- IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 14:32
S. Barahj
Un autre du même grade de preuve Raoult 5 (Raoult 1 c'est les papiers sur hydroxycoloquinte, Raoult -0 c'est ce qui lui a valu le bannissement 1 an de publication dans les journaux d'une société savante): https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.07.20056788v1 Comme me dit un camarade qui m'a passé le papier: Quelques défauts majeurs, inhérents à la conception : observation. Parmi les patients morts ou passés en soins intensifs, il se peut qu'une grande partie d'entre eux étaient si malades que leurs médecins avaient décidé que les ACEI/ARB étaient contre-indiqués. Il s'agirait de patients dont la maladie rénale, l'insuffisance cardiaque, etc. étaient si graves que les IECA/ARB n'avaient jamais été essayés, ou l'avaient été, avaient causé des problèmes (hypotension, insufisdance rénale aiguë, etc.) et avaient donc été arrêtés. Si tel était le cas, cette étude pourrait détecter que certains patients sont morts ou sont passés en soins intensifs pas parce qu'ils n'étaient pas très malades mais parce qu'ils prenaient des ACEI/ARB (ce qui les rendait susceptibles de complications), et d'autres qui étaient très malades (trop malades pour prendre des ACEI/ARB), qui sont morts ou sont allés aux soins intensifs. Le groupe des pas morts ou pas passés aux soins intensifs peut contenir des patients trop bien portants pour avoir réellement besoin d'ACEI/ARB,. L'analyse aurait pu regrouper ces quatre groupes en deux : (1) [trop malade pour prendre des ACEI/ARB PLUS pas très malade, sous ACEI/ARB, et malchanceux], qui sont morts ou sont allés aux soins intensifs ; et (2) pas très malade et pas sous ACEI/ARB PLUS pas très malade, sous ACEI/ARB, et pas malchanceux], qui ne sont pas morts ou ne sont pas allés aux soins intensifs. Il s'avère que le nombre de personnes qui prenaient des ACEI/ARB dans le groupe (1) est un peu plus faible que le nombre de personnes qui prenaient des ACEI/ARB dans le groupe (2). Il y a aussi un élément d'ethnicité possible. L'observation selon laquelle les ACEI/ARB ne fonctionnent pas très bien chez les Afro-Américains s'est peut-être répercutée dans la pratique britannique, de sorte que le groupe qui ne prenait pas d'ACEI/ARB avait des antécédents environnementaux et génétiques différents de ceux qui en prenaient. Nous nous retrouvons avec un document qui constitue une bonne raison de procéder à une étude randomisée, qui est en fait l'endroit où nous étions déjà. Au moins, cela ne sonne pas comme un énorme avertissement. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
13/04/2020 14:11
Bernard Guennebaud
Toutes choses égales par ailleurs, ce sera difficile car les 2 démarches sont différentes. Je veux chercher si ma ville a voté comme la France. Je prends le résultat obtenu pour toute la France, 52,3% de oui au référendum. Le test ne fera pas intervenir le nombre total de votants pour la France. Cette proportion sera traitée comme valeur théorique. Je veux maintenant comparer les résultats entre 2 villes, Tours et Orléans pour décider si elles ont voté ou non de la même façon.Dans ce cas, les tailles des échantillons retenus pour les 2 villes vont intervenir. Que peut bien vouloir dire "toutes choses égales par ailleurs" entre ces 2 situations ? Même si j'habitais à Tours je ne vois vraiment pas comment préciser "toutes choses égales par ailleurs". Vraiment je ne vois pas. Si vous voyez, dites-le mais pas uniquement en martelant une affirmation mais avec des arguments précis s'il vous plait. Dans le premier cas on compare Tours à la France considérée comme modèle théorique et dans l'autre Tours à Orléans en utilisant dans les 2 situations 2 tests différents par leur technique. De plus, si l'une des conditions pour constituer les 2 groupes est l'unité de temps et de lieu, comment en déduire une conclusion qui serait indépendante du lieu et du temps comme on pense pouvoir le faire ? Au contraire, le test en relation avec une valeur "théorique" d'un paramètre peut s'établir dans des lieux différents et à des moments différents. Si cette valeur est stable malgré des lieux différents et des populations différentes on pourrait au contraire avoir une information qui aura toutes chances d'être plus universelle que des comparaisons en un même lieu et au même moment. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
13/04/2020 13:47
spartacus
Je ne supposais pas que vous aviez des problèmes de cognition dus aux statines, c'est vous qui le supposiez me concernant. Et vous faites d'autres suppositions quant à mes choix politiques que rien ne vous permet d'affirmer. Pardonnez-moi d'avoir à mon tour supposé que vous étiez en grande sympathie avec Bredontiot. - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 13:32
Albatross
«Le silence sempiternel de ces experts infaillibles m’effraie.» Bon, je vous l’accorde, c’était facile, mais je ne peux pas m’empêcher... - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 11:25
Samir Barahj
Le tout est une boucle de regulation imaginez une suite d'actions en casquade avec un retour d'information vers la modification initiale. Pour illustrer ce qu'est une boucle de regulation: le systeme thyroïde en simplifié: la thyroïde secrète l'hormone T4, l'hypothalamus est informé , il informe l'hypophyse qui envoie plus ou moins d' une molécule, la TSH dire à la thyroïde de sécréter plus ou moins de T4. Pareil avec rénine, angiotensine, tonus artériel .... Quand on interfère avec la boucle chaque élément se met à réagir. Donc si on bloque la boucle ça finit par se savoir et divers participant à la boucle pas seulement le recepteur ACE des medicaments IEC, vont essayer de relancer la boucle. Par exemple en fabriquant plus de récepteurs pour capter plus de signaux . En fait comme les signaux ne viennent pas ça marche pas. Mais le virus pourrait etre un de ces signaux venant se coller sur l'un des elements de la boule: l'ECA-2 alias ACE-2 qui pourrait (conditionnel ) être sur-exprimé. Je concède que mon niveau de compréhension du système rénine angiotensine est du niveau journal de Mickey. - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 11:21
Bernard Guennebaud
