car l'entretien a lieu avant l'examen. Si on continue à les fréquenter c'est uniquement pour un diagnostic, mais ce n'est pas très fiable après une engueulade qui fait monter la tension à 18 ! 😉 - Pourquoi et comment demander un deuxième avis en médecine ?
06/12/2018 09:19
Raymonde
Personnellement, il y a deux jours, j'ai pris 3g d'amoxicilline, d'un coup, sur recommandation, avant une supposée extraction dentaire ... si j'avais su !! - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
01/12/2018 15:38
Bernard Guennebaud
En relation avec les critiques formulées ici sur cette publication, il y a un document intitulé "Recommandations de déontologie et bonnes pratiques en épidémiologie" version France 2007 réalisé par l'Adelf, Epiter, Aeema et Aderest, des associations en liens avec l'épidémiologie. Le doc ne parait pas copiable, aussi je n'en donne pas d'extraits mais chacun pourra juger par lui-même de l'adéquation de la publication incriminée ici avec la déontologie et les bonnes pratiques. http://www.epiter.org/spip/IMG/pdf/Recommandations_2_-_Version_finale-France-Aout_2007.pdf - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
27/11/2018 15:10
Bernard Guennebaud
J'avais assisté en 2013 au congrès Adelf-Sfsp où un professeur venu du Québec avait décrit la publication réalisée par GSK sur la narcolepsie au Québec après qu'il ait acheté les données : " Risque de narcolepsie associée au vaccin influenza pandémique adjuvanté 2009 au Québec De Wals Philippe" sur le site du congrès https://adelf-sfsp-2013.sciencesconf.org/resource/page/id/31 Je ne peux pas rapporter ici ce que l'orateur avait révélé sur cette "étude" (qui mérite bien des guillemets" ... Par ailleurs, je ne suis plus certain que les pourcentages que j'ai utilisés comme 33,1% etc correspondent à des pourcentages de cas vaccinés. Cela correspondrait plutôt aux tests effectués pour assurer la combinaison des données des différents pays incorporés dans cette publication. On constaterait alors que les résultats annoncés par les auteurs sont affirmés sans préciser les données qui sont à leur origine : "The OR of the restricted period analysis in children ≤18 years of age was 0.80 (95% CI 0.21–3.01) for Arepanrix-AS03 and 4.12 (95% CI 0.99–17.16) for Focetria-MF59." Aucune donnée relative à ces tests relatifs à une période limitée et de même pour ces résultats globaux par exemples : "The OR of the total period analysis in adults was 1.00 (95% CI 0.21–4.81) for Arepanrix-AS03, 0.65 (95% CI 0.14–2.95) for Focetria-MF59, and 0.66 (95% CI 0–3.3) for Pandemrix-AS03 " Ce n'est pas habituel, fort heureusement. Par exemples les publications Tardieu et Langer Gould précisent les nombres de cas et de témoins vaccinés, y compris relatifs à des durées diverses comme 1 an, 2 ans ... 6 ans, ou 14 jours, 30 jours, ... Ici rien ! C'est pourquoi j'avais naturellement pensé que cela correspondait aux pourcentages publiés mais avec la mention "pH1N1 vaccination coverage cases [%]" En ce moment même (15h10) , sur une radio (Europe 1), une personne va témoigner en direct : elle a fait une narcolepsie après un vaccin ... - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
26/11/2018 22:17
Le Vigilant
Bonsoir. En fait je ne me suis pas plongé dans les calculs de rapport de côtes, cette étude est tellement merdique qu'il n'y en a pas besoin. Il y a une série d'articles à venir sur le gardasil / vaccins anti HPV, les études de cohorte sont tellement nulles dans leur méthodo que là encore, il n'y a même pas le moindre calcul à faire pour les démasquer. Bien à vous. - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
26/11/2018 21:23
Bernard Guennebaud
Oui, ce n'était pas votre objectif car nous avons des formations sans doute très différentes et de ce fait nous ne regardons pas les mêmes choses. Vous observez la collecte des données, ce qui est très important bien sûr, surtout avec des données médicales ; je regarde ce qu'on peut en faire, même en se limitant, par la force des choses, à ce qui en a été publié. La moisson pourrait être plus fructueuse qu'on pouvait le penser car on voit immédiatement sur les pourcentages que les vaccins non adjuvantés de vont pas donner de signal avec 16,3% de cas vaccinés ainsi contre 15,9% de témoins. Par contre, pour les 2 autres, si ! Pour Forcetria-MF59 c'est 18,4% contre 2,1% et pour Pandemrix-Aramperix ASO3 c'est 33,1% contre 0,8%. Regroupons les données pour ces 2 vaccins, soit 51,5% de cas et 2,9% de témoins vaccinés par l'un ou l'autre de ces vaccins. L'odds ratio vaut 35,25 !!! Evidemment, c'est ultra significatif ! Comment les auteurs auraient-ils pu ne pas voir cela ? Si vous voulez les intervalles de confiance, pour celui de mon précédent commentaire avec OR=8,9, la borne inférieure de l'IC est 6,15 et pour celui-ci avec OR=35,15, la borne inférieure vaut 22,37 !!! Il faut qu'elle soit supérieure à 1 pour assurer le caractère significatif du test selon la norme habituelle. Bon, y'a de la marge ! Ces résultats sont tellement énormes que j'en arrive à en douter. J'me pince ! Je fais une erreur, non, ce n'est pas possible ? D'autres peuvent-ils vérifier ? En fait, il suffit de comparer les pourcentages de vaccinés chez les cas et les témoins pour se convaincre que ce n'est pas si surprenant. Vous vous rendez compte : 33% de vaccinés chez les cas contre 0,8% chez les témoins ou 51,5% de vaccinés chez les cas contre 2,9% chez les témoins ! QUESTION : expliciter comment les auteurs s'y prennent pour transformer un tel signal en une absence de signal ? Je n'ai pas encore décortiqué le processus. - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
26/11/2018 17:27
Le Vigilant
Bonjour. Il y a plein de trucs "louches" dans ce papier, le but de l'article n'était pas de faire un débunking complet, la simple méthodologie consistant à sortir du périmètre tous les pays dans lequel le pandemrix a été utilisé alors que c'était sensé être le principal sujet de l'étude suffit à ridiculiser cet "article". Bien à vous. - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
26/11/2018 16:09
Bernard Guennebaud
Il y a une carence de données publiées qui n'inspire pas confiance, c'est certain. Si je compare à la publication M.Tardieu et all de 2007 dont je parlais ci-dessus, les auteurs indiquent par exemple, non seulement les nombres de cas (143) et de témoins (1122) mais aussi combien sont vaccinés HB (80 et 609) alors qu'on a droit seulement à des pourcentages. De plus, pour les délais ils indiquent combien de cas et de témoins (par ex; 62 sur les 4 premières années ans contre 12 sur les 2 années suivantes etc. Néanmoins, j'ai commencé à essayer de me débrouiller avec les maigres données publiées. Ainsi, pour les enfants, le tableau 2 indique 150 cas et 1308 témoins pour les 7 pays cumulés. Pour les 3 types de vaccins considérés on a, parmi les cas les pourcentages de vaccinés 18,4 33,1 et 16,3 soit un pourcentage cumulé de 67,8 ce qui fait 101,70 cas. Disons 101 cas vaccinés. Je fais de même avec les témoins : 2,1+0,8+15,9=18,8% de vaccinés soit 245,9 vaccinés parmi les 1308 témoins. Retenons 246. On peut alors calculer l'odds ratio soit l'odd pour les cas 101/49 (49=150-101) et l'odd pour les témoins soit 246/1062 (1308-246=1062). On obtient OR=8,9 qui est donc très élevé; Je ne calcule pas l'intervalle de confiance qui est inutile dans ce genre de question, la valeur théorique de l'odds ratio étant connue (elle est 1). On peut calculer la probabilité d'avoir un écart avec la valeur théorique 1 au moins aussi grand que celui obtenu. Elle est inférieure à 10 puissance -30, ce qui donne un signal énorme, le seuil habituel de signification étant 2,5%; La borne inférieure de l'intervalle de confiance serait donc très largement supérieure à 1, pour ceux qui auraient absolument besoin de passer par ce détour inutile et beaucoup moins précis. Je n'ai pas programmé son calcul, mais si vraiment vous y tenez et que la probabilité ne vous parle pas, je ferai peut-être un effort ! Ce résultat ne devrait pas trop surprendre quand on compare les taux de vaccinés chez les cas et les témoins. En particulier, 18,3% avec Pandemrix et Arepanrix ASO3 pour les cas contre 0,8 pour les témoins. Par contre, c'est presque équilibré avec les vaccins non adjuvantés (16,3 contre 15,9). En conséquences, le signal devrait être encore plus fort avec Pandemrix et Arepanrix ASO3. Vous avez lu l'étude - je veux dire la publication - plus en détails que moi. Qu'en pensez-vous ? - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
