Certaines études françaises ont clairement démontré un lien indiscutable entre vaccination anti-hépatite B et SEP entre autres, ce fait a nécessité de nombreuses constructions et contorsions intellectuelles pour réussir à en camoufler l’existence officielle jusqu’à ce jour. Surprise de taille, il se pourrait même que l’occultation de la vérité ait pu parfois survenir de façon involontaire, juste par intrusion de l’incompétence de nos experts épidémiologistes. C’est possible? C’est même très démontrable, à vos calculatrices, Bernard Guennebaud qui est aux statistiques ce que Paul Bocuse est à la cuisine au beurre, va s’y atteler pour nous. Bonne lecture.
Résumé Les 349 cas de l’étude Mikaeloff-Tardieu sur les atteintes démyélinisantes chez les enfants montrent un très fort taux de conversion en sclérose en plaques (52%) chez les vaccinés HB contre 32 % pour les autres. Ce signal statistique très fort (1/10 000) n’a pas été mentionné par les auteurs qui pourtant l’avaient vu. Pourquoi cette occultation alors qu’ils publiaient dans la même étude le signal sur les observants aux calendrier vaccinal qui était non seulement défavorable à la vaccination HB mais aussi aux autres vaccinations ? Le test cas-témoins sur les seules SEP ne montre aucun signal statistique alors qu’il existe un très fort excédent de SEP dans le groupe considéré. Pourquoi ? Là encore, la réponse est apportée par un mésusage caractérisé des tests statistiques :
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Pas de lien entre la vaccination hépatite B et la sclérose en plaques ?
De nombreux experts ainsi que Madame Buzyn l’ont maintes fois affirmé :
– « les études épidémiologiques n’ont pas établi de lien entre la vaccination contre l’hépatite B et l’apparition de scléroses en plaques. »
Voici, un exemple parmi beaucoup d’autres, une citation extraite d’une mise au point de l’INSERM sur ce lien entre vaccination hépatite B et sclérose en plaques [4]:
– « D’autres effets indésirables parfois attribués à certains vaccins, sont scientifiquement infondés comme la suspicion de lien entre la sclérose en plaques et la vaccination contre l’hépatite B : de nombreuses études réalisées entre 1996 et 2004 ont infirmé le lien suspecté entre la vaccination contre le virus de l’hépatite B et des effets indésirables graves, que ce soit concernant des atteintes neurologiques de type sclérose en plaques, ou d’autres maladies auto-immunes. »
Il fut même affirmé que ces études auraient démontré cette absence de lien comme, par exemple, par le directeur de Santé Publique France dans les médias, le 12 janvier 2016, jour de la publication du rapport demandé à Sandrine Hurel sur la vaccination. Cette affirmation se fait de plus en plus fréquente et insistante.
De la première atteinte démyélinisante à la sclérose en plaques
La sclérose en plaques étant généralement précédée d’une première atteinte peu symptomatique et régressive, une question s’impose : la vaccination hépatite B peut-elle favoriser l’évolution d’une première atteinte en sclérose en plaques (SEP) ? Cette question avait fait l’objet d’une publication par M. Tardieu et al. en février 2007 [1]. L’étude portait sur 33 enfants vaccinés hépatite B après avoir fait une première atteinte démyélinisante. Sans pour autant exclure la possibilité d’un lien, les auteurs ne trouvèrent pas de signal statistique :
– « il n’est pas possible d’exclure un faible accroissement du risque » pdf p.1109 col 1
Une seconde opportunité se présenta pour les mêmes auteurs avec leur nouvelle publication (8 octobre 2008) [3]. Elle portait sur les atteintes démyélinisantes centrales observées chez des enfants entre le 1er janvier 1994 et le 31 décembre 2003. A cette date, 349 cas étaient apparus pour être retenus dans l’étude dont 154 avaient été vaccinées contre l’hépatite B avant cette première atteinte.
On peut s’étonner du fait que ces auteurs n’aient pas publié de résultats comparant l’évolution en SEP chez les 154 vaccinés hépatite B et les 195 autres alors qu’ils l’avaient fait pour ceux qui avaient été vaccinés HB après la première atteinte.
Si les auteurs mentionnent que 151 cas avaient évolué en scléroses en plaques au cours de la période d’observation qui suivi, ils n’indiquent pas combien avaient reçu la vaccination hépatite B alors que le lien entre cette vaccination et la SEP est l’objet de l’étude. Il y a là une singulière anomalie !
Cependant, on sait qu’il y en avait 80 parmi les 143 SEP retenues dans la publication de décembre 2007 [2].
Il est important de savoir que l’arrêt du suivi pour l’apparition de la première atteinte avait été fixé au 31 décembre 2003. 349 cas avaient donc été retenus pour figurer dans l’étude de 2008. Ces cas seront alors suivis de près par un médecin référent chargé d’informer immédiatement les auteurs en cas d’apparition de la SEP. L’arrêt du suivi pour la publication de décembre 2007 avait été arrêté au 30 juin 2006 [2]. A cette date il avait été observé 143 SEP parmi les 349. Huit autres conversion en SEP apparaîtront par la suite pour porter le nombre de SEP à 151 dans la publication d’octobre 2008.
Je n’ai pas pu obtenir d’informations sur le statut vaccinal de ces 8 cas supplémentaires. La connaissance du statut vaccinal par rapport à la vaccination HB étant une condition incontournable pour qu’un cas puisse être retenu dans l’étude, j’avais contacté à ce sujet l’auteur référent. Je n’ai pas eu de réponse, ce qui ne doit pas surprendre quand on comprend pourquoi ce nombre n’a pas été publié alors qu’il aurait dû l’être. Vous voulez savoir ? Patience !
Répartition des SEP et non SEP parmi les 349 cas en considérant que les 8 SEP supplémentaires apparues après le 30 juin 2006 sont des non SEP
349 cas dont : | 143 SEP | 206 non SEP | % | Test |
154 vaccinés HB | 80 | 74 | 52 % | < 1/10000
Très significatif |
195 non vaccinés HB | 63 | 132 | 32 % | |
% | 56 % | 36 % | ||
Test | < 1/ 10 000 | Très significatif |
Dans ces conditions, les taux de conversion sont alors de 52% (80/154) chez les vaccinés hépatite B contre 32% (63/195) chez les non vaccinés. Le tableau des données peut se lire :
- 1- en lignes : 52 % de conversion en SEP parmi les vaccinés HB contre 32 % parmi les non vaccinés HB ( )
- 2- en colonnes : 56 % de vaccinés parmi les SEP contre 36 % parmi les non SEP ( )
Les 2 tests sont équivalents. En fait ils correspondent à deux lectures des mêmes données et ne constituent donc pas deux tests indépendants.
Avec moins d’une chance sur 10 000 d’observer de tels écarts par le seul fait du hasard, ces 2 signaux équivalents sont non seulement significatifs mais très significatifs. Ils devraient donc alerter.
C’est l’objectif d’un signal statistique qui fonctionne comme une alarme pour les voleurs. Elle sonne, on va voir mais c’est peut-être une chauve-souris passée par une gaine de ventilation.
Les huit SEP supplémentaires peuvent-elles changer ce résultat ?
Même en se plaçant dans la situation la plus défavorable au signal pour les 8 scléroses en plaques supplémentaires apparues par la suite, c’est à dire en supposant que ces cas étaient tous non vaccinées hépatite B (soit 80 vaccinés HB et 71 non vaccinés):
Le signal reste encore très significatif avec 1,7 chances sur 1000 (0,17%) d’observer un tel écart par le seul fait du hasard.
Quelle signification pour ce signal ?
Le plus vraisemblable est que la vaccination contre l’hépatite B aurait favorisé l’évolution en sclérose en plaques d’atteintes démyélinisantes avec cependant 2 possibilités :
- 1- Certaines seraient apparues sans cette vaccination mais n’auraient alors pas évolué en sclérose en plaques.
- 2- La vaccination serait à l’origine de la première atteinte pour en favoriser aussi l’évolution vers la sclérose en plaques.