Dans cet article il y a des sigles familiers aux médecins mais pour les non médecins leurs signification doit être un peu hermétique. Alors j'ai essayé de préciser un peu : IEC : Inhibiteur de l'Enzme de Conversion (de l'angiotensine 1 en angiotensine 2). Les angiotensines sont des hormones. ARA II : Antagoniste Récepteur Angiotensine II Système rénine - angiotensine - aldostérone : ensemble physiologique qui contribue à l'hypertension formé par la rénine (enzyme) et son dérivé l’hormone angiotensine. L’effet hypertenseur est dû à la vasoconstriction des artérioles et à la stimulation de la sécrétion d’aldostérone qui réduit l’élimination du sodium et de l’eau. Si j'ai compris : l'angiotensine I peut se transformer en angiotensine II qui, si elle est trop importante va favoriser la vasoconstriction (d'où augmentation de la tension artérielle). Elle favorise aussi la production de l'aldostérone (hormone) qui réduit l'élimination de l'eau et du sodium, d'où une augmentation de la tension artérielle. Rôle de la rénine produite par le rein : si la tension artérielle diminue au niveau du rein, il produit la rénine qui va accroître la production d'angiotensine I qui elle même donnera l'angiotensine II. Tout cela provoquera une élévation de la tension artérielle rendue nécessaire quand elle devient trop basse. On cherche donc à endiguer ce processus quand cette tension est chroniquement trop élevée. L'aldostérone est produite par les surrénales. Si elles sont trop actives elles pourront produire trop d'aldostérone. Elles produisent aussi l'adrénaline et le cortisol qui sont des hormones de stress. J'suis pas endocrinologue alors, vous pouvez amender et corriger, j'me vexerai pas ! - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 11:19
Hélène Banoun
Olive Verte, vous posez toujours des questions très pertinentes qui nécessiteraient pour répondre à chacune plusieurs vies de chercheurs malheureusement! - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 11:16
Hélène Banoun
En effet, on ne peut rien dire! L'ACE et l'ACE2 (un des certainement nombreux récepteurs du virus) sont 2 enzymes qui interviennent dans la transformation de l'angiotensinogène. Il doit y avoir des effets de feed-back positifs et négatifs dans l'expression des gènes de tous ces composants : on doit pouvoir prouver tout et son contraire in vitro sans rien pouvoir conclure sur ce qui se passe dans un organisme vivant selon les doses de médicament ingéré ou pas! Certaines hormones sont capables, en fonction des doses d'avoir des effets contraires à ceux habituellement observés. - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 11:04
Dr Vincent Reliquet
Sans réponse à ce jour, même le tableau initialement décrit de SDRA (syndrome de détresse respiratoire aigu) est discuté largement depuis une semaine, la controverse n'est pas vaine car elle remet en question la prise en charge des insuffisances respiratoires graves par intubation-ventilation susceptible d'aggraver les lésions pulmonaires préexistantes, excuse du peu. Après l'anosmie-agueusie mise en évidence il y a un mois considéré comme quasi-pathognomonique de COVID-19 en cas de non-obstruction nasale les dermatos nous ont alertés sur l'existence de lésions cutanées des extrémités digitales sous forme ulcéreuse témoignant d'une indiscutable vascularite distale associée pouvant parfaitement attaquer les espaces pulmonaires péri-alvéolaires dans le même temps. Ventiler de telles lésions devient alors inutile... Les troubles de la crase sanguine et de la coagulabilité sont connus depuis le départ, de nombreux patients décèdent d'embolies pulmonaires massives malgré une anti-coagulation systématique. - Comprendre pourquoi le "science-washing" est criminel
13/04/2020 10:45
Dr Vincent Reliquet
Bravo pour vos bouquins qui trônent fièrement dans mon cabinet, des bijoux d'intelligence. On en pense que réduire la toxicité possible des vaccins à sa teneur ou non en alu constitue une énorme erreur d'analyse, hélas partagée par une multitude de commentateurs. L'effet anti-corps facilitateur par exemple, ou encore l'effet OAS des vaccins anti-grippaux se rient de l'alu, dont ils sont démunis. La toxicité neurologique de la valence tétanique des vaccins est connue depuis bien avant qu'on l'administre adjuvé. Nous travaillons à un exposé clair de ce que sont les effets Ac facilitateurs et OAS que nous devions présenter lors de notre journée de travail de Juin ne serait-ce que parce que ces complications redoutables risquent de survenir à la constitution d'un vaccin anti COVID-19 bricolé à la va-vite. François si vous souhaitez un jour publier chez nous ne vous retenez surtout pas! - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
13/04/2020 10:34
Letessin
Vu qu'on y parle essai clinique et bras de contrôle dans tous les post, je ne sais pas si ce forum est réceptif à ce genre de thèse, mais je m'adresse avant tout à ceux qui ont l'esprit + ouvert que d'autres, et sans prétendre que cela puisse avoir des résultats le Coronavirus. Mais, puisque des résultats ont été observés sur des cellules cancéreuses (et d'autres quand vous fouillez le sujet), je rêve d'une science qui s’accapare le sujet ouvertement pour approfondir les recherches. Anthony Holland > https://www.youtube.com/watch?v=1w0_kazbb_U (version courte ici https://www.youtube.com/watch?v=mBL9pS6GMdA) Et la fréquence associée au Coronavirus publiée sur le site de Spooky2 : https://www.spooky2.fr/virus-de-la-pneumonie-du-marche-des-fruits-de-mer-de-wuhan-2019-ncov-frequences-de-soin-contre-le-coronavirus-de-wuhan/ - Comprendre pourquoi le "science-washing" est criminel
13/04/2020 10:29
François Choffatf
Bravo et merci à Hypatite A. Avant de fréquenter l’AISMIB, j’avais eu l’immense plaisir de visionner l’ALU TOTAL. Le ton sarcastique, les rengaines, les illustrations enfantines, le rythme d’enfer, auraient pu me faire fuir, mais voilà j’ai été happé dès la première image par le coup du vaccin du chat sans aluminium, et j’ai dégusté la suite avec bonheur sans reprendre mon souffle en me demandant qui pouvait bien être cette femme si drôle, si savante et si pédagogue. Je ne dirais pas que j’ai tout compris, mais presque. Il y a longtemps que je traque l’aluminium des vaccins, je suis membre du « Groupe médical suisse romand de réflexion sur les vaccins », qui a publié « Qui aimes bien vaccine peu » et « Vaccinations le droit de choisir ». En prenant connaissance des articles et discussions de l’AISMIB, j’ai retrouvé votre trace, sans vous identifier pour autant. Peu importe. Je voudrais juste faire une remarque. Les échanges récents de l’AISMIB évoquent l’aspect toxique de l’aluminium, et vous citez le phosphate de calcium employé avant l’alu comme substance avec les mêmes effets mais sans la toxicité. Sous entendu qu’il pourrait reprendre du service quand l’alu sera enfin supprimé. Mais je me demande si c’est une bonne solution. J’ai consulté en cabinet comme médecin généraliste depuis les années soixante-dix, et j’ai rapidement rencontré des effets secondaires des vaccins avant l’avènement du tout aluminium, en particulier des effets sur le système immunitaire. Il me semble que les deux catégories de produits favorisent ces dérapages en tant qu’immuno-perturbateurs, et je m’étonne que ce terme n’ait pas encore été utilisé. Qu’en pensez-vous ? - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 10:25