26/11/2018 12:28
Bernard Guennebaud
J'ajoute à mon commentaire précédent que cet exemple suédois des variations importantes de l'incidence de la narcolepsie en Suède montre clairement que ce sont ces variations de l'incidence qu'il faut étudier et que cela ne peut pas se faire en cas-témoins. Les délais successifs, par exemple par années ou par semestre ou par mois selon les cas, constituent LE système de référence adéquat. Aller chercher des témoins pour constituer un autre système de référence qui ne testera pas la même chose, ça ne va pas et ce indépendamment de la qualité du recrutement des cas. On peut donc aussi pointer cette utilisation très systématique et beaucoup trop généralisée du cas-témoins pour étudier de tels problèmes et pas uniquement dans cette publication. Les auteurs écrivent d'ailleurs (page 6205 du pdf) ;"We estimated incidence rate ratios (IRR), comparing the two latter periods to the pre-pH1N1 period, using Poisson regression." Ils pensent donc à tester par Poisson comme on le fait par rapport à des délais alors que le cas-témoins utilise une toute autre méthode qui peut neutraliser des signaux ou, plus exactement, ayant obtenu une absence de signal statistique en cas-témoins, d'en déduire que cela signifie aussi une absence de signal sur les cas, ce qui peut être complètement faux : en effet, il faudrait s'assurer pour cela que les témoins sont neutres par rapport à la chose testée, ce qui n'est pas toujours le cas et l'est rarement quand on teste sur des délais. - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
26/11/2018 10:03
Bernard Guennebaud
Oui, je ne vois pas non plus, ce qui est un comble et rend cette absence pour le moins suspecte ... Dans la même publication SOMNIA (je dis publication et non étude, nuance ...) on trouve ceci à propos de la Suède (3- Results) : "In Sweden, a previously identified signaling country, IRs increased significantly after the start of its pH1N1 vaccination campaign for children 5–19 years (IRR = 9.01; 95% CI 6.89–11.80) and adults 20–59 years (IRR =1.69; 95% CI 1.46–1.95). From 2011 onwards, narcolepsy IRs decreased in Sweden (Fig. 2)" La fig 2 illustrant un pic spectaculaire de l'incidence des narcolepsies pour les 5-19 ans entre 2009 et 2011 en Suède - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
25/11/2018 22:16
Le Vigilant
Bonsoir. Sauf erreur de ma part, ces données ne sont même pas fournies. "Risk windows for pH1N1 vaccine exposure were any time prior to index date and further split in: 1–180 days, 181 days–2 years, and >2 years before index date. " Il n'y a aucune autre info. Bien à vous. - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
25/11/2018 22:05
Bernard Guennebaud
Eh bien voilà ! Vous avez d'une part le nombre de cas apparus au cours du premier semestre qui suit la vaccination puis le nombre de cas apparus au cours des 3 semestres suivants, soit une durée 3 fois plus longue (à quelques jours près ...). S'il n'y avait pas de lien avec la vaccination, le nombre de cas apparus au cours de ces 3 semestres devrait être 3 fois le nombre de cas apparus au cours du premier semestre, aux variations aléatoires près. On teste alors si l'écart observé est compatible avec des variations aléatoires et cela se fait par une loi de Poisson. Le test cas-témoins est inadapté dans une telle situation et j'avais expliqué pourquoi ici-même début août : les témoins sont construits à partir des cas ; ils sont du même âge, sexe, proximité géographique, ce qui fait que les témoins associés à un même cas seront vaccinés à peu près en même temps que lui. De plus, il s'agit ici d'une vaccination grippale, donc les vaccinations ont été réalisées à peu près en même temps, en tout cas avec un écart faible par rapport aux délais de 6 mois et au délai suivant. Comme la date final pour définir le délai dans lequel se trouvent les témoins est la date du début de la maladie du cas associé (date index), les cas et témoins associés vont être en phase par rapport aux délais tests : si le cas est dans le premier semestre, ses témoins associés y seront aussi (à quelques exceptions près). Cela neutralise le signal. J'avais donné l'exemple particulièrement spectaculaire de Langer Gould avec 195 cas la première années, 106 les 2 années suivantes cumulées, soit un signal énorme ; 854 témoins la première année contre 508 les 2 années suivantes cumulées, soit aussi un signal énorme ; mais pas de signal en cas-témoins car cas et témoins sont "en phase" : les variations des nombres de cas et de témoins quand on passe de la première année aux 2 suivantes sont statistiquement du même ordre. On pourrait avoir ici le même type de situation. Il faudrait avoir les chiffres pour le vérifier mais c'est a priori possible. Donc, pouvez-vous avoir les nombres de cas et témoins pour les 180 premiers jours et pour les 3 semestres qui suivent ? - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
25/11/2018 20:49
Le Vigilant
Bonsoir. Pour le papier de Weibel publié dans Vaccine, sauf erreur de ma part, le critère d'exposition est la vaccination - exposition contrôlée sur dossiers médicaux/registres de vaccination/base de données de remboursement d'assurances maladies. Ensuite l'analyse est découpée en fenêtres temporelles : 1–180 jours, 181 jours–2 ans, et >2 ans avant la date d'index qui est celle du diagnostic (encore une faiblesse méthodologique) Bien à vous. - Grippe H1N1 (épisode 5): la propagande vaccinale par les études épidémiologiques
25/11/2018 20:37
Bernard Guennebaud