Les données ne permettent pas d’exclure l’une ou l’autre de ces hypothèses et il est tout à fait possible et même vraisemblable que les 2 situations aient pu se produire. Quoi qu’il en soit de l’interprétation de ce signal statistique dont l’existence est indiscutable, il appartenait aux auteurs d’en faire état dans leur publication comme ils en avaient fait état 20 mois auparavant pour les 33 cas vaccinés après leur première atteinte démyélinisante [1].
Une confirmation de poids
Je suis intervenu le lundi 19 mars 2018 sur radio2 Bordeaux sur le thème des vaccinations. Le Professeur Roger Salamon participait également à cette émission. Il fut Président du HCSP pendant 10 ans. C’est sur Youtube (vers 38mn) [5]:
J’y ai exposé le signal sur les enfants avec 52% de conversion en sclérose en plaques pour les 154 vaccinés hépatite B contre 32% pour les 195 non vaccinés hépatite B en indiquant qu’il s’agissait d’un signal très significatif avec moins d’une chance sur 10 000 d’avoir un tel écart par le fait du hasard. Il répond :
– « Je connais bien le problème, c’est nous qui à l’Isped à Bordeaux (qu’il a créé) et au Conseil (le HCSP qu’il présidait) avons étudié les données que (Marc Tardieu) nous avait transmises. Avec étonnement comme vous on a vu les résultats que vous dites alors qu’on nous disait que les myélines de l’enfant, des bébés, n’existaient pratiquement pas et qu’il n’y avait aucun risque d’atteintes ou quoi que ce soit. »
Par ces propos il confirme ce que je pensais déjà : avant publication, les auteurs avaient montré leur résultat à des Comités institutionnels d’experts comme cela est d’ailleurs prévu pour des résultats importants afin, sans doute, d’éviter des polémiques publiques.
Il ajoute :
– « Mais il y avait des cas biaisés, disons entre guillemets, dans son échantillonnage et ça n’était pas significatif du tout contrairement à ce qu’on avait pensé en première lecture ».
Mais jamais, jamais ni le ministère, ni le Conseil (HCSP) ni lui surtout (Marc Tardieu) auraient accepté de ne pas publier un résultat si c’était complètement avéré.
Ces cas dits biaisés auraient donc dû être retirés pour la publication. Mais alors, comment se fait-il que l’on trouve le signal sur les données publiées ? Encore une anomalie.
Quand les auteurs ont trouvé le signal sur les observants au calendrier vaccinal, ils n’ont pas fait état de leur découverte aux experts auxquels ils avaient pourtant montré le signal sur les conversions en SEP. Ils ont gardé ce résultat secret jusqu’à la publication. Pourquoi ? Que s’est-il réellement passé pour expliquer toutes ces anomalies ? Je laisse au lecteur le soin de l’imaginer lui-même. Ou d’écouter l’échange sur Youtube …
J’avais découvert ce signal en 2009 et je me suis longtemps posé la question :
Les auteurs avaient-ils vu ce signal sur les conversions en SEP ? S’ils l’avaient vu, pourquoi l’avoir occulté alors qu’ils avaient publié un signal qui mettait en cause non seulement la vaccination HB mais aussi les autres vaccinations et tout particulièrement quand elles sont pratiquées avant l’âge de 2 ans ?
Il y avait là un paradoxe qui m’avait fait longtemps penser qu’ils ne l’avaient pas vu. J’ai fini par me rendre compte que c’était impossible et d’abord parce qu’ils avaient traité la question pour les 33 cas vaccinés après leur première atteinte.
Pas d’excédent de SEP en cas-témoins !
La publication 2008 permet d’établir l’existence d’un excédent de SEP vaccinés HB, c’est une certitude quelle qu’en soit la cause. La publication de décembre 2007 [2] relative aux seules SEP ne donne pas du tout de signal avec les mêmes 143 cas traités cette fois-ci en cas-témoins.
La probabilité associée au test vaut 33,5 % alors qu’elle devrait être inférieure à 2,5 % pour être simplement significative et inférieure à 0,01 % pour être de même force que les 2 signaux observés.
Il faut essayer de trouver pourquoi. Trois pistes :
I- Des données pas du tout homogènes (ce qui génère un paradoxe de Simpson).
D’abord un exemple pédagogique avec des pièces françaises et allemandes. On a lancé 200 pièces françaises qui ont donné 100 piles et 200 pièces allemandes qui ont aussi donné 100 piles. Nous serions tous unanimes pour conclure que les pièces françaises et allemandes ont une même probabilité de tomber sur pile. Mais regardons de plus près le détail des données :
France | Allemagne | Test |
100 pièces 1€ 30 piles | 100 pièces 1€ 70 piles | Très significatif
< 1/100 000 |
100 pièces 2 € ; 70 piles | 100 pièces 2€ ; 30 piles | Très significatif
< 1/100 000 |
Très significatif
< 1/100 000 |
Très significatif
< 1/100 000 |
|
Cumul interdit ! | Cumul interdit ! |
Ces résultats montrent que les pièces françaises et allemandes de 1€ n’ont pas du tout une même probabilité de tomber sur pile, de même que les pièces de 2€. De plus, les pièces françaises de 1 et 2 euros n’ont pas non plus une même probabilité de tomber sur pile tout comme les pièces allemandes.
L’affirmation initiale qui nous avait paru évidente s’avère complètement fausse ! On est ainsi confronté à un paradoxe nommé paradoxe de SIMPSON qu’il faut tenter d’éviter comme la peste dans les applications réelles. Mais comment faire ? Ici il faut observer que les pièces de 1 et 2 euros d’un même pays n’ont pratiquement aucune chance d’avoir une même probabilité de tomber sur pile. Les regrouper conduit à chercher une probabilité commune p qui pratiquement n’existe pas. De même pour les pièces allemandes : en les regroupant on recherchera une probabilité p’ commune aux pièces allemandes de tomber sur pile. Puis on testera si on peut accepter que p et p’ puissent être égales, ce qu’on acceptera bien sûr ici, vu les valeurs numériques.
A l’unanimité nous avions déclaré égales 2 probabilités qui n’existent pas !
Les 143 cas de l’étude Mikaeloff-Tardieu de décembre 2007 [2] offrent une situation analogue. En effet, ils se répartissent en 42 enfants ayant fait leur première atteinte démyélinisante avant l’âge de 10 ans et les 101 autres :
Cas
143 |
Vaccinés
80 |
55,9 % |
Témoins :
1122 |
Vaccinés :
609 |
54,3 % |
||
< 10 ans | 42 | 10 | 23,8 % | 357 | 97 | 27,2 % | |
Au moins 10 ans | 101 | 70 | 69,3 % | 765 | 512 | 66,9 % | |
Cumul Interdit | Cumul Interdit |
On constate que sur les données globales il y a 55,9 % de cas vaccinés contre 54,3 % chez les témoins. On acceptera aisément qu’il n’y aura pas de signal sur ces données comme l’expriment les résultats obtenus par les auteurs : OR=1,10 IC à 95 % [0,71-1,69].
Mais, comme pour l’exemple avec les pièces, si on compare les données détaillées entre le groupe des « < 10 ans » et l’autre groupe, les proportions de vaccinés HB étant 23,8 % et 69,3 %:
Il n’y aura pratiquement aucune chance pour que l’on puisse accepter que ces 2 groupes aient eu une même probabilité d’avoir été exposés à la vaccination contre l’hépatite B. En conséquence, leur cumul est INTERDIT ! Il en va de même pour les témoins.
Qu’ont dit les auteurs quand ils ont affirmé que les 143 cas et leurs 1122 témoins pouvaient avoir une même probabilité d’avoir été vaccinés HB ?
Ils ont déclaré statistiquement égales deux probabilités qui n’existent pas !!!
On ne devrait même pas s’arrêter là car le groupe des 101 cas d’au moins 10 ans doit lui-même être décomposé entre ceux qui ont été vaccinés au collège, en classe de sixième, avec un taux moyen de 75-80 % alors que le taux de vaccination pour les adolescents a pu être estimé à 45-50 %. Le 69,3 % est donc une moyenne entre ces 2 groupes mais la aussi, l’écart est trop important pour les laisser ensemble.