Olive verte
Merci pour ces rappels. Je vais poser une question sûrement très bête mais j'ai du mal à comprendre les différences de description de cette maladie. Dans les différentes descriptions qui circulent on est passé d'un SDRA à maintenant des thromboses veineuses massives, en passant par une destruction de l'hème de l'hémoglobine. D'autres observation ou hypothèses existent sûrement. J'imagine que les réponses de l'organisme peuvent se cumuler aussi. Est ce que la différence de ces réactions organiques peut être liée aux maladies déjà présentes et aussi aux médicaments pris par les patients ? Un tel favoriserait les mécanismes qui aboutissent à la thrombose, un autre à un envahissement des poumons, etc. Ou est ce que c'est une vision trop simpliste ? ou sans réponse à ce jour? - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 10:01
Dr Vincent Reliquet
Non on ne peut pas, sans risquer d'écrire des c... dont on se voudra plus tard. Il semble effectivement que ces fameux récepteurs ACE2 soient plus libérés par l'utilisation des sartans que par les IEC mais il y a gros doute, donc principe de précaution élémentaire se méfier des deux classes médicamenteuses aujourd'hui. - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 08:56
Bernard Guennebaud
Vous parlez d'angiotensine. Il y a l'angiotensine I et l'angiotensine II avec des relations complexes entre les deux et d'autres hormones. Est-ce qu'on peut y voir plus clair ? - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
13/04/2020 08:48
Aegis
Quelqu'un a-t-il vu cet article ? Je ne sais pas si c'est fiable, mais si oui je crois que l'on peut au moins dire qu'il y a de l'espoir. L'article est en anglais, malheureusement, mais je peux le traduire au besoin. https://abc7.com/coronavirus-drug-covid-19-malaria-hydroxychloroquine/6079864/ - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 07:59
Jacques BEAU
La première étude présentant une statine comme "sauvant des vies" est l'étude 4S sur la simvastatine en pays scandinaves parue en 1994 dans le Lancet. Non seulement elle est la seule étude à avoir réussi à diminuer autant la mortalité (les autres avaient des résultats moindre, voire aucun résultat après 2004), mais en plus, la diminution de la mortalité était nettement inférieure à un pour 100 patient traités par an (0,4 p 100 année patient obligeant à traiter 260 scandinaves pendant un an avant d'en sauver un). Pour rendre "significatif" un écart aussi infime il a fallu des effectifs importants à savoir 2222 patients suivis dans chaque bras. Il y avait beau y avoir un "bras comparatif", cette étude n'apporte aucun élément scientifique probant pour les Français chez qui l'incidence des maladies cardio-vasculaire est 4 fois moindre qu'en Scandinavie. Et pourtant 4S a fait carrière ! La présence d'un "bras comparatif" n'est donc pas une condition suffisante pour donner de la rigueur scientifique. Mais est-elle une condition nécessaire ? Comme pour connaître l'efficacité du port du masque en prévention de la Covid-19, pour connaître l'utilité du confinement de tout un pays, ou pour connaître le nombre de personnes sauvées par l'intubation dans les cas les plus sévères ? On a l'impression que le jargon scientifique, dans le cas présent le "bras comparatif", sert de terreau sur lequel se développent toutes sortes de croyances, toutes teintées de coloration bonne ou mauvaise mais sans rapport direct avec ce qui se passe sur le terrain. - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
13/04/2020 07:35
Faroudj
Bonjour. Je voulais juste une précision. Il me semble que l'action des Sartans et IEC se fait via les récepteurs membranaires ACE 1 et non ACE 2. Peut-on m'expliquer comment l'interruption de ces molécules aurait un impact sur le mécanisme d'action du Covid 19 puisque ce ne sont pas les mêmes récepteurs? Merci pour la réponse. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 22:08
Bernard Guennebaud
On nous rabâche que dans les études observationnelles comme celles conduites par Raoult, il n’y a pas de groupe non traité pour comparaison. C’est faux bien sûr ! La comparaison ce fait avec un certain nombre de cas non traités. Ce qui crée cette confusion par rapport aux études randomisées c’est qu’ils sont dispersés dans l’espace et dans le temps. Cependant, en étudiant la maladie différents observateurs ont pu collecter des données qui permettent par la suite une comparaison avec les cas traités. Par exemple, dans l’avis du HCSP du 23 mars 2020 (site du HCSP avis et rapports) on peut lire les résultats d’une étude portant sur 20 patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée par une PCR SARS-CoV-2 positive sur un prélèvement nasopharyngé. Ils ont reçu un traitement par hydroxychloroquine à la dose de 600 mg/j pendant 10 jours dont 6 avaient en plus reçu l'azithromycine. Le critère de jugement était la négativation de la PCR SARS-CoV-2 sur les prélèvements respiratoires. Après 6 jours de traitement, 8 des 14 patients traités par hydroxychloroquine seule avaient une PCR SARS-CoV-2 négative et 6 des 6 patients ayant reçu également de l'azithromycine avaient une PCR SARS-CoV-2 négative, ce qui a fait conclure à un taux global de négativation de la PCR à 6 jours sous hydroxychloroquine de 70 % (14/20) et de 100 % avec l’azithromycine en plus. Chez 16 patients hospitalisés pour COVID19 dans le même centre hospitalier et d'autres centres hospitaliers mais n'ayant pas reçu d'hydroxychloroquine, le taux de négativation de la PCR SARS-CoV-2 à 6 jours était de 12 %. Sur cet exemple, indépendamment des effectifs faibles et sans tirer de conclusions, ce n'est pas mon objectif ici (mais je prends des précautions oratoires car ...) on voit bien que les comparaisons entre traités et non traités existent bien sûr et que le reproche constamment martelé à l’encontre des études Raoult n’est pas fondé. On nous répète aussi que les études randomisées seraient de meilleure qualité que les études observationnelles. Sur le plan conceptuel rien ne permet de l'affirmer. C'est seulement la réalisation pratique de chacune qui peut permettre d'en décider. A priori une étude dite observationnelle avec des paramètres aux valeurs bien définies en l'absence du traitement pourrait être de meilleure qualité qu'une étude randomisée avec une sélection biaisée des cas étudiés. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 19:48
