Tous les jours le paysage médiatique sait s’animer autour de thématiques angoissantes (guerre, inondation, chômage, inflation…) mais très curieusement les dérives sociétales et liberticides que la crise de la Covid a fait vivre à une bonne partie de l’Humanité semblent ne pas intéresser une seconde la profession journalistique. Qui parle de biopolitique à part l’AIMSIB? Hélène Banoun évidemment, dont l’ouvrage a été attendu puis commenté fiévreusement « dans les milieux autorisés », mais certainement pas beaucoup plus loin pour le moment. Il est temps de permettre au plus grand nombre de réaliser pleinement ce que nous avons vécu pour nous préparer sans aucune sérénité à la suite, pour éventuellement savoir la maîtriser, bonne lecture.
Chère Hélène, il est temps de tirer un premier bilan après trois mois de parution de ton livre, « La science face au pouvoir, ce que révèle la crise Covid-19 sur la bio politique du XXIe siècle ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que les grands médias n’ont pas particulièrement relayé tes efforts d’explications quant au concept de biopolitique que tu expliques pourtant avec une remarquable clarté, cette omerta t’a-t-elle blessée?
Je m’attendais bien sûr à ne pas être relayée par les médias mainstream étant donnée leur façon d’agir depuis 4 ans avec les scientifiques critiques et particulièrement avec moi. Comme je suis retraitée et ne suis inscrite à aucun ordre professionnel, le biopouvoir n’a pas d’autres moyen de me réduire au silence que la censure et l’invisibilisation. Ainsi les plate-formes internet me surveillent étroitement (facebook depuis 2017, censure par Youtube de la 2e émission du Conseil Scientifique Indépendant où je suis apparue le 5 avril 2021), me censurent insidieusement (ou de façon définitive comme LinkedIn qui m’a virée du jour au lendemain en mai 2021). Et pourtant tout ce que je publie est scruté dans les moindres lignes puisque l’AFP a déjà publié plusieurs articles de « débunkage » de mes publications Twitter un peu trop lues pour eux : ils ne font en fait que confirmer ce que j’écris tout en prétendant le contraire [1] [2] [3] [4] [5].
En quelques mots, qu’est-ce que c’est que la biopolitique?
C’est un concept produit par Michel Foucault. C’est la façon dont le pouvoir contrôle les populations et principalement ici leur santé depuis le début de l’ère industrielle : les populations sont la richesse des Nations car ce sont elles qui la produisent ; leur santé doit être surveillée et normalisée. De nos jours le résultat est l’inverse du but recherché : le biopouvoir dégrade la santé des populations grâce à son instrument la « Santé Publique » qui n’est pas la santé des individus.
Je développe la notion de biopolitique, comme un fil rouge qui relie tous les points-clés de la crise Covid et apporte une cohérence d’ensemble au livre : au fur et à mesure de l’avancée de mon travail, je me suis rendu compte que l’irrationalité apparente de la gestion de la crise pouvait finalement s’expliquer par le concept de » biopolitique « , notion théorisée par le philosophe français Michel Foucault pour expliquer comment le pouvoir s’exerce sur les populations humaines, non plus seulement dans le cadre des territoires étatiques, mais à l’échelle planétaire. La biopolitique, qui tend à notre époque à imposer des normes sanitaires à l’ensemble des populations humaines, s’appuie de plus en plus sur la vaccination comme alternative aux soins en infectiologie (et bientôt dans d’autres domaines, comme la cancérologie). Depuis le XVIIIe siècle, le vaccinisme a une dimension autoritaire, privilégiant la couverture vaccinale des populations au détriment de la santé des individus qui les composent. La gestion de la Covid-19 est cohérente avec les évolutions biopolitiques des deux derniers siècles. La vaccination est devenue une idéologie scientiste soutenue par le biopouvoir, sans corpus scientifique solide concernant son efficacité et sa sécurité. Cette idéologie a été renforcée depuis 1986 par l’Injury Act qui, aux États-Unis, offrait aux fabricants de vaccins l’impunité en cas d’effets indésirables et d’indemnisation. Depuis lors, cette impunité a été appliquée plus ou moins de la même manière dans le monde entier. Les retombées récentes de cet aspect biopolitique sont l’obligation des 11 vaccins pour les bébés français et la campagne de promotion du Gardasil® (contre le Human PapillomaVirus) à la rentrée scolaire de septembre 2023 chez les jeunes des deux sexes âgés de 12 ans. J’attire votre attention sur l’extension de cette politique vaccinale à des produits qui ne sont pas des vaccins, mais qui sont destinés à prévenir une maladie infectieuse. C’est le cas du Beyfortus®.
La biopolitique concerne le contrôle des populations dans d’autres domaines que la santé : identité numérique, climat… Je dénonce en particulier le détournement et l’utilisation frauduleuse de la science par la biopolitique à des fins de profit et de pouvoir. Avec la pandémie de Covid-19, le monde est brutalement entré dans l’ère du « biopouvoir », prétendant s’appuyer sur des « vérités » scientifiques pour imposer des mesures liberticides et totalitaires.
Le biopouvoir est aujourd’hui exercé par une alliance des gouvernements et des agences de santé avec les grandes industries. Les autorités officielles agissent en collaboration avec de puissantes organisations non gouvernementales pour museler et discréditer toute critique de la biopolitique et l’assimiler à la conspiration la plus ridicule.
Au-delà de ce livre, j’aimerais aider le public à comprendre le problème de la biopolitique afin d’anticiper l’avenir. Si l’épisode Covid-19 semble appartenir au passé, tout indique que la lutte contre les crises sanitaires est loin d’être terminée.
Tu te souviens certainement de nos échanges épistolaires quasi-quotidiens du début de 2020, tu t’es longtemps montrée hésitante quant à l’hypothèse d’une origine humaine de CoV-2 ce qui n’est pas très brillant pour une complotiste que certains croient voir en toi, finalement qu’est-ce qui t’a persuadé que ce « saut quantique » avait été parfaitement réalisé?
D’abord je tiens à te remercier et l’AIMSIB toute entière car sans vous je n’aurais peut-être pas fait tout ce travail depuis 5 ans : c’est l’AIMSIB qui a publié mon premier article sur le vaccin rougeole en mai 2019. En effet au début de 2020 je ne connaissais pas grand chose à la génétique inverse, ni à l’histoire des gains de fonction, ni à la biologie des coronavirus. En me basant sur un raisonnement évolutionniste je pensais qu’un virus aussi performant que le SARS-CoV-2 devait avoir évolué naturellement et n’aurait pas pu être fabriqué en laboratoire de façon aussi réussie. Mais j’ai discuté longuement avec des spécialistes des coronavirus suite à l’alerte de Corinne Lalo qui m’a fait part de ses doutes sur l’origine du virus. Je me suis documentée sur les caractéristiques moléculaires de la pathogénicité des virus SARS, sur l’histoire des gains de fonction et sur les méthodes récentes de génétique inverse qui permettent de synthétiser un virus à partir de fragments d’ADN dont la séquence a été conçue pour contenir les mutations donnant au virus une parfaite adaptation à l’homme. Et enfin l’évolution de la biopolitique m’a permis de donner un sens à tout cela.
L’histoire des gains de fonction (GOF) sur les coronavirus nous montre clairement quelles caractéristiques moléculaires ont été identifiées, comment elles ont été ajoutées sur des virus peu transmissibles de type SARS-CoV-1 de 2002. Ces expériences ont été initiées à l’Université de Caroline du Nord par Ralph Baric et ses équipes depuis les années 1980. Au cours des années 2000, une collaboration de plus en plus étroite est menée avec les virologistes chinois par l’intermédiaire de l’ONG EcoHealthAlliance financée par le gouvernement US. Les inquiétudes justifiées sur ce type de recherche ont conduit à un moratoire en 2014 et à leur délocalisation de plus en plus poussée en Chine mais les GoF ont dû continuer secrètement aux USA.
