Il ne faut plus s’étonner de rien. Plutôt que de tenir l’opinion publique informée heure par heure de l’avancée de l’enquête menée par tous les services secrets du monde pour débusquer et mettre hors d’état de nuire les auteurs de la diffusion de Monkeypox dans des pays aussi proches du Nigeria que la Belgique, l’Australie ou la Scandinavie, la France se ridiculise encore une fois autour d’une bataille sans vainqueur pour savoir si des vaccins se révèleront plus efficace que des médicaments pour traiter le problème. Navrant mais constant, avec toujours les mêmes vieilles lunes imbéciles qui ressortent de la naphtaline, c’est encore notre variologue préféré, Bernard Guennebaud, qui vous explique le désastre en préparation. Bonne lecture.
Avec l’arrivée surprise du monkeypox en Europe et en particulier en France, le Ministère de la Santé a aussitôt sollicité les deux institutions prévues en de telles circonstances, le HCSP (Haut Conseil de Santé Publique) et la HAS (Haute autorité de santé), pour qu’elles formulent des avis sur la conduite à tenir face à cette nouvelle situation.
La HAS va dégainer la première, dès le 20 mai :
Avis n° 2022.0034/SESPEV du 20 mai 2022 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à la vaccination contre Monkeypox
- « La HAS recommande la mise en œuvre d’une stratégie vaccinale réactive en post-exposition avec le vaccin de 3ème génération uniquement (au vu de son profil de tolérance, meilleur que celui des vaccins de 1ère et 2ème génération et de son efficacité), administré idéalement dans les 4 jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés), espacées de 28 jours, pour les cas suivants : Les personnes adultes contacts à risque d’exposition au virus de Monkeypox tels que définis par Santé publique France, incluant les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle. » (1)
Voici ce que dira le HCSP dans son avis du 24 mai dont voici le résumé :
HCSP : Conduite à tenir autour d’un cas suspect, probable ou confirmé d’infection à Monkeypox virus
- » Le HCSP recommande en priorité de mettre en place un traitement de support adapté si nécessaire (traitement d’une fièvre mal tolérée, d’une encéphalite, d’un sepsis, d’une surinfection cutanée ou respiratoire bactérienne). Concernant les différentes thérapeutiques disponibles (antiviraux, immunoglobulines spécifiques) contre le MPXV et la doctrine de recours à ces dernières, et selon expertise au cas par cas, le HCSP recommande :
- 1- De ne pas traiter systématiquement tous les cas confirmés avec un antiviral ou des immunoglobulines.
- 2- De discuter de façon collégiale (infectiologue référent, praticien prenant en charge le patient et le cas échéant l’ANSM et le CNR) l’opportunité d’un traitement spécifique pour les populations cibles (immunodéprimés dont les personnes vivant avec le VIH, femmes enceintes, sujets jeunes) ;
- 3- De hiérarchiser les thérapeutiques spécifiques si leur indication est jugée nécessaire :– Utiliser le tecovirimat en première intention, du fait de sa disponibilité par voie orale et sa tolérance.– Utiliser le brincidofovir en deuxième intention, sous réserve de disponibilité (avantages : voie orale, meilleure tolérance que le cidofovir).– Utiliser le cidofovir en troisième intention, en raison de ses inconvénients : voie injectable, forte toxicité rénale et hématologique ainsi qu’un potentiel effet carcinogène, tératogène et reprotoxique. Ce produit est actuellement disponible en accès compassionnel.
- Réserver les immunoglobulines humaines anti-vaccines (VIG) pour des populations particulières, lorsque les antiviraux ne peuvent pas être utilisés : femmes enceintes, jeunes enfants avec poids de moins de 13 kg. » (2)
On constate que le résumé de l’avis du HCSP ne parle ni de vaccins, ni de vaccination des contacts non malades.
Deux positions exactement antinomiques, alors quid ?
Le HCSP privilégie clairement le traitement des cas ayant des symptômes contrairement à l’avis de la HAS qui privilégie la vaccination des contacts non malades. La mise en œuvre de cette recommandation de la HAS par une vaccination à deux doses espacées de 28 jours paraît plus que problématique puisque dans son avis, la HAS affirme que :
- « La durée d’incubation (intervalle s’écoulant entre l’infection et l’apparition des symptômes), le plus souvent comprise entre 6 et 16 jours, pouvant aller de 5 à 21 jours. »
Comme cette vaccination est destinée aux personnes pouvant être en incubation de la maladie, on ne voit pas comment il serait possible de faire deux injections à 28 jours d’intervalle et même trois doses pour les immunodéprimés. Sauf à admettre que l’objectif serait aussi de vacciner les faux contacts avec deux doses.
Quand le HCSP se déjuge … dans le même avis
Certes, le HCSP recommande de confier un rôle important aux médecins qui sont sur place (ne pas traiter systématiquement ; discuter de façon collégiale …) en opposition avec l’avis de la HAS qui recommande uniquement la mise en oeuvre de la vaccination des contacts non malades. Cependant, dans le pdf de 30 pages qui est l’avis complet, le HCSP envisage la vaccination pour les contacts à risque élevé qui ont été définis ainsi par Santé publique France (SpF) [2bis] :
- » Personne-contact à risque: Les personnes dites contacts à risque élevé : toute personne ayant eu un contact physique direct non protégé avec la peau lésée ou les fluides biologiques d’un cas probable ou confirmé symptomatique, quelles que soient les circonstances, y compris les actes de soin médical ou paramédical, ou le partage d’ustensiles de toilettes, ou le contact avec des textiles (vêtements, linge de bain, literie) ou de la vaisselle utilisés par le cas probable ou confirmé symptomatique ;• toute personne ayant eu un contact non protégé à moins de 2 mètres pendant 3 heures avec un cas probable ou confirmé symptomatique (ex. ami proche ou intime, voisin de transport, voisin de bureau, personnes partageant le même lieu de vie sans lien intime, acte de soin ou d’hygiène, milieu scolaire et universitaire, club de sport, …). »
Le HCSP précise alors, page 13, que ces personnes peuvent bénéficier d’une vaccination selon les modalités définies dans l’Avis de la HAS du 20 mai 2022 sans souligner l’impossibilité de réaliser 2 doses à 28 jours d’intervalle chez des personnes qui seraient en incubation de la maladie. A moins de supposer que la première dose aurait été suffisante pour stopper l’incubation ?
Par contre, le HCSP n’envisage pas cette vaccination pour les personnes dites contacts à risque négligeable selon la définition de Santé publique France :
– » Toute personne ayant eu un contact à risque tel que décrit ci-dessus en présence de mesures de protection efficaces respiratoires portées par le cas ou le contact, et de mesures de protection efficaces contact portées par la personne-contact. Les mesures de protection efficaces vis-à-vis du contact physique direct sont le port de gants étanches (latex, nitrile, caoutchouc), et vis-à-vis du contact respiratoire sont les masques chirurgicaux et FFP2, et les hygiaphones.- toute autre situation. »
Ces précisions n’ont pas été apportées dans l’avis de la HAS qui, pour recommander la vaccination, ne fait pas de distinction entre les personnes à risque élevé et celles à risque négligeable.
Avis ministériel : And the winner is…
Dès le lendemain 25 mai 2022, l’arrêté ministériel tombe [3] :
- « La ministre de la santé et de la prévention, Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 3131-1 ;
- Vu l’avis n° 2022.0034/SESPEV du 20 mai 2022 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à la vaccination contre la variole du singe (Monkeypox virus) ;
- Vu l’avis du Haut Conseil de la santé publique en date du 24 mai 2022 relatif à la conduite à tenir autour d’un cas suspect, probable ou confirmé d’infection à Monkeypox virus ;
- Considérant le virus Monkeypox comme un agent biologique pathogène émergent en raison de l’augmentation significative de cas autochtones dans des régions non endémiques pour le Monkeypox par transmission interhumaine par le virus Monkeypox et du caractère infectieux et transmissible de cet agent biologique pathogène y compris par voie de transmission interhumaine ;
- Considérant qu’aucun traitement prophylactique n’est à ce jour autorisé chez les personnes exposées au virus Monkeypox ;
- – Considérant la nécessité de disposer de traitements prophylactiques post-exposition chez les personnels de santé en milieu de soin exposés à un risque élevé de transmission du virus Monkeypox, comme indiqué dans l’avis cité en deuxième référence ;
- – Considérant la nécessité de tenir compte de l’évolution des données scientifiques dans la prise en charge de la maladie à virus Monkeypox ;
- – Considérant que le vaccin vivant atténué non réplicatif antivariolique (virus vivant modifié de la vaccine Ankara) dispose d’une autorisation de mise sur le marché européenne pour l’immunisation active contre la variole en Europe depuis 2013 sous le nom commercial IMVANEX® ;
- – Considérant que le vaccin vivant atténué non réplicatif antivariolique (virus vivant modifié de la vaccine Ankara) dispose d’une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis d’Amérique pour l’immunisation active contre la variole du singe depuis 2021 sous le nom commercial JYNNEOS®,
- Arrête :
- Article 1: A titre dérogatoire, peuvent être autorisés dans le traitement prophylactique contre la variole du singe des personnes contacts à risque d’une personne atteinte de l’infection ou des professionnels de santé en milieu de soins exposés au virus Monkeypox:
- – le vaccin IMVANEX® ;
- – le vaccin JYNNEOS®. »
CONSTAT : Cet arrêté ministériel n’autorise aucun traitement préventif des cas contacts d’un malade atteint par le monkeypox à l’exception dérogatoire des vaccins de troisième génération contre la variole qui n’ont jamais été testés sur des humains, la maladie ayant disparu.
