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Éradication de la variole, les grandes manœuvres ont commencé

Si le 14 Juillet tombe régulièrement au mois de Juillet, la proclamation de l’éradication de la variole en revanche, dont on fêtera les 40 ans le 8 Mai 2020, est déjà tombée le 9 décembre 2019. Avec à la clé le mensonge le plus énorme de toute l’histoire de la santé publique moderne, la vaccination a eu SEULE raison de cette épouvantable maladie. Bernard Guennebaud qui se passionne depuis longtemps pour l’histoire de la variole nous livre ici un document circonstancié où cette affirmation ressort comme nettement moins évidente, c’est ainsi chez les gens qui n’ont rien d’autre à vendre que du savoir, rien ne les oblige à conclure de manière convenablement orientée… Bonne lecture.

Année 2020 : la grande fête de l’éradication de la variole

Le 8 mai 2020 sera le 40e anniversaire de la proclamation officielle de l’éradication de la variole. Pour cette occasion, nul doute qu’une grande manifestation sera organisée. L’OMS a lancé la commémoration plus tôt [4], dès le 9 Décembre qui est seulement le 40e anniversaire de la publication du document de la Commission mondiale attestant de cette éradication.

– «La commémoration d’aujourd’hui marque le début d’une campagne d’une année pendant laquelle l’OMS et ses partenaires célébreront l’éradication de la variole et expliqueront qu’il faut poursuivre la lutte contre la poliomyélite et d’autres maladies et accroître rapidement les investissements dans la sécurité sanitaire mondiale. Une exposition consacrée à ce moment historique sera inaugurée à l’Assemblée mondiale de la Santé, en mai 2020, puis présentée en principe à d’autres manifestations, notamment à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. »

En devançant ainsi la proclamation solennelle et officielle du 8 mai, l’OMS  a pu ainsi annoncer que cette grande victoire sur la variole allait être l’occasion de manifestations dans le monde entier et tout au long de l’année 2020 .

 L’OMS a vaincu la variole d’accord, mais comment ?

« Le succès du programme d’éradication de la variole a permis de se doter de connaissances et d’outils essentiels pour la surveillance et a démontré les avantages de la vaccination en anneau et l’importance de la promotion de la santé pour combattre des maladies comme la poliomyélite et la maladie à virus Ebola »

Vous noterez qu’ils parlent du succès du programme d’éradication et non du succès de la vaccination, nuance de taille car le contenu de ce programme d’éradication se trouve sur le site de l’OMS: Il incluait notamment la recherche active des malades, l’identification des contacts puis l’isolement des uns et des autres.

– « Ce programme a également jeté les bases nécessaires à la mise en place de programmes de vaccination nationaux plus solides, partout dans le monde, contribuant à instaurer des soins de santé primaires dans de nombreux pays et créant une dynamique pour la couverture sanitaire universelle. »

On peut aisément deviner que cette grande fête en l’honneur de l’éradication de la variole sera aussi l’occasion d’une promotion mondiale sans précédents de la vaccination généralisée et universelle quels que soit les vaccins proposés ou imposés, présents, passés et futurs. Ce sera en réalité  la fête de LA VACCINATION.

Pourtant, sur le terrain, la vaccination ne fut pas toujours à la fête au cours de la campagne d’éradication de la variole qui débuta en Inde en 1962 pour se généraliser en 1967 puis s’achever en octobre 1977 avec le dernier cas de variole endémique en Somalie. L’affaire est complexe et embrouillée. Elle nécessitera plusieurs articles qui pourront être proposés au cours de cette année 2020, en parallèle avec la fête mondiale et officielle.

Pourtant, dès 1960, l’éradication semblait bien se présenter et à portée de fusil :

1962, l’OMS affiche ses certitudes

Conseil exécutif OMS  Janvier 1959: « il a été démontré que l’éradication de la variole  en zone endémique peut être obtenue par la vaccination   de 80% de la population en l’espace de quatre à cinq ans. » [1 annexe 4 p.79]

En 1962, les Cahiers de Santé Publique de l’OMS n°8, pages 8 et 9, écrivent: [2]

Cahiers de santé publique n°8, p.9, 1962]  [2]
Cahiers de santé publique n°8, p.10, 1962

 

– « nous pouvons être tout à fait certains … »
Ce sera très loin d’être aussi simple comme nous le verrons. Pourtant les épidémies semblaient évoluer dans le bon sens dès les années 1950, avant même qu’ait débuté le programme d’éradication :

 Ainsi dans « Actes officiels de l’organisation mondiale de la santé »  1962 [3] pages 14-15:
– « Malgré une certaine recrudescence en 1957 et en 1958, on peut noter un fléchissement général du nombre des cas qui ont été signalés dans le monde pendant les dix années qui se sont écoulées depuis 1952. Ce nombre est en effet passé de 489 922 en 1951 à 79 094 en 1961 et à 62 094 en 1962 (au 28 novembre). En 1960 et en 1961, des cas de variole ont été signalés dans cinquante-neuf pays; 60 % de ces cas ont été enregistrés dans l’Inde et au Pakistan. Onze des pays où la fréquence de la variole est élevée ont préparé ou entrepris des campagnes d’éradication et la plupart des autres ont intensifié leurs programmes de lutte et de vaccination. »

Les pays les plus touchés par la maladie avaient même fermement engagé des programmes consistants de vaccination généralisée, page 75:
– « La lutte contre la variole se poursuit dans tous les pays de la Région Asie du Sud-Est. Le Gouvernement de l’Inde a commencé les opérations sur toute l’étendue du territoire national en octobre 1962. L’OMS … patronne à Madras un programme de recherches sur l’épidémiologie, le traitement et la prophylaxie de la variole. »

Le temps des doutes et de la désillusion

Après ces espoirs et certitudes fermement affichés, le retour à la réalité n’en sera que plus dur comme on peut le lire dans le rapport de la Commission mondiale pour la certification de l’éradication [1] qui fut l’objet de la fête anniversaire du 9 décembre 2019 :

– « Les campagnes d’éradication reposant entièrement ou essentiellement sur la vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la plupart des cas. » [1 p.32]
– « En Inde, cinq ans après une campagne nationale d’éradication entreprise en 1962 (55 595 cas ), le nombre de notifications était plus grand (84 902 cas) qu’il ne l’avait jamais été depuis 1958« .

À elle seule, la table des matières est déjà très éloquente car on y lit successivement :

– La stratégie de vaccination de masse : Succès et échecs
– Évolution des stratégies : Caractéristiques de la variole de nature à en faciliter l’éradication
– La stratégie de surveillance et d’endiguement

Le temps des études épidémiologiques

En particulier, les conditions de transmission de la maladie vont être soigneusement étudiées :
– « La période d’incubation est de 10 à 12 jours ; le stade pré-éruptif débute alors brutalement par une fièvre, un état de prostration. Dès les premiers signes de l’éruption, le malade devenait contagieux et pouvait transmettre le virus pendant toute la durée de la maladie. » [p.18]

Il fut capital de réaliser que, si le premier signe de la maladie était une fièvre à plus de 40° obligeant le malade à s’aliter, il ne devenait contagieux qu’avec le début de l’éruption 2 jours après. Ces données seront le fondement de la stratégie de surveillance et d’endiguement qui remplacera progressivement la vaccination de masse.