L’examen de la séquence génétique du SARS-CoV-2 permet de retrouver exactement ces parties importantes du génome : la forte affinité du virus pour l’ACE2 humain (la « clé » qui permet au virus d’ouvrir la porte de nombreux types cellulaires), le site furine (le « bras » du virus qui permet d’ouvrir cette porte) et d’autres séquences qui permettent au virus d’entrer dans les cellules immunitaires qui ne possèdent pas la « serrure » ACE2.
Ton livre explique avec une précision accablante que finalement l’industrie pharmaceutique, qui a profité de la crise d’une manière jamais vue dans l’histoire, ne serait peut-être pas l’instigatrice première de cette recherche effrénée sur les gains de fonction…
Le biopouvoir tend à imposer des normes sanitaires à l’ensemble de la population humaine et ceci passe en particulier par la vaccination généralisée contre les pathogènes connus et à venir. Dans ce but les autorités sanitaires financent des recherches visant à anticiper l’émergence de nouveaux virus : les gains de fonction font partie de ce processus. Il s’agit de concevoir et produire des virus supposés capables d’émerger. Les scientifiques recherchent quelles sont les caractéristiques moléculaires susceptibles d’augmenter la pathogénicité et la transmissibilité à l’homme des virus connus. Ils fabriquent ensuite des virus chimères fondés sur les virus existants auxquels ils ajoutent ces caractéristiques. En même temps ils recherchent des vaccins susceptibles de protéger la population contre ces virus censés devoir émerger dans le futur.
De plus, tous ces scientifiques et responsables du biopouvoir possèdent des intérêts financiers dans l’industrie des vaccins, ils ne sont donc pas indifférents aux profits que pourra réaliser Big Pharma à partir de leurs découvertes, mais cela vient après l’élaboration de leurs programmes de recherche. Il ne faut pas oublier le système des portes tournantes qui fait passer en flux continu les mêmes individus des postes de responsables des autorités sanitaires à des fonctions importantes dans l’industrie pharmaceutique. Il s’agit bien de la responsabilité du biopouvoir en entier.
Tu abordes le thème glissant des effets indésirables des vaccins anti-Covid, je te rappelle qu’officiellement il n’y en a pas hormis quelques aménorrhées passagères, Il y aurait de la vraie science publiée et digne de foi sur ce thème?
L’explication biologique des effets indésirables des vaccins Covid, oui, nous avons de la science !
Tous les vaccins actuels ciblent la protéine Spike du SARS-CoV-2. Cette protéine est maintenant largement reconnue comme étant l’une des causes (si ce n’est la principale) de la pathogénicité du virus. Dès le printemps 2020, Jean-Marc Sabatier explique les effets potentiellement nocifs de l’infection par le SARS-CoV-2 en raison de l’interaction de la protéine Spike avec le récepteur cellulaire humain ACE2. Ce récepteur joue un rôle crucial dans le système rénine-angiotensine, qui régule non seulement la pression artérielle et l’équilibre hydroélectrolytique, mais il est également impliqué dans des processus inflammatoires et de coagulation.
Les quantités de Spike circulant chez des vaccinés peuvent être équivalentes ou grandement supérieures à celles produites lors d’une infection Covid-19 grave. On sait désormais que la protéine Spike a la capacité de traverser la barrière hémato-encéphalique et qu’elle est neurotoxique. Il a également été découvert que la Spike entraîne l’agglutination des globules rouges
De nombreux types cellulaires de la personne vaccinée vont intégrer l’ARNm et produire de la Spike. Cette protéine, une fois à la surface de ces cellules, sera identifiée comme étrangère par le système immunitaire, qui pourrait alors les éliminer. Cette action pourrait causer des nécroses dans des organes essentiels. La Spike présente des similitudes avec des protéines humaines, ce qui pourrait conduire à des maladies auto-immunes après l’immunisation contre cette protéine.
L’ARNm de vaccins n’est pas naturel : « Mod » de Moderna veut dire modifié, ces modifications ne sont pas sans risques. La stabilité accrue de la protéine Spike produite sur la base de cet ARNm pourrait la rendre plus toxique que sa version originale. Il s’agit d’une protéine Spike mutée. Produite à partir du vaccin, elle est volontairement différente de la Spike virale. De plus, la modification de l’ARNm pourrait entraîner des erreurs de copie et des repliements incorrects de la protéine Spike. Dans certains cas, cela pourrait conduire la protéine à agir comme un prion, provoquant des maladies dégénératives similaires à la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Par ailleurs, l’ARNm est encapsulé dans des nanoparticules lipidiques pour le protéger et faciliter son transport. Ces particules jouent également un rôle d’adjuvant, dont les effets exacts restent mal connus. Parmi les composants de ces nanoparticules, on trouve le polyéthylène glycol (PEG), une substance qui a été associée à des réactions anaphylactiques.
Et aujourd’hui les saignements menstruels ne sont pas les seuls effets indésirables reconnus par l’ANSM [6], les effets confirmés sont :
Pour Pfizer : Hypertension artérielle, Myocardite / péricardite, Saignements menstruels importants et les effets potentiels sous surveillance sont nombreux.
Pour Moderna : Troubles vasculaires de type d’hypertension artérielle, Réaction retardée (réaction locale douloureuse, érythémateuse, prurigineuse au site d’injection), Myocardite / péricardite, Erythème polymorphe, Saignements menstruels importants.
À cela s’ajoutent de nombreux effets sous surveillance non encore officiellement confirmés bien que des milliers de publications relues par les pairs en fassent état [7] [8]
Et il y en a aussi pour les autres vaccins Covid (Novavax, Astra-Zeneca et Janssen).
Attention voilà la question piège, celle de l’anticipation et bien sûr, tout le monde ne lit pas parfaitement l’avenir dans le fond de sa tasse de café alors lis bien : tout ça pour rien ou tout ça pour préparer une suite sociétale définitivement liberticide?
Il faut lire The Great Reset de Klaus Schwab et Thierry Malleret publié en juillet 2020 : pour eux, la pandémie représente une « fenêtre d’opportunité » pour restructurer et réinitialiser l’économie mondiale selon les plans du Forum Économique Mondial. Pour les auteurs, il y aura un avant et un après-crise Covid-19, et pas seulement pour les industries qui auront beaucoup profité de la gestion de la pandémie, comme les big tech et les industries de la santé. Un retour à l’ère pré-pandémique est d’après eux inimaginable pour les secteurs du spectacle, du voyage, de l’hôtellerie et les autres, qui devront tous s’adapter… L’avenir dira si ces gourous de la grande réinitialisation ont réussi, mais leurs intentions ne sont en tout cas pas cachées.
Voici la conclusion de mon livre : comment contrer cette biopolitique du futur ?
La balle est dans le camp de la population et des élus, qui doivent s’emparer du travail critique que nous continuons à élaborer, par exemple en France avec le Conseil Scientifique Indépendant (CSI), l’association Bon Sens ou l’AIMSIB. De nombreux collectifs sont maintenant en place et portent la responsabilité d’éclairer ceux qui doutent. Cependant, ils doivent se battre pour accéder à des informations et des analyses indépendantes, critiques et honnêtes. Pour répondre à cette demande, il faut signaler les efforts du média en ligne France Soir, qui continue à publier le travail original de collectifs de scientifiques de haut niveau (choisissant parfois l’anonymat pour leur sécurité).
