Jurisprudence chloroquine et médecine des vaccins

L’affaire de la chloroquine puis le déroulé de ses épisodes successifs dans les médias professionnels et grand public nous amène à prolonger la réflexion au-delà du fait divers. On nous dit qu’en cas de doute sérieux sur la pertinence d’une thérapeutique il convient d’en stopper immédiatement l’usage? Chiche! Le Dr Michel de Lorgeril nous propose ici une extension directe de la désormais célèbre  « jurisprudence chloroquine »… Bonne lecture.

Introduction

La crise sanitaire liée à COVID-19 a été émaillée de multiples controverses concernant des questions variées (la préparation du système de santé, la réactivité des autorités sanitaires, l’utilité des masques, des mesures barrières, des tests sérologiques, du confinement, etc…) qui feront l’objet d’analyses attentives dans les mois qui viennent.

Parmi toutes ces disputes, l’une d’elle a fait l’objet de nombreux commentaires dans les médias et dans quelques cercles mercantiles, ou corporatistes : Celle soulevée par le Pr Raoult à propos de la chloroquine.

Je ne vais pas revenir sur les différentes étapes de la puérile controverse à laquelle ce médicament a donné lieu.

En simplifiant beaucoup, les uns plaidaient pour un usage (plutôt) immodéré de cette molécule en prétextant son efficacité antivirale et son innocuité, tandis que d’autres alertaient sur l’absence de données solides justifiant cette prescription et la possibilité d’effets adverses sévères.

Je ne vais pas non plus citer les différentes (médiocres) études derrière lesquelles les deux camps s’abritaient pour défendre des positions qu’ils estimaient inexpugnables. Le Président prit la peine de se déplacer jusqu’à Marseille pour apporter son soutien au Pr Raoult. Peu importe !

Retenons toutefois qu’après quelques hésitations, les autorités sanitaires se décidèrent – surtout après une publication du mauvais journal britannique The Lancet – à prendre parti dans la querelle et à se positionner franchement contre un usage libre de la chloroquine. Je recopie un paragraphe du site Medscape rapportant (le 29 Mai 2020) les propos modérés du Pr Christian Funck-Brentano, cardiologue, pharmacologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il est écrit :

–  « En France, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a recommandé de ne pas utiliser l’hydroxychloroquine (seule ou associée à l’azithromycine) dans le traitement du Covid-19, chez les patients, ambulatoires ou hospitalisés, et ce quel que soit le niveau de gravité. Aussi, l’ANSM a annoncé, par mesure de précaution, la suspension des inclusions de patients infectés par le SARS-CoV-2 dans les 16 essais cliniques autorisés en France pour évaluer l’hydroxychloroquine. Enfin, le gouvernement a abrogé le décret permettant la délivrance de l’HCQ par les pharmaciens dans l’indication de COVID-19. De son côté, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé suspendre temporairement le bras hydroxychloroquine de son essai international SOLIDARITY, visant à trouver un traitement efficace de la COVID-19. »

Quoique l’OMS ait fait volte-face depuis, le fond du problème reste le même : face à un médicament dont l’efficacité réelle n’est pas démontrée et dont on soupçonne une certaine toxicité, il est préférable de s’abstenir de le prescrire.

Qui peut décemment défendre une autre option ?

L’Autorité de l’Etat

Mais comme de nombreux médecins, sous la pression de leurs patientèles ou des médias, pourraient ne pas entendre ce message raisonnable, les autorités sanitaires – de mauvaises expériences antérieures avec du sang contaminé ou des hormones de croissance frelatées leur ayant appris qu’à la fin du match, c’est toujours leur faute – ont fait preuve de quelque autorité, comme indiqué sur le site Medscape ci-dessus.

Ceux qui ont quelque expérience ou quelque mémoire du fonctionnement du système de santé français ne peuvent pas s’étonner des décisions autoritaires de nos autorités et ne peuvent qu’approuver, ne serait-ce que silencieusement.

Mais ceux qui ont aussi gardé raison doivent immédiatement se poser la question du caractère exceptionnel de la situation faite à la chloroquine.

Alors désormais, un produit de santé dont l’efficacité n’est pas démontrée scientifiquement et qui est soupçonné d’effets adverses (quels qu’en soient les sévérités) devrait être déconseillé voire interdit à la prescription ?

Disons-le tout net : l’affaire de la Chloroquine doit faire jurisprudence !

Et la jurisprudence chloroquine doit être immédiatement appliquée !

Illustration par l’exemple

Prenons un exemple simple qui nous sorte de la crise sanitaire du COVID 19 tout en restant dans le contexte des maladies infectieuses : le vaccin antigrippal !

La campagne de vaccination antigrippale va commencer pendant l’été, donc très bientôt, et se pose la question de l’efficacité des vaccins qui seront proposés, question qui se double de nos interrogations vis-à-vis des effets adverses de ces vaccins.

Que savons-nous de l’efficacité de ces vaccins ?

Nous ne savons rien puisque ces vaccins sont (Juin 2020) en cours de fabrication.

Nous ne savons rien non plus évidemment de leurs effets adverses puisque ces vaccins n’existent pas encore.

Les experts de la vaccination antigrippale vont dire que les nouveaux vaccins de la saison 2020-2021 ressemblent à ceux de la saison 2019-2020 qui eux-mêmes ressemblent à ceux des saisons précédentes. Ils y ressemblent mais ils sont différents sinon pourquoi en fabriquer des nouveaux ?

Nous voilà ainsi face à plusieurs questions difficiles.

  • La première est évidente : si on se réfère aux vaccins des saisons précédentes, nous n’avons pas de forte évidence qu’ils aient été efficaces ; au moins si on exige une démonstration scientifique comparable à celle exigée pour la chloroquine. De même, nous ne pouvons fermer les yeux sur les effets adverses (individuels et communautaires) de ces vaccins rapportés par les industriels eux-mêmes.
  • La deuxième question est non moins évidente : si les nouveaux vaccins sont différents des anciens, qui peut dire qu’ils seront efficaces ? Qui peut affirmer qu’ils ne seront pas toxiques ?

En bref, l’application de la jurisprudence chloroquine devrait conduire les autorités sanitaires à déconseiller la vaccination antigrippale : pas d’évidence solide que ces vaccins sont efficaces et fort soupçon d’effet adverses.

Chaque mot compte : « évidence solide » et « soupçons » !

Avec la vaccination antigrippale, nous sommes donc exactement dans la configuration chloroquine !

La promotion commerciale de cette vaccination antigrippale serait malhonnête !

D’un vaccin à un autre…

Certains pourraient dire que la situation COVID/chloroquine est médicalement beaucoup plus sévère que la situation créée par la grippe et ses vaccins et qu’il faut plus de précautions avec la chloroquine qu’avec le vaccin antigrippal. Mais d’autres pourraient prendre une position opposée :

Si la grippe saisonnière est moins dangereuse que le COVID 19, il y a d’autant moins de raisons d’être exposé aux effets adverses du vaccin sans l’espoir d’un bénéfice démontré.

Mais le raisonnement d’un médecin conscientisé ou d’un scientifique rigoureux ne peut s’arrêter à la question des vaccins antigrippaux et à leur promotion commerciale.

Qu’en est-il des autres vaccins, notamment ceux qui sont obligatoires pour les nourrissons ? Avons-nous pour chacun d’eux une forte évidence qu’ils sont efficaces et aucun soupçon d’effets adverses ? Chaque mot compte !

La réponse est négative deux fois !

Conclusion

N’est-il pas urgent, à l’aune de la jurisprudence chloroquine, de reconsidérer l’ensemble de la politique vaccinale ?  Peut-il y avoir, en matière de santé publique, deux poids et deux mesures ?

C’est urgent car il faut rétablir la confiance dans notre système de santé et chez ses soignants ; et il n’y a pas de confiance sans une totale transparence !

Dr Michel de Lorgeril
Juin 2020

 

 

 

 

 

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mignot
mignot
7 juin 2020 17h59

piste intéressante pour défendre le droit des parents à ne pas faire TOUS les vaccins ou du moins les aider dans leur démarche, leur réflexion et au final même si on doit vacciner, le faire avec moins de risques , en étalant le calendrier pour gagner du temps sur une éventuelle remise en question de cette loi, en tous cas on peut leur donner des arguments pour qu ils puissent se défendre face aux professionnels de la petite enfance ?? je reve peut etre..

Jean-Yves CONNOIR
Jean-Yves CONNOIR
7 juin 2020 18h06

Merci pour cet article.
OMS serait l’Organisme des Menteurs de la Santé?
J’espère que ce n’est pas trop injurieux 🙂

Amal Nairi
Amal Nairi
Répondre à  Jean-Yves CONNOIR
8 juin 2020 6h43

nous pauvres humains …esclaves du grand capital et de ses capitaines….
reprendre notre liberté est devenu un vrai combat ….
le problème c est que les gens se croient libres… et acceptent .
grâce à un mephitique cocktail d
ignorance …fausse information …paresse intellectuelle…gout du confort…etc…
quelle infinie tristesse .

Romeo Cecchelani
Romeo Cecchelani
Répondre à  Jean-Yves CONNOIR
8 juin 2020 11h30

O M S ..des menteurs ? De la santé ? Non pas vraiment ..ce sont des criminels avec a leur tête un expert dans le genre …

Kerleo
Kerleo
Répondre à  Jean-Yves CONNOIR
8 juin 2020 13h49

Pour ma part, je dirais plutôt Organisation Mondiale Satanique.

Mouna-Sophie Sophie Mountich
Mouna-Sophie Sophie Mountich
Répondre à  Jean-Yves CONNOIR
14 juin 2020 9h11

Bonjour très cher Professeur,

Nous vous remercions vivement pour la transmission de votre savoir.

La lumière de vos connaissances éclaire et confirme l’intuition que de plus en plus de français ont : la confiance aux Médecins et Spécialistes indépendants et très courageux comme vous, la confiance aux naturopathes et homeopathe, à la médecine douce.

Moi j’ai décidé de vivre dans cette confiance-la, comme beaucoup d’entre nous, et c’est vraiment grâce aux Professeurs courageux et généreux, qui donnent de leur savoir et de leur temps comme vous.

Et j’en profite pour dire aussi que votre livre sur  » les savoureuses recettes du régime méditerranéen  » (Marie Chioca et Docteur Michel de Lorgeril et Patrick a Salen) regale toute ma petite famille.

Il est super et on se porte très bien avec vos recettes.

Nous vous aimons.

Mouna-Sophie

Eric Marquant
Répondre à  Mouna-Sophie Sophie Mountich
14 juin 2020 11h29

Belle déclaration d’amour à laquelle il faut amener la précision suivante, Michel de Lorgeril n’est pas Professeur, comme nombre d’académiciens ; il est médecin, épidémiologiste, physiologiste et chercheur au CNRS.