1 – Les malades furent alors activement recherchés, en particulier par des campagnes d’affichages et en offrant même de l’argent pour tout cas signalé. Dès qu’un cas était repéré, il était isolé.
2 – Les contacts étaient recherchés et isolés,  donc avant de devenir contagieux le cas échéant.

– « Dès lors que les varioleux étaient isolés dans une enceinte où ils n’avaient de contacts qu’avec des personnes correctement vaccinées ou précédemment infectées, la chaîne de transmission était rompue . En identifiant et en isolant immédiatement les contacts qui tombaient malades, on dressait un obstacle à la poursuite de la transmission . » [p. 22]

3 – Il fut tout aussi essentiel de constater que la maladie se propageait le plus souvent à faible distance du malade (moins de 2 mètres en l’absence de systèmes de ventilation) par la voie respiratoire et que les contacts se recrutaient parmi les personnes ayant approché le malade, le plus souvent les proches [p.33] :

– « La variole n’était pas une maladie qui sévissait de façon simultanée et aléatoire dans de nombreux secteurs du pays, mais une maladie à propagation lente qui, à un moment donné, ne frappait qu’une petite proportion des agglomérations. Des exceptions à la règle furent observées, mais l’observation s’est généralement révélée juste ».

Au début du programme [d’éradication], on estimait assez généralement que les virus en suspension dans l’air transmettaient souvent la variole à des personnes se trouvant à des distances considérables et que les couvertures , vêtements et autres contages ainsi que les croûtes des malades étaient souvent à l’origine de poussées épidémiques. Toutefois, des observations épidémiologiques ont montré que ces modes de transmission étaient relativement peu importants.

Pratiquement, tous les varioleux s’étaient infectés par contact proche avec des malades et ils se comptaient parmi les personnes vivant sous le même toit ou celles qui avaient rendu visite aux malades.

Le fait que des non-vaccinés vivant sous le même toit qu’un varioleux échappaient souvent à l’infection montrait bien que la variole n’était pas aussi transmissible qu’on l’avait généralement cru. Des études minutieuses montrèrent qu’un sujet infecté contaminait généralement entre une et cinq personnes.

L’idée selon laquelle la variole provoquait souvent des épidémies foudroyantes occasionnant des douzaines, sinon des centaines de cas se révéla sans fondement. »

Les succès Indous et Javanais

– « La campagne menée en Inde révéla les limites d’une stratégie axée uniquement sur la vaccination de masse dans un pays aussi vaste et densément peuplée que l’Inde, même lorsque la couverture de vaccination atteignait 90%, objectif pourtant difficile à atteindre. En revanche, lorsque des programmes de surveillance active et d’endiguement efficace entrèrent pleinement en action, l’Inde fut en mesure de réaliser l’éradication dans un délai relativement bref. » [p.47]

En Inde, le dernier cas fut observé en mai 1975 .

– « A Java, en dépit de toutes les mesures prises, la variole s’avérait extraordinairement difficile à éradiquer, malgré des taux de vaccination dépassant 90%. Jusqu’à ce que des structures efficaces de dépistage et de surveillance soient entièrement mises en place. » [p. 42]

On y trouve aussi deux citations du Conseil exécutif de l’OMS qui attestent du changement de stratégie qui s’opéra dans la lutte contre la variole  : Il écrit ainsi en Janvier 1959 ([1] annexe 4 ; p 79) :
– « Il a été démontré que l’éradication de la variole dans une zone d’endémicité peut être obtenue par la vaccination ou la revaccination effective de 80% de la population en l’espace de quatre à cinq ans »

Malheureusement, il fut démontré par les faits au cours des années  1960 que cela ne fonctionnait pas,  d’où une évolution très significative de la stratégie :Ce même Conseil exécutif OMS ajoute en Janvier 1970 ([1] annexe 4 p.83) :
– « Notant l’importance que présente la surveillance dans l’état actuel des programmes et estimant qu’il est désormais souhaitable de mettre beaucoup plus fortement l’accent, dans tous les pays, sur le dépistage, les enquêtes et les mesures d’endiguement afin de parer à tous les cas et poussées épidémiques de variole »

Conclusion entre succès et désastre, à suivre…

… Car en 1999, Donald Henderson qui fut le directeur du programme d’éradication à l’OMS pendant sa seconde phase dite intensive, reviendra sur cet événement [5] : « L’éradication n’a été obtenue que de justesse. Dans de nombreuses régions du monde, ses progrès ont oscillé entre succès et désastres, la décision n’étant souvent emportée que par des circonstances très favorables ou des efforts extraordinaires des équipes sur le terrain. » Le rapport de la Commission mondiale le reconnaissait déjà en partie page 32 : « Les campagnes d’éradication reposant entièrement ou essentiellement sur la vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la plupart des cas. »

– « Les campagnes de vaccination de masse connurent les plus grand succès dans les pays dotés de services de santé relativement bien développés et bien administrés, de systèmes de notification adéquats et de communications suffisamment bonnes».  Ces précisions sont très intéressantes car elles montrent que:

La vaccination à elle seule ne fut pas suffisante pour éliminer la maladie de certaines régions du monde puisqu’elle échoua là où les conditions énumérées étaient absentes.

Pourtant, ce ne fut pas faute d’avoir vacciné en masse et de façon répétitive.

Il faut aussi constater que l’échec des campagnes de vaccination ne s’est pas limité à l’impossibilité de réduire l’ampleur des épidémies car cela n’expliquerait pas les désastres reconnus par le directeur du programme lui-même. Il n’est pas possible de tout expliquer dans un seul article. Ce sera l’objet d’un autre qui attendra peut-être le 40e anniversaire de la proclamation officielle de l’éradication mondiale le 8 mai 1980. Pour patienter, il y a au moins le poster que j’avais présenté au congrès Adelf-Sfsp de Bordeaux les 17-19 octobre 2013 qui résume l’affaire [6].

 

 

Sources et renvois:
[1] Rapport éradication mondiale  https://apps.who.int/iris/handle/10665/39258
[2] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/39790/WHO_PHP_8_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y
[3] Actes officiels de l’OMS, 1962
https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/89782/Official_record123_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y
[4] https://www.who.int/fr/news-room/detail/13-12-2019-who-commemorates-the-40th-anniversary-of-smallpox-eradication
[5] «  Eradication : Lessons From the Past », MMWR, vol. 48, supplément, 31 décembre 1999 https://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/su48a6.htm
[6] Poster congrès Adelf-Sfsp de 2013 https://p4.storage.canalblog.com/42/31/310209/121014493.pdfCrédits image : http://www.histoireforestiereoutaouais.ca/a4/#3

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GuyMoquette
GuyMoquette
4 années il y a

La réalité est que la vaccination massive a retardé l’éradication. Elle a donc coutée cher en vie humaine, dans le but inavouable de créer une chimère pour renforcer la vaccinolâtrie des populations.