Il fallait donc créer 3 groupes pour les traiter séparément :
- 1- celui des 4 classes d’âges vaccinés au collège en sixième à 75-80 % ;
- 2- celui des plus jeunes, vaccinés aux alentours de 25-27 % ;
- 3- celui des adolescents vaccinés à 45-50 %.
II- Le péché originel des études cas-témoins
Prenons par exemple un enfant vacciné contre l’hépatite B à l’âge de 8 ans et qui fait une première atteinte démyélinisante à l’âge de 12 ans. Incorporé dans cette étude épidémiologique dite cas-témoins, on va lui attribuer 10 témoins du même âge. Il a été décidé, avec un certain arbitraire et au plus haut niveau de l’épidémiologie, que les témoins qui, sur notre exemple, seraient considérés comme ayant été vaccinés contre l’hépatite B seraient ceux qui l’étaient au moment du début de la maladie du cas auxquels ils ont été associés et non pas au moment de la vaccination du cas ou un peu après.
La conséquence va être ici qu’au moment de la vaccination du futur cas, à 8 ans, seuls 1 ou 2 de ses 10 futurs témoins avaient été vaccinés alors qu’à 12 ans il pourra y en avoir 8 en raison de la vaccination presque systématique dans les collèges en classe de sixième. Cela va générer un excédent de témoins vaccinés et donc faire chuter l’odds ratio.
Cela a-t-il pu se produire ? Avec les données publiées il est possible d’affirmer qu’il y a au moins un cas vacciné avant l’âge de 10 ans et dont la première atteinte est apparue après l’âge de 10 ans. On sait en effet qu’il y a eu 6 cas de SEP dont la première atteinte est apparue plus de 6 années après la vaccination HB. En raison de la limite à 16 ans pour la première atteinte, ces 6 cas avaient dû être vaccinés avant l’âge de 10 ans. Or ces mêmes données nous apprennent qu’il y a eu 5 cas vaccinés HB et dont la première atteinte est apparue entre 5 et 9 ans. Il y a donc la possibilité pour que ces 5 cas fassent partie des 6 (s’ils avaient été vaccinés à 2 ans et que la première atteinte se produise à 9 ans). Il y en a donc au moins 1 qui a fait sa première atteinte plus tard et qui a pu apporter ainsi un excédent de témoins vaccinés.
Si les auteurs avaient dissociés en 3 groupes comme cela s’imposait, le groupe formé à partir des 4 classes d’âge vaccinées en classe de sixième n’inclurait pas des enfants vaccinés plus jeunes.
III Des durées de suivi très différentes
Les auteurs ont exclu de l’étude ceux qui faisaient leur première atteinte démyélinisante après l’âge de 16 ans. Ainsi l’adolescent vacciné HB à 15 ans devait faire sa première atteinte dans l’année pour être inclus dans l’étude alors que l’enfant vacciné à 11 ans avait 5 années devant lui. Ce fait introduit une sous-notification d’importance croissante avec l’âge de la vaccination.
Ainsi, la sous-notification des cas de SEP sera beaucoup plus importante parmi les adolescents que parmi les enfants vaccinés au collège en sixième.
Cela se retrouve dans la répartition des cas selon le délai écoulé entre la vaccination et le début de la maladie : si elle paraît homogène sur les 4 premières années (14 ; 14 ; 18 ; 16 ), elle s’effondre pour les années 5 et 6 avec 9 et 3 cas.
Il y a donc 62 cas sur les 4 premières années cumulées contre 12 pour les années 5+6, soit 5,1 fois moins alors qu’on en attend seulement 2 fois moins. Une modélisation par une loi de Poisson montre un écart très significatif (1,5 chances sur 10 000 d’obtenir un écart au moins aussi important que celui observé).
Remarque : le test réalisé par les auteurs sur les 4 premières années ne donne pas de signal avec OR=1,05 et IC [0,66 1,68]. Bien sûr ils ont testé sur des délais en cas-témoins avec des témoins en phase avec les cas : 476 témoins vaccinés HB sur les 4 premières années contre 102 pour les 2 années suivantes cumulées, soit 4,7 fois moins alors qu’il en faudrait 2 fois moins pour que les témoins soient neutres. Les témoins ne sont pas du tout neutres. Cela s’explique aisément par le fait que quand un futur cas était vacciné HB, ces futurs témoins vaccinés l’étaient aussi à peu de distance de temps. Si le cas était dans le délai de 4 ans, ses témoins vaccinés allaient aussi être dans ce délai de 4 ans et inversement : pour comprendre cela, il faut savoir que pour les témoins, le délai retenu est entre sa vaccination et le début de la maladie du cas associée dite date index. De fait les témoins ne sont pas du tout indépendants des cas pour leur appartenance au délai testé.
Répartition par années des 80 cas de SEP vaccinés HB
Ce signal statistique très fort peut correspondre à la sous-notification importante qui frappe l’année 5 et encore plus l’année 6. Il ne faut pas forcément interpréter les données comme signifiant que le vaccin pourrait se montrer dangereux seulement au cours des 4 premières années qui suivent la vaccination.
Les cas qui manquent pour les années 5 et 6 ont pu apparaître à 17 ans ou 18 ans ou plus et de ce fait ne sont pas dans l’étude.
On note aussi un accroissement du nombre de cas pour les années 3 et 4 (18 et 16 cas) contre 14 pour chacune des 2 premières années. Cet accroissement n’est pas significatif. Mais attention, c’est par rapport au modèle théorique uniforme qui suppose que le nombre attendu de cas sera le même chaque année. Mais ici ce n’est pas le bon modèle théorique en raison des effets de la barrière à 16 ans entraînant une sous-notification croissante avec l’âge.
Le modèle théorique adapté à cette situation sera un escalier descendant qu’il est impossible d’évaluer. Supposons que ce soit successivement 14 ; 12 ; 10 ; 8 pour les 4 premières années. Le nombre de cas attendus pour les années cumulées 3+4 sera 18 contre 34 observés. L’écart devient significatif en faveur d’un excédent de SEP qui serait tout particulièrement concentré sur ces 2 années.
On savait que cet excédent existait mais on ne savait pas s’il se répartissait de façon uniforme sur les 4 premières années ou plutôt sur certaines d’entre-elles. Ces considérations ajoutées au fait qu’il y a 34 cas sur les années 3+4 contre 28 sur les années 1+2 plaident en faveur d’une concentration plus forte de l’excédent sur les années 3+4.
Un signal »protecteur » en cas-témoins
Dans ses critiques de la publication Mikaelof-Tardieu d’octobre 2008, la Commission nationale de pharmacovigilance avait indiqué la possibilité de résultats significatifs côté vaccin « protecteur », c’est à dire avec un odds ratio significatif inférieur à 1. Elle avait tout à fait raison, en un certain sens :
Données relatives aux atteintes non scléroses en plaques:
Cas | Témoins | |
VACCINÉS | 74 | 789 |
TOTAL | 206 | 1819 |
PROPORTION | 35,92 % | 43,48 % |
Test | OR=0,73 Proba 2 % significative |
On constate une proportion plus élevée de vaccinés hépatite B chez les témoins que parmi les cas. Ces nombres donnent un odds ratio OR=0,73 avec la probabilité 2% d’obtenir, par rapport à la valeur théorique 1 de OR, un écart au moins aussi important que celui qui a été observé. L’écart est donc significatif (<2,5%). (Cette probabilité est très préférable à l’intervalle de confiance qui est inutile dans les tests avec les odds ratio car la valeur théorique est connue).
Peut-on interpréter un tel résultat en soutenant que la vaccination hépatite B pourrait avoir un effet protecteur contre les atteintes démyélinisantes ? Une telle interprétation avait été avancée par le président du CTV au congrès de la Société française de santé publique (Sfsp) auquel j’assistais à Lille (4-6 novembre 2011). Cependant, ce signal statistique pourrait tout aussi bien correspondre à un effet aggravant, ce qui semble ignoré par l’expertise : En effet, le résultat du test signifie seulement qu’il existe un déficit statistiquement significatif de cas parmi les atteintes démyélinisantes simples. On devrait donc se demander où sont allés ceux qui manquent. Il y a 2 possibilités :
- 1- dans la classification »rien », ce qui pourrait correspondre à un effet protecteur réel ;
- 2- dans la classification »SEP », ce qui pourrait correspondre à un effet aggravant réel.
