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La variole a trouvé son fantôme, la variole du singe !

monkey holding a gun

Tiens, on ne nous parle déjà plus nulle part de la variole du singe, mpox pour les intimes ? Nulle part ou presque car Bernard Guennebaud veille, lui connait les hommes et sait parfaitement que cette histoire de corne-cul pourrait bien très mal tourner si d’aventure « on » se mettait à un peu trop jouer avec des vaccins vivants chez des sujets-contacts en train d’incuber de leur variole animale (*). Autour de tous ces bilans fantaisistes concernant la mortalité générale par mpox, faisons confiance à « la voix de son maître », l’OMS : avec 34 morts pour toute l’année 2024 et pour le monde entier, le danger parait encore assez maîtrisable (**). Alors il est temps de comprendre la maladie et ce que l’on en dit ici et là… Bonne lecture.

Introduction

Chacun a pu le constater, on nous parle beaucoup actuellement de la variole du singe renommée Mpox. En mai 2022, l’OMS avait annoncé qu’elle supprimerait progressivement le nom “variole du singe“ et renommerait la maladie “mpox“ pour éviter “la stigmatisation générée par l’association de la maladie aux singes“. Les informations sont multiples, accompagnées de décisions gouvernementales et de très nombreux commentaires. Par cet article j’ai voulu essayer d’y voir plus clair sur cette affaire et d’abord pour moi-même. Son évolution, réelle ou médiatisée, ne semble pas être totalement prévisible. Pour cela il faut d’abord se donner les moyens de pouvoir, dans l’avenir , faire la différence entre l’information et la propagande d’où qu’elle puisse venir. Aussi, il est essentiel de savoir ce qu’en disent ceux qui font autorité dans ce domaine.
Voici tout d’abord ce que dit l’OMS de la variole simienne et du pathogène qui lui a été associé ([1] 18 avril 2023) :

La variole simienne selon l’OMS

« La variole simienne est une maladie infectieuse provoquée par l’orthopoxvirus simien. Elle peut déclencher une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre. La plupart des personnes atteintes se rétablissent complètement, mais certaines peuvent contracter des formes graves de la maladie.
N’importe qui peut attraper la variole simienne. Le virus se propage par :
• les personnes (contact physique, baiser, relations sexuelles),
• les animaux (chasse, dépouillage, cuisson),
• les matériaux (aiguilles, textiles ou draps contaminés),
• les femmes enceintes, qui peuvent transmettre le virus à leur enfant à naître.

Si vous avez été contaminé par le virus de la variole simienne :
• prévenez toute personne avec laquelle vous avez été en contact récemment,
• restez chez vous jusqu’à ce que toutes les croûtes soient tombées et qu’une nouvelle couche de peau se soit formée,
• couvrez les lésions et portez un masque bien ajusté lorsque vous êtes en présence d’autres personnes,
• évitez les contacts physiques.

La maladie de la variole simienne est causée par l’orthopoxvirus simien, un virus à ADN double brin qui appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridés, qui inclut la variole, la vaccine et d’autres virus. On distingue deux clades génétiques du virus de la variole simienne : le clade I et le clade II.

Le virus de la variole simienne a été découvert en 1958 au Danemark chez des singes gardés en captivité à des fins de recherche, et la forme humaine de la maladie a été identifiée pour la première fois en 1970 chez un garçon de neuf mois en République démocratique du Congo. Le virus de la variole simienne peut se propager d’une personne à une autre, ou plus rarement d’un animal à une personne. Avec l’éradication de la variole en 1980 et l’arrêt de la vaccination antivariolique à l’échelle mondiale, l’orthopoxvirus simien a émergé en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest. Une flambée mondiale s’est déclenchée en 2022-2023. On ne connaît pas le réservoir naturel du virus, mais il est possible qu’il s’agisse de petits mammifères, comme des écureuils et des singes. »



Une première remarque s’impose : certains commentateurs se sont étonnés de constater que la variole puisse revenir alors qu’elle avait été déclarée officiellement éradiquée le 8 mai 1980 au cours de l’Assemblée mondiale de la santé. En réalité on n’éradique pas une maladie mais un pathogène.

 

Ainsi, ce furent deux virus de la variole humaine qui ont été éradiqués, c’est à dire qui ne circulent plus parmi les populations humaines. Ils ont cependant été conservés dans des laboratoires spécialisés de très haute sécurité, l’un aux USA et l’autre en Russie. Ces deux virus sont celui de la variole majeure et de la variole mineure appelée aussi du nom portugais alastrim. Elle est beaucoup moins dangereuse que la variole majeure mais de ce fait beaucoup plus contagieuse, les malades pouvant continuer à se déplacer alors qu’ils demeurent prostrés avec une fièvre à 40° pour la variole majeure. Par ce fait aussi, le virus de la variole mineure se montra plus difficile à éradiquer.

La distinction entre ces deux maladies n’a pas toujours été faite. Cela a conduit à créer dans l’imaginaire des populations, voire des dirigeants, une maladie nommée variole qui cumulait la grande dangerosité de l’une avec l’importante contagiosité de l’autre alors que la variole majeure s’était révélée peu contagieuse en raison justement de l’aspect repoussant du malade et de son état de prostration qui le maintenait alité. Dans le même document l’OMS décrit aussi les modes de transmission de la variole du singe :

Transmission
La transmission interhumaine de l’orthopoxvirus simien peut se produire par un contact direct avec des lésions infectieuses cutanées ou autres, par exemple des lésions de la bouche ou des organes génitaux. Cela inclut un contact :
• face-à-face (parler, respirer),
• peau à peau (toucher, rapports sexuels vaginaux/anaux),
• bouche-à-bouche (embrasser),
• bouche à peau (rapports sexuels bucco-génitaux ou en embrassant la peau),
• par gouttelettes respiratoires ou aérosols à faible portée nécessitant un contact proche prolongé.
Le virus pénètre ensuite dans l’organisme par la peau lésée, les muqueuses (orales, pharyngées, oculaires, génitales ou anorectales) ou les voies respiratoires. Le virus de la variole simienne peut également être transmis à d’autres membres du ménage et aux partenaires sexuels. Les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels sont plus à risque que les autres.

La transmission du virus de la variole simienne d’un animal contaminé à un humain peut se faire à l’occasion de morsures ou de griffures ou lors d’activités telles que la chasse, le dépouillage, le piégeage, la cuisson, la manipulation des carcasses ou la consommation d’animaux. L’ampleur de la circulation virale au sein des populations animales n’est pas connue avec précision et d’autres études sont en cours.

Le virus peut être transmis à une personne par le biais d’objets contaminés, comme des vêtements ou des draps, par des blessures par objets tranchants dans le cadre de soins de santé ou dans des établissements communautaires, comme des salons de tatouage. »

Signes et symptômes
Le virus de la variole simienne entraîne des signes et des symptômes qui apparaissent habituellement dans la semaine qui suit la contamination, mais qui peuvent survenir entre un et 21 jours après l’exposition au virus. Les symptômes durent généralement entre deux et quatre semaines, mais ils peuvent mettre plus de temps à disparaître chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Les symptômes habituels de la variole simienne sont :
• une éruption cutanée,
• de la fièvre,
• des maux de gorge,
• des céphalées,
• des douleurs musculaires,
• des douleurs dorsales,
• un manque d’énergie,
• un gonflement des ganglions lymphatiques.

Chez certaines personnes, l’éruption cutanée est la première manifestation de la maladie, mais d’autres symptômes peuvent apparaître en premier dans certains cas.

L’éruption cutanée commence par une lésion plate qui se transforme ensuite en vésicule pleine de liquide et qui peut être source de démangeaisons ou de douleurs. En guérissant, la lésion forme une croûte qui se dessèche et finit par tomber.