On ne peut que constater que le vaccino-centrisme des autorités nuit a la santé publique, et cela se reproduit avec la polio…

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  GuyMoquette
4 années il y a

Tsst, tssst, tsst, cher GuyMoquette…

L’année 2020 n’a pas encore commencé que vous voudriez déjà nous décaper au lance-flamme toute notre production future? Plusieurs textes sont prêts et nécessitent des relecture apaisées de notre part. Votre commentaire est sommaire. Un an de travail plus tard, nous en rediscuterons, Joyeux Noël à vous et à toute votre famille +++

JC SULLET
JC SULLET
Répondre à  GuyMoquette
4 années il y a

Il est clair que la vaccination à seule n’a pas résolu le probleme, mais il n’est pas démontré que le problème aurait été résolu SANS la vaccination. Voilà le doute profite à l’accusé !
La disparition des grandes endémies dans l’histoire s’est faite sans vaccination mais sur une tres longue période
alors que la variole a été éradiquée en quelques années et peut etre que la vaccination en est un des facteurs…
Joyeux noel à vous

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  JC SULLET
4 années il y a

Nous avons un an pour réfléchir, publier et discuter la pertinence de nos parutions. Ce premier article part du « point 0 », l’avis officiel ( et à géométrie variable) de l’OMS. Nous n’avons pas fini de vous étonner.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  JC SULLET
4 années il y a

Il faut surtout se demander quelles vaccinations, pratiquée dans quelles circonstances et sous quelles conditions. Et d’abord d’étudier les propriétés du vaccin, ce qui fut quelque peu oublié sous la pression des épidémies et aussi parce qu’aucune expérimentation animale n’avait été possible, le virus humain ne se cultivant pas sur l’animal. Un moyen sera cependant trouvé mais seulement après l’an 2000.

A l’époque, on n’utilisait pas de protections pour s’occuper des malades, on peut donc penser qu’il était nécessaire que ceux qui les prenaient en charge soient immunisés soit par une ancienne variole ou par une vaccination efficace. Cette vaccination pouvait donc a priori être utile.

Le dernier cas de variole endémique frappa Ali Maow Maalin, un jeune somalien cuisinier d’hôpital de 23 ans qui était de plus volontaire pour participer à la lutte contre la variole. Il avait bien sûr été dûment vacciné à ce titre quand, en octobre 1977 il lui fut demandé de transporter des varioleux d’un hôpital à un autre. L’OMS en fera une célébrité qui sera honorée à l’occasion du trentième anniversaire de l’éradication, en 2010. C’est d’ailleurs le virus photographié dans son sang qui servira d’illustration à la couverture du rapport de la Commission mondiale.

En 1979 j’avais pu visionner un film réalisé par l’OMS sur la campagne d’éradication. On y voyait Ali sorti de sa case soutenu par 2 hommes vêtus à l’européenne. Il s’écroule, alors ils le saisissent par les pieds et les épaules pour le charger à l’arrière d’une jeep qui démarre en trombe dans la poussière.

Ces 2 hommes ne portaient aucune protection, sans doute pas même des gants bien que je n’ai pas fait attention à ce détail. Dans ces conditions, si la vaccination avait une certaine efficacité potentielle et pour ma part je ne chercherai pas à nier cela, il était important que ces 2 hommes aient été vaccinés ou soient d’anciens varioleux, ce qui était possible aussi.

Malgré sa vaccination, Ali fut atteint par la maladie. Le CDC américain, commentant cette affaire, écrira que son vaccin n’avait pas pris et que donc il n’était pas protégé … Mais alors quelle responsabilité de l’avoir quand même accepté dans les équipes et, qui plus est, en lui faisant transporter plusieurs varioleux, ce qui accroît la charge virale, ce qui peut mettre en échec bien des protections vaccinales.

Cette histoire de vaccin qui avait pris ou pas pris n’est pas sans rappeler les BCG suivis d’un test négatif. Aujourd’hui on en est revenu, aussi bien pour l’un que pour l’autre. Le vaccin variolique dit MVA (souche Ankara modifié) a été obtenu en cultivant le virus de la vaccine 530 fois sur embryon de poulet pour lui faire perdre sa capacité de se répliquer. De fait il ne provoque pas de pustule vaccinale, pourtant il montre une certaine efficacité sur des singes.

GuyMoquette
GuyMoquette
Répondre à  JC SULLET
4 années il y a

Et pourtant, la variole est une maladie a « contagion lente », les symptômes apparaissent avant d’être contagieux.

Autrement dit, il est aisé de stopper la transmission en isolant les malades et leurs contacts.

Vacciner en anneau a pu peut être limiter les morts chez les contacts, mais ne change rien pour stopper la transmission.

hub37
hub37
4 années il y a

Ne sachant pas trop où solliciter les critiques les plus féroces (pour amender ce projet d’envoi aux 43 généralistes de mon bled), voici :

Cher Docteur,
qui m’avez tiré d’affaire tant de fois,

Non, je n’accepte pas la vaccination antitétanique.

Sachant que c’est surtout le temps qui vous manque (bien que vous ne l’ayez ménagé ni pour me soigner ni pour la prévention), je vous épargne une page de raisons personnelles.

En revanche sur les 11 vaccins (devenus obligatoires parce que les Français n’en veulent pas), j’ose vous conseiller les 5 brochures [I à V] impeccables [(126 à 190  pp 13×19 cm, 12 à 14  €, éd. Chariot d’Or) du bon Dr Michel de Lorgeril (2019)].  Son vocabulaire et sa langue (parfaite) vous conviendront davantage.

Vous trouverez en bas de cette lettre le résumé de 2 études m’indiquant, à moi, l’énormité du scandale de cette expérimentation humaine indigne [nazie si le sadisme ne s’était mué en cupidité (au profit du C.A. des véritables petits protégés, les pharmas) sur les sous-hommes que sont devenus nos bébés (au système immunitaire pris de court, surtout si leur maman avait été vaccinée)] fricotée (aux frais de la Sécsoc) par des ‘’experts’’ (en américain, expert veut dire indépendant financièrement, en France c’est le contraire) gouvernementaux archi-nuls en immunologie, épidémiologie et toxicologie [strictement aucun vaccin évalué suivant aucune de ces 3 disciplines : le dogme centenaire en tient lieu avec sa théorie fumeuse (sur un système immunitaire même pas étudié)].
Cher Docteur, ne vaccinez plus, ou alors suivez minutieusement [carnet (interne car très mal vu) de vaccinations] vos petits patients plusieurs fois entre chaque injection [notre Catherine avait vomi et tourné de l’œil après son premier rappel de DTCoq (le tout certainement pas répercuté, à une vaccinovigilance inexistante, comme actuellement 90 à 99 % des autres pépins)] et sur 3 ans après le dernier.  Au moins engrangerez-vous des paramètres pour de futurs épidémiologues (ces compteurs d’ennuis).

Aviez vous été mis au courant des faits que :
• les USA [9 puis 14 vaccins (fortement) recommandés] quadruplent le nombre de leurs maladies chroniques cérébrales (3 grands groupes dont l’autisme) selon l’extraordinaire étude (la seule véritablement comparative et claire) des épidémiologues groupés autour de Mawson [2017, J Transl Sci 3(3) : 1-12] grâce à la pépite de 261 enfants non vaccinés parmi 666 de 6 à 12 ans (enseignés à domicile par leur maman dans 4 états Us). 1re preuve objective d’immunodéficience provoquée.

• La Guinée-Bissau, par DTCoq aux nourrissons de 3 à 5 mois, s’entête (depuis 1986, UNICEF de l’ONU) à décupler leur mortalité [toutes causes confondues, étude très méthodique grâce à des carnets de poids-vaccinations A5 (le grand philanthrope Bill Gates et la SAGE de l’OMS 2e manière veillent mais ne tiennent aucun compte du résultat) de Mogensen (2017, EBioMedicie 17 : 192-198) avec abaissement du facteur x 10 à x 3,5 par vaccination préalable (orale) à la polio].  2e preuve de même métal (comme écrirait Anouilh).