Ratatouille
Pour les médecins, traitement du Docteur Paliard-Franco https://sfgg.org/media/2020/03/protocole-groupe-i-29-mars-2020-bis-suspicions-covid-19-docx.pdf - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
12/04/2020 19:39
S. Barahj
La théorie c'est une chose. Je n'arrive pas à l'interpréter. Les premiers faits rapportés ne sont pas du niveau de rigueur ideal mais sont d'un niveau très supérieur au NPR (niveau de preuve Raoult). Ce qui n'est pas difficile. Ces 2 articles observent un meilleur pronostic sous IEC et sartans. Leur titre est plutôt exagéré mais ..... On ne peut conclure formellement , mais on a des données dans les tableaux de résultats. A lire et critiquer. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.31.20038935v1 https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/22221751.2020.1746200 - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 19:37
Brigitte Fau
Eric, il faut penser aussi qu'un traitement qui agit ne signifie pas forcément qu'il soigne, autrement dit qu'il rétablit le terrain. Il peut agir en modifiant les milieux internes qui favorisaient la maladie, en modifiant le terrain mais pas forcément en allant dans le sens de la restauration. C'est la nuance entre diminuer les symptômes et soigner. Donc je ne pense pas qu'on puisse déduire que covid-19 est acide-oxydé parce que l'association plaquénil+zythromax alcalinise et réduit (très très légèrement) Les maladies virales s'expriment sur un terrain oxydé et surminéralisé plutôt alcalin. Mais pour s'assurer que le covid-19 se produit dans ce "cadran", il faudrait s'en assurer sur des personnes atteintes (mesure du sang veineux). Et refaire une mesure après absorption du traitement pour voir si celui-ci agit sur le sang comme sur l'eau. Mais surtout si l'effet produit rapproche le terrain des valeurs de santé. Il n'y aurait plus besoin d'analyse en double aveugle, à partir du moment où la mesure du terrain serait fiable. Il y a encore du boulot, par manque d'intérêt des scientifiques et fiabilité du matériel et de la méthode (élément sur lequel l'ABEV travaille dur) et c'est bien dommage. En toute logique, le traitement associé devrait être acide - réduit ; ce qui pourrait expliquer que la vitamine C aurait toutes les chances d'être efficaces, mais un jus de betterave bio pourrait l'être tout autant surtout qu'il hydraterait la personne autrement qu'avec une "mauvaise eau". Mais il faut aussi agir sur le facteur "surcharge minérale du sang" avec de l'eau pure citronnée. Eh oui, rétablir le terrain se fait le mieux avec ce qui vient de la nature inévitablement. C'est pour çà que toutes ces notions sont "oubliées" comme les travaux de Béchamp, parce qu'ils mettent évidence que la santé est naturelle avant tout et cela ne fait pas les affaires des dangereux manipulateurs qui nous tiennent tous en ce moment. - IEC, sartans, statines et COVID-19, épidémie de cécité chez les "experts"
12/04/2020 19:06
annick lavaud
Bonjour Merci pour cet article et je dois vous dire que je n'ai aucunes confiance en certains médicaments et encore moins aux vaccins ce qui veut dire en Big Pharma. Moi même j'ai un haut taux de cholestérol et ai toujours refusée les Statines, m'étant renseignée sur certains méfaits .Je suis en forme pour mon age(56). Tout cela pour vous dire que votre article me conforte dans mes choix. Prenez soins de vous . - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 17:12
Inoxydable
Ah, vous me connaissez ? Si vous me connaissiez réellement vous n'oseriez même pas supposer que si j'ai eu des problèmes de cognition dus aux statines ( ce qui est vrai) mon discernement serait actuellement altéré concernant le magnifique exemple d'homme politique dont vous avez certainement favorisé l'accession à la magistrature suprême d'une manière ou d'une autre. La seule pensée de ce que cela a produit, me donne du bleu à l'âme... Quand à "Bredondiot" comme vous dites, si j' acquiesce à certains de se commentaires et analyses, je n'en fais pas une catéchèse. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 14:02
Raymonde
Tout à fait cela. Merci Bernard Guennebaud. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 13:58
Dr Vincent Reliquet
Tu sais quoi Albatross? T'as une unité centrale, un clavier, un accès internet manifestement... Nous attendons donc tous ton article... - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 12:26
Bernard Guennebaud
Akira, vous n’avez pas vu q’en parlant de votre triomphe prochain je savais que vous alliez réagir comme vous l’avez fait et ce pour pouvoir vous dire amicalement 2 choses : 1- Quand on n’a aucun pouvoir il est dérisoire de parler de sa position. Vous ne me verrez jamais dire « ma position est ... ». Que Macron puisse en prendre une sur le traitement Raoult, cela peut avoir un sens car il a un certain pouvoir, encore que sur cette question précise ce n’est pas certain quand on constate le retournement du gouvernement entre le décret du 26 mars autorisant la chloroquine contre le covid et celui du lendemain qui corrige en ne l’autorisant, en médecine générale, que pour renouveler les ordonnances de ceux qui en prenaient déjà pour d’autres motifs … Dire « ma position est ... » quand on n’ aucun pouvoir c’est révéler qu’on aimerait bien en avoir et qu’on fait comme si … 2- La situation réelle est un affrontement entre Raoult d’une part avec son équipe et son traitement et d’autre part la force considérable qui agit pour pousser le Remdesivir et les Lapinavir/Ritonavir. Suffisamment considérable pour contraindre le gouvernement à modifier un décret en 24 heures. Il ne suffit pas de regarder ce qu’on a fait mais aussi de se demander ce que fait ce qu’on a dit et fait. Dans une telle situation qui nous est imposée et à laquelle nous ne pouvons nous soustraire, attaquer vertement Raoult et son traitement alors qu’il a montré une certaine efficacité quand il est prescrit à temps, c’est indéniable quoiqu’on en dise, on roule pour les autres molécules et pour la très sombre manœuvre qui est derrière. C’est ainsi dans les faits, quoiqu’on s’en défende car il y a ce qu’on dit et il y a ce que fait ce que l’on a dit. Amicalement Bernard - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 12:10
Albatross