Certaines personnes peuvent ne présenter qu’une seule lésion ou un nombre de lésions réduit, tandis que d’autres en ont des centaines, voire plus. Elles peuvent apparaître n’importe où sur le corps, par exemple :
• sur la paume des mains et la plante des pieds,
• sur le visage, la bouche ou la gorge,
• à l’aine et sur les organes génitaux,
• sur l’anus.

Certaines personnes présentent un gonflement douloureux du rectum ou des douleurs et des difficultés à uriner. Les personnes atteintes de la variole simienne sont contagieuses et peuvent transmettre le virus tant que leurs lésions ne sont pas guéries et qu’une nouvelle couche de peau ne s’est pas formée. Les enfants, les personnes enceintes et les personnes avec une déficience immunitaire sont davantage à risque de complications causées par la variole simienne.  Le plus souvent, la variole simienne se manifeste en premier par de la fièvre, des douleurs musculaires et des maux de gorge. L’éruption cutanée apparaît d’abord sur le visage puis sur tout le corps, jusqu’à la paume des mains et la plante des pieds, et passe par plusieurs stades sur une période allant de deux à quatre semaines : macules, papules, vésicules, pustules. Les lésions se remplissent tout d’abord de liquide au centre, et on observe ensuite la formation d’une croûte qui finit par tomber. L’adénopathie (gonflement des ganglions lymphatiques) est une autre manifestation classique de la variole simienne. Certaines personnes peuvent être infectées, mais ne présenter aucun symptôme.

Dans le contexte de la flambée mondiale de variole simienne qui a émergé en 2022 (due principalement au virus de clade IIb), les premiers signes de la maladie ne sont pas les mêmes d’une personne à l’autre. Dans à peine plus de la moitié des cas, une éruption cutanée peut apparaître avant ou en même temps que d’autres symptômes et ne s’étend pas toujours à tout le corps. La première lésion peut se manifester au niveau de l’aine, de l’anus ou autour de la bouche.

Certaines personnes peuvent développer une forme grave de variole simienne. La maladie peut notamment entraîner des infections bactériennes cutanées avec formation d’abcès et de lésions cutanées graves. D’autres complications peuvent survenir : une pneumonie ou une infection de la cornée avec une perte de vision, des douleurs ou des difficultés lors de la déglutition, des vomissements ou des diarrhées avec pour conséquence une déshydratation ou une malnutrition sévères, une septicémie (infection du sang avec réaction inflammatoire de grande ampleur dans l’organisme), une inflammation du cerveau (encéphalite), du cœur (myocardite), du rectum (proctite), des organes génitaux (balanite) ou des voies urinaires (urétrite), ou le décès de la personne atteinte. Les personnes immunodéprimées à cause d’un traitement ou d’une maladie sont davantage à risque de contracter une forme grave de la variole simienne et d’en mourir. Les personnes vivant avec un virus de l’immunodéficience humaine (VIH) mal contrôlé ou mal traité contractent souvent une forme plus grave de la maladie. »

Diagnostic
Le dépistage de la variole simienne peut s’avérer difficile, car d’autres infections et maladies peuvent paraître similaires. Le diagnostic différentiel doit se faire par rapport à la varicelle, la rougeole, les infections bactériennes cutanées, la gale, l’herpès, la syphilis ou d’autres infections sexuellement transmissibles et des allergies médicamenteuses. Une personne atteinte de la variole simienne peut avoir une autre infection sexuellement transmissible, comme l’herpès. De même, un enfant potentiellement contaminé par le virus de la variole simienne peut aussi avoir contracté la varicelle. Aussi, il est crucial de réaliser des analyses pour dépister les cas de variole simienne et traiter les personnes contaminées le plus rapidement possible pour empêcher la propagation du virus.

La détection de l’ADN du virus par amplification en chaîne par polymérase (PCR) est le test de laboratoire de choix pour la variole simienne. À des fins diagnostiques, il est préférable de prélever les échantillons directement sur l’éruption cutanée – peau, liquide ou croûte – par un écouvillonnage vigoureux. En l’absence de lésions cutanées, une analyse peut être effectuée sur un échantillon oropharyngé, anal ou rectal prélevé par écouvillonnage. Les tests sanguins ne sont pas recommandés. Les méthodes de détection des anticorps, dans la mesure où elles ne permettent pas de faire la distinction entre plusieurs orthopoxvirus, ne sont pas forcément utiles. »

Traitement et vaccin
L’objectif du traitement de la variole simienne est de soigner l’éruption cutanée, d’apaiser la douleur et d’éviter les complications. Il est important de fournir à la personne atteinte des soins de soutien précoces pour aider à gérer les symptômes et éviter d’autres problèmes.

Le vaccin contre la variole simienne peut contribuer à prévenir l’infection. Le vaccin doit être administré dans les quatre jours qui suivent un contact avec une personne ayant contracté la maladie (ou jusqu’à 14 jours en cas d’absence de symptôme).

Il est recommandé aux personnes à risque de se faire vacciner pour éviter une infection par le virus de la variole simienne, notamment lors d’une flambée. Il s’agit en l’occurrence :
• de se faire vacciner pour éviter une infection par le virus de la variole simienne, notamment lors d’une flambée. Il s’agit en l’occurrence :
• des agents de santé exposés,
• des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes,
• des personnes ayant des partenaires sexuels multiples,
• des travailleurs du sexe.
• Les personnes atteintes de la variole simienne doivent être isolées des autres pour être traitées.
• Plusieurs antiviraux, comme le técovirimat, mis au point à l’origine pour le traitement de la variole, ont été utilisés pour le traitement de la variole simienne, et font l’objet d’études plus approfondies. »

Auto-prise en charge et prévention
La plupart des personnes guérissent en deux à quatre semaines. On trouvera ci-dessous des recommandations pour atténuer les symptômes et éviter d’infecter d’autres personnes.

À faire :
• restez chez vous, si possible dans votre chambre,
• lavez-vous souvent les mains avec du savon et de l’eau ou un désinfectant pour les mains, surtout avant de toucher les lésions et après,
• portez un masque et couvrez vos lésions lorsque vous êtes à proximité d’autres personnes jusqu’à la guérison de l’éruption cutanée,
• veillez à ce que votre peau reste sèche et à ne pas la couvrir (sauf si une autre personne se trouve dans la même pièce),
• évitez de toucher des objets qui se trouvent dans des espaces partagés et désinfectez ces espaces régulièrement,
• utilisez des bains de bouche à l’eau salée pour le traitement des lésions situées dans la bouche,
• faites des bains de siège ou des bains tièdes avec du bicarbonate de soude ou du sel d’Epsom pour le traitement des lésions sur le corps,
• prenez des médicaments en vente libre pour la douleur, comme du paracétamol (acétaminophène) ou de l’ibuprofène.

À ne pas faire :
• crever ou gratter les cloques, ce qui peut retarder la guérison, étendre l’éruption cutanée à d’autres zones du corps et entraîner une infection des lésions,
• raser les zones des lésions tant que les croûtes ne sont pas tombées et qu’une nouvelle couche de peau ne s’est pas formée (cela peut propager l’éruption cutanée à d’autres parties du corps).