Je vous prie d’agréer à nouveau, cher Docteur, l’expression de toute ma reconnaissance.

DÉVIGNE
DÉVIGNE
4 années il y a

texte du docteur Laurent Hervieux, dans Énergie Santé, n°45, été 99, page 49: « c’est grâce aux pastoriens Cazenave et Coutinho, qui ont rédigé le très intéressant article « Immunité et vaccination » dans Pour la science, novembre 1993, pages 42 à 50, que j’ai eu l’idée de m’interroger sur le paradigme pastorien. En effet, les deux auteurs annoncent que la peste a disparu d’Europe avant 1950, donc sans l’aide de vaccin ni d’antibiotiques. Quelques lignes plus tard, ils posent la question: »Et s’il en était de même de la variole? » Pour eux, la variole a disparu seule, du globe et le vaccin n’a joué aucun rôle dans son éradication ».

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  DÉVIGNE
4 années il y a

Il y a eu des mesures spécifiques qui ont été mises en oeuvre : recherche active des malades par des campagnes d’affichage (l’affiche d’une petite fille atteinte de variole avait été imprimée à 2 milliards d’exemplaires !) ; des équipes questionnaient les habitants en leur demandant s’ils connaissaient des cas analogues, de l’argent était même promis ; les contacts étaient identifiés ; malades et contacts étaient isolés (en réalité il s’agissait souvent d’une mise en quarantaine où malades et contacts étaient enfermés ensembles dans l’habitation où ils avaient été découverts) ; de plus les contacts étaient vaccinés indépendamment de leur statut d’anciens varioleux ou de déjà vaccinés.

On verra que cette dernière mesure s’avéra catastrophique en permettant la rencontre des 2 virus vaccinaux et sauvage.

Non, si le rôle de la vaccination dans la disparition de la variole peut être discuté, il ne parait pas possible de soutenir que la variole aurait disparu toute seule sans une action spécifique particulière et soutenue. Tout cela sera étudié plus en détails plus tard. Disons ici qu’on peut distinguer 3 sortes de vaccinations : celle dite de masse ; celle des contacts ; celle des équipes d’intervention.

Mais le problème majeure les concernant fut la distance de temps entre la vaccination et la contamination par le virus sauvage. Cette problématique fut longtemps ignorée par les experts et les autorités conseillées par ceux-ci. Les conséquences en furent très graves.

Dr François Choffat
4 années il y a

Ce n’est pas la fréquentation des statistiques (que je maitrise mal) qui m’a ouvert les yeux sur les abus des vaccinations, mais c’est d’abord mon travail de médecin homéopathe sur le terrain.
Au nom de la Science, la médecine officielle tient à l’égard des vaccins un discours fanatique interdisant toute référence au principe du doute pourtant fondamental dans la démarche scientifique. En France en particulier l’Ordre des médecins excommunie tout confrère se posant des questions au sujet du moindre vaccin. C’est une dictature vaccinale, dont l’ordre formel est « Tais-toi !». En Suisse, où j’ai eu la chance de pratiquer, la démocratie vaccinale me disait « Cause toujours !». Ce qui fait une différence considérable pour la liberté du médecin, mais n’influence pas sensiblement la soumission du public à la propagande vaccinale.
Comme étudiant, dans les années soixante, j’avais un ami pédiatre d’esprit indépendant qui m’avait mis en garde contre les effets secondaires du vaccin de la variole, car un enfant de sa famille était décédé suite à une encéphalite consécutive à ce vaccin. Cet événement l’avait rendu méfiant et il avait recensé plusieurs cas de décès et d’infirmité survenus dans les mêmes conditions.
Depuis 1926 il n’a y pas eu de cas de variole en Suisse, mais on avait continué à vacciner. En 11 ans, de1947 à 1958, 17 décès dus à une encéphalite vaccinale avaient été recensés au niveau fédéral.
En extrapolant aux 32 années considérées, de 1926 à 1958, mon ami trouvait 51 décès. Ce qui sous-entend environ 50 invalides sévères en plus des morts si, comme il était admis, un tiers des encéphalites guérissait, un tiers mourrait et un tiers laissait des séquelles neurologiques.

(Note 1 M.-H.Béguin, « Vaccination antivariolique – obligatoire ou facultative ? » Bulletin des médecins suisses, Berne, 25 novembre 1960.