Cette exception dérogatoire signifie aussi que cette mesure n’a pas reçu d’autorisation mais que compte tenu de la situation d’urgence et de l’absence d’autres réponses autorisées comme les traitements par des antiviraux, il autorise le recours aux vaccins. Ce serait analogue aux AMM conditionnelles accordées aux vaccins covid en l’absence de traitements reconnus.
Revue de littérature, pardon pour le Ministère …
Cette vaccination pratiquée après contamination est-elle efficace ? Publiée en 2006, l’étude de Stittelaar titrait :
Trad : » Un traitement antiviral est plus efficace que la vaccination antivariolique en cas d’infection mortelle par le virus monkeypox »
Plus précisément, les singes étaient d’abord infectés expérimentalement par une dose mortelle de monkeypox puis, 24 heures après ils étaient soit traités avec un antiviral, soit vaccinés. Les expérimentateurs ont constaté que l’antiviral se montrait plus efficace que la vaccination. Voir le résumé en annexe.
Si la HAS recommande uniquement la vaccination des contacts non malades, elle reconnaît l’existence de traitements par des antiviraux en proposant leur utilisation sur des malades :
- « La HAS indique également que la stratégie vaccinale proposée s’inscrit dans une stratégie de prise en charge plus globale incluant notamment la mise à disposition de traitements antiviraux non évalués par la HAS mais disposant d’une AMM dans l’indication de Monkeypox, en particulier pour les enfants éligibles, pour lesquels le vaccin de 3ème génération ne bénéficie pas d’AMM aujourd’hui. »
Mais sa remarque sur les enfants indique clairement qu’elle n’envisage le traitement préventif par des antiviraux que par défaut, quand la vaccination ne peut être utilisée faute d’AMM alors qu’elle a toute chance d’être moins efficace, voire pas du tout efficace, qu’un antiviral adapté.
Pour tout simplifier, l’avis des CDC
Tout en ajoutant que les CDC américains recommandent de vacciner seulement les contacts à haut risque :
- « Le Centers for Disease Control and Prevention des Etats-Unis prévoit la vaccination des personnes exposées dans les 14 jours qui suivent le contact à risque. Par ailleurs, en plus de la vaccination des contacts à haut risque, l’ECDC recommande d’isoler, de traiter et de notifier rapidement les cas suspects. »
Une vaccination des contacts dans les 14 jours qui suivent le contact à risque alors que la HAS recommande une vaccination à deux doses à 28 jours d’intervalle …
Les médicaments anti-variole
Il ne peut exister d’études sur les humains portant sur l’efficacité des antiviraux en post-exposition en raison de la disparition de la variole.
Cependant, pour le tecovirimat, une étude avait été publiée en 2008 sur des lapins [16] (cité par [2] page 10 ):
- « Des données sur modèles animaux sont également disponibles en prophylaxie post-exposition des infections à orthopoxvirus : challenge létal par aérosol de RPXV (Rabbit PoxVirus) sur un modèle de lapin avec une survie respectivement de 100%, 88% 100%, 67% et 33% en cas d’administration de tecovirimat à J0, J1, J2, J3 et J4 [16]. »
On peut aussi lire à propos du tecovirimat [17] :
– « L’antiviral préconisé est le tecovirimat. A la mi-2012, le tecovirimat est reconnu par l’EMA sous le statut de médicament orphelin. Les indications chez l’homme en cas de variole seraient le traitement des cas, le traitement des sujets contacts, éventuellement le traitement pré-exposition, le traitement des complications post-vaccinales et, en association ou alternative, à la vaccination chez des patients à risque de complication. »
On voit clairement que le ministère fait plus que de ne tenir aucun compte de l’avis du HCSP, c’est même la manifestation d’un véritable coup de force pour en pratique imposer à tous les contacts une vaccination non évaluée comme étant la seule solution alors que des antiviraux comme le tecovirimat ont toutes chances d’être plus efficaces en post exposition que les vaccinations et que ces vaccinations ne pourront pas être pratiquées sur des enfants.
Les vaccins anti-variole
Mais les fausses croyances passées ont la vie dure comme le montre cet extrait aussi révélateur qu’inquiétant de l’avis de la HAS sur la vaccination post exposition au monkeypox :
- « Les vaccins de 1ère génération et de 2ème génération ne sont plus utilisés en population générale depuis 1984 du fait de l’éradication de la variole. Ces vaccins nécessitaient une technique d’injection particulière (injection par aiguille bifurquée), présentaient une réactogénicité et des effets indésirables graves (encéphalite, encéphalopathie, eczéma vaccinatum, vaccine progressive ou générale, atteintes cardiaques…). Ils sont contre-indiqués dans de nombreux cas et notamment chez la femme enceinte, les sujets immunodéprimés et les enfants de moins d’un an. Ces vaccins ont montré leur grande efficacité dans le cadre de la stratégie de vaccination des contacts des cas en particulier si l’administration avait lieu dans les 4 jours suivant le contact. »
Ce qui est révélateur et inquiétant, c’est cette dernière phrase car le 18 octobre 2013 j’avais pu échanger avec un membre important du HCSP devant la communication affichée (poster) que je présentais au congrès Adelf-Sfsp de Bordeaux (17-19 octobre). Le thème de cette communication [4] était justement la vaccination des contacts contre la variole au cours de la campagne d’éradication. Cet expert, après avoir lu attentivement son contenu, me dira :
- « Je ne connais qu’une seule vaccination efficace après contact, celle contre la rougeole dans les 72 heures. »
Compte tenu du contexte, il venait de me dire que la vaccination contre la variole avec les vaccins existants à l’époque n’était pas efficace après contamination. Il est exact qu’au cours de la campagne d’éradication, il fut affirmé que cette vaccination était efficace quand elle était pratiquée dans les 4 jours qui suivaient la contamination.
Il est indubitable que non seulement ce fut affirmé mais que ce fut mis en œuvre de façon extrêmement contraignante dans les dernières années de la campagne d’éradication de la variole pour être incorporé dans le plan variole de la France en 2003 avec une obligation de vaccination pour les contacts de haut niveau sans tenir compte des contre-indications d’un vaccin pourtant redoutable (décret de février 2003).
Mais il est tout aussi vrai que le contenu de cette affirmation est complètement faux, comme je me suis longuement attaché à le montrer dans d’autres articles. C’est même l’inverse exact avec ce que j’appelle les « effets Buchwald ». Les expériences publiées par Earl en 2008 ont même montré la réalité du 1er effet Buchwald sur des singes quand la vaccination a lieu 4 jours avant la contamination. Alors si elle a lieu après … D’ailleurs les auteurs n’ont publié aucun résultat à moins de 4 jours avant la contamination, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’avaient pas fait les expériences.
A l’époque, en 2013, le HCSP savait cela. Très probablement d’ailleurs parce qu’il avait auditionné Drillien, un Français qui était l’un des deux rapporteurs d’un exposé confidentiel exposant à l’OMS des résultats non publiés concernant la variole et sa vaccination. L’existence de cette réunion est avérée mais son contenu n’a pas été publié. Cela pourrait contribuer à expliquer pourquoi le HCSP n’a pas jugé utile de mentionner en priorité la vaccination en post exposition alors que la HAS, qui serait restée en dehors de la confidence révélée par Drillien au HCSP, en serait encore à croire les affirmations gratuites qui faisaient la loi jusqu’à ce que les premières expérimentations sur des singes publiées en 2006 révèlent que la réalité était toute autre.
Croire que cette vaccination des contacts aurait été un formidable succès contre la variole joue évidemment un rôle très important pour vouloir reproduire et imposer la même stratégie aujourd’hui. C’est cela qui est inquiétant.
Reconnaissons cependant que les deux virus en présence, monkeypox et MVA sont moins dangereux que le virus de la variole humaine et le virus de la vaccine. Cela pourrait impliquer que cette vaccination des vrais contacts pourrait se montrer moins catastrophique qu’au cours de l’éradication de la variole mais pas forcément efficace pour autant comme les expérimentations animales avec monkeypox et le vaccin MVA l’ont montré (voir annexe).
A la lecture des avis de la HAS et du HCSP ainsi que de l’arrêté ministériel,on pourrait déceler une certaine complicité entre le ministère et la HAS qui ne recommande que les vaccins en post exposition comme visiblement le ministère le voulait. D’ailleurs, l’avis de la HAS daté du 20 mai stipule « Vu la saisine de la Direction générale de la santé (DGS) du 19 mai 2022 ; » ce qui veut dire que la HAS s’est accordé très peu de temps pour formuler son avis alors que la délibération est collégiale. Certes, elle a été réalisée par courriel comme attesté dans l’avis mais quand même. Quand on compare les 30 pages détaillées et méticuleuses de l’Avis du HCSP avec celui de la HAS on serait tenté de dire que ce dernier a été un peu bâclé.
En opposition, on constate que le HCSP, qui connaissait le contenu de l’avis de la HAS publié le 20 mai contre le 24 pour le HCSP, insiste longuement sur les traitements des malades par des antiviraux pour n’accorder qu’une place discrète à la vaccination des contacts. On pourrait dire qu’ils se complètent mais une telle opposition entre ces 2 organismes n’est pas nouvelle.