À quand un article consacré à l’«hypothèse zéro»? Dans ma patientèle de médecin-charlatan homéopathe, j’ai une base observationnelle qui permet d’élaborer une telle hypothèse: «Les enfants non vaccinés sont aussi souvent malades, voire davantage malades que leurs camarades vaccinés en bonne et due forme». Et on verra ce qu’on verra, p... de b... de m... de t... de Brest! NOTA BENE++++: ces enfants sont «venus à moi» (ou plutôt ont été amenés par leurs parents...), en aucun cas je ne suis allé les chercher...(biais de recrutement, certes, mais passif !) Les études observationnelles sont d’excellentes bases pour les ECR: il «suffit» d’avoir la vision, la volonté, du temps et quelques modestes moyens (et de travailler dans l’anonymat!) - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 11:19
Albatross
Oui, et c’est bien de le dire, de le redire, de le reformuler dans toutes les occasions et à chaque fois que c’est nécessaire : c’est notre «hypothèse zéro» qu’il convient d’élaborer soigneusement afin d’interdire tous les échappatoires ! - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 10:57
Dr Vincent Reliquet
Bonjour Diegolerouge, On va voir surtout que notre article de ce soir 18h30 ne devrait pas manquer de vous intéresser. Votre cholestérol assez haut je suis sûr que vous vous sentirez petit joueur en fin de journée... - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 10:47
Diegolerouge
Bon! On va voir ce qu’il m’arrive. J’ai 67 ans. Tres bonne forme. A fond regime mediterraneen gras, poissons huitres crustaces etc... de l’activité physique(4 a 5 km/j). Cholesterol assez haut pas de traitement. Glycemie pas terrible malgré tout Mais traitée et tension régulée par sartans. Mon toubib plutot medecines naturelles plutot antivaccins. Je n’ai plus de vaccins depuis belle lurette et surtout pas celui de la grippe. On va voir ce que ça donne! - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 10:44
njama
En fait le Pr Raoult remet largement en question le "dogme" de l'antibiorésistance repris à l'unisson par l'ANSM, le Ministère, l'Inserm, l'Institut Pasteur,... c'est p't-être ça qui dérange (?), et indirectement le développement des antiviraux dont on sait l'efficacité très incertaine. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 10:25
Bernard Guennebaud
Voilà une vidéo pas très académique dans le style mais pas mal documentée quand même et qui décrit très bien l'affaire de la chloroquine ; https://www.youtube.com/watch?v=9NVEEJCMLAc&feature=youtu.be - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 10:19
njama
Et si les antibiotiques nous sortaient de ce pétrin ? Depuis le début le Pr Raoult refuse à juste titre de dissocier l’antibiotique de son protocole, c'est pourtant ce que fait l'essai Discovery alors que certains antibiotiques ont des propriétés antivirales reconnues. Raoult - Les antibiotiques, ça marche contre les virus ! le 17/12/2016 à 17:59 | Le Point "Tout ce qui est simple est faux. Parfois, la simplification devient franchement dangereuse. C'est le cas des antibiotiques. Le fait qu'ils puissent aussi agir sur des virus est ignoré par beaucoup. Ceux-là ne se savent pas ignorants et pensent même que les autres sont plus ignorants qu'eux. Quasi tous les généralistes ne traitent donc pas les infections virales avec des antibiotiques. C'est déraisonnable pour deux raisons majeures." Pr Didier Raoult (article réservé aux abonnés) -------- Guide de prescription des anti-infectieux IHU Méditerranée Infection Version interne spécifique IHU 2019 Protocole IHUMI –version 2102 2019 https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2019/03/Guide-Antibio-IHU-hors-HIV-21-02-2019.pdf ---------- Résistance aux antibiotiques – De nouveaux résultats qui réfutent les prédictions catastrophistes Marseille, le 04/02/2019 Au début du mois de décembre, l’IHU Méditerranée Infection a publié l’analyse de 99.932 bactéries isolées chez des patients des hôpitaux de Marseille. Ces données avaient montré qu’en dépit de prédictions alarmistes, il n’y avait pas d’augmentation de la résistance aux antibiotiques depuis 15 ans (Le Page et al., No global increase in resistance to antibiotics : a snapshot of resistance from 2001 to 2016 in Marseille, France). Aujourd’hui, une nouvelle étude menée par l’IHU auprès de centres de réanimation dans toute la France porte un nouveau coup aux thèses les plus catastrophistes. En effet, depuis quelques années, des analystes ont mené des études basées sur des modèles mathématiques et des projections statistiques. Manquant de modération, ils attribuent à la résistance aux antibiotiques des milliers de morts, jusqu’à 12 500 rien qu’en France. Ces chiffres sont largement repris par médias et décideurs politiques, sans que leur validité ne soit questionnée. Une étude publiée en 2018 dans le journal réputé The Lancet Infectious Diseases attribuait à ces résistances 5543 morts par an en France (Cassini et al.). Or, ces modèles, aussi complexes qu’ils paraissent être, ne sont pas assez confrontés à la réalité du terrain. Ils utilisent des estimations et des extrapolations dont la fiabilité est questionnable. [......] https://www.mediterranee-infection.com/resistance-aux-antibiotiques-de-nouveaux-resultats-qui-refutent-les-predictions-catastrophistes/ Virus respiratoires et antibiotiques : il y a urgence à traiter les surinfections bactériennes Marseille, le 05/02/2019 Depuis 2002, chacun connaît le slogan « Les antibiotiques, c’est pas automatique », mis en avant par l’Assurance maladie en France pour diminuer l’usage des antibiotiques en cas d’infections virales. L’argument paraît irréfutable : la prescription désordonnée d’antibiotiques augmenterait la résistance des bactéries ; les virus responsables de certaines infections respiratoires (grippe, VRS, rhinovirus) ne sont pas affectés par les antibiotiques ; il serait donc inutile, et même dangereux, de prescrire des antibiotiques lors d’épisodes infectieux causés par ces virus. Les équipes de l’IHU Méditerranée Infection souhaitent pondérer cette vision. Tout d’abord, il n’est pas établi que la prescription d’antibiotiques par la médecine de ville ait le moindre impact sur la résistance. L’utilisation massive d’antibiotiques dans des milieux clos comme les hôpitaux ou les élevages d’animaux exerce une pression sélective qui favorise le développement de souches résistantes. Cependant, cette pression sélective n’est pas suffisamment importante dans le cadre de la médecine de ville pour que des souches résistantes puissent réellement se développer. Les données de terrain que nous recueillons de manière hebdomadaire l’attestent (100.000 souches testées). Ensuite, les virus favorisent des co-infections par des bactéries qui peuvent être mortelles. Il a été montré que la plupart des victimes de la grippe