Savoir, c’est pouvoir. C’est à chacun de trouver les bons canaux pour s’informer et agir, et cela commence par briser le mur de la censure par tous les moyens possibles.
Dr Vincent Reliquet
Hélène Banoun
Mars 2024
Notes et références :
[1] https://factuel.afp.com/doc.afp.com.33VD7VZ
[2] https://factuel.afp.com/doc.afp.com.347Y24Q
[3] https://factuel.afp.com/doc.afp.com.33PY73Q
[4] https://factuel.afp.com/doc.afp.com.33NH7VD
[5] https://factcheck.afp.com/doc.afp.com.33398EC
[6] https://ansm.sante.fr/uploads/2023/08/28/2023-06-08-fiche-de-synthese-61-vaccins-covid.pdf
[7] https://drtrozzi.org/fr/2023/09/28/1000-peer-reviewed-articles-on-vaccine-injuries/
[8] https://elcolectivodeuno.wordpress.com/2021/12/29/how-much-more-evidence-do-you-need-here-is-a-list-of-860-scientific-studies-and-reports-linking-covid-vaccines-to-hundreds-of-adverse-effects-and-deaths/
……s’emparer du travail critique que nous continuons à élaborer, par exemple en France avec le Conseil Scientifique Indépendant (CSI), l’association Bon Sens ou l’AIMSIB.
Rien que ces trois sites particulièrement utiles ça représente combien d’heures hebdomadaire de lecture ou visionnement ?
Et il y en a d’autres sur d’autres sujets sociétaux à suivre toutes les semaines
Pas étonnant que des médecins sympas, bienveillants et bien intentionnés n’ont pas le temps de se contre-informer ; Alors que déjà nous les complotistes impénitents …..
C’est pourquoi on ,aurait dû dès le début du crique Covid penser logiquement et didactiquement à faire systématiquement des résumés et à séquencer les vidéos sur « la ligne rouge » avec reprise sous la vidéo des titres des séquences
très juste d’autant que si des vidéos sont censurées, en enregistrant une synthèse de la vidéo on peut la conserver.
J’admire Mme Hélène Banoun et c’est un formidable cadeau que d’avoir écrit ce livre , si clair et bien documenté. En tant que pharmacien, j’aurais aimé savoir si les règles de Bonnes Fabrique de Fabrication si chères au respect de l’inspection de la pharmacie ont bien étés respectées et si on a pu vérifier la conformité des différents lots.
A l’aide des lots on aurait un suivi des effets indésirables.
Non, évidemment, les lots n’ont pas été contrôlés correctement et toutes les demandes dans différents pays, pour avoir des éclaircissements sur l’inspection indépendante des lots sont restées sans réponse
J’ai déjà parlé de mon ancien copain d’entrainement à la musculation paralysé des pieds aux genoux 15jours après la deuxième VaxX Pfizzer et il y a ça aussi :https://twitter.com/guilhemeric des « cas » comme on dit . Hélène vous avez oublié de parler des ces atroces effets secondaires.
La bonne pratique pharmaceutique dit que pour les vaccins ( au delà de leur composition qui doit être vérifiée) il y a des numéros de lots placebo et des autres à la fin de la période expérimentale les lots placebo doivent etre révélés et comparés aux autres pour voir les effets indésirables ! quels sont les lots placebo ?
ne pas confondre les essais cliniques où il y a un placebo et la phase commerciale où tous les lots doivent être identiques
je ne pouvais pas parler de tout et il y déjà des livres à ce sujet
« Guilhem Méric
@guilhemeric
Je suis fatigué de souffrir… Fatigué de me battre contre la haine et la bêtise. Fatigué d’être prisonnier d’un corps malade, d’une société malade, de cette seconde moitié de vie ratée. »
https://twitter.com/guilhemeric/status/1764306022888300647
https://twitter.com/guilhemeric
Hélène, vous avez oublié de parler de ces atroces effets secondaires des Vaxx Covid.
Et moi je continue de croire au « gain de fonction-nement « des antennes 5G, sans renier bien sûr le poison en injection …De surcroit quelqu’un va -t-il enfin se servir d’un bon microscope pour observer les doses ? ? et/ou bien les « amas » cellulaires in vivo ?
Ha ok…Vous n’aimez pas mon comment-taire …Vous m’avez censuré comme les « autres » en fait…Et oui vous savez, bien, la vérité se saura un jour et ce , pour tout le monde …Je vais en faire part ailleurs, je vous remercie bien
Et moi je continue de croire au « gain de fonction-nement « des antennes 5G, sans renier bien sûr le poison en injection …De surcroit quelqu’un va -t-il enfin se servir d’un bon microscope pour observer les doses ? ? et/ou bien les « amas » cellulaires in vivo ?
Ha mince, vous l’avez acceptée 😀 Désolée alors et toute ma gratitude !
Le site est modéré, les commentaires ne sont pas toujours publiés tout de suite… les modérateurs ne sont pas H24 devant leur écran, ils dorment la nuit aussi…
Merci encore Hélène Banoun, de continuer à nous éclairer envers et contre tout. Merci pour votre livre, que chacun devrait lire, et tous vos articles !
Ne me dites pas à moi, lecteur enthousiaste de Michel Foucault que j’ignore la biopolitique » le concept de biopolitique Foucault l’a introduit dans son cours ( au Collège de France) du 17 mars 1976 , il élabore le concept de biopouvoir et le définit comme « la prise en compte de la vie par le pouvoir », voire même comme « une étatisation du biologique ».
Foucault avait d’abord élabore le pouvoir disciplinaire et s’est aperçu qu’il ne pouvait pas rendre compte de certaines situations
J’ai tout un chapitre sur le sujet dans mon bouquin Réformer a santé la leçon de Michel Foucault . Cependant vous semblez faire de la biopolitique un pouvoir malfaisant, chez Foucault on ne peut dire que le biopouvoir soit malfaisant mais qu’il est calculateur et qu’il joue toujours la population contre l’individu. En tout cas bravo pour votre livre et votre réflexion sur le biopouvoir.
Merci! je vais acheter votre livre
Réseau Sentinelles
Situation observée en France métropolitaine pour la semaine 08 de l’année 2024, du 19/02/2024 au 25/02/2024 :
Covid-19 : le taux d’incidence des cas de Covid-19 vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 5 cas pour 100 000 habitants;
VRS : le taux d’incidence des cas de VRS vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 3 cas pour 100 000 habitants
https://www.sentiweb.fr/
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Le seuil épidémique flirte donc avec la limite zéro, ce qui n'empêche pas le gouvernement avec les médias en porte-voix de relancer la vaccination contre le covid à partir du 15 avril alors que celle hivernale vient juste de se terminer ce 29 février, de conforter la vaccination des nourrissons contre la bronchiolite (bien que le vaccin Beyfortus n'ait pas fait l'objet d'essais cliniques sur les nouveaux nés ! https://www.aimsib.org/2023/12/10/le-train-du-beyfortus-a-deja-deraille/ ), de se lamenter du très faible taux de la vaccination contre les papillomavirus dans les collèges imputé à une "mauvaise communication aux familles"…
Le sérail politique, bien qu'il n'ait qu'une très faible compétence en matière de santé, est la cheville ouvrière de cette biopolique qui se décide dans des institutions internationales peu transparentes, non démocratiques,… très loin de la réalité de terrain, très loin des réels besoins des populations, très loin des personnes, de plus en plus loin de la médecine, de la relation médecin-patient.