L’affaire des vaccins contre les rotavirus
Il existe une affaire qui a certainement contribué à créer des tensions entre la HAS et le HCSP. Ce fut celle qui concerna la recommandation des vaccinations contre les rotavirus pour les nourrissons. Alors que ces vaccins avaient obtenu une AMM européenne en 2006, le CSHPF présidés par Christian Perronne refusera de les recommander, préférant recommander les SRO, les solutés de réhydratation orale jugés très efficaces tout en étant très peu couteux. C’est même reconnu par l’OMS dans un article tout à la gloire de son inventeur [5]
- “ Des millions de vies sont sauvées chaque année grâce à un remède simple, la solution de sels de réhydratation orale (SRO), dont le Lancet a dit un jour que c’était «sans doute la principale avancée médicale» du XXe siècle.”
Le HCSP, qui avait remplacé le CSHPF en avril 2007, avait publié un avis (28 mai 2010) et un rapport (20 mai 2010) sur la vaccination des nourrissons contre les rotavirus. Il maintenait fermement les recommandations du CSHPF :
- « Le Haut Conseil de la santé publique ne recommande pas actuellement la vaccination systématique contre le rotavirus des nourrissons âgés de moins de six mois. Le Haut Conseil de la santé publique recommande la poursuite de la mise en œuvre des mesures destinées à améliorer la prise en charge d’une gastro-entérite aiguë chez le nourrisson et les pratiques sur la réhydratation orale, comme indiqué dans l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France en décembre 2006, et préconise qu’une évaluation de ces actions soit menée. »
Coup de théâtre : le 29 novembre 2013, le HCSP recommande ces vaccinations [6]
- « Le HCSP recommande sous réserve d’une politique tarifaire conduisant à des ratios coût/efficacité acceptables pour ces deux vaccins, la vaccination contre les rotavirus des nourrissons âgés de moins de 6 mois selon un schéma vaccinal à 2 doses. »
Mais 16 mois plus tard, début avril 2015, nouveau coup de théâtre : La HAS ne recommande plus les vaccins rotavirus [7] et [8] :
- « La Commission de la Transparence de la HAS (Haute Autorité de Santé) s’est prononcée contre le remboursement, en ville et à l’hôpital, des vaccins à rotavirus ROTARIX et ROTATEQ. « De nouvelles données de pharmacovigilance sur les vaccins vivants contre les infections à rotavirus, ROTARIX et ROTATEQ, font état d’un taux de notifications d’effets indésirables graves préoccupant par rapport à d’autres vaccins recommandés dans le calendrier vaccinal. »
L’affaire est rendue publique par le Canard enchainé et la presse s’en empare. Contraint et forcé, le HCSP doit revenir sur sa décision [9], Avis du 21 avril 2015 :
- « Du fait de l’évolution défavorable de certains cas rapportés d’IIA (décès, résections) probablement liée à une prise en charge tardive et ne pouvant exclure que de telles situations se reproduisent, le HCSP suspend la recommandation de vaccination des nourrissons contre les infections à rotavirus en population générale. »
Si les présidents du HCSP (Roger Salamon) et du CTV (Daniel Floret) doivent avaler une couleuvre, ils dénoncent un rapport à charge [10] :
- « « Le CTV estime avoir été mis en situation de prendre, en quasi-urgence, des décisions graves et difficiles sur la base d’un dossier à charge contre la vaccination rotavirus », écrivent les Prs Floret et Salamon. »
Voilà une affaire qui a pu plomber pour longtemps l’ambiance entre HCSP et HAS. D’autant plus que ce n’était pas fini …
Quand le CTV est devenu … la CTV
Le Comité technique des vaccinations était géré par le HCSP. En 2017, il deviendra la CTV, la Commission technique des vaccinations dont la présidente sera Elizabeth Bouvet. Ainsi, le HCSP va perdre un de ses fleurons dont l’une des importantes fonctions était d’établir chaque année le nouveau calendrier vaccinal. On ne peut exclure que le HCSP n’ait pas très bien vécu ce nouveau revers. Chacun pourrait aussi s’interroger sur les raisons d’un tel transfert. Le HCSP aurait-il manifesté trop d’indépendance vis-à-vis du ministère ? Dans les couloirs du congrès Adelf-Sfsp de Bordeaux (17-19 octobre 2013), un membre du HCSP me dira « nous essayons d’être le plus possible indépendants (du ministère) mais … ».
Chacun pourra constater que la CTV d’Elisabeth Bouvet fut totalement absente des débats sur la pertinence de l’obligation des 11 vaccins qui devinrent obligatoires pour les enfants nés à partir de 2018. L’opération fut conduite directement par le ministère, voire de plus haut encore, en court-circuitant les comités institutionnels, en faisant établir un rapport par la députée Sandrine Hurel et en créant une concertation citoyenne présidée par Alain Fisher qui, dans la restitution qu’il fera de cette concertation citoyenne le 30 novembre 2016, restituera surtout sa volonté et celle du ministère.
Les braves citoyens qui avaient été sélectionnés pour discuter pendant des jours sur l’obligation vaccinale et avaient remis leurs rapports, ont pu se sentir floués. Pourtant, il existait une institution rattachée au ministère pour cela, la Conférence nationale de santé (CNS) dont l’une des attributions légale et officielle est :
« Art L. 1411-1-1. – La Conférence nationale de santé a pour missions :
4° D’organiser ou de contribuer à l’organisation de débats publics permettant l’expression des citoyens sur des questions de santé ou d’éthique médicale.
La conclusion du jour
Le 19 février 2016, son secrétaire général Thomas Dietrich démissionnera avec fracas en rédigeant un brulot de 28 pages où il écrit notamment [11] :
- « J’en suis désormais convaincu : la démocratie en santé n’est qu’une vaste mascarade montée par les hommes et les femmes politiques pour faire croire à une certaine horizontalité de la décision publique en santé – alors qu’elle n’a jamais été aussi verticale. Et tout ceci au détriment des citoyens, dont on utilise les deniers pour mettre sur pied des instances consultatives qui, comble du cynisme, ne doivent à aucun prix remplir le rôle qui leur a été assigné par la loi.
Pour la CNS, … l’illusion de liberté est savamment entretenue par le Ministère. A part quelques initiés au fait du scandaleux jeu de dupes qui se trame en coulisses, la grande majorité des membres de la CNS (qui compte 120 membres dont des bénévoles) ignore que les dés sont pipés. »
Bernard Guennebaud
Juin 2022
Annexes:
Voici des extraits d’études expérimentales conduites sur des singes en utilisant le virus monkeypox (MPXV) pour tester les animaux et des vaccins antivarioliques de type classique ou MVA dit de 3è génération [12] :
Par Staib (2006) [p.2919 ; col.2 lien cassé]
→ « Moreover, past sources of information on post-exposure vaccination seem to indicate that it could be mainly revaccination of previously immunized individuals that successfully prevented smallpox ( Mortimer, 2003 ) ».
→ « Par ailleurs, des sources d’information anciennes sur la vaccination en post-exposition semblent indiquer qu’il pourrait s’agir essentiellement de la revaccination de personnes déjà immunisées qui réussissait à prévenir la variole ( Mortimer, 2003). »
→ « However, our overall data also suggest that the practicability of post-exposure vaccination against smallpox might be limited, at least in the context of naïve individuals or a harsh respiratory infection. »
→ « Cependant, nos données suggèrent également que la praticabilité de la vaccination post-exposition contre la variole pourrait être limitée, au moins dans le contexte de personnes naïves ou d’une infection respiratoire sévère. »
→ «This assumption is corroborated by the recent finding of limited efficacy of smallpox vaccination given 24 h after a lethal intratracheal infection of cynomolgus macaques with Monkeypox virus ( Stittelaar et al. , 2006 ). »
→ « Cette hypothèse est corroborée par la découverte récente d’une efficacité limitée de la vaccination antivariolique administré 24 h après une infection mortelle intratrachéale de macaques cynomolgus avec le monkeypox virus (Stittelaar et al., 2006 ) ».
Par Samuelsson [13] (page 1782 col.1)
→ « The WHO recommendation in cases of smallpox infection includes vaccination as quickly as possible after exposure. However, there exists only anecdotal historical information about the success of postexposure vaccination against smallpox, and in most cases, the prevaccination status of the individuals was not clear (Fenner-Henderson 1988 ; Mortimer-Henderson 2003). Moreover, in animal models, no significant survival benefit to postexposure vaccination was observed using as infection models either MPXV in monkeys or VACV in mice (Stittlelaar ; Staib). »
→ « Les recommandations de l’OMS en cas de contamination par la variole incluent la vaccination aussi prompte que possible après l’exposition. Cependant, il existe des données anecdotiques sur la réussite de la vaccination antivariolique en post-exposition, et dans la plupart des cas, le statut des individus avant vaccination n’était pas clair (Fenner-Henderson 1988) ; Mortimer-Henderson 2003 ). En outre, dans les modèles animaux, aucun bénéfice significatif avec des survivants n’a été observé en utilisant des modèles infectants, soit chez des singes avec le monkeypox ou chez la souris (Stittelaar ; Staib )
Voici le résumé de l’étude de Stittelaar [14]
Antiviral treatment is more effective than smallpox vaccination upon lethal monkeypox virus infection
« There is concern that variola virus, the aetiological agent of smallpox, may be used as a biological weapon. For this reason several countries are now stockpiling (vaccinia virus-based) smallpox vaccine. Although the preventive use of smallpox vaccination has been well documented, little is known about its efficacy when used after exposure to the virus.