Hartgens Paule
Hartgens Paule
7 juin 2020 18h11

Très belle pensée logique! Bravo!????????

jo
jo
7 juin 2020 18h14

très astucieuse et imparable démonstration . merci .a

Richard Renaud
Richard Renaud
7 juin 2020 18h22

La confiance est disparue chez le peuple car l’argent prime plus que la santé un jour L’Omission
Mensonges
S …comme SS de la Santé et des pantins nommé facile à manipuler par une Oligarchie malsaine et diabolique. Je préfère un acupuncteur qu’à un injecteur payé avec seringues qui fait du chiffre mais pas de la médecine. J’appelle ca le Serment D’Hypocrites désormais. VF Richard Renaud

Bisch
Bisch
Répondre à  Richard Renaud
8 juin 2020 5h00

Tout à fait d’accord !
Qui plus est, pour l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, il y a eu toutes les mesures et les analyses faites par l’IHU Méditerranée sur les milliers de patients traités (diminution de la charge virale dès les premiers jours, pas d’effet secondaire, etc.), ce qui n’existe même pas pour les vaccins !

Debay Jocelyne
Debay Jocelyne
7 juin 2020 18h24

j’ai fais toutes les maladies enfantines quand j’étais enfant, je n’en suis pas morte et ai été naturellement immunisée.
On vaccine pour un oui ou un non, à se demander si l’intérêt n’est pas encore une fois le rapport financier.
Je pense que chaque médecin qui connais ses patients soigne en son âme et conscience et je ne vois pas pourquoi l’État se permet d’ interférer dans son travail et interdire des prescriptions.
Je pense aussi que le patient à droit au chapitre. nous avons vu, pendant cette crise, plus d’un abus de pouvoir de la part des États !

ferrand
ferrand
Répondre à  Debay Jocelyne
8 juin 2020 17h17

le medecin soigne en son âme et conscience dites vous mais ils vaccinent tous par ignorance ou par peur du conseil de l’ordre ,alors oui que l’état n’interfère pas dans leurs prescriptions mais qu’ils arrêtent d’injecter à nos enfants et petits enfants ces vaccins et qu’ils nous aident dans notre combat pour des études independantes sur l’inocuité et la pertinence des vaccins
merci à l’AIMSIB pour celà

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
7 juin 2020 19h08

Lorgeril attaque l’hydroxychloroquine.
Cependant, la forte baisse de la mortalité en Italie a coïncidé avec son introduction légale dans le traitement.
C’est ce qu’explique le Dr Delépine dans son article paru dans France-Soir (qui a pris de nombreuses positions courageuses au cours de cet épisode, il faut le reconnaître).
Il explique aussi la catastrophe que fut le confinement aveugle, dont il estime qu’il fut responsable de plusieurs milliers de morts.
http://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-aberration-humaine-sanitaire-economique

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
7 juin 2020 20h31

L’HCQ on s’en fout ici, rien ni personne ne nous a jamais prouvé sur aucun continent et depuis bientôt 8 mois, par aucune étude de qualité indiscutable que ce produit fonctionne: Ni dans quelle circonstance, ni à quelle posologie, ni s’il faut l’associer à d’éventuel(s) co-traitement(s).

Faillite scientifique et médicale mondiale, la planche bien savonnée par toujours les mêmes. J’ai bien évidemment ma petite idée sur la question mais on ne peut se satisfaire de si peu pour traiter les gens qui nous font confiance, voire pour se traiter soi-même.

Ce qui nous a tous amusé au plus au point ici c’est qu’une volonté politique puisse brutalement se targuer d’une réactivité incroyable quand la nouvelle l’arrange (cape d’impunité pré-pénale? en quelques heures) mais que par contre quand ça la dérange, rien ne se passe pendant tout un mandat, puis pendant tout le suivant…

Bousquet Paul
Bousquet Paul
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
7 juin 2020 21h06

Pour rajouter du poids sur l’inintérêt du vaccin grippal, tu avais publié dans ces pages le tableau d’une étude sur des militaires US montrant une augmentation de 36% du risque d’attraper un corona après vaccin grippal.
Quel infectiologue aura ou a eu la bonne idée de corréler la gravité de l’infection à covid 19 avec les ATCD de vaccin grippal, de prise de statines ou d’IEC puisqu’ils semblent pouvoir interférer avec cette infection ?
Sûr que si les vaccinés grippaux meurent plus que les autres, on n’en saura rien.

Brigitte Fau
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
7 juin 2020 22h07

Des mesures bioélectroniques (1) de l’influvac tetra ont été effectuées par l’ABEV (réf. Sources vitales n° 109 déc 2018)

Santé parfaite à 20 ans Vaccin Influvac Tetra
pH 7,2 6,56
rH2 21 33 (sur oxydatif)
rö 210 ohms.cm 32 ohms.cm (hyperminéralisé)
redox 220 mV 596 mV (survoltant)
W 200 μW 1100 μW

C’est un produit des plus toxiques déportant le terrain vers les limites vitales, favorisant entre autre les problèmes respiratoires par suroxydation du sang (diminuant sa capacité à fixer l’oxygène) et les risques de tromboses (2)
(1) https://www.aimsib.org/2018/03/01/fonctionnement-electromagnetique-vivant-introduction-aux-decouvertes-de-louis-claude-vincent/
(2) https://www.aimsib.org/2019/11/17/lexplication-sur-la-thrombose-qui-va-vous-en-boucher-un-coin/

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
7 juin 2020 22h19

@ Dr. Reliquet. « L’HCQ on s’en fout ici, rien ni personne ne nous a jamais prouvé sur aucun continent et depuis bientôt 8 mois, par aucune étude de qualité indiscutable que ce produit fonctionne: Ni dans quelle circonstance, ni à quelle posologie, ni s’il faut l’associer à d’éventuel(s) co-traitement(s).  »
Mais alors, pour n’en citer qu’une au hasard, tout ça c’est du bobard, les scientifiques Chinois sont des menteurs et ceux qui utilisent avec sucés l’HCQ le sont aussi ?
https://academic.oup.com/jmcb/article/12/4/322/5814655
Je ne vais pas énumérer la liste, elle se trouve en références par ex. à la fin d’un autre article de France Soir, rédigé par une microbiologiste, mais c’est flan sans doute …
http://www.francesoir.fr/societe-science-tech/traitement-du-professeur-raoult-le-point-sur-les-connaissances-actuelles
alors tout le monde ment, certains plus que d’autres et même si l’article du Dr MdL propose une jurisprudence sur l’interdiction de l’HCQ pour justifier une interdiction semblable pour le ou les vaccins anti grippaux obligatoires( et je suis bien d’accord) sa comparaison avec cette décision gouvernementale sur les prescriptions et l’interdiction des soins repose sur un fait du Prince, un fait d’autorité, une décision scélérate , à mon humble avis comme diraient certains!

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
8 juin 2020 7h39

@Vincent
« mais on ne peut se satisfaire de si peu pour traiter les gens qui nous font confiance, »
Mais nous n’avions le choix qu’entre « si peu » et rien.
Ce « si peu » diminue la charge virale de 30% dès le premier jour, et réduit l’orage immunitaire, ce qui n’est pas si mal. C’est même le but recherché.
Quant au cher paracétamol, il fait chuter la fièvre, ce qui multiplie la croissance virale de 200 à 500 fois. Je suppose que ce n’est pas le but…
Je ne comprends pas bien cet acharnement contre l’HCQ, comme si nous avions une multitude de choix.
Ou plutôt j’ai peur de comprendre.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
8 juin 2020 16h23

Le jeu des acteurs manifestant cette  » réactivité incroyable » peut certes être amusante, à croire qu’ils auraient un pistolet sur la tempe. Mais le plus important est sans doute ce que ce jeu pourrait révéler sur les dépendances qui les forcent à agir ainsi. Il en aura révélé des choses ce virus !

Eric Marquant
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
7 juin 2020 20h45

Vous qui attaquez, parfois, avec raison la presse – le cas de « l’Immonde » nous est resté en mémoire – vous nous sortez pour tout argument un article de « France-Poire » pour étayer votre point de vue ! Auriez-vous de la littérature un peu plus scientifique à nous proposer ? A moins, comme à votre grande habitude, que vous lui préféreriez l’insulte ?

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Eric Marquant
8 juin 2020 7h30

Je vous cite France-Soir pour vous citer Delépine, qui ne trouve à s’exprimer que là et sur agoravox, alors que ses avis, ainsi que ceux de son épouse, sont toujours remarquables et étayés.
Ou qu’ils s’expriment, des journalistes et des scientifiques qui font bien leur boulot doivent être cités et félicités, ce n’est pas si fréquent.
Et je n’ai insulté personne.
Ne vous occupez pas du messager, occupez vous du message.

Eric Marquant
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 juin 2020 9h21

Erreur, le messager n’est jamais à séparer du message ! Pour « l’Immonde » vous montrez moins de complaisance, curieux non ?

Albatross
Albatross
Répondre à  Eric Marquant
8 juin 2020 7h33

L’article est, faut-il le rappeler, écrit par une microbiologiste: ce qui compte, c’est la qualité de l’article, pas son vecteur: dans ce cas précis, je fais davantage confiance à France-Soir qu’au Lancet!

Eric Marquant
Répondre à  Albatross
8 juin 2020 15h22

Vous ne devriez pas.

Primevère
Primevère
Répondre à  Eric Marquant
8 juin 2020 11h42

J’ai lu cet excellent article de Gérard Delépine.
Je l’ai partagé, et surtout, en référence à la note 4, j’ai vérifié sur mon portable, et l’application COVID avait été installée à mon insu, sans doute lors d’une mise à jour. Je l’ai supprimée. Je suis outrée.
Pas étonnant que l’on parle de « succès »

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Eric Marquant
8 juin 2020 12h29

L’immonde est assez systématique dans l’immondice.
France Soir a publié de nombreux articles très documentés et très cohérents:
https://www.google.com/search?q=france+soir+covid+19&oq=france+soir+covid+19&aqs=chrome..69i57j69i60.8631j0j9&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Vous n’avez qu’à choisir.
Même Pujadas a pu me surprendre:
https://www.google.com/search?q=pujads+lci+coronavirus&ei=Hx_eXrTMDKOLlwSh9r6oAw&start=10&sa=N&ved=2ahUKEwj014fzjPLpAhWjxYUKHSG7DzUQ8NMDegQICxBN&biw=1820&bih=925
Changeant de chaine, ce journaliste semble avoir changé d’éthique.