Le signal très fort mentionné au préalable indique clairement qu’il s’agit plutôt de cette seconde possibilité.
Dans ses enseignements, il ne semble pas que l’épidémiologie mentionne cette possibilité d’un effet aggravant quand l’odds ratio est significatif et inférieur à 1. Cette situation est seulement présentée comme »effet protecteur » possible comme on le lit dans ce document [6] :
– « Un odds ratio de 1 correspond à l’absence d’effet. En cas d’effet bénéfique, l’odds ratio est inférieur à 1 et il est supérieur à 1 en cas d’effet délétère. »
Il y a donc là une carence inquiétante et dangereuse dans la formation fondamentale comme on peut le constater avec l’interprétation pour le moins aventureuse du président du CTV. Aujourd’hui, on commence à dire que des vaccins pourraient avoir un effet protecteur contre la sclérose en plaques. Il faudrait regarder de plus près les conditions dans lesquelles les auteurs ont pu utiliser les tests statistiques pour qu’ils puissent envisager sérieusement une telle éventualité.
Conclusion
Avec cet article et le précédent, j’espère faire comprendre que la collecte de données médicales, aussi importante qu’elle soit, n’est pas le seul problème. Que les conflits d’intérêts, aussi préoccupants qu’ils puissent être, ne sont pas tout.
Il ne suffit pas de faire une collecte parfaite de données médicales et d’être totalement désintéressé pour produire des résultats incontestables.
Il faut aussi appliquer correctement les tests statistiques utilisés en toute fin d’étude pour que les données collectées révèlent ce qu’elles contiennent en secret et non pas d’autres choses qui ne s’y trouvent pas. Un mésusage des tests statistiques peut tout aussi bien produire des signaux qui n’existent pas que neutraliser des signaux qui existent.
La compréhension des problèmes posés par l’utilisation des tests statistiques demande un investissement mental mais ce n’est pas si compliqué. Il faut s’y plonger. L’eau est froide ? Il faut y aller, elle deviendra bonne ! Il FAUT y aller et s’investir suffisamment dans ce domaine car c’est la seule arme consistante pour avoir une chance non seulement de résister mais de passer à l’offensive face à une propagande qui n’a plus peur de rien sauf du ridicule.
Elle s’appuie, cette propagande, sur des résultats présentés comme étant LA SCIENCE alors que cette science pourrait aisément sombrer dans le ridicule.
Mais pour être ridicule encore faut-il qu’il y ait un public, un public qui comprenne suffisamment comment elle procède, volontairement ou non – c’est selon les situations et peu importe – pour pouvoir lui crier au visage qu’elle est ridicule.
Le pire de tout : ne pas savoir qu’on ne sait pas.
Bernard Guennebaud
Février 2020
Note et sources:
[1] https://academic.oup.com/brain/article/130/4/1105/275673 étude Mikaeloff-Tardieu février 2007. Texte complet en accès libre.
[2] http://archpedi.ama-assn.org/cgi/content/full/161/12/1176 étude Mikaeloff-Tardieu décembre 2007.Texte complet en accès libre.
[3] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18843097 étude Mikaeloff-Tardieu octobre 2008. Résumé seulement.
[4] INSERM Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale https://www.inserm.fr/sites/default/files/media/entity_documents/Inserm_MiseAuPoint_Vaccins_2017.pdf
[5] https://www.youtube.com/watch?v=Ga_EPBp7ubk
[6] http://www.txrating.org/spc/polycop/odds%20ratio.htm
[7] https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2019/11/06/laffaire-des-effets-secondaires-post-vaccinaux-qui-nexistaient-meme-pas/
Merci Bernard,
Cela fait belle lurette que les études sont conçues en fonction de l’idée qu’on veut propager. Les beta mimétiques au quotidien aggravent l’asthme, les cross-over le mettent bien en évidence, tandis que les groupes parallèles l’occultent. Or le premier cross-over n’a été publié qu’en 1992 par Sears & coll. après les 15 000 décès chez les jeunes asthmatiques néo zélandais des années 1980. Aujourd’hui les nouveaux beta+ n’ont plus l’AMM pour l’asthme !
On ne va pas s’emballer pour la suite mais l’article de la semaine prochaine apportera à n’en pas douter énormément d’eau à votre moulin. A suivre!
Je suis personnellement convaincu du facteur déclenchant que représente la vaccination et en particulier l’hépatite B mais je ne suis pas arrivé à suivre cet article étant incompétent en matière de statistiques et persuadé que toutes ces études sont des orientations et non des vérités. J’en ai ma claque des études rois. Elles me gonflent. Je ne peux plus mettre un tel article sur mon blog car personne ne le comprendra. Je suis arrivé à la conclusion que la vaccination est pour 80% de la fumisterie basée sur un concept qui semble génial mais qui a échoué quant à ses promesses. Ne reste que la promesse financière qui semble actuellement un canal infini pour l’industrie pharmaceutique. Elle ne va pas se priver de l’utiliser jusqu’à la lie. Il faut continuer de dénoncer mais pour que les gens prennent conscience de l’arnaque il faudrait écrire à nouveau, si cela est possible, ce type d’article en clair. Là, c’est du charabia.
Amitiés à tous
Non, certainement pas du charabia… C’est difficile à suivre, certes, mais c’est ça la complexité des probabilités et des statistiques…
Je ne connais rien à la langue chinoise, est-ce pour autant du charabia ? Depuis plus de 40 ans que je m’intéresse aux vaccinations, j’ai toujours cherché à écrire pour les experts et non pour le public. Je pense qu’il est très important de faire réfléchir les experts en santé publique sur l’usage qu’ils font de la méthode statistique. Je pense aussi qu’il est important que le public sache qu’il est possible de contester l’expertise même s’il n’en comprend pas les détails techniques. On peut assister à un match de foot sans pour autant jouer comme Zidane ou cuisiner comme Bocuse pour reprendre Vincent …
Pour le montrer il y a des choses fondamentales et incontournables que je me suis efforcé d’expliquer ici. Elles ne sont visiblement pas comprises des experts alors c’est normal que vous ayez des difficultés mais pour comprendre il faut les modèles théoriques correspondants. Le chat, le rouge, l’audace et la témérité sont des modèles théoriques. Si on ne les connait pas on ne peut pas distinguer entre l’audace et la témérité. Les profs de français ont passé beaucoup de temps avec nous pour forger ces modèles théoriques.
Il est impossible d’expliquer les problèmes en causes en se référant aux modèles courants de tout un chacun, ce que vous appelez le langage clair et qui n’est pas aussi clair que vous le pensez. Je n’y peux rien, il faut faire l’effort pour comprendre et non pas demander une formulation en langage dit clair. Je n’y peux rien, c’est ainsi et Vincent le dit très bien « difficile à suivre mais c’est la complexité des … »
Charabia signifie que je ne comprends pas et la langue chinoise est pour moi du charabia bien sûr. J’ai toujours était imperméable aux statistiques. Cela ne me plait pas. Je ne dis pas qu’il n’en faut pas mais la statistique reste pour moi une orientation. Vous dites qu’il faut faire réfléchir les experts en santé publique. Soit. Ne pensez-vous pas que ces experts sont parfaitement au courant de vos critiques? Ils ont bien une raison valable pour biaiser les statistiques? Je me suis donné pour rôle de prévenir les gens des dysfonctionnements de la médecine. Il faut donc que je leur parle de ce que je comprends et je ne vais pas me mettre à étudier le fonctionnement des « études ». Je ne peux pas jouer comme Zidane mais je connais les règles du foot. Je ne connais pas les règles des études et j’ai l’impression que ces règles peuvent et sont transgressées en permanence par des personnes de mauvaise foi. Ces transgressions doivent à peu près être toujours du même tonneau. Il faudrait donc pouvoir expliquer au vulgum pecus dont je fais partie les circonvolutions des transgressions du tonneau. mais peut-être cela est-il impossible.