Pour éviter de propager le virus de la variole simienne, les personnes atteintes doivent s’isoler chez elles, ou à l’hôpital si nécessaire, pendant toute la durée de la maladie (du début des symptômes à la guérison des lésions et à la chute des croûtes). Il peut être utile de couvrir les lésions et de porter un masque médical en présence d’autres personnes pour prévenir la propagation du virus. L’utilisation de préservatifs lors d’un rapport sexuel contribuera à réduire le risque d’infection par le virus de la variole simienne, mais n’empêchera pas la transmission peau à peau ou bouche à peau. »

Flambées épidémiques
Après 1970, des cas de variole simienne ont émergé de manière sporadique en Afrique de l’Est et en Afrique centrale (clade I), ainsi qu’en Afrique de l’Ouest (clade II). En 2003, une flambée s’est déclenchée aux États-Unis, en lien avec des animaux sauvages importés (clade II). Depuis 2005, on signale chaque année des milliers de cas présumés en République démocratique du Congo. En 2017, la variole simienne est réapparue au Nigeria et continue de se propager parmi les habitants du pays et de contaminer des voyageurs vers d’autres destinations. Les données sur les cas signalés jusqu’en 2021 sont disponibles ici.
En mai 2022, une flambée de variole simienne s’est déclenchée soudainement et s’est rapidement propagée en Europe, dans les Amériques, ainsi que dans les six Régions de l’OMS : on a recensé dans 110 pays quelque 87 000 cas et 112 décès. La flambée mondiale a touché en premier lieu (mais pas uniquement) les personnes homosexuelles et bisexuelles, notamment les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, et s’est propagée entre les individus par le biais de réseaux sexuels.
En 2022, des flambées de variole simienne dues au clade I se sont produites dans des camps de réfugiés en République du Soudan. On n’a trouvé aucune origine zoonotique. »

Action de l’OMS
La flambée mondiale de variole simienne est considérée comme une urgence de santé publique de portée internationale depuis le 23 juillet 2022. L’OMS a publié un plan stratégique de préparation et de riposte (en anglais) à la variole simienne, ainsi qu’un ensemble de directives. La surveillance, les diagnostics, la communication sur les risques et la participation communautaire sont autant d’éléments essentiels pour stopper la flambée et éliminer la transmission entre humains de la variole simienne dans tous les contextes. »

Alerte mondiale

Voilà pour les fondamentaux rassemblés par l’OMS début 2023 et dont il est important de disposer facilement pour réduire le risque de se laisser emporter par la folie ambiante. Folie relancée récemment, le 14 août 2024, par le Directeur général de l’OMS dans un communiqué de presse [2] :

« Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé que la recrudescence de variole simienne (mpox) en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (2005) (RSI) ».

Ce communiqué de presse se poursuit ainsi :

« Cette déclaration du Dr Tedros a été faite sur les conseils d’un Comité d’urgence du RSI composé d’experts indépendants, qui s’est réuni plus tôt dans la journée pour examiner les données présentées par des spécialistes de l’OMS et des pays touchés. Le Comité a indiqué au Directeur général qu’il considérait que la recrudescence de la mpox constituait une urgence de santé publique de portée internationale, susceptible de se propager dans d’autres pays d’Afrique, voire en dehors du continent.

Le Directeur général communiquera le rapport de la réunion du Comité et, s’appuyant sur les conseils émis par ce dernier, il adressera des recommandations temporaires aux pays.

En déclarant l’urgence de santé publique de portée internationale, le Dr Tedros a indiqué : “L’émergence d’un nouveau clade de la mpox, sa propagation rapide dans l’est de la RDC et la notification de cas dans plusieurs pays voisins sont très préoccupantes. Si l’on ajoute à cela les épidémies imputables à d’autres clades de la mpox en RDC et dans d’autres pays d’Afrique, il est clair qu’une action internationale coordonnée est nécessaire pour enrayer ces épidémies et sauver des vies.“

La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, la Dre Matshidiso Moeti, a déclaré : “Des efforts importants sont d’ores et déjà déployés en étroite collaboration avec les communautés et les pouvoirs publics et nos équipes de pays travaillent en première ligne pour aider à renforcer les mesures de lutte contre la mpox. Face au virus qui ne cesse de se propager, nous intensifions encore plus nos efforts par une coordination de l’action internationale en vue d’aider les pays à mettre fin aux épidémies.“

Le président du Comité d’urgence, le professeur Dimie Ogoina, a déclaré : “La recrudescence actuelle de la mpox dans certaines régions d’Afrique, ainsi que la propagation d’une nouvelle souche sexuellement transmissible du virus responsable de la maladie, sont constitutives d’une urgence, non seulement pour l’Afrique, mais pour le monde entier. Originaire d’Afrique, la mpox y a été négligée avant de provoquer une épidémie mondiale en 2022. Il faut maintenant agir de manière décisive pour éviter que l’histoire ne se répète.“

C’est la deuxième fois en deux ans qu’une urgence de santé publique de portée internationale est déclarée pour la mpox. Causée par un orthopoxvirus, elle a été détectée pour la première fois chez l’être humain en 1970, en RDC. La maladie est considérée comme endémique dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest.

En juillet 2022, l’épidémie de mpox qui a touché plusieurs pays a donné lieu à la déclaration d’une urgence de santé publique de portée internationale, car elle s’était propagée rapidement par contact sexuel dans une série de pays où le virus n’avait jamais été observé auparavant. La fin de cette USPPI a été actée en mai 2023 après une baisse soutenue du nombre de cas dans le monde.

Cela fait plus d’une décennie que la mpox est présente en RDC et le nombre de cas signalés chaque année n’a cessé d’augmenter au cours de cette période. Cette hausse a été particulièrement marquée l’année dernière alors même que le nombre de cas signalés jusqu’à présent cette année a déjà dépassé le total de l’année dernière, avec plus de 15 600 cas et 537 décès.

L’apparition, l’année dernière, d’une nouvelle souche virale en RDC, le clade 1b, sa propagation rapide qui semble passer avant tout par les réseaux sexuels, et sa détection dans les pays voisins de la RDC sont particulièrement préoccupantes et constituent l’une des principales raisons de la déclaration de l’USPPI.

Au cours du mois dernier, plus d’une centaine de cas confirmés en laboratoire d’infection par le clade 1b ont été signalés dans quatre pays voisins de la RDC qui n’avaient jamais signalé de mpox auparavant : le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Les experts estiment que le nombre réel de cas est plus élevé, dans la mesure où une grande partie des cas compatibles avec la description clinique n’ont fait l’objet d’aucun test.

Plusieurs flambées de différents clades de la mpox se sont déclarées dans différents pays, chacune avec un mode de transmission et un niveau de risque différents.

Les deux vaccins actuellement utilisés contre la mpox sont recommandés par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination de l’OMS et sont également approuvés par les autorités nationales de réglementation inscrites sur la liste de l’OMS, ainsi que par certains pays, dont le Nigéria et la RDC.

La semaine dernière, le Directeur général a engagé la procédure d’autorisation d’utilisation d’urgence des vaccins contre la mpox au titre du protocole EUL, ce qui permettra aux pays à faible revenu qui n’ont pas encore délivré leur propre approbation réglementaire nationale d’accéder plus rapidement au vaccin. Le protocole EUL permet également à des partenaires, à l’instar de Gavi et de l’UNICEF, d’acheter des vaccins pour les distribuer.

L’OMS collabore avec les pays et les fabricants de vaccins à d’éventuels dons de vaccins et travaille en coordination avec ses partenaires par l’intermédiaire du Réseau intérimaire de contre-mesures médicales en vue de faciliter un accès équitable aux vaccins, aux traitements, aux produits de diagnostic et à d’autres outils.

L’OMS prévoit un besoin de financement immédiat d’un montant initial de 15 millions de dollars des États-Unis (USD) à l’appui des activités de surveillance, de préparation et de riposte. Une évaluation des besoins est en cours aux trois niveaux de l’Organisation.

Pour permettre une mise à l’échelle immédiate des efforts déployés, l’OMS a débloqué 1,45 million USD de son Fonds de réserve pour les situations d’urgence et pourrait avoir besoin d’en débloquer davantage dans les prochains jours. L’Organisation lance un appel aux donateurs afin qu’ils financent l’intégralité des besoins de la riposte à la mpox. »

Fin du communiqué.