Ce calcul est très approximatif, mais compte tenu de la non-notification probable de 90% des effets secondaires des traitements médicaux, la réalité était sans doute bien pire.
La variole avait pratiquement disparu des pays à haut niveau de vie dont la population n’a jamais été vaccinée valablement. On maintenait cependant l’obligation vaccinale sous prétexte qu’il s’agissait d’entretenir cette fameuse barrière immunitaire pour garder la menace hors de nos frontières.
Or l’OMS ne reconnaissait au vaccin de la variole qu’une validité de trois ans. Cela veut dire que pour maintenir cette barrière vaccinale, nous aurions dû subir un rappel tous les trois ans, donc en moyenne 23 rappels pour une personne vivant 70 ans. Or en Suisse, entre les années 1930 et 1970 les habitants avaient été vaccinés une à deux fois dans toute leur vie, ce qui veut dire que la « barrière vaccinale » était de 7 %.
Mon ami pédiatre s’était posé ensuite une bonne question : Est-ce que la vaccination de tous ne comportait pas plus de risques que la menace de la maladie ?
Par la suite j’ai eu connaissance d’une quinzaine de cas de séquelles neurologiques graves survenues dans ma région suite à cette vaccination et dont une bonne moitié m’avait consulté. Elles avaient pour point commun que la cause vaccinale de leur handicap n’avait dans aucun des cas été reconnue par le corps médical, et donc n’avait pas été déclarée.
(Note 2 François Choffat, Vaccinations le droit de choisir, Jouvence, 2017)
Pourtant ces constatations ne niaient pas l’efficacité du vaccin dans les pays de forte endémie, mais il m’apparaissait que, de toute façon, le prix à payer était exorbitant.
C’est Michel Georget qui avait attiré mon attention sur la discutable efficacité du vaccin anti-variolique à partir d’une lecture attentive du rapport officiel de l’OMS de 1979 sur l’éradication de la variole
(Note 3 Michel Georget, Vaccinations, les vérités indésirables. Dangles 2007)
Bernard Guennebaud, analyse ce même texte et montre bien que le vaccin n’est pas l’arme infaillible, mais qu’il prouve que le dépistage précoce est indispensable.
De nombreuse statistiques rétrospectives montrent dès le 19ème siècle que la prévalence de la variole ne semble pas franchement modifiée par le nombre des vaccinations. On trouve des graphiques très expressifs à ce sujet dans un livre étasunien: Dissolving illusions paru en 2013 Dont les graphiques sont librement disponibles en ligne.
(Note 4 Suzanne Humphries, Roman Bistrianyk, Dissolving illusions, Disease, vaccines, and th forgotten History. http://www.dissolvingillusions.com/)
Un médecin praticien n’a, sauf l’exception des maladies d’enfance, aucun moyen d’évaluer l’efficacité des vaccins. Par contre il peut se rendre compte de leurs inconvénients.
C’est par la pratique de l’homéopathie que j’en suis venu à prendre connaissance de quantités de complications vaccinales méconnues du corps médical. Et je ne suis pas étonné qu’on trouve tant d’homéopathes dans le club des vaccino-sceptiques.
La première raison est que l’homéopathe ne censure aucune des plaintes de ses patients, au contraire il est friand des symptômes les plus inattendues et ne censure rien contrairement au médecin bien formaté qui ne reconnaît que ce qu’il connaît, et qui n’accepte que les symptômes raisonnables, déjà officiellement homologués. Et s’il lui paraît improbable qu’un tel vaccin ait provoqué tel méfait, il rejettera le point de vue du patient au profit d’une simple coïncidence.
Une autre raison est que l’homéopathe attache beaucoup d’importance à « la cause déclenchante » des maladies. Il ne s’agit pas des causes réelles qui sont nombreuses et diverses, mais de la goutte causale de trop qui a fait déborder les défenses d’une personne au bord du déséquilibre. Cette cause est très utile pour le choix du remède car elle représente un aspect spécifique de la réactivité du malade. Ce peut être une peur, un deuil, une humiliation, un déménagement, une intoxication, un traumatisme, une maladie infectieuse, un vaccin… Le malade n’a pas toujours conscience de cette cause ultime et c’est souvent par un questionnement fouillé qu’on arrive à l’identifier.
Il n’était pas rare chez un enfant souffrant d’un état chronique quelconque, (allergie, fatigue, infections récidivantes, problèmes digestifs, troubles neurologiques, ou du comportement, etc) que seul l’examen du carnet de vaccination révèle la relation dans le temps entre une vaccination et l’apparition de l’état pathologique. Or jusque dans les années quatre-vingt, à part le BCG à la naissance en France, les vaccination commençaient après un ou deux ans et un certain nombre se faisait en milieu scolaire.
Dans ces conditions, les éventuels effets néfastes des vaccins se manifestaient avec plus d’évidence, parce que les parents voyaient un changement dans l’état de l’enfant. Comme j’acceptais la réalité vaccinale possible de ces pathologies et que l’homéopathie obtenait souvent de bons résultats, j’ai vu affluer bien des enfants dont les parents attribuaient la maladie aux vaccins.
Mais la situation a changé après le scandale français des inoculations massives du vaccin de l’hépatite B aux adolescents en milieu scolaire en 1995. Je pense que les habitués du site AIMSIB connaissent tout cela ainsi que l’avalanche d’effets secondaires graves qui a contraint Bernard Kouchener, alors secrétaire d’Etat à la santé de renoncer à la vaccination des ados. Quelques temps après une commission dite de consensus, composée d’une trentaine de spécialistes internationaux des vaccins, la plupart en relation rapprochée avec l’industrie pharmaceutique, à recommandé de reprendre la vaccination de l’hépatite B, mais chez les nourrissons à partir de deux mois.
C’était un coup de maître de regrouper ensuite toutes les vaccinations juste après la naissance avec désormais l’impossibilité absolue de diagnostiquer d’éventuels effets secondaires immédiats, l’enfant n’ayant pas encore manifesté de progrès évidents dans son développement, ceux-ci apparaissent comme congénitaux.
Les complications tardives sont impossibles à identifier. Le bébé ne fera jamais de SEP immédiatement après vaccination, ses systèmes neurologique et immunitaire n’ayant pas la maturité nécessitée par une telle évolution.
L’usage massif d’un immuno-perturbateur comme l’aluminium ne peut qu’hypothéquer davantage l’avenir de ces enfants.
Seul les vaccins plus tardifs comme le ROR et et ceui du papillomavirus peuvent encore provoquer des réactions identifiables.
On comprend bien la radicalisation des autorités sanitaires si soucieuses des intérêts des labos, qui veulent simultanément la disparition de l’homéopathie et le musèlement des « anti-vaccins ».

Brigitte Fau
Répondre à  Dr François Choffat
4 années il y a

Quel témoignage !
l’effet des vaccins constaté sur le terrain,
la consultation homéopathique,
la recherche de la cause déclenchante de la maladie,
Merci infiniment

hub37
hub37
Répondre à  Dr François Choffat
4 années il y a

Grand-merci, notamment, de votre terme ‘’immunoperturbateur’’. Il dit tout, à la différence des trop faibles  »perturbateur endocrinien’’ (Theo Colborn 1911) ou ‘’immunotoxique » (2013).

LUCAS
LUCAS
Répondre à  Dr François Choffat
4 années il y a

Docteur Choffat,
Le fils aîné d’un cousin germain de ma mère, Philippe né en 1962 ou 1963 en Normandie (Calvados, France), après avoir été vacciné contre la variole (comme tous; je suis née en 1966) a malheureusement fait partie des enfants qui n’ont pas supporté le vaccin : il ne souriait plus (je ne connais pas les autres signes qu’il a manifesté) et a montré rapidement des manifestations neurologiques (et il avait des marques sur le visage). Il a eu deux soeurs plus jeunes, qui ont tout de même été vaccinées mais à demi-dose ; elles n’ont pas manifesté de réaction négative. Philippe a séjourné en structure spécialisée toute sa vie, et cela jusqu’à son décès (il y a environ 6 ans). Ses parents l’ont toujours pris en charge chez eux pour de petits séjours, et cela jusqu’à la fin de sa vie (en 2012 ou 2014) ils devaient le surveiller à chaque instant, et ses soeurs se sont souvent occuppées de leur frère (l’une est devenue d’ailleurs Educatrice Spécialisée). Je ne l’ai jamais vu, mais je l’avais entendu pousser de grands cris lorsque j’étais chez mes grand-parents qui habitaient une maison proche de celle des cousins. Je n’ai jamais su et n’ai jamais osé demandé aux cousins, si leur fils avait été reconnu Victime du Vaccin anti-variolique et si les parents percevaient une indemnité afin de pouvoir le mettre en structure spécialisée, mais je suppose que OUI car le placement dans une structure spécialisée doit coûter TRES CHER (il était dans une structure près de Bayeux lors de son décès). Si vous pouviez m’informer sur la reconnaissance de victime dans les cas qui n’ont pas supporté le vaccin anti-variolique.
Ce n’est qu’il y a quelques années, que j’ai réalisé ma réticente récurrente aux vaccins : le cas de mon cousin éloigné et jamais vu, dont la vie avait été anéantie par ce vaccin. J’ai toujours trouvé cela triste et ça m’a toujours interpellé.
Cordialement.
Sylvie Lucas
(originaire de Falaise dans le Calvados, enseignante à l’Ile de La Réunion)

Bernard Guennebaud
4 années il y a

Formidable commentaire Docteur François Choffat ! Comme il y a un mois avec l’article d’un autre homéopathe suisse le docteur Edouard Broussalian (quand le Sage regarde la lune … 14 nov) qui donna lieu à de riches commentaires d’homéopathes et même de Marc Henry, on constate que l’analyse d’un médecin homéopathe est profonde, riche, nuancée, fouillée car elle va profond, au delà des symptômes et des apparences. Bien sûr qu’en vaccinant systématiquement et abondamment tous les enfants avant qu’on sache qui et comment ils sont, toutes les cartes seront brouillées.

