On s’amuse ou l’on se navre, c’est selon, du nombre incalculable de fantasmes, de certitudes intangibles, de postures définitives et de calculs ridicules qu’un vaccin agonisant peut générer dans l’esprit de ceux qui l’ont toujours défendu mais que la nécessité doit leur faire abandonner. Comment la France a pu déclarer comme dérive sectaire le fait de douter du BCG et en même temps procéder à son escamotage, miracle des politiques sanitaires sans queue ni tête. « Pensons au tétanos qui redémarre » et suivons Bernard Guennebaud dans l’hémicycle de 2007, bonne lecture…
En 2006 le sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel avait posé une question écrite au ministre de la santé sur le thème “Inconvénients et risques de la vaccination par le BCG“ [0] :
- « Jean-Marie Bockel a attiré l’attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les difficultés posées par les règles de la vaccination antituberculeuse à l’entrée en collectivité des enfants en France. Depuis l’arrêt de la production du vaccin par multipunctures (le Monovax) et son remplacement par la vaccination intradermique, de nombreux médecins établissent des certificats de contre-indication pour ce vaccin voire refusent de l’administrer sous cette forme. De plus, à l’exception de la région parisienne, on constate une diminution très nette des cas de tuberculose en France. Ensuite, l’arrêt de la vaccination par le BCG permettrait d’améliorer le diagnostic des primo-infections, car en l’absence de vaccination, une positivité au test tuberculinique signale de façon univoque la primo-infection tuberculeuse ».
Par ailleurs, dans nos régions frontalières, le public est largement informé de l’arrêt de cette vaccination dans de nombreux pays européens. Or cette vaccination reste obligatoire à l’entrée en collectivité de l’enfant, en particulier à l’école maternelle et en crèche. Il s’en suit une très nette incompréhension de la population.
En conséquence, Jean-Marie Bockel « souhaite connaître les dispositions envisagées par le ministère afin de réactualiser les règles de la vaccination anti-tuberculeuse à l’entrée en collectivité des enfants en France, ou du moins dans les régions où le risque est bien contrôlé ».
Sa remarque sur les régions frontalières était tout à fait pertinente car il suffisait, venant de France, de franchir le pont sur le Rhin à Strasbourg pour entrer dans un monde qui ignorait le BCG depuis 1976 alors qu’en France la loi du 5 mars 2007 qualifiera de dérive sectaire le refus de vaccination d’enfants par le BCG (voir en annexe) !!! Le ministre lui répondra le 1er février 2007 :
- « La vaccination généralisée des enfants avant leur entrée en collectivité permet aujourd’hui d’éviter 800 cas de tuberculose chaque année, dont au moins 16 cas de formes graves (comme les méningites). Ce résultat est obtenu grâce à une couverture vaccinale actuelle à 95 % des enfants de 6 ans.
Depuis la suppression du vaccin Monovax, qui s’administrait au moyen d’une bague par multipuncture, la vaccination contre la tuberculose se pratique désormais par injection intradermique, pratique qui prévaut dans tous les autres pays européens. L’injection intradermique rend effectivement la vaccination, notamment des enfants en bas âge, un peu plus contraignante et comporte un risque légèrement plus important de réaction locale cutanée. Le directeur général de la santé a saisi le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) afin qu’il lui indique les modalités de mise en oeuvre des nouvelles recommandations issues du travail de la commission d’audition publique sur la vaccination BCG. »
Sous la présidence de la Société Française de Santé Publique, cette commission, composée de 19 membres d’horizons divers, a émis des recommandations en faveur de la suppression de l’obligation vaccinale. Elle préconise de cibler les vaccinations et propose des critères prenant en compte les niveaux de risques d’exposition de la population au bacille de Koch. »
Si la question du sénateur est des plus pertinentes, la réponse préparée par les services du ministère à l’attention du ministre est beaucoup plus contestable. S’il était vrai que les autres pays européens n’utilisaient pas le Monovax mais un vaccin intradermique, il faudrait ajouter que beaucoup d’entre-eux n’utilisaient plus le BCG ou de façon très limitée. Il est aussi affirmé que le BCG éviterait 800 cas de tuberculose chaque année en France selon les estimations faites par notre expertise nationale chez les enfants de moins de 15 ans.
On a vu dans l’article Aimsib précédent sur ce thème, qu’avec l’hypothèse qualifiée de moyenne, c’est à dire 75% d’efficacité pour les formes graves et 50% pour les autres, le calcul effectué par D.Lévy-Bruhl donnait 10 formes graves évitées et 308 pour les autres formes.
Avec l’hypothèse qualifiée de haute, c’est à dire 85% d’efficacité pour les formes graves et 75% pour les autres, le même calcul donne 16 formes graves évitées et 786 pour les autres formes.
Nous constatons ainsi que le conseiller technique du ministre qui avait préparé la réponse a choisi délibérément l’hypothèse haute d’ailleurs non présentée à l’audition publique. On peut la trouver dans l’Expertise collective INSERM de novembre 2004 ([1] p.185)
Une hypothèse moyenne et une hypothèse haute, c’est qu’il existait sans doute aussi une hypothèse basse ? On peut effectivement la trouver dans une publication InVS du 16 aout 2001 avec des calculs effectués par le même expert D.Lévy-Bruhl et où l’hypothèse haute est absente !
- Ouvrez bien vos yeux !
« Impact épidémiologique d’une modification de la politique de vaccination par le BCG en France » [2, page 28]
« A contrario, l’impact du BCG sur l’épidémiologie de la tuberculose dans les populations à faible risque d’infection, apparaît très limité.
• Au plan national, le nombre de cas de tuberculose évités actuellement chaque année par le BCG se situe entre moins d’une dizaine, dans l’hypothèse la plus défavorable au vaccin envisagée (efficacité du BCG de 70 % limitée aux formes extra-pulmonaires de l’enfant de moins de 6 ans) à plus de 250 dans l’hypothèse la plus favorable au vaccin envisagée (efficacité du BCG de 50 % dans la prévention de l’ensemble des cas de tuberculose de l’enfant de moins de 15 ans).
• Cependant les données de la littérature plaident en faveur d’un pouvoir protecteur réel du BCG proche de la première hypothèse (efficacité limitée à la prévention des miliaires et méningites du jeune enfant). »
Vous avez bien lu et donnez-vous la peine d’aller le vérifier, la protection par le BCG se limiterait aux formes graves (et encore pas à 100%), soit moins d’une dizaine de cas évités par an chez l’enfant alors que l’estimation du nombre de bécégites souvent mortelles dans le cadre d’une vaccination généralisée était de 12 par an ([1] p.272)
…et l’hypothèse la plus favorable serait de 50% et non de 75% !!!
L’OMS elle-même a fait état de cette efficacité très limitée du BCG comme par exemple dans le relevé épidémiologique hebdomadaire du 13 avril 2007 [3] :
REH du 13 avril 2007 N°15 Page 130-131 :
« Le vaccin Calmette-Guérin actuellement utilisé date de plus de 85 ans et n’assure une protection acceptable que contre les formes disséminées de la maladie chez le nourrisson et une protection minime, dans le meilleur des cas, après l’enfance. »
Le 22 février 2007, le Dr Léopold Blanc, coordinateur de la lutte contre la tuberculose à l’Organisation mondiale de la santé, était l’invité du député Jean-Pierre Door et de la sénatrice Marie-Christine Blandin qui avaient organisé au Sénat une audition publique sur le sujet. Il déclarera [4] :
« pour l’OMS, le BCG est efficace uniquement pour les formes graves de l’enfant »
Il confirmera ainsi très clairement l’hypothèse basse occultée au cours de l’audition BCG comme dans l’expertise Inserm de novembre 2004.
Pourquoi une telle occultation ?
Laissons parler le président de la Commission d’Audition Jean-Louis San Marco quand il concluait la première journée d’audition ([5] p 153) :
-« Sanofi Pasteur a eu la bonne ou la mauvaise idée de retirer le Monovax du marché, ce qui a créé toute cette agitation, qui nous a menés finalement à cette audition. Lorsque nous avions rédigé avec Christian (Perronne président du CTV et du CSHPF et présent dans la salle à ce moment là. NDLR) les objectifs pour la loi de santé publique (loi du 9 août 2004), les objectifs quantifiés, on avait souhaité que, à 5 ans, il y ait une diminution de l’incidence de la tuberculose, et notamment en Ile-de-France… Dans le texte définitif, celui qui était passé derrière nous s’était contenté de dire qu’il serait souhaitable de stabiliser cette incidence et que donc, on était dans une situation où finalement le taux d’incidence de la tuberculose en France était stabilisé et on ne souhaitait pas développer beaucoup plus d’efforts pour le faire baisser, alors qu’il aurait dû baisser.
Le BCG, comme il a été dit, c’est une brindille, c’est une brindille importante puisque ce n’est qu’une brindille dans un dispositif qui doit être plus large et c’est le programme national de lutte contre la tuberculose.
Espérons qu’il voit le jour relativement rapidement et qu’il reçoive quelques financements. Finalement, il n’a pu exister que grâce à la suppression du MONOVAX. »
Autrement dit, pour le président de la commission d’audition, cette suppression du Monovax fut plutôt une bonne nouvelle !
Enterré en 2004, le Plan tuberculose ressuscite en 2007 !