Avis de tempête

Après un cas de mpox détecté le 15 août en Suède alors qu’il avait été contracté en Afrique, puis un autre au Pakistan, il n’en fallait pas plus pour que les autorités françaises réagissent très fortement.
Lors d’un point de situation vendredi 16 août, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé le placement du système de santé français en “état de vigilance maximale “ face à l’épidémie de mpox. Simultanément, le ministre de la Santé démissionnaire Frédéric Valletoux a estimé, dans une interview au Journal du Dimanche, “qu’il y a de fortes chances que des cas sporadiques“ du nouveau variant de mpox “apparaissent, et sans doute prochainement“ en France. Néanmoins, à ce jour, le risque d’infection par un virus mpox de clade 1 pour la population européenne est considéré comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

À ce jour, aucune contamination par le clade I n’a été constatée en France

L’inquiétude provoquée par cette épidémie de 2024 est attribuée au nouveau variant de clade 1, voire 1b, qui rend le virus plus contagieux et plus létal, le taux de mortalité étant estimé à 3,6 %. Lors de l’épidémie de 2022, il s’agissait d’une souche dite de clade 2. Selon Santé publique France,

“ c’est le virus du clade 2 qui circule à bas bruit, avec un nombre mensuel de cas rapportés variant entre 12 et 26 entre janvier et juin 2024. À ce jour, les cas signalés sont majoritairement bénins et aucun décès n’a été signalé“.

Avec le clade 1b, des éruptions cutanées apparaissent sur tout le corps et non plus seulement sur le visage et les parties génitales comme avec le clade 2. Selon le président du comité d’urgence de l’OMS, Pr Dimie Ogoina, la plupart des décès en RDC concernait des enfants. Il affirma aussi “ observer une tendance à la transmission hétérosexuelle“.

Le président de la Fédération hospitalière de France Arnaud Robinet a assuré sur France Inter que “ les hôpitaux publics informeront et assureront la prise en charge de l’ensemble des patients atteints par le Mpox“.
Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a tenu à rappeler que les autorités sanitaires sont “pleinement mobilisées dans ce contexte de circulation active du Mpox de clade I en Afrique Centrale et disposent d’une stratégie de réponse nationale forte“.
“152 500 vaccinations ont été réalisées depuis“ a d’ailleurs indiqué Gabriel Attal vendredi 16 août. Il a aussi rappelé que depuis 2022, “la circulation du virus a été contenue avec 4 975 cas recensés en 2022, 52 en 2023 et 107 depuis le 1er janvier 2024“.

La réponse à l’épidémie repose sur une sensibilisation des populations les plus à risques telles que définies par Santé publique France et “sur une stratégie vaccinale réactive et préventive pour ces populations et sur une offre de dépistage qui couvre l’ensemble du territoire“.

En termes de surveillance, les infections par les orthopoxvirus dont le Mpox font l’objet d’une surveillance pérenne par le dispositif de la Déclaration Obligatoire et par la caractérisation des souches virales par le Centre National de Référence (CNR) des Orthopoxvirus. Mais, compte tenu de l’alerte en cours, la surveillance de ces infections a été renforcée par Santé publique France, en particulier par une vaccination dite réactive.

Un DGS-Urgent a été envoyé aux professionnels de santé pour rappeler que “tout cas suspect doit ainsi être signalé sans délai à l’Agence régionale de santé“ de la région concernée afin “qu’elle mette en place les mesures nécessaires à la limitation du risque de propagation“ et en particulier une “vaccination réactive autour des cas“ afin de limiter le risque de propagation comme cela avait été le cas lors de l’épidémie de mpox survenue en 2022.

Une vaccination réactive

Au cours de la campagne d’éradication de la variole, cette vaccination réactive autour d’un cas était nommée vaccination en anneaux. Elle conduisait en particulier à vacciner des contacts récents. Avec le vaccin à virus vivant ayant conservé la capacité de se répliquer, la rencontre chez un vrai contact du virus de la variole et du virus de la vaccine pouvait se révéler catastrophique. J’avais étudié ce phénomène dans plusieurs articles en le désignant par “effets Buchwald“ du nom du médecin allemand qui l’avait mis en évidence en étudiant les épidémies provoquées par des importations de variole en Allemagne [6].
Ces “effets Buchwald“ ne sont pas automatiquement transposables quand le virus de la variole majeure est remplacé par le Mpox beaucoup moins dangereux et celui de la vaccine qui est répliquant par celui du vaccin MVA non répliquant. On devrait cependant s’interroger et se montrer prudent car cette vaccination réactive permet la rencontre des deux virus chez le vrai contact que l’on vaccine à ce moment là. Il ne semble pas que ce soit dans l’ambiance du moment.

Gabriel Attal a aussi annoncé, sur son compte X, l’ouverture dès à présent de 232 sites de vaccination à travers le territoire et indiqué que de nombreux autres seront disponibles [9]. En outre, à sa demande, le ministère de la Santé a saisi la HAS pour mettre à jour, d’ici fin août, ses recommandations vaccinales.
Certains commentateurs ont fait observer que le Premier ministre avait aussi fait fermer quasi simultanément 1 000 postes d’internes des hôpitaux. Soigner ou vacciner ?

Des experts français qui se veulent rassurants

Il s’agit de Brigitte Autran sur France info le 1/08/2024 et de Karine Lacombe et Xavier Lescure sur France Inter [3].

Il avait aussi été affirmé que des vaccins efficaces existent mais avec cette interrogation : le seront-ils encore contre cette nouvelle souche ? Réponses de ces experts :

« On est équipé pour faire face à cette épidémie avec des vaccins qui vont fonctionner », affirme Brigitte Autran présidente du Covars (comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires). Pour elle il existe de « très forts arguments » pour penser que le vaccin existant protège « aussi efficacement contre le variant » qui a émergé ces derniers mois en Afrique.
S’il n’y a aucune raison, pour le moment, d’ouvrir la vaccination à la population générale en France, il est « très important d’augmenter les capacités de vaccins » à l’échelle mondiale selon Brigitte Autran. « Il faut être optimiste. Il y a des vaccins pour les différentes populations et les industriels sont sur le pont pour augmenter la production », conclut-elle.
L’infectiologue à l’hôpital Bichat à Paris, Xavier Lescure, abonde lui aussi sur France Inter samedi 17 août : « Il y aura forcément des cas en France, mais il n’y aura probablement pas de propagation massive du virus dans la population. » Il relativise : « Cela sera probablement circonscrit à quelques clusters, autour des premiers cas mais rien de plus. »
« On a aujourd’hui tous les éléments diagnostiques, de traitements et de vaccins pour intervenir et limiter la propagation. »

Soutenir l’Afrique par les vaccins

Il est affirmé qu’en Europe il ne devrait pas y avoir de problème d’approvisionnement en doses de vaccins. Le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, qui fabrique le seul vaccin homologué en Europe et aux États-Unis, a annoncé disposer de 500 000 doses en stock et se dit prêt à produire jusqu’à 10 millions de doses d’ici 2025. Le laboratoire a également annoncé avoir demandé à faire homologuer son vaccin pour les adolescents.
Sur le continent africain c’est une autre affaire. Lors d’une conférence de presse organisée par l’OMS, les intervenants ont appelé les pays disposant de stocks de vaccins contre la variole et d’autres ressources à collaborer avec l’OMS, Gavi, l’Alliance du vaccin, et l’UNICEF pour faire des dons aux pays qui en ont le plus besoin.
La Commission européenne a annoncé jeudi dans un communiqué l’envoi de 215 000 doses du vaccin de Bavarian Nordic à l’agence de santé de l’Union africaine. Récemment, Gabriel Attal a également annoncé que la France allait “réaliser un don de vaccins aux pays les plus touchés, […] conformément à nos valeurs de solidarité internationale et à la priorité sanitaire de contenir le foyer épidémique en Afrique“.