Eric Marquant
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 juin 2020 13h06

Ce doit être de l’humour, mais certainement pas de la science.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Eric Marquant
8 juin 2020 18h03

@ Eric Marquant : Vous êtes le modérateur de ce site mais qui vous a chargé de faire le censeur, de juger les commentaires qui ne vous plaisent pas ? Vous faites du sectarisme ou je ne m’y connais pas. Systématiquement , pour tous les commentaires qui ne vont pas dans la philosophie anti Raoult ou anti HCQ vous mettez en doute les intentions , la probité des commentateurs et des sources contradictoires qu’ils mettent en avant : » dans ce cas précis, je fais davantage confiance à France-Soir qu’au Lancet! » vous vous positionnez en en juge et censeur : » Vous ne devriez pas ». C’est quand même un comble ! Vous voulez orienter les lectures et les opinions vers qui ? Les messagers ne vous plaisent pas, alors tuons les messagers …
L’ étude citée par N. Delépine ( un vrai médecin que vous voulez museler sans doute ?) entre autre :
http://www.francesoir.fr/sites/francesoir/files/media-icons/IndianJMedRes000-7407721_203437.pdf
c’est encore un mensonge comme je l’ai dis plus haut ? Les chercheurs Indiens mentent aussi ?
Vous voulez une vraie étude scientifique ? Citez en une qui ne soit pas téléguidée par une arrière pensée politique.

Eric Marquant
Répondre à  Inoxydable
8 juin 2020 20h46

Je ne fais pas de censure sauf quand le propos est en dehors de nos recommandations et j’ai le droit, autant que vous, de m’exprimer sur tous les sujets, c’est vous qui faites-là le censeur car vous m’invitez à me taire !
Je ne suis par ailleurs pas le seul modérateur, aussi soyez modéré. Nous laissons tout le champ à l’expression des soutiens au professeur Raoult, je ne me souviens pas que nous vous ayons attaqué sur votre défense systématique de celui-ci. Inverser la réalité est une vilaine méthode.

Surya
Répondre à  Eric Marquant
8 juin 2020 19h34

Non mais l’étude indienne c’est un cas-témoins, pour évaluer l’efficacité d’un médoc ça ne vaut rien.

Monique Fourreaux
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 juin 2020 12h20

J’ai lu il y a de nombreux mois votre article sur les vaccins docteur ?Je vous en remercie et je l’ai beaucoup partagé …J’ai egalement beaucoup d’estime pour les Drs Delepine( je connais madame Delepine par ses bouquins ) …et de reconnaissance egalement , car ils se sont beaucoup démenés ces dernières semaines pour nous aider .Il fallait de telles personnes pour donner aux français un aperçu un peu plus cohérent de cette affaire .
France soir ou pas (?)…merci pour cet article …j’en ai un autre dans mes placards virtuels : http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-critique-decision-politique-delepine?fbclid=IwAR2Rb8LlcxrpVfL66LZvfIiLQqTd7ULnMHiw7NpQ8yXKV4yf2Gbu32fKfc8

Hugh
Hugh
7 juin 2020 19h40

Encore une fois : bravo, Michel de souligner que les vaccins sont moins validés que la chloroquine !

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
7 juin 2020 19h55

Des historiens ont établi depuis longtemps que le Droit était une forme pacifiée de la loi du plus fort, l’Histoire étant le passé raconté par le vainqueur et le Droit l’épée sous laquelle le vaincu doit passer quand il n’a plus la possibilité de combattre.

On pourrait illustrer par l’histoire devenue quasi symbolique des Amérindiens. Il fut même un temps pas si lointain où la Constitution américaine stipulait que les Indiens (« les seuls bons Indiens étant des Indiens morts » …) n’étant pas des êtres humains ils ne pouvaient posséder des terres. Effectivement, on imagine difficilement des lapins se présentant chez le notaire pour signer un acte de propriété.

Par exemple, quand le Mexique et les USA signèrent un accord en 1848 pour que l’Arizona et le Nouveau Mexique deviennent des territoires des USA, il fut stipulé que tous les habitants de ces contrées avaient été consultées. Tous sauf les lapins, les daims et les indiens …Ainsi les Apaches se sont retrouvés sur des territoires à cheval sur les 2 Etats d’où … quelques problèmes à suivre …

Quand on a la Force les situations incohérentes ne sont pas un problème. C’est la leçon du passé.

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  Bernard Guennebaud
7 juin 2020 20h07

Une autre déclinaison de ce que tu nous apprends sur ces pauvres Apaches cher Bernard, tu te souviens d’André Laignel à l’Assemblée Nationale en 1981?
– » Vous avez juridiquement tort, parce que vous êtes politiquement minoritaire. »
Cui qui gagne, c’est çui décide…

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
7 juin 2020 22h51

Un mot sur ces Apaches qui, après avoir beaucoup souffert de la guerre contre les Américains, furent encore plus décimés par leur déplacement des montagnes d’Arizona à 2000 mètres d’altitude avec un air sec dans des camps au niveau de la mer où l’humidité qu’ils ne connaissaient pas les décimera par tuberculose et autres maladies respiratoires alors qu’un médecin militaire américain qui les avait soigné en Arizona témoignera n’en avoir jamais vu en Arizona.
En compensation, ils auront vécu une histoire qui, certes transformée, fera le tour du monde.

0'CONNOR
0'CONNOR
7 juin 2020 20h28

pour ou contre, quel médecin généraliste voire chercheur a connaissance du déficit en G6PD ?
déficit qui est une contre indication extrêmement importante à l’hydroxychloroquine
ils sont tous là à se disputer sans meme connaitre le sujet à fond
personne n’en parle et meme pas les labos
alors messieurs et mesdames les toubibs avant de prendre position pour ou contre, étudiez votre sujet…

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  0'CONNOR
7 juin 2020 22h21

Le déficit en G6PD ne demande que des précautions d’emploi et n’est pas une contrindication.
Sur un traitement de quelques jours, l’hémolyse est plus qu’improbable.
Je pense que nous avons tous prescrit du – de l’Oflocet ou de la Noroxine sans vérifier l »absence de déficit, médicaments qui sont pourtant, eux, contrindiqués, et que nous n’avons tué personne avec ces produits. Pourtant, un humain sur 17 est porteur du déficit: nous en avons donc forcément prescrit à l’un d’eux, alors qu’il n’y avait pas danger de mort, contrairement à ce qui se passe avec le coronavirus.
J’ajoute que des millions de voyageurs en prennent couramment depuis 70 ans, sans que ça fasse d’esclandre.
Ce produit n’est devenu « dangereux » qu’en Janvier, quand il s’est avéré qu’il faisait concurrence au remsesivir ou au tocilizumab, 200 fois plus cher, ainsi qu’au vaccin à venir.
Ca ne veut pas dire qu’il soit efficace, mais ça ne prouve pas non plus le contraire.
Après, c’est une question de confiance envers un des meilleurs virologues du monde, conforté par l’étude du Lancet de 2003, quand ce canard était moins pourri.
https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(03)00806-5/fulltext
« La chloroquine exerce des effets antiviraux directs, inhibant les étapes dépendantes du pH de la réplication de plusieurs virus, y compris les membres des flavivirus, rétrovirus et coronavirus(….) De plus, la chloroquine a des effets immunomodulateurs, supprimant la production / libération du facteur de nécrose tumorale α et de l’interleukine 6, qui interviennent dans les complications inflammatoires de plusieurs maladies virales. »
Bref, ça ressemble bien à un produit miracle…

HD
HD
7 juin 2020 21h28

Bon nombre de choix de « santé publique » sont financiers avant d’être médicaux depuis longtemps.
Dans un article du Monde, 9 mars 1970, un Pr de pédiatrie parisien indique que la rougeole est « un problème plus social que médical », parce que « une épidémie coûte très cher « ! Il est donc indispensable de généraliser la vaccination ! expliquait-il, cette vaccination étant « efficace à près de 100 %, extrêmement durable, elle n’entraîne pratiquement pas de réactions secondaires graves »
La mortalité par rougeole était inexistante et ne justifiait pas de vaccin. Le problème était le coût collatéral des gamins qui faisaient leur immunité gratuitement.
Pour la grippe, pareil. Il ne faut pas que les travailleurs soient trop absents.
Toujours Le Monde, 15 avril 1970 : « L’épidémie de grippe qui a atteint l’Italie en décembre dernier a eu pour conséquence d’aliter 7 millions de travailleurs, entraînant la perte de 40,7 millions de journées de travail, selon des médecins italiens réunis en conférence à Rome. Les pertes provoquées par l’épidémie sont évaluées à environ 300 milliards de lires (2,6 milliards de F), auxquelles il faut ajouter les frais d’assistance médicale et d’achat de médicaments. »

Maintenant, on a un virus nouveau dont le coût global est légèrement abyssal ; et qui n’a sans doute pas fini sa tournée. Pas grave : l’Etat finance par des dettes que les travailleurs rembourseront en ayant soin de se faire vacciner pour être efficaces.

nairi
nairi
Répondre à  HD
8 juin 2020 6h51

excellente analyse….merci se remettre les choses la où elles doivent être…
ça paraît pourtant si simple et c est devenu si rare….

Jacques BEAU
Jacques BEAU
7 juin 2020 21h37

Il est interdit de faire de la publicité dans les médias pour des médicaments remboursés. Comment les vaccins ont-ils pu obtenir une dérogation ?

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Surya
8 juin 2020 19h23

Il faut lire la conclusion:
« Considérant qu’ainsi ce document est contraire aux dispositions des articles L. 5122-2 susmentionnées du code de la santé publique,
la publicité susvisée pour la spécialité pharmaceutique GARDASIL est interdite. »

Il n’empêche que le mal est fait, et que cette publicité (par ailleurs mensongère) a été vue des millions de fois.
La sanction logique eut été la suppression du remboursement et une lourde amende.

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 juin 2020 20h41

L’AIMSIB, par la voix de Serge Rader, a en son temps réclamé que ce scandale soit dénoncé et reconnu par nos Autorités.

Et?

https://www.transparency.org/en/cpi/2019#

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Surya
9 juin 2020 9h55

Joli la conclusion. Merci Dr Bredondiot

Guymoquette
Guymoquette
8 juin 2020 6h23

On pourrait parler de :

– le vaccin contre le tétanos :

« L’efficacité des vaccins contenant l’anatoxine tétanique a été constatée de manière empirique depuis la deuxième guerre mondiale. Cependant, aucun essai clinique formel conforme aux normes actuelles de conduite des essais contrôlés randomisés n’a été réalisé pour évaluer l’efficacité des vaccins contenant l’anatoxine tétanique contre le tétanos non néonatal.  »

https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/254582/;jsessionid=AF4B93CC86F05EC66958FE90D834B478?sequence=1

– le vaccin contre la diphtérie :

« Bien qu’aucun essai clinique contrôlé randomisé n’ait été mené pour évaluer l’efficacité de l’anatoxine diphtérique contre la diphtérie, des données concordantes issues d’études d’observa-tion montrent que la vaccination par l’anatoxine diphtérique est efficace contre la diphtérie respiratoire clinique »

https://www.who.int/immunization/policy/position_papers/wer_31_diphtheria_updated_position_paper.pdf?ua=1

– le vaccin contre le « cancer du col de l’utérus » : où sont les preuves de l’efficacité ?

….