Plusieurs années auparavant le président de la commission d’audition s’était donc très fortement impliqué dans la mise en œuvre d’un plan tuberculose qu’un expert plus « politique » avait jugé inutile ou du moins trop coûteux pour être appliqué. Ce plan paraissait donc enterré pour longtemps, en 2004, quand la loi de santé publique fut votée.
Les différents comités d’expertise, Académie de médecine, CSHPF-CTV, commission d’audition, avaient tous recommandé la levée de l’obligation, mais pas avant qu’un plan tuberculose conséquent et financé soit mis en place. Cette suppression du Monovax va relancer l’espoir à ce sujet. Ces professeurs de santé publique savent parfaitement qu’il sera impossible de conserver la vaccination BCG généralisée avec le SSI intradermique.
Tous les pays d’Europe de l’Ouest sauf le Portugal ont renoncé à cette vaccination généralisée et il y a de très sérieuses raisons pour cela. Alors, une stratégie lumineuse paraît s’imposer : la suppression de l’obligation du BCG, oui, on ne pourra l’éviter, mais pas avant qu’un plan tuberculose n’ait été prévu et financé, et cette pression il s’agit de la mettre sur le ministère et le gouvernement qui n’avaient pas voulu, en 2004, inscrire ce plan dans leurs priorités.
Le moyen de pression : les nourrissons et les enfants que l’on va vacciner et qui, par les réactions spectaculaires, fréquentes, voire très graves, vont mettre les familles en colère et conduire de nombreux médecins à faire la grève du BCG, créant une situation insoutenable pour le ministère.
Mais cette pression, il fallait la « justifier », car enfin, compte tenu des piètres performances du BCG contre la tuberculose, sa suppression même totale ou du moins obligatoire et généralisée pouvait tout à fait s’envisager indépendamment de la mise en place d’un plan tuberculose. Les arguments en ce sens avaient été reconnus par notre expertise française comme je viens de le montrer. D’ailleurs la suppression totale du BCG avait sérieusement été envisagée, je l’avais aussi révélée dans l’article précédent. D’ailleurs Léopold Blanc l’avait dit très explicitement le 22 février 2007 au Sénat [4] :
- Mme Marie-Christine BLANDIN : « Vous avez évoqué des pays qui ont depuis longtemps renoncé à la vaccination obligatoire. Avons-nous des modifications lisibles des taux d’incidence dans ces pays, suite à un changement de stratégie ? »
- Docteur Léopold BLANC : « Aucune donnée au niveau international ne permet de dire que la suppression de la vaccination a entraîné une augmentation de la tuberculose dans le monde. Il y a des pays, je voudrais le souligner, qui n’ont jamais vacciné par le BCG, comme les États-Unis, et qui ont les mêmes taux qu’en Europe. Ceci doit être très clair, et des documents extrêmement bien établis à ce sujet ont été publiés par l’OMS. »
Mais alors, si cela avait été dit à l’audition, le ministère n’aurait plus eu nulle contrainte pour se fendre d’un financement spécifique en faveur d’un plan tuberculose coûteux et complexe à mettre en œuvre. Il fallait donc éradiquer cette vérité très gênante sur l’efficacité du BCG au profit d’hypothèses plus généreuses, moins pour soutenir le BCG, cette brindille, que pour relancer la nécessité du plan tuberculose.
Dans cette optique, il faut en effet marteler, à défaut de démontrer, que si on arrête le BCG sans plan préalable, et il va falloir l’arrêter, on assistera alors à des flambées de tuberculose pédiatrique. L’expertise nationale va donc se dévouer au risque de se compromettre gravement, mais c’est pour la bonne cause : arracher au ministère le fameux plan tuberculose avec son financement.
Pour ce faire, l’hypothèse dite basse sur l’efficacité du BCG va être précipitée au fond des oubliettes ! Hypothèse basse peut-être, mais authentifiée au plus haut niveau (OMS) comme étant la réalité. Alors D.Lévy-Bruhl se dévouera en occultant cette vérité à l’audition. Nombre d’experts en rajouteront à plaisir, y compris le président de la Commission d’Audition « On peut être un peu terrorisé » à l’idée de supprimer le BCG [5bis]…
Du coup, les partisans du maintien de l’obligation vont s’engouffrer dans la brèche ainsi ouverte comme Alain Grimfeld qui interviendra au nom du Comité Consultatif National d’Éthique. Il va tenter de déconsidérer la vaccination ciblée sur les enfants à risque élevé en s’attaquant au dépistage ciblé en milieu scolaire ([5] page 161) :
« Dépistage systématique de la tuberculose par intradermoréaction à la tuberculine , ciblé chez certains enfants en milieu scolaire ».
Autrement dit, dans une école, une classe, ce dépistage ne serait effectué que sur certains enfants, tout particulièrement d’origine étrangère. C’est ainsi qu’il avait traduit les recommandations du CSHPF-CTV (Conseil supérieur d’hygiène publique de France- Comité technique des vaccinations). Au cours des interventions avec la salle je vais intervenir à ce sujet en disant, tel que reproduit dans [5] page 180 :
« J’avais une question à poser au Pr Grimfeld. Quand vous avez parlé, à partir de la lettre du Pr Didier Houssin, du dépistage ciblé en milieu scolaire. Cette lettre se rapportait à l’avis du CSHPF-CTV du 30 septembre 2005. Or cet avis, je l’ai là, il fait une page et demi, moi ce que je lis à propos du dépistage à la tuberculine, c’est « … au sein des familles. » Donc je me demande, en lisant cela – mais il y a ici des gens du CTV pour y répondre – si ce comité avait émis un avis en faveur du dépistage ciblé à la tuberculine en milieu scolaire ou, comme c’est écrit ici, en milieu familial uniquement, ce qui change évidemment la donne. Mais je ne connais pas le contenu de la lettre que vous a envoyée le Pr Didier Houssin. »
Pendant la pause, une membre du CTV viendra me dire “je suis très contente que vous ayez dit cela ! “ Une semaine plus tard, le lundi 20 novembre, j’assiste à une conférence donnée par Anne-Marie Moulin sur les vaccinations. Elle débutera avec l’éradication de la variole “ un grand succès de l’OMS“ dira-t-elle. Je lui répondrai “vous avez dit grand succès de l’OMS, vous n’avez pas dit “grand succès de la vaccination !“
Nuance ! Elle va esquisser un sourire … Puis elle parlera du BCG en faisant allusion aux discussions en cours sur la levée de l’obligation. Elle n’a pas assisté à l’audition mais elle prend fait et cause pour les affirmations du Comité d’éthique telles qu’exprimées par A.Grimfeld. Dans les classes, dit-elle, on va séparer les enfants blancs des enfants noirs pour tester ces derniers à la tuberculine et pas les autres, c’est inacceptable !
C’est effectivement le bruit que certains avaient fait courir avant l’audition pour tenter de discréditer les mesures proposées par le CSHPF-CTV en 2005. J’ai évidemment redit ce que j’avais répondu à A.Grimfeld mais elle n’a pas voulu le reconnaître…Je n’étais pas venu avec l’avis du CSHPF en poche …
À la sortie, un homme viendra vers moi pour me dire avoir apprécié ma pugnacité. Il se présente comme pneumologue travaillant à l’hôpital. Il va me dire “contre la tuberculose, le BCG ça ne sert à rien, à rien !!! “ Il ne sert à rien mais “on est terrorisé à l’idée d’en réduire simplement la voilure “ comme on pouvait l’entendre au cours de l’audition par l’acteur principal de la levée de son obligation !!!
Il ne sert à rien mais l’InVS ne cessera, après la levée de l’obligation en juillet 2007, de produire des études épidémiologiques montrant que la couverture vaccinale était insuffisante. Études où D.Lévy-Bruhl est co-auteur omniprésent alors qu’il est bien placé pour savoir, il l’avait lui-même écrit en 2001, que le BCG n’évitait que moins d’une dizaine de formes graves par an. On sait par ailleurs qu’il provoquait une douzaine de bécégites disséminées souvent mortelles ([1] p.272).
« Couverture vaccinale BCG et épidémiologie de la tuberculose chez l’enfant : où en est-on un an après la levée de l’obligation vaccinale en France ? « [6]
24 mars 2009
« Conclusions – Un an après la levée de l’obligation vaccinale, les couvertures vaccinales BCG sont insuffisantes, même si la surveillance ne semble pas montrer pour l’instant un impact sur le nombre de cas de tuberculose de l’enfant ».