Deux questions se posent à propos de ces études cas-témoins, indépendamment de la qualité de la collecte des données : 1- Le facteur d'exposition est-il de la forme "avoir été vacciné avec tel vaccin" ou de la forme "la maladie apparaît dans tel délai après la vaccination". En effet, le test cas-témoins n'est pas du tout adapté pour tester sur des délais comme je l'avais montré ici-même début dans la lettre au Conseil de l'Ordre. Pas du tout adapté mais constamment utilisé ... 2- Par contre, le cas-témoin est adapté a priori quand le facteur d'exposition est "avoir été vacciné avec tel ou tels vaccins". mais a priori seulement car il faut aussi que les données soient suffisamment homogènes. Voici un exemple avec la publication de Marc Tardieu de déc 2007 sur la sclérose en plaques chez les enfants après vaccination hépatite B : il y avait 42 enfants dont la première atteinte était apparue avant l'âge de 10 ans et dont 10 avaient été vaccinés HB avant cette première atteinte (moins de 24%). Il y en avait 101 dont la première atteinte était apparue à 10 ans et plus dont 70 vaccinés HB, soit plus de 69% . On ne doit pas combiner les données de ces 2 groupes car les écarts sont beaucoup trop importants. C'est comme si un pièce de 1€ lancée 42 fois était tombée 10 fois sur pile et qu'une pièce de 2€ lancée 101 fois avait donné 70 piles. Peut-on regrouper les résultats afin de chercher une probabilité commune à ces 2 pièces de tomber sur pile ? On peut faire le test de comparaison des moyennes dont le résultat est évident ici sans calculs : au vu de ces résultats, ces 2 pièces n'ont pratiquement aucune chance d'avoir une même probabilité de tomber sur pile. Donc on doit traiter les données séparément, C'est une obligation méthodologique.. Qu'on fait les auteurs ? ils ont cumulé les résultats bien sûr ! Comme il se produit la même chose sur les témoins, ils en arrivent à conclure qu'on peut accepter que la probabilité pour un cas d'avoir été vacciné HB est statistiquement la même que pour un témoin. En réalité, ils ont déclaré égales 2 probabilités qui n'existent pas !!! CONCLUSION : le résultat obtenu par Marc Tardieu et son équipe en déc 2007, qui fut considéré par les commentateurs "autorisés" comme le résultat principal et qui est qu'il n'y a pas de différence significative entre l'exposition à la vaccination HB des cas et des témoins, et donc que cette vaccination n'aurait joué aucun rôle dans l'apparition de la SEP, n'a en réalité aucune valeur. Qu'en est-il ici dans ces "études" sur la narcolepsie, de ce point de vue, indépendamment de la qualité pour le moins contestable de la collecte des données ? - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
24/11/2018 21:51
Brigitte Fau
Première victoire (de l'AIMSIB ?), mais alors, il pourrait y en avoir d'autres ; ils n'ont pas le choix, ils doivent y venir .... - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
24/11/2018 18:41
Dr Vincent Reliquet
Ah oui, si... mais non... - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
24/11/2018 17:35
Ribouldingue
Le Formindep est très pragmatique - façon Gulliver - et donc efficace . Ah si .......... - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
23/11/2018 22:43
Dr Vincent Reliquet
C'est lumineux Bernard! Garde ta corde, on n'en a nul besoin! Mais plutôt que de le chatouiller sous les bras, le boxeur, peut-être pourrait-on essayer de le mettre au tapis... par d'autre moyens? Regarde... https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2885402/en/dyslipidemies-face-au-doute-sur-l-impartialite-de-certains-de-ses-experts-la-has-abroge-sa-recommandation - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
23/11/2018 22:16
Bernard Guennebaud
Mes efforts semblent vains jusqu'à présent pour faire comprendre qu'une affirmation sans conditions de validité n'a aucune valeur. Alors soyons plus pédagogique ! Si je dis que "H2O est un liquide" c'est une affirmation sans conditions. Mais H2O à 0° c'est un solide et à 100° c'est un gaz. Ou encore "si le triangle est rectangle, le théorème de Pythagore s'applique" et non pas "c'est un triangle donc Pythagore est vrai". De même on a des affirmations du genre : "c'est un vaccin, donc il est efficace" ou "c'est un vaccin, il ne saurait être efficace". Du point de vue où je me place, c'est la même chose ! Il y a 40 ans j'ai essayé sans succès de faire comprendre qu'il fallait sortir de cette logique simpliste qui ne peut que favoriser le plus fort. Je constate qu'on en est toujours au même point. De ce point de vue, les expériences que je relatais rapidement sur les singes sont très intéressantes : "dans telle condition (à savoir, quand le délai entre la vaccination et la contamination est important), il se passe telle chose (à savoir les singes vaccinés résistent, pas les témoins) ; dans une autre condition, il se passe autre chose (à savoir, quand le délai entre la vaccination et la contamination est court), alors il se passe autre chose (à savoir, les singes vaccinés supportent moins bien l'épreuve du virus que les témoins non vaccinés). Si nous voulons avoir une chance de faire progresser la santé des populations, il faut faire accepter la nécessité, dans le discours public, de faire dépendre telle ou telle affirmation, - sur les vaccins et vaccinations par exemple mais pas que ... - de certaines conditions. Il faut absolument faire comprendre qu'une affirmation sans conditions ne saurait être scientifique. Nous en sommes très, très loin !!! En matière de vaccinations par exemple, l'expertise et l'autorité ne s'embarrassent pas de présenter des conditions à leurs affirmations qui sont donc très péremptoires. Il faut reconnaître qu'ils ont réussi à implanter, par osmose et imitation, ce mode de fonctionnement, non seulement dans l'esprit du public mais aussi parmi ceux qui critiquent les vaccinations avec cette dichotomie simpliste : "puisqu'il disent que le vaccin est efficace sans conditions, on peut tout aussi bien affirmer qu'il est non efficace sans conditions"; Avoir un vaccin efficace dans telle condition et inefficace, voire favorisant la maladie dans une autre parait impensable aux uns comme aux autres. Et pourtant ... Je ne sais pas si je vais terminer au bout d'une corde pour traîtrise ou empoisonné par les mercenaires de bigpharma, mais pour le vaccin antivariolique il en était bien ainsi. Ce qui ne veut pas dire pour autant que la meilleure méthode de lutte était la vaccination, même dans les situations où elle pouvait être efficace. Rappel : isolement des malades et contacts, voilà ce qui a vaincu la variole. Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ... Chanson de Guy Béart. Quel est le gagnant dans l'histoire ? Le plus fort ! Ce ne peut être que lui. Il ne faut pas boxer un boxeur si on ne veut pas se retrouver au tapis. Il faut comprendre que quand on est faible il ne faut pas user des mêmes méthodes que l'adversaire. Le boxeur, il faut le chatouiller sous les bras ... Je ne sais pas si mon propos va faire plaisir à tout le monde mais tant pis ! - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
22/11/2018 16:09
Patrick Ledrappier
Loin de moi de vous attaquer ou d'attaquer qui que ce soit... Mais on attend toujours que l'on nous démontre, physiologiquement, et pas statistiquement, que telle personne, parfaitement identifiée, serait morte si on ne l'avait pas vaccinée, et qu'elle est en vie parce qu'on la vaccinée... On va finir par offrir un prix important à celui qui pourra démontrer cela. Pour les prétendus effets bénéfiques de la vaccination antivariolique, on attend toujours les données brutes... Les seules disponibles, à ma connaissance, sont celles des désastres aux Philippines où le taux de mortalité due à la variole a été multiplié par 5 grâce à la vaccination à deux reprises au début du XX° siècle. Quant à la Chine, tout ce que l'on peut lire à ce sujet n'a aucun lien avec la réalité historique, non pas que des expériences n'auraient pas pu être diligentées (pas en inoculant avec des seringues des produits dans les couches sous-cutanées), mais, si de telles expériences on été faites, elles n'ont pas dû être concluantes, car il n'est recommandé dans aucun des principaux manuels de médecine et de pharmacopée chinoises que j'ai pu consulter (il en existe quelques milliers) d'avoir recours à la vaccination... Par ailleurs, toujours à ma connaissance, il n'est fait état dans aucun livre d'histoire des dynasties chinoises écrit avant le XIX° siècle, par un chinois, de tests de vaccination (pas plus, à ma connaissance après le XIX° siècle). En fait, il semblerait