Avec la jurisprudence Raoult/HCQ la science vaccinale va prendre un sérieux coup dans l’aile…

Albatross
Albatross
8 juin 2020 8h38

On comprend bien l’insistance de l’Amiral : il a raison de dire qu’un traitement doit être évalué par des ECR et que l’affaire de la chloroquine doit ou devrait faire jurisprudence en matière de vaccins.
Mais les choses ne sont pas si simples : on a tort de dire que « les vaccins sont des médicaments comme les autres » car c’est vrai–et faux à la fois, pour quatre raisons au moins :
1. Un médicament « normal » a des indications précises, il est administré, ou du moins prescrit à un malade pour le soigner (on dit désormais un « patient ») et celui-ci peut (s’il est majeur et en possession de toutes ses facultés—nous laissons de côté l’injonction thérapeutique et certains cas de figure concernant les Témoins de Jéhovah et leur refus des transfusions) refuser le traitement qui lui est proposé,
2. … alors qu’un vaccin est quant à lui administré en dehors de toute indication précise à un enfant (ou un adulte) en bonne santé, dans le but officiel de le protéger lui-même et de protéger la collectivité de certaines maladies infectieuses (altruisme contraint) ;
3. De plus, dans certains pays tel le nôtre, les vaccins n’ont en pratique pas de véritable indication car ils sont administrés sans discrimination en fonction d’un « calendrier des vaccinations » obligatoire, qui fait loi (il ne s’agit plus de médecine mais de contrainte juridique) et fi de toute personnalisation, c’est-à-dire de toute indication réfléchie.
4. Enfin, contrairement aux médicaments « normaux » soumis à prescription médicale, ils sont, dans notre pays, très souvent avancés et délivrés par les pharmaciens sans ordonnance (!)…

En logique mathématique, une proposition qui est vraie et fausse à la fois trahit l’incohérence de la théorie qui la produit.

D’autre part, si le « S » du sigle de l’AIMSIB signifie bien « Scientifique », la Médecine de l’AIMSIB me paraît très éloignée de l’EBM (« Evidence Based Medicine » ou « médecine fondée sur des données probantes ») et de son cortège de croyants (l’EBM-olâtrie, ou adoration de l’idole EBM, a conduit en son temps la revue Prescrire à sa perte, et c’est maintenant le tour du Lancet, de l’NEJM, du BJM… qui tombent comme des châteaux de cartes…). L’EBM est à la (véritable) Médecine ce que, entre autres exemples, le stalinisme est à l’idéal « communiste » : une sinistre farce et une perversion (malheureusement très humaine) de valeurs supérieures, telles pour le communisme l’idée du bien commun, de la paix, de l’accomplissement de soi…
Quant au « B » de l’AIMSIB, il montre que la Médecine, telle qu’elle est conçue à l’AIMSIB, fait certes appel à la Science, mais n’est pas elle-même une science : c’est une discipline qui se doit d’être bienveillante, ou même un art, qui fait appel entre autres à la Science (laquelle est donc ainsi au service de la Médecine). Voir aussi le concept de médecine intégrative.
Pour en revenir à notre controverse sur la chloroquine et les vaccins, il faut être prudent, et précis, avant d’exiger une égalité de « traitement » :
• d’un côté une situation d’urgence, des traitements empiriques essayés ici et là,
• de l’autre des interventions programmées, systématiques, indiscriminées, sans véritable indication médicale ni caractère d’urgence, qui se déploient dans le temps à l’échelle de la planète… (et avec des enjeux financiers beaucoup plus importants)
Au-delà du cas marseillais, auquel elle est intimement liée, l’affaire de l’article du Lancet permet paradoxalement de conjecturer que des traitements à base de chloroquine +/- un antibiotique ont permis de réduire la létalité de la Covid-19 (pour certains pays la réduction est drastique, en association avec des mesures de santé publique différentes de celles adoptées chez nous).
Notez qu’il s’agit d’une conjecture. Reste donc maintenant à réaliser des études observationnelles rétrospectives sur l’efficacité présumée de la chloroquine. Pourquoi des études observationnelles et non pas des ECR ? La gigantesque polémique autour de la chloroquine a en effet introduit un biais majeur et rédhibitoire : comment peut-on désormais croire que les quelques malades qui restent (l’épidémie est terminée du moins dans nos pays !) accepteront de participer à un ECR (c’est-à-dire être traités par placebo) alors qu’ils ont nécessairement entendu parler d’un traitement « miraculeux » dont ils considèrent inévitablement qu’il est plus efficace qu’un placebo, même s’il a quelques effets indésirables (modestes compte-tenu de l’enjeu) ?
En revanche, et pour en revenir finalement aux propos de l’Amiral, toutes les considérations, raisons et déraisons qui se sont carambolées dans l’affaire de la chloroquine plaident « en creux » pour que les vaccins, qui, comme on le sait « ne se discutent pas », soient au contraire étudiés en bonne et due forme par des ECR dont le cahier des charges ne devra pas être laissé aux mains des médicastres de bureau, mais soumis à un débat public et surtout à l’expertise de médecins éclairés…

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Albatross
8 juin 2020 15h35

Juste une remarque en passant mais sans lien avec votre propos, Albatross :
« En logique mathématique, une proposition qui est vraie et fausse à la fois trahit l’incohérence de la théorie qui la produit. »

En fait il existe en mathématiques des propositions dites indécidables en ce sens qu’il a été démontré quelles ne pouvaient ni être affirmée ni être infirmée par une démonstration ne comportant qu’un nombre fini d’étapes. C’est fort, très fort !!!
EXEMPLE : on peut montrer que l’infini des nombres entiers et l’infini des points d’une droite (l’infini continu) ne sont pas de même nature en ce sens qu’on ne peut pas numéroter les points d’une droite. Plus précisément on ne peut pas établir une bijection entre les points d’une droite et les nombres entiers.

On s’est alors posé la question de savoir s’il existait un infini intermédiaire entre l’infini discret (les entiers) et l’infini continu. Il a été démontré que c’était une proposition indécidable.

Albatross
Albatross
Répondre à  Bernard Guennebaud
8 juin 2020 17h05

Je vous suis, B.G.! Il existe des propositions qu’on ne sait pas (encore) démontrer (ce sont des conjectures), des propositions démontrées vraies, des propositions démontrées fausses, d’autres dont on a démontré qu’elles ne peuvent être ni démontrées ni invalidées (démontrées fausses) dans le cadre d’une théorie donnée (ce sont les indécidables), et d’autres dont on n’a pas encore pu démontrer qu’elles pouvaient ou non être démontrées, ou infirmées.
Cependant, une proposition indécidable n’est ni vraie ni fausse: elle est indécidable!
Ici, on peut considérer, en adaptant la logique mathématique à la logique du langage, et donc avec toutes les précautions et limitations sémantiques nécessaires, que la proposition qui nous intéresse « Les vaccins sont des médicaments comme les autres [médicaments] » est vraie et fausse à la fois:
-Elle est vraie car les vaccins sont des médicaments comme les autres (ils sont produits par l’industrie pharmaceutique, décrits dans le VIDAL, ils ont des indications nosologiques particulières, ils sont prescrits, administrés, entraînent des effets indésirables… etc.
-Elle est fausse car ces médicaments ne sont pas comme les autres médicaments: ils sont administrés d’autorité à des personnes qui ne sont pas malades (en général on ne vaccine pas quelqu’un qui est malade, surtout un nourrisson, cf. le fameux « HUB » ou « Healthy User Bias », le « biais du patient en bonne santé »), sans discrimination ni personnalisation aucune.
La « théorie » qui tolère une telle contradiction est au cœur du credo de l’Eglise de Vaccinologie, et ce credo est donc formellement incohérent.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Bernard Guennebaud
8 juin 2020 18h03

On pourrait aussi se demander pour quelles raisons et à quoi ça sert de se poser une telle question et d’en chercher la réponse : les vaccins sont-ils des médicaments comme les autres ?
Il existe un article du code de la santé qui dit que le terme médicament inclus les vaccins. Donc les articles de lois où le terme médicament est utilisé, comme la loi Kouchner 2002, s’appliquent aux vaccins. Mais c’est très spécifique.
Le mot vaccin véhicule aussi tout un imaginaire, toute une mythologie que n’a pas le médicament. Toutes les groupes humains, confrontés aux épidémies, ont au moins chercher à se libérer de la peur avec des protections comme un talisman, une incantation, une supplication à un dieu protecteur, la potion magique, la formule magique qui vous transforme en superman etc … Aujourd’hui cette fonction sociale est jouée par le vaccin. Je suis vacciné je deviens invulnérable ! Il y a très loin du mythe à la réalité mais l’on s’acharne encore, au plus haut niveau de l’Etat et de la recherche à maintenir la force de ce mythe. Pourquoi ?

Dans son discours du lundi de Pâques Macron avait placé en premier le vaccin, avant les traitements qui pourtant étaient beaucoup plus urgents. Et encore, le vaccin sera un bien commun à toute l’humanité.

Albatross
Albatross
Répondre à  Albatross
8 juin 2020 16h01

Non, si vous m’avez bien lu, je dis simplement:
1. que l’EBM a été pervertie par l’industrie pharmaceutique qui a ainsi circonvenu les meilleures revues médicales;
2. (et là je ne fais que me répéter) la Médecine n’est pas une science mais une discipline si possible bienveillante qui fait appel, entre autres, à la Science, et donc pourquoi pas à une EBM non pervertie (il y a d’excellentes intentions dans l’EBM!)

BONTE
BONTE
8 juin 2020 8h47

Cette démonstration imparable est tout simplement scientifique.
On a laissé l’industrie privée prendre la main sur toute la santé alors que la santé n’est pas un bien quelconque, c’est un bien public.
Toute organisation économique privée doit d’abord répondre à ses investisseurs en produisant du chiffre d’affaires et des profits, c’est dans son objet social ! Le produit, lui ne vient que comme moyen d’y arriver. La recherche associée à cette industrie privée n’a donc pas pour objet la santé mais le profit et il n’y a rien à dire à ce sujet.
Il faut en revenir aux basiques : la santé est un bien public et doit avoir une recherche publique. Les montants qui lui sont alloués devraient exploser.
Calmette et Guerin quand ils ont inventé le BCG ont refusé de prendre un brevet et ont souhaité que ce vaccin soit distribué gratuitement….
Comment imaginer aujourd’hui que le laboratoire qui trouvera un vaccin contre la COVID, s’il le trouve, fasse de même ?
Il existe une solution thermonucléaire à ce problème, la nationalisation des firmes pharmaceutiques pour en revenir à un objectif de santé publique et plus un objectif de profit, réinventer une médecine de santé et oublier la médecine commerciale !

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  BONTE
8 juin 2020 14h11

« Il existe une solution thermonucléaire à ce problème, la nationalisation des firmes pharmaceutiques pour en revenir à un objectif de santé publique et plus un objectif de profit, réinventer une médecine de santé et oublier la médecine commerciale ! »

La nationalisation ne suffirait sans doute pas pour faire comprendre que la matière, vivante ou pas, n’est pas ce qu’on croit. Il faudra, il faudrait, sortir du TOUT BIOCHIMIQUE. Techniquement, scientifiquement c’est possible. Reste à le comprendre et à le vouloir …

Papidoc
8 juin 2020 9h16

Cette “jurisprudence” c’est l’arroseur arrosé. Pas sur que le jet d’eau de retour atteigne nos décideurs-marchands.