Les effets collatéraux de cette stratégie
Le 22 février 2007 au Sénat, A. Grimfeld va maintenir ses affirmations [4] :
« Cependant, l’efficacité de la vaccination n’est pas uniforme. Non discutée dans la prévention des formes graves de tuberculose méningite et miliaire, elle ne prévient que 50 % – mais 50 % quand même -, des formes dites communes, pulmonaires et extra pulmonaires, ce qui justifie, comme la représentante de Guyane le demandait, le fait qu’à forte incidence de tuberculose, on veuille quand même maintenir la vaccination. »
Une efficacité du BCG de 50% était une simple hypothèse formulée pour calculer le nombre de cas évités par cette vaccination. Une simple hypothèse qui devient la réalité pure et dure alors que Lévy-Bruhl avait affirmé à l’audition qu’il n’avait pas été possible de trouver pour le BCG une efficacité bien définie. Chacun mouline à l’infini ses arguments à partir de principes faux et sans jamais les remettre en question alors qu’il n’y aurait qu’à se baisser pour le faire. De ce point de vue le Comité d’éthique va détenir le pompon ! Entre discrimination et stigmatisation son discours s’emberlificote à souhait :
- « À ce propos, certains qualifient la vaccination par le BCG de vaccination égoïste, ne protégeant que l’enfant vacciné peu contaminateur, par opposition aux vaccinations dites altruistes, protégeant aussi le reste de la population, notamment pédiatrique, d’une contamination par le sujet vacciné. Cette distinction n’a rien d’éthique, car d’une part, la médecine est d’abord au service de l’individu en péril avant d’être au service de la société, et d’autre part, comment faire comprendre l’intérêt de réserver une vaccination égoïste à des populations à risque, sans que le reste de la population puisse aussi en bénéficier. »
Les multiples observations faites un peu partout dans le monde, Alain Grimfeld paraît n’y accorder aucune importance bien que le représentant de l’OMS, français de surcroit, soit assis à quelques mètres de lui. Notons en passant qu’aucun représentant de l’OMS, ni de l’UICTMR (Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires) qui a pourtant son siège à Paris n’avait été invité à l’audition voulue par le ministère. Cet épisode me laissera, à l’époque, une impression très mitigée car une fois de plus des faits parfaitement connus et reconnus, tout comme l’intérêt des enfants, seront délibérément sacrifiés au profit de manœuvres qui, même justifiées pour servir une bonne cause – le plan tuberculose – ont pour conséquences d’implanter des pratiques et des contre-vérités qui poursuivront leur route dans l’espace public et qu’il sera bien difficile d’éradiquer un jour.
Le point de vue de la HALDE sur la discrimination ([5] page 159)
« Professeur Marc GENTILINI, Rapporteur de l’avis de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (HALDE) : – Je représente ici la HALDE, mais ne la préside pas. La HALDE est un collège de onze membres dont le Président, nommé par le Président de la République, est Monsieur Louis SCHWEITZER. Je suis le seul médecin de ce groupe restreint dont les débats vont au-delà des aspects médicaux, même s’il est question, comme ici, d’un problème médical.
En mai 2006, le Directeur général de la Santé a saisi la Haute autorité en lui demandant de se prononcer sur le caractère discriminatoire ou non d’un ciblage sur les groupes à risque de l’administration du vaccin BCG. La Haute autorité, qui a des moyens, mais ne peut faire la loi pour autant, s’est prononcée, et a clairement dit qu’elle ne considérait pas comme discriminatoires la vaccination et le dépistage ciblés de certaines populations, notamment en fonction de leur origine géographique.
Après discussions, – et Alain GRIMFELD me pardonnera de me répéter -, la Haute Autorité qui, dans le domaine de la discrimination a plutôt tendance, selon certains, à pécher par excès, a exprimé un accord unanime. Après avoir pris connaissance des rapports du Conseil supérieur d’hygiène publique, de l’Académie nationale de Médecine, et quelques jours auparavant, celui du Comité consultatif national d’éthique, nous avons considéré qu’il n’y avait pas de caractère discriminatoire à faire un dépistage et une vaccination ciblés.
Ce verdict est clair : nous ne pouvons pas nous abriter derrière la peur d’être accusés de discrimination pour prendre une décision concernant les groupes à risque. C’est un problème de santé publique ; ce n’est pas un problème concernant la discrimination. La question pourrait se poser de savoir s’il n’y aurait pas discrimination à imposer à la grande majorité de la population une vaccination au résultat aléatoire et d’indication également aléatoire, pour être sûr que le groupe à risque soit bien vacciné. La position de la HALDE est donc simple et précise. Je vous la rapporte telle qu’elle a été consignée ; pas de caractère discriminatoire à une vaccination ciblée. »
Christian Perronne 22 février 2007, à l’audition au Sénat [4] :
– « En tout état de cause, le BCG ne peut éliminer la tuberculose en France à lui seul. La République Française semble s’être cachée derrière ce vaccin qui affichait une certaine activité contre la tuberculose, tout en se voilant la face sur les carences de la lutte antituberculeuse. La décentralisation a accentué ce phénomène : certains départements ne s’estimant plus concernés par la tuberculose ont fermé des dispensaires, attendu que les infirmières partent à la retraite et que les camions radio rouillent pour les jeter… Une chute dans la lutte tuberculeuse s’est produite, alors même qu’un rebond de la maladie se produisait avec le sida. Une mobilisation générale a arrêté la tendance, mais depuis plusieurs années nous disons, avec l’Académie, qu’il est nécessaire de renforcer la lutte par d’autres moyens que le BCG. Jusqu’à l’année dernière, le BCG ne gênait personne grâce à la facilité d’utilisation de la bague, bien acceptée par tous les médecins généralistes. Nous avions anticipé de quelques années sa disparition, en l’évoquant au Conseil supérieur d’hygiène et en demandant l’expertise collective de l’Inserm ; de plus, l’Académie de médecine a fait connaître son avis à la même période. Le Ministre a écouté nos recommandations de mettre en place d’urgence un plan national de lutte contre la tuberculose : nous espérons qu’il l’annoncera prochainement. »
Le BCG, un vaccin antisectes
Alors que le matin du 22 février 2007, au cours d’une audition publique organisée par des parlementaires (députés et sénateurs) et qui se déroulait au Sénat, le représentant de l’OMS rappelait que le BCG n’était efficace que sur les formes graves de l’enfant (méningite tuberculeuse et miliaire) et qu’aucune donnée au niveau international ne permettait de dire que la suppression de la vaccination avait entraîné une augmentation de la tuberculose dans le monde, l’après-midi de ce 22 février, une commission paritaire regroupant des députés et des sénateurs validera le projet de loi sur la protection de l’Enfance contenant un article destiné à lutter contre les dérives sectaires en aggravant les sanctions (dont 6 mois de prison…) en cas de refus de BCG ou de DTP pour les enfants, ce refus étant considéré comme significatif d’une dérive sectaire !
Il faut le lire pour le croire quand on sait que l’Allemagne (de l’Ouest), pour ne citer qu’elle, avait supprimé totalement le BCG depuis 1976. Cette loi sera promulguée le 5 mars 2007.
« L’Assemblée nationale et le Sénat l’ayant adoptée, le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
TITRE V
PROTECTION DES ENFANTS CONTRE LES DÉRIVES SECTAIRES
Article 37
Article L3116-4
Modifié par Loi n°2007-293 du 5 mars 2007 – art. 37 JORF 6 mars 2007
Le refus de se soumettre ou de soumettre ceux sur lesquels on exerce l’autorité parentale ou dont on assure la tutelle aux obligations de vaccination prévues aux articles L. 3111-2, L. 3111-3 et L. 3112-1 ou la volonté d’en entraver l’exécution sont punis de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende.
Article L3112-1
Modifié par Loi n°2017-220 du 23 février 2017 – art. 4 (V)
La vaccination par le vaccin antituberculeux BCG est obligatoire, sauf contre-indications médicales reconnues, à des âges déterminés et en fonction du milieu de vie ou des risques que font encourir certaines activités.
Les personnes titulaires de l’autorité parentale ou qui ont la charge de la tutelle de mineurs sont tenues personnellement à l’exécution de cette obligation.
L’article L3111-2 est relatif aux vaccinations antidiphtérique et antitétanique ; l‘article L3111-3 concerne le vaccin contre la polio. Moins de 5 mois après avoir qualifié de dérive sectaire le refus de cette vaccination et qu’il était impérieux de protéger les enfants de cette dérive, la levée de l’obligation du BCG pour les enfants va supprimer ce dispositif pour le BCG.
Par contre il est toujours en vigueur pour le refus de DTP et ce à un point tel que les époux Larère d’Auxerre furent dans un premier temps accusés de maltraitance à enfant pour refus de DTP alors que ce vaccin n’était plus disponible pour les enfants !!!
…Dans son arrêt du 8 février 2017 le Conseil d’État précisera à ce sujet [7] :
« Le Conseil d’État juge cependant que les dispositions législatives créant trois obligations de vaccination impliquent nécessairement que les personnes qui doivent exécuter ces obligations puissent le faire sans être contraintes de soumettre leur enfant à d’autres vaccinations, auxquelles elles n’auraient pas consenti librement. »
En conséquence, le Conseil d’Etat donnait raison a posteriori aux époux Larère qui avaient pourtant été condamnés à 2 mois de prison avec sursis par un tribunal le 7 janvier 2016. Cependant, ils n’auront pas d’amende et ce après avoir été menacés de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende dans le cadre d’une accusation de maltraitance à enfant !!! Le Conseil Constitutionnel avait précisé à ce sujet que le texte sur la maltraitance ne disait pas explicitement qu’il s’appliquait au refus de vaccination, contrairement à ce que la presse dira ou laissera entendre [8]. Si le BCG avait encore été obligatoire, l’accusation de maltraitance à l’encontre des parents pour refus du BCG pour leur enfant aurait certainement aussi été prononcée.
On pourrait se croire rêvant en plein cauchemar ! Mais il faut s’interroger très sérieusement : dans quelle ambiance ultra pro-vaccinale vivons-nous pour que de telles décisions très favorablement relayées par la presse aient été possibles ? Le spectacle auquel nous avons assisté à partir de 2020 avec le covid 19 et ses vaccins confirme amplement qu’il y a un très profond problème psycho-sociologique qui n’est pas né avec les vaccins contre le covid.