Here we compare the effectiveness of post-exposure smallpox vaccination and antiviral treatment with either cidofovir (also called HPMPC or Vistide) or with a related acyclic nucleoside phosphonate analogue (HPMPO–DAPy) after lethal intratracheal infection of cynomolgus monkeys (Macaca fascicularis) with monkeypox virus (MPXV). MPXV causes a disease similar to human smallpox and this animal model can be used to measure differences in the protective efficacies of classical and new-generation candidate smallpox vaccines2.
We show that initiation of antiviral treatment 24 h after lethal intratracheal MPXV infection, using either of the antiviral agents and applying various systemic treatment regimens, resulted in significantly reduced mortality and reduced numbers of cutaneous monkeypox lesions.
In contrast, when monkeys were vaccinated 24 h after MPXV infection, using a standard human dose of a currently recommended smallpox vaccine (Elstree-RIVM), no significant reduction in mortality was observed.
When antiviral therapy was terminated 13 days after infection, all surviving animals had virus-specific serum antibodies and antiviral T lymphocytes. These data show that adequate preparedness for a biological threat involving smallpox should include the possibility of treating exposed individuals with antiviral compounds such as cidofovir or other selective anti-poxvirus drugs. »
Notes et sources
[1] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-05/avis_n2022.0034_sespev_du_20_mai_2022_du_college_de_la_has_relatif_a_la_vaccination_contre_la_variole_du_singe_monkeypox_vir.pdf
[2] https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1212
Plus le pdf associé de 30 pages détaillées.
[2bis] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-transmissibles-de-l-animal-a-l-homme/monkeypox
Télécharger le pdf « définition des cas et conduite à tenir »
[3] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045830824
[4] https://p4.storage.canalblog.com/42/31/310209/121014493.pdf
[5] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2009/02/02/12331842.html
[6] https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/AvisRapportsDomaine?clefr=404
[7] https://www.vidal.fr/actualites/15701-vaccination-contre-les-rotavirus-smr-insuffisant-et-avis-defavorable-de-la-has-au-remboursement.html
[8] https://www.vidal.fr/actualites/15286-vaccins-contre-les-rotavirus-nouvelles-donnees-sur-les-risques-d-invagination-intestinale-aigue.html
[9] https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=501
[10] https://www.infovac.fr/docman-marc/public/bulletins/2015/1176-lien-3-de-pe-che-apm-vaccination-contre-le-rotavirus/file
[11] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2016/02/23/33415752.html
[12] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/01/03/23148650.html
[13] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2289795/pdf/JCI0833940.pdf
[14] http://www.nature.com/nature/journal/v439/n7077/abs/nature04295.html
[15] Un article intéressant sur la variole et ses vaccinations
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6532594/
«In 1977 smallpox had totally disappeared. This was mainly attributed to the vaccine, but, in hindsight, one might ask to what extent the three main constituents of the programme (vaccination, containment, and surveillance) as well as other factors such as better life quality and hygiene contributed to the elimination of the disease.
[16] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18479761/
Résumé (traduction google) Le ST-246 serait donc le tecovirimat.
« Les orthopoxvirus, tels que les virus de la variole et du monkeypox, peuvent provoquer des maladies graves chez l’homme lorsqu’ils sont administrés par voie aérosol et représentent donc des menaces importantes pour les populations militaires et civiles. Actuellement, il n’existe aucune thérapie antivirale approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour traiter la variole ou l’infection par le monkeypox. Dans cette étude, nous avons montré que l’administration du composé antiviral ST-246 à des lapins par gavage oral, une fois par jour pendant 14 jours en commençant 1h après l’exposition, entraînait une survie de 100% dans un modèle de variole du lapin en aérosol létal utilisé comme substitut de la variole. . De plus, l’efficacité du traitement différé avec ST-246 a été évaluée en commençant le traitement aux jours 1, 2, 3 et 4 post exposition. Bien qu’un nombre limité de lapins aient montré des signes moins graves de la variole du lapin à partir du jour 1 et du jour 2 du traitement en post exposition, leur maladie a disparu très rapidement et les taux de survie de ces groupes de lapins étaient de 88 % et 100 %, respectivement. Mais lorsque le traitement a commencé les jours 3 ou 4 post exposition, la survie était de 67 % et 33 %, respectivement. Ce travail suggère que ST-246 est un composé antiviral très puissant contre la variole du lapin en aérosol chez les lapins et devrait être étudié pour un développement ultérieur pour toutes les maladies à orthopoxvirus. »
[17] https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=318.
Voir le pdf page 8/12
30 Responses
J’ai pu retrouver un lien pour l’étude Staib citée en annexe de cet article. En fait j’avais stocké la publication en pdf. ce qui m’a permis, avec le titre et les auteurs, de trouver le nouveau lien vers l’article intégral :
https://www.microbiologyresearch.org/content/journal/jgv/10.1099/vir.0.82068-0#tab2
Une bonne nouvelle tout de même: grâce aux protestations de certains états africains et tous les états du BRICS, l’OMS n’obtient pas la main-mise sur les politiques sanitaires en passant par-dessus les états.
C’est une lourde défaite pour le deep state et ses représentants, Gates, Schwab et bien sur macron, leurs figures de proue les plus toxiques.
« la presse a conservé une discrétion de violette au sujet de ce processus qui vise effectivement à renforcer les capacités d’intervention de l’Organisation Mondiale de la Santé en cas de nouvelles pandémies, et à lui donner toute une panoplie de droits plus ou moins coercitifs supranationaux. Oui, vous avez bien lu : l’idée est à terme de placer l’OMS au-dessus des États souverains et de leurs dirigeants que leurs peuples auraient éventuellement désignés de façon plus ou moins démocratique (et avec plus ou moins de bidouilles électorales). »
https://www.contrepoints.org/2022/03/14/423356-loms-travaille-discretement-a-letablissement-dune-dictature-techno-sanitaire
Mais ce n’est que partie remise: le deep state compte revenir à la charge en 2024.
Vigilance!
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’OMS, sans être médecin, sans aucune compétence médicale (comme Gates, son patron, d’ailleurs), ancien criminel qui fait a tirer sur la foule et fait torturer ses opposants en Ethiopie révèle ici le plan de l’OMS, pour l’instant écarté.
On remarque tout de suite que dans la lutte contre les pandémies, il mentionne les vaccins, les outils diagnostiques et les équipements de protection individuelle, mais en aucun cas les traitements.
https://odysee.com/@cielvoile:4/k3VwEs4gM9DELUC9:6
En passant, il semble qu’on se dirige vers une éradication… des médecins, puisque après tout, s’ils sont nécessaires pour les traitements, on peut s’en passer pour vacciner. Un pas de plus vers une médecine sans médecins.
Dr.
Je vais essayer d’être mesuré, mais dans le cas qui nous occupe c’est assez compliqué. LES (ah ah) médecins se partagent en 2 clans distincts que je partitionnerais à 80-20 (la fameuse loi pas censée s’appliquer ici). 20% font ce qu’ils peuvent dans cet environnement médical occidental toxique. certains se suicident, d’autres dévissent, un partie résistent le plus qu’ils peuvent.
Mais ils ne sont pas assez nombreux à résister. je mets de coté les médecins « fonctionnaires » dans les structures publiques ou comme telles. qui sont dans un environnement où il est encore plus compliqué de résister (il suffit de se pencher sur le cas louis foucher, christian peronne.. pour comprendre.)
les 80% restant sont soit nuls (statistiquement c’est obligatoire), soit obéissant comme des chiens dressés, soit très obéissants volontaires (un EIG de la formation à la médecin), soit désabusés.
Je peux comprendre que la médecine est un métier compliqué puisque le devenir de tous ses patients est la mort (on ne va pas voir un médecin parce que l’on va bien). Chacun le gère comme il peut. Le détachement semble le plus répandu. La vie humaine est par nature éphémère. La personne va crever de toute façon. on fait ce qu’on peut épicétou. De cette manière de se carapacer découle naturellement le je suis les « procédures » et s’il crève, c’est la vie. Peut importe la mort du patient si j’arrive à en rejeter la responsabilité. Ainsi suivre les procédure : doliprane -> rivotril me dédouane totalement.
Peut importe si J’AI fait l’injection qui a provoqué la mort au lieu de donner un traitement que je connais depuis 30 ans de pratique. je ne me sens pas responsable. En fait, je suis un sociopathe sans le savoir. Alors bien entendu, je peux me racheter une conscience pour les dîner du dimanche en faisant parti d’un groupe balint. mais je reste tout de même un simple sociopathe ordinaire.
Notre société est malade parce qu’elle forme ce genre de personne et que la majorité (les 80%) l’accepte. qui se souviens du combat de cette famille marseillaise pour qu’on ne débranche pas son enfant que TOUT LE CORPS MÉDICAL affirmait morte définitivement et qui s’est « réveillée » de son coma ? Vous pensez que ces médecins ont été écarté ? pas du tout. ils ont probablement débranché d’autres enfants qui auraient pu se réveiller et continuent probablement à le faire.
Mais c’est la vie. on meurt tous un jour.
je pense qu’on devrait régulièrement faire passer des tests pour écarter de la professions les médecins qui sont devenus des sociopathes ordinaires.
Voici un extrait traduit (google) du résumé de l’étude Staib en 2006 :
« Le virus de la vaccine testé pour l’innocuité (VACV) MVA sert de vaccin candidat de troisième génération contre la variole. Ici, l’immunisation MVA de souris peu avant ou après une provocation respiratoire létale avec VACV Western Reserve a été étudiée. »
Pour que ce soit clair, le virus de la vaccine (VACV), c’est à dire le virus du vaccin classique contre la variole, remplace le virus de la variole pour éprouver la résistance des animaux.