Une réflexion au milieu de la tempête

Face à cette montée en puissance du discours de l’OMS, The Defender, le mouvement crée par Robert Kennedy junior, s’est mobilisé pour analyser la situation. Robert F. Kennedy Jr. a suspendu le 23 août 2024 sa campagne pour la présidence des États-Unis pour laquelle il était candidat en tant qu’indépendant. Il vient de déclarer aux médias qu’il ne voyait plus de voie vers la victoire “face à une censure implacable“ [7]. Il a aussi déclaré que « en fin de compte, la seule chose qui sauvera notre pays et nos enfants sera si nous choisissons d’aimer nos enfants plus que de nous haïr les uns les autres. »

Voici l’article du Defender [4] :

« Le Mpox n’est pas le nouveau COVID, mais les vaccins restent la solution » affirme l’OMS*

* Plus précisément cette déclaration vient de Hans Kluge, directeur Europe de l’Organisation mondiale de la Santé:
« L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’épidémie actuelle de mpox était un « test d’équité mondiale », mais un critique a déclaré au Defender que la réponse de l’OMS visait davantage à “vendre plus de produits“ qu’à assurer l’équité en matière de santé. Le Mpox n’est “pas le nouveau Covid“ — mais des vaccins sont nécessaires pour arrêter sa propagation, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, a souligné lors d’un point de presse le 20 août que, contrairement au COVID-19 , le mpox se propage principalement par contact peau à peau étroit avec des lésions de mpox. Qualifiant le mpox de “test d’équité mondiale“, Kluge a exhorté les pays européens à “agir en solidarité“ avec les pays africains en prenant des mesures – telles que la vaccination, la surveillance et l’administration de médicaments antiviraux – pour contrôler la maladie. “Nous pouvons et devons lutter ensemble contre le Mpox, dans toutes les régions et sur tous les continents“, a-t-il déclaré.
Le Dr David Bell , médecin de santé publique et consultant en biotechnologie, a déclaré au Defender que la réponse de l’OMS à la récente épidémie de mpox visait davantage à générer des profits qu’à lutter contre les disparités mondiales en matière de santé. “Il s’agit de vendre plus de produits, pas d’assurer l’équité en matière de santé“, a-t-il déclaré.

Le nombre de décès causés par le Mpox est dérisoire comparé au nombre de décès causés par d’autres maladies courantes en Afrique, comme la tuberculose et le paludisme .

“Bien que les chiffres exacts ne soient pas clairs“, a déclaré Bell, “l’OMS affirme qu’environ 500 personnes sont mortes du Mpox cette année en RDC [République démocratique du Congo]. C’est à peu près le nombre de personnes qui meurent de la tuberculose toutes les quatre heures.“ La RDC, qui a à peu près la taille de l’Europe occidentale et abrite environ 110 millions d’habitants , est considérée par la Banque mondiale comme l’un des pays les plus pauvres du monde. En se concentrant excessivement sur le mpox, a expliqué Bell, l’OMS détourne des fonds destinés à lutter contre d’autres maladies et à résoudre des problèmes “très fondamentaux“ qui affectent la santé des habitants de la RDC, comme l’assainissement et la nutrition.

Le journaliste James Roguski a souligné que le groupe d’étude médico-légal sur les blessures causées par les vaccins en Afrique du Sud ne soutient pas le déploiement d’urgence d’un vaccin contre le mpox.
Roguski a déclaré au Defender : “Il est clair qu’il y a des problèmes de santé bien plus graves en RDC que les plus de 500 décès attribués au mpox.“
Roguski a déclaré que la méthode de l’OMS pour compter les cas de mpox est “manifestement frauduleuse“.

« L’OMS définit un “cas confirmé “ de Mpox pour toute personne ayant un résultat positif à un “test PCR“, a-t-il déclaré. “Le processus PCR n’est PAS capable de diagnostiquer une maladie. Il n’est pas non plus capable d’identifier un virion intact qui pourrait être transmissible ou contagieux ».

Néanmoins, le président sud-africain Cyril Ramaphosa , qui dirige les activités de préparation à la pandémie pour l’Union africaine , a appelé le 17 août les pays de la région à allouer davantage de fonds nationaux à la lutte contre le mpox, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Les fabricants du vaccin Mpox accélèrent la production.
Le CDC africain a annoncé qu’il mettait en œuvre un « plan clair » pour obtenir 10 millions de doses de vaccin pour le continent après la déclaration du mpox par l’OMS le 14 août comme une urgence de santé publique mondiale, a rapporté la BBC .
Le fabricant de vaccins Emergent BioSolutions a répondu le 19 août à la déclaration de l’OMS en s’engageant à faire don de 50 000 doses de son vaccin contre la variole aux pays africains. En 2023, la société a soumis son vaccin contre la variole, ACAM2000 , à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour approbation pour l’immunisation contre la variole.
Joe Papa, président et directeur général d’Emergent, a déclaré que la société fournissait depuis des années le vaccin aux États-Unis et aux « gouvernements alliés pour soutenir les initiatives de préparation et de stockage ».
« Actuellement », a déclaré Papa, « nous avons déjà des produits supplémentaires en stock, avec la capacité d’augmenter l’approvisionnement d’environ 40 millions de doses, si et potentiellement quand cela sera nécessaire. »
Les États-Unis et le Japon se sont également récemment engagés à faire don de vaccins à la RDC, a rapporté Reuters .
Bavarian Nordic, fabricant du vaccin Jynneos, a déclaré dans un communiqué du 17 août qu’il travaillait en étroite collaboration avec les parties prenantes pour fournir un « accès équitable » à son vaccin mpox en Europe et au-delà.
« Nous travaillons également avec l’OMS sur une voie réglementaire pour garantir l’accès à tous les pays », a déclaré Paul Chaplin, PDG de Bavarian Nordic.
Le vaccin Jynneos peut provoquer des problèmes cardiaques
Le 16 août, Bavarian Nordic a annoncé son intention de demander l’approbation réglementaire européenne pour son vaccin Jynneos destiné aux enfants âgés de 12 à 17 ans. La FDA a accordé au vaccin une « autorisation d’utilisation d’urgence » pour les adolescents pendant l’ épidémie mondiale de mpox de 2022 .
Roguski a souligné que la FDA avait démontré que le vaccin Jynneos provoquait des effets indésirables cardiaques graves chez 1,3 % des personnes vaccinées. Il a déclaré qu’il était « absolument inacceptable » que le vaccin soit recommandé pour une utilisation chez les adultes ou les adolescents.
L’avocate néerlandaise Meike Terhorst , qui a dénoncé la “prise de pouvoir“ de l’OMS en Europe via son Règlement sanitaire international révisé , a déclaré au Defender que les actions de l’OMS en Europe et en Afrique doivent être “suivies de manière critique“.
“Il est important que la médecine ne se transforme pas en tyrannie médicale“, a déclaré Terhorst.
Bell, qui a auparavant été médecin et scientifique à l’OMS a déclaré que, par le passé, l’OMS ne s’était pas autant concentrée sur l’application de solutions pharmaceutiques aux problèmes de santé mondiaux .
« Nous assistons à une accélération du pivot de la santé publique internationale, qui passe des problèmes de santé majeurs et de l’amélioration fondamentale de la résilience métabolique et sanitaire, comme l’assainissement, la nutrition et les conditions de vie – les principales influences sur la longévité dans les pays riches au cours des 150 dernières années – à la dramatisation de tout ce qui peut être fortement banalisé », a déclaré M. Bell.
Bien que les produits pharmaceutiques puissent parfois jouer un rôle dans l’amélioration de l’équité en matière de santé, l’amélioration des conditions de vie de base, des chaînes d’approvisionnement en produits de santé essentiels et le renforcement de l’économie sont « de loin les plus importants ».

« La plupart des personnes travaillant dans le domaine de la santé publique internationale en sont pleinement conscientes, mais nous avons désormais bâti une industrie où tous les objectifs sont de plaire aux bailleurs de fonds liés à l’industrie pharmaceutique – alors que le rôle des dirigeants de l’industrie pharmaceutique est de maximiser les profits pour eux-mêmes et leurs actionnaires », a déclaré Bell.
Les populations d’Afrique centrale seront malheureusement les plus touchées, a-t-il ajouté. « Avant de blâmer l’industrie pharmaceutique , nous devrions nous en vouloir d’avoir permis la création d’une telle industrie ».