ANNEXE
Voici l’incroyable débat parlementaire qui fut à l’origine de cet article de loi pour le moins décalé, voire surréaliste [9].
« Assemblée nationale Compte rendu analytique officiel. 2ème SÉANCE DU MERCREDI 10 JANVIER 2007 Séance de 21 heures 30, 47ème jour de séance, 107ème séance Présidence de M. Jean-Luc Warsmann Vice-Président
M. le président.
Je suis saisi de deux amendements identiques, n°s 139 et 190.
La parole est à M. Georges Fenech, pour défendre l’amendement n° 139.
M. Georges Fenech. Les vaccinations sont obligatoires, mais, suivant la vaccination, les pénalités ne sont pas les mêmes.
Nous proposons de frapper des mêmes pénalités tous les refus de vaccination, c’est-à-dire six mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende.
M. le président. La parole est à M. Claude Leteurtre, pour défendre l’amendement n° 190.
M. Claude Leteurtre. C’est le même.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
Mme Valérie Pécresse, rapporteure. Défavorable parce que les peines nous paraissent trop lourdes pour un refus de vaccination.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille. Même position.
M. le président. La parole est à M. Claude Leteurtre.
M. Claude Leteurtre. Pour la transfusion sanguine, il était bien d’en rester où on en était parce que, concrètement, c’est très efficace.
S’agissant des vaccinations, la situation paraît actuellement confortable parce que, globalement, la majorité des gens sont vaccinés, mais il est clair que cela va devenir un enjeu majeur. Il ne faut absolument pas qu’il y ait des foyers de non vaccination car c’est extrêmement dangereux en termes de santé publique. Il serait donc raisonnable de retenir ces amendements.
M. le président. Je mets aux voix par un seul vote les amendements nos 139 et 190.
(Ces amendements sont adoptés.)
Suspension de séance demandée par le ministre délégué afin qu’il puisse déposer un amendement supprimant ce qui concernait les vaccinations et venait d’être voté comme il va l’expliquer :
M. le président. Je suis saisi d’un amendement n° 3, tendant à supprimer l’article 27 adopté par l’Assemblée en première délibération.
La parole est à M. le ministre, pour soutenir cet amendement.
M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille. Les amendements identiques nos 139 et 190, adoptés après l’article 17, sont devenus l’article 27, relatif aux obligations de vaccination.
Dans un élan généreux, l’Assemblée a adopté là une disposition qui, s’étendant à toutes les vaccinations, me paraît comporter un certain nombre d’inconvénients.
L’aggravation des sanctions pénales prévues par nos lois s’agissant du défaut de respect de la vaccination obligatoire me paraît dénuée de portée, car, depuis cinquante ans, les dispositions actuelles n’ont jamais été mises en œuvre par le juge. Si, lorsque la sanction est faible, les dispositions ne sont pas mises en œuvre, il y a peu de raison de penser qu’elles le seront si la sanction est plus forte.
Par ailleurs, le recours à la sanction pénale comme facteur d’incitation à la vaccination n’est peut-être pas la bonne méthode. Mieux vaut une politique de santé publique qui informe des parents et qui mobilise le corps médical chargé de vérifier le respect de cette obligation, notamment via le carnet de santé de l’enfant. M. Xavier Bertrand, ministre de la santé, met d’ailleurs en œuvre des campagnes d’information sur ce point.
C’est pourquoi le Gouvernement demande la suppression de l’article 27 voté par l’Assemblée en première délibération.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
Mme Valérie Pécresse, rapporteure. La commission avait émis un avis défavorable aux amendements n°s 139 et 190, auxquels le président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, Jean-Michel Dubernard, était, je le rappelle, extrêmement défavorable.
M. le président. La parole est à M. Georges Fenech.
M. Georges Fenech. Sur les raisons de cette absence de poursuites, que vous avez justement soulignée, monsieur le ministre, voilà ce qu’ont déclaré, lors de leur audition devant la commission d’enquête, M. Didier Houssin, directeur général de la santé, et son collaborateur, M. Bertrand Sachs : « Est-elle due à des présentations de certificats de complaisance ou de faux certificats de vaccination ? À l’indulgence des établissements concernés ? Au sentiment que le nombre minime de refus de vaccination n’est pas de nature à compromettre la protection générale de la collectivité ? »
De même, la commission d’enquête s’inquiète de l’absence de réaction de certains magistrats face à des refus parentaux de vaccination. Comment comprendre qu’un juge des enfants ne prenne aucune décision après avoir entendu des parents adeptes de la communauté Tabitha’s Place lui expliquer qu’en raison des risques que présentaient les vaccinations ils refusaient d’y soumettre leurs enfants ?
Monsieur le ministre, je ne sais pas si vos enfants sont vaccinés…
M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille. Nous en venons, monsieur Fenech, à des questions d’ordre très personnel…
M. Georges Fenech. Monsieur le ministre, j’ai quatre enfants et ils sont vaccinés.
M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille. …mais c’est bien volontiers que je vous répondrai qu’en tant que ministre et avant même de l’être, j’ai souhaité donner le bon exemple. Mes enfants – et j’en ai quatre, moi aussi – sont tous vaccinés. Ils ont même reçu leurs rappels ! (Sourires.)
M. Georges Fenech. M. le ministre ne sera donc pas poursuivi dans le cadre du nouveau dispositif. (Sourires.) Mais il s’agit d’être cohérent. Tous les défauts de vaccination sont punis par la loi : certains sont des infractions contraventionnelles, d’autres sont des délits. Il n’y a aucune raison de maintenir cette distinction. Les amendements adoptés en première délibération permettent de les mettre tous sur le même pied. Requalifier la contravention en délit montre la volonté de la représentation nationale de voir ce dispositif obligatoire respecté par les familles et sanctionné par la justice. Je maintiens ma position.
M. le président. La parole est à M. Richard Mallié.
M. Richard Mallié. Monsieur le ministre, j’ai bien écouté votre explication sur votre amendement tendant à supprimer l’article 27, mais je ne peux pas y souscrire.
Comme vient de l’expliquer M. Fenech, il s’agit de cas très spéciaux. Imaginez demain une épidémie de grippe aviaire – tout le monde sait que la pandémie est possible –, obligeant à vacciner tous les Français, y compris ceux qui vivent dans les campagnes les plus reculées. Si une communauté où les enfants ne vont pas à l’école – comme en ont rencontré M. Fenech et les membres de la mission – refusait la vaccination, que se passerait-il ?
Aujourd’hui, nous n’avons pas les moyens d’être coercitifs. Toutes les campagnes d’information, par le biais de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, ne serviront à rien : s’ils ne veulent pas se faire vacciner, s’ils ne veulent pas que leurs enfants le soient, ils ne le seront pas.
Or il s’agit d’un problème de santé publique. C’est pour cela que nous ne pouvons accepter ce que vous venez de dire, monsieur le ministre. J’en suis fort navré, même si vos quatre enfants sont vaccinés. Les trois miens l’ont été aussi…
Mme Valérie Pécresse, rapporteure. Les miens également !
M. Richard Mallié. …tout comme ceux du rapporteur.
M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille. Je vous en félicite.
M. Richard Mallié. Mais, malheureusement, ce n’est pas le cas de tous.
M. le président. La parole est à M. Claude Leteurtre.
M. Claude Leteurtre. J’ai déjà plaidé en ce sens. Comme vient de le dire M. Mallié, il s’agit d’un problème de santé publique. Nous n’avons plus le droit de jouer, la situation peut devenir grave et l’allusion à la pandémie aviaire est d’actualité. Pensons à la typhoïde, au tétanos, qui redémarre, à la coqueluche. Soyons cohérents.
M. le président. Je mets aux voix l’amendement n° 3.
(L’amendement n’est pas adopté.)
Mme Patricia Adam. Seule Mme Pécresse, par solidarité sans doute, a voté l’amendement de M. le ministre. »
Bernard Guennebaud
Mai 2023
Références
[0] http://vaccinbcg.canalblog.com/archives/2007/06/19/5353554.html
[1] Expertise collective -Tuberculose – Place de la vaccination dans la maîtrise de la maladie.
Inserm Nov 2004 280 pages
[2] https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/vaccination/documents/rapport-synthese/impact-epidemiologique-d-une-modification-de-la-politique-de-vaccination-par-le-bcg-en-france.-revue-de-la-litterature-et-analyse-des-donnees-dispo
[3] https://stoptb.org/assets/documents/global/retooling/REH_15.pdf
[4] https://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i3791.asp#P1069_183684
[5] Audition publique sur la vaccination par le BCG. Levée de l’obligation vaccinale ? Synthèse et recommandations de la Commission d’Audition. Société française de santé publique. Collection Santé & Société n° 12 – 380 pages ; mai 2007 Version papier, Désormais en ligne : https://www.sfsp.fr/images/docs/lire_et_ecrire/la_collection_sante_societe/sfsp_sante_societe_12.pdf
[5bis] http://vaccinbcg.canalblog.com/archives/2007/09/11/6176909.html
[6] https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/vaccination/documents/article/couverture-vaccinale-bcg-et-epidemiologie-de-la-tuberculose-chez-l-enfant-ou-en-est-on-un-an-apres-la-levee-de-l-obligation-vaccinale-en-france
[7] http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/conseil-detat-8-fevrier-2017-n-397151-vaccination-obligatoires-consentement-disponibilite-etat-injonction/
[8] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2014/10/12/30752968.html
[9] http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2006-2007/107.asp#P53_706
[10] Arrêté ministériel du 13 juillet 2004 relatif à la pratique du BCG et aux tests tuberculiniques
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000250839
Si on avait dépasteurisé depuis longtemps les esprits de bien trop de nombreux médecins, il n’y aurait pas eu tant de dégâts visibles ou plus ou moins cachés, mais néanmoins perturbant les organismes
Même l’intelligence artificielle ChatGPT est au parfum . Si vous lui demandez s’il est judicieux d’avoir de l’estime pour Pasteur, la réponse ne manque pas d’intérêt. Essayez donc
Mais l’intelligence naturelle suffis(ai)t pour qui a(vait) un minimum de sens critique.