Une vaccination humaine qui prend de plus en plus des allures de vaccination vétérinaire, et nous pour du bétail, puisque « La vaccination, cela ne se discute pas » qu'elle disait cette ex-ministre Marifol Touraine ; que «l'hésitation vaccinale est éthiquement inacceptable chez les soignants», que "La vaccination anti-Covid devient une sorte de norme sociale" ; selon le Pr Alain Fischer, le monsieur vaccin ; que la vaccination serait "un acte d'amour" selon le pape François !
Loin de moi d’être anticlérical mais ce François là, courroie de transmission entre Dieu et les hommes a la courroie qui patine et vu son état elle est irréparable. Des Vaxx un acte d’amour … le Rivotril aussi ?
@Inoxydable
Acte d’amour, ou acte citoyen solidaire, j’fais pas trop la différence. Le problème de la biopolitique, tient à la nature même de la politique – telle qu’elle est conçue, elle pourrait être autre – , c’est à dire une verticalité du pouvoir qui fait que les voix d’en-bas ne sont pas audibles, ou préfèrent ne pas être entendues, ça dérangerait le Landerneau !
Cette verticalité est contraire à l’esprit scientifique qui se discute « entre pairs », pas sous la houlette ou la pression de quelques mamamouchis. Face à l’univers, la démarche scientifique demande un peu d’humilité.
En science chaque théorie (hypothèse par définition, ensemble de notions, d’idées, de concepts abstraits ou non appliqués à un domaine particulier) est susceptible de faire l’objet de vérification par tout un chacun. Si un fait, ignoré, ou nouveau, des données ne vérifient pas la théorie, c’est qu’elle est à reconsidérer, « réviser » (le révisionnisme est intrinsèquement lié à la conscience, à la démarche intellectuelle) ,… et les travaux à remettre sur la paillasse.
Le principal obstacle à cette saine approche des connaissances, c’est la verticalité du pouvoir d’une part, et d’autre part le penchant à se complaire dans une vision de connaissances qui appuyait cette autorité.
Et donc cette verticalité du pouvoir crée un plafond de verre qui fait que certaines avancées dans les connaissances végètent un temps plus ou moins long avant d’arriver à la surface, et un temps encore plus long pour arriver pour le bénéfice du plus grand nombre, car tout est fait pour qu’elles restent sous l’étouffoir… Certaines meurent dans l’œuf…
Le biopouvoir n’aime pas trop la sérendipité, cette capacité, aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l’utilité (scientifique, pratique), il n’a pas d’aptitude pour cela, à moins que la découverte ne sortirait de sa cuisse, et, qu’elle pourrait tomber sous son contrôle, avec un bon ruissellement à la clé €€€
Un exemple que je viens de lire ce matin
L’auteur Paul Deheuvels (Statisticien, Membre de l’Académie des Sciences, Professeur émérite à Sorbonne Université) adresse son Rapport La religion du carbone (librement téléchargeable sur le site de la SCM : http://www.scmsa.com ) au Commissaire Européen Thierry Breton (European Commission, Directorate General, Climate Action).
Il a néanmoins reçu une réponse courtoise et sibylline du cabinet de Mr Breton , une fin de non-recevoir…
En dépit d’un signal d’erreur de la vigie la Société de Calcul Mathématique, le navire Titanic ne changera pas de cap…
« Evolution du climat – Vérités indésirables »
29 février 2024 / Association des climato-réalistes,
https://www.climato-realistes.fr/evolution-du-climat-verites-indesirables/
@ Njama : Merci pour la référence Climato réaliste et je vous en envoi une autre sur la « sérendipité » Thèse médaillée du CNRS https://www.theses.fr/2009AIX22024 qui fut l’un des mentors d’un de mes fils pour sa thèse récompensée par l’académie de médecine.
Merci Hélène pour votre gros travail.
Quand je vois comment mes confrères et la population restent imperméables aux signes d’alerte concernant les « vaxins », je me demande s’il ne serait pas judicieux d’expliquer de façon plus pédagogique pourquoi les agences sanitaires considèrent qu’il n’y pas d’EI, le nombre de cas attendus correspondant pour celles-ci à ce qui est observé. Je sais que cela a été fait, mais ne faudrait il faire un recueil plus didactique sur la façon qu’elles ont de noyer le poisson, tous les artifices utilisés( absence de stratification par âge, période étudiée 15j après vax et < 42j…)
et pourquoi pas lancer une pétition pour exiger de la CADA les chiffres stratifiés par âge, statut vaccinal…?
Oui, il faudrait! et il faudrait aussi trouver le temps de faire tout ça!
Merci Hélène pour ce livre dans lequel je vais me plonger sans tarder, merci pour la dédicace…je termine en ce moment le dernier de Jean Dominique Michel après avoir avalé celui de Robert Kennedy Jr, et d’autres, les jours n’ont pas assez d’heures pour tout lire !
Tout se recoupe , comme les sujets des intervenants du CSI que j’ai suivi depuis le début, beaucoup moins depuis le décès d’Olivier Soulier…
A propos de cette « crise » Covid, en tant qu’infirmière encore en activité en 2009, je me souviens très bien de l’hystérie pro vaccinale et de l’arnaque du Tamiflu, donc dès février 2020, j’ai compris que ce qui se passait ressemblait fort à 2009, en pire…je n’ai donc jamais eu peur et j’ai compris que 2009 avait été une répétition générale
Certains pensent que tout ça est derrière nous, mais n’oublions pas les suspendus, les milliers de morts et les horribles effets secondaires dus à ces injections
J’ai une question en rapport avec la polémique autour du graphène dans ces injections, on entend beaucoup de choses et des avis totalement contradictoires , avez vous un avis la dessus?
Merci à l’AIMSIB et à tous les courageux qui ne cessent de dénoncer l’ignominie
je n’ai aucun avis sur le graphène car je n’y connais rien
J’attends donc une publication scientifique en peer-review pour me prononcer
Pourquoi n’y en a-t-il toujours pas?
Peut-être justement parce que cela est confus et juste du buzz?
Je trouve dommageable que la question sur l’observation du sang au microscope soit éludée par les scientifiques « résistants », que penser des observations de Next dose, moi non scientifique je serais ravie d’être éclairée par le CSI comme il le fait régulièrement. En plus certains en profitent pour vous faire passer pour de la fausse résistance, c’est déstabilisant, il y a certainement des scientifiques pour se pencher sur la question même sans trancher sur le sujet du graphène.
une observation au microscope ne donne aucune info sur la composition du vaccin
Les seules personnes qui croient cela ne sont pas scientifiques, d’ailleurs les membres de NextDose ne se revendiquent pas scientifiques
Le CSI reste sur le terrain scientifique
Hélène, tu te poses en censeur en t’appuyant sur les publications scientifiques dont les membres mêmes du CSI reconnaissent à quel point la majorité sont publiées afin d’ancrer de fausses idées en utilisant des biais… et ils sont loin encore d’avoir débusqué toutes les anomalies, tant qu’ils ne seront pas remonté aux fondements, remis en question les points d’entrée de ces publications (acquis et pourtant jamais démontrés).
A noter, au passage que lorsque tu fais toi-même des publications, qui ne s’appuient par sur des recherches expérimentales mais uniquement sur ces publications qui devraient poser questions, ce n’est pas être chercheuse, c’est faire une synthèse d’écrits.
Le scientifique devrait, par nature, être interpellé par ce qui est intriguant dans des observations complétées d’investigations (sans doute pas encore insuffisantes) venant de différents scientifiques qui cherchent à attirer l’attention sur d’évidentes anomalies.
La « biopolitique » est là pour empêcher précisément que ces investigations soient menées.
Mais être scientifique, est-ce s’appuyer sur les « publications », sur les connaissances « reconnues » ? N’est-ce pas plutôt s’interroger, se questionner sans cesse et oser mettre en doute ces propres acquis face à tant d’incohérences.