que tout ce que j'ai pu lire sur cette satanée vaccination antivariolique, qui a failli m'emporter (vacciné de force à l'école), n'est qu’élucubrations théoriques, sans données brutes, sur d'éventuels effets bénéfiques qui ne concernent pas la physiologie, mais les statistiques réalisées d'après des données inconnues... Les enfants d'humains ne sont ni des petits singes, ni des données statistiques, permettez-moi de le rappeler et ne prenez pas mes posts pour une attaque de votre travail, qui est important. Mais encore une fois, affirmer que la vaccination antivariolique a pu être efficace sans citer et rendre accessible les données brutes, n'est qu'une forme de relais de la propagande officielle. Pour Big Pharma, sa création remonte à la fin du XIX° siècle avec John Davidson Rockefeller, qui a quasiment réussi à avoir la peau de l'homéopathie, qui a eu celle de l'herboristerie, mais pas celle de la médecine et pharmacopée chinoises... Par ailleurs, en matière médicale, il n'appartient pas aux patients de prouver qu'un traitement est inefficace, comme vous semblez le suggérer, mais aux laboratoires pharmaceutiques de démontrer, grâce à des essais cliniques randomisés en double aveugle sur une population importante et sur tous les génotypes, que non seulement le médicament proposé est efficace, mais, qu'en plus, il n'est pas dangereux... Pouvez-vous me citer une seule étude clinique (randomisée, en double aveugle, sur un grand nombre de patients, avec tous les génotypes) sur le moindre vaccin, dont celui de la variole ? J'attends votre réponse avec impatience... Bien amicalement. Patrick Ledrappier - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
22/11/2018 10:38
Bernard Guennebaud
Si des provaccins étaient là ils vous répondraient que c'est à vous de montrer que la vaccination antivariolique n'a jamais évité un seul cas de variole. J'ai passé un temps considérable sur les documents OMS relatifs à l'éradication de la variole et sur d'autres. Je peux vous dire qu'il vous serait impossible de démontrer cela. L'affirmation que la vaccination antivariolique avait au moins une efficacité potentielle fut affirmée bien avant l'existence de bigpharma. Je ne vous refais pas le fil de soie en Chine, la variolisation des siècles avant Jenner. Plus récemment, le document de 1980 à la base de la proclamation officielle de l'éradication, écrit (p 32) « Les campagnes d’éradication reposant entièrement ou essentiellement sur la vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la plupart des cas. » En 1979 celui qui fut directeur du programme OMS d'éradication, Donald Henderson, reconnaîtra ''qu'elle fut obtenue de justesse, entre succès et désastres'' Si on veut s'appuyer sur de telles citations pour affirmer les désastres, il faudrait aussi retenir les succès. Ce que j'ai dit permet d'expliquer l'un et l'autre selon les conditions. On les retrouve d'ailleurs dans les résultats expérimentaux sur des singes : pratiquée à bonne distance de la contamination, les singes résistent très bien ; si on réduit le délai, ça se passe moins bien mais mieux que les témoins non vaccinés ; par contre, si le délai est trop court alors les témoins se comportent mieux que les vaccinés. C'est ce que j'appelle le premier effet Buchwald, du nom du médecin allemand qui aura le courage d'en parler à la télé allemande le 2 février 1970, en pleine épidémie d'importation de Mechede. Le second effet Buchwald étant que la vaccination sur des contacts immunisés déclenche la maladie. Ce ne fut pas un épi-phénomène mais au contraire un fait extrêmement important qui à provoqué les ''désastres'' avec des épidémies qualifiées par l'OMS ''d'explosives et d'inattendues'' et qui a mis par terre le programme d'éradication fondée sur la vaccination. C'est évidemment de cela dont il faut parler plutôt que de s'enliser en affirmant une efficacité nulle même dans les conditions les plus favorables. Je vous l'explique avec un exemple fabriqué : Une population a été immunisée à 100% par une vaccination. Il y a l'importation d'un cas qui contamine 10 personnes. Etant immunisées l'histoire s'arrête, sauf si on les vaccine à ce moment là, ''par précaution''. On aura alors 10 cas de variole qui eux-mêmes vont contaminer chacun 10 personnes, soit 100 nouveaux contaminés. Si on ne fait rien, l'épidémie s'arrête. Si on les vaccine on aura 100 cas de variole. C'est ce que j'appelle le théorème de Buchwald : sous le second effet Buchwald, on peut avoir, après importation, une épidémie dans une population immunisée à 100%. C'est ce qui s'est très souvent produit au cours de la campagne d'éradication et avant car la vaccination des contacts possible avait été recommandée au moins dès 1870 par les experts comme dans le rapport Delpech de juillet 1870 : « Le seul moyen de mettre fin aux épidémies de cette maladie est au contraire, de pratiquer le plus grand nombre possible de vaccinations et de revaccinations pendant leur durée ». « Pendant les épidémies graves il faut revacciner en masse. » « Il y aurait lieu d'examiner dans quelle mesure la législation pourrait intervenir pour imposer la vaccine. On ne saurait trop recommander aux familles dans lesquelles il s'est développé un cas de variole, de faire revacciner sans exception toutes les personnes placées dans le voisinage du malade. » Les experts de l'époque ne comprenaient pas que c'était justement ces vaccinations qui déclenchaient ces épidémies. Un siècle plus tard ils ne comprenaient toujours pas et notre plan variole toujours en vigueur rend obligatoire la vaccination des contacts avec un décret de février 2003. Comment la variole a-t-elle été vaincue dans les régions les plus difficiles comme en Inde, au Bihar ? Je l'explique sur mon exemple fabriqué : si on isole les 100 contacts vaccinés, ils tomberont malades à cause de cette vaccination mais ils ne transmettront pas la maladie. On a ainsi stoppé l'épidémie avec 0 immunisé utile même si 100% de la population était immunisée. C'est exactement ce qui s'est produit en Inde en 1974 avec 188003 cas notifiés, du jamais vu, puis arrêt en mai 1975 car les contacts étaient isolés. Voir la courbe http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2017/03/23/35086505.html Si je suppose que ma population n'a aucun immunisé et qu'on isole les contacts, l'épidémie s'arrêtera aussi. Je voudrais que vous compreniez que le fait que la vaccination avait une efficacité potentielle dans certaines conditions ne signifie pas pour autant qu'il fallait l'utiliser, si ça peut vous rassurer. La dernière phase de la campagne d'éradication a démontré qu'on pouvait éradiquer la variole par la recherche active des malades, des contacts et de leur isolement, même avec 0 immunisé utile, la vaccination des non contaminés étant sans utilité. Voilà des choses plus intéressantes à faire connaître que de s'enliser à vouloir démontrer que la vaccination avait une efficacité nulle. Merci cependant pour vos interventions qui me permettent de dire ces choses là. Vous voyez qu'il y a beaucoup de travail à faire pour le faire connaître et comprendre ... Je rappelle que cet échange est partie du tweet cité par Le Vigilant : "malgré le fait que je sois reconnaissante pour les vaccins polio et variole, je suis attaquée en tant qu’anti vax. Ce sont des conneries des deux côtés." L'auteure de ce tweet ignore que la variole n'a pu être vaincue par la vaccination mais on ne la convaincra certainement pas en affirmant qu'elle avait une efficacité nulle voire négative en toutes circonstances. Moi aussi je suis attaqué des 2 côtés et il n'y a pas si longtemps, début août sur ce même site par ceux qui veulent affirmer que la vaccination, contre toute évidence, était efficace sur les contacts ... - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