On peut aussi écouter Didier Raoult parlant très longuement des épidémies dont celle du Mpox [10].
Ne surtout pas manquer d’écouter Christian Perronne (25 mn) sur le Mpox avec son appel à la mobilisation [11] :

« Bientôt on ne pourra plus sortir de chez soi, prendre le métro, voyager, travailler, aller au restaurant, avoir une vie sociale si on a pas reçu tous les vaccins. Il faut vraiment que tous les Français, tous les Européens, tous les citoyens du monde soient extrêmement vigilants, se révoltent et refusent cette ignominie. »

Cependant, il affirme, au début de cette vidéo, que la variole a été éradiquée par la vaccination de Jenner. À ce propos il conteste “certains mouvements antivaccinaux qui disent le contraire mais ils racontent des bêtises, je peux le prouver“ (vers 4-5 minutes)“. Ce dernier point n’est pas faux car il est vrai que la contestation de ce succès vaccinal n’a pas toujours su utiliser des arguments valides. Je me suis d’ailleurs beaucoup battu en interne à ce sujet pour leur proposer des arguments beaucoup plus consistants que ceux qu’ils utilisaient. Donc, moi aussi je pourrais le prouver et je l’ai d’ailleurs fait il y a déjà longtemps (dès 1980 pour la première fois). Mais ce n’est pas parce que des élèves démontrent le théorème de Pythagore avec des arguments faux que ce célèbre théorème deviendrait faux ! Ce n’est pas parce que untel ou unetelle a voulu montrer que la variole n’avait pu être vaincue par la vaccination en utilisant des arguments très contestables que l’on pourrait en déduire qu’elle a été vaincue par la vaccination. On ne peut établir scientifiquement un fait en se contentant de contrer les arguments de ceux qui le contestent.

En toute admiration pour votre engagement si précieux pour nous tous, Professeur Christian Perronne, pourriez-vous aussi aisément contester les arguments que j’aie présentés dans, par exemple « La désastreuse vaccination des sujets contacts » et « Le problème de la variole qui est éradiquée » [6] ?

Le processus de l’OMS pour la délivrance des déclarations USPI (urgence de santé publique internationale) est « non transparent et contradictoire »
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré dans son communiqué de presse que l’agence avait décidé de déclarer une USPI parce que :
“La détection et la propagation rapide d’un nouveau clade de mpox dans l’est de la RDC [République démocratique du Congo], sa détection dans les pays voisins qui n’avaient pas signalé auparavant de cas de mpox, et le potentiel de propagation supplémentaire en Afrique et au-delà sont très inquiétants. »
Il s’agit de la huitième urgence de santé publique déclarée par l’OMS depuis 2007, année où elle a révisé en profondeur son Règlement sanitaire international (RSI). Les critiques ont qualifié le processus de désignation d’une telle urgence de « non transparent et contradictoire ».

Bien qu’aux États-Unis, la variole du singe semble être une maladie bénigne, plusieurs contrats gouvernementaux lucratifs en 2022 ont versé aux fabricants de vaccins des centaines de millions de dollars pour stocker les vaccins.

Bernard GUENNEBAUD 
Septembre 2024

Références

(*) Extrait de X du Pr Martin Zizi: « Donc si on vaccine – le vaccin anti-variolique en lui-même a des effets secondaires qui peuvent être plus dangereux que les ravioles du ouistiti ! – Donc rapport bénéfice/risque inexistant ! – c’est quasi une certitude statistique qu’il y aura RECOMBINAISON – et donc un scénario du type Jurassic Park… et youpie – on a ressuscité la bonne vielle variole qui était disparue » https://x.com/MartinZ_uncut/status/1823873611775775034?t=n2CShYdXkOZq46YE3iTfXQ&s=35

(**)

capture d’écran 2024 09 02 à 17.16.02

https://worldhealthorg.shinyapps.io/mpx_global/

[1] https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/monkeypox
[2] https://www.who.int/fr/news/item/14-08-2024-who-director-general-declares-mpox-outbreak-a-public-health-emergency-of-international-concern
[3] Émissions radio sur France Info et France Inter :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/variole-du-singe/mpox-on-est-equipe-pour-faire-face-a-cette-epidemie-avec-des-vaccins-qui-vont-fonctionner-affirme-la-presidente-du-covars_6729648.html
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20/l-invite-du-week-end-du-samedi-17-aout-2024-2624457
[4] https://childrenshealthdefense.org/defender/mpox-not-the-new-covid-vaccines-still-answer-who-claims/?utm_source=luminate&utm_medium=email&utm_campaign=defender&utm_id=20240821
[5] https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/piq-vaccins/variole-vaccin-contre-variole-et-contre-mpox-variole-simienne/
[6] Articles AIMSIB sur l’éradication de la variole et sur la variole du singe.
22 décembre 2019 Éradication de la variole, les grandes manœuvres ont commencé
https://www.aimsib.org/2019/12/22/eradication-de-la-variole-les-grandes-manoeuvres-ont-commence/
10 mai 2020 La désastreuse vaccination des sujets contacts
https://www.aimsib.org/2020/05/10/eradication-de-la-variole-la-desastreuse-vaccination-des-sujets-contacts/
6 septembre 2020 Vaccinez les tous, confinez-les ensemble, le triste exemple de 1974

Vaccinez-les tous, confinez-les ensemble, le triste exemple de 1974


22 mai 2022 Les Espagnols risquent de mourir en masse du monkeypox
https://www.aimsib.org/2022/05/22/les-espagnols-risquent-de-mourir-en-masse-du-monkeypox/
5 juin 2022 Houleux mariage à trois autour du monkeypox
https://www.aimsib.org/2022/06/05/houleux-mariage-a-trois-autour-de-monkeypox/
14 aout 2022 Le problème de la variole qui est éradiquée
https://www.aimsib.org/2022/08/14/le-probleme-de-la-variole-eradiquee/
[7] https://childrenshealthdefense.org/defender/robert-kennedy-jr-campaign-announcement-trump/?utm_source=luminate&utm_medium=email&utm_campaign=defender&utm_id=20240823
[8] https://childrenshealthdefense.org/defender/mpox-vaccine-makers-stock-price-who-global-public-health-emergency/?utm_source=luminate&utm_medium=email&utm_campaign=defender-wk&utm_id=20240818
[9] https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/epidemie-de-mpox-pourquoi-il-ne-faut-pas-se-precipiter-dans-les-2-centres-de-vaccination-ouverts-a-montpellier-contre-la-variole-du-singe-3021557.html
[10] Didier Raoult https://pgibertie.com/2024/08/22/didier-raoult-raconte-comment-loms-a-lance-le-moneypox/
[11] https://lemediaen442.fr/marcel-d-recoit-le-pr-perronne-sur-mpox-vaccin-passeport-vaccinal-mondial-transmission-pcr-bil-gates/

 

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23 Responses

  1. Une maladie qui va disparaitre avec l’élection de Trump…
    Le confinement est ce qui permet le vote par correspondance, et donc la fraude.
    Plus d’élection, plus d’épidémie.

  2. Voici une nouvelle vidéo avec Christian Perronne (1h27mn organisée par Nexus) :
    https://www.nexus.fr/actualite/entretien/variole-singe-pr-perronne/
    Il revient sur de nombreux thèmes de santé comme sur les moeurs qui existent dans ce milieu dit de la santé. Il réitère aussi avec fermeté son affirmation selon laquelle la variole aurait été éradiquée par la vaccination.

    Pourtant l’OMS avait créé le terme « surveillance-endiguement » pour désigner la nouvelle stratégie après l’échec reconnu par la Commission mondiale pour la certification de l’éradication de la variole ainsi que dans d’autres documents des grandes campagnes massives de vaccinations. Cette stratégie incluait la mise en quarantaine du malade détecté, le plus souvent dans l’habitation où il avait été découvert. Les personnes trouvées dans l’habitation étaient aussi mises en quarantaine avec lui. Ces contacts étaient de plus vaccinées systématiquement quel que soit leur statut par rapport à une ancienne variole ou une ancienne vaccination (à partir de 1973 pour l’Inde). Cette vaccination était étendue dans un certain périmètre autour du cas découvert. Elle a été désignée par vaccination en anneau.