Correction sur la parenthèse « (sans doute pas encore insuffisantes) » -> (sans doute encore insuffisantes)
L’analyse des publications n’est pas sans intérêt même si elles ne sont pas fiables. Cette analyse permet de pointer les contradictions, les incohérences et les lacunes c’est à dire ce qui aurait dû être étudié et qui ne l’a pas été. On peut décrire cela rigoureusement. Avec la rigueur du scientifique ou de l’enquêteur ? Peu importe le qualificatif.
C’est moins chercher à faire soi même de la science que de pointer les limites dangereuses et parfois ridicules de ce qu’on appelle la science.
Merci Hélène, merci Vincent.
La « biopolitique » est un système qui cherche à imposer des idées qui serviront des intérêts. Et pour cela, la censure de vérités dérangeantes est la pratique la plus adaptée.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que cela est appliqué depuis longtemps.
Un certain M. Gautier le 27 décembre 1892, lors d’une séance de l’Académie des Sciences, la dernière à laquelle assista Antoine Béchamp, avouait « malencontreusement » qu’il n’était pas question pour lui, de tenir compte des réflexions de quelqu’un dont il avait été décidé de faire le silence autour de ses travaux.
Voilà pourquoi ces travaux qui auraient mis la microbiologie sur une toute autre voie, ont été tus.
Et au silence, s’est ajouté un dénigrement injustifié pour être certains que les scientifiques se détournent de ces recherches précieuses.
Malheureusement l’exemple présent ne semble pas servir de leçon pour comprendre ce passé, fondement de la microbiologie ; les scientifiques continuent à entretenir cette conspiration du silence par fidélité absurde à une science détournée.
Petit rappel : j’ai pratiqué la microbiologie au laboratoire (en analyses biologiques et en recherche) donc je sais de quoi je parle
Et pour la 1000è fois pourquoi les soutiens de Béchamp ne reproduisent-ils pas ses expériences et n’essaient pas de publier leurs interprétations à la lumière des connaissances accumulées depuis ?
Un microscope optique suffirait.
Sinon vous continuerez à crier dans le désert, je ne vois pas l’intérêt!
C’est le seul moyen de contacter les experts et de recevoir leurs critiques
Nous n’avons pas d’autre moyen
Et ce n’est pas à moi de prouver que Béchamp a raison, c’est à vous de le faire
Comment peux-tu dire un microscope suffirait après avoir dit plus haut que de simples images au microscope ne suffisent pas et qu’elles doivent être poursuivies d’investigations.
Tu en parles sans avoir lu, tu es dans le rejet au lieu d’être dans la curiosité saine, naturelle et toute scientifique.
Béchamp ne se contentait pas d’observer, il effectuait des extractions, des analyses fonctionnelles, chimiques …
Tu sais de quoi tu parles, dis -tu, mais tu ne sais pas tout ce qui t’échappe et échappe aux scientifiques qui raisonnent sur des bases qu’ils n’ont jamais pensé à vérifier.
Mon rôle est de transmettre ces travaux publiés à l’académie des sciences.
Mais si toi, tu n’es pas intéressée, d’autres le seront, certains le sont déjà de toute évidence.
Donc ne t’en préoccupe pas, laisse les scientifiques curieux s’interroger.
Cependant, tu ne m’empêcheras de porter ce message précieux qui permettra à la science de sortir de l’ornière. Le livre que j’ai écrit contient la démonstration scientifique pragmatique et fait le lien avec les découvertes récentes en les interprétant sous un nouvel angle.
Mais pour revenir au sujet.
Tu parles de biopolitique, de toute évidence la « science » sert ses intérêts. Et pour cela, il n’y a d’autres moyens que la détourner.
Mon propos est de faire comprendre que ce détournement remonte à l’époque de Pasteur, j’en donne les éléments avec le rejet de Béchamp, cela devrait te parler, toi qui admire tant le Pr Raoult et qui est choqué par son dénigrement.
Ce constat devrait interpeller plus que jamais.
A quoi ressemblerait la science sans ces détournements réguliers ?
@ B. Fau : J’ai déjà discuté avec un chercheur qui travaille au niveau des protéines (https://fr.wikipedia.org/wiki/Prot%C3%A9ine) et qui pour les observer est obligé de les « cristalliser » pour en établir la dimension en 3D Extrait : Leur structure tridimensionnelle peut être déterminée par cristallographie aux rayons X, par résonance magnétique nucléaire ou par cryomicroscopie électronique. » et il utilise les trois méthodes et n’a JAMAIS noté quoi que ce soit qui ressemble à des Microzimats, j’ajoute qu’il des compétences également en génétique.
Par ex/ Quelques liens d’études d’un autre chercheur: https://www.eliaslab.org/ion-transport
https://www.eliaslab.org/extreme-environments
Croyez que des chercheurs de ce calibre puissent passer à côté des Microzimats ?
“A quoi ressemblerait la science sans ces détournements réguliers ?“ La science saurait que tout est vibratoire, la vie comme la matière. La Physique est très en avance sur la biologie. Par exemple le physicien Philippe Guillemant qui a écrit plusieurs ouvrages pour le public dont “La Physique de la Conscience“ et publié. dans des revues de physique ses travaux qui ont été primé par le CNRS.
J’explique comment la conscience peut s’introduire scientifiquement dans la Physique : les physiciens ont identifié des événements dont la probabilité est si faible d’être produit par le hasard (moins d’une chance sur 10 ou 100 milliards) qu’on ne peut les expliquer par le seul hasard.
D’où l’introduction dans les équations de la Physique de cette notion de conscience définie par sa capacité à créer des événements impossibles à produire par le hasard.
En tapant le nom de ce physicien vous trouverez de nombreuses vidéos avec lui. Ajouter physique de la conscience pour préciser.
Je suis désolé de le dire pour ne vexer personne mais il faut accepter que la Physique domine la Biologie et donc aussi la médecine car la vie, notre vie, n’est pas étrangère aux grands phénomènes étudiés par la Physique.
La Vie est fondamentalement vibratoire, notre structure charnelle, nos cellules, nos mitochondries, ainsi que les pathogènes. Ainsi que nos émotions et nos pensées. Aussi, la biologie et la médecine auraient tout intérêt à regarder ce que fait la Physique actuellement.
Bonjour @inoxydable :
Ne pas avoir vu ou même trouvé, ne signifie pas inexistence.
Des dizaines de milliers de publications récentes parlent des nombreuses propriétés sans cesse découvertes des exosomes ou vésicules extracellulaires.
Ce sont les microzymas de Béchamp selon le microbiologiste Stefano Scoglio.
Bonjour @Bernard : Oui la vie est vibration et justement Béchamp en parlait, constatant que les microzymas, qu’il a analysé chimiquement sont composés de la même matière inerte dont sont composés (chimiquement) tous les organismes vivants.
Constatant qu’aucune matière ne peut être vivante en l’absence de ces particules vivantes que sont les microzymas, il cherchait à comprendre en quoi celles-ci rendait la matière vivante.
Voilà la réflexion qu’il faisait :
« … La vie dans un microzyma est ce mouvement qu’il a reçu et qu’il conserve sans qu’il soit besoin de remonter la machine ; ce mouvement, il l’a reçu en propre, il le transmet depuis l’origine des choses, et il le modifie au besoin, sous des influences diverses, jusqu’à devenir morbide si on le surmène.