Quand à la HCQ, comme dit l’auteur de l’article à propos de l’efficacité des traitements des maladies cardiovasculaires, il suffit de compter les morts à la fin de l’etude.

La comptabilité est apparemment favorable à l’IHU de Marseille. Faudra compter les morts dans les pays grand consommateur de dérivés de la quinine. Maintenant leur écosystème est totalement different.
Il paraitrait que les rhumatos observent une mortalité par covid moindre chez leur patients consommateurs de plaquenyl. A confirmer.

Donc place aux comptables.

Ceci dit, pour les vieux médecins, l’écorce de quinquina est avec l’opium, et la sauge, la base des traitements de la majorité des maladies, à une époque où on se passaient des marchands et des études randomisées.

Monique Fourreaux
8 juin 2020 11h38

En ce qui concerne les pays « grands consommateurs « de produits antipaludéens , je note seulement les pays africains et en particulier le Gabon où j’ai de la famille …je pense qu’un certain nombre de français qui vivent avec la tète dans le guidon ne se rendent pas compte que l’HCQ a eu plus de résultats positifs -non seulement directs , mais egalement indirects on pourrait dire collatéraux -que ce qu’on imagine : par exemple ,il y a quelques semaines , les expats en Afrique étaient très inquiets de l’attitude potentielle des africains et ils craignaient fortement des émeutes qui auraient eu les blancs pour cibles …il se trouve que le gouvernement gabonais a autorisé l’usage de LHCQ ….et que ça a calmé le jeu ….

Grafé Pascale
Grafé Pascale
8 juin 2020 13h36

Bien dit, sauf que la balance bénéfice-risque est beaucoup plus claire avec la Chloroquine, dans la mesure ou on n’avait pas le choix et où la vie de patients était en jeu. Ici, il ne parle pas de l’azytromycine, pourquoi? Elle peut aussi être toxique mal dosée, comme tout médicament de la médecine officielle. Est-ce une raison pour ne pas l’administrer? Cela dit, la pirouette est très habile pour affaiblir les arguments des vaccinalistes, car ce qui vaut pour l’un valant pour l’autre. En interdisant et en faisant tout pour décrédibiliser ce vieux médicament aussi banal qu’une aspirine, (qui peut également s’avérer dangereuse mal utilisée, elle ne fait pas exception), le gouvernement vient d’effriter un peu ce monument mondialisé qu’est la vaccination.

nad
nad
8 juin 2020 14h37

A quoi avons nous à faire, il convient peut être de revoir la source du problème.L’étude chinoise indique que le COVID 19 ne respecte pas les postulat de KOCH ,curieux….Ce n’est pas le seul d’ailleurs puisque le VIH ne les respectent pas non plus……
Donc nous avons des génomes issus de surnageant de cultures impures contenant du matériel humain .
A qui ou à quoi correspond l’ADN?
Cela implique que les tests fabriqués à partir de cette soupe ne seront pas fiable.Donc on va utiliser la PCR avec des amorces dont nous ne sommes pas certains « puisqu’il n’y a pas d’étalon or « qu’elles appartiennent au pseudo virus.
La technique PCR ayant été adoptée sans être validé ça pose aussi un problème.
Je rappelle que son inventeur Kary Mullis indiquait qu’il était frauduleux d’utiliser la PCR à des fins quantitatives. En bref la théorie du virus à été la seule piste écartant au passage la piste toxique et peut ètre d’autres. La mauvaise science existe depuis bien longtemps et s’il faut remettre en cause les causes il faut tout remettre en cause y compris les moyens de diagnostiques trompeurs. Certains parlerons des morts, mais mort de quoi exactement… de soins invasifs de médicaments toxiques donnés dans la panique, de manque de soins pour certains, du rivotril pour les autres.d’autres invoquerons la saturation des services hospitaliers de réa.Alors pourquoi les cliniques ayant des services de réa n’ont pas été autorisées à prendre en charge des patients « COVID »…. C’est une épidémie à la David Copperfield. Il n’y a plus rien qui tiennent la route

Je cite: Comment la QC-PCR, avec toutes ses failles, est-elle devenue un test VIH acceptable ? Miller explique que : « Dans la science moderne, cette situation s’est manifestée de la façon suivante : d’abord certaines personnes dépensent beaucoup de temps à essayer d’obtenir qu’un test fonctionne, et si elles sont chanceuses, elles finissent par publier des articles fournissant des avertissements sur le procédé. En second lieu, d’autres arrivent à obtenir que le test leur donne une réponse qui « fasse sens » et publient leurs données en tant que contribution significative au domaine. Troisièmement, en raison de sa nouveauté relative et de sa nature mystérieuse, le test reste comme quasi-admis avec beaucoup de sceptiques passifs et quelques utilisateurs. Cependant, la plupart de ceux qui l’utilisent sont plus intéressés par leur propre phénomène favori que par les mécanismes de la réaction. »

Olive verte
8 juin 2020 20h44

La vidéo que je mets en lien, avec des probas et comparaisons chiffrées très alambiquées et hasardeuses à la fin, évoque sans trop y croire la possibilité d’une fuite accidentelle des labos de Wuhan.

Si des lecteurs ou lectrices d’ici sont abonné-e-s au monde, ce n’est pas mon cas, ce serait bien d’aller recopier dans un commentaire le lien de l’article de l’Aimsib du début de la crise Covid qui était beaucoup beaucoup mieux fait, argumenté, sourcé, etc.
https://www.lemonde.fr/international/video/2020/06/07/le-coronavirus-est-il-sorti-d-un-laboratoire-episode-2-la-these-de-l-accident_6042062_3210.html
Plusieurs des commentateurs ont l’air un minimum connaisseurs, je suis sûr qu’ils seraient ravis de trouver ce lien.

Pour ce billet ci sur la comparaison entre vaccin et chloroquine, je suis étonné par la notion de « pas d’évidence forte d’efficacité pour le vaccin antigrippal ».
Au vu des différentes publications, je pensais ce vaccin antigrippal totalement inefficace et depuis très longtemps. Suis-je allé trop loin dans mes conclusions ?

Sur la nécessité d’étude scientifique bien menée même pour un produit répandu considéré sûr et efficace par beaucoup, ce billet est intéressant pour le très instructif exemple « Flahaut ».
https://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2020/05/25/anti-raoult-contre-pro-raoult-une-bataille-qui-aurait-pu-etre-evitee/

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
8 juin 2020 22h11

« Karl Mullis indiquait qu’il était frauduleux d’utiliser la PCR à des fins quantitatives.  »

Non seulement quantitatives mais aussi qualitatives, les particules amplifiées n’ayant rien de spécifique.
Pour le VIH, par exemple, des femmes enceintes avaient des tests positifs juste parce qu’elles étaient enceintes. Et il y a de nombreuses circonstances qui fabriquent des faux-positifs.
Aucune importance, l’important est de traiter à vie même des gens qui n’ont rien. C’est toujours bon de gonfler les chiffres (des malades, et d’affaire).
Comme il sera important de vacciner tout le monde contre le coronavirus, même des gens immunisés (on ne fera pas le détail), même avec un vaccin inefficace, même avec un vaccin dangereux.
Ce n’est pas la médecine qui commande, c’est Big Pharma, lequel arrose le politique.
Evidemment, avec une HCQ efficace, ça change tous les bons plans…

DANIEL DESPREZ
DANIEL DESPREZ
9 juin 2020 16h54

Merci pour cette analyse qui, à mon sens, n’a aucune chance d’être validée par la médecine officielle … effectivement trop d’intérêts sont en jeu et je ne parle hélas pas de l’intérêt de nous, les « patients » qui subissons après avoir payé ! Car il ne faudrait pas oublier que toutes ces vaccinations dites gratuites le sont parce que nous avons une Sécurité Sociale (que les économistes libéraux seraient très heureux de démanteler) que nos cotisations sociales alimentent. Ils paraît que ces fonds étaient mal gérés par les Organisations Paritaires et qu’avec l’Etat le déficit serait résorbé … je constate surtout que l’industrie pharmaceutique est entrée en force dans cette gestion et que nous « citoyens patients » n’avons pas plus de possibilités d’avoir une vision un tant soit peu transparente des options privilégiées par des « Agences du Médicament » ou autres « ARS »… Je me demande même dans quelle mesure nos représentants élus en ont une quelconque vision.
Dommage, j’aurais bien aimé lire une étude sur le rapport réel mesuré bénéfice/risque des vaccinations antigrippales … l’hiver 2016-2017 serait je pense très instructif …

Olivier Campistron
Olivier Campistron
10 juin 2020 8h53

Témoignage d’un simple patient
Tout d’abord je me présente brièvement.
Je suis un simple patient ; travailleur dit « manuel » de son état, à la retraite, sans aucune compétence médicale, armé de son simple bon sens et de son désir de vivre.
D’abord le contexte :
J’ai interrogé deux médecins dont mon médecin traitant pendant l’épidémie.
Si je suis atteint du coronavirus, que me conseillent-ils ? Ils m’ont répondu ; rien, attendez que ça s’aggrave et allez à l’hôpital.
Agé, je fais partie des personnes à risque, je sais que plus la maladie s’aggrave, plus les chances de finir sous un respirateur et en réanimation augmentent. Je sais que 30% des personnes en réanimation ne s’en sortent pas. Je sais par les médias qu’un traitement existe, qu’il est administré à Marseille par une équipe dirigée par le professeur Raoult. Je sais qu’il y a une polémique extraordinaire autour de ce médicament qui, curieusement, était en vente libre jusqu’en janvier 2020 puis, d’un seul coup interdit, non seulement à la vente libre mais même en prescription par un médecin.
Je ne connais pas cette équipe de Marseille, je n’en ai jamais entendu parler avant. Je me moque comme de ma première chemise de savoir si cette personne cherche la notoriété, je n’ai pas le culte de la personnalité, je sais juste que c’est le seul traitement proposé au début de la maladie. Si la maladie se déclare chez moi, j’irai tenter ma chance dans son service parce que c’est le seul qui me propose une solution.
Membre de votre association, j’attendais de votre part une réponse ou une indication, du moins un conseil. Du haut de votre olympe scientifique, vous me dites que ce n’est pas la vocation de votre association de s’immiscer dans le débat tout en prenant cependant partie pour l’interdiction de ce traitement vu le manque de preuves scientifiques.
Et là ma déception est immense, c’est un véritable sentiment de trahison qui m’habite à cause de l’intitulé de votre association : AIMSIB, association internationale pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante. Car je vous suis depuis vos débuts à Lyon où j’ai participé à l’AG de la création de l’association. J’ai suivi les conférences de Michel de Lorgeril avec beaucoup d’intérêt ainsi que celles de Michel Georget, je les ai trouvées accessibles pour un béotien comme moi. Je croyais et je crois toujours à votre intégrité, à votre attachement à la vérité scientifique loin des conflits d’intérêt.
Alors, où ça coince ? C’est que nous savons bien que ce médicament pris au début, hors automédication, avec un suivi médical, a UNE chance d’empêcher la maladie de s’aggraver. Le risque d’effets secondaires est infiniment moins important que le risque de mourir pour les personnes fragiles laissées sans soin ou soignées trop tard. Ne pas le tenter, laisser la maladie jouer à la roulette russe avec les malades relève de la non-assistance à personne en danger. Vous avez réagi comme des scientifiques de laboratoire et non comme médecins proches des gens. Je ne vous ai pas trouvé bienveillants dans votre façon de vous situer. Pour moi, le temps du soin n’est pas le temps de la recherche. On ne demande pas à un canot de sauvetage son certificat de conformité quand le bateau coule, on monte dedans. Mais, bien sûr, quelle valeur peuvent avoir ces propos qui n’ont rien de scientifique, qui n’ont pas été randomisés ?
Aussi je vous laisse entre scientifiques de haut niveau, je le dis sans ironie, car j’apprécie votre compétence et votre capacité de mettre vos connaissances à portée des gens ordinaires et je crois sincèrement à votre utilité scientifique de chercheurs honnêtes mais pas de médecins bienveillants. Je pense que beaucoup d’entre vous sont trop intelligents.
Olivier Campistron