« Si on avait dépasteurisé … » Si …. « Mais nous sommes dans une situation donnée de législation, de mentalité du public et des médecins, nous sommes obligés de procéder par étape » écrivait le docteur Coudreau, directeur du Comité national de lutte contre la tuberculose dans le Courrier médical d’avril 1974 alors qu’il était en faveur de la suppression du BCG. Et ce fut fort long puisqu’il faudra attendre juillet 2007 (33 ans) pour obtenir la levée de l’obligation du BCG pour les enfants, cette vaccination restant pourtant largement recommandée.
Il suffit de lire le débat parlementaire de janvier 2007 pour punir d’un an de prison et de 3750 € d’amende le refus de BCG pour les enfants et ce dans le cadre de la lutte contre les dérives sectaires pour réaliser qu’il y a un très gros problème dans notre pays LEQUEL ?
On peut sans doute en faire plusieurs approches. Comme le disait le député Georges Fenech « il s’agit d’être cohérent ». Déclaration qui pourrait faire s’éclater de rire quand on voit la situation au niveau de l’Europe avec nos voisins qui n’utilisaient plus le BCG depuis longtemps ou avec parcimonie et la République française qui en avait fait un instrument privilégié de lutte contre les dérives sectaires …
Mais ce député et beaucoup d’autres voit le vaccin comme un produit mythique doté, parce qu’on l’appelle vaccin, de propriétés très favorables, quasi inoffensif et assurant une protection dont on ne saurait douter et impossible à obtenir autrement. Le vaccin est le produit que les Dieux avaient oublié d’inventer. En créant un vaccin, le savant devient l’égal des Dieux.
Cela nous l’avions vu fonctionner en 2017 avec les 11 vaccins qui allaient devenir obligatoires pour les enfants nés après le 1er janvier 2018. Par exemple, j’avais pu entendre des philosophes de plateaux télés discourir sur les vaccins sans jamais se demander si les produits réelles contenus dans la seringue avait bien les propriétés des vaccins mythiques qui alimentaient leurs discours. Ils faisaient de la morale philosophique hors sol avec de beaux discours totalement décalés de ce que sont réellement les produits injectés.
Dès 2020 et avant l’arrivée des premiers vaccins, ce fut les mêmes discours totalement décalés de toute réalité. Il ne fut même pas nécessaire d’attendre que le premier vaccin arrive et qu’on en étudie les propriétés pour savoir que le premier produit appelé vaccin allait nous sauver.
Le vaccin mythique génère une puissante forme jd’obscurantisme dont les opposants aux vaccinations sont souvent accusés par les beaux parleurs du vaccin mythique. Je ne vois qu’une solution pour en sortir : revenir inlassablement aux fondamentaux comme disaient les responsables du rugby il y a quelques temps. A savoir, ne pas lancer les lignes arrières à l’offensive, ballon en main avant d’avoir fixer les lignes d’avants. En langage plus militaire, on n’envoie pas l’infanterie avant d’avoir pilonné les positions adverses.
Pilonner les positions adverses. Pour ma part, c’est ce que je m’efforce de faire, articles après articles, celui-ci étant le 25è que l’Aimsib m’a permis de publier.
Je vais compléter la réponse donnée à Jean-Marie Glantzen pour son interrogation sur une question très importante.
De tous temps les sociétés humaines ont essayé de se protéger contre les épidémies. Certaines proposaient de porter un talisman, une amulette. D’autres pratiquaient même des sacrifices humains sur des bébés afin d’apaiser les dieux ; d’autres pratiquaient des incantations. D’un point de vue psycho-sociologique le vaccin joue le même rôle qu’un talisman. Je ne dis pas qu’un vaccin n’est pas plus actif qu’une amulette, je dis seulement qu’il joue le même rôle qui est surtout de nous protéger de la peur de la maladie et de la mort. On a assisté à cela grandeur nature avec la covid renforcée par une certaine mise en scène et l’affirmation martelée qu’il n’existait aucun traitement, ce qui était certainement faux mais qui maintenait l’ensemble de la population dans la peur et l’attente du vaccin sauveur.
Il faut reconnaitre que ce fut bien joué, du moins par rapport à la mentalité la plus répandue et la plus commune
Peut-on apprendre rapidement à ne plus craindre la souffrance et la mort afin de se prémunir contre l’exploitation de cette peur ? Cela parait difficile à grande échelle.
Reste de disposer de moyens plus adaptés que les vaccin pour se prémunir des conséquences néfastes des contaminations. Ainsi le pass vaccinal a certainement protégé des non vaccinés de contaminations dont les conséquences auraient pu être funestes pour eux : les vaccinés se contaminaient au resto dont les non vaccinés étaient exclus ! Je téléphone en 2021 à un ancien collègue de mon âge pour avoir de ses nouvelles. Il m’apprend qu’un de ses neveux vient d’avoir la covid. Il était dûment vacciné mais avait assisté à un repas d’affaires entre gens raisonnables, disciplinés et vaccinés. Le lendemain l’un d’entre eux téléphone aux autres : « J’ai la covid ! » Il l’avait transmises au neveu de mon collègue…
Il existe certainement d’autres moyens que la vaccination pour se protéger des conséquences d’une contamination et je ne pense pas forcément au traitement « Raoult » et à l’Ivermectine. Voir la vie comme étant uniquement biologique et chimique est une erreur majeure de ce qu’on appelle la science. La vie est d’abord animée par une énergie vibratoire structurée. Lorsque cette énergie s’évanouie il reste un cadavre. Il y aurait certainement là d’autres potentiels d’action que par le seul biochimique.
Oui effectivement ce débat parlementaire qui fut à l’origine de cet article de loi est surréaliste. Au moins des intervenants peut permettre de comprendre cette radicalité, il s’agit de Georges Fenech, qui sera nommé par un décret de Nicolas Sarkozy, président le la MIVILUDES ( Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) en 2008.
« Il est considéré comme un partisan de la « ligne dure » de la lutte anti-sectes dans la continuité de ses prédécesseurs Jean-Michel Roulet et Alain Vivien, ancien secrétaire d’État aux Affaires étrangères de François Mitterrand. Il est reconduit à ce poste en septembre 201121 puis est remplacé par Serge Blisko en 2012 », peut-on lire dans la page Wikipédia qui lui est consacrée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Fenech
Au regard de ces états de services oui, on peut dire qu’il aura été un chien de garde de la « bienpensance » thérapeutique, religieuse, morale, éducative. Sous sa houlette la MIVILUDES incarna une sorte de police de la pensée dont un bon nombre d’associations qui vivaient paisiblement dans leur coin en auront fait les frais d’assauts brutaux de la police au petit matin – jusqu’à 200 CRS -, comme s’ils étaient des terroristes !
Assauts policiers sur les minorités spirituelles
https://web.archive.org/web/20130602071051/http://www.sectes-infos.net/Assauts.htm
Communiqué du CICNS (Centre d’Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités) suite à l’Audition de Serge Blisko, président de la MIVILUDES, dans le cadre de la commission d’enquête sur l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé
2- La rhétorique de la MIVILUDES
Cette rhétorique est celle d’une propagande bien rôdée fonctionnant sur plusieurs ressorts : […]
Si le ton du prédécesseur de S. Blisko à la MIVILUDES, Georges Fenech, ne laissait aucun doute sur ses méthodes de travail, il convient de constater que le ton du nouveau président de la MIVILUDES est plus amène et parait plus prudent. Avec H. Machi (déjà membre de l’équipe de G. Fenech), qui dit sans précaution ce que S. Blisko exprime avec quelques détours et rondeurs, ils adoptent, consciemment ou non, la technique policière du méchant et du gentil.
Nous n’émettrons pas d’avis sur la sincérité de leur engagement dans la mission interministérielle, mais nous questionnons leur manque de lucidité (hypocrite ou non) sur les ressorts sus-cités de leurs discours.
Une mission affirmant depuis plus de dix ans, sur tous médias confondus, que 500 000 personnes sont en danger dans les « sectes », démontre une forme aggravée de mépris pour ces citoyens s’engageant de leur plein gré dans des pratiques alternatives. Puisqu’il n’est pas acceptable dans un régime démocratique et un État de droit de déclarer « fous » 500 000 citoyens, certains ont eu l’idée de les transformer en « victimes ».