Et les microzymas sont des organismes, parce qu’ils sont des machines dans lesquelles l’esprit a laissé ce mouvement pour se transmettre et se modifier physiologiquement. Le microzyma étant un organisme ainsi constitué dans la simplicité et dans l’indestructibilité physiologique, ayant la vie en soi, animé et qui peut former des cellules, il en résulte que celles-ci sont pareillement des organismes vivants comme les autres, car comme eux. Elles sont formées de ces rouages animés et simples. »
Oui, il faut continuer à investiguer, à reconstituer petit à petit, de la matière au subtil, les différentes phases. C’est bien cela le rôle de la science.
vésicule extracellulaire : https://u-paris.fr/vesicules-extracellulaires-nouvelle-piste-therapie-ciblee/
Petit extrait ; »Grégory Lavieu, Émeline Bonsergent, étudiante en thèse à Université Paris Cité, et leurs collègues (groupe de C. Théry, Institut Curie et O. Schwartz, Institut Pasteur) se sont intéressés au transport intercellulaire assuré par les VE. Se basant sur leur expertise dans la connaissance des mécanismes des transports intracellulaires, ils ont apporté la preuve que les vésicules extracellulaires non seulement transportent des molécules de cellules donneuses vers des cellules receveuses mais que, de surcroît, elles déversent les molécules transportées dans les cellules receveuses. Ils ont ainsi démontré et quantifié le processus de relargage du contenu vésiculaire dans les cellules receveuses »
https://en.wikipedia.org/wiki/Extracellular_vesicle
https://en.wikipedia.org/wiki/Journal_of_Extracellular_Vesicles
Bon, si vous considérez qu’il n’y a pas de recherches sur ce que vous appelez Microzimas alors ma foi…
Il n’est pas toujours simple pour l’esprit humain d’accepter de changer de paradigme, ou même simplement de le reconsidérer si celui-ci est ancien et avait fait « consensus », si de plus il présente une cohérence logique, qui n’était pas forcément la réalité…
Un exemple assez simple, sur la construction des pyramides. L’histoire, ou la légende qui en fait office, nous raconte que pour les édifier on fit venir des « pierres » taillées de carrières assez éloignées, à grands renforts d’esclaves, et différents procédés plus laborieux les uns que les autres pour les acheminer et les empiler.
Cette légende court toujours et s’est imprégnée dans l’inconscient collectif… même au niveau mondial !
Mais était-ce bien la réalité des faits ? Il semble clairement que non, et cela a été démontré par les nouvelles connaissances en chimie des géopolymères, donc très scientifiquement ! d’autant que tous les matériaux se trouvaient sur place. Une théorie que l’archéologie récuse du moins pour l’instant…
Construire les pyramides d’Égypte
Est-ce que les pyramides sont faites en béton, un calcaire réaggloméré artificiel ? Joseph Davidovits et une équipe de l’Institut Géopolymère montre comment seulement une petite équipe peut rapidement et facilement produire plusieurs tonnes de blocs de pierres de pyramide.
(4’41) http://www.youtube.com/watch?v=WbmPFHV5hJU
Une nouvelle analyse scientifique démontre la nature artificielle des pierres des Pyramides d’Égypte.
http://www.davidovits.info/614/nouvelle-analyse-pierre-artificielle-des-pyramides-degypte
Pour les amateurs de pyramides
Sur la Page (plus bas), Joseph Davidovits explique également comment analyser les calcaires des pyramides et pourquoi les géologues ne voient rien. Il démontre que la lame mince n’est pas la bonne méthode pour détecter une pierre artificielle. Vidéo en anglais.
Extrait la vidéo conférence (en anglais) “Building the Pyramids of Egypt with Fake Stones” .
http://www.geopolymer.org/fr/archeologie/pyramides/les-pyramides-4-videos-telechargement-chapitre-1/
https://www.davidovits.info/
Faut-il dès lors vraiment opposer Béchamp à Pasteur ? Être dans une position antagoniste binaire, ou essayer de tenir compte des différentes approches de la microbiologie…
On tourne en rond
Je n' »admire » pas le Pr Raoult mais je le défends face aux accusateurs de la doxa
Il ya de nombreux points sur lesquels je ne suis pas d’accord avec lui mais je n’en fait pas état publiquement car je n’attaque pas les résistants : trop à faire avec le biopouvoir!
Je ne défends pas Pasteur contre Béchamp non plus.
Béchamp est vitaliste et pas moi
Merci de lire « Les voies de l’émergence de C Cunchillos
Il y aussi cet article de Fantini que je n’ai pas encore lu : Fantini, J.; Matveeva, M.; Lefebvre, M.; Chahinian, H.
What Is life? Rethinking Biology in Light of Fundamental Parameters.
Life 2024, 14,280.
https://doi.org/10.3390/life14030280
» the essence of life is the ability to reproduce itself. Someone then pointed out that according to this definition, a rabbit is not alive [2]: “then one rabbit is dead. Two rabbits—a male and a female—are alive, but either one alone is dead.” Defining life is not an easy task. Moreover, it is always awkward to define something by its potentiality (the capacity to reproduce itself) rather than by its property. If you try to define energy, you will run into the same difficulty……. »
Many questions in biology should not be addressed simply by “yes” or “no”, but instead by “it depends on time.”
On ne tourne pas en rond Hélène, on échange. C’est une bonne chose et cela change de la censure.
Béchamp vitaliste ?
Le vitalisme serait accorder une force vitale à la matière.
A l’inverse Béchamp disait : « « la matière est inerte, mais mobile, subissant l’impulsion qui lui est donnée, lui obéissant, mais ne pouvant se l’attribuer. »
J’expliquais en réponse à Bernard plus haut que ce sont les microzymas, en tant qu’élément vital de base (ce que n’est plus la cellule, donc) qui reçoivent cette « impulsion » de vie, mais quelle en est l’origine ? Béchamp s’interrogeait justement.
@ Brigitte
De fait Béchamp ne nous renseigne pas beaucoup sur le biopouvoir lui-même, sa théorie a des limites qui ont toutefois le mérite de flirter avec la métaphysique, le monadisme, l’animisme, ou le théisme, puisqu’elle sous-tend l’existence d’un « principe vital ». Elle nous mène aux frontières de la perception et de la Raison… qui débordent du champ de la biologie pure.
En opposant Béchamp à Pasteur, cela laisserait-il entendre que le modèle de la biologie qui rend réductible la vie aux lois physico-chimiques en raison de ses limites de compréhension du vivant serait plus propice à la manipulation parce qu’il serait un peu trop simpliste ?
Ce pourrait être une hypothèse, mais comme le fait remarquer Hélène dans l’échange avec Vincent, le biopouvoir commence dans l’ère contemporaine au début du XVIII° avec les inoculations, et n’avait pas attendu les connaissances sophistiquées en biologie que l’on a aujourd’hui pour s’exercer.
L’intérêt de ces inoculations dépassait je pense de beaucoup la santé individuelle, elles pouvaient présenter une possible garantie de pérennité économique et sociale face à des épidémies assez imprévisibles qui pouvaient ruiner une ville, une province, des filiations héréditaires particulièrement dans la noblesse, même si au passage elles causaient quelques décès, chez les enfants c’était moins grave, on pouvait toujours en avoir d’autres…
Le biopouvoir obéit à une logique capitaliste, les connaissances scientifiques ne sont qu’un moyen, et non une cause, il ne concerne pas que la santé humaine.
« transformer « l’hérédité » en marchandise » !
Jean-Pierre Berlan, Agriculture et élevage : sélection aristocratique et sélection bourgeoise
De l’influence sociale sur les pratiques de sélection 2009
Le vivant possède deux propriétés fondamentales et paradoxales : celle de se reproduire et de se multiplier en conservant ses caractéristiques ; celle de changer, d’évoluer, de s’adapter. Le temps géologique a accumulé une extraordinaire variabilité génétique inter et intraspécifique. Au cours de leur bien brève histoire, les hommes ont domestiqué les plantes et les animaux, les ont sélectionnés et adaptés de plus en plus finement à leurs besoins en utilisant cette variabilité naturelle et en l’élargissant. L’agriculture est le produit de ces deux propriétés complémentaires qui se sont constamment appuyées l’une sur l’autre.
