L’AIMSIB s’est trouvée alertée cette semaine par « Christine Mackoi » [*], une biostatisticienne lanceuse d’alerte qui sait parfaitement que l’incognito reste vital pour qui souhaite conserver son emploi en France. Ses calculs, vérifiés, démontrent l’existence d’une hausse très significative du nombre de décès des bébés âgés de deux à six jours, deux mois d’affilée, pile depuis l’introduction de cette « thérapie monoclonale préventive contre la bronchiolite » (Beyfortus®) qui très probablement n’a jamais été vraiment testée chez les nouveau-nés, comme la HAS l’a fait involontairement remarquer [**]. La probabilité pour que ces injections autorisées à la Diafoirus soient mortelles nous crève les yeux, que va décider la HAS maintenant qu’elle vient d’en accepter le développement ? Comme d’habitude, vous pensez ? Bonne lecture.
Vous avez pu lire le mois dernier l’article d’Hélène Banoun sur les essais cliniques du Beyfortus montrant un déséquilibre des décès (dont certains dus à la bronchiolite) en défaveur du groupe traité [1].
Le mécanisme moléculaire pouvant expliquer cette facilitation/aggravation des bronchiolites était proposé dans l’article. Eh bien, moins de 3 mois après le début des injections, les statistiques sembleraient confirmer nos appréhensions !
Mortalité néonatale précoce (de 2 à 6 jours de vie)
- La courbe bleue représente, pour chaque mois (de 2018 à octobre 2023) les taux de mortalité de 2 à 6 jours de vie, des bébés natifs du mois en question.
- La ligne verte horizontale représente le taux de référence, calculé sur les années 2018-2019. Ce taux est de 0,69 décès pour 1 000 naissances.
- Les lignes en pointillés bleus représentent l’intervalle de confiance des taux de mortalité à 95 %.
- Les lignes en pointillés rouges représentent l’intervalle de confiance des taux de mortalité à 99,8 %.
En septembre 2023, il y a 54 décès de nourrissons entre 2 et 6 jours de vie sur 55 489 naissances, ce qui donne un taux de mortalité de 0,97 décès pour 1 000 naissances.
Nous posons l’hypothèse que le taux de mortalité est celui de référence, calculé sur les années 2018 et 2019. Ce taux de référence est de 0,69 décès pour 1 000 naissances.
Sur 55 489 naissances, nous nous attendons donc à une oscillation autour de 38 décès. Il y a une probabilité de 95 % que ce nombre de décès soit compris entre 26 et 50, soit une probabilité de 2,5% qu’il soit en dessous de 26 et une probabilité de 2,5% qu’il soit au dessus de 50. Il y a eu 54 décès de nourrissons ce mois de septembre, soit une probabilité inférieure à 2,5% que cela se produise.
La probabilité qu’il y ait au moins 54 décès est de 0,87 %. En octobre 2023, il y a 61 décès de nourrissons entre 2 et 6 jours de vie sur 57 940 naissances, ce qui donne un taux de mortalité de 1,05 décès pour 1 000 naissances.
En suivant le même raisonnement que précédemment (taux de référence à 0,69 décès pour 1 000 naissances), nous nous attendons à une oscillation autour de 40 décès pour 57 940 naissances. Cette oscillation du nombre de décès a une probabilité de 95 % de se situer dans l’intervalle [28 ; 52]., soit une probabilité de 2,5 % d’être en dessous de 28 décès et une probabilité de 2,5 % d’être au dessus de 52 décès.
Sauf qu’il y a 61 décès pour ce mois d’octobre, soit 50 % de plus que le nombre attendu de 40 décès. Ce nombre de décès est bien au-delà du seuil à 2,5 %. Il est tellement élevé qu’il est dans la zone d’alerte avec une probabilité de 1 ‰ qu’il y ait un nombre aussi élevé de décès.
Observer un taux de décès significatif avec une probabilité inférieure à 2,5 % est exceptionnel, mais peut néanmoins se produire de temps en temps.
Il est, par contre, anormal que cela se produise deux mois de suite, comme nous venons de l’observer pour les mois de septembre et octobre 2023.
Et ce qui est d’autant plus préoccupant est, que pour le second mois, il y ait une probabilité de 1 ‰ d’avoir un nombre aussi élevé de décès.
Que s’est-il passé à partir du mois de septembre 2023 pour qu’on observe des taux de mortalité aussi alarmants ?
On sait qu’à partir du 15 septembre 2023, il est fortement recommandé une injection d’anticorps monoclonaux contre la bronchiolite aux bébés avant qu’ils ne quittent la maternité (soit 3 à 4 jours après l’accouchement). Est-ce une coïncidence ou cela confirme-t-il les effets délétères de ce produit, comme détaillés dans l’article d’Hélène Banoun [1].
Nous remarquons dans le graphique suivant, qu’il n’y a pas de mortalité à moins de 48 heures de vie particulièrement élevée, pour les bébés nés en septembre et en octobre 2023.
Le pic hautement significatif au mois de juin 2021 correspond à une mortalité excessive de bébés sans doute prématurés, suite à une campagne de vaccination « anti-covid » des femmes enceintes à partir du second mois de grossesse.
- La ligne pointillée verticale rouge marque le début de la vaccination des personnes majeures. Ce phénomène a été observé en Écosse et en Israël.
Quant à la mortalité des nourrissons de 7 à 28 jours de vie, il est trop tôt pour avoir des données complètes. Néanmoins, nous n’observons pas une mortalité excessive pour les bébés nés en septembre 2023.
À partir de ces graphiques, nous voyons que les excès de mortalité touchent les nourrissons de 2 à 6 jours de vie. Il est prématuré actuellement de connaître les mortalités entre 7 et 28 jours de vie à partir de septembre 2023.
Le fait que seuls les bébés nés après le 12 septembre sont concernés par cette injection, alors que tous les bébés nés en octobre le sont, pourrait alors expliquer la significativité plus élevée de la statistique d’octobre. C‘est un indice supplémentaire renforçant l‘hypothèse de la nocivité du Beyfortus. Il en est de même pour l’absence de surmortalité à moins de 48 heures de vie pour ces deux mois.
Il est à noter que les chiffres ne sont pas encore consolidés. En effet, les nombres de naissances de septembre et octobre 2023 sont provisoires et seront plus élevés, ce qui apportera une diminution négligeable des taux. Les nombres de décès sont de même provisoires et augmenteront sans doute lors des prochaines mises à jour. Et dans ce cas, l’augmentation des taux ne sera plus négligeable, notamment pour celui d’octobre. Nous avons donc déjà des taux plus qu’alarmants avec des données potentiellement sous-estimées.
La concomitance des injections de Beyfortus et des excès de décès de nourrissons est plus que troublante. Elle ne fait que confirmer les mises en garde d’Hélène Banoun et de Pryska Ducœurjoly. Il y a urgence à alerter encore et encore.
Détail des calculs
Données de l’INSEE utilisées pour faire l’étude :
- décès (du 1er janvier 2018 au 13 novembre 2023) : fichier 2023-11-24_detail.zip [2]
- Nombre mensuel de naissances (de janvier 2015 à octobre 2023): fichier naissances_octobre_2023.xlsx [3]
Les données récentes ne sont pas encore consolidées.
Calcul des taux mensuels de mortalités entre 2 et 6 jours de vie pour les bébés natifs de chaque mois :
- Compilation pour chaque mois des nombres de bébés nés le mois étudié et décédés entre 2 et 6 jours de vie à partir du fichier des décès de l’INSEE.
- Calcul des taux de mortalité en divisant pour chaque mois les nombres de décès par les nombres de naissances.
- Ces taux de mortalité mensuels sont reportés dans la courbe bleue du graphique
Calcul du taux de référence :
Le taux de référence est calculé en divisant les nombres de décès entre 2 et 6 jours de vie des bébés nés en 2018 et en 2019 par le nombre total de naissances en 2018 et 2019. Il est de 0,69 décès entre 2 et 6 jours pour 1 000 naissances. Le taux de référence est indiqué par la ligne horizontale verte.
Statistique :
- Pour chaque mois, on calcule le taux de décès attendus en multipliant le taux de référence par le nombre de naissances.
- La loi de Poisson (loi statistique utilisée pour les événements rares) a été utilisée pour calculer les différents intervalle de confiance des taux de mortalité à 95 % (seuil classique) et à 99,8 % (seuil alarmant)
- L’intervalle de confiance à 95 % est noté par les lignes en pointillés bleus avec une probabilité de 2,5 % pour les taux de de se trouver en dessous ou au dessus des lignes respectivement en bas et en haut.
- L’intervalle de confiance à 99,8 % est noté par les lignes en pointillés rouges avec une probabilité de 1 ‰ pour les taux de de se trouver en dessous ou au dessus des lignes respectivement en bas et en haut.
Christine Mackoi
Décembre 2023
Notes et références :
[*] Christine Mackoi (pseudonyme), est titulaire d’un DEA de biomathématiques obtenu après une maîtrise de biologie moléculaire et génétique, puis s’est spécialisée dans les statistiques appliquées à la recherche médicale (étude d’intervention, épidémiologie, annotation génomique).
[**] L’AIMSIB remercie Pryska Ducœurjoly pour nous avoir transmis cette information capitale, lire son article ici: https://neosante.eu/beyfortus-alerte-rouge/. Réflexion d’une experte HAS lors de la réunion du Comité de Transparence relatif au Beyfortus: -« Demain, avez-vous l’intention de donner ce médicament à tous les nouveau-nés, en sachant que les études n’ont pas inclus de nouveau-nés ? Ils ont inclus des enfants qui avaient entre moins de trois mois, certes, mais jusqu’à plus de 6 mois. » https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2023-09/beyfortus_19072023_transcription_ct20356.pdf
[1] https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2023/11/12/les-mauvaises-surprises-des-vaccins-et-therapies-preventives-contre-la-bronchiolite-a-vrs/
[2] https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487988?sommaire=4487854
[3] https://www.insee.fr/fr/statistiques/7720583?sommaire=5348638
Dans ce pays béni des dieux les évidences démontrées par de multiples études sérieuses sont soigneusement ignorées
Tous les pays ont démontré des problèmes graves voire mortels avec le fameux « vaccin » anticovid et chez nous un ministre continue à préconiser la « vaccination » chez les personnes à risques et en particulier les femmes enceintes !!!!!
Quand à cette injection qui n’a pas été testée sur les nouveaux nés c’est hallucinant.
La parole est systématiquement attribuée à tous ceux qui ont des conflits d’intérêt avec big pharma … les fameux télétoubibs par contre tous ceux qui ont des références internationales solides sont systématiquement ostracisés voire punis par des structures ordinales aux ordres.
Comprenne qui pourra …….
L’Etude parue dasn le NEJM donnait un risque de décès entre 3 et 8 pour mille.
https://basta-covid.fr/perforbambinumab-les-anticorps-monoconaux-au-service-du-haut-aveuglement-scientifique/
https://basta-covid.fr/perforfamillumab-ii-le-retour/
Merci beaucoup pour ces articles.
Dans ce « monde d’après », comment est-il possible que des médecins, des scientifiques et des politiques acceptent « en responsabilité » de préconiser pour des nouveaux-nés des produits non testés ?
C’est de la récidive en bande organisée !
Bonjour,
Comment peut on refuser ce vaccin pour les nouveau-nés ? Et éviter qu’ils le fassent sans notre consentement ?
Merci
Céline
Bonjour Céline,
Aux dernières nouvelles, ce produit est recommandé et non obligatoire.
Il faut donc rester vigilant et tenir bon. Après un accouchement, une maman est vulnérable et fatiguée.
C’était à prévoir et voilà encore un scandale sanitaire à étouffer au plus vite!
Lire les déclarations d’un professeur de pédiatrie se félicitant des résultats de ces injections est tout simplement à vomir!!
Les chers confrères il est temps de vous réveiller !
Oui, cher Docteur, mais les conditions difficiles de leurs études (formatées par les pharmas) et, littéralement épouvantables, de leur internat ont totalement bousillé leur esprit critique (évidemment il reste quelques irréductibles héroïques toujours menacés, souvent réduits au silence. J’en encourage comme je peux, les pauvres. À 86 printemps, cela ne durera plus beucoup).
@hub37
Les études de médecine ne nécessitent pas un niveau d’excellence en mathématiques, en physique, en chimie, contrairement aux concours grandes écoles d’ingénieurs qui j’en suis convaincu ne seraient pas à la portée de la plupart d’entre eux. A chacun ses capacités intellectuelles.
Elles étaient même accessibles il fut un temps aux filières littéraires (le cas de mon père, fan de latin, grec, bac lettres… puis médecin, puis radiologue).
Ce n’est pas une critique, ces études qui tournent autour de l’anatomie, de la biologie, depuis peu de la génétique (autant de sciences molles), un peu de chimie, organique surtout, de biochimie, ne nécessitent pas ce niveau en sciences dures et l’esprit critique qui va avec.
MAIS, parmi ces étudiants, par choix d’orientation professionnelle très honorable, certains d’entre eux auraient pu prétendre sans trop d’efforts à d’autres filières d’excellence.
Il en va ainsi il me semble dans tous les environnements professionnels.
Évitons de jeter la pierre à ces vocations que j’imagine intellectuellement très honnêtes dans leur immense majorité. Peut-être n’ont-ils pas toujours les bonnes infos, ou pas le temps de chercher…
Je confirme, étant moi-même dentiste après un Bac philo (actuellement 47 ème année de pratique et toujours en activité) que les grandes écoles d’ingénieurs et autres ne m’auraient été intellectuellement accessibles (et ne me sont toujours pas- intellectuellement-accessibles).
L’inverse est vraie : les études médicales ne sont pas-intellectuellement- accessibles à la plupart des plus grands ingénieurs ou mathématiciens ou autres. Ce n’est pas une question d’intelligence, c’est une question, je dirai de structure mentale.
Les qualités demandées pour faire les plus grandes recherches astronaumiques ou aéronautiques ou autres, sont bien différentes de celles demandées pour comprendre et soigner un patient. Se poser la question du « pourquoi » et du « pour quoi » (le sens) devant la problématique d’un patient est une affaire humaine, un intérêt pour l’autre, pour l’aider. Dans cet état d’esprit, la pratique médicale est d’une rare complexité, à l’image de l’être humain. Le problème vient quand, par fainéantise intellectuelle (et par souci de rentabilité optimale ?) on cherche à mettre tout le monde dans des cases. Plus ces cases sont grandes, plus c’est facile pour le médecin. Et plus c’est facile pour le médecin, plus la médecine s’enlise dans la médiocrité.
Je sais que pour éviter cet enlisement dans la médiocrité, il faudrait que les études médicales soient beaucoup plus développées vers la philosophie, la psychologie, vers l’apprentissage du latin, grec… L’enseignement deviendra un art, à l’identique de ce que devrait être la pratique médicale : un Art.
PS : njama, je pense que votre père à été un bon médecin
@Rodrigue Mathieu
Je partage assez bien votre point de vue sur les différences de « qualités personnelles » intellectuelles, nous n’avons pas tous les mêmes prédispositions et nous nous orientons chacun suivant un tropisme singulier (inné ? thème astrologique ?…) hélas contraint et contrarié parfois pour certains, contextuel également qui fera que l’on développera des facultés bien différentes au sein d’une même fratrie.
Pour parler de mon père, à ce que j’ai pu apprécier, je dirais qu’il n’avait pas une tournure d’esprit scientifique, ses connaissances reposaient surtout sur celles – dites scientifiques – qu’on lui avait apprises, sa meilleure faculté était une mémoire hors norme, visuelle en particulier, en imagerie médicale c’est un atout. Faculté tout à fait appropriée pour faire des études de médecine, car on y subit un gavage d’informations pendant des années.
Il pouvait donc restituer l’état des connaissances académiques du moment en médecine, et comme il était très rigoureux et consciencieux, il a toujours actualisé ses connaissances dans son domaine de la radiologie. Je le vois encore parcourant avec attention ces revues spécialisées imprimées sur papier glacé qui reproduisaient des images radio, dont il archivait consciencieusement certaine pages dans un dossier. Fort de ses qualités dont il était conscient cela lui donnait beaucoup d’assurance, une autorité naturelle (sans rapport avec « l’effet blouse blanche ») qui fidélisait certains patients et faisait partie de sa réputation, de l’aura du personnage. Il était par ailleurs chef de service à temps partiel dans deux petits hôpitaux peu éloignés de son activité en libéral. Étant de bonne complexion jamais malade je ne peux rien dire du médecin, de son art, que des échos tous de bon aloi. D’un esprit dans le fil du positivisme (Auguste Comte) il était peu enclin vers tout ce qui s’apparentait « psy », rien de concret pour lui…que des divagations !
A l’opposé mon oncle était ingénieur Centralsupelec (anciennement l’École supérieure d’électricité), j’ai perçu très tôt que leur intelligence respective ne procédait pas de la même manière, j’étais plus en phase intellectuelle avec lui esprit logique, analytique, esprit critique, le socle de tout raisonnement, qu’avec mon père. Je n’aurais jamais pu faire médecine… c’était clair pour moi, une déception pour mon paternel.
Il y a tant de formes d’intelligence, de « mémoires » singulières qui la façonnent, un musicien aura une mémoire auditive que peu de personnes ont, ma fille ballerine qui a vingt ans de danse classique derrière elle a une mémoire kinésique qui flirte avec l’évidence, elle observe un enchainement qu’elle ne connaît pas, et le reproduit avec aisance.
mais quel inadmissible scandale; rien ne les arrête; comment les parents peuvent-ils accepter qu’on vaccine leur enfant à peine né; la peur de la bronchiolite a tellement été poussée par la presse stipendiée par les subventions que les pauvres parents n’osent pas refuser
Ça pose des questions éthiques !
… sachant que 4 500 bébés ont été inclus dans les essais cliniques d’âge médian oscillant entre 2,6 et 3,5 mois selon les cohortes (voir l’article de Pryska Ducœurjoly)
Quels sont ces parents qui « prêtent » leur bébé pour des expérimentations médicales ? où ont été pratiqués ces essais cliniques ? dans des pays pauvres ? dans des orphelinats ? contre argent ?…
Ces essais sont-ils bien « réels » ? ou le narratif chiffré de ces études est-il en partie une fiction ? au-delà des chiffres produits comment obtenir des infos sur les lieux et conditions d’expérimentation ?
Les données personnelles des familles sont-elles accessibles ? ont-elles été correctement informées ?
ça fait plaisir de voir une statisticienne spécialisée sur les événements médicaux qui utilise les lois de Poisson ! Début octobre 2017 je présentais une communication orale au congrès Adelf-Sfsp d’Amiens devant 120 épidémiologistes sur » usages inadaptés de tests statistiques en épidémiologie ». (site du congrès adelf-sfsp.fr). Chercher par auteur si vous voulez ma communication ; résumé et diaporama muet)
L’épidémiologie utilise systématiquement le test cas-témoins pour tester sur des fenêtres temporelles, ce qui est pour le moins inadapté (c’est le moins qu’on puisse dire !). Le modérateur principal (François Alla) interviendra en disant que les études que j’avais citées étaient anciennes (la plus ancienne décembre 2007 ; la plus récente novembre 2014) et qu’à cette époque on ne connaissait pas les lois de Poisson (mathématicien français du premier tiers du 19è siècle …)
Un autre interviendra pour dire qu’on ne leur avait pas enseigné les lois de Poisson …
Ayant eu un retour de mémoire, j’apporte une petite correction : en fait le modérateur a dit qu’à cette époque (déjà ancienne …) on ne disposait que du cas-témoins. Il n’a pas dit qu’on ne connaissait pas les lois de Poisson même si, en pratique, ça revient un peu au même.
J’ai travaillé sur les cancers fin des années 90. Et j’utilisais la loi de Poisson. Ceci explique peut-être cela.
Une modélisation par une loi binomiale suppose n répétitions indépendantes d’une même expérience. On pourra l’utiliser pour modéliser le nombre de vaccinés parmi n malades. Sous réserve cependant que l’on puisse accepter que chaque malade avait la même probabilité d’avoir été vacciné.
La loi binomiale est inadaptée pour modéliser le nombre d’appels téléphoniques à une gendarmerie en une journée ou le nombre de boites de conserves vendues en une journée dans un commerce. On utilisera les lois de Poisson qui sont a priori adaptées pour gérer « le nombre de malades apparus dans l’année qui suit une vaccination ». Pour cela, les épidémiologistes utilisent le cas-témoins qui est une comparaison de 2 binomiales. Il faut la date initiale (la vaccination) et la date finale (le début de la maladie) pour définir la durée à prendre en compte pour chaque cas et chaque témoin. Comme les témoins ne sont pas malades (de la maladie étudiée) la date finale manque. Qu’à cela ne tienne, ils prennent la date du début de la maladie du cas auquel le témoin a été associé !!! C’est une aberration totale !
Ils ne s’arrêtent même pas là. Ils gardent dans les calculs les cas et témoins non vaccinés pour lesquels la date initiale est absente. Ils sont alors classé « non exposés » quel que soit le délai testé. Les logiciels d’épidémiologie sont ainsi programmés …Les conséquences sont à la hauteur …
Voir mes 2 articles sur ce site, novembre 2019 et février 2020.
Pour vous faciliter la tâche :
https://www.aimsib.org/2019/11/06/laffaire-des-effets-secondaires-post-vaccinaux-qui-nexistaient-meme-pas/
et
https://www.aimsib.org/2020/02/23/mentir-ou-travestir-pour-ne-pas-faillir-le-coup-du-signal-fort-quon-prefere-oublier/
Merci pour ces articles
comment appelle-t-on des « gens » qui sacrifient des bébés….?
Mon compagnon regarde le flèche 15 septembre et dit : la courbe montre l’inflexion après l’injection, la croissance baisse, donc c’est peut être efficace ! N’y aurait-il pas lieu de préciser sur le courbe la façon dont les données sont traitées (mois par mois ?) car cette courbe peut prêter à mauvaise interprétation, surtout qu’il ne veut même pas lire l’article ! Et pourtant il n’est pas spécialement pro-vaxx. Ne faudrait -il pas revoir un peut la présentation pour éviter une mauvaise compréhension ?
Bonjour Sylvie,
Les données ne sont pas encore consolidées et les taux, une fois les données plus complètes, ne pourront encore qu’augmenter.
J’utilise les données de décès et des naissances de l’insee, qui tombent en fin de mois.
Pour calculer les taux de mortalité pour les bébés natifs de chaque mois, je fais la division du nombre de décès des bébés natifs du mois par le nombre de naissances du mois en question.
Dans la mise à jour d’octobre (date de fin des données: 16 octobre), il y avait pour le mois de septembre 51 décès de nourrissons sur 55 446 naissances, ce qui donne un taux de 0,92 décès pour 1 000 naissances. Ce taux était à la limite de la significativité à 2,5%. Ca peut arriver de temps à autre. Il n’y a rien d’anormal.
Il peut y avoir du retard dans l’envoi des certificats de décès et de naissances des mairies à l’insee.
Et à la mise à jour de novembre (date de fin des données: 13 novembre), il y avait pour le mois de septembre 54 décès (donc 3 de plus) et 55 489 naissances (donc 43 de plus). Ce qui donne un taux de 0,97 décès pour 1 000 naissances. Nous avons donc une significativité plus élevée à moins de 1%.
Cet exemple est pour vous montrer la sous estimation des données, et comment les taux peuvent augmenter à la mise à jour suivante.
Il y a 61 décès recensés pour le mois d’octobre. Comment ce nombre va évoluer à la prochaine mise à jour ?
Je ne sais pas. Mais je n’exclus pas du retard dans la déclaration des décès. Il y a eu un mercredi férié (1er novembre) et deux semaines de vacances.
La prochaine mise à jour sera courant décembre ou début janvier ?
Il faut avoir conscience que cette étude a été faite dans l’urgence avec des données sous-estimées et des taux qui peuvent encore augmenter. La forme de la courbe n’est pas définitive. Mais ce qui alerte, c’est qu’il y a un dépassement de la zone de confort deux mois de suite. Et que le second mois, la significativité est à 1 pour mille (aujourd’hui).
J’espère avoir répondu à vos interrogations.
J’ai fait des études qui comportaient des statistiques entre1967 et 1072 et je peux certifier qu’on nous enseignait la loi de Poisson.
En médecine ?
Les épidémiologues n’emploient les tests statistiques que pour innocenter un peu plus longtemps les hypertoxiques (indispensables pour provoquer des « anticorps » mensongèrement protecteurs (depuis 3 ans on en trouve même de »facilitateurs »)]. Poisson, réduit à l’état d’absolutionniste me débecte. Je le vomis. Je réclame de l’épidémiologie purement sauvage (celle de mon homéopathe) défiant l’empoisonneur, la CHARGE DE LA PREUVE lui incombant enfin À LUI .
En face, les salopards comme Pfizer se sont spécialisés dans l’organisation systématique de biais énormes et de traficotages variés sur groupes témoins. Cela ne scandalise personne, n’est détaillé par personne, n’est répété, seriné, rebattu par personne. Personne non plus ne demande le détail des données (Raoult est si inaudible que cela ?) Cela permet de continuer à poissonner tranquillement pour laisser ouverte la très très mince (statistiquement …non significative) possibilité d’honnêteté (alors que tout le monde sait bien que seul le fric compte dans ce milieu). Cela paraît évidemment plus confortable sensiblement.
Non ! Les vies innocentes (ou enrégimentées) sont corvéables à merci. L’expérimentation humaine naguère formellement réprouvée n’est même plus réprouvée par nos grands média-moralistes (même se croyant humanistes). Et nous, qui avons la charge de hurler contre les crimes sanitaires (à la Pasteur puis à la SS, soyons lucides, mes bien chers frères), nous passons notre temps à chercher le moindre prétexte de préjugé favorable aux méthodes assassines plutôt qu’à leurs victimes.
Dire à un croyant de la » religion vaccinale »de hors, qu’il existe des vaccins qui tuent…
c’est tenter de prouver à un croyant à la foi sincère et confiante…. que son Dieu n’existe pas…! C’est l’éternel problème entre science et religion. Physique et métaphysique, matérialisme et spiritualité, cerveau droit et cerveau gauche, etc. c’est pas gagné ! Je viens de lire le livre d’Hélène Banoun : un régal, celui de Christine Cotton, une autre bio statisticienne qui explique l’escroquerie lucrative des injections anti-covid et le livre de Robert F. Kennedy sur Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma : à vomir. Bonne fêtes à tous, courage et bon travail.
Merci
C’est dans le thème , à voir absolument, vraiment jouissif et jubilatoire :
Super-Yoyo-Zapping, 44 minutes : https://twitter.com/i/status/1734163877045121477
on nous ressert la même chose pour le Beyfortus »
En suivant le lien indiqué dans l’article de Pryska Ducœurjoly on accède à la notice Sanofi PDF https://products.sanofi.us/beyfortus/beyfortus.pdf
En page 4 > Table 3 Trials Conducted with BEYFORTUS for the Prevention of MA RSV LRTI
L’essai D5290C00003 (Trial 03) NCT02878330 comprend 1453 participants.
A Study to Evaluate the Safety and Efficacy of MEDI8897 for the Prevention of Medically Attended RSV LRTI in Healthy Preterm Infants. (MEDI8897 Ph2b)
https://classic.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT02878330
La page gov indique : Enrollment is planned at approximately 197 sites across the USA, Canada, Europe, and the Southern Hemisphere.
On supposera que cet essai clinique conduit par (Sponsor) MedImmune, LLC (une branche de Astrazeneca) a été pratiqué à l’international. Où exactement, dans combien de sites ? Quelles garanties d’un respect scrupuleux des protocoles et des suivis de l’étude dans des contextes aussi dispersés géographiquement ? et d’un retour contrôlé des données ? et des chiffres produits…
C’est une chose de contrôler les chiffres, les résultats, mais quelle est à la base la validité « réelle » de ces chiffres ?
Avec toutes les casseroles de l’industrie pharmaceutique on devient suspicieux !
Puisque la bronchiolite chez les nourrissons est saisonnière comme a priori l’essai se fait à la fois dans l’hémisphère nord et celui du sud cela n’induirait-il pas un biais favorable au produit ?
Tant pis si je dérange la bienpensance scientifique, ou scientiste (?) on s’y perd en conjonctures….
S’il y a une histoire que j’adore, j’suis fan…, que des enfants de classes primaires ou certificat d’études pourraient comprendre facilement, c’est bien l’histoire des carottes de notre grand statisticien aimsibien Bernard Guennebaud, les bases expérimentales, leur importance « fondamentale » face aux modélisations statistiques que l’on nous sert pour valider telle ou telles prescriptions médicamenteuses, préventives ou non.
Petite histoire contée par ce mathématicien statisticien hors pair dans son article (BCG épisode 3) sur l’AIMSIB :
L’argument clé à l’origine de cette double politique de libération et de renforcement de la vaccination BCG fut une modélisation qualifiée de mathématiques présentée à l’audition par Daniel Lévy Bruhl, le Monsieur vaccin de l’InVS ([5] p 95). Elle avait auparavant été décrite dans [7]. Cette modélisation cherchait à évaluer le nombre de cas de tuberculose évités par la vaccination sur une période de 6 ans, entre 1997 et 2002. On peut la raconter avec une histoire de carottes qui pourraient pourrir :
Dans un lot de 300 carottes, on en traite 240 avec un produit chimique ayant une efficacité annoncée de 50% pour protéger les carottes de la pourriture. Il y en a donc en principe 120 qui sont non protégées en plus des 60 non traitées, soit 180 carottes non protégées et 120 qui sont protégées. On trouvera 60 carottes pourries, soit le tiers des 180 non protégées. On peut donc dire qu’en l’absence de traitement, une carotte sur trois va pourrir. On en déduit, en transportant cette proportion sur les 120 carottes protégées, que 40 de ces carottes auraient pourri en l’absence de traitement.
A ceci près que les 240 carottes traitées étaient au grenier, en milieu sec où aucune n’avait pourri alors que les 60 autres étaient à la cave, en milieu humide où elles avaient toutes pourri !
Le mode de calcul utilisé par Lévy Bruhl est une simple règle de trois : 3 choux coutent tant, combien coutent 10 choux ? Avec une condition essentielle mais trop souvent oubliée qu’il faut que tous les choux soient au même prix ! Or ici cette condition n’est pas du tout réalisée, avec des risques d’exposition à la tuberculose qui sont très différents selon les milieux sociaux comme l’illustre mon histoire de carottes stockées à la cave ou au grenier. Il avait été établi depuis longtemps par des expérimentations sur des bovins, que l’efficacité du BCG était sous la dépendance très forte de l’importance de la contamination. J. Basset en rappelle les résultats dans son ouvrage [8].
lire l’article source : https://aimsib.org/2019/01/13/bcg-episode-3-la-marche-lente-vers-sa-suspension-dobligation/
Et si le bon sens le plus élémentaire reprenait ses droits naturels… en médecine et ailleurs…
MERCI njama de rappeler cette histoire de carottes qui n’ont pas toutes le même risque de pourrir, ce risque étant sous la dépendance du milieu dans lequel elles se trouvent et ce beaucoup plus que grâce à l’action d’un produit dont l’efficacité sera donc variable.
Je vais en profiter pour préciser que je ne suis pas statisticien mais estampillé « maths pures ». D’ailleurs je n’aime pas vraiment les collections de données statistiques qui m’ennuient à mourir. D’ailleurs toute mon argumentation mathématique porte sur le calcul de probabilités qui est une spécialité des maths pures et non pas sur les données statistiques ainsi que les problèmes posés par leur collecte.
La règle de 3 qui demande que tous les choux soient au même prix c’est des maths pures et des maths fort simples. Il y a aussi, très important et très simple en principe, la comparaison des prix des choux par les prix moyens. Un premier marchand a 10 choux dont 7 petits à 1€ et 3 gros à 2€ ce qui fait 13. Il affiche le prix moyen, 1,30€.
Son concurrent, en face, vend aussi les mêmes choux en affichant 1,53€ le prix moyen. « Kevin, ou tu achètes tes choux ? » « -Quelle question M’sieur, chez le marchand à 1,30€ évidemment ! « T’es sûr ? Ce marchand avait 7 gros choux à 2€ et 3 petits choux à 1€ ce qui faisait 17€. En affichant 1,70€ le prix moyen il ne vendait pas, alors il a accordé 10% de réduction soit 1,53€. Tu as donc intérêt à acheter tes choux chez lui, ils sont 10% moins chers ! »
Certes, on n’a jamais vu un marchand de légumes vendre ses choux de cette façon ! Par contre nos experts en santé publique à bac + 30, 40 ou 50 nous vendent leurs salades de cette façon. Tout particulièrement avec le test cas-témoins où l’on compare les proportions moyennes d’exposés à un produit qui ont été observées chez les cas (les malades) et les témoins (non malades).
EXEMPLE : Publication Mikaeloff-Tardieu (8/10/2008) : 349 cas qui sont des atteintes démyélinisantes centrales dont 154 vaccinés HB (44,1%) contre 2941 témoins dont 47,5% de vaccinés HB. Pas de différence significative entre ces 2 proportions.
Parmi les 349 cas il y a 143 scléroses en plaques dont 80 vaccinés HB (56%) contre 206 atteintes démyélinisantes centrales dont 74 vaccinés HB (36%). Cela donne un signal très fort avec une chance sur 10000 d’avoir un tel écart par le seul fait du hasard.
Il y a le même signal entre les témoins associés aux SEP beaucoup plus vaccinés HB que ceux associés aux atteintes non SEP.
Dans cette affaire nos experts concluent que les cas et les témoins ont été exposés de la même façon à la vaccination HB et que donc le vaccin n’y est pour rien dans l’apparition des SEP alors que les SEP et les non SEP n’ont pas du tout été vaccinés dans les mêmes proportions. C’est une indication très forte que la vaccination HB aurait favoriser la SEP.
Si les « conditions expérimentales » ne sont pas homogènes, et ne peuvent être dûment vérifiées, tout le reste est potentiellement caduque, faux de A à Z.
L’histoire de la médecine ne peut s’honorer que dans un passé récent des essais avaient été faits sur des nourrissons dans des orphelinats, dans des prisons, sur des condamnés à mort, sur des déficients mentaux…
Qui sont les cobayes aujourd’hui ?
Mais c’est super que des biostatisticiens en santé comme Christine Mackoi, Gérard Delépine,… se préoccupent d’analyser à la loupe les résultats publiés.
Sauf que si les conditions expérimentales (milieu sec / humide, cave / grenier) sont pourries à la base, quelle crédibilité accorder aux résultats publiés ?
Le problème n’est pas tant dans le fait que les données ne soient pas homogènes mais dans le fait que ceux qui les étudient ne pensent pas à dissocier comme par exemple entre les carottes stockées à la cave et celles qui sont au grenier pour évaluer l’efficacité du traitement. Il y a sans doute la peur de perdre de la puissance statistique alors que dans l’exemple réel que j’ai donné, en scindant les 349 cas en 143 SEP d’une part et 206 non SEP d’autre part, un signal très fort apparait aussitôt.
C’est tellement vrai que Bernard Bégaud avait supervisé une méta analyse regroupant plusieurs publications dont celle que je citais ci-dessus alors que le secret de l’affaire était de dissocier de façon judicieuse. Il voulait gagner en puissance statistique mais cela n’a rien donné.
La raison est simple et connue depuis longtemps : si les pièces de 1€ sont déséquilibrées en faveur des piles et celles de 2€ en faveur des faces et qu’on les laisse ensemble, elles auront toutes chances de se neutraliser.
Après la question de la sélection des 4500 nourrissons ayant participé aux études (Trials Conducted with BEYFORTUS for the Prevention of MA RSV LRTI), puis celles des « conditions expérimentales » dont sans information rien ne garantit qu’elles furent homogènes ce qui peut influencer les résultats, plus en amont il y a la question du « virus respiratoire syncytial » (VRS, ou HRSV pour human respiratory syncytial virus) lui-même, de son origine, son identification étant très récente dans les annales médicales.
« En 1956, Morris et al. isolent >>> un virus d’une population de chimpanzés enrhumés <<< ; ils le nomment CCA (Chimpanzee Coryza Agent). En 1957, ce même virus est identifié par Robert M. Chanock (en) comme étant celui ayant affecté des enfants atteints de pneumopathies et de laryngites. Il le nomme virus respiratoire syncytial." (Wikipedia).
Un article de Liliane Held-Khawam (LHK) du 15 novembre 2022 "Bronchiolite, les nourrissons et enfants dans les filets de BigPharma." apporte sinon un lien de causalité démontré, du moins il met en évidence une forte corrélation temporelle suspecte entre le début des vaccinations généralisées contre la poliomyélite et l'apparition de ces pneumopathies (voir en fin de l'article) :
Dernière chose à savoir sur le RSV et non des moindres).
Ce que je vous écris là vient de la scientifique présentée ci-dessus. Tous ses commentaires, en réponse à la volonté de la Communauté internationale menée par les Gates d’éradication de la Polio, s’appuient sur des sources vérifiables. On peut supposer que le journal scientifique qui a maintenu son commentaire l’approuve. https://www.bmj.com/content/344/bmj.e2398/rr/599724
Polio eradication: a complex end game (voir lien dans l'article pour télécharger le PDF)
BMJ 2012; 344 doi: https://doi.org/10.1136/bmj.e2398 (Published 02 April 2012) Cite this as: BMJ
2012;344:e2398
26 August 2012
Dr Viera Scheibner (PhD) Scientist/author retired
n/a Blackheath, Australia
Avant juillet 1960, les virus grippaux et parainfluenza prédominaient dans les infections respiratoires épidémiques infantiles; en juillet 1961, le schéma a changé brusquement avec une augmentation soudaine des bronchiolites et des bronchites, peu fréquentes auparavant. 58 % avaient moins de 12 mois et les patients de moins de 4 ans prédominaient. Les nourrissons atteints de bronchiolite et de bronchite sévère ont présenté des ACR, non isolés auparavant. Des décès sont survenus.
Beem et al. (1960. Association de l’agent du virus du coryza du chimpanzé avec une maladie respiratoire aiguë chez les enfants. NEJM; 263 (11): 523-539) ont isolé le virus chez des patients hospitalisés et ambulatoires au Bobs Robert Memorial Hospital for Children (Université de Chicago) au cours de la hiver 1958-1959, en association avec une maladie respiratoire aiguë humaine. Le virus (nommé Randall) avait un effet cytopathique inhabituel caractérisé par de vastes zones syncytiales et des cellules géantes. Bientôt, 48 agents similaires ont été isolés chez 41 patients. Il y avait des similitudes antigéniques entre les souches RV et Long et Sue de CCA; il provoquait des maladies chez l’homme (la tranche d’âge de 3 semaines à 35 ans) : maladies respiratoires aiguës, croup, bronchiolite, pneumonie et asthme allant du coryza léger à la bronchiolite mortelle.
Chanock et Finberg (1957. Recovery from infants with swimming disease of virus related to chimpanzee coryza agent. II. Am J Hyg; 66 : 291-300) ont rapporté deux isolements d’agents similaires chez des nourrissons atteints d’affections respiratoires inférieures graves (bronchopneumonie, bronchiolite et laryngotrachéobronchite). Les deux virus étaient indiscernables d’un agent associé à l’épidémie de coryza chez les chimpanzés (virus CCA) étudié par Morris et al. (1956). Une personne travaillant avec les chimpanzés infectés a ensuite présenté une infection respiratoire avec une augmentation des anticorps CCA pendant la convalescence. Ils ont proposé un nouveau nom pour cet agent « virus respiratoire syncytial » (VRS).
"Le VRS s’est propagé via des vaccins antipoliomyélitiques contaminés comme une traînée de poudre dans le monde entier et continue de provoquer de graves infections des voies respiratoires inférieures chez les nourrissons." 26 August 2012, Dr Viera Scheibner (PhD)
Vaccin contre la Polio et épidémie de bronchiolite
Ce qui précède est confirmé par le Directeur scientifique de Children Health Defense. Dans un article où le site relève la concordance de timing entre la flambée de bronchiolites et l’arrivée des vaccins, on peut lire que » Comme indiqué précédemment par The Defender, « le SRV lui-même est originaire de singes hébergés dans un établissement du Maryland où ils ont été utilisés pour mener des recherches sur le vaccin contre la poliomyélite.
https://lilianeheldkhawam.com/2022/11/15/bronchiolite-les-nourrissons-et-enfants-dans-les-filets-de-bigpharma/
En France "la primovaccination contre la poliomyélite est obligatoire depuis 1964. Cette obligation est stipulée dans l'article L3111-3 du code de la santé publique. Le décret d'application R3111-3 précise que cette vaccination doit être réalisée avant l'âge de 18 mois. Les rappels sont obligatoires jusqu'à l'âge de 13 ans."
"La primovaccination des nourrissons comporte désormais deux injections à l’âge de 2 et 4 mois*, suivies d’un rappel à l’âge de 11 mois"
(source MesVaccins.Net)
Assez précisément à l'âge où apparaissent les bronchiolites ! * L’âge médian oscillant entre 2,6 et 3,5 mois selon les cohortes.
Beyfortus® « thérapie monoclonale préventive contre la bronchiolite » pour remédier au problème ?
@Bernard Guennebaud
Hors sujet, j’espère qu’on me le pardonnera …
Une petite vidéo, tirée de la lettre de Michel Dogna, qui devrait vous intéresser mais non vous surprendre …
https://youtu.be/J7wv7TDzx54
Note : ACR est l’acronyme de «Arrest Cardiac Respiration» ou «Arrêt Cardio-Respiratoire» en français.
« Les nourrissons atteints de bronchiolite et de bronchite sévère ont présenté des ACR, non isolés auparavant. Des décès sont survenus. »
Dans 90 % des cas, la mort subite du nourrisson (MSN) concerne des bébés de moins de 6 mois, avec un pic critique entre 2 et 4 mois !
Autre coïncidence temporelle… qui se télescope avec le calendrier > La vaccination des nourrissons est pratiquée avec un vaccin combiné hexavalent DTCaPolioHib-HBV. La primo vaccination comporte deux injections à l’âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois, suivies d’un rappel à l’âge de 11 mois.
Extrait du livre « Vaccinations, les vérités indésirables », de Michel Georget, Editions Dangles
quelques pages sur le rapport vaccinations / mort subite du nourrisson
« La relation entre vaccinations et mort subite du nourrisson (M.S.N.) a donné lieu à d’âpres discussions. Bien entendu il n’est pas question d’imputer aux vaccinations tous les cas de morts subites mais il est certain qu’elles y participent. Là encore c’est l’inégale distribution des accidents dans le temps, par rapport au moment de l’injection, qui rend plausible une relation de cause à effets… »
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Mort-subite-du-Nourrisson-et-vaccins.pdf
Le site Santé Publique France (SPF) fait bien état de la controverse vaccins // MSN (ou MIN, I pour inattendue) :
« La controverse sur un éventuel lien de causalité entre l’administration des vaccins et la survenue d’une MIN a émergé dans les années 1970 suite à l’introduction, en 1966, du premier vaccin tétravalent (diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche). De nombreux travaux ont montré par la suite que la forte augmentation du nombre de cas de MIN à partir des années 1970 était en fait à mettre en lien avec l’adoption, à cette époque, de la position ventrale pour coucher les bébés, reconnue ultérieurement comme facteur de risque majeur de MIN. »
« En revanche, plusieurs études cas-témoins à large échelle ont systématiquement mis en évidence que les vaccins auraient un effet protecteur contre la MIN [13]. »
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-de-la-mere-et-de-l-enfant/mort-inattendue-du-nourrisson/le-syndrome/
la SPF ne cite pas de sources sur cette mode ! venue de pédiatres américains ? Une étude [13] est toutefois citée comme quoi « Le retard vaccinal était associé significativement à une augmentation du risque de MIN pour les vaccins PCV » (vaccins contre les pneumocoques)
Quelques mamans, mamies depuis, auraient-elles souvenir de cette tendance des années 70 à faire dormir les bébés sur le ventre ?
Je doute que la tendance fut internationale (mais influencée par le biais de l’OMS peut-être ?) et que les jeunes mamans conseillées par leur mère l’auraient adoptée à l’unisson (800 000 naissances en France) ce qui ne relève pas trop du bon sens.
SPF oublie aussi, ou glisse la poussière sous le tapis, des incidents notables de l’époque liés à la vaccination, l’incident Cutter
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laboratoires_Cutter#%C2%AB_L'incident_%C2%BB_de_Cutter
La contamination par le SV40
http://web.archive.org/web/20170527215017/http://www.infovaccin.fr/zoom_polio.html#accidents
et d’autres…
Faute de sources médicales documentées, l’argument d’une tendance pédiatrique dans les années 70 à adopter la position ventrale pour coucher les bébés ne me paraît vraiment pas crédible. Un argument pour faire diversion ?
Un décubitus latéral favorise la position fœtale pendant le sommeil du bébé… et même le sommeil des adultes !
La femme au foyer, Mme FOULON-LEFRANC Les Éditions de l’École, Certificat d’Études Primaires (Écoles de Filles) 1944
Puériculture
Comme coucher son enfant
… »Il ne faut pas coucher le jeune nourrisson sur le dos, s’il rejette le lait, celui-ci peut tomber dans le larynx et l’étouffer. Couchez votre bébé sur le côté, tantôt sur le droit, tantôt sur le gauche pour éviter la déformation du crâne et de préférence du côté gauche pour les tétées. »
Il y a un point qui me surprend dans les essais cliniques du Beyfortus.
Pour moi, le groupe control/placebo sert d’instrument de mesure.
En général les groupes « traitement » et « control/placebo » ont la même taille.
Pour augmenter la puissance du test, si on a les moyens, on met deux fois plus d’individus dans le groupe « control/placebo » que dans le groupe « traitement ».
Et dans les essais cliniques Beyfortus, il y a deux fois plus d’individus dans le groupe « traitement » que dans le groupe « placebo » !
Donc perte de puissance du test. Enfin bref… Je ne comprends pas.
« si on a les moyens, on met deux fois plus d’individus… »
Trouver 4 500 nourrissons dans les deux hémisphères n’a pas dû être simple ! est-ce qu’avec un échantillon moindre d’individus dans le groupe « traitement » les résultats des essais cliniques auraient pu rester crédibles ?
Je ne comprends non plus…
Merci pour l’article
Je me suis égarée. En général, les deux groupes sont équilibrés, autant d’individus dans chaque groupe pour avoir une meilleure puissance.
Mais je maintiens, le groupe placebo est important. C’est l’instrument de mesure. C’est par lui qu’on connait les probabilités sans traitements.
Mettre deux fois plus de traitements que de placebo est à mes yeux complétement nul.
Je vous souhaite une bonne semaine.
Interview aujourd’hui par le dr Peter McCullough à propos du Beyfortus
https://twitter.com/P_McCulloughMD/status/1740023048982368666
https://petermcculloughmd.substack.com/p/breaking-infant-mortality-concern?r=14jb45&utm_campaign=post&utm_medium=web
Science en conscience n° 47
Hélène Banoun est l’invitée de Jérémie Mercier : « Le scandale du Beyfortus chez les bébés ».
Vidéo 45:40
https://crowdbunker.com/v/MfQDR3XW
Merci à Camus pour son signalement sur le forum du Dr Gérard Maudrux :
https://www.covid-factuel.fr/2024/01/06/forum-2024/comment-page-2/#comment-230170
« Comme en France, le nirsévimab a remporté l’adhésion des parents : la couverture néonatale dans les maternités de début octobre à mi-décembre 2023 s’élève à 84 % (1 277 doses pour 1 524 naissances), variant de 66 % à 94 % selon les établissements. Aucun effet indésirable associé à l’immunisation n’a été signalé à ce jour. »
https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/vrs-lefficacite-du-nirsevimab-attestee-chez-les-moins-de-6-mois-en-vie-reelle-au-luxembourg
Néanmoins,
« Si les auteurs reconnaissent des limites à leur étude (dues à la comparaison avec une seule autre saison épidémique, qui plus est atypique car juste après le Covid), ils encouragent les autres pays à évaluer leurs interventions à plus large échelle. »
Mamans, allez donc faire injecter votre enfant au Luxembourg : le Beyfortus, c’est comme le nuage de Tchernobyl…
DIFFICILE DE TROUVER LES DONNEES POUR VERIFIER L EVOLUTION DE LA MORTALITE AVEC 4/5 MOIS DE RECUL CET ARTICLE PEUT IL ETRE ACTUALISE?
Info prise auprès de l’Aimsib, Christine Mackoi continue de suivre le sujet, Hélène Banoun aussi…
un peu le même constat que le vôtre, pas simple de collecter les données, et ça prend du temps…
Le sujet sera très certainement réactualisé prochainement…
Voici la dernière mise à jour :
http://caillou5310.free.fr/index_alertez_bb.php#mort_inf_2_7
Donc pour les bébés nés en décembre 2023, il y a un taux de mortalité à la limite de la significativité à 2,5 %. Et pour les bébés nés en janvier 2024, le taux de mortalité est significatif à 2,2 %.
Et en février 2024 : retour à la normale.
Hasard ou arrêt du Beyfortus ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas les éléments pour conclure quoi que ce soit.
Le Quotidien du Pharmacien a publié hier un article :
Bronchiolite : l’efficacité de Beyfortus démontrée en France
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/bronchiolite-lefficacite-de-beyfortus-demontree-en-france
J’en déduis que le QdP ne fréquente pas le site de l’AIMSIB…
P.S. : La première étude qu’ils rapportent est ici (lien non mentionné dans l’article) :
https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/bronchiolite-deux-etudes-francaises-demontrent-efficacite-du-beyfortusr-prevention-cas-graves
La seconde étude mentionnée étant un travail de modélisation mathématique, je me suis abstenu de faire quelque recherche que ce soit ! 😉
bravo pour votre travail de résistance aux turpitudes des mondialistes