Je vais vous dire les choses autrement. Il y a le qualitatif et le quantitatif. La langue courante permet de gérer le qualitatif mais n’est pas bien adaptée pour le quantitatif. Il faut un autre langage qui est celui des mathématiques.
En fait, c’est d’abord notre cerveau qui, sans doute pour des raisons ancestrales, s’est bien adapté au qualitatif mais pas au quantitatif. Cet illettrisme des nombres porte aujourd’hui un nom : l’innumérisme. Les sociologues le constate très répandu y compris dans les classes aisées et cultivées. Il faut reconnaitre qu’en France on peut même se vanter d’être allergique aux nombres alors qu’on hésiterait à se qualifier d’illettré !
C’est ainsi mais les conséquences en sont très graves car cet innumérisme frappe aussi les experts en santé publique. Non, ils ne sont pas du tout au parfum pour les problématiques que je décris ici. J’avais fait un exposé à ce sujet au congrès Adelf-Sfsp d’Amiens en octobre 2017 avec plus d’une centaine d’épidémiologistes en face. Ils découvraient les problèmes que je soulevais, c’est certain.
Quand ils veulent « tricher » ils agissent sur les données collectées en faisant du vidage d’urne ou du bourrage d’urne, je veux dire en retirant certains catégories de données au nom de critères choisis ou en noyant le poisson avec des données bidons. Ils ne jouent pas volontairement avec les tests statistiques même si ce serait possible car ils ne les maîtrisent pas suffisamment pour cela. En fait, une fois les données collectées, ils les envoient au logiciel et basta ! C’est exactement ce que m’a répondu mon voisin qui intervenait en premier au congrès quand je lui en avais fait la remarque : « c’est tout à fait ça ! » me répondra-t-il !
Ils croyaient qu’il était légitime de tester sur des délais en comparant les cas avec des témoins alors qu’il faut les comparer avec les délais eux-mêmes en testant par une loi de Poisson. Au congrès, le modérateur a répondu qu’on n’avait que le cas-témoins et un autre qu’on ne leur enseignait pas les lois de Poisson qui avait pourtant été inventées pour cela dans la première moitié du 19è !
D’une part ils ne savent pas et d’autre part il est important qu’ils sachent qu’on sait ! Qu’on sait qu’ils font n’importe quoi dans ce domaine et qu’ils sont dangereux pour ce fait.
Mais la difficulté est que l’innumérisme qui les frappe touche aussi ceux qui critiquent les expertises médicales et en particulier les vaccinations. Il en résulte qu’ils ne veulent pas que l’on utilise ce type d’arguments de peur d’être mis hors jeu.
En 1794 les révolutionnaires excités déclarent « la République n’a pas besoin de chimistes ! » avant de couper la tête à Lavoisier… « La critique vaccinale n’a pas besoin de mathématiques, » je l’ai entendu. « Incompréhensible et inutile. Je n’ai jamais vu que les mathématiques servaient à quelque chose sur ces questions. » C’est écrit et par un contestataire de la vaccination. Sauf que les mathématiques n’ont jamais été utilisées sur ces questions où l’on confond calculs avec mathématiques, celles-ci ne commençant que quand on tient compte des conditions de validité des calculs.
ARSEP : « En France, plus de 110 000 personnes sont atteintes de sclérose en plaques, 400 000 en Europe et 2.3 millions dans le monde. L’âge moyen de début de la maladie se situe entre 25 et 35 ans. Néanmoins, il existe des formes pédiatriques (âge de début avant 18 ans) et des formes qui débutent après 40 ans.
Aujourd’hui, en France, la sclérose en plaques c’est 5 000 nouveaux diagnostiqués chaque année. Et parmi les personnes atteintes, 3 sur 4 sont des femmes. »
Avec l’obligation vaccinale, l’age moyen de déclenchement de SEP devrait descendre et le nombre de cas augmenter ?
La justice a reconnu le lien causal vaccin=>SEP
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/sclerose-en-plaques-apres-un-vaccin-contre-l-hepatite-b-sanofi-a-eu-droit-a-un-proces-equitable-cedh-9fc0524bc6e24edb3bfbadfecc0d4b52
Auparavant on ne voyait pas de SEP chez les enfants…
Il est fort probable que l’âge d’apparition de la SEP diminue avec les obligations vaccinales.
110 000 SEP en France pour 67 millions d’habitant ça ne choque pas grand monde. En revanche, si on dit que c’est 1,64 personnes atteinte de SEP pour 1000 habitants… ça frappe un peu plus l’esprit ! On voit que ce n’est pas une maladie rare.
Concernant l’ARSEP arrêtez vous à ces quelques chiffres à mon avis. Cette fondation ne sert pas les intérêts des patients. Je suis toujours très amusé par les intervenants lors des congrès qui sont capables de parler pendant 1h ou plus en expliquant qu’au final il ne savent rien à part qu’il faut éviter le tabac (c’est pas une blague ! Ils ont vraiment fait une « étude » pour conclure que le tabac c’est pas bien dans la SEP !) et qu’il n’y a pas de lien entre SEP et vaccin contre l’hépatite B (et ça c’est certain pour eux)…
Ca leur permet en revanche de professer la bonne parole sur les molécules soi-disant révolutionnaires qui vont arriver sur le marché et recruter pour les essais cliniques des malheureux qui sont prêt à tout pour retrouver la santé…
Il faut de tout et de tous les horizons, l’aimsib se voudrait comme un gigantesque aéroport où tous les Dimanches on emmènerait nos lecteurs vers une destination inconnue. Il y a d’autres mondes au-delà de ceux que l’on connaît, le pays de Bernard Guennebaud, celui d’André Fougerousse, pas plus amical à première vue mais tellement singulier, celui de Brigitte Fau, du Vigilant…
Les deux prochains articles seront proposés plus… Limitrophes . Hypathie A s’est encore énervée avec style sur deux de nos pires Académiciens, puis je viendrai probablement vous distraire en vous agaçant avec une petite mise au point sur le coronavirus. Dans cet ordre ou pas, selon le temps qu’il me reste.
La difficulté des textes ne sera jamais pris en compte chez nous, mais leurs indigences et leurs inexactitudes, toujours.
Oui c’est une problématique mais on ne peut exclure que des experts en fonction viennent lire ce genre d’articles même s’ils ne vont pas adhérer à l’Aimsib. il faut aussi tenter d’ébranler la confiance qu’ils ont dans leur système, celui qui les a formé et in fine en eux-mêmes dans l’exercice de leurs fonctions.
Voici ce qu’écrivait Marie-Dominique Furet dans un rapport remis à la DGS en 2008
http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_expertise_sante_publique_2008.pdf
« L’expert dit l’état des connaissances.
Sa fonction sociale est l’héritière de celle des mages de l’Antiquité.
Il a longtemps bénéficié d’une autorité naturelle d’extraction quasi divine.
Sa science était immaculée.»
Elle poursuit :
«L’avis de l’expert est consultatif… dans bien des cas, l’aspect hautement technique et pointu des expertises amène le décideur à suivre les conclusions de l’expertise pour prendre sa décision. Il est rare que la compétence de l’expert soit mise en cause.
En revanche, l’opinion publique et les associations estiment parfois que l’impartialité des experts peut être mise en question.»
Il est très important de remettre en cause la compétence de l’expertise, cette extraction divine, cette science immaculée mais cela à un coût. Il n’est pas possible de le faire par la vulgarisation. Dans un premier temps, l’important est de faire réaliser qu’il est possible de faire vaciller l’expertise sur ses bases même si l’on ne comprend pas le comment dans les détails.
Faire découvrir aux lecteurs, même peu nombreux à s’exprimer ici, certains qui applaudissent d’autres qui se montrent plus sceptiques, révèlent que tous ne sont pas indifférents et cela suscite des réactions et des réponses qui peuvent contribuer à faire avancer.
En réalité, ce que j’explique est d’une grande simplicité et autrement plus accessible et sûr que les arcanes de l’immunologie. Mais cela demande un peu de travail, il faut y revenir pour que la succession de ces articles et commentaires débloquent un peu la situation.