21/11/2018 19:14
Patrick Ledrappier
Réponse à Bernard Guennebaud : "MAIS, MAIS, SVP, il faut reconnaître que cela n’est pas incompatible avec une certaine efficacité quand la vaccination était pratiquée à bonne distance du contage." Cette pseudo possible "certaine" efficacité, elles sort d'où ? Du chapeau de Big pharma ? On aimerait avoir toutes les données brutes sur lesquelles se fonderait une telle affirmation. Bien amicalement. - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
21/11/2018 11:05
Bernard Guennebaud
Je termine sur la variole pour montrer que la très importante problématique de la vaccination des contacts était connue dès 1870 car les experts de l'époque en faisaient état mais pour l'écarter d'un revers de main. J'ai fait une compilation d'extraits des archives nationales à ce sujet [1]. Vous y trouverez les liens vers ces archives. Vers 1870, le Dr Jules Bouteiller était, entre-autres, président de la société de médecine de Rouen et médecin en chef des épidémies. Il présentera au congrès médical de Lyon, en 1872, un mémoire sur les épidémies de variole qui venaient de ravager la France. Ce document est aujourd'hui en ligne aux archives de la Bibliothèque nationale. En voici des extraits : «la cause première, la cause fatale de l'épidémie de 1870-1871 a été, comme pour toutes les épidémies de quelque nature qu'elles fussent, ce qu'on a appelé, je ne sais pourquoi, le génie épidémique.» «Jamais cette contrée (Rouen et son arrondissement) n'avait vu une épidémie de variole qui ait frappé tant de sujets et jamais, chez nous, aucune épidémie n'avait été plus meurtrière. Médecins en chef des épidémies j'ai reçu un très grand nombre de renseignements officiels. A côté du génie épidémique il y a une autre cause générale, c'est la faiblesse de la vaccine. Si la vaccine préservait de la variole il n'y aurait que des petites épidémies puisque seraient seules frappées les personnes non vaccinées. Loin de là, l'épidémie de variole de 1870-1871 a frappé indistinctement (je dis indistinctement) les vaccinés et les non vaccinés. De toutes parts j'ai reçu cet avis très significatif contre la valeur actuelle de la vaccine.» Mais ces constatations ne l'empêchent nullement de recommander la vaccine comme moyen infaillible : «Pour prévenir la formation d'épidémies semblables à celles qui ont désolé la France à des intervalles très courts il y a un moyen infaillible; ce moyen c'est la vaccine. Ici se place un scrupule. En vaccinant ou revaccinant certaines personnes pendant le cours d'une épidémie dans le foyer de laquelle elles se trouvent, de les exposer par cela même à contracter la maladie. Je crois que cette crainte est chimérique. Si la variole vient à se déclarer pendant l'incubation du vaccin s'est plutôt à l'influence épidémique qu'à la perturbation apportée par le vaccin qu'il faut attribuer le fait. En tout cas ni la vaccination ni la revaccination ne sauraient aggraver l'état de l'individu soumis à la double influence du vaccin et de l'épidémie.» On peut néanmoins déduire de tous ces propos que le phénomène était observé suffisamment souvent pour que la question soit posée ainsi par les experts de l'époque. C'était d'ailleurs la rumeur publique qui disait "que le vaccin propage la variole en temps d'épidémie". Ce qu'on appelait à l'époque "le génie épidémique" c'était tout simplement la vaccination ou revaccination des vrais contacts ou qui allaient le devenir peu après. Cette vaccination "à chaud" permettait la rencontre des 2 virus sauvage et vaccinal. D'ailleurs voici ce qu'en disait le Dr Bernard, des données recueillies à Cannes en 1879 et qu'il avait présentées au Congrès international d'hygiène, tenu à Turin en 1880 : «On a vu souvent et j'ai observé moi-même des sujets vaccinés pendant la période d'incubation de la variole avoir en même temps une variole et une vaccine parfaitement distinctes» Evidemment on peut accepter que ça ne faisait pas les affaires du malades !!! On avait aussi observé à l'époque un accroissement considérable des formes graves. Tout cela est vrai mais, j'insiste encore, cela ne signifie pas que la vaccination antivariolique pratiquée à distance suffisante du contage avait ces mêmes effets. Non, il ne se produisait que par la rencontre des 2 virus. [1] http://p5.storage.canalblog.com/56/75/310209/68965169.pdf - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
21/11/2018 07:40
Jean-Pierre JOSEPH
A l'automne 2009, j'ai déposé, au nom de 10 habitants de l'Isère, une plainte contre X pour tentative d'empoisonnement. J'ai fait l'objet d'un reportage sur ARTE dans l'émission "Théma"; Le journal LE FIGARO m'a critiqué "Comment cet avocat peut il affirmer que ce vaccin va faire de nombreux malades ?" Naturellement ces imbéciles n'écriront jamais "Ah on s'est trompé, il avait raison". Cette plainte n'a pas été suivie, car la caution exigée par le Juge d'instruction était d'un montant élevé, et les plaignants qui voulaient surtout éviter l'obligation, avait été rassurés : La médiatisation de cette affaire, avait évité l'obligation... - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
20/11/2018 17:17
Elsanae
merci beaucoup de m'avoir répondu ! Le fric, toujours le fric ..... Allez, joyeux Noël ! 🙂 - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
20/11/2018 15:01
Bernard Guennebaud
Vaccide, je faisais allusion, sans le dire, aux propos de Didier Raoult dans son livre de 2018 "La vérité sur les vaccins" page 92. Il dirige à Marseille le plus grand centre de traitement des maladies contagieuses en France : "La méfiance vis-à-vis des vaccins n'est pas forcément le symptôme d'une paranoïa, comme certains voudraient le croire. Je pense notamment à ces campagnes de vaccinations réalisées en Afrique avec des aiguilles qui n'étaient pas à usage unique -c'était avant le sida- et qui ont diffusé dans les populations l'hépatite B, l'hépatite C, et sans doute favorisé l'infection par le VIH. Chape de plomb sur le sujet." On peut avoir un peu de sens stratégique car nous sommes en guerre, non ? Plutôt que de brandir comme un slogan de manifestants dans la rue que le virus du sida n'existe pas, il me parait plus pertinent, puisque "ils" y croient, au virus, de leur mettre sous le nez un tel fait. "Ils" le savent bien sûr mais l'important est qu'ils sachent qu'on le sait. Je dispose depuis longtemps de la publication traduite de H. Drosberg (111 pages) sur "La contraction du sida par toxicomanie et autres facteurs de risque non contagieux" université de Californie. C'est intéressant mais je ne me vois pas m'emparant de cela pour tenter de forcer les autorités et "experts faisant autorité" à s'aligner sur les thèses de ce document. Non, je ne peux pas fonctionner ainsi. Je ne suis qu'un modeste mathématicien retraité de province mais la pratique poussée des mathématiques développe la capacité à rechercher les lacunes, les contradictions et les incohérences dans une démonstration. On peut alors utiliser cette capacité pour les rechercher dans des argumentations portant sur des objets non mathématiques. C'est ce que je m'efforce de faire avec les vaccinations. Dans cet esprit, j'ai analysé la polémique sur le vaccin d'Hilary Koprowski cultivé sur chimpanzé malgré les démentis de l'auteur. Il avait été utilisé sur 1 million de personnes au Congo belge en 1957. Je n'y cherche pas à discourir vainement sur les origines du sida, ce qui permet finalement d'aller plus loin et plus sûrement que d'avoir des prétentions "scientifiques" sur le sujet, ce qui de ma part, serait un peu ridicule. http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2016/09/15/34324997.html - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