Mais vers 1760 pour les animaux et un siècle plus tard pour les plantes, ces deux propriétés deviennent antagoniques
avec l’émergence d’une nouvelle catégorie sociale, celle du sélectionneur/investisseur. Il ne s’agit plus d’améliorer les animaux pour satisfaire des besoins, mais pour faire de l’argent de transformer « l’hérédité » en marchandise. La faculté du vivant de se reproduire et de se multiplier s’oppose alors au « droit naturel » du profit et l’agriculture et l’élevage à la sélection et au sélectionneur. La sélection n’est qu’un moyen de faire un profit. Dès lors, l’objectif final du sélectionneur/investisseur (et plus tard de la génétique agricole) ne peut être que de lutter contre cette malheureuse propriété des plantes et des animaux de se re-produire et de se multiplier dans le champ du paysan.
[……………]
https://sniadecki.wordpress.com/2015/02/10/berlan-selection/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Berlan
Bonjour @njama,
Tout cela est vrai,
mais attention ce que j’expliquais précédemment du questionnement de Béchamp sur ce qu’il supposait être une impulsion de vie que recevraient les microzymas, n’est qu’une réflexion consécutive à ses travaux, réflexion qui n’est pas si éloignée de celle des physiciens désormais.
Ses travaux sont concrets et remettent en question la théorie cellulaire.
Il n’y aurait pas de cellule sans microzymas,
il n’y aurait pas de Vie sans microzymas,
C’est par cet élément de base que passe la vie des organismes vivants qui sont tous réductibles aux microzymas, ferments vitaux qui leur survivent.
Les scientifiques contemporains découvrent tout ce vivant, sous forme de microbiome interne, sous forme d’éléments prétendus en symbiose, pour réaliser le métabolisme cellulaire.
Comme si la cellule ne pouvait pas faire son propre métabolisme !
Ils interprètent sur les bases de la théorie cellulaire, réfutant tout élément vivant interne plus petit qui serait propre à l’individu, au lieu de penser à s’interroger sur les fondements de la théorie cellulaire.
La « biopolitique » a figé des fondements, enseignés comme des vérités et qu’il est interdit de remettre en question parce que cela mettrait en évidence l’absurdité des injections.
Quant à la notion de particule vivante, les scientifiques ne sont toujours pas d’accord pour déterminer si une particule est vivante ou pas. D’ailleurs ils ne cherchent même pas à savoir si les exosomes sont vivants, parce que ce ne serait pas compatible avec la théorie cellulaire.
Mais les travaux de Béchamp montrent que toute particule capable de produire une enzyme même après plusieurs lavages, est une particule vivante. Il a découvert les enzymes !
S’il existe un biologiste qui a lu et étudié très attentivement les travaux de Béchamp c’est bien Jules Tissot. Il en parle longuement dans son ouvrage de 1946 et il n’est pas suspect d’être un pro-Pasteur, c’est le moins qu’on puisse dire !!!
Voilà ce qu’il écrit à la page 191 :
« La théorie du micozyma. Voici comment Béchamp expose la théorie du microzyma dans son livre (p. 564) : “La théorie du microzyma aboutit à une grande unité. Les microzyms sont structurés et vivants; » Suivent 7 lignes que je ne recopie pas. Il termine ainsi la citation : « Ce ne sont pas là de gratuites assertions mais de faits constatés. »
Tissot commente ainsi : « Ce sont là, au contraire, soit de gratuites assertions, soit des assertions fausses, résultant en partie d’erreurs d’observation fondamentales de Béchamp. Examinons les successivement. »
Je ne vais pas le faire ici. Tissot conclut ainsi son étude sur les travaux de Béchamp :
« Il résulte des discussions qui viennent d’être exposées que Béchamp a bien vu et démontré la fausseté des dogmes pastoriens ; mais une propagande savante, intensive et des campagnes de dénigrement entreprises de toutes parts contre ses travaux, ne lui ont pas permis de faire valoir ses conclusions.
Le triomphe des dogmes pastoriens et l’oubli dans lequel sont tombées les grandes découvertes de Béchamp sur les fermentations et la putréfaction sont la plus grande injustice scientifique de XIXè siècle et, en même temps, l’événement scientifique le plus néfaste de ce siècle pour les progrès de la science. »
« En soutenant opiniâtrement avec un courage indomptable , une lutte dure et injuste pour défendre la vérité contre les dogmes faux et néfastes, Béchamp a mérité qu’on garde de lui une vive admiration pour l’élévation de son caractère ; par la grande importance des progrès qu’il a fait réaliser à la science, il a laissé le souvenir d’une haute intelligence et d’une haute valeur scientifique qui le fait classer parmi les savants les plus éminents du XIXè siècle. »
Ma conclusion serait qu’il ne faudrait pas en arriver à nuire à Antoine Béchamp et à ses travaux en faisant la promotion de ses erreurs et en oubliant ce qu’il avait vu comme étant juste et vrai.
Bonjour Bernard
Il me semble, à l’instar de ne pas jeter l’eau du bain et le bébé avec, qu’il faut rendre justice à Pasteur, non pas par rapport aux « inoculations » hasardeuses de vaccins, et de fraudes sur celui contre la rage…, ce qui, en tant que chimiste n’était pas son domaine, mais à propos de la pasteurisation… qui a permis d’éviter de nombreuses contaminations.
Mettons-le au rang de l’honneur des services rendus à la santé publique à l’égal de Semmelweis pour la lavage de mains (moins compliqué)…
Quoique il ne soit peut-être pas nécessaire de porter les T° aussi hautes que pratiquées pour stériliser un aliment (à destination humaine ou animale), un milieu pour le rendre « stérile » (?)… stérilité ? neutralisation d’oligo-éléments au passage… de l’étuve
Référence sur la prolifération des virus du Pr Lwoff, l’augmentation (naturelle) de T° corporelle suffisant à les neutraliser…
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i20030203/les-virus-et-les-bacteries
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_Philippe_Semmelweis
bref, si effectivement les recherches qui se veulent scientifiques apportent du grain au moulin en précisions de ce qui est connu, elles ne sont pas pour autant exactes, car les erreurs elles-mêmes peuvent engendrer des petits qui les confortent dans leurs hypothèses…
Bien sûr njama ! Un jeune écolier revient de l’école primaire avec une leçon à apprendre sur Pasteur. « C’est qui pour toi pasteur ? » La réponse est un geste. sans équivoque, la main haute au dessus de la tête ! Bref, c’est un très grand !
Le texte imprimé et pris dans un ouvrage du primaire relate que Pasteur avait inventé le vaccin antivariolique … Le lendemain matin, avant 9 heure, je suis face à l’instituteur. « C’est comme ça dans tous les manuels du primaire. Plus tard, au collège, ils apprendront que c’est Jenner, un siècle auparavant … Bah, ils auront oubliés !!! »
Pasteur n’y est pour rien dans cette utilisation de son image. En 1966 j’assistais à un grand congrès de mathématiques à Moscou, congrès se déroulant tous les 4 ans comme les JO. Il y a une sorte de cérémonie d’ouverture où les congressistes sont tous rassemblés dans une grande salle de spectacle. Elle va s’achever par des danses du Bolchoï. Auparavant, on aura droit à un diaporama montrant des photos des grands savants du monde. Surprise pour moi : il n’y a pas Pasteur ! Par contre, une immense photo de Pavlov, beaucoup, beaucoup plus grande que pour les autres. C’est le plus grand de tous les savants.