    La question se pose alors du rôle de chacune de ces actions : vaccination de masse ; vaccination des contacts d’un cas ; vaccination en anneau ; mise en quarantaine des cas et de leurs contacts, le plus souvent dans la même habitation.
    Chacun pourrait en convenir, la question est complexe et ne peut être réglée en une ou deux phrases. J’ai essayé de l’étudier dans plusieurs articles complexes et documentés. Ils sont cités ci-dessus dans les références de cet article.

  3. Sur la partie « Transmission », vous citez pour commencer « face-à-face (parler, respirer) ». Est-ce vraiment possible, en théorie d’une part, et démontré en pratique d’autre part ?
    J’ai, entre autres, visionné une interview de Martin Zizi qui citait les concentrations minimales en virus nécessaires pour infecter une personne, et cela semblait incompatible avec une possibilité par voie aérienne.
    Cette question n’est pas neutre car, ce mode de transmission est particulièrement plus efficace … pour terroriser une population et lui faire accepter n’importe quoi !

    1. Votre remarque est intéressante. C’est le document de l’OMS qui écrit cela. Vous évoquez effectivement la charge virale. Le document ne précise pas s’il suffit de se parler à faible distance (quelle distance ?) pendant 30 secondes ou pendant 2 heures. Il y a là des précisions que je ne peux vous apporter mais la question se pose, merci !

  4. Nouvel article de The Defender du 13 septembre 2024 :
    « L’OMS a déclaré que même si le vaccin MVA-BN de Bavarian Nordic n’est pas autorisé pour les personnes de moins de 18 ans, il peut être utilisé chez les nourrissons, les enfants et les adolescents « dans les contextes d’épidémie où les avantages de la vaccination l’emportent sur les risques potentiels ».
    « Le vaccin MVA-BN, abréviation de « Modified Vaccinia Ankara-Bavarian Nordic », est un vaccin contre la variole et la variole bovine. Il est vendu aux États-Unis sous le nom de Jynneos .

    La Sous-Directrice générale de l’OMS, Yukiko Nakatani , a déclaré : « Cette décision peut également aider les autorités réglementaires nationales à accélérer les approbations , augmentant ainsi l’accès à des vaccins mpox de qualité garantie. »

    Brian Hooker, directeur scientifique de Children’s Health Defense (CHD), a qualifié l’approbation par l’OMS du vaccin pour les nourrissons et les enfants en Afrique de « catastrophe en devenir ».
    « « Le profil de sécurité est épouvantable chez les adultes (jusqu’à 2,1 % d’événements cardiaques graves dans les essais cliniques) et le vaccin n’a pas été suffisamment testé pour son efficacité ou sa sécurité dans les populations pédiatriques.

    « En d’autres termes, l’OMS ne sait pas si ce vaccin fonctionnera ni quels dégâts il causera. L’OMS a une fois de plus abandonné les bons principes de santé publique et a brandi sa baguette magique contre l’ épidémie de MPOX . »

    Le Dr David Bell , médecin de santé publique et consultant en biotechnologie, a également critiqué l’OMS pour s’être trop concentrée sur les vaccins MPO et avoir négligé de s’attaquer aux problèmes de santé publique plus larges en Afrique.
    « Jusqu’à présent cette année, environ 40 000 enfants sont morts du paludisme en RDC [République démocratique du Congo] seulement, et un nombre similaire de personnes sont mortes de malnutrition, de tuberculose et du VIH/SIDA », a déclaré M. Bell.

    Bien que ces chiffres « éclipsent évidemment » le nombre de décès dus au mpox, l’OMS alloue moins de ressources pour y faire face.

    Bell, qui était auparavant médecin et scientifique à l’OMS, a expliqué ce qu’il voit se produire :

    « Nous sommes devenus bien meilleurs dans la détection de maladies beaucoup plus rares comme le mpox, et les traiter est certainement plus lucratif pour l’industrie en pleine croissance qui se nourrit de la désinformation de l’OMS concernant l’augmentation rapide du risque de pandémie.

    « Il est toutefois clair que les populations de la RDC et de l’Afrique en général bénéficieraient bien plus si l’OMS revenait à une politique de santé publique efficace. Ces dernières années, on a commencé à se concentrer sur le traitement des symptômes des maladies de la pauvreté (le mpox) avec des produits développés par l’Occident, plutôt que de s’attaquer aux causes sous-jacentes.

    « Cela signale un retour aux approches de l’ère coloniale plutôt qu’à une santé publique fondée sur des données probantes. Cela reflète probablement la manière dont l’OMS est désormais financée, avec un contrôle croissant du secteur privé et de quelques grands pays occidentaux dotés de grandes industries pharmaceutiques . »

    https://childrenshealthdefense.org/defender/who-africa-mpox-vaccine-adults-no-trials-babies-pregnant-women/?utm_source=luminate&utm_medium=email&utm_campaign=defender-wk&utm_id=20240915

  5. Encore un article de The Defender sur les propriétés terrifiantes du vaccin ACAM2000 contre le Mpox
    https://childrenshealthdefense.org/defender/fda-acam2000-mpox-vaccine-warning-death-unvaccinated/?utm_source=luminate&utm_medium=email&utm_campaign=defender&utm_id=20240917

    EXTRAITS : « L’ACAM2000, un vaccin approuvé le mois dernier par la FDA pour le mpox, est accompagné d’une liste de « complications graves », notamment la myocardite, la mort et la mort fœtale. Le guide des médicaments de la FDA avertit également que les personnes qui reçoivent le vaccin peuvent le transmettre à des personnes non vaccinées, qui risquent également de développer des effets secondaires du vaccin, y compris la mort.
    Karl Jablonowski, Ph.D. — chercheur principal chez Children’s Health Defense — a déclaré au Defender que l’approbation du vaccin par la FDA est un « danger public, et non une pratique de santé publique ».

    « Vous pouvez appeler ACAM2000 un « vaccin », mais son impact sur les États-Unis sera celui d’une « maladie » », a déclaré Jablonowski.
    « Par exemple, la notice du médicament révèle que le ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) a constaté qu’environ 520 receveurs d’ACAM2000 par million ont contracté une myocardite ou une péricardite .

    « Cela représente environ 1 cas sur 2 000. Si les 262 millions d’adultes aux États-Unis recevaient ce vaccin, on estime que 136 000 d’entre eux contracteraient la grave réaction indésirable de la myopéricardite. »
    L’ACAM2000 peut également provoquer la mort du fœtus lorsqu’il est pris pendant la grossesse, indique la notice.

    De plus, le vaccin contient un « virus de la vaccine vivant » qui peut se propager aux personnes ayant été en contact étroit avec la personne vaccinée — et éventuellement causer leur décès — jusqu’à 6 semaines après la vaccination, selon le guide du médicament.

    Le guide, que la FDA exige de remettre aux patients avant qu’ils ne reçoivent le vaccin ACAM2000, indique : « ACAM2000 peut entraîner de graves complications chez les personnes vaccinées et chez leurs proches auxquels le virus du vaccin s’est propagé. »
    Le guide énumère les complications graves possibles, notamment : la myocardite, l’inflammation du cerveau ou de la moelle épinière, les infections cutanées graves, la propagation du virus du vaccin par le sang à d’autres parties du corps et la mort du fœtus en cas d’administration pendant la grossesse. »

    La notice d’emballage d’ACAM2000 met en garde contre une liste plus longue de complications graves possibles, notamment :

    « Myocardite et/ou péricardite, encéphalite, encéphalomyélite, encéphalopathie, vaccine progressive (vaccinia necrosum), vaccine généralisée, infections cutanées vaccinales sévères, érythème polymorphe majeur (y compris le syndrome de Stevens-Johnson ), eczéma vaccinal, infection oculaire accidentelle (vaccinie oculaire) pouvant entraîner des complications oculaires, notamment une kératite et des cicatrices cornéennes pouvant conduire à la cécité, et la mort fœtale chez la femme enceinte. »
    « Des décès ont également été signalés chez des contacts non vaccinés infectés accidentellement par des personnes vaccinées. »

    1. Tout va bien ! Dormez en paix, braves gens ! Le guet La FDA veille…
      Dans le film Le livre de la jungle (W. Disney), Kaa le serpent hypnotise Mowgli : Confiance… Confiance !
      La confiance, ça se mérite !