20/11/2018 10:28
madame chetaille sylvie
à Elsanae, avec mes respects et pour votre prise de décision: ---Serge RADER pharmacien parisien, lanceur d'alerte VACCINS, a écrit un livre avec les professeurs italiens Stefano MONTANARI ET Antonietta M.GATTI (Italie aussi 11 vaccins...) " VACCINS, OUI OU NON? ", éd.Talma, nov 2017 Ce document "humain" analyse tous les composants des vaccins , les métaux lourds inclus et leurs effets. (voir aussi les interviews you tube de monsieur Rader) ---voyez aussi le livre de Michel GEORGET: "VACCINATIONS", les VÉRITÉS INDÉSIRABLES , éd Danglès 2011. .et pour détoxifier des métaux lourds , le chlorure de magnésium est recommandé. --- Barbara DEMENEIX chercheuse CNRS à propos des perturbateurs endocriniens: "COCKTAIL TOXIQUE" éd Odile Jacob nov 2017 dont les métaux lourds contenus dans les vaccins (mercure, aluminium etc) recommande de prendre de l'iode qui , également, participe à l'élimination des métaux lourds etc Vous pouvez trouver sur le site du CONSEIL DE L'ORDRE des MÉDECINS, le serment d'Hippocrate précisant , entre autres , que notre médecin a juré de nous forcer à quoi que ce soit et de nous respecter etc...ni recevoir d'argent pour nous forcer à quoi que ce soit. Or, or, or! depuis 2009, la médecine française est , semble t’il, "corrompue", puisque les médecins sont tenus , pour percevoir maxi 9200 euros en décembre de chaque année, de respecter le ROSP,: -respect des objectifs de santé public- soit tant de statines, vaccins (30% du chiffre d'affaire des pédiatres etc) etc ..etc.....et pour le bien de qui, je vous laisse, deviner. Pour ma part, je pense pour le bien de la grosse industrie pharmaceutique de France et de Navarre et d'ailleurs, cotée en bourse depuis 1985 et qui, pour nourrir les "pauvres actionnaires", n'a qu'un seul but (certainement notre SANTÉ): nous rendre encore plus malade, pour que nous consommions encore plus de médicaments............Et la boucle est bouclée pour le chiffe d'affaire! - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
20/11/2018 08:30
vaccide
"En Afrique sans parler de la diffusion du VIH en Afrique dans la zone où avait été utilisé en 1957 le vaccin polio expérimental cultivé sur chimpanzé de Hilary Koprovski. ." Ca c'est la theorie ancienne Le virus du SIDA n'existe pas ou n'est pas responsable de la maladie ,comme l'attestent les écrits des plus honnetes scientifiques Le SIDA n'e'st pas contagieux et il n'y a pas d'épidémie (que de la propagande) Comment ce fait il que vous (éminent intellectuel) et l'AMSIB n'abordent pas cette question fondamentale. Traiter des seropositifs sains ,dénués de toute maladie est criminel J'ai vu récemment 2 conjoints de 85 ans ,traités de cette façon C'est honteux! L'AMSIB a -t-il un conflit d'interet avec le Pr Montagnier qui a une grosse responsabilité dans cette affaire Etienne de Harven In 2010, Etienne de Harven – the scientist who “produced the first electron micrograph of a retrovirus (the Friend leukemia virus)” [(32), p.13] through EM research in 1960 (Table (Table1)1) (37) – added to the debate: In 2010, Etienne de Harven – the scientist who “produced the first electron micrograph of a retrovirus (the Friend leukemia virus)” [(32), p.13] through EM research in 1960 All the images of particles supposedly representing HIV and published in scientific as well as in lay publications derive from EM studies of cell cultures. They never show HIV particles coming directly from an AIDS patient [(7), emphasis added]. Duesberg In a review of the chemical bases for AIDS, published in 2003, Duesberg and his colleagues (46) outlined the epidemiological and bio-chemical evidence supporting different causes for the AIDS epidemics in the US/Europe and in Africa, none of which are viral or contagious. The authors concluded: The chemical-AIDS hypothesis proposes that the AIDS epidemics of the US and Europe are caused by recreational drugs, alias lifestyle, and anti-HIV drugs … and by other non-contagious risk factors such as immunosuppressive proteins associated with transfusions of blood clotting factors … pediatric AIDS is due to prenatal consumption of recreational and anti-HIV drugs by unborn babies together with their pregnant mothers … The chemical basis of African AIDS is proposed to be malnutrition and lack of drinkable water … exactly as proposed originally by the now leading HIV-AIDS researchers Fauci and Seligman: “The commonest cause of T-cell immunodeficiency worldwide is protein-calorie malnutrition” … and others … [(46), p. 392]. Questioning the HIV-AIDS Hypothesis: 30 Years of Dissent Patricia Goodson1, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4172096/ - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
20/11/2018 08:17
Elsanae
Bonjour et merci pour toutes ces infos. J'ai 4 enfants, et, pas informée du tout, ils reçu tous les sacrements du calendrier vaccinal français. Dieu merci, ils n'ont "pour l'instant" pas développer quoi que ce soit. Peut-être notre environnement y fait aussi : je cuisine tout, nous vivons à la campagne, peu de télévision etc. C'est hallucinant toutes ces non-recherches !!! Mais du coup, je ne voulais pas faire les rappels de vaccins (ma plus grande aura bientôt 6 ans). Qu'est ce que cela implique ? pour moi , rien même que du bon, mais je ne suis pas chercheuse... - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
19/11/2018 22:05
Bernard Guennebaud
Mais c'est exactement ce que j'ai dit ! Quand on vaccine un contact ou un pré-contact de variole (cad qui va être contaminé peu de temps après sa vaccination), alors la rencontre chez la même personne des 2 virus de la variole et de la vaccine (cad du vaccin) va aggraver la maladie chez les non immunisés et la provoquer chez les immunisés par une ancienne variole ou une ancienne vaccination, amplifiant ainsi les épidémies. Mais, ce qui n'avait pas été vu dans les anciennes analyses, c'était la cause de ce phénomène qui était la simultanéité à quelques jours près, je ne m'engage pas sur les jours, des 2 événements, la vaccination et la contamination sauvage. Une statistique française du XVIII siècle rapportée par Pierre Darmon, historien de la médecine, donnait un taux de mortalité de 10% chez les varioleux alors qu'au cours de la campagne d'éradication il fut de 30%. En fait, la stratégie utilisée qui incluait une vaccination de plus en plus systématique des contacts, élevait le taux de mortalité en aggravant la maladie chez les vrais contacts vaccinés en plus d'amplifier de manière considérable les épidémies. C'est ce que je disais ci-dessus. MAIS, MAIS, SVP, il faut reconnaître que cela n'est pas incompatible avec une certaine efficacité quand la vaccination était pratiquée à bonne distance du contage. Les textes cités ne faisaient pas le distinguo entre les 2 situations d'où cette dichotomie dont il faudrait essayer enfin de sortir et qui nous plombe alors qu'on pourrait voler si elle était comprise : : 1- Constatant que la vaccination montrait une certaine efficacité dans certains cas, on en déduisait qu'elle était efficace dans toutes les situations. 