« Alors que le traitement post-exposition n’a pas réussi à protéger les animaux, les immunisations au jour 2 avant l’épreuve étaient totalement protectrices. Le jour de l’épreuve, l’inoculation au MVA peut prévenir la mort, mais pas l’apparition d’une maladie respiratoire grave. Après l’application intranasale de MVA, un afflux massif de leucocytes (tels que des neutrophiles, des macrophages, des cellules tueuses naturelles et des cellules T) a été trouvé dans les poumons des animaux, indiquant la contribution des réponses innées à la protection. De manière correspondante, chez les souris RAG-1-/-, l’inoculation de MVA a significativement retardé l’apparition de la maladie, mais n’a pas empêché l’infection mortelle. »
{in RAG-1-/- mice, où -/- sont en réalité des tirets hauts impossible à reproduire ici ; je ne sais pas quelle en est la signification}
Au cours de la lutte contre la variole par le virus de la vaccine, ce virus était confronté au redoutable virus de la variole. Par contre, dans ces expériences sur des animaux, le même virus de la vaccine est confronté au virus MVA beaucoup moins dangereux que le virus de la variole et lui-même nettement moins agressif que celui de la vaccine et ce à fin point tel que c’est ce virus de la vaccine qui sert d’agresseur.
Mais en fait, si mon idée que c’est la rencontre des 2 virus variole et VACV chez la même personne qui était délétère au point de provoquer ce que j’appelle les « effets Buchwald », peu importe le rôle que l’on fait jouer à l’un et à l’autre, agresseur ou vaccin. Les 2 virus se rencontrent. Que se passe-t-il alors ?
Dans ces expériences, un seul des 2 virus, celui de la variole, est remplacé par le virus MVA qui provient du virus VACV après avoir perdu la capacité de se répliquer par 530 passages successifs sur embryon de poulet. Il est donc de loin le moins dangereux des trois.
Il est donc assez compréhensible que cette rencontre ne provoque pas des « effets Buchwald » comme cela se produit avec VACV et le virus de la variole.
Pour étudier sur l’animal ce qui pourrait se produire avec le Monkeypox il faudrait remplacer dans ces expériences VACV par Monkeypox qui est beaucoup plus virulent que VACV même s’il l’est moins que celui de la variole. Et il faudrait que les résultats soient favorables au moins 2 jours après le contage si on veut que la vaccination des contacts puisse se montrer utile. Ce n’est pas gagné !
Houlà Bernard, l’aiguille bifurquée , ce n’est pas plutôt un fourchette à escargots ? J’ai les mêmes à la maison…
L’OMS avec Tedros à sa tête, saura bien imposer tous les vaccins, que des gens bien, de bonne moralité : https://ugetube.com/watch/tedros-who-org-chief-directeur-de-l-039-oms_zt8jzhBSivaPPRj.html
9,8 millions de dollars accordés l’an dernier par l’agence de Fauci pour tester un traitement contre la variole du singe
Par Children’s Health Defense
Mondialisation.ca, 04 juin 2022
« L’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), dirigé par le Dr Anthony Fauci, a versé l’an dernier 9,8 millions de dollars à des chercheurs gouvernementaux pour tester un traitement contre la variole du singe, selon le National Pulse. »
… « Selon les National Institutes for Health (NIH), qui supervisent le NIAID, la recherche a commencé le 28 septembre 2020 et se terminera le 27 septembre 2025. Son objectif est de réaliser un “essai randomisé, contrôlé par placebo, sur la sécurité et l’efficacité du tecovirimat pour le traitement des patients atteints de la maladie du virus du monkeypox.” Il n’est pas clair si la subvention prévoyait des paiements en 2020. »…
https://www.mondialisation.ca/98-millions-de-dollars-accordes-lan-dernier-par-lagence-de-fauci-pour-tester-un-traitement-contre-la-variole-du-singe/5668695
Juste une coïncidence ? …
« nous n’aurons jamais la preuve du rôle du vaccin dans cette disparition »!
Dans « Qui aime bien, vaccine peu ! » – édité en 2009 par un collectif de médecins de Suisse romande et préfacé par Michel Georget, au sujet de la variole on peut lire :
L’exemple biaisé de la variole
Un modèle d’éradication ?
… La variole, éradiquée depuis les années soixante-dix n’est donc plus d’actualité, sauf dans des scénarios catastrophe d’une guerre bactériologique. Il vaut cependant la peine de se pencher sur le cas de cette maladie, car la réussite de cette élimination sert encore de modèle à d’autres projets d’éradication justifiant des campagnes massives de vaccination. Par extension, l’exemple de la variole est évoqué pour cautionner l’utilité des vaccinations en général.
Un vaccin efficace et sans danger ?
En réalité la disparition de la variole n’est pas due à la seule vaccination, et il en est même peu probable que la vaccination ait joué un rôle décisif. Trois raisons plaident en faveur de cette hypothèse. Premièrement, comme d’autres maladies infectieuse, la variole a diminué au cours des deux derniers siècles grâce à l’amélioration des conditions de vie. Deuxièmement, plusieurs épidémies se sont déclarées dans des populations vaccinées à plus de 90 %, en Asie aussi bien qu’en Europe. Troisièmement, la décennie prévue pour l’élimination de la variole, ouverte par l’OMS en 1960 et fondée sur d’énormes campagnes de vaccination dans les zones d’endémie, s’est prolongée. Il aura fallu dix ans de plus, en donnant la priorité au dépistage et à l’isolement des malades, pour que l’éradication soit définitive.
La suppression de la variole est, sans aucun doute, une victoire historique de la politique sanitaire de l’OMS à l’échelle de la planète, mais nous n’aurons jamais la preuve du rôle du vaccin dans cette disparition (absence d’étude comparant les personnes vaccinées et des témoins non-vaccinés). Par contre les effets secondaires de ce dernier n’ont jamais fait de doute, bien que leur fréquence réelle ait été officiellement sous-estimée. Le plus redoutable était l’encéphalite, une inflammation du cerveau qui se termine, le plus souvent, par des séquelles neurologiques ou la mort. Les plus âgés des auteurs de cet ouvrage ont connu plusieurs personnes souffrant de lourds handicaps suite au vaccin contre la variole, reçu dans la petite enfance.
Il est certain qu’en vaccinant moins et d’une manière plus ciblée, on aurait eu la même résultat avec moins de victimes. Il n’est pas impossible que le bilan de ce vaccin soit finalement négatif et que le dépistage et l’isolement auraient suffi à l’éradication de la variole.
https://editions-jouvence.com/livre/qui-aime-bien-vaccine-peu/
« la réussite de cette élimination sert encore de modèle à d’autres projets d’éradication justifiant des campagnes massives de vaccination. Par extension, l’exemple de la variole est évoqué pour cautionner l’utilité des vaccinations en général. » nous rappelle njama
J’ai fait toute une recherche à ce sujet avec 4 articles sur ce site dont un tout récent, datant de 2 semaines et où les 3 premiers sont rappelés. L’affaire pourrait être clair, je n’y reviens pas ici à part pour dire qu’ils ont voulu vaincre la variole par la vaccination de 80% des populations où la maladie sévissait. Ils furent contraints de constater que ce fut un échec. La stratégie évolua pour combiner la mise en quarantaine des malades activement recherchés et de leurs contacts. C’est cela qui a vaincu la variole. Conjointement ils vaccinaient les contacts et ce fut catastrophique. Mais comme le virus de la variole cessa de circuler grâce aux mesures d’isolement, ils attribuèrent le succès à cette vaccination des contacts alors qu’elle compliqua l’éradication du virus.
On en constate les conséquences aujourd’hui avec cette injonction ministérielle de vaccination des contacts d’un cas suspect de Monkeypox plutôt que de traiter les malades. On est, ils sont toujours en pleine idéologie.
Parce qu’ils ne sont pas responsables de ce qu’ils font, parce que ceux qui ont fait n’ont jamais été responsables et parce que ceux qui feront ne seront pas responsables. et ils le savent.
Parce que ceux qui commandent se pensent au dessus du commun des mortels et n’envisagent pas une seule seconde être responsables de leurs actes.
Je ne développerais pas plus parce que cela empêche d’être publié. Cette « censure » (ont dit modération) empêche les idées de faire leur chemin dans l’esprit des gens. Tout le monde reste alors dans cette molle acceptation de laisser impunis les génocideurs à grande échelle.
Vous tuez votre voisin, vous avez 20 ans de prison, vous tuez 100 000 français par absence de soins, on vous recase dans un salaire à 5 chiffres dans une boite amie. Vous tuez 1 000 000 de personnes avec des vaccins, on vous recase dans un salaire à 6 chiffres dans des instances internationales.
Pourquoi vous voudriez qu’ils arrêtent exactement ?
« Je ne développerais pas plus parce que cela empêche d’être publié. Cette « censure » (ont dit modération) empêche les idées de faire leur chemin dans l’esprit des gens. »
Merci, très agréable, avez-vous déjà été privé de votre droit à la parole sur notre site, Herve_02?
Et bien disons qu’un de mes commentaires est (était) resté dans les limbes. Alors que cela n’arrive jamais.
j’avais eu l’outrecuidance de dire que celui qui vaccinerait de force (par la persuasion de l’individu ou par la loi) un de mes enfants ou parents serait mis définitivement hors d’état de nuire.
et que ne pas le faire est ce qui fait que cela perdure : on abîme des gens, pour rien et on ne craint rien.
j’ai bien conscience que ces propos peuvent être violents, mais pas plus violent qu’une IMG à 8 mois pour mort du bébé après un vaccin.
la société devient de plus en plus violente contre l’individu et s’il ne veut pas se faire éradiquer, il va devoir opposer une violence au moins aussi forte.