Devant moi il y a un congressiste soviétique. Il se retourne et voit mon badge français. Il parle un français impeccable et sans accent. Il me demande d’où je viens. Poitiers. « C’est une ville célèbre » va-t’il me répondre. Je suis étonné qu’il la connaisse. Il a peut-être vécu en France pour s’exprimer aussi parfaitement dans notre langue et connaitre cette ville. Puis il va me dire que le plus grand de tous les savants du monde c’est Pavlov.
Chez nous c’est Pasteur, en Grde Bretagne c’est Jenner et en Allemagne c’est Robert Koch ….La biopolitique n’est pas née en 2020. Elle s’est aussi manifestée dès 1885 avec la rivalité entre Pasteur et Koch, rivalité animée en fait par des politiques sur fond de guerre de 1870.
Sur Robert Koch et l’une de ses découvertes, la lymphe de Koch (la tuberculine) j’avais écrit un article Aimsib (18b décembre 2018) :
https://www.aimsib.org/2018/12/18/bcg-episode-2-guerir-la-tuberculose-avec-de-la-tuberculine/
Ah enfin, Bernard ! Tu dis plus haut en citant Tissot :
« Ma conclusion serait qu’il ne faudrait pas en arriver à nuire à Antoine Béchamp et à ses travaux en faisant la promotion de ses erreurs et en oubliant ce qu’il avait vu comme étant juste et vrai. »
Ce qu’a découvert Béchamp est en réalité énorme. Il faut s’y intéresser enfin.
J’explique dans mon livre que ce que Tissot appelle « erreurs » n’en sont pas, ce ne sont pas des divergences. Tissot a observé dans des contextes particuliers qui trouvent leur explication dans la théorie de Béchamp et que j’ai pu comprendre grâce aux observations d’Enderlein et d’autres très récentes.
Tu as encore raison également quand tu dis : « Pasteur n’y est pour rien dans cette utilisation de son image ».
C’est encore une fois la « biopolitique » qui a fabriqué cette image pour servir ses intérêts, ou plutôt des intérêts puissants, la politique n’étant qu’un outil à leur service.
Il est temps que l’image des uns et des autres soient remises à niveau, à la mesure de leurs découvertes et pour cela, il faut connaître ces découvertes.
C’est de l’ensemble que la science retrouvera la compréhension du vivant.
Chaque phénomène doit trouver une explication dans la théorie qui en émergera. C’était déjà l’exigence de Béchamp dans la conclusion de ces travaux colossaux et les observations de Tissot mais plus encore, les découvertes récentes y trouvent leur place également en observant sous ce nouvel angle.
La science commence par l’observation, du monde réel, minéral, végétal, animal, et donc par le prisme de la perception, qui à l’instar des objectifs d’appareil photo peut admettre différentes focales.
Est-ce que « la science » ne se serait pas retrouvée prisonnière à l’insu de son plein gré sous l’influence d’hypothèses philosophiques devenues dogmatiques qui restreignent son champ d’observation qui la conduisent à des vérités « relatives »…
Dans son Traité de l’homme (1648), René Descartes a développé l’une des premières conceptions réductionnistes de la vie, appliquée aux plantes et aux animaux. À l’image du canard mécanique de Vaucanson, le comportement animal était selon lui intégralement réductible à l’effet d’un mécanisme physique.
La métaphysique n’est jamais qu’une perception (augmentée) du monde, – gnostique pour certains -, une extrapolation qui fait sens, qui échappe en partie à la raison, à l’intellect pur, comme à l’intellectualité (ensemble des facultés intellectuelles), bien qu’elle lui soit connexe. Cette « perception » du Vivant, de l’univers, n’est pas propre qu’à l’homme.
Pourquoi dissocier l’homme de l’Univers ? un effet du suprémacisme de l’homme sur la création, atavisme biblique ?
Il fut un temps, dans l’Antiquité où l’on parlait « d’intellection »…, où tous les animaux étaient doués d’intellection, jusqu’à ce que… l’ère dite des Lumières, de la Raison ne soit venue l’anéantir avec la science, avec le positivisme, et sa vision mécaniste du monde. Cette approche phénoménologique qui cherchait à décrire une relation essentielle entre la conscience et le monde est tombée dans l’oubli vers le moyen-âge.
L’intellection (du bas latin intellectio, sens, signification, dér. de intellegere « comprendre ») – par signification et conscience – est un phénomène sémantique résultant de l’agencement de la signification et de la signification phénoménologique (observation des phénomènes, aux données de l’expérience avant toute considération théorique), en une entité unique.
La notion d’intellection est assez restreinte, seuls les organismes vivants ayant un système nerveux peuvent manifester de l’intellection (= compréhension).
Dans l’antiquité les animaux étaient reconnus doués d’intellection. C’est la science moderne qui a réduit leur intelligence à l’instinct, ce qui est très réducteur dans leurs cas, leur déniant d’être doté d’une forme d’intelligence.
Peut-être fallait-il pour les besoins expérimentaux de la science s’affranchir de l’idée d’une forme d’intelligence chez l’animal pour l’objetiser, le réifier afin de pouvoir faire des expériences sur eux.(?)
Selon Porphyre de Tyr (philosophe néo-platonicien du III° s.) « Tous les êtres qui possèdent la sensation, nécessairement possèdent aussi l’intellection. » (De l’abstinence).
L’intelligence artificielle IA
Un robot, un ordinateur ne possédant pas de sensations, comment pourrait-il être doué d’intellection par signification et conscience.
A la différence de ce qui est « intellectuel » et de « l’intellectualisme » qui voudrait que tout soit réductible à des idées, « l’intellection » associe en plus, la compréhension intime du sujet en impliquant tous les autres sens liés à la perception. C’est dans cette perceptive sémantique, que l’on parle d’ Intellect « agent » ou d’ intellect « actif », c’est l’intellect qui « voit », qui « entend ».
L’IA ne pourra évoluer d’elle-même car elle n’a pas de conscience, elle ne peut comprendre et concevoir. C’est pour cela que le robot même le plus perfectionné n’égalera même jamais l’animal.
L’ IA comprend seulement par signification, non pas aussi par conscience. C’est ce que l’on appelle l’intellection formelle, ce qui la distingue de l’intellection par signification et conscience.
L’intelligence, faculté de connaître, de comprendre, « qualité de l’esprit », précède la conscience… aucune machine n’est intelligente, elle n’obéit qu’à une programmation.
Il est facile de battre Deep Blue qui serait incapable de jouer si on appliquait les Échecs aléatoires de Bobby Fischer (Fischer Random Chess ou Chess 960), une variante du jeu d’échecs dans laquelle l’emplacement initial des pièces de la première et de la dernière rangée est tiré au sort, et identique pour les deux camps.
N’importe quel joueur d’échec s’adapterait très vite en quelques minutes à ces nouvelles règles, mais il faudrait peut-être des années, et une armée de programmeurs pour reformater Deep Blue pour les échecs aléatoires
https://fr.wikipedia.org/wiki/Deep_Blue
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89checs_al%C3%A9atoires_Fischer
De fait, la métaphysique échappera toujours à l’IA même la plus perfectionnée.
L’IA ne pourra jamais remplacer la relation médecin_patient, il lui manquera toujours cette relation intellective, celle de l’intellect qui « voit », qui « entend », pour comprendre le patient et son problème dans sa singularité.
La médecine tient autant de l’art que des connaissances scientifiques, souhaitons que cela reste une évidence !