      1. Le serpent peut se retrouver avec la tête coupée…
        Dans mon enfance, dans le but de la manger, j’ai vu une oie dont on avait coupé la tête, courir encore… ne pouvant évidemment aller bien loin…

      2. Anecdote pour vous. Pour moi : anecdote et métaphore…
        Merci Anthome pour le lien… ça fait du bien ! j’en ai mal au ventre !…

    2. ATTENTION ! Si vous allez sur le lien donné dans mon commentaire du 18 septembre et que vous demandez la traduction en français vous lirez « la variole du mouton » alors que la version anglaise parle du Mpox !

  6. Tiré de la Newsletter du Dr Tal Schaller :

    La guerre cognitive contre les peuples :

    le professeur James Giordano, spécialiste en neurosciences auprès du Pentagone et de la DARPA, expose aux militaires américains, officiers ou futurs officiers, lors d’une conférence (± en 2016), les armes du 21ème siècle. Celle-ci éclaire sur la manière dont les gouvernements peuvent créer une “pandémie” en peu de temps.

    Il est intéressant de constater qu’il n’est fait aucunement mention de “virus” tout au long de cette conférence mais de toxines, de produits chimiques (drogues) ainsi que de nanoparticules.

    https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/James-Giordano:7

  7. Voici une nouvelle publiée par The Defender créé par Robert Kennedy jr :
    « Dans le contexte d’une nouvelle épidémie de Mpox, une étude suggère une diminution de la protection du vaccin Jynneos. Le CIDRAP a rapporté :
    L’efficacité du vaccin Jynneos a considérablement diminué au cours de l’année, soulevant de nouvelles questions sur le degré de protection des personnes vaccinées contre la réinfection et sur la nécessité de doses de rappel du vaccin parmi les populations à risque.
    L’étude a été publiée parallèlement à une évolution alarmante dans la mondialisation du virus : plus de 21 000 cas du virus ont été enregistrés au cours de l’année écoulée en République démocratique du Congo (RDC), a noté hier l’UNICEF.
    Le 14 août, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’ épidémie en RDC était une urgence de santé publique de portée internationale, en partie parce qu’environ 60 % des cas concernent des enfants de 15 ans et moins.
    En RDC, les enfants de moins de 15 ans représentent environ la moitié de tous les cas suspects signalés en RDC jusqu’à présent cette année, mais 80 % des décès, selon l’UNICEF.

    Cette semaine, le Rwanda est devenu le premier pays africain à commencer la vaccination contre le mpox . »

    https://childrenshealthdefense.org/defender/bp-mpox-waning-protection-jynneos-vaccine/?utm_source=luminate&utm_medium=email&utm_campaign=defender&utm_id=20240923

    1. @ Bernard G
      Le CIDRAP a rapporté : « L’efficacité du vaccin Jynneos a considérablement diminué au cours de l’année, soulevant de nouvelles questions sur le degré de protection des personnes vaccinées contre la réinfection et sur la nécessité de doses de rappel du vaccin parmi les populations à risque. »

      On peut donner différents sens à la phrase : l’efficacité du vaccin aurait effectivement diminué (si tant est qu’elle était prouvée pour ce vaccin de 3ème génération fabriqué après l’éradication de la variole) ; ou le vaccin ne marche pas, on ne nous le dira pas faut pas casser la magie de la vaccinologie que personne ne sait comment ça marche (sic, le Dr Saluzzo de Sanofi Pasteur : « On ne sait pas comment marchent les vaccins » ) ; ou, pour vendre 2 doses plutôt que une.
      Je penche pour la dernière option.
      Une nécessité pour les populations à risques… en RDC ? les vieux, les enfants, les cas contacts

      Dans une pub pour la vaccination contre la polio aux USA dans les années 50 ils écrivaient « One shot is good. Two is better ! » … pour le business surtout, le ruissellement à tous les étages.

      Le CIDRAP [Center for Infectious Disease Research & Policy] a été créé en 2001 par le Pr Michael Osterholm, un épidémiologiste. Quelqu’un qui exploite des data, et les mouline en calculs statistiques à qui l’on peut faire dire un peu ce qu’on veut. Les statistiques sont un outil, pas une science.
      https://en.wikipedia.org/wiki/Center_for_Infectious_Disease_Research_and_Policy
      https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Osterholm

    1. Dans l’article cité, j’ai trouvé la phrase suivante :
      Philippe Even reprend le flambeau du Pr Marian Apfelbaum, maître incontestable à l’origine de la question du cholestérol, qui avait le premier dénoncé en 1997 cette propagande insensée anti-cholestérol des médias.
      J’ai effectué une recherche sur le nom de ce Professeur, et j’ai trouvé ça :
      Aujourd’hui, le Pr Marian Apfelbaum explique au « Quotidien » que dès qu’il a eu connaissance des propos que lui prête le Pr Even dans son livre, quelques jours avant la parution de l’ouvrage, il a expressément demandé à son auteur, et à de multiples reprises, un correctif portant précisément sur les citations erronées. La demande est restée sans suite. …/…Joint par téléphone, le Pr Marian Apfelbaum confirme :« il s’agit de quelque chose de grave, j’attendais et j’espérais que le Pr Even publie un rectificatif. Il y aurait de quoi faire un procès. Je pense que les statines sauvent des milliers de vies humaines. Il va de soi que j’ai tous les spécialistes avec moi, la chose n’est pas à discuter. »
      https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/medicament/statines-le-pr-apfelbaum-pionnier-de-la-nutrition-sestime-trahi-par-even
      J’avoue ne pas du tout comprendre. N’ayant qu’une confiance très relative quant à ce que raconte une certaine encyclopédie en ligne, je suis preneur d’avis éclairés (et sourcés ! 😉).

      1. @ Raymonde
        C’est rarement inutile de jeter un coup d’œil dans le rétro
        l’article est du 03/12/1992

        « BON POUR LES NEURONES Qu’est-ce que le cholestérol? Un lipide précieux indispensable à la vie, nécessaire au bon fonctionnement de toutes les cellules de l’organisme et particulièrement aux neurones, nos cellules nerveuses. Il sert à la fabrication de nombreuses hormones ainsi qu’à la synthèse de la vitamine D. C’est le foie lui-même qui en fabrique la plus grande part; le reste provenant de notre alimentation, des produits laitiers et de la viande. D’ailleurs, avoir très peu de cholestérol dans le sang est plutôt de mauvais augure. Pour les personnes du troisième âge, en tout cas. Le Pr Bernard Forette, gérontologue à l’hôpital Sainte-Perine, à Paris, a découvert que ses patients âgés de plus de 60 ans qui présentaient un taux de cholestérol de 1,54 gramme avaient une mortalité cinq fois plus élevée que ceux dont le cholestérol grimpait à 2,6, voire à 3,4 grammes. Cette recherche iconoclaste, publiée en mai 1989 dans la très éminente revue médicale britannique «The Lancet», a pourtant laissé de marbre tous les lipidologues,…
        (la suite réservée aux abonnés)

  8. Njama,
    Mal exprimée, ou mal comprise.
    Me référant respectivement aux deux publications : l’Express et le Quotidien Du Médecin,
    seul le changement d’opinion de la part du Dr Apfelbaum entre 1992 et 2013 était souligné,
    d’où « tout et son contraire »…
    Pas de souci, très respectueuse des Dr Even et Michel de Lorgeril.

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