;-(
Après avoir dépasteurisé notre esprit si encore nécessaire, aidons notre entourage, nos collègues, nos voisins de table dans notre club du troisième âge communal à se dépasteuriser l’esprit dangereusement infecté dès l’école primaire à propos du Grand Bienfaiteur de l’humanité, prophète sinon dieu de l’église du Sacro-Saint Vaccin Salvateur Indispensable.
Et ce alors que des dizaines de médecins, chercheurs, anthropologues et autres historiens, sur la planète entière, depuis bien plus de DIX décennies, malgré la pression mougeonnesque ambiante, ont essayé, démonstrations solides à l’appui, de déniaiser et de prouver que ce ne sont pas les vaccins qui ont fait reculer les épidémies ; mais qu ‘ils ont par contre parfois fait des dégâts plus ou moins durables et/ou officialisés, « heureusement » majoritairement non mortels ; enfin apparemment car il y a aussi des effets maléfiques induits, comme la modification durable du comportement des enfants vaccinés par exemple..
Pour aider à la dépasteurisation, achetons le livre (sorti en ce mois d’avril) de Marc Menant « L’inquiétante histoire des vaccins » (262 pages/18,90 euros) qui, parmi d’autres, consacre plusieurs pages à la vérité historique sur le triste sire jurassien tricheur trompeur manipulateur, puis à quelques uns de ses disciples comme Calmette et Guérin qu’a dénoncé le professeur Marcel Ferru, membre de l’Académie de médecine, dans son livre « La faillite du BCG »
Donnons la priorité à notre immunité naturelle favorisée par des moyens de large préférence tout aussi naturels ; et en particulier une alimentation bio et intelligente la moins souvent cuite possible.
En réponse à Bernard Guennebaud 7 juin 2022 à 17h43, et autres lecteurs…
Rappelons que vers la fin du XIX° siècle l’efficacité, et l’innocuité !!! de cette variolisation (vaccine soi-disant plus soft ?) étaient contestées à partir des données statistiques officielles qui lui donnaient son pesant de cacahuètes, n’en déplaise à certains qui la contestaient, et qui aujourd’hui voudraient nous faire passer pour de bornés anti-vaxx incultes.
Ceci est un commentaire très succinct de cet ouvrage historique qui tend à montrer chiffres officiels à l’appui que 5 décennies de vaccination en UK, dont 3 hystériques, n’ont eu aucune incidence ou si peu sur cette maladie. Et que parallèlement cette période, l’histoire a assisté à une accroissement de la mortalité par d’autres maladies.
Dans la publication de cette controverse qui allait à rebrousse-poil et contre vents et marées d’une doxa déjà devenue officielle du vaccin magique qui lui donnait des allures de religion, Alfred Russel Wallace (1823-1913) naturaliste, géographe, explorateur, anthropologue et biologiste britannique publiait « Forty-five years of Registration Statistics, proving Vaccination to be both useless and dangerous. »
dont on trouve facilement le PDF sur la toile https://ia802703.us.archive.org/31/items/b2136140x/b2136140x.pdf
Ces « forty-five years s’étendant de 1838 à 1882.
Guy Bouliane, journaliste canadien et plus… a eu l’amabilité de la traduire en français :
Alfred Russel Wallace (1823-1913) : Quarante-cinq ans de statistiques d’enregistrement, prouvant que la vaccination est à la fois inutile et dangereuse
https://guyboulianne.com/2021/03/08/alfred-russel-wallace-quarante-cinq-ans-de-statistiques-denregistrement-prouvant-que-la-vaccination-est-a-la-fois-inutile-et-dangereuse/
Dans cette publication véritable travail de bénédictin il est très intéressant de se reporter aux graphiques publiés qui nous montrent que la vaccination obligatoire (compulsory vaccination) en Angleterre et Pays de Galles décrétée dans l’année 1853, puis pire, durcie par un incompréhensible despotisme politico-sanitaire en 1867 jusqu’en 1886 en une vaccination pénale (penal vaccination) n’ont apporté pour ainsi dire aucune amélioration en dépit des présupposés vertus prophylactiques de cette nouvelle pratique médicale hasardeuse sans fondement théorique.
Les graphiques comparent à la fois la mortalité par variole, à celle du typhus, et à, sinon la mortalité générale dans la population, mais du moins à celle les maladies « zymotiques » (maladies infectieuses inoculables, ou transmissibles…), à l’exception du choléra. Les images sont parfois plus parlantes que de longs discours…, d’où après analyse il ressort que la variole n’a pas été atténuée par la vaccination.
Un autre tableau page 24 du PDF (Annual Deaths in England per Million Living) nous indique que sur la même période, on observe ici une augmentation constante de la mortalité due à chacune de ces maladies, augmentation qui, dans la somme de celles-ci, est régulière et continue (« We here see a constant increase in the mortality from each of these diseases, an increase which in the sum of them is steady and continuous. » Il s’agit ici de syphillis, cancers, tabes mesenterica, pyaemia, skin desease).
L’auteur poursuit en disant « It is true, we have not, and cannot have, direct proof that vaccination is the sole cause of this increase, but we have good reason to beheve that it is the chief cause. »
(Il est vrai que nous n’avons pas et ne pouvons pas avoir de preuve directe que la vaccination est la seule cause de cette augmentation, mais nous avons de bonnes raisons de croire que c’est la cause principale.).
Il ajoute « The increased deaths from these five causes, from 1855 to 1880, exceed the total deaths from Small-pox during the same period I So that even if the latter disease had been totally abolished by vaccination, the general mortality would have been increased, and there is much reason to believe that the increase may have been caused by vaccination itself. »
(L’augmentation des décès dus à ces cinq causes, de 1855 à 1880, dépasse le total des décès dus à la variole au cours de la même période ! De sorte que même si cette dernière maladie avait été totalement abolie par la vaccination, la mortalité générale aurait été augmentée, et il y a de nombreuses raisons de croire que l’augmentation peut avoir été causée par la vaccination elle-même.)
On trouve aussi dans les archives françaises beaucoup de constats sur les catastrophes de la vaccination antivariolique au IXè siècle et dont j’ai fait une compilation non exhaustive :
https://p5.storage.canalblog.com/56/75/310209/68965169.pdf
J’ai reproduit en particulier des extraits du rapport Delpech envoyé aux autorités en juillet 1870, avant la guerre et alors que la variole flambait déjà à Paris :
« On avait tort,sans contredit, de demander à la vaccine de mieux protéger de la variole que la variole elle-même, que l’on voit assez fréquemment encore, et tout particulièrement en ce moment, se reproduire une seconde fois chez ceux qui en ont été atteints une première.
Dans le nombre immense des individus vaccinés, les exceptions sont devenues peu à peu plus fréquentes, et l’on a vu même de graves épidémies se manifester. »
Le rapport parle alors très explicitement de la vaccination des vrais contacts :
« cette singulière opinion que, dans les temps d’épidémie, la vaccine développe la variole .
Cette opinion a été corroborée à tort dans leur esprit par le fait d’individus vaccinés ou revaccinés alors qu’ils avaient déjà contracté la variole dont l’incubation dure douze jours et chez lesquels, comme cela arrive constamment, la maladie ne s’en développait pas moins à son heure régulière. »
Le rapport affirme donc ici que cette vaccination pratiquée dans ces conditions ne se montrait pas protectrice.
« On peut affirmer sans hésiter que la crainte de voir la variole se communiquer par la vaccine ou sous son influence n’a aucune raison d’être et ne peut être sérieusement défendue. »
:
« le Conseil de salubrité a l’honneur de soumettre les conclusions suivantes :
Les reproches faits à la vaccine sont injustes de tout point.
Elle n’a perdu d’aucune façon sa puissance de préservation de la variole.
La vaccine ne favorise en aucune façon le développement de la variole.
Le seul moyen de mettre fin aux épidémies de cette maladie est au contraire, de pratiquer le plus grand nombre possible de vaccinations et de revaccinations pendant leur durée ».
Pendant les épidémies graves il faut revacciner en masse.
Il y aurait lieu d’examiner dans quelle mesure la législation pourrait intervenir pour imposer la vaccine.
On ne saurait trop recommander aux familles dans lesquelles il s’est développé un cas de variole, de faire revacciner sans exception toutes les personnes placées dans le voisinage du malade. »
Or c’était justement cela qui provoquait des épidémies et des formes graves en plus grand nombre. Le vaccin antivariolique pouvait avoir une action protectrice contre la variole. Mais à condition que la vaccination ait lieu suffisamment longtemps avant la contamination. Par contre, si elle était trop proche du contage ou, à plus forte raison après, alors elle favorisait la maladie y compris chez des personnes précédemment immunisées par une ancienne variole ou une ancienne vaccination. J’ai constaté depuis longtemps (je suis sur cette question depuis 1978) combien il était difficile de faire accepter cela.
Ce fut une mauvaise utilisation du produit qui fut à l’origine de multiples catastrophes sanitaires. Il est extrêmement malheureux de penser que l’incapacité ou le refus des experts pour reconnaitre une propriété d’un produit dangereux (les effets dit indésirables étaient redoutables) mais disposant d’une certaine efficacité, ait entrainé de telles souffrances pour les populations.