Il ne faut pas, on ne peut pas rester dans une situation culturelle bloquée vis à vis de la logique des nombres. Les conséquences en sont trop graves. Il faut au contraire poursuivre dans cette voie et Vincent qui lit et met en ligne mes articles pourrait sans doute témoigner que depuis qu’il a commencé à lire ces choses de la statistique, il comprend mieux aujourd’hui ce qui lui paraissait totalement hermétique et impénétrable à l’origine.
Cela avait débuté avec ma lettre au Conseil de l’Ordre mi 2018. Il me dira d’abord qu’il ne comprenait rien puis que finalement, à force de relire, 10 fois, c’était facile ! Oui c’est facile, il faut seulement s’y mettre avec patience pour créer les repères et les circuits de neurones nécessaires. Il ne faut surtout pas se décourager. Il faut comprendre et faire comprendre, les enjeux sont énormes.
Courage et MERCI à tous de contribuer, même en contestant l’opportunité de faire cela, de contribuer en définitive à débloquer la situation culturelle actuelle.
Bonjour Monsieur Caironi,
Je ne comprends pas votre propos. Je trouve que les articles publiés sur le site de l’aimsib sont pour la plupart facile à comprendre pour la majorité des gens.
Certains sont beaucoup plus techniques comme celui-ci mais rien n’empêche le lecteur de chercher l’information ou poser des questions à l’auteur. Pour cet article, on a un expert en mathématiques qui répond aux commentaires et se met à la portée de son lecteur en prenant des exemples facilement compréhensibles. C’était déjà le cas pour d’autres articles de Bernard Guennebaud où j’ai pu comprendre certaines parties grâce aux réponses qu’il avait faites dans les commentaires.
Concernant l’obligation vaccinale française c’est facile de dire après coup que le peuple ne s’est pas uni pour contester cette loi liberticide. Parmi les personnes que je connais, peu se posent de questions sur les vaccins puisque les sociétés dites savantes, les médias, les politiques et énormément de médecins n’en disent que du bien. On présente le vaccin comme une ceinture de sécurité : « Je me vaccine, je me protège ». Alors pourquoi ne pas se faire vacciner ?
Un projet de loi est prévu pour obliger les français à se vacciner contre les HPV. Je parie que personne dans « la France d’en bas » ne se lèvera pour une simple et bonne raison : les médecins ont encore cette aura autour d’eux et ce qu’ils disent est parole d’évangile pour beaucoup de personnes. L’argument d’autorité fonctionne très bien pour certains.
Vous ne me répondrez surement pas car j’écris avec un pseudo. Sachez que je l’ai choisi car j’ai une activité professionnelle où je côtoie des médecins et des patients. Je n’ai donc pas envie d’avoir à gérer des soucis professionnels inutiles et stériles en plus du parcours du combattant qu’on traverse avec ma compagne qui a une SEP.
Enfin, je ne fait pas partie d’une « élite intellectuelle foncièrement hostile » à moins que dénoncer des abus comme le fait l’AIMSIB soit considéré comme une forme d’hostilité.
Tous ces échanges sont riches et témoignent de la difficulté à rester unis face à l’adversité. Nous en avons tous gros sur le coeur mais il faut continuer à faire tout ce qu’il est possible, de notre mieux sachant que le mieux des uns est différent du mieux des autres. L’AIMSIB a le mérite de permettre cette expression sous toutes ces formes des plus simples au plus « compliquées ». Le résumé qui a été ajouté en début de publications « complexes », est peut être la solution à peaufiner pour toucher tous les publics.
Démonstration magistrale !! Et en reprenant les mêmes « armes » (=données) que les adulateurs de la vaccination pour montrer leurs erreurs.
Pour quelqu’un qui n’est pas statisticien (comme moi), il faut s’y reprendre plusieurs fois mais les exemples avec les pièces facilitent la compréhension.
Une question quand même : comment peut-on trouver la valeur « X % de chance d’observer un tel écart par le seul fruit du hasard » ?
Bonjour Encéphalix,
Calculer la proba x% de trouver untel écart par le seul fruit du hasard (comme si le hasard portait des fruits !) se fait facilement en tenant compte de la forme du chapeau : melon, haut de forme, sombrero ou boa qui a mangé l’éléphant dans le Petit Prince. En théorie il suffit de connaitre la moyenne et la distribution autour (variance) lorsque la distribution est normale. En pratique les pièges à éviter sont très nombreux : par exemple la façon dont les groupes ont été constitués (l’hétérogénéité des groupes augmente le x% ce qui peut rendre un éventuel effet indésirable non significatif) ou le nombre d’hypothèses testées (le x% n’est valable que pour une seule hypothèse, chaque fois qu’on fera 20 comparaisons, il y en aura forcément une qui se sera écartée « significativement » de la moyenne (lorsqu’on convient que la significativité commence en dessous de 5%, en effet 5% = une fois sur vingt), pour ne citer que deux façons d’agir sur le x% parmi plein d’autres. J’en profite pour saluer la mémoire de Daniel Schwarz qui m’a enseigné la statistique appliquée à la médecine (option recherche clinique).
« En pratique les pièges à éviter sont très nombreux : par exemple la façon dont les groupes ont été constitués (l’hétérogénéité des groupes augmente le x% ce qui peut rendre un éventuel effet indésirable non significatif) »
Bien sûr, d’où l’importance de dissocier quand les données sont trop hétérogènes sinon on peut avoir un paradoxe de Simpson, cad obtenir des résultats paradoxaux. Il en existe des exemples célèbres qu’ils connaissent mais cela ne les empêchent pas de renouveler les mêmes erreurs car les causes de ces paradoxes n’ont pas été correctement identifiées.
En effet, dans les exemples les plus spectaculaires, ceux qui ont été retenus, il y a des causes annexes qui renforcent le côté spectaculaire et ce sont ce causes annexes qui sont avancées plutôt que LA cause principale qu’on va retrouver souvent, à savoir qu’on va laisser groupés des cas n’ayant pas du tout la même probabilité d’avoir été exposés.
En fait il y a tout un travail de formation à mettre en place.
Merci à tous les trois pour ces explications
Si tu considères une variable aléatoire dont tu connais la Loi et les paramètres (espérance, variance), tu peux calculer la probabilité d’observer de telles données compte tenues de ton modèle de départ soit P(data | modèle)
Certes, ce qui suppose une modélisation des données par une loi de probabilités. C’est incontournable pour effectuer des calculs, y compris l’intervalle de confiance.
Mais attention, tout le problème est dans l’adéquation du modèle avec les données. Si les données ne sont pas du tout modélisables par l’un des modèles existants, les calculs seront réalisables mais n’auront aucune valeur quand on les appliquera aux données. C’est là le problème !!! C’est ainsi qu’on en arrive à déclarer égales des probabilités qui n’existent pas !
C’est ce qui se produit en particulier quand ils testent en cas-témoins sur des fenêtres temporelles, avec le délai écoulé entre la vaccination et l’apparition (ou la reconnaissance) de la maladie. Systématiquement et à l’international, ils gardent dans les calculs les cas et témoins non vaccinés pour lesquels le délai n’est pas défini !!! Pour eux la probabilité d’être dans une fenêtre temporelle choisie sera nulle alors qu’elle pourra être élevée pour ceux qui ont été exposés à la vaccination.
En les cumulant ils cherchent une probabilité commune d’exposition à la vaccination qui n’a pratiquement aucune chance d’exister. Ils comparent ainsi entre les cas et les témoins !!! C’est du délire complet mais ils le font tous et pas exprès !!!!!!
Cela donne aussi bien neutraliser des signaux forts qui existent que faire apparaître des résultats significatifs qui ne le sont pas (voir mon article ref [7]).
Oui c’est David contre Goliath ? Je l’ai entendu et en ajoutant qu’étant petits nous sommes David et que nous allons gagner ! Il ne suffit pas d’être petit pour être David, encore faut-il ne pas être seulement petit goliath contre Gros Goliath, c’est à dire de boxer un boxeur car alors on va au tapis direct (du droit !).