Hermine
Hermine
Répondre à  Olivier Campistron
10 juin 2020 10h52

Votre billet est rempli de bon sens pour moi !
Comme vous je suis adhérente de l’Aimsib sans être scientifique et je dois dire que la science après cet épisode pandémique m’a quelque peu agacée.

Il m’est arrivée d’aller aider en mer un baigneur en difficulté je n’ai pas eu le temps de me demander si j’étais capable de le faire je l’ai fait mais j’ai pris des risques pour lui et moi et c’est ce que l’Aimsib, il me semble, tente de faire en cherchant à nous ouvrir les yeux, en mettant le doigt sur ce qui fait mal, elle est dans son rôle à mettre en évidence ce même combat entre la chloroquine et les vaccins et l’article de Michel de Lorgeril est imparable.
Le sigle B a été voulu par les médecins. Il peut arriver dans des contextes aussi difficiles de perdre de vue ce que l’urgence imposait mais la science n’avance qu’à ce prix je crois.

Surya
Répondre à  Olivier Campistron
10 juin 2020 11h21

L’AIMSIB souhaite répondre à ce message via une réponse que le lecteur trouvera ci-après

———————————–

Cher Olivier, nous comprenons votre critique, et aussi votre abrupte position très négative à notre égard. Nous la respectons mais nous estimons que vous êtes dans l’erreur.

Vous n’êtes pas le seul ; nombreux sont ceux qui sont tombés dans le piège de l’illusion et de la désinformation qui, pour une fois et dans un premier temps, ne venait pas des autorités sanitaires.

Face à une situation nouvelle et complexe, l’AIMSIB a choisi d’emblée une position prudente et humble ; et chaque jour qui passe nous nous félicitons de notre choix initial.

Il est malsain de séparer la médecine pratique de la science médicale : l’une ne va pas sans l’autre, au risque d’une navrante régression aux archaïsmes de la médecine de Molière.

Et c’est ici que vous exposez votre principale erreur. Vous écrivez : « Je sais par les médias qu’un traitement existe, qu’il est administré à Marseille par une équipe dirigée par le professeur Raoult »

C’est votre droit de « croire » les médias et les déclarations intempestives du Pr Raoult. « Croire » au sens religieux du terme (comme d’autres « croient » à des versets de la Bible ou du Coran) ne fait pas parti de l’alphabet de l’AIMSIB.

Mais à l’AIMSIB, nous avons appris (après des décennies de travail) à ne jamais « croire » les médias et encore moins les académiciens pompeux et mégalomanes. Ils ne manquent pas dans tous les camps et pendant cette crise, ils ont eu l’opportunité d’exposer leur grossière incompétence.

Vous insistez dans l’erreur en écrivant : « nous savons bien que ce médicament pris au début, hors automédication, avec un suivi médical, a UNE chance d’empêcher la maladie de s’aggraver. »

D’où vous vient ce « nous savons bien » ? De quelle science infuse disposez-vous pour nous matraquer ainsi de vos certitudes ?

Et vous continuez sur le même ton péremptoire : « Le risque d’effets secondaires est infiniment moins important que le risque de mourir pour les personnes fragiles laissées sans soin ou soignées trop tard. »

Désolé, Olivier, vos affirmations sont gratuites et les scientifiques comme les médecins ne peuvent se contenter de telles assertions.

l’Histoire de la médecine est truffée de telles querelles et controverses et depuis Hippocrate, nous avons appris qu’en de telles circonstances (ignorance et l’inconnue), nous devons respecter deux règles qu’on peut qualifier de primaires : 1) D’abord ne pas nuire ; 2) Dans le doute, abstiens-toi !

L’AIMSIB n’a pas à juger les pratiques médicales individuelles, hors d’une critique scientifique rigoureuse.

Mais le site de l’AIMSIB est un lieu public qui ne laisse aucune place aux illusions grossières et à la désinformation.

Cher Olivier, vous terminez votre diatribe par une accusation qui ne peut nous laisser indifférents. Vous écrivez : « laisser la maladie jouer à la roulette russe avec les malades relève de la non-assistance à personne en danger. »

Votre vision d’une maladie qui « jouerait à la roulette russe avec les malades » laisse penser que vous avez subi, de la part des médias et des académiciens, un véritable lavage de cerveau.

Justement l’AIMSIB et les sciences médicales prétendent qu’il n’y a aucun hasard dans les activités des agents pathogènes. Tous nos efforts visent à identifier les vrais facteurs qui provoquent les maladies.

Administrer des produits chimiques sans en connaître l’utilité et l’innocuité relève du jeu de hasard !

Finalement nous vous pardonnons votre dernière sentence insultante nous accusant de « non-assistance à personne en danger » !

Veuillez agréer nos salutations distinguées.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Surya
10 juin 2020 15h44

@ Surya:Ayant suivi le même chemin AIMSIBien que @Olivier Campistron je reprends à mon compte vos critiques contre « Vous n’êtes pas le seul ».
Vous écrivez à propos de sa position : » Nous la respectons mais nous estimons que vous êtes dans l’erreur. » C’est assez hypocrite et en plus vous vous vous félicitez que l’ association ait « choisi d’emblée une position prudente et humble « … Humble, vous êtes sûr d’être humble ?
Vous parlez de « croyance  religieuse » à propos d’académiciens pompeux et mégalomanes qui étalent leur grossière incompétence, vous ne désignez personne mais en filigrane vous stigmatisez le Pr. Raoult. Ca s’est insultant ! Vous êtes compétent en Médecine ? Donc si je comprends bien, le personnes d’un certain âge, faisant partie de celles qui sont susceptibles d’être « touchées » par le virus en raison de leur pathologie/s, doivent attendre d’avoir un pied dans la tombe et l’autre sur le couvercle du cercueil pour faire confiance à ceux qui les ont laissé de côté et qui n’auront pas d’autre traitement que de leur servir «  le bouillon de 11 heures » qui leur fera débarrasser l’Hôpital et la réa… et de jouer à « à la roulette russe » d’être dans les 91 % de ceux qui sont supposés guérir tout seul…
Vous poursuivez par :« De quelle science infuse disposez-vous pour nous matraquer ainsi de vos certitudes ? » . Je dirai la même chose que vous, celle qui vous fait réfuter systématiquement toutes les études qui prêtent à l’HCQ et AZT un bénéfice favorable. On a beau mettre les liens scientifiques en regard, ce n’est jamais assez « scientifique », mais quelle joie transcende dans vos commentaires basés sur des liens de vraies désinformations comme la dernière du « Lancet ». Oh, bien sûr, vous la déplorez après coup mais vous gardez vos oeillères, comme les chevaux en montagne de peur de déraper.
Le reste de vos critiques est dans la même veine jusqu’à dire que « le site de l’AIMSIB est un lieu public qui ne laisse aucune place aux illusions grossières et à la désinformation ». En effet, passons sur certains articles pour lesquels il y a une dissonance avec la science dite « officielle », mais au moins on peut y commenter sans se faire traiter « croyant » ou carrément de benêt.
J’ai admiré jusqu’à présent certains de vos articles bien ciselés et documentés, mais vous n’êtes pas médecin ni scientifique et je vous dénie le droit de prétendre que celui ou ceux qui ont une vision différente de la vôtre à propos « d’une maladie qui « jouerait à la roulette russe avec les malades » ont « subi, de la part des médias et des académiciens, un véritable lavage de cerveau. Si votre critique est l’opinion des médecins de ce site, il faudra revoir certains articles et commentaires bienveillants … pour «  Finalement pardonner «  ce que vous appelez «  sentence insultante vous accusant de « non-assistance à personne en danger » ! Qu’avez vous proposé pour assister les personnes en danger ? ?L’abstention ? La non intervention ? La prudence ? Le « débunkage de fakes » n’allant pas dans votre sens ? Enfin, c’est vrai qu’un médecin – et vous ne l’êtes pas – n’a pas à prescrire ici tel ou tel protocole de soins et je garde tout mon respect pour les travaux et livres du Dr MdL sur les maladies cardiaques ou les vaccins mais se baser sur un « Décret » scélérat pour en faire une jurisprudence me paraît hasardeux : Un décret ça s’abroge au gré du politique et d’éventuelles nouvelles informations indiscutables ou plus plausibles.
J’ajoute une dernière chose : C’est bien beau de comptabiliser les morts et on verra dans quelque temps la réalité lorsqu’on aura fait le vrai décompte et séparé ceux qui sont réellement décédés du Covid et ceux de leurs pathologies ou des maladies saisonnières habituelles ( se souvenir des morts de la grippe )en regrettant que ceux-ci ( les morts) ne puissent plus parler et on oubliera et on refusera comme actuellement d’écouter ceux qui ont survécus grâce ou en dépit du traitement préconisé par Raoult, ceux là seront tenu pour des menteurs ou des crédules.