L’objet de la MIVILUDES (et la MILS d’autant plus avant elle) contient un biais originel. Chargée de mettre en exergue au plus haut niveau de l’État les dérives supposées (puisqu’il s’agit principalement de risques de dérives sectaires et non de dérives per se) de certains groupes de citoyens, sans évaluation positive en contrepartie et en considérant que tout discours contradictoire est un passage à l’ennemi (on notera l’emploi explicite du terme « adversaires »), elle ne respecte pas les règles du débat démocratique. Toute pratique, tout groupe mentionné par la MIVILUDES se verra de facto entaché d’un soupçon de dangerosité dans l’esprit du public. A cela, s’ajoute le fait que la MIVILUDES n’a démontré aucune méthodologie de travail solide et n’a produit aucune enquête sérieuse, malgré ses nombreuses publications.
De par son objet, la MIVILUDES est donc conduite à trouver des dérives sectaires coûte que coûte (c’est ce qui est supposé justifier son existence et le salaire de ses membres), quitte à les inventer ou à manipuler les chiffres ou le Code pénal ; et c’est le « problème » de la MIVILUDES depuis le début.
https://web.archive.org/web/20121110003549/http://www.sectes-infos.net/Blisko_audition_sectes_senat.htm
On voit bien que la lutte anti-sectes dépasse de loin le seul sujet de la vaccination des enfants, elle s’attaque à toutes formes de micro-système émergents perçus idéologiquement comme une menace potentielle pour l’ordre établi (politique, religieux, scientifique, social, moral, économique), que ce soit dans le domaine de l’éducation (écoles Steiner par exemple), dans celui de la spiritualité, dans ceux d’autres organisations communautaires, agraires ou non, dans le domaine de la médecine (Dr Tal Schaller, Dr Beljanski), …
Voir dans liste les violences étatiques >> Assauts policiers sur les minorités spirituelles
https://web.archive.org/web/20130602071051/http://www.sectes-infos.net/Assauts.htm
Quant à Mr Georges Fenech qui interpellant le président de ce débat parlementaire se demandait : ‘Comment comprendre qu’un juge des enfants ne prenne aucune décision après avoir entendu des parents adeptes de la communauté Tabitha’s Place lui expliquer qu’en raison des risques que présentaient les vaccinations ils refusaient d’y soumettre leurs enfants ?
Il aurait pu pour l’occasion se souvenir de sa visite très récente 21 novembre 2006 dans la communauté Tabitha’s place (« Ordre Apostolique » ou « Les 12 tribus », Pyrénées Atlantiques), où il n’avait constaté aucune maltraitance ! bien au contraire…
à environ 20 mn dans la vidéo, les membres de cette communauté demandent à la délégation qui les a visités « Quelles étaient leurs premières impressions…, et là-dessus, Mr Georges Fenech de prendre la parole et lui-même nous dit : « Écoutez, franchement, nous avons été agréablement surpris de l’accueil que vous avez donné, puisque nous sommes venus par surprise, vous nous avez reçu avec le sourire, vous avez ouvert vos portes sans résistance, nous avons trouvé des locaux qui étaient propres, nous avons trouvé des enfants qui étaient sains, des enfants qui avait l’air heureux, nous avons pu même constaté qu’ils jouaient ensemble… »
Mais une fois rentrés à Paris, le discours change ! preuve s’il en est que cette « descente » n’était qu’une manipulation de la MIVILUDES de plus
https://web.archive.org/web/20130415105918/http://www.sectes-infos.net/Tabitha.htm
Je n’ai pu voir que la Version 2 : Bas débit 56k, l’image est mauvaise, mais le son acceptable.
Bien que cette communauté de vie a fête ses 40 ans d’existence, en bonne cohabitation avec les autorités locales, autorités académiques compris, elle vient d’annoncer son prochain déménagement pour un pays plus accueillant des diversités. La raison principale en est l’interdiction depuis 2021 de faire la classe dans la communauté.
Au cours de ce débat parlementaire Valérie Pécresse, rapporteur de la commission des affaires sociales, avait rappelé que Jean-Michel Dubernard, président de cette commission, était extrêmement défavorable à ces amendements. Il y avait déclaré que rien n’était plus sectaire que les mouvements antisectes.
En 2000 j’avais regardé dans Envoyé spécial sur France 2 un reportage sur la lutte contre les sectes. On a pu y entendre un député, Brard, qui faisait partie de la commission contre les dérives sectaires. C’était à l’Assemblée nationale. Pas dans l’hémicycle mais à l’entrée d’une salle où se tenait une réunion à laquelle il participait. Cette commission planchait avec le conseil de l’ordre des médecins, au niveau national sans doute. Ce fut vraisemblablement à cette réunion que l’idée de faire du BCG un vaccin antisecte a pu être proposée. Le refus du BCG pour les enfants fut dès cette époque (juin 2000) punissable d’un an de prison et l’équivalent en francs de 3750 € d’amende alors qu’auparavant ce refus était classé dans les simples contraventions…Il fut alors présenté comme étant en fait « à droit constant ».
Cela avait fait grand bruit. Des juristes avaient travaillé pour trouver une astuce juridique permettant d’arriver à ce résultat qui fut très contesté à l’époque par des juristes du DALLOS, la référence juridique. J’avais suivi l’affaire de près et j’avais reçu les démonstrations juridiques auxquelles je ne comprenais rien mais qui démontraient, selon les juristes qui la présentaient, comme démonstrative du fait que ce n’était pas à droit constant…
En 2007 cette mesure fut alors étendue au refus du DTP pour les enfants. A partir du 12 juin 2008 ce vaccin va cesser d’exister à la suite de la décision de l’Afssaps de suspendre ce vaccin. Comme je l’ai exposé dans l’article, le DTP tout en restant obligatoire, aurait du cesser d’être exigible. On ne peut évidemment exiger un vaccin qui n’existe pas et comme le confirmera le Conseil d’Etat dans son arrêt du 8 février 2017, on ne peut l’exiger sous forme enrichi par d’autres vaccins non obligatoires. Ce serait la négation du droit puisqu’il suffirait alors aux industriels d’arrêter la production d’un vaccin comme le DTP pour ne plus le proposer que sous la forme DTPC par exemple en ajoutant la coqueluche pour que les industriels rendent obligatoire le vaccin contre la coqueluche.
Pendant 10 ans, jusqu’en 2018, il y aura un abus caractérisé de pouvoir en exigeant le DTP pour contraindre de nombreux parents à faire faire le DTPC voire l’hexavalent quand le DTPC cessera à son tour d’être disponible pour des raisons avancées de pénurie et de tension sur la production alors que celle de l’hexavalent ne connaitra jamais de pénurie …
On en était arrivé à ce paradoxe que la volonté de faire respecter la loi (le DTP est obligatoire) conduisait à ne pas la respecter car, selon la loi, il n’était pas exigible.
Merci beaucoup pour cet article très intéressant qui montre encore une fois que l’inconscient et le scientisme, individuels et collectifs, prennent beaucoup plus de place que la conscience humaniste, l’ouverture d’esprit et la réflexion scientifique calme et rationnelle sur ce sujet des vaccins.
D’un autre côté, et ceci renforcé par la crise covid, de plus en plus de gens dans la population se méfient des vaccins.
Comme vous le dites, je pense qu’il faut continuer à expliquer avec clarté et intelligence ce qui nous paraît juste, au public et aux personnes du monde institutionnel, avec des arguments précis et concrets. Et mener des dialogues ouverts quand c’est possible. Après tout, les médecins, personnels paramédicaux, membres d’institutions et parents ont tous le désir de protéger les enfants. Il y a donc possibilité de se parler entre humains.
Il me semblerait par exemple intéressant d’avoir un suivi de la population suédoise depuis que ce pays a inscrit la liberté vaccinale dans sa constitution en 2017. Est-ce que cette liberté vaccinale a entraîné une hausse de la mortalité par maladie infectieuse ? Nous savons probablement tous déjà ici que les enfants non vaccinés sont en meilleure santé que les enfants vaccinés. Si c’était encore une fois mis en valeur avec cet abandon de vaccination obligatoire en Suède, ce serait encore un argument majeur pour la liberté vaccinale dans notre pays, ce qui me semble être la meilleure solution pour résoudre le sujet.
Comparer aussi les vaccinations obligatoires entre les différents pays du monde permettrait d’aider à prendre du recul et à relativiser l’approche française. Il y a de telles disparités ! C’est d’ailleurs ainsi qu’a commencé l’abandon du BCG, par l’exemple allemand.
On peut voir ce qui se passe avec la campagne ICAN (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons , prix Nobel de la paix 2017 et co-fondée par des médecins :International Physiciens for Prevention of Nuclear War) et son soutien au traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) qui a maintenant valeur légal pour le monde, même si les médias n’en parle pas ou peu. Le monde entier s’exprime de plus en plus pour l’abolition (voir le site d’ICAN). Notre pays, ainsi que ceux détenteurs de l’arme nucléaire, dans un avenir que je souhaite le plus proche possible, devront sortir du dogme mortifère « l’arme nucléaire, c’est notre assurance vie ».
Tout dépend de l’opinion et de la conscience publique. Historiquement, les lois suivent celles-ci. C ‘est pour cela que l’éducation est si importante. Un seul dialogue peut contribuer à une réflexion, une prise de responsabilité et un engagement pour la vérité et la justice. Et une personne est entourée de ses proches, voisins, collèges… Pendant la crise covid, l’information a circulé très vite entre les gens…
Continuons à nous exprimer avec calme, dignité et sagesse, le bon sens finira par l’emporter sur l’arbitraire.
Merci infiniment pour le travail remarquable de l’Aimsib depuis tant d’années.