Pour en revenir à la variole, on disait en France dans les années 70 qu’il y avait un accident grave pour 1 ou 2 millions de vaccinations. Au cours de la restitution de ce qui fut nommé concertation vaccinale, le professeur Alain Fischer, le 30 novembre 2016, avant de recommander les 11 vaccins, parla de la variole dont le vaccin provoquait, dira-t-il, une encéphalite pour 1000 vaccinations. Il rétablissait ainsi une part de la vérité ? Oui sans doute mais pour s’en servir ainsi : la vaccination nous a débarrassé de 2 fléaux, la variole et sa vaccination. Il reconnu donc que la vaccination antivariolique fut un fléau.

Oui mais pour avancer aussitôt que malgré cela la balance bénéfice-risques fut très positive et que même si aujourd’hui des vaccins pouvaient, rarement, provoquer des accidents très graves, il ne fallait pas s’arrêter à cela car là aussi la balance sera positive en nous permettant de nous débarrasser d’autres fléaux.

Il a donc, avec une certaine habileté, il faut le reconnaître, exploité la très grande nocivité du vaccin antivariolique pour justifier l’attitude des experts et des autorités face aux accidents vaccinaux, aussi graves qu’ils pourraient être : il ne faut pas en parler pour ne pas dissuader la population de la vaccination. Il est donc légitime de n’en point parler ou de les nier et ce dans l’intérêt supérieur de l’humanité. Par analogie, la censure militaire fait en sorte que les civils à l’arrière ne soient pas informés de la réalité du front. En 1914, quand les poilus partaient au front la fleur au fusil, on leur disait que les balles et obus allemands étaient gonflés à l’eau et qu’ils faisaient pschitt en arrivant au sol !!!
J’ai aussi entendu des professeurs en blouse blanche (très important la blouse blanche …) dire à des journalistes que s’ils faisaient état d’accidents vaccinaux ils auraient des morts sur la conscience car ils allaient ainsi dissuader des gens de se faire vacciner.

Pour l’efficacité de la vaccination antivariolique, on en reparlera, il y a encore beaucoup de choses importantes à en dire. Disons seulement ici que l’expression « le vaccin est efficace, la Science l’a démontré » est une anomalie flagrante car la Science ne s’exprime jamais ainsi. Elle dira : « dans telles conditions il se passe ceci et dans telles autres on observe cela ». Nos verrons que cela s’applique tout particulièrement à la vaccination antivariolique qui pouvait avoir une certaine efficacité quand elle était réalisée à une distance suffisante de temps de la contamination et se montrer très délétère vis-à-vis de la variole quand cette distance était trop courte ou réalisée après le contage.

François Choffatf
Répondre à  Bernard Guennebaud
4 années il y a

Vos commentaires à mon intervention m’encouragent à continuer et en particulier à dire plus clairement ce que je pense au sujet de la vaccination des nourrissons. Vous dites  » Bien sûr qu’en vaccinant systématiquement et abondamment tous les enfants avant qu’on sache qui et comment ils sont, toutes les cartes seront brouillées. »
Je me suis mal fait comprendre c’est beaucoup plus grave qu’une simple confusion des cartes. Pour moi cela relève plutôt du crime contre l’humanité. Les accidents de vaccination survenu chez des enfants plus grands peuvent nous alerter mais cela ne concerne plus les 8 vaccins faits avant 6 mois car les réactions sont différées et non spécifiques.
J’avais appris dans une autre époque médicale que le système immunitaire des petits était fragile et susceptible, et qu’il fallait éviter certains aliments avant un an, en particulier les laitages bovins et le glutène. Mais maintenant ont agresse les plus petits avec 8 maladies potentielles plus des adjuvants dont l’abominable aluminium, toxique du système nerveux et lourdement immunoperturbateur. Il y a tout ce qu’il faut pour bouziller leur immunité, ils ne sont pas à l’abri des complications, mais elles sont différées et leur causalité est attribuée à des facteurs congénitaux supposés, à la pollution, au stress etc.
Prenons l’exemple de l’autisme, dont vous connaissez l’envol statistique stupéfiant depuis les années 90. Il semble coïncider avec l’augmentation massive des vaccinations de la première année. Mais l’autisme se diagnostique eu mieux dans la deuxième année, devant le manque des acquisitions neuropsychiques dont sa causalité vaccinale ne peut être évoquée. A comparer avec l’autisme régressif qui survient après une année d’acquisitions normales, souvent suite au vaccin ROR qu’on ne peut pas faire avant la deuxième année. On assiste dans ce cas de figure à une perte progressive de certaines fonctions acquises. Donc les complications du ROR sont relativement spécifiques et identifiables.
On peut ajouter toutes les allergies, respiratoires, cutanées, digestives qui flambent aussi depuis la fin du siècle passé. Le vaccin du papillomavirus n’est pas non plus à l’abri des accusations d’accidents vaccinaux, car trop tardif. Il n’est pas exclu qu’on en ramène l’âge au début de la vie. Inutile ? Peu importe du moment qu’on vende ce produit.
La vaccination des nourrissons n’est pas simplement une commodité pour ne pas laisser la moindre chance d’y échapper à cette population absolument captive et en bonne santé. Avec le projet de généraliser l’obligation des vaccins précoces à la planète entière, les experts du marché vaccinal en ont fait un marché idéal: vendre un produit pharmaceutique couteux à la population mondiale en bonne santé. Et pour les pays qui n’en ont pas les moyens, Bille et Mélinda se feront un plaisir de subvenir à ces carences du marché.

hub37
hub37
Répondre à  François Choffatf
4 années il y a

Merci, o merci Docteur, du baume que me dispensent vos paroles très nettes et très autorisées. Vous me rendez tout le moral combattif que je commençais à perdre.

Je pense que les homéopathes sont persécutés et exclus par le pouvoir justement parce que, eux, ne peuvent pas être dupes du fric exclusif.

njama
njama
Répondre à  François Choffatf
4 années il y a

Le Dr Jean Gautier (1891-1968) médecin français spécialiste de l’endocrinologie qui était lui-même atteint d’hypothyroïdie congénitale (…) a mis en évidence l’antériorité du système hormonal sur le système nerveux, et de fait ce dernier en cours de développement est beaucoup plus fragile chez le nourrisson, chez enfant que chez l’adulte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Gautier_(docteur)
ce qui pourrait expliquer que des altérations neurologiques consécutives à des vaccinations précoces seraient pour la plupart asymptomatiques dans un premier temps (?)

Le bon fonctionnement du système nerveux (et du psychisme) dépend directement (de l’équilibre) du système endocrinien (principalement hypophyse, thyroïde, glandes surrénales et glandes génitales), et non l’inverse tel que cela est encore enseigné dans les universités.
Et tant pis si les neurologues y perdent leur latin avec cette mise à jour …
https://www.endocrino-psychologie.org/
Ces glandes qui nous gouvernent avec Jean du Chazaud sur la Libre Antenne de Meta TV 1/4 : https://www.youtube.com/watch?v=vGYY00i-nlQ
2/4 : https://www.youtube.com/watch?v=eunMb47JGxY
3/4 : https://www.youtube.com/watch?v=Ogk_MikvqJM
4/4 : https://www.youtube.com/watch?v=6KuKQH6Z3SI

Bernard Guennebaud
4 années il y a

Cette affaire du coronavirus révèle une évolution très intéressante car, n’ayant pas de vaccins, fort heureusement car sinon tous les efforts seraient mis pour organiser une campagne de vaccination, il faut tout miser sur la recherche active des malades, leur isolement, la protection du personnel soignant, l’identification des contacts et leur surveillance.