Aujourd’hui les experts de la variole, qui ont enfin compris ce qui s’était passé (oui, oui !), n’ont pas d’autres solutions que d’écraser le problème tant il serait grave pour le prestige de l’expertise médicale et des instances sanitaires, de regarder publiquement dans le rétroviseur.
Oui Bernard la littérature du XIX° et début XX° ne manque pas sur l’inefficacité et la dangerosité, des variolisations, vaccines, et vaccins sur la variole, mais les médecins sont-ils informés ? Si on sait que la formation sur les vaccins pendant les études de médecine tient sur une feuille A4 recto verso et guère plus, qu’en est-il au juste de l’Histoire de la médecine dans laquelle ces ouvrages devraient y trouver place pour montrer faits (témoignages) à l’appui que toutes ces pratiques étaient très empiriques, plus que hasardeuses, que les principaux bénéficiaires bien avant l’existence de big pharma étaient les médecins eux-mêmes…
Ils leur étaient donc difficile d’admettre que leur « art primitif » en la matière étaient dangereux, sauf à en porter une part de responsabilité morale. Le déni plus commode les mettaient à l’abri.
L’analogie avec notre époque est évidente quand bien même aujourd’hui ces inoculations se drapent de quelques connaissances scientifiques, lesquelles sont très incertaines, le Dr Jean-François Saluzzo, Directeur de Production des vaccins viraux et chef de projet Recherche & Développement pour les vaccins anti-SIDA, anti-dengue et contre le SARS chez Sanofi Pasteur mais également consultant pour l’OMS, a notamment déclaré dans une vidéo sur la fabrication et le contrôle des vaccins qu’ils ne savaient pas comment marchent les vaccins !!!
https://www.agoravox.fr/commentaire4955302
A propos de contestation de vaccinations « obligatoires » (compulsory en anglais), celui-là n’est pas mal non plus
« Horrors of vaccinations exposed and illustrated »
PETITION TO THE PRESIDENT TO ABOLISH COMPULSORY VACCINATION IN ARMY AND NAVY
Charles M. Higgins, Brooklyn, N.Y. 1920,
un des cofondateurs de The Anti-Vaccination League of America créée en 1908
https://en.wikipedia.org/wiki/Charles_M._Higgins
en PDF ici : https://vactruth.com/download/vaccination_exposed.pdf
Livre de plus de 200 pages, véritable plaidoyer très documenté contre la vaccination obligatoire, qui nous indique que la vaccination faisait plus de morts que la maladie elle-même, mais aussi sur les mensonges de Edward Jenner qui en fait n’avait rien « découvert », qui prétendit que ces inoculations étaient « perfectly secure », « through life » from the infection of the small-pox »,… ce qui lui valut de recevoir une récompense de 30 000 £ du Parlement.
voir pages 184 à 187 (212 à 215 dans le PDF) JENNER’S GREAT FALSEHOODS. THE ORIGINAL
MENDACITIES OF VACCINATION EXPOSED…
Gageons que cet ouvrage historique intéressera quelques lecteurs
MERCI njama de vous intéressez aux origines des moeurs vaccinaux que nous observons aujourd’hui avec la variolisation et ses effroyables méfaits puis la vaccination de Jenner et ses mythes.
Il est vrai que les populations ont toujours été terrorisées par les épidémies ravageuses, les famines plus peut-être que par les guerres. Il est vrai aussi qu’il y eut des grands prêtres pour vouloir juguler la colère des dieux et imposant même des sacrifices humains ou, plus modérément, des amulettes ou des prières.
Le vaccin joue ce rôle psychique aujourd’hui encore avec les grands prêtres de la science qui sont en blouse blanche. Très important la blouse blanche. Je ne dis pas que les vaccins ne sont pas plus efficaces qu’une amulette mais qu’ils arrivent entourés d’une aura particulière et que tous sont prêts à le recevoir dans leur corps car il a été nommé vaccin et sans se préoccuper d’en connaitre la composition, la fabrication et les propriétés. Cela a commencé avec la vaccination contre la variole et même avant avec la variolisation.
« Faites votre devoir monsieur et laissez moi pleurer » disait une duchesse au variolisateur qui venait pour ses enfants.
MERCI aussi pour le partage de connaissances que j’ignorais avant de te lire…
Cette affaire de variole du singe tombe à pic pour relancer cette histoire oubliée, méconnue et surtout mal traitée et maltraitée que fut la variole et ses vaccinations.
Tout était bien ficelé d’avance !
https://crowdbunker.com/v/en6ygZS121
LE PLAN | VOSTFR | 31 MIN
Au 16 juin, 183 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France : 129 en Ile-de-France, 13 en Occitanie, 10 en Auvergne-Rhône-Alpes, 8 en Nouvelle-Aquitaine, 7 dans les Hauts-de-France, 7 en PACA, 5 en Normandie, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 Grand-Est et 1 en Bretagne.
La HAS vient de publier (16 juin) un nouvel avis complétant son précédent avis sur la vaccination autour d’un cas de monkeypox :
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-06/avis_n2022.0037_ac_sespev_du_16_juin_2022_du_college_de_la_haute_autorite_de_sante_relatif_a_la_vaccination_des_primovaccine.pdf
Cet avis a été suivi (20 juin) d’un communiqué de presse :
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3345056/fr/monkeypox-la-strategie-vaccinale-reactive-precisee-pour-les-primo-vaccines-et-les-enfants
Dans son avis la HAS rapporte :
« Concernant la population pédiatrique :
– L’avis de l’ANSM, qui fait suite à la saisine ministérielle du 9 juin 2022, soulignant que les données d’immunogénicité sont insuffisantes pour permettre de statuer pleinement sur le rapport bénéfice/risque concernant l’administration des vaccins antivarioliques de 3ème génération en population pédiatrique. Cependant, l’ANSM considère que les données de sécurité historiques obtenues avec les vaccins de 1ère génération (le vaccin était utilisé à partir de 1 an) … sont en faveur de l’utilisation des vaccins de 3ème génération, après une évaluation au cas par cas pour chaque enfant, dans le cadre d’une vaccination réactive post-exposition. »
Retenons cette affirmation pour le moins péremptoire :
« les données historiques … sont en faveur …d’une vaccination réactive post-exposition »
Je pense avoir abondamment montré que ces données historiques correctement analysées n’étaient pas du tout en faveur de cette vaccination en post-exposition, bien au contraire en raison de ce que j’ai appelé « les effets Buchwald » dont la réalité ne peut être mise en doute même s’ils ne sont pas reconnus.
D’ailleurs un document OMS reconnait que :
« Comité consultatif OMS (fin 2010), après examen de l’ensemble des recherches :
« Ces résultats semblent remettre en question les données limitées rassemblées pendant la phase d’éradication, relatives à l’efficacité de la vaccination administrée jusqu’à 4 jours
après l’exposition »
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2013/10/16/28149160.html
Nouvelles du front selon Santé publique France :
« Au 21 juin 2022 à 14h00, 277 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France : 195 en Ile-de-France, 16 en Occitanie, 14 en Auvergne-Rhône-Alpes, 16 en Nouvelle-Aquitaine, 12 dans les Hauts-de-France, 12 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 6 en Normandie, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Grand-Est et 3 en Bretagne.
« Parmi ces cas, un premier cas féminin a été confirmé, dont le mode de transmission est en cours d’investigation, et tous les autres sont des hommes ».
Par ailleurs je précise la citation que j’avais rapportée dans mon commentaire précédent :
PAGE 38 de
http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/70606/WHO_HSE_GAR_BDP_2010.5_fre.pdf;jsessionid=0D7E496367A9A06500A948BECACBA8ED?sequence=1
« Importance pour la santé publique
Le premier objectif de la préparation au risque de bioterrorisme lié à la variole est de sauver des vies si d’une façon ou d’une autre la variole réémergeait. Le fait de disposer de médicaments contre la variole présenterait des avantages importants au cours d’une flambée, en permettant d’administrer un traitement après exposition. Une étude effectuée par Stittelaar et al., publiée dans Nature le 11 décembre 2005, décrivait une infection intratrachéale létale par l’orthopoxvirus simien et démontrait que le traitement par un antiviral au moment de l’infection était protecteur, tandis que la vaccination ne l’était pas. Ces résultats semblent remettre en question les données limitées, rassemblées pendant la phase d’éradication de la variole, relatives à l’efficacité de la vaccination administrée jusqu’à 4 jours après l’exposition pour prévenir la maladie.
Le point de vue actuel est de mettre l’accent sur la nécessité de disposer de deux antiviraux ayant des mécanismes d’action distincts, qui soient homologués et prêts à l’emploi. »
C’est exactement ce que m’avait dit un membre éminent du CTV dans les couloirs du congrès Adelf-Sfsp de Bordeaux en 2013 : d’abord les antiviraux !
Montrez nous le virus!
On nous dit que le virus vole d’une personne à l’autre, mais il n’y a aucune vidéo montrant le virus vivant isolé volant d’une personne à l’autre
et pourtant ils savent créer des nanoparticules, donc ils ne devraient aucun problème à nous montrer des vidéos de ce foutu virus qui serait de même dimension que les nanoparticules!
Alors comment exactement savent-ils de la contagiosité d’un virus, quand il n’existe aucune vidéo montrant le virus se déplaçant dans les airs?