Surya
Répondre à  Surya
10 juin 2020 15h50

Je ne suis pas l’auteur de la réponse, si des membres veulent se plaindre, ils peuvent le faire en postant des commentaires ici ou en passant par le formulaire de contact du site.

mais vous n’êtes pas médecin ni scientifique

c’est pas de chance, l’auteur de la réponse collective de l’aimsib postée plus haut est médecin et scientifique.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Surya
10 juin 2020 18h29

@ Surya : Vous avez posté ce commentaire avec votre nom ou pseudo. L’auteur de ce post est médecin, soit, mais moi je ne suis pas devin et parfois il faut se déterminer.
Pour info et je crois que je vais en rester là, je vous poste 2 liens qui analysent bien avec de bons arguments la situation actuelle et passée pour le Covid en France, c’est aussi une équipe de jeunes journalistes pas plus cons que d’autres qui font une bonne démonstration comme celle qu’aurait pu faire l’AIMSIB au lieu de jeter l’anathème sur le Pr. Raoult et ses supposés croyants :
https://pgibertie.com/2020/06/08/covid-une-tragedie-francaise/
et a propos d’études que vous paraissez aimer :
https://pgibertie.com/2020/06/06/etude-recovery-comment-la-fondation-bill-gates-a-finance-le-suicide-des-malades-anglais-a-lhydroxychloroquine/
Bon, sans doute vous sera t-il agréable de tuer le ou les messagers, mais ça n’enlève rien au message.

Eric Marquant
Répondre à  Inoxydable
11 juin 2020 7h47

Un commentaire Inoxydable,
Voyez comment vous jugez un propos, non sur le texte lui-même mais à priori sur ce que vous prenez pour la signature. Si le même texte avait été signé par un autre, vous n’auriez pas forcément été d’accord, mais vous l’auriez traité différemment avec probablement moins de véhémence que vous n’en avez eue avec Surya. Comme quoi le messager importe autant que le message. Merci de votre démonstration.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Surya
11 juin 2020 20h50

@ Eric Marquant : Ca c’est ce que vous croyez. Je n’ai pas pour habitude de mâcher mes mots, parfois ils sont excessifs sans doute, mais reposent sur une base solide et vous me permettrez d’être en colère sur toute la gestion de cette pandémie et contre l’aveuglement obtus de certains qui ne relèvent que le négatif sur le Pr Raoult : ex, « tatayoyo » cité sur twitter par @ akira qui arrive à se contredire elle même et à reconnaître dans des réponses à ses contradicteurs que le fait de de signer toutes les études n’est pas l’apanage de Raoult. Je défie quiconque de de montrer une étude publiée quelle que soit la revue dans laquelle le chef de service ou le responsable » de l’étude » n’y appose pas sa signature même s’il n’a rien fait personnellement, juste la lire et corriger après que le comité de lecture de la revue n’y ait lui même mis son grain de sel si celle-ci ne correspond pas à son optique. Parfois même le commité de lecture n’a pas les compétences nécessaires pour en juger et le fait quand même.
Je suis en colère par ex. contre les dispositions prises dans les écoles maternelles pour des enfants de 4 -5-6 ans qu’on empêche de jouer, qu’on distancie du copain ou de la copine, qu’on empêche de ramsser son joué tombé et si un autre le ramasse, on lui interdit de le récupérer, et toutes les autre obligations de « distanciations » que le bambins ne comprennent pas alors qu’il est démontré maintenant qu’il y a qu’exceptionnellement de contagions entre eux, que le cas échéant ils résistent à maladie etc…
Ce sont des mesures de fous, et je bous de colère lorsque j’entends les nouveaux conseils dispensés dans les médias audios et télévisuels de nature à terroriser le malheureux qui a attrapé un simple rhume et éternue pour une rhinite allergique : On a le droit de prendre froid et le cas échéant de suspicion de Covid avéré ( qui a oublié ces temps ci de circuler) il n’aura même pas le droit de se faire soigner par le seul protocole de soins qui donne quelques résultats. mrd.

Eric Marquant
Répondre à  Inoxydable
11 juin 2020 21h09

Je ne crois pas, vous faites, à mon avis, la démonstration de ce que je vous proposais et qui suscitait votre colère. Maintenant vous êtes libre d’énoncer votre point de vue mais admettez seulement que le point de vue de l’autre puisse être différent du vôtre sans que cela ne vous mette en colère, elle est toujours mauvaise conseillère.

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Olivier Campistron
10 juin 2020 12h43

Réponse à olivier Campistron
Il me semble que vous avez mal compris l’article ci-dessus et le rôle de l’Aimsib de façon plus générale.
Michel de Lorgeril ne prend pas position pour ou contre un traitement particulier de la Covid, il utilise la décision des autorités pour demander qu’elle soit appliquée également à d’autres traitements.
Ce n’est pas le rôle d’un médecin particulier, fût-il extrêmement bienveillant, ni de l’Aimsib de préconiser de façon uniforme un traitement particulier pour une maladie particulière.
Il me semble que l’Aimsib demande depuis longtemps une liberté de choix thérapeutique pour les médecins. Ce choix n’est plus autorisé depuis quelque temps : il me semble (je ne suis pas médecin) que le rôle du médecin, pour les autorités, se limite à faire un diagnostic et ensuite à appliquer le traitement préconisé par la HAS (Haute Autorité de Santé).
L’Aimsib n’est pas la HAS et n’a pas à décider, dans le cas présent, si les médecins doivent prescrire de l’hydroxychloroquine à tout patient présentant des symptômes de Covid.
Et ceci d’autant moins que l’épidémie est terminée, on trouve encore des traces du virus car on le traque dans ses derniers retranchements mais les personnes testées positives sont rarement malades (d’après ce qu’on lit dans la presse qui ne s’interdirait sans doute pas de nous informer en cas contraire).

Hélène Banoun
Éditeur
10 juin 2020 12h53

La même chose avec le Zithromax (azithromycine)

Trouvé sur « France Soir »!

« Nous reproduisons ici ce courrier :

Expéditeur: dgs-urgent@dgs-urgent.sante.gouv.fr
Date: 9 juin 2020 09:26:28 UTC+2
Destinataire: undisclosed-recipients:;
Objet: [DGS-URGENT] 2020-INF-37 Usage des anti-infectieux dans le Covid-19

Mesdames, Messieurs

Le HCSP a récemment publié son avis du 18 mai 2020 relatif à l’usage des anti-infectieux dans le Covid-19 (https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/PointSur?clef=2). Le HCSP recommande, de manière générale, qu’aucune antibiothérapie ne soit prescrite chez un patient présentant des symptômes rattachés à un Covid-19 confirmé (en dehors d’un autre foyer infectieux documenté) du fait du caractère exceptionnel de la co-infection bactérienne. De manière plus détaillée :
-En ville, chez un patient ayant une infection respiratoire (haute ou basse) fortement évocatrice de Covid-19, ou confirmée au SARS-CoV-2, il n’y a pas d’indication à prescrire une antibiothérapie.
-En secteur d’hospitalisation conventionnelle, où le patient peut être surveillé, en l’absence de critère de gravité, il n’y a pas d’indication à prescrire une antibiothérapie dans l’attente des résultats microbiologiques et radiographiques. Une fois le diagnostic de Covid-19 confirmé, si les symptômes cliniques et scanographiques s’intègrent dans le tableau de Covid-19, il n’y a pas d’indication à initier ou poursuivre une antibiothérapie.
-Dans l’infection par le SARS-CoV-2, la littérature n’apporte pas d’argument pour proposer la prescription d’azithromycine.

Il semble cependant que les prescriptions d’antibiotiques restent fréquentes, en préventif comme en curatif, chez les patients suspects ou atteints de Covid-19. Chacun d’entre nous doit oeuvrer pour améliorer les pratiques.
Pour votre information, une fiche COVID-19 a été ajoutée sur l’espace thématique d’information à destination du grand public Antibio-Malin (https://sante.fr/antibiomalin), qui présente sous forme de fiches courtes les infections les plus courantes ainsi que l’ensemble des antibiotiques prescrits par les professionnels de santé de ville. N’hésitez pas à en faire la promotion ; un flyer est disponible sur antibiotiques.gouv.fr à cet effet.
Pr. Jérôme Salomon
Directeur Général de la Santé

Un médecin spécialiste nous dit :

« Les propriétés antivirales de l’antibiotique azithromycine sont clairement niées par le HCSP et la DGS. »

Les médecins se voient une nouvelle fois menacés dans leur liberté de prescription et les patients dans leurs chances de traitement. L’azithromycine en permettant de réduire la charge virale en début d’infection de la COVID-19 modifie non seulement le cours évolutif de la maladie, mais également diminue la contagiosité des patients, ce qui en phase épidémique est un élément majeur à prendre en considération.

Cela ne manquera pas de faire sauter les médecins au plafond qui ont un retour d’expérience de terrain totalement différent.

Un déni de soin pour les patients ? »

Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Dr. Pierre-Henri Bredontiot
Répondre à  Hélène Banoun
10 juin 2020 15h23

Nous n’avons aucune raison de faire confiance aux pingouins parachutés de la HCSP.
Il plane sur leurs personnes un fort parfum de corruption.
Je préfère cent fois écouter le Pr. Raoult qui expose qu’on ne meurt pas plus de la grippe aujourd’hui qu’en 1918, mais des surinfections bactériennes qui s’ensuivent, ce qui justifie pleinement la prescription d’antibiotiques quasi systématiques aux premiers signes d’aggravation.
L’HCQ diminue la charge virale dès le premier jour de prise de 30%, et continue son action en limitant l’orage de cytokines. L’azythromycine empêche la surinfection bactérienne et a aussi une action similaire sur l’auto-immunité induite.
Ce sont deux excellentes raisons de les prescrire, surtout quand on n’a RIEN d’autre à proposer.
Quant à l’intérêt des antibiotiques dans la grippe, il est démontré ici à 12′:
https://www.youtube.com/watch?v=ao1Wcm_6o5U&feature=youtu.be
Ce qu’on reproche à Raoult est un grand classique: c’est le mépris et le dénigrement des meilleurs par les pires.

Vikash
Vikash
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
10 juin 2020 21h42

Affligeant?

C’est plutôt l’obstination de certains à ne pas savoir prendre de décision dans un laps de temps aussi court que l’épidémie qu’on a connue, sans s’appuyer (se cacher?) derrière des RCT dont on attendrait encore les résultats.

Qu’est-ce qu’un bon chercheur?

https://marchenry.org/2020/06/02/22%e2%80%a2quest-ce-quun-bon-chercheur%e2%80%af/

Vikash
Vikash
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
11 juin 2020 16h18

Raoult et ses confrères ont toujours assumé ne jamais vouloir entreprendre de RCT, car c’est LEUR stratégie (celle de l’IHU) que de dire, « par souci déontologique, pas question pour nous que de proposer un placebo à 50% des malades » et ce même pendant 1 mois, 15 jours ou 1 journée.

Votre déontologie médicale ne repose sans doute pas sur les mêmes valeurs que celles assumées par l’IHU (et les gens qui soutiennent leur démarche). Cette divergence de sensibilité est profonde, à ce niveau c’est de l’ordre de la programmation neuro-linguistique, on ne peut pas faire grand chose pour rapprocher ces deux approches/camps que tout oppose dans la manière de considérer la médecine lors d’une gestion de crise soudaine.

Entre le 27 janvier et le 10 avril, l’IHU avait réalisé 68 640 tests, dont 3 998 étaient positifs (soit 5,8% des tests). Parmi ces 3 998 positifs, 2 397 furent traités par HCQ + AZT.