2- Constatant que la vaccination amplifiait les épidémies et aggravait la maladie, d'autres en déduisait qu'elle n'était efficace dans aucune circonstance. Dans les deux cas les déductions étaient trop précipitées. En science il y a toujours des conditions : si telles et telles choses sont réalisées, alors telle chose se produit. Un discours de la forme "le vaccin est efficace" ne répond pas à ce critère. Il faut des conditions : "dans telles conditions on observe ceci". De même soutenir "le vaccin est inefficace" est un discours de la même forme que le premier. Même si le monde est fou il n'est pas a priori très vraisemblable de penser qu'on aurait pu utiliser à une aussi vaste échelle un vaccin comme le vaccin antivariolique s'il n'avait jamais montré la moindre efficacité. C'est au contraire parce qu'il avait pu montrer, dans des conditions qui lui était favorables, une certaine efficacité, qu'ensuite on a voulu l'utiliser de manière forcenée sans tenir compte des conditions qui présidaient à cette réussite. La catastrophe est venue de là. Car les campagnes de vaccination contre la variole, y compris la campagne d'éradication, furent catastrophiques. Les échecs des campagnes de vaccination pour la raison principale que j'indique ici, généraient de nouvelles campagnes, avec leurs lots d'effets indésirables graves et même terrifiants. J'avais écrit un texte de 5 pages sur ce sujet en 1978, il y a 40 ans. J'avais été confronté à la même opposition, avec les mêmes arguments, aussi il ne me fut pas possible de le faire connaitre car à l'époque on était tributaire du papier. Je le mettrai peut-être en ligne sur mon blog pour montrer l'analyse qu'il était possible de faire à l'époque, avec moins de documents disponibles qu'aujourd'hui. On peut soutenir que la façon dont le vaccin antivariolique a été utilisé a généré une catastrophe dont l'humanité n'est pas prête de se remettre car, en plus de cela, la lancet de la variolisation, la vaccination de bras à bras et, plus tard, l'aiguille bifurquée qui n'était pas toujours à usage unique diffusèrent de nombreuses maladies dont les hépatites en Asie et en Afrique sans parler de la diffusion du VIH en Afrique dans la zone où avait été utilisé en 1957 le vaccin polio expérimental cultivé sur chimpanzé de Hilary Koprovski. . La première leçon à tirer de cette catastrophe serait qu'il faut étudier les propriétés du vaccin et les respecter en pratique si on veut qu'il y ait un bénéfice. Elles n'ont pas du tout été respectées pour le vaccin antivariolique. Elles ne le furent pas davantage pour le BCG, les tests tuberculiniques, le vaccin polio oral et aujourd'hui le vaccin contre le méningocoque C et contre des pneumocoques, entre-autres, en raison d'abord du déplacement des souches. - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
19/11/2018 17:45
vaccide
Je réfute l'affirmation d'efficacité dudit vaccin;toutes les statistiques anglaises montrent ,au contraire qu'il favorise la maladie et sa mortalité According to Dr. William Farr, Compiler of Statistics of the Registrar-General in London: Smallpox attained its maximum mortality after vaccination was introduced. The mean annual mortality to 10,000 population from 1850 to 1869 was at the rate of 2.04, whereas in 1871 the death rate was 10.24 and in 1872 the death rate was 8.33, and this after the most laudable efforts to extend vaccination by legislative enactments.10 1892-93 Variole- Angleterre Leicester .( non vaccinés ) had 1.1 mortality per 10,000 living Dewsbury . (. vaccinés) had 6.7 mortality per 10,000 living Warrington . .(vaccinés) had 11.8 mortality per 10,000 living 1853:vaccination obligatoire 1867:renforcement de la loi,jusqu’en 1898 Procés,emprisonnements,lourdes amendes, confiscation des biens Des parents préfèrent emigrer Grande épidémie de 1870-72 :44 000 morts 97,5% des malades entre 2 et 15 ans,étaient vaccinés ou avaient déjà contracté la maladie(Sir John Simon Privy Concil) Pourquoi le vaccin contre le virus de la vaccine protégerait contre une autre maladie,? Parce qu'il ont des noms ressemblant :cowpox et small pox? JEiNNER AND VACCINATION: Strange Chapter of a medical history BY CHARLES CREIGHTON, M.D The present attitude of the public may be said to illustrate the truth of a maxim of Carlyle's : "That no error is fully confuted till we have seen not only that it is an error, but how it became one." The task which I set before me when I began this book was to explain to myself how the medical profession in various countries could have come to fall under the enchantment of an illusion. I believe that they were misled most of all by the name of "smallpox of the cow," under which the new protective was first brought to their notice. For that grand initial error, blameworthy in its inception, and still more so in the furtive manner of its publication, the sole responsibility rests with Jenner. - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
19/11/2018 14:45
Patrick Ledrappier
Bonjour, Juste un petit commentaire sur les précisions de Bernard Guennebaud : qu'un produit se révèle "efficace" (faudrait-il encore avoir accès à toutes les données brutes des tests pour vérifier cette affirmation) sur des singes, ne signifie pas pour autant qu'il le sera sur une autre espèce... Et efficace, combien de temps ? Avec quels effets indésirables qui apparaissent par la suite ? Pour information, nos enfants ne sont pas des petits singes... Bien amicalement. Patrick Ledrappier Président de Libre Consentement Éclairé - Le jeûne : simple, naturel et efficace ?
19/11/2018 09:17
Omar
Bonjour, sans aucun prosélytisme quelconque, sachez que jeûner est prescrit pour tous les musulmans du monde, c'est même un des cinq piliers de l'islam. Le prophète de l'islam à d'ailleurs dit au sujet du jeûne :"jeûnez et vous deviendrez plus fort (en meilleure santé )" (ceci est une traduction). Il y'a le jeune du mois de ramadan obligatoire (30 jours par an) et des jeûnes surrérogatoires plus fréquents avec un jeûne mensuel ( les 13, 14 et 15emes jours des mois lunaires, je cherche à comprendre pourquoi c'est jours la précisément , je sais qu'ils correspondent aux jours de pleine lune mais bon qu'elles sont les conséquences physiologiques de la pleine lune?) et hebdomadaire (lundi et jeudi). Par ailleurs, il est rapporté cette parole dans un échange entre le prophète et un médecin égyptien de l'époque :" nous sommes un peuple qui ne mange que quand il a faim et qui ne mange pas jusqu'à être rassasié " (pour mettre en avant la posture "préventive" de cette tradition prophétique ) Enfin, la prescription est une chose! L'application en est une autre 🙂 - Grippe H1N1 (épisode 4): Révélations récentes sur l'affaire du vaccin Pamdemrix©
18/11/2018 23:44
Bernard Guennebaud