C’est la campagne d’éradication de la variole qui a appris cela aux experts, contraints et forcés suite aux échecs cuisants des campagnes de vaccinations. Voici quelques explications à ce sujet :
Pages 33-34 du rapport de la Commission mondiale certifiant l’éradication [1] « Jusqu’ici, sauf dans les pays disposant de système de santé très développés, on avait rarement remonté de façon adéquate les filières de transmission. Souvent le cas était vaguement attribué à un contact avec des couvertures ou des croûtes ou tout simplement qualifié de ‘’sporadique ». Une étude minutieuse des cas révélait presque invariablement un contact proche avec une personne infectée et, lorsque celle-ci était localisée, la filière de l’infection pouvait être remontée de plusieurs générations de cas et même jusqu’à des poussées épidémiques survenues dans d’autres collectivités. Très vite on se prit à envisager la variole endémique comme autant de filières de transmission qui exigeaient un renouvellement … »

On est obligé de constater qu’en France en 1955 la culture de l’isolement était totalement absente comme le révèle l’épidémie de variole à Vannes. Cette épidémie est décrite en détail [2] par un acteur de la lutte contre celle-ci, François Gourselas, dans « Une épidémie de variole en Bretagne 1954-1955  »
On y trouve une photo montrant un médecin examinant un malade sans masque ni gants ainsi qu’une infirmière prenant des notes sans davantage de protections. Il y aura 11 médecins contaminés et au moins autant de soignants. Guy Grosse, responsable de la gestion de l’épidémie se dépensera sans compter pour organiser une campagne de vaccination dans la ville et alentours alors que la première urgence était d’assurer l’isolement des malades, la protection du personnel de santé par des masques et des gants, l’identification des contacts et leur surveillance en évitant surtout de les vacciner.

Bien sûr on fera le contraire et Guy Grosse se fera même revacciner « par précaution ». C’était certainement après avoir été contaminé vu les dates de vaccination et de maladie. Il mourra d’une variole hémorragique. Les 10 autres médecins firent des formes atténuées de la maladie. Rien n’indique qu’ils avaient été vaccinés à proximité de la contamination.

En 2003, au moment de l’épidémie de Sras, un médecin de l’hôpital français d’Hanoï est atteint. Il pense qu’il sera mieux soigné en France. Aussi il prend l’avion et téléphone à un copain de l’hôpital de Tourcoing pour l’accueillir. A Orly il prend un taxi pour Tourcoing. Pendant ce temps son ami prépare une zone d’isolement dans l’hôpital. Il dira qu’il n’existait aucune directive du ministère pour réaliser une telle zone. Alors il improvise avec des bâches en plastique noir et des bandes adhésives … Il préviendra le ministère 2 jours après l’arrivée du malade … Ce sera la panique au ministère pour retrouver les passagers du vol, le chauffeur du taxi … On découvrira qu’il avait contaminé 3 passagers et une hôtesse. Le médecin malade mourra.

2003 c’est aussi la date de notre premier plan variole rendant obligatoire la vaccination des contacts de haut niveau par un décret du 3-4 février 2003. Le 4 mai 2011 j’entends Didier Houssin encore DGS à un colloque organisé par des parlementaires sur la vaccination avec la présence des labos, de Philippe Douste Blazy, Daniel Floret etc … Du beau monde quoi !

Il dira que compte tenu de la campagne H1N1 il va falloir réviser notre plan variole prévoyant la vaccination de tous les Français en 14 jours. En 2003 le ministère planchait sur la vaccination des Français en urgence mais n’organisait pas l’isolement … Le Sras a sans soute fait réfléchir.

[1] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/39258/a41464_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y
[2] https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x001/HSMx2004x038x001x0099.pdf

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Bernard Guennebaud
4 années il y a

Concernant l' »épidémie » de coronavirus, voici un commentaire rassurant d’un virologie français

Samedi 25 janvier 2020 sur France Culture
Journal de 9h (écoutez à partir de 2 minutes)
Des nouvelles rassurantes sur le Coronavirus
Bruno Lina virologue aux Hospices civils de Lyon.
Il y a des formes asymptomatiques, la plupart des cas sont peu sévères, aucun cas chez les moins de 25 ans,.
Moins de 20 décès sur 1 000 personnes infectées; les décès apparaissent chez des patients fragiles avec des polypathologies (qui auraient pu mourrir de la grippe)

Ce n’est pas un virus dangereux.
Le coronavirus est peu susceptible de muter, s’il mute il peut devenir plus transmissible mais pas forcément plus virulent.
https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-9h/journal-de-9h-du-samedi-25-janvier-2020

On notera au passage l’absence de cas chez les moins de 25 ans : comment expliquer cela? Si on ne retrouve pas d’épidémie provoquée par un virus proche depuis 20 ans au même endroit, ça ressemblerait à ce qu’il se produit avec la dengue!

Il faut savoir aussi qu’en octobre 2019 avait été organisé un exercice de simulation d’une pandémie à coronavirus:

Exercise de simulation de pandémie de Coronavirus
https://youtu.be/AoLw-Q8X174
Extraits de l’exercice de simulation de pandémie Event 201 organisé par le Johns Hopkins Center for Health Security en partenariat avec le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates le 18 octobre 2019 à New York, NY. L’exercice a illustré les efforts de préparation à la pandémie nécessaires pour réduire les conséquences économiques et sociétales à grande échelle d’une grave pandémie.

S’inspirant d’événements réels, l’événement 201 identifie des questions politiques importantes et des défis de préparation qui pourraient être résolus avec une volonté et une attention politiques suffisantes. Ces questions ont été conçues sous forme de récit afin d’engager et d’éduquer les participants et le public.

Et aussi, que le seul laboratoire classé P4 en Chine prévu pour traiter le coronavirus se trouve justement à Wu Han (à 20 km du lieu où est apparue l’épidémie)
Le médecin britannique cité par le Daily Mail semble bien s’amuser en imaginant un singe s’échappant de ce laboratoire et répandant le virus!