Merci d’abord pour votre appréciation encourageante pour continuer à travailler car toutes ces analyses ne se font pas toutes seules, vous vous en doutez, il faut aller les chercher.
Il est déjà délicat de comparer les pays entre eux en comparant les incidences et prévalences des maladies avec leurs couvertures vaccinales. Il est encore plus délicat de comparer avec les obligations vaccinales car toutes les populations n’ont pas le même rapport avec l’autorité.
En Suède, un vaccin recommandé par l’autorité est pratiquement perçu par la population comme devant être effectué. Ainsi, l’obligation ne changerait pas grand chose. Il n’en va pas de même en France.
Au cours d’un colloque sur les vaccinations organisé le 9 mai 2011 par un groupe de parlementaires, le DGS Didier Houssin s’interrogera sur ce fait que la Suède sans obligations vaccinales avait des couvertures vaccinales supérieures à celles de la France. Comment font-ils en Suède ?
Une première réponse serait de dire que la Suède ne vaccinait ni les enfants ni les adolescents contre l’hépatite B contrairement à la France. Il en allait ainsi dans 8 pays d’Europe de l’Ouest dont les pays nordiques et la Grande Bretagne. qui refusaient de suivre les recommandations de l’OMS. Il y avait sans doute des raisons que la France refusait de voir.
Plus généralement, en matière de vaccinations, les autorités françaises ont souvent trompé la population. Alors c’est la loi du boomerang. La Suède avait presque abandonné le BCG en 1974, le réservant aux enfants nés de parents étrangers et pas avant l’âge de 6 mois pour se donner le temps de détecter un déficit immunitaire dont les conséquences pourraient être mortelles si on fait le BCG (bécégite disséminée).
30 ans plus tard, en 2006 à l’audition publique, le vice-président du CSHPF-CTV dira « les bécégites disséminées, ça doit exister, j’en ai jamais vu ». La France recommandera, sans sourciller, la vaccination BCG à la naissance pour tous les enfants pour lesquels elle était recommandé, acceptant ainsi le décès des enfants nés avec un déficit immunitaire. 10 ans plus tard, en 2017, la vaccination sera repoussée à 1 mois pour se donner le temps de détecter un tel déficit …Quand on constate cela et le reste comment voulez-vous qu’il n’y ait pas une opposition ? Si les experts qui conseillent les gouvernants ne font pas leur travail correctement, la nature ayant horreur du vide, il y aura une réaction dont les experts en chefs et les autorités sont les premiers responsables.
Je peux ajouter qu’à l’audition publique sur la levée de l’obligation du BCG pour les enfants les 13-14 novembre 2006, un juriste de haut niveau Didier Truchet était intervenant. Il sera question de cette évolution des sanctions sur le refus de BCG qui s’était révélée en juin 2000. Une experte du ministère posera la question à Didier Truchet : « Pourquoi vous avez fait cela ? » Ce qui impliquait qu’il faisait partie des experts qui avaient travaillé sur cette affaire pour le compte du ministère et qu’elle le savait. Réponse : « Nous avons travaillé à droit constant ! » Point !!!
A l’époque, en l’an 2000, si le bruit en avait circulé que c’était pour lutter contre les dérives sectaires, cela n’avait pas été exprimé officiellement, contrairement à la loi de 2007 qui l’affichait sans complexe et comme le révèle le débat parlementaire. Alors ils s’étaient réfugié dans cette histoire à dormir debout de « droit constant » A droit constant pour passer, sans débat parlementaire, d’une simple contravention à une peine d’un an de prison !!! Il était affirmé que la loi avait été faite ainsi dès l’origine en 1950 mais que … c’avait pas été correctement exprimé …
Sur le Blog du Docteur JO*
LA FAILLITE DU BCG
C’est celle du livre du Professeur Marcel FERRU: La faillite du BCG (1977) Je la recopie in extenso.
L’IMPÉRIEUSE CONCLUSION
Au terme de notre longue étude rétrospective, qui nous a conduits à revenir aux faits, la conclusion se situe en dehors et au-dessus des stériles conflits de personne et des néfastes rivalités d’école.
Elle apparaît claire et s’impose comme un impératif catégorique: elle constate que la faillite du BCG est l’aboutissement inévitable d’une dévaluation progressive de ce vaccin, au laboratoire, en vaccination animale et en vaccination humaine, mais qu’elle a été aussi gravement conditionnée par l’intransigeance doctrinaire de l’orthodoxie bécégéiste, qui n’a tenu aucun compte du sage avertissement du Pr MOUSSU
(déclarant en 1928 la méthode de Calmette engagée dans une vois sans issue) et qui a souvent transgressé ensuite les règles primordiales de la libre discussion et de l’information rigoureuse.
Quand on reprend une à une les notions-trop vite érigées en dogmes- qui ont servi de fondements à la vaccination par le BCG et qu’on les confronte avec les données acquises au cours d’un demi-siècle en matière de prophylaxie antituberculeuse, on est irrésistiblement conduit à constater qu’aucun de ces dogmes, malgré de profondes modifications de techniques, et de subtils ajustements de termes, n’a pu résister à l’implacable érosion du temps.
1. La tuberculose est bien une maladie infectieuse, qui se transmet essentiellement par contagion externe; mais elle peut aussi se transmettre directement par la mère (contagion interne), sous forme de tuberculose dite congénitale, dans laquelle le bacille atteint le fœtus par le sang du cordon ombilical ou par le liquide amniotique où il baigne. On ne peut donc plus dire que l’enfant naît toujours vierge de tuberculose, d’autant moins que la notion d’”hérédité infectieuse” (Pr Jacob) est reconsidérée aujourd’hui de façon pénétrante en biologie moléculaire.
2. Le test positif à la tuberculine est une réaction d’allergie cutanée témoignant seulement que l’organisme a été infecté par le bacille de Koch, mais non point qu’il se trouve doté de ce fait d’une immunité réelle.
Le test négatif, de même, ne signifie pas que le sujet soit dangereusement exposé à la contagion, mais plutôt qu’il possède une résistance innée particulière ou qu’il s’est déjà défendu victorieusement contre la maladie. Il est alors illogique de vouloir le vacciner ou le revacciner, d’autant plus que la fréquence des revaccinations s’est révélée vaine expérimentalement.
L’épreuve tuberculinique n’en demeure pas moins un moyen précieux et indispensable de dépistage des cas nouveaux d’infection partout où l’inoculation allergisante du vaccin BCG, abusivement systématique n’est pas venue préalablement brouiller les cartes.
3. La loi de Marfan, interprétée à tort dans le sens d’un effet protecteur assuré par une primo-infection légère, a perdu toute autorité depuis longtemps devant trop d’observations cliniques contradictoires. Comme la vaccination par le BCG a précisément pour but de créer une première infection bénigne, procurant au sujet une allergie prétendument équivalente à l’immunité, il va de soi qu’elle n’a plus sa place dans la prophylaxie antituberculeuse.
4. Le BCG n’est pas d’une innocuité absolue. Malgré sa virulence atténuée-non pas fixe comme on l’avait cru, mais très variable- il garde un pouvoir pathogène propre capable éventuellement de provoquer divers accidents, de gravité très différente, dont l’authenticité est reconnue maintenant par ses protagonistes les plus qualifiés.
5. L’efficacité du BCG, enfin et surtout, est elle aussi fort loin d’être absolue, contrairement aux affirmations de Calmette, obstinément propagée par ses partisans. Dans l’état actuel de nos connaissances le BCG, même correctement administré, ne protège pas en pratique contre la contagion courante par les semeurs de bacilles: il ne peut plus-il n’aurait jamais dû- être prôné comme “un merveilleux vaccin”.
6. La découverte de nouveaux et puissants agents antituberculeux a suppléé providentiellement l’échec effectif du BCG. C’est en effet la chimiothérapie bacillaire, appliquée depuis une trentaine d’années, qui a déclenché le brusque déclin de la courbe de morbidité de la tuberculose, déclin d’ailleurs semblable dans tous les pays de standing comparable, qu’ils aient adopté ou non la vaccination obligatoire.
7. Si l’efficacité spectaculaire de cette thérapeutique est le principal facteur de régression de la morbidité tuberculeuse, elle ne doit pas moins être conjuguée avec les méthodes éprouvées de dépistage et d’isolement des tuberculeux, c’est à dire de protection vigilante contre la contamination, celle des sujets jeunes en particulier.
Le moment est donc impérieusement venu de suspendre toute obligation légale de la vaccination de Calmette et Guérin tant que nos chercheurs, conjuguant incessamment leurs efforts, confrontant rigoureusement leurs résultats expérimentaux et leurs observations humaines, n’auront pas découvert le secret ténu de l’immunité antituberculeuse spontanée, si capricieuse, ni réussi ensuite à la créer artificiellement.
Il faut souhaiter que l’un de ces chercheurs-peut-être un pastorien, surement un futur prix Nobel-parvienne à faire du BCG, par un prodigieux recyclage biochimique, non point un vaccin spécifique périmé, mais un actif stimulant polyvalent, inoffensif et sûr, de notre admirable système immunitaire de défense.