espagnole étaient atteintes par des surinfections bactériennes. Ces deux dernières semaines, 5 personnes sont mortes de surinfections à streptocoque sur grippe dans la Région, dont une jeune fille de 13 ans décédée. La présence d’un virus ne s’oppose pas à celle de bactéries : au contraire, elle la favorise. Il est donc primordial de traiter avec des antibiotiques les patients ayant une infection sévère par un virus respiratoire, notamment s’ils ont des maladies sous-jacentes. Les données épidémiologiques de la 5ème semaine de 2019 montrent qu’il y a urgence : à l’AP-HM, la semaine dernière, nous avons diagnostiqué 406 grippes, 24 infections à virus respiratoire syncytial et 80 rhinovirus en une semaine. Dans le même temps, nous avons retrouvé dans des prélèvements de patients de la Région Sud un nombre significatif de bactéries associées aux infections respiratoires virales : streptocoques, pneumocoques et Haemophilus. En conclusion, le diagnostic d‘une infection respiratoire virale ne doit pas contre-indiquer l’usage d’antibiotiques, car elle favorise le développement de surinfections bactériennes. https://www.mediterranee-infection.com/virus-respiratoires-et-antibiotiques-il-y-a-urgence-a-traiter-les-surinfections-bacteriennes/ - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 09:45
Président de la ligue antivaccinale
Témoigne d'un infirmier [anonyme] - (par Boris L.L.) décrivant l'Euthanasie d'état dans les Unités Covid chez les patients de plus de 70 ans Un scandale médical inimaginable! https://www.youtube.com/watch?v=-KLHkx8V5WU - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 09:36
Bernard Guennebaud
ENCORE TOUS CONFINES A NOËL ? Tels que nous sommes partis, c’est bien possible et avec une économie totalement ruinée. Pourquoi ? Nous ne faisons pas ce qu’il faudrait faire. La stratégie française c’est : « Vous êtes modérément malade ? Restez chez vous, ainsi vous pourrez contaminer tous les autres membres de votre famille. Si ça s’aggrave, appelez le 15, le Samu viendra vous chercher. Vous irez ainsi grossir les nombres de malades en réa mais du moment que l’hôpital peut le supporter, c’est bon ! Bon jusqu’à ce que les personnels soient épuisés ou contaminés eux-même et ainsi hors service ». Voilà la stratégie française largement partagée en Europe et aux Amériques. Pourtant, Philippe Klein, directeur de l’hôpital international de Wuhan nous avait prévenu début février : un tel confinement ne suffit pas, il faut aller chercher les malades dans les familles, les isoler (et les soigner, il n’en parlait pas) ; tester les autres membres de la famille, leur fournir des masques, isoler aussi ceux qui seraient positifs. Sans une telle action il sera impossible de tarir la source qui alimente les hôpitaux avec comme conséquence le maintien prolongé du confinement et toutes ses conséquences économiques, psychologiques, sociologiques ... Il serait plus judicieux de parler de ce problème ici. Mais nous trouvons plus excitant de discutailler, sous couvert de rigueur scientifique, des mérites de la chloroquine. En réalité, si dans les hautes sphères les attaques contre Raoult et son traitement sont soutenues par une volonté d’écarter un traitement par cher au profit de molécules 1000 fois plus coûteuses et 1000 fois plus dangereuses sans être pour autant plus efficaces, sur ce forum c’est la personnalité dérangeante de Raoult qui alimente en fait en coulisse un débat dérisoire et complètement à côté de la plaque pour cette première raison tout en occultant une réflexion qui serait bien plus utile sur ce confinement qui condamne les familles quand un cas y apparaît et qui nous emmène droit dans le mur . - Et si notre organisme n'était pas du tout stérile, un siècle d'erreurs scientifiques
12/04/2020 08:56
Faran6
Permettez moi d’ajouter « un bon pasteur ? » de Marc Avérous. A lire de toute urgence avant censure. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 08:41
BAILLOT - RENOUX
Entièrement d’accord avec le Pr Perronne.. Inadmissible de laisser des patients chez eux avec juste du Doliprane en attendant qu’ils contaminent toute leur famille( ce qui se produit actuellement, les contaminations en confinement ne viennent plus de la rue mais des familles contaminées) et en leur conseillant d’appeler le 15 , pourtant impossible à joindre, quand ils ont une gène respiratoire et vont se retrouver en réa.. Ne vaut- il pas mieux prescrire avant l’atteinte pulmonaire ce traitement « marseillais » ou du FAVIPIRAVIR , comme le font les Allemands à tous les malades testés chez eux... Même si seulement la moitié d’entre-eux éviteront l’hospitalisation, c’est toujours mieux que rien.. Je vous renvoie à l’appel de trois éminents médecins , dans Le Figaro, pour donner ces traitements systématiquement à tous les contaminés , ce qui aurait dû être fait depuis 2 mois si on n’assistait pas à la guerre entre des cliniciens non rémunérés par des laboratoires et des chercheurs qui agissent dans un but commercial pour les laboratoires qui les financent.. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 08:08
Rémy Honoré
La 1ère étude en double aveugle avec 400mg d'hydroxychloroquine (sans azithromycine, sans zinc) sur des patients avec affections bégnignes est sorti il y a plusieurs jours : Efficacy of hydroxychloroquine in patients with COVID-19: results of a randomized clinical trial https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v3?fbclid=IwAR0WWWoGU-Flb7Hz1j__hKWa9IF6UGoFz1Z0zoqNgHGnNlv20klOOtXzjG0 - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 07:58
Dr Vincent Reliquet
Merci pour ce post éclairant Albatross, Je retiens ceci: "l’accumulation inconsidérée de doses de vaccins ne serait-elle pas un bricolage immunitaire hasardeux des plus funestes?? C’est une hypothèse à tester!!)". Comment faire puisque les populations sans vaccin n'existent plus et que quand on veut étudier la toxicité d'un mélange (anti-HPV, au hasard) l'industriel va le tester contre un vaccin connu pour sa toxicité (anti-HAV) ou contre une seringue remplie d'alu? Le top de la nausée te vient quand le test se fait réellement contre placebo mais sur une durée volontairement courte et puis à la fin de l'étude on vaccine le groupe placebo gratuitement "pour les remercier de leur gentillesse". De ce fait tu as le bonjour d'Alfred pour chercher à comparer l'état de santé de ces deux groupes quelques années plus tard puisque tu as fait disparaître le groupe non vacciné... - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 07:44
Albatross