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/a-l-ihu-les-tests-serologiques-a-l-epreuve_143405

Si l’IHU avait entrepris un RCT entre le 27 janvier (début de leurs données) et le 10 avril, c’est donc 1999 patients (50% des personnes traitées) qui auraient reçu un placebo dans le cadre d’un protocole de RCT qui aurait duré un peu plus de 2 mois, et l’autre moitié qui airait reçu le traitement HCQ + AZT.

Si on applique un taux de mortalité de 18,9% (celui de la France métropolitaine*) aux 1 999 personnes qui auraient pu recevoir le placebo de l’IHU, cela donne un potentiel de 377 décès sur la période du 27 janvier au 10 avril pour l’IHU.

Or, si on regarde cette fois les chiffres réels, pour la période du 27 janvier au 10 juin (soit 2 mois d’observation de plus), l’IHU Méd Infection (sans l’APHM) a enregistré seulement 18 décès réels.

https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/

Par ailleurs, l’HCQ est-elle si dangereuse? Vu le nombre de pays qui l’utilisent, les effets secondaires induits par cette molécule dangereuse devraient émmerger parmi les milliers de doses prescrites, car les effets secondaires redoutés sont soudains (et donc observables/imputables) et non diffus dans le temps.

Ce n’est que mon avis, et peut-être auriez-vous eu la volonté de faire partie du groupe contrôle si vous vous étiez trouvé en situation, mais ce n’est pas mon cas.

*Pour la France métropolitaine, selon les chiffres actualisés au 3 juin, la mortalité du SarsCov2 s’établit autour de 18,9% (29 319 décès pour 155 000 cas).

https://www.google.fr/search?source=hp&ei=Dz_iXqOFK8CP1fAPqMeuiAk&q=taux+mortalit%C3%A9+sars+cov+2&oq=taux+mortalit%C3%A9+sars+cov+2&gs_lcp=CgZwc3ktYWIQAzoCCAA6BggAEBYQHjoICCEQFhAdEB5QygFYtDJgtDRoAHAAeACAAWCIAdAOkgECMjWYAQCgAQGqAQdnd3Mtd2l6&sclient=psy-ab&ved=0ahUKEwjjyPX1-_npAhXARxUIHaijC5EQ4dUDCAc&uact=5

Vikash
Vikash
Répondre à  Dr. Pierre-Henri Bredontiot
12 juin 2020 9h11

PNL c’est + simple.

Un age médian de 44 ans, 47% d’hommes? Alors que le COVID impacte des classes d’age + agées, et honte à l’IHU aussi car les femmes semblent être + résistantes au COVID et elles sont en majortié dans ses échantillons. C’est ça?

Pourquoi j’ai repris le taux de létalité métropolitain de 19%? Parceque partout en France sauf à Marseille, on a dit aux gens « Restez chez vous, et n’appelez le 15 que si vous avez du mal à respirer », autrement dit, quand c’est trop tard ou presque. Donc je suppose que si « la cohorte de Marseillais bien portants » avait suivi ce conseil au lieu d’aller à l’IHU, un plus grand nombre d’entre eux auraient finit à l’hopital trop tard, et en seraient sorti ou pas, comme ailleurs en France. De toute façon, même si ce taux de létalité national était de 1%, cela resterait favorable.

Quand vous parlez de « cohorte de bien portants » prise en charge par l’IHU, vous sous-entendez quoi? que ces personnes n’avaient besoin d’aucun traitement et se seraient remises sur pied seules?

Vous y voyez une fraude ou un biais de sélection alors que l’IHU a toujours insisté sur le fait que son protocle HCQ + AZT devait être admnisitré au tout début des symptomes. A Marseille on nous disait « dès que vous ressentez le moindre symptome, venez-vous faire dépister ».

Alors effectivement vous avez raison, au début des symptomes, les patients de l’IHU peuvent sembler « fringants » et « jeunes » si vous les comparez aux sujets pris en charge ailleurs en France et à qui on disait « restez chez vous et n’appelez le 15 que si cela s’aggrave ». Faire la queue pendant 3 heures devant l’IHU dès qu’on a mal de gorge ou 38 de fièvre, c’est faisable. Ce qui n’est pas le cas pour une majorité de malades en difficulté respiratoire à qui on a dit de rester chez soi, et c’est sur ce critère que commencerait votre biais de sélection. C’est sans doute pour cela que l’IHU a traité des malades du COVID qui semblaient moins malades que les autres malades de France.

Pour redéfinir le taux de létalité sur les populations « jeunes », comparez alors les statistiques des classes d’âge < à 60 ans selon leur prise en charge à l'IHU seul, et dans d'autres départements français.

https://www.data.gouv.fr/en/datasets/donnees-hospitalieres-relatives-a-lepidemie-de-covid-19/

Quid aussi de la baisse de charge virale qui a été constatée par l'IHU mais arf, c'est vrai, il s'agissait de bien portants qui ont combattu le virus tout seul.

Une chose est sûre, c'est que toute hypothèse peut être remise en question, vous pouvez remettre en question les chiffres, les décès, la manière de comptabiliser les décès, les biais de "bien portant", etc, etc… Vous démontrez par là qu'il faudrait des semaines pour établir un protocle de RCT qui conviennent à tous, et que même si l'IHU avait lancé un RCT, des voix se seraient élevées pour critiquer encore et encore la méthode. Sauf que sur une épidémie aussi courte, on a surtout besoin de médecins qui fassent parler leur expérience lorsqu'ils recoivent les 1ers cas aux urgences, moins de scientifiques qui s'enlisent dans la réflexion.

Je ne remets pas en question l'interet que peuvent avoir les RCT pour l'attribution d'AMM dans des contextes qui ne sont pas ceux d'une épidémie soudaine et courte.

Jucar
Jucar
10 juin 2020 17h33

******************************************************************Disons-le tout net : l’affaire de la Chloroquine doit faire jurisprudence !
*****************************************************************Il me semble que c’est prématuré de parler de jurisprudence, car le terme « jurisprudence » concerne l’ensemble des arrêts et des jugements qu’ont rendu les Cours et les Tribunaux pour la solution d’une situation juridique donnée, or, à ce jour, le Pr Raoult n’est pas encore passé sous les fourches Caudines de la justice au sujet de la Chloroquine.
Par ailleurs, je crois qu’il faut attendre un peu avant de porter un jugement définitif sur la question, pour moi, compte tenu des résultats affichés par l’IHU Marseille, il y a deux hypothèses: -Soit le protocole du Pr Raoult marche plutôt bien, soit c’est une imposture (je ne retiens pas l’hypothèse d’une incompétence généralisée de l’équipe de l’IHU, même si à l’évidence ils sont hors des clous eu égard aux règles concernant les essais cliniques…).
On ne devrait plus tarder à y voir clair, si vraiment c’est une imposture je crois que le Pr Raoult ne pourra bénéficier d’aucune mansuétude.

Raymonde
Raymonde
10 juin 2020 18h07

@akira
Excusez-moi, mais il me semble que vous ne preniez en compte que ce qui est négatif en ce qui concerne le Pr Raoult … le positif ne vous intéresse pas … les deux façons de voir sont pourtant le fruit des médias ?
Je ne crois absolument pas que ce pauvre Professeur soit un polichinelle ou je ne sais quoi d’abominable ! …
Je comprends l’agacement du Dr Bredontiot, d’Inoxydable, d’Olivier Campistron et de nombreuses autres personnes. Par contre je ne comprends absolument pas le positionnement de l’AIMSIB. Qu’on me le pardonne. Il est vrai que mon avis n’est que peu d’importance, mais, impossible pour moi de le réprimer.

Dr Pierre-Henri bredontiot
Dr Pierre-Henri bredontiot
10 juin 2020 18h07

Je voudrais signaler la façon indigne dont de nombreux media traitent le Pr. Raoult (et tous ceux considérés comme adversaires de la bien-pensance officielle).
C’est par exemple Ruth Elkrief sur BFM TV.
Pendant qu’il essaye désespérément de lui répondre, voici la tirade qu’elle balance sans respirer:
« Mais vous, vous travaillez aussi avec des labos y a un labo heu qui a été heu à l’IHU pendant très longtemps sanofi jusqu’en 2015 ah ben c’est sur votre site d’aujourd’hui enfin j’veux dire les labos c’est pas non plus ils ont trouvé des médicaments contre le cancer contre l’hépatite contre le sida c’est pas que je sois contre les labos j’m’en fiche mais c’est la contradiction il faut être, écouter les contradictions »
Il essaye de dire non, je ne travaille pas avec des labos, mais elle suit son idée.
C’est là vers 36′:
https://www.youtube.com/watch?v=8lH0O-PeCG0
Ces techniques journalistiques sont bien connues: énumérer des mensonges et parler, parler, pour empêcher l’interlocuteur (ici clairement défini comme un adversaire), de s’exprimer.

Isabelle
Isabelle
Répondre à  Dr Pierre-Henri bredontiot
10 juin 2020 20h58

Heureusement que plusieurs milliers de personnes vont avoir recours auprès du Conseil d’État la semaine prochaine pour excès de pouvoir envers la liberté de prescrire !
https://www.youtube.com/watch?v=jIPLhnEuUFw

Raymonde
Raymonde
10 juin 2020 21h00

https://youtu.be/aWF88NjT7_I

Peut-être a-t-elle déjà été vue ?
Si oui, veuillez m’en excuser. Merci.

Raymonde
Raymonde
10 juin 2020 21h12

https://youtu.be/RW_7xxVJZmk

Remonte à un jour !

Raymonde
Raymonde
11 juin 2020 9h50

Les morts se taisent,
les vivants ne veulent pas entendre
et les survivants ne peuvent pas parler.

Serge Joncour

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
11 juin 2020 11h33

Voici une vidéo de 5 mn (10 juin) par le prof Philippe Brouqui IHU directeur du pôle maladies infectieuses à l’IHU Marseille qui explique sobrement la stratégie qu’ils ont utilisée pour soigner les malades.

https://www.youtube.com/watch?v=osrtVhuX5j8

Il y en a une autre ( 4 mn 8 juin) par le prof Mathieu Million responsable de l’hôpital de jour. Il compare les études réalisées par des médecins qui ont vu les malades avec des études réalisées sur des données informatisées sans que les auteurs aient vu les malades.

https://www.youtube.com/watch?v=A32epJKWg5k

Raymonde
Raymonde
Répondre à  Bernard Guennebaud
11 juin 2020 13h19

Merci à vous Bernard Guennebaud. Très clair !

Jucar
Jucar
Répondre à  Bernard Guennebaud
11 juin 2020 16h26

Bernard, les explications données par l’équipe de l’IHU tiennent la route à mon sens, mais elles ne vont pas convaincre « les anti-Raoult » (je mets des guillemets car le terme est sans doute excessif).
Avez-vous un avis sur les statistiques affichées par l’