Alors serait pleinement satisfaite, dans l’indispensable prophylaxie de la tuberculose, l’invariable règle d’or du bon sens- ce “maître de la vie humaine”, si l’on en croit Bossuet…
* https://jesuismalade.org/2006/07/08/la-faillite-du-bcg-2/
Le secret de la résistance naturelle et largement partagée contre la tuberculose (je parle ici des bacille tuberculeux antérieurs aux bacilles résistants, multi résistante et ultra résistants crées par un usage inapproprié des médicaments antituberculeux) pourrait être connu depuis longtemps et il a un lien avec la découverte du BCG :
On sait que 90% des personnes contaminées par un bacille tuberculeux résistent spontanément à la contamination. Il faudrait comprendre pourquoi.
Un chercheur français, de Nantes, avait constaté fortuitement qu’un bacille tuberculeux bovin cultivé sur un milieu préparé sur bile de boeuf perdait de sa virulence. Il apporta gracieusement sa découverte à Albert Calmette qui dominait la recherche sur la tuberculose à l’Institut Pasteur de Lille. Calmette, qui était médecin et ne pouvait expérimenter sur l’animal s’associa à Camille Guérin, un vétérinaire de Poitiers. Ils cultivèrent alors un bacille tuberculeux bovin sur pomme de terre cuite dans de la bile de boeuf. Chaque culture durait de 2 à 3 semaines. Périodiquement, Guérin testait des bovins avec le bacille obtenu afin de mesurer la poursuite de l’atténuation de la virulence.
Après 230 culture, ce qui demanda 13 années de travail, ils estimèrent que le bacille obtenu était suffisamment atténué pour envisager de l’utiliser chez l’homme. La première vaccination humaine eu lieu en 1921 sur un enfant vivant en milieu tuberculeux et par voie buccale.
Le secret de l’histoire, ce n’est pas le bacille obtenu mais la bile. Cette bile que nous produisons tous imprègne tout à la fois les selles en les colorants mais aussi la nourriture qui traverse la paroi intestinale. Autrement dit, nous nous nourrissons de notre propre bile qui va ainsi dans toutes nos cellules et tous nos organes.
On peut ainsi comprendre que l’agent de la résistance naturelle à la tuberculose est notre propre bile et que les déficiences de cette résistance par rapport à des infections d’intensité moyenne serait à rechercher dans les déficiences de la fonction biliaire. On pourrait aussi envisager de faire un médicament à partir de la bile.
Chercher à recycler le bacille est une hérésie de plus. Il faut revenir aux fondamentaux : l’important dans la découverte du BCG n’est pas le bacille mais la bile. C’est aussi simple que cela mais trop simple sans doute. Il est vrai que ni Calmette ni Guérin ne sont à l’origine de cette découverte fondamentale même s’ils sont à l’origine du bacille qu’ils ont crée, le Bacille de Calmette et Guérin. C’est le bacille qui doit protéger et non la bile dont il porte sans doute une information affaiblie. C’est débile !!!
Au final la théorie des « anticorps » est-elle exacte, ou toujours malgré foultitude de certitudes apparentes au rang des hypothèses, ou de demi-vérité, faute de mieux, ou d’investigations plus poussées ?
Je ne suis pas compétent dans les arcanes de la biologie et de l’immunologie, comme d’autres le sont qui participent ou suivent ce site, aussi je prends le risque, si le modérateur le veut bien, de secouer un peu le Landerneau de la bienpensance vaccinale et immunologique après avoir pris connaissance de conclusions provisoires dans une publication du Dr RICHE Paul-Hervé – Mercredi 5 Juillet 2011″La Guérison Naturelle Dirigée »* qui me paraissent remettre en cause cette théorie, ou du moins – l’invalident partiellement !
La théorie des anticorps maternels ?
« Dès la première tétée, le nourrisson reçoit par le colostrum, au sein de sa mère, les bactériophages qui vont essaimer le long de son tube digestif dont le p.H. est neutre. Puis, peu à peu, le lait se constitue normalement et l’estomac du bébé va commencer sa sécrétion acide, tuant ainsi le bactériophage situé dans son estomac, tandis que dans le duodénum, le bol alimentaire va être ré-alcalinisé par la bile, rééquilibrant le milieu légèrement basique où se développe la symbiose colibacille / bactériophage.
Ceci explique l’infection chez le prématuré. Dans mes études, on me disait que le «système immunitaire» se développe environ entre trois et six mois après la naissance, et que le nourrisson était « protégé » par les « anticorps » maternels… . Dans ce cas, pourquoi le prématuré, lui, échappe-t-il à cette protection ? La réponse est dans le mode de nutrition… »
Le taux d’anticorps – ou ce qui passe pour l’être dans la littérature médicale – n’est pas significatif !
Un peu après le Dr Riche écrit :
« En 1905, Ilya METCHNIKOFF, scientifique russe, photographia un globule blanc qui « avalait » une bactérie. Celle-ci était progressivement « digérée » sous l’œil de l’objectif photographique et la découverte de la « Phagocytose » fut proclamée… .
Le globule blanc devenait ainsi la vedette du conflit antibactérien et des « défenses de l’organisme » et Metchnikoff obtint le prix Nobel en 1908 pour sa découverte.
Hélas ! C’était bien vite passer aux conclusions. L’apparence est souvent le contraire de la vérité : si l’on photographie une personne âgée, cardiaque, montant dans un bus supposé transparent, qu’une explosion se produise à trois cent mètres ; cette personne meurt d’une crise cardiaque. Accusera-t-on le bus de l’avoir tuée ?
Nous pourrions avoir les mêmes images de bactérie lysée peu à peu sans globule blanc autour, si celle-ci est infectée par un bactériophage. Inversement, si la bactérie est « saine », le globule blanc sera détruit et deviendra un « pyocyte » (globule de pus). Précisons en outre que la bactérie sécrète une opsonine (du grec opsonein : je prépare la cuisine) pour se faire avaler par le globule blanc. L’équivalent du ticket de bus !
En outre, si un malade infecté voit ses globules blancs passer de 6000 / ml à 12000 / ml puis à 15000 / ml ainsi que ses taux « d’anticorps » monter de façon vertigineuse, c’est qu’il s’aggrave terriblement ; le médecin à son chevet avec ses petits 4000 globules blancs / ml et son taux plancher d’anticorps est parfaitement bien portant et semble pourtant en « carence immunitaire » au regard de l’infecté qui va mourir « bien défendu » selon les affirmations des immunologues, qui confondent « témoins d’infection » avec « moyens de défense ».
Les globules blancs ont en général pour fonction l’élimination des déchets résultants du conflit bactériophage / bactérie. Il serait donc intéressant de mettre en éprouvette scellée une suspension de bactéries + bactériophage, sans aucun anticorps ni cellules humaines dans une étuve, et de voir si après la lyse (destruction) bactérienne, apparaissent des protéines identifiables comme étant des « anticorps ». Ce travail était prévu à Montpellier, mais la suppression providentielle des phages dans les pharmacies l’a empêché. Il est vrai que toute la théorie de « l’ immunologie » aurait pu s’effondrer… »
* Le docteur RICHE a soutenu sa thèse à la Faculté de Médecine de Montpellier en juillet 1976
https://docteurphage.com/wp-content/uploads/2016/04/2011-la-guerison-naturelle-dirigee1.pdf
Merci d’abord pour votre appréciation encourageante pour continuer à travailler car toutes ces analyses ne se font pas toutes seules, vous vous en doutez, il faut aller les chercher.
Il est déjà délicat de comparer les pays entre eux en comparant les incidences et prévalences des maladies avec leurs couvertures vaccinales. Il est encore plus délicat de comparer avec les obligations vaccinales car toutes les populations n’ont pas le même rapport avec l’autorité.
En Suède, un vaccin recommandé par l’autorité est pratiquement perçu par la population comme devant être effectué. Ainsi, l’obligation ne changerait pas grand chose. Il n’en va pas de même en France.
Au cours d’un colloque sur les vaccinations organisé le 9 mai 2011 par un groupe de parlementaires, le DGS Didier Houssin s’interrogera sur ce fait que la Suède sans obligations vaccinales avait des couvertures vaccinales supérieures à celles de la France. Comment font-ils en Suède ?
Une première réponse serait de dire que la Suède ne vaccinait ni les enfants ni les adolescents contre l’hépatite B contrairement à la France. Il en allait ainsi dans 8 pays d’Europe de l’Ouest dont les pays nordiques et la Grande Bretagne. qui refusaient de suivre les recommandations de l’OMS. Il y avait sans doute des raisons que la France refusait de voir.
Plus généralement, en matière de vaccinations, les autorités françaises ont souvent trompé la population. Alors c’est la loi du boomerang. La Suède avait presque abandonné le BCG en 1974, le réservant aux enfants nés de parents étrangers et pas avant l’âge de 6 mois pour se donner le temps de détecter un déficit immunitaire dont les conséquences pourraient être mortelles si on fait le BCG (bécégite disséminée).
30 ans plus tard, en 2006 à l’audition publique, le vice-président du CSHPF-CTV dira « les bécégites disséminées, ça doit exister, j’en ai jamais vu ». La France recommandera, sans sourciller, la vaccination BCG à la naissance pour tous les enfants pour lesquels elle était recommandé, acceptant ainsi le décès des enfants nés avec un déficit immunitaire. 10 ans plus tard, en 2017, la vaccination sera repoussée à 1 mois pour se donner le temps de détecter un tel déficit …Quand on constate cela et le reste comment voulez-vous qu’il n’y ait pas une opposition ? Si les experts qui conseillent les gouvernants ne font pas leur travail correctement, la nature ayant horreur du vide, il y aura une réaction dont les experts en chefs et les autorités sont les premiers responsables.