https://www.dailymail.co.uk/health/article-7922379/Chinas-lab-studying-SARS-Ebola-Wuhan-outbreaks-center.html
La Chine a construit un laboratoire pour étudier le SRAS et le virus Ebola à Wuhan – et les experts américains en biosécurité ont averti en 2017 qu’un virus pourrait « s’échapper » de l’installation qui est devenue essentielle dans la lutte contre l’épidémie
Le laboratoire national de biosécurité de Wuhan est le seul laboratoire en Chine désigné pour étudier les pathogènes dangereux comme le SRAS et le virus Ebola
Avant son ouverture en janvier 2018, des experts en biosécurité et des scientifiques américains ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité qu’un virus s’échappe du laboratoire
En 2004, un virus du SRAS a « fui » d’un laboratoire de Pékin
Selon les experts, le coronavirus qui a infecté plus de 800 personnes a muté chez les animaux et est devenu capable d’infecter les humains au marché des fruits de mer de Wuhan
Mais un article de 2017 mettait en garde contre l’imprévisibilité des animaux de laboratoire que les scientifiques du laboratoire de Wuhan avaient l’intention d’injecter avec des virus
En 2017, les scientifiques ont averti qu’un virus semblable au SRAS pourrait s’échapper d’un laboratoire installé cette année-là à Wuhan, en Chine, pour étudier certains des pathogènes les plus dangereux du monde.
Aujourd’hui, un coronavirus semblable au SRAS en a infecté plus de 800, s’est propagé dans au moins 10 autres pays et en a tué 25 à Wuhan et dans les provinces voisines.
En 2017, la Chine a installé à Wuhan le premier d’une série de cinq à sept biolabs conçus pour une sécurité maximale, afin d’étudier les agents pathogènes les plus dangereux, dont les virus Ebola et SRAS.
Tim Trevan, un consultant en biosécurité du Maryland, a déclaré à Nature cette année-là, alors que le laboratoire était sur le point d’ouvrir, qu’il craignait que la culture chinoise ne rende l’institut dangereux parce que « les structures où chacun se sent libre de s’exprimer et où l’ouverture de l’information est importante ».
En fait, le virus du SRAS s’était « échappé » à plusieurs reprises d’un laboratoire de Pékin, selon l’article de Nature.
Le laboratoire national de biosécurité de Wuhan est situé à environ 20 miles du marché des fruits de mer de Huanan et certains se sont demandé si l’épicentre de l’épidémie n’était pas une coïncidence, mais la communauté scientifique pense actuellement que le virus a muté et s’est propagé aux personnes par contact entre les animaux et les humains sur le marché.
Mais, « à ce stade, il n’y a aucune raison de soupçonner » que l’installation a eu un rapport avec l’épidémie, en plus d’être responsable du séquençage crucial du génome qui permet aux médecins de le diagnostiquer, a déclaré le Dr Richard Ebright, microbiologiste de l’université Rutgers, à DailyMail.com.
Le Laboratoire national de biosécurité de Wuhan, situé à l’Institut de virologie de Wuhan, a été créé dans l’espoir d’aider la Chine à contribuer à la recherche sur les virus les plus dangereux du monde.
Construit en 2015, le laboratoire était encore en cours de tests de sécurité, mais il était presque prêt à ouvrir en 2017.
Il s’agissait du tout premier laboratoire du pays conçu pour répondre aux normes de sécurité biologique de niveau 4 (BSL-4) – le plus haut niveau de risque biologique, ce qui signifie qu’il serait qualifié pour manipuler les agents pathogènes les plus dangereux.
Les laboratoires de niveau de sécurité biologique 4 doivent être équipés de combinaisons étanches pour les matières dangereuses ou d’espaces de travail spéciaux qui confinent les virus et les bactéries transmissibles par l’air dans des boîtes scellées dans lesquelles les scientifiques pénètrent avec des gants de qualité.
Il existe environ 54 laboratoires de niveau de sécurité biologique 4 dans le monde.
Le premier en Chine, , situé à Wuhan, a reçu l’accréditation fédérale en janvier 2017.
Dès son ouverture, il a prévu de se lancer dans un projet qui ne nécessitait que des précautions de niveau de sécurité 3 : un virus transmis par des tiques qui provoque la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.
C’est une maladie hautement mortelle, qui tue 10 à 40 % des personnes qu’elle infecte.
Le SRAS est lui aussi un virus de niveau de sécurité biologique 3. Selon l’interview de Nature avec le directeur du laboratoire, Yuan Zhimin, le Laboratoire national de biosécurité de Wuhan a prévu d’étudier le virus du SRAS.
En janvier 2018, le laboratoire était opérationnel « pour des expériences mondiales sur les agents pathogènes de niveau de sécurité biologique 4″, a écrit Guizhen Wu dans la revue Biosafety and Health.
Après qu’un virus du SRAS se soit échappé d’un autre laboratoire en 2004, les responsables chinois se sont efforcés d’améliorer la sécurité, mais aussi d’accroître la capacité du pays à continuer d’étudier les virus mêmes que son laboratoire avait laissés échapper.
Après une fuite de laboratoire du SRAS en 2004, l’ancien ministère chinois de la santé a entrepris la construction de laboratoires de conservation pour les agents pathogènes de haut niveau tels que le SRAS, les coronavirus et le virus de la grippe pandémique », a écrit Guizhen Wu.
On ne sait pas très bien quels étaient ces laboratoires ni où ils se trouvaient.
Le laboratoire de Wuhan est également équipé pour la recherche sur les animaux.
En 2017, les scientifiques qui se sont adressés à Nature reconnaissent l’opportunité que cela représente pour le développement de vaccins et de traitements.
Les réglementations relatives à la recherche animale – en particulier celle qui concerne les primates – sont beaucoup plus souples en Chine qu’aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux, ce qui signifie que ces études sont moins coûteuses et se heurtent à moins de barrières qui pourraient les limiter ou les ralentir.
Mais cela a également été une source d’inquiétude pour Trevan.
L’étude du comportement d’un virus comme le 209-nCoV et la mise au point de traitements ou de vaccins pour ce virus nécessitent d’infecter ces singes de recherche, une étape importante avant les tests sur l’homme.
Les singes sont cependant imprévisibles, a prévenu Ebright.
Ils peuvent courir, ils peuvent se gratter, ils peuvent mordre », a-t-il dit, et les virus qu’ils transportent vont là où leurs pieds, leurs ongles et leurs dents vont!

Brigitte Fau
Répondre à  Hélène Banoun
4 années il y a

Tiens, tiens, le virus ne touche pas les moins de 25 ans ! Et sans doute, encore une fois les génomes complets viraux sont différents d’un individu à l’autre.
Quand les scientifiques sachant désormais que nous ne sommes pas stériles, se décideront-ils à envisager que le gène viral pourrait être produit par chaque individu en réponse à une cause à déterminer (commune à ces différents cas) provoquant un déséquilibre favorisant ce développement viral. Les moyens sont là désormais pour répondre à ces questions, encore faut-il se les poser ; ce que tout scientifique devrait faire afin de ne rien négliger, au lieu de se contenter d’explications alambiquées et de consensus.

LUCAS
LUCAS
Répondre à  Hélène Banoun
4 années il y a

Votre message est très intéressant et en même temps très inquiétant car si le personnnel des labos P4 laissent des virus hautement pathogènes « s’échapper ». Rien n’est impossible. La guerre bactériologique a existé ; et durant la 2de guerre mondiale, les britanniques avaient prévus deux plans (qui n’ont pas été retenus) le premier : de larguer par avion et à grande échelle des aiguilles à coudre (commandées chez Singer) contaminées par de la ricine en Allemagne qui devaient traverser les vêtements (expérimentations faites sur moutons et chèvres) et le deuxième, de larguer d’avion des tourteaux mélangés à de l’anthrax qui aurait contaminer des troupeaux en Allemagne et leur population. Cela est noté dans un livre sur 2de guerre (relatant les plans des Alliés ou des Allemands, prévus et pas toujours retenus) ces documents anglais étaient classés SECRET DEFENSE Les virus et autres pathogènes étaient sur une des iles des Hébrides (Grande Bretagne) qui a du être décontaminée jusque dans les années 1990 !

Paul Poras
4 années il y a

Mais je comprends pas… Ici on ne parle que des années autour de1960…
Or la vaccine de Jenner contre la variole date de 1800 …
Est il vrai que la courbe de mortalité a chuté par exemple à Londres après la vaccine (premier « vaccin »)…?
Donc effet avéré de ce vaccin la?

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