Les derniers développements de la Covid-19, les différents «essais» thérapeutiques entrepris, les traitements de fortune improvisés appliqués ici ou là, et l’avalanche de commentaires, m’incitent à remettre en perspective la méthodologie des essais clinique. C’est tout de même l’objet de cet article du 5-avr publié par notre Amiral! Un RCT, disons, en (presque) bon français, un ECR («Essai Clinique Randomisé [sous-entendu en double aveugle contre placebo]») est l’homologue, en mathématiques, de la technique de «démonstration par l’absurde»: on veut démontrer un théorème (une affirmation); on fait l’hypothèse (on suppose) que cette affirmation est fausse; si on peut démontrer que cela conduit à une contradiction formelle, on en conclut qu’il est absurde de supposer que l’affirmation est fausse, donc on conclut qu’elle est vraie. CQFD. Pour un essai clinique, cette supposition c’est l’«hypothèse zéro»: «Ce traitement n’a pas plus d’effet qu’un placebo». L’essai clinique consiste à montrer, si on le peut (et là c’est bien la réalité-même des choses qui est aux manettes, et que l’on veut percer à jour), qu’il y a très peu de chance (5 chances sur cent, 1 sur mille, sur dix mille... c’est la probabilité ou «valeur-p» ["p-value"]: 0,05 - 0,001 - 0,0001) que l’effet du traitement soit dû au hasard. Donc qu’il est très probable, d’autant plus probable que la «valeur-p» est petite, que le traitement a plus d’effet qu’un placebo (on espère bien sûr que cet effet est bénéfique, et que le rapport «bénéfices/risques» est supérieur à 1, mais là ça devient assez subjectif). Il est capital ici de comprendre que tout ECR qui se respecte doit se fonder sur une hypothèse, si possible raisonnable («Tel traitement est peut-être efficace»: si elle est absurde on perd son temps; mais est-elle vraiment absurde?) On ne prend donc pas n’importe quoi comme «hypothèse zéro»: pour la Covid-19, il faut tenir compte de ce que l’on sait déjà (par exemple telle molécule est active in vitro, tel traitement empirique semble donner de bons résultats... La pertinence ultime de cette méthodologie est actuellement remise en question (voir par exemple dans la dernière livraison de Pour la Science nº510, pp.40-46: «La valeur-p: un problème significatif»), mais les ECR restent pour l’heure, faute de mieux, la référence en matière de recherche bio-médicale. A-t-on vraiment le temps et le droit de conduire de tels essais dans le contexte actuel? (c’est une «vraie question», une question ou une hypothèse qui n’est pas absurde...). Oui peut-être pour la majorité de patients qui n’ont que des symptômes bénins qu’on ne sait pas vraiment traiter; mais pour les autres? Il me semble avoir lu ou entendu par exemple que la cortisone ou les AINS provoquaient des catastrophes s’ils étaient pris au moment où le patient contractait la Covid-19 (en supprimant justement l’inflammation qui serait, après la fièvre, la deuxième ligne de défense de l’organisme), mais qu’ils étaient peut-être indiqués lorsque l’«orage immunitaire» se déclenche? Témoignant ainsi de l’échappement de la réaction immunitaire à tout contrôle (et par là-même sans doute d’un «vice caché» du système immunitaire du patient: pourquoi chez ce patient et pas chez cet autre? On en revient là aux co-morbidités iatrogènes que j’ai évoquées dans un autre commentaire: l’accumulation inconsidérée de doses de vaccins ne serait-elle pas un bricolage immunitaire hasardeux des plus funestes?? C’est une hypothèse à rester!!). Pour ces patients, il me semble qu’on ne peut en vouloir à personne de tout tenter pour les sauver, dans le flou ou l’ignorance que nous sommes quant à ce qui est ou serait vraiment efficace. On le voit, les «hypothèses zéro» ne manquent pas et on va avoir du pain sur la planche pour décortiquer les mille et un facteurs impliqués dans cette épopée planétaire... - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
12/04/2020 06:55
Olive verte
Quelques échos que j'ai pu entendre ou lire. Ce ne sont pas des données validées, c'est plus un panorama d'ambiances, vivement que des publications avec du recul viennent clarifier tout ça : - En hôpital sud ouest, hors "grosse zone Covid" un patient avec des symptômes épars se retrouve dans le service dédié aux contaminés. Un de ses médecins dubitatif et inquiet intervient en insistant pour qu'un cardio le voit : finalement c'est fait, il avait des symptômes marqués de maladie cardio-vasculaire, non reconnus par l'équipe initiale. Le patient en question est pris en charge cardio et n'a a priori pas été contaminé. - les successions de tests positifs puis négatifs chez un même patient laissent planer un doute sur la fiabilité de ces tests - Des sérologies effectuées en France montreraient un niveau de contamination plus faible qu'imaginé, hors régions très impactées Avant ou ou le premier jour des déclarations de Raoult : - Une personne très vraisemblablement atteinte et parmi les personnes à risque se voit proposer du plaquenil, elle ne souhaite pas en prendre, et même si elle est secouée elle finit par se remettre toute seule, en ayant pris soin de laisser monter sa fièvre ; - Un médecin qui connaît bien son patient, vraisemblablement atteint, à risque aussi, décide de lui en administrer (je ne sais pas sous quelle forme), et le patient se remet. - les patients qui semblent être les plus impactés en France sont les patients : en Ephad, et/ou obèses, et/ou en dialyse. Si les résultats de tout essai de traitement, quel qu'il soit, ne portent pas sur ces personnes là, ces résultats servent-ils vraiment ? - En Allemagne le taux de mortalité est estimé à 0.37 %. Le nombre de tests mais aussi la mise en quarantaine hyper rapide et localisée autour du premier foyer de contamination recensée a pu contribuer à ce bon résultat en termes de mortalité. A voir pour l'Allemagne : publications à venir de "Hendrik Streeck" à ce sujet - avec un tel niveau de guérison spontanée, la moindre anicroche dans un protocole d'étude, même un biais pour 1 ou 2 patients, la rend ininterprétable - A part pour les anti inflammatoires je n'entend pas d'échos, hors Aimsib, sur les effets favorisant des médicaments tels que statines, IEC, sartans, peut être du vaccin anti-grippe. C'est très étonnant que la capacité d'appréhension de ces sujets soit quasi nulle. - https://annals.org/aim/article-abstract/2762506/effect-influenza-vaccination-elderly-hospitalization-mortality-observational-study-regression-discontinuity : étude qui re montre que le vaccin contre la grippe ne sert à rien pour les personnes âgées. Ce n'est malheureusement quasi pas commenté, alors que ça remet en cause des décennies de pratique et qu'un éventuel vaccin contre le Covid19 est de plus en plus cité. - HCQ et assimilé = baisse peut être de la charge virale, d'ailleurs contredite par les patients déjà traités par plaquenil qui ont été infectés : Vaccin contre le papillomavirus = baisse de lésions dites pré cancéreuses, mais sans effets constatés sur la mortalité. Bref, dans les deux cas ce sont des critères intermédiaires, importants, mais juste indicatifs, peut-être sans rapport avec l'issue de ces maladies. Je ne comprend pas pourquoi ils sont autant cités. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 22:20