Je suis obligé de réagir à cette phrase "malgré le fait que je sois reconnaissante pour les vaccins polio et variole" car il n'est pas possible de laisser valider que la variole aurait été vaincue par la vaccination. Il y a trop d'enjeux derrière cela pour ne rien dire. Si c'était vrai, il faudrait bien sûr le reconnaître, mais c'est faux ! Le vaccin contre la variole avait une efficacité potentielle indéniable contre la variole. Cette efficacité a été confirmée sur des singes il y a un peu plus de 10 ans (il n'y avait jamais eu d'expériences auparavant). MAIS, MAIS, sous conditions !!! Sous la conditions d'un délai suffisant entre la vaccination et la contamination. Dans le cas contraire, si la vaccination précédait de quelques jours ou si elle avait lieu après le contage, c'était l'inverse comme de nombreuses observations l'avaient montré et ce depuis au moins 1870; Ces faits montrent, comme l'avait dit le Dr Gerhard Buchwald à la télévision allemande le 2 février 1970, au cours de l'épidémie d'importation de Mechede (20 cas, tous dans l'hôpital) "l'infirmière Barbara Bernt, (2 fois vaccinées auparavant) a été tuée non pas par la variole (elle a fait une forme hémorragique) mais par la revaccination pratiquée alors qu'elle venait d'être contaminée". Je rappelle ce cas pour illustrer un phénomène général : la vaccination antivariolique, pratiquée avec un vaccin à virus vivant ayant conservé la capacité de se répliquer , aggrave la variole chez les non immunisés et la déclenche chez les immunisés (par une ancienne variole ou une ancienne vaccination) qui l'auraient évités sans cette vaccination inopportune, L'échec reconnu de la vaccination de masse conduisit à un changement de stratégie avec d'une part la recherche active et l'isolement des malades et des contacts et avec, d'autre part, la vaccination de plus en plus systématique des contacts. Ce fait a amplifié considérablement les épidémies comme en Inde par exemple (12700 cas notifiés en 1970, 188003 en 1974), L'isolement de ces contacts évitera qu'ils transmettent la maladie, d'où le dernier cas de variole en Inde en mai 1975. Plus de détails dans mes articles http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/01/03/23148650.html http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2013/10/16/28149160.html Il y aurait aussi beaucoup à dire sur la vaccination contre la polio comme par exemple, brièvement, le fait que les vaccins injectables ou oraux, s'ils peuvent empêcher une paralysie chez un contaminé, ils ne peuvent arrêter la circulation des virus polio; L'injectable parce qu'il n'a pas d'action sur l'intestin et l'oral parce qu'il introduit lui-même des virus polio dans l'intestin et que, au moins à la première ingestion, il n'y a pas d'immunité intestinale pour stopper le virus vaccinal. Aussi, il poursuit sa route dans la mesure où l'absence d'assainissement le lui permet. Cela est mis en évidence aujourd'hui dans les pays qui n'ont pas un assainissement suffisant et qui voient circuler les virus dérivés de souches vaccinales, comme le type 2 dont la forme sauvage a été officiellement déclarée éradiquée alors que la forme vaccinale circule toujours en provoquant aussi des paralysies. Les virus polio ne circulent plus en France, qu'ils soient sauvages ou dérivées de souches vaccinales. On ne doit pas cela à la vaccination qui ne peut y parvenir mais à l'ensemble des mesures de contrôle de l'eau consommée par les populations. Je pense qu'on peut être très affirmatif à ce sujet. - Grippe H1N1, exemple de manipulation internationale (épisode 1)
18/11/2018 22:57
Bernard Guennebaud
Il faudrait aussi ne pas oublier que la ''pandémie'' H5N1 2009 avait été précédée par le formidable battage fait autour du H5N1 en 2005-2006. Sur les recommandations du directeur général de l'OMS, le Coréen Lee, Jacques Chirac avait fait fait acheter par la France, en août 2005, pour 143 millions d'euros de Tamiflu gardé militairement. Simultanément, François Bricaire et Jean-Philippe Derenne publiaient un livre en lettres rouges sur fond noir "Pandémie la grande menace Grippe aviaire 500 000 mort s en France ?" Cette année la France avait commandé 11 millions de doses de vaccins grippal saisonnier contre 7 millions les années précédentes. Il fallait les écouler. La propagande s'y emploie avec, entre-autres Michel Cymes et Derenne. Ce dernier n'hésitera pas à déclarer à la télé que le H5N1 n'arrivera pas seul, qu'il arrivera avec la grippe saisonnière et qu'en se vaccinant contre elle on se protégeait aussi du H5N1, ce qui fera bien rire Jean-François Saluzzo, qui était le Monsieur Vaccin de Sanofi ... Ce fut efficace : début novembre les réserves de vaccins ont fondu et le ministère va publier un communiqué demandant aux adultes jeunes de ne plus acheter de vaccins pour en laisser aux personnes âgées. Ce communiqué fera très fortement réagir Michel Cymes et ses équipiers qui ne comprennent pas que le ministère vienne saper leur action en faveur de cette vaccination grippale saisonnière. Début novembre ce sera la grande bataille à huis clos entre l'OMS d'une part, l'OIE et la FAO d'autre part, arbitré par la Banque mondiale. Qui aura les sous ? L'OIE et la FAO soutiennent qu'il s'agit d'une maladie animale qu'on pourrait contrôler si les moyens étaient suffisants. L'OMS soutient que la priorité est de protéger les populations humaines. L'essentiel du pactole ira à l'OMS alors que les faits confirmeront le point de vue de l'OIE et de la FAO. Pratiquement, on nous annonçait une pandémie H5N1 pour début 2006. On guettait les canards contaminés car le danger venait du ciel. Le premier élevage touché était dans l'Ain. Vacciner les élevages ? Surtout pas disaient les vétérinaires car on perdrait la trace du virus. Madame Brugère Picoux, professeur à l'école vétérinaire d'Alfort, parcourait les médias pour expliquer qu'il s'agissait d'une peste aviaire et que le virus n'avait pas vocation à s'installer dans l'espèce humaine. La plupart des Français avaient compris car quand, 3 ans plus tard, sera brandi le spectre de la grippe H1N1, ils ne vont pas se précipiter sur la vaccination. En juin 2009, une enquête conduite par Michel Setbon avait montré que les Français n'étaient pas enclins à aller se faire vacciner. L'épisode du H5N1 leur avait ouvert les yeux ... - Le jeûne : simple, naturel et efficace ?
17/11/2018 12:00
Inoxydable
Plus facile comme ça : Embryonic Lethality of Mitochondrial Pyruvate … www.ncbi.nlm.nih.gov › … › PLoS Genet › v.12(5); 2016 May Embryonic Lethality of Mitochondrial Pyruvate Carrier 1 Deficient Mouse Can Be Rescued by a Ketogenic Diet - Le jeûne : simple, naturel et efficace ?
17/11/2018 11:56
Inoxydable
J'ai trouvé cet article récent particulièrement intéressant à propos de la diète cétonique sur des souris bien sûr, c'est très complet et avec de nombreux graffiques : Embryonic Lethality of Mitochondrial Pyruvate Carrier 1 Deficient Mouse Can Be Rescued by a Ketogenic Diet Benoît Vanderperre,#1 Sébastien Herzig,#1,¤ Petra Krznar,2 Manuel Hörl,2 Zeinab Ammar,1 Sylvie Montessuit,1 Sandra Pierredon,1 Nicola Zamboni,2 and Jean-Claude Martinou1,* - Statines et douleurs musculaires : qui désinforme qui ?
17/11/2018 10:31
Ivanka Rossi
Comment ça possible la cause est le cholestérol si justement votre pere prenait le statines CONTRE colestetol ? Donc...ces statines NON servait à RIEN ? DONC LES STATINES NON rotègent PAS contre colestetol !! Moi j ai bcp des effets secondaires : je ne peux plus marcher...15 minutes maximum et avec des douleurs !! - Statines et douleurs musculaires : qui désinforme qui ?
15/11/2018 21:39
Pauline
Bonjour, Merci pour cet article ! Il y a un truc quelque chose que je ne comprends pas. On dit que les statines préviennent de l'infractus mais quand on lit les effets secondaires de ces médicaments il y a "risque cardiaque"... Est ce que alors les statines seraient susceptibles de provoquer une risque cardiaque vu qu'ils sont dangereux pour les muscles et que le myocarde est un muscle ? J'aimerais comprendre, mon père a fait une crise cardiaque a 53 ans il y a deux ans. Ça faisait 3 ans qu'il était sous statines et je vois qu'il avait vraiment tous les effets secondaires de ceux-ci. On m'a toujours dit que son infarctus était dû à son cholestérol et non aux statines... Mais bon le " risques cardiaques" me trotte toujours dans la tête aujourd'hui. Merci ?