Pourquoi doit on faire des pass OGM poison, des confinements de privation de vitamine D et de famine, des quarantaines basés sur des écouvillons dangereux bidons qui causent des brèches au crâne et font saigner du nez, basés sur aucune preuve vidéo du virus se déplaçant dans les airs?
https://www.tf1info.fr/sante/un-test-pcr-provoque-une-fuite-de-liquide-cephalo-rachidien-chez-une-americaine-2166157.html
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/06/28/le-passe-nazitaire-pourrait-etre-reactive-le-1er-aout-estrosi/
On ne nous montre aucune vidéo du virus isolé vivant se multipliant, mangeant, vivant, se déplaçant
aucune!
la seule chose qu’on nous pond c’est une séquence génétique pouvant être créé sur n’importe quel ordinateur de thérapie génique à partir de rien!
voilà pourquoi, MOI, je crois sans peine que la virologie est une fausse science
et je ne suis pas le seul à le penser
les cellules en laboratoire meurent de privation de nourriture et d’intoxication de produits chimiques, pas de virus
https://www.profession-gendarme.com/103664-2/
et à tous ces scientifiques qui sont contre les injections OGM comme nous mais prétendent que le virus existe et qu’ils l’ont isolé, qu’ils nous DONNENT une vidéo MONTRANT enfin de ce foutu virus isolé vivant, se déplaçant, mangeant, se multipliant!
On n’est pas des moutons qui croient à la magie parce que des gens bien nous disent qu’elle existe en même temps que les méchants!
ils vont rendre obligatoire les masques parce que les masques causent des boutons pustules sur le visage vu qu’ils ont des nanoparticules, chaleur, bactéries, etc…
on appelle ce phénomène maskne ou mascnée.https://www.marieclaire.fr/masque-boutons-acne-mascnee-maskne-covid-19,1355964.asp
les pustules sont causés par une hyperactivité des glandes sébacées
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/contre-l-acne-un-cocktail-high-tech-a-base-de-nanoparticules-d-or_28902
quoi de mieux de causer l’hyperactivité des glandes sébacés par les masques en sueur en été?
D’ailleurs cela cause même des bactéries dans la bouche, depuis le port du masque, les maladies bucco dentaires ont augmentés.
https://www.cielvoile.fr/2020/09/bouche-masquee-les-dentistes-previennent-que-les-maladies-des-gencives-et-les-caries-dentaires-ont-augmente-de-50-depuis-le-debut-du
ils vont attribuer faussement le maskné à un début de variole de singe, pour donner de faux tests PCR 100% bidons positifs aux victimes du masque qui cause des boutons sur le visage, pour les isoler eux et leurs contacts et les piqouzer de force.
Et quand la piqouze causera des boutons sur tout le corps, ils vont dire que c’est la variole de singe qui s’est étendu.
Quand ils crèveront, ils diront que c’est la variole de singe, et cacheront le fait qu’ils auront été piqouzés de force à l’insu de tous dans les camps de concentration ou chez eux, vu que juillet 2021, Macron a envoyé les flics pour contrôler la quarantaine des écouvillons dangereux bidons à leur domicile et ils peuvent aussi rafler les gens pour la piqouze forcé, vu qu’ils ont reçu l’immunité judiciaire
!https://www.profession-gendarme.com/scandale-le-senat-vient-de-voter-lamnistie-des-elus-des-employeurs-et-des-fonctionnaires/
Une jeune mère en bonne santé décède d’un caillot sanguin provoqué par un poison OGM, puis Twitter censure sa nécrologie pour sauver leurs faux « vaccins »
https://www.cielvoile.fr/2021/10/une-jeune-mere-en-bonne-sante-decede-d-un-caillot-sanguin-provoque-par-un-vaccin-puis-twitter-censure-sa-necrologie.html
il faut refuser le pass nazitaire!
parce qu’ils prévoient de le fusionner avec votre carte bancaire d’ici septembre, pour que nul ne puisse acheter, prélever du cash, vendre sans le pass nazitaire!
et jetez vos smartphones 4G à la poubelle!
ils seront secrètement connectés à la 5G, vu que l’abonnement s’appelle 4G/5G en fait.
et ils seront connectés au système FR-Alert qui est paramétré dans les smartphones à votre insu et non désactivable (qui contient la même fonction que l’appli stop couillevid) du gouvernement qui peut vous localiser à tout moment, et vous ordonner de vous confiner, écouvillonner en causant des brèches au crâne et faire fuir le liquide du cerveau vers le nez, vous piqouzer de force avec l’armée entourant votre quartier sous prétexte d’alerte maximale.
en Chine, ils font déjà un truc de ce genre.
Vous êtes interdit de sortir de votre quartier, quelque soit votre test bidon
soit parce qu’ils prétendent que vous êtes dangereux, soit parce qu’ils prétendent que la rue au delà de votre quartier contient de virus imaginaires
voilà une vidéo qui montre les gens en chine qui se réveillent et commencent à détruire les barrages entourant les quartiers pour les empêcher de sortir.
https://twitter.com/MadeinChinaoff/status/1539156538224435202
n’oublions pas que le confinement a été fait respecté par les flics à coup de tirs LBD dans les quartiers populaires
et d’ailleurs une fillette de 5 ans en est morte
probablement faussement classée mort covid par la suite
https://www.causedupeuple.info/2020/04/12/yvelines-la-police-tire-au-lbd-dans-la-tete-dune-fillette-de-5-ans/
et n’oublions pas qu’ils vont faire également faire respecter les quarantaines à domicile par les flics par la nouvelle loi du 19 juillet 2021
https://rmc.bfmtv.com/emission/test-positif-du-covid-19-le-gouvernement-envisage-un-isolement-de-10-jours-controle-par-la-police-ou-la-gendarmerie-2046022.html
article à enregistrer qui prouve que les vaccins covid causent la variole de singe
» The research of 414 skin reactions logged in the COVID-19 Dermatology Registry from healthcare workers, including board-certified dermatologists, identified a broad range of skin reactions. These include 218 cases of large, delayed reactions near the injection site — dubbed « COVID vaccine arm » — as well as other types of rashes that include rashes at the injection spot, hives, and full-body rashes similar to those typically seen after viral infections. »
https://www.aad.org/news/covid-vaccine-skin-reactions-possible
Nouvelles du front
Au 28 juin, 440 cas de variole du singe ont été confirmés en France : 312 en Ile-de-France, 30 en Occitanie, 29 en Auvergne-Rhône-Alpes, 21 en Nouvelle Aquitaine, 16 en Provence-Alpes-Côte d’Aur, 16 dans les Hauts-de-France, 7 en Normandie, 3 en Bretagne, 3 Grand-Est, 1 en Centre-Val-de-Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté et 1 en Pays-de-la-Loire.
Deux enfants ont déjà été infectés.
Voici un document OMS en français sur la variole du singe (31 mai 2022)
https://iris.paho.org/bitstream/handle/10665.2/56117/OPSFPLIM220018_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y
Nouvelles du front
Au 05 juillet 2022, 577 cas ont été identifiés en France : 387 en Ile-de-France, 52 en Auvergne-Rhône-Alpes, 37 en Occitanie, 30 en Nouvelle Aquitaine, 23 dans les Hauts-de-France,21 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 8 en Normandie, 6 en Grand Est, 5 en Bretagne, 4 en Pays-de-la-Loire, 3 en Bourgogne-Franche-Comté et 1 en Centre-Val de Loire
Nouvelles recommandations de la HAS résumés dans un dossier de presse du 8 juillet :
« Monkeypox : une vaccination préventive proposée aux personnes les plus à risque d’exposition
Face à la diffusion du virus Monkeypox, à la cinétique de l’épidémie et aux difficultés de tracer les contacts des personnes infectées, la Direction générale de la santé a saisi la Haute Autorité de santé sur la pertinence d’élargir la vaccination, actuellement réactive. La HAS recommande qu’une vaccination préventive soit proposée aux groupes les plus exposés au virus : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Elle peut être envisagée au cas par cas pour les professionnels amenés à prendre en charge les personnes malades. »
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3351443/fr/monkeypox-une-vaccination-preventive-proposee-aux-personnes-les-plus-a-risque-d-exposition?id=p_3351443&preview=true
Extraits de l’avis du 7 juillet de la HAS :
« En cas de tension d’approvisionnement des vaccins, la HAS recommande que la priorité soit donnée à la vaccination en post-exposition des personnes contacts à risque et estime que l’administration de la seconde dose pourra être différée de plusieurs semaines en cas de besoin. »
Pourtant il n’existe aucune preuve, bien au contraire de l’efficacité de cette vaccination pratiquée dans ces conditions …
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3351308/fr/avis-n2022-0039/ac/sespev-du-7-juillet-2022-du-college-de-la-haute-autorite-de-sante-relatif-a-la-vaccination-contre-le-virus-monkeypox-en-preexposition-des-personnes-a-haut-risque-d-exposition
Au 19 juillet 2022 à 12h00, 1 453 cas confirmés ont été recensés en France ; dont 678 cas en Ile-de-France, 111 en Occitanie, 103 en Auvergne-Rhône-Alpes, 65 en Nouvelle Aquitaine, 55 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 41 dans les Hauts-de-France, 25 en Grand Est, 18 en Normandie, 15 en Pays-de-la-Loire, 9 en Bourgogne-Franche-Comté, 9 en Centre-Val de Loire, 9 en Bretagne et 1 en Martinique. La région de résidence n’est pas renseignée pour 309 cas et 5 cas résident à l’étranger.
Par comparaison, au Royaume-Uni, au 20 juillet, 2137 cas avaient été rapportés, alors que 3215 cas ont été identifiés en Espagne et 2110 en Allemagne, selon les Centers for Disease Control and Prevention américains (CDC). En tout, au 20 juillet, 15 135 cas ont été notifiés dans 65 pays où la variole du singe n’est pas habituellement observée.