Liberty
rohh... allons allons soufflez un grand coup akira, je pense que c'est juste une expression qu'a voulu employé njama. a-t-on encore le droit de s'informer autrement qu'en lisant des publications issues de revues spécialisées? pour les vaccins j'ai oui dire sur ce forum que les niveaux de preuve ne volaient pas très hauts non plus, et que pour certains c'est même marqué dans la notice "pas d'étude sur l’efficacité". je ne sais pas si vous êtes médecin, moi non, mais j'ai trouvé cet article de l'Est Républicain intéressant. Je trouve ça rassurant qu'il y ait des médecins de ce genre en France, qui cherche une solution pour leur patient, et qui ne prétendent pas avoir trouvé la panacée pour autant. Enfin moi ça me va mieux qu'un généraliste qui me dirait "Doliprane à part ça je peux rien pour vous car je n'ai pas de bras de contrôle". N'y-a-t-il pas un temps pour la médecine et un temps pour la recherche? Ah oui c'est vrai, jamais sans bras de contrôle dans ce nouveau monde de la science parfaite. A ce rythme je me demande si dans 15/20 ans on aura encore des médecins généralistes humains en face de nous en consultation, ou bien si on aura un écran dotée d'une IA qui, après avoir scanner la littérature scientifique, pondérera selon le type d'étude, etc... et nous délivrera une ordonnance. - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 21:31
njama
@ Akira J'admets tout a fait que dans l'exemple le nombre de cas cités dans l'article (100 dont nous ne connaissons rien) est très anecdotique, mais du moins sur témoignages et confiance dans leur validité ce traitement semble fonctionner "sans HCQ" ! ça devrait questionner... C'est le point qui m'intéressait précisément, en plus qu'il pourrait peut-être inspirer quelques médecins en désarroi devant leurs patients autant que devant toutes ces polémiques, légitimes ou stériles sur l'HCQ. Cet assemblage thérapeutique cousu main par ce trio de médecins de l'Est qui ont fouillé leurs connaissances et leurs pratiques, dont nous ne connaissons pas les détails et dosages précis mais dont on sent qu'ils seraient prêts à les partager avec leurs confrères, reste parfaitement éthique d'un point de vue médical. Le Conseil de l'Ordre ne pourrait rien y trouver à redire il me semble puisqu'il n'y a pas de prescription HR (hors référence). Eux ont du moins constater que ça marche ! Toujours à propos de cette polémique sur les troubles cardiaques que pourraient provoquer la prise de CQ ou de HCQ qui ont démesurément occupé nos médias, comment expliquez-vous que tous ces pontes, experts et d'aucuns, dont vous-même, faites l'impasse sur le fait que ces "mêmes" troubles cardiaques éventuels et marginaux sont notifiés pour l'Azythromycine dans le Vidal ? Cette focalisation sur l'HCQ m'intrigue beaucoup quand dans l'autre bras de cette bi-thérapie "Raoult" l'autre molécule pourrait générer les mêmes problèmes, voire en être responsable et faire condamner HCQ alors que ce serait Azythromycine qui en serait responsable ? "Attention Les antibiotiques de la famille des macrolides exposent à un risque de torsades de pointes. La prudence s'impose dans certaines situations : anomalie de l'électrocardiogramme appelée «allongement de l'intervalle QT», association avec d'autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, hypokaliémie, rythme cardiaque lent (bradycardie) ou irrégulier (arythmie cardiaque), insuffisance cardiaque." https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gp2881-AZITHROMYCINE-TEVA.html - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 21:13
Bernard Guennebaud
Entendu ce soir : le DGS Jérôme Salomon : "nous favoriserons la molécule qui aura montré une efficacité dans l'essai Discovery." Bien, le triomphe d'Akira n'est pas loin car il n'y a à peu près aucune chance que ce soit la chloroquine mais plutôt un antiviral hors de prix. J'ai entendu aussi ce soir un ancien DGS William Dabb : "si les études cliniques randomisées sont d'un meilleur niveau de preuves que les études observationnelles, il ne faut pas négliger l'apport de celles-ci. Il y a 40 000 Français qui utilisent tous les jours la chloroquine contre leurs rhumatismes. Sont-ils moins touchés par le covid19 ? Font-ils des formes moins graves ? Les données sont stockées par l'Assurance maladie. Pourquoi on ne les étudient pas ?" - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 20:50
Inoxydable
Ben Bayer s'y met aussi : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/coronavirus/coronavirus-bayer-va-relancer-en-europe-sa-production-de-chloroquine/ar-BB12tL08?li=AAaCKnE - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 20:13
Dr Vincent Reliquet
Comment voulez-vous que l'on censure des choses pareilles... - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 19:25
riboulours
Pardon d'avoir froissé l'entre oreilles de spartacus-claude sautet et de Vincent - respectmec . Puis-je citer les dialogues d'un film de Jean Renoir, sans blesser vos chastes esgourdes ? Deux vidangeurs dans le Paris des années 30 / 40 , font leur boulot , ils vidangent . Près d'eux deux rombières sont indisposées - Mais quelle puanteur Mon Dieu ! et le titi de répliquer : " Fallait pas chier Madame , fallait pas chier ! " Bon OK c'est la dernière , juré . - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 17:14
Jucar
@ Inoxydable Non, le doctorant n'est pas Akira, c'est la personne qui est citée en référence dans la vidéo qu'il a postée, mais c'est vrai que mon trait d'humour était déplacé et un peu irrespectueux, mea culpa..... - COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne?
11/04/2020 17:10
Inoxydable
@ akira : D"autres pontes ? Le Dr Marcel Ichou qui intervient régulièrement à la T.V ? essaie de le trouver sur doctolib et ou sur la transparence santé.gouv. Rien, n'a pas de déclarations n''existe même pas. La Dr Lacombe du l'H.P saint Antoine qui insulte pratiquement Raoult et qui fait pourtant comme lui avec des "essais" anticorps ... qui ont déjà été fait ailleurs, Rien, pas de déclaration, n'existe pas. Alors ma foi...