Non, un boxeur il faut le chatouiller sous les bras c’est à dire aller plus en amont, remonter à la source même de la force animant le poing et non pas livrer une bataille point par point comme on dit souvent ou poing contre poing !
Aller en amont c’est à dire remonter jusqu’à la méthodologie qui anime les études épidémiologiques et là ils pourraient vaciller. Encore faut-il faire connaitre ce qui ne va pas et le faire comprendre suffisamment pour qu’ils se sentent mal à l’aise dans leur ridicule et le danger que leurs « expertises » délirantes représente. Si je suis seul à en avoir conscience cela ne sera pas suffisant pour les ébranler vraiment. C’est pourquoi il faut faire connaitre ces choses sans se lasser si se laisser décourager par les résistances internes.
Pour Staline le Pape représentait une valeur morale et il n’avait pas de morale autre que celle de la force. ici il ne s’agit pas de valeurs morales comme la liberté individuelle par exemple. Combien de divisions les associations qui militent contre les obligations vaccinales pourraient-elles aligner ?
Mais ici il ne s’agit nullement de cela, il s’agit de méthodologie scientifique, c’est quand même d’une tout autre nature. Si on fait suffisamment connaitre ces choses et l’Aimsib est un bon porte voix car ses articles sont lus voire attendus, ils ne pourront pas résister indéfiniment.
A l’émission sur la Cinq le 12 novembre 2019, « la vérité sur les vaccins » le film de Magali Cottard disait que parmi la critique l’Aimsib occupait une place à part avec ses médecins et ses chercheurs et là on voit, une seconde, l’article que j’avais écrit sur le BCG. ce passage même très bref reste encourageant. L’auteure avait regardé le site et incitait ainsi à le consulter. Même si ce n’était pas encore le cas pour nos chers experts, ils finiront par venir lire à défaut de commenter. On a bien vu Bernard Bégaud venir commenter alors lire incognito pourquoi pas ! Quand on le peut, il faut continuer à écrire pour les experts, pour les faire bouger en les chatouillant sous les bras même s’ils ne viendront jamais commenter bien sûr
L’Adelf prépare un nouveau manuel du parfait épidémiologiste. J’ai envoyé une doc sur la nécessité d’y inclure un chapitre sur le mésusage des tests statistiques. Il me fut répondu par une épidémiologiste que mon doc avait été transmis aux responsables …Je chatouille, je chatouille et ça les gratouille …
Si, au lieu de dire que puisque personne ne comprend, ce qui n’est pas tout à fait vrai, inutile d’insister, il était dit le contraire et affirmer que cela ne pouvait pas continuer ainsi, l’expertise finirait par être en difficultés. C’est ce qu’il faut faire, mettre une pression sur elle. Je ne peux pas le faire à moi tout seul mais ça va finir par bouger.
Réponse à Bernard
En effet, nous n’avons pas d’autre choix que de faire ce que nous faisons : trouver le maximum d’arguments scientifiques et les publier, chacun dans sa spécialité, pour ébranler le monstre!
Je crois que mon petit article sur le coronavirus ne sert plus à rien…
https://youtu.be/8L6ehRif-v8
Merci Dr Reliquet; Grâce à vous et aux bonnes nouvelles annoncées par le Dr Raoult, j’arrête remplir mon garde manger » en prévision de » et j’enlève les sacs de sable que j’avais mis autour de ma maison pour empêcher tout intrus…
Sur la page Facebook de l’AIMSIB, un commentateur s’étonne que la vidéo a été partiellement supprimée avec la mention « Informationp Partiellement fausse ».
Ben regardez qui dirige Facebook France et les conflits d’intérêts : Le patron de Facebook France : Laurent Solly ex directeur de campagne de Sarkosy et Il est marié avec Caroline Roux, journaliste politique à France 5″,..on maîtrise, on maîtrise, Bigpharma n’est pas loin…
Encore plus lamentable Inox,
La censure qui nous a frappé le 27 a été levée dans l’après midi de ce jour, 28/02/20. On en reparlera bientôt, l’étau se resserre mais on veut croire encore à la liberté d’écrire comme de publication. Sur cette affaire, l’aimsib a eu très peur pour l’avenir…
La censure médiatique s’organise au plus haut niveau, Facebook fait partie de la troïka.
(Forum de Davos ) Event 201 A Global Pandemic Exercise, October 18, 2019/ RECOMMANDATIONS
Public-private cooperation for pandemic preparedness and response- A call to action
[…]
7. Governments and the private sector should assign a greater priority to developing methods to combat mis- and disinformation prior to the next pandemic response.
Governments will need to partner with traditional and social media companies to research and develop nimble approaches to countering misinformation. This will require developing the ability to flood media with fast, accurate, and consistent information. Public health authorities should work with private employers and trusted community leaders such as faith leaders, to promulgate factual information to employees and citizens. Trusted, influential private-sector employers should create the capacity to readily and reliably augment public messaging, manage rumors and misinformation, and amplify credible information to support emergency public communications. National public health agencies should work in close collaboration with WHO to create the capability to rapidly develop and release consistent health messages. For their part, media companies should commit to ensuring that authoritative messages are prioritized and that false messages are suppressed including though the use of technology.
http://www.centerforhealthsecurity.org/event201/recommendations.html
Le professeur et virologue Marc Van Ranst de l’Université de Louvain (Belgique) s’associe aux positions prises par le Pr Didier Raoult.
Un traitement contre la malaria pourrait permettre de lutter contre le coronavirus
(2’20) https://www.youtube.com/watch?v=cn2ku5bTcp4
Le Tweet du « Ministère des Solidarités et de la Santé @MinSoliSante· 26 févr.
[Desinfox] ❌ Aucune étude rigoureuse, publiée dans une revue internationale à comité de lecture indépendant, ne démontre l’efficacité de la #chloroquine (Nivaquine) pour lutter contre l’infection au #CoronavirusFrance chez l’être humain »
Aucune étude rigoureuse ? vraiment ?
Le ministère est soit condescendant vis à vis des publications chinoises soit ignorant (?)
Le Communiqué de Presse du 27 février 2020 de l’IHU de Marseille dirigé par le Pr Didier Raoult fait état de « Trois publications émanant des équipes chinoises travaillant sur le Coronavirus 2019-nCoV sont pour l’instant disponibles dans la littérature. »
https://www.mediterranee-infection.com/chloroquine-et-coronavirus-vraie-ou-fake-news/
En plus des trois publications citées par l’IHU de Marseille, Wikipedia nous renseigne sur une vingtaine d’autres publications récentes émanant de différents hôpitaux et CHU chinois soit avec de l’hydroxychloroquine ou avec du phosphate de chloroquine parfois comparés à d’autres anti-viraux.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Chloroquine#Coronavirus) : D’autres études sur la chloroquine ont aussi été faites19.
19. (en) « chinese clinical trial registry »* [archive], sur chictr.org.cn, 2020 (consulté le 27 février 2020)
* voir lien sur la page wiki ou > http://www.chictr.org.cn/searchprojen.aspx?title=chloroquine&officialname=&subjectid=&secondaryid=&applier=&studyleader=ðicalcommitteesanction=&sponsor=&studyailment=&studyailmentcode=&studytype=0&studystage=0&studydesign=0&minstudyexecutetime=&maxstudyexecutetime=&recruitmentstatus=0&gender=0&agreetosign=&secsponsor=®no=®status=0&country=&province=&city=&institution=&institutionlevel=&measure=&intercode=&sourceofspends=&createyear=0&isuploadrf=&whetherpublic=&btngo=btn&verifycode=&page=1
Étant donné que très officiellement « les laboratoires pharmaceutiques constituent les partenaires naturels des pouvoirs publics » (sic ! Rapport n° 476 (2006-2007) II. RÉPONDRE AUX ENJEUX DE DEMAIN http://www.senat.fr/rap/r06-476/r06-476.html ) on ne pourra pas compter sur l’impartialité et le pragmatisme du gouvernement français et des autorités sanitaires pour prendre position sur un traitement, qui plus est pour un traitement à 2 balles qui est dans le domaine public depuis des décennies. La concurrence ne manque pas, sans compter les recherches pour un vaccin anti-Covid-19 menées par quelques pays …
Coronavirus Covid-19 : la liste des traitements actuellement testés
Par Coralie Lemke le 28.02.2020
Une trentaine de molécules sont testées pour essayer de soigner le coronavirus.
source : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-38-traitementd-sont-testees-a-travers-le-monde_141950
@ Dr. Vincent Reliquet. Puis qu’on n’a pas de page dédiée spécialement au Coronavirus ( peut-être un peu tôt pour bien analyser) et que le Blog Info de MdL ne fonctionne pas (?p, je suis allé voir ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=795GrZUgQww&fbclid=IwAR0oL1At0Wru0y_cchAlBowWO01-RlP-VCdbsy2N-XSgZPnUJcmC6svGDrY
l’interview d’un Professeur ( dont le nom ne plaira peut être pas à tout le monde …) qui me paraît très intéressant;
J’ai vérifié sur Wikipédia et notamment le tableau de l’article :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Querc%C3%A9tine
et sur : https://www.cancer.be/complementsalimentaires/quercetine
à propos de ce flavonoïde très puissant (Conf. mon article sur l’Aronia AIMSIB)
Extrait d’un lien traduit » La quercétine de Flavonol est un puissant antioxydant. Il protège les cellules du corps contre les radicaux libres et ralentit l’oxydation cellulaire. En raison de leur structure, la quercétine et le kaemphérol ont une capacité antioxydante plus efficace que les anthocyanes (Zheng et Wang 2003). »
Encore une fois, l’Aronia à été oublié dans le tableau comparatif évoqué plus haut (Wiki…) alors que ces Flavonoïdes sont bien plus présents danx cette baie que dans la Myrtille, le Raisin ou tout autre baie.
Je complète d’ailleurs par ce lien d’article :
https://www.alternativesante.fr/alimentation/la-baie-d-aronia-un-superaliment-antioxydant-et-cardio-protecteur
Mais bon, je ne suis pas médecin ou chercheur, je peux donc me tromper, alors que pensez vous de la vidéo et de la Quercétine proposée par ce Professeur ?
Bonjour Inox,
Une mise au point factuelle sur Covid-19 interviendra probablement Dimanche 9 Mars si notre « papier » nous semble de qualité, à bientôt.
Docteur Reliquet, s’il vous plaît :
Chloroquine et hydroxychloroquine, visée thérapeutique différente, mais n’est-ce pas un peu « parent »? si je peux m’exprimer ainsi ! et donc « interchangeable » ?
J’éprouve vraiment la sensation de raconter des bêtises, mais aimerais tout de même avoir des précisions à ce sujet !
Merci à vous.
voilà ce qu’on trouve sur un site médical
L’hydroxychloroquine est l’antipaludique préféré car il est moins toxique pour les yeux. La chloroquine (utilisée sous sa forme phosphate) est parfois tolérée par les patients qui ne tolèrent pas l’hydroxychloroquine. Des tests ophtalmologiques (rétine et champ visuel) doivent être effectués au départ ou peu après l’instauration du médicament, puis à intervalles de 6 à 12 mois. Les risques de toxicité rétinienne avec l’hydroxychloroquine augmentent avec une dose cumulée >800 g, un âge >70 ans, une dose quotidienne >6,0 mg/kg et une altération de la fonction hépatique ou rénale.
Merci Emma.
J’en déduis que ces produits sont très proches. Personnellement, voici presque vingt ans que je prends 400mg d’hydroxychloroquine par jour, évidemment des tests sont effectués régulièrement … je ramène l’équilibre aussi par des compléments alimentaires, et j’ai plus de soixante quinze ans ! … et tout ne se passe pas aussi mal !
J’ose espérer que le coronavirus n’aurait pas de prise ! …
L’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) a peut-être trouvé une substance qui pourrait faire échec au coronavirus. Le chef d’antenne Patrice Roy a rencontré le Dr Michel Chrétien, qui dirige l’équipe à l’origine de la découverte.
(vidéo 7’08) https://www.youtube.com/watch?v=795GrZUgQww
Article source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1538011/quercetine-coronavirus-michel-chretien-ircm-montreal-patrice-roy
La « quercétine » semble avoir des vertus flavonoïdes et anti-oxydantes très intéressantes… https://fr.wikipedia.org/wiki/Querc%C3%A9tine
Merci Njama!
J’ai trouvé cette information après avoir publié mon commentaire. Ce Dr Chrétien n’a peut-être pas autant de publications que le Pr Raoult (presque 2000) : il en a « seulement » presque 700, donc c’est quelqu’un de fiable!
Il existe dans ces publications Mikaeloff-Tardieu 2007-2008 une autre façon de prendre conscience qu’il y a des données en faveur d’un lien entre vaccination hépatite B et sclérose en plaques. C’est un du constat sur l’âge d’apparition de la première atteinte.
L’âge moyen de la première atteinte démyélinisante dans le groupe SEP est 11,5 ans contre 7,8 pour les ADC simples (atteintes démyélinisantes non SEP). Les âges de ces 2 groupes peuvent être comparés puisque c’est celui de la première atteinte. Cet écart de 3,7 années est énorme comparé aux âges absolus.
On constate que ceux qui allaient convertir en SEP faisaient en moyenne la première atteinte nettement plus âgés que les autres. Il y aurait là un fait médical très intéressant s’il s’agissait d’un fait médical. Mais il s’agit très probablement de tout autre chose !
Si on admet que la vaccination pratiquée massivement au collège en sixième avait favorisé des atteintes démyélinisantes et des SEP, la première atteinte ne pouvait apparaître qu’après l’âge de 11 ans et donnait souvent une SEP. On aurait là une explication du phénomène.
La question se pose donc : comment se fait-il que les tests cas-témoins pratiqués par les auteurs ne donnent aucun signal ? J’ai traité cette interrogation dans l’article.
« La Vérité est toujours être un peu voilée » dit la Tradition. Cet article débutait par l’existence d’un signal très fort sur les taux comparés de conversion en SEP chez les vaccinés et les non vaccinés HB. Ce signal avait bien sûr été vu par les auteurs qui l’avaient montré avant publication. Ils n’en feront pas état dans leur publication tout en publiant les données permettant de le trouver si on était un peu attentif.
Je l’avais trouvé fin 2009 mais à l’époque je n’avais pas tout compris des dessous de cette affaire car en échange les auteurs publiaient un résultat significatif sur les « observants » au calendrier vaccinal qui fit beaucoup de bruit à l’époque alors qu’en réalité il n’existait pas !!! Mais silence totale sur le signal qui lui existe bel et bien !!!!!!
Il y aurait là des éléments dignes d’un roman d’espionnage ! Mais c’était trop sans doute car cet article fut publié simultanément à l’émergence mondiale du coronavirus qui sera le voile étendu pudiquement sur cette affaire mystérieuse et pourtant o combien révélatrice …
Bonjour,
Bien, bien, bien ….. Tout ça, c’est bien joli, mais ça ne fait pas avancer le « schmilblik », le scimilimilblik …..
Cette « glose » manuscrite finit par lasser, sinon irriter, d’où l’agressivité de ceux dont les neurones se fatiguent plus vite que ceux des autres !!!…..
Et, il semble que tout le monde aie raison, cependant, cependant, ces « enfumages » soporifiques, favorisent les catastrophes qui semblent se profiler à « l’horizon de l’Humanité » !!!…..
Les erreurs des « décideurs » que sont nos politiques, avec l’appui des nos « experts » de tout poil, semblent favoriser l’idée d’un complot orchestré de main de « maître », par une « cohorte » de tenants du pouvoir que leur confère leur « pognon de dingue » ….. Et si, tout ça, c’était voulu ….. Cousteau l’avait dit en son temps, dans une discussion à « bâtons-rompus », avec cet ineffable Jean Daniel : il y a trop de monde sur cette planète ….. Et, « l’humain » se voit confronté à ses paradoxes, une fois de plus, mais je crains bien que ce soit pour la dernière fois ….. Brassens, dans une de ses chansons, terminait ainsi : « je crains bien que la fin du monde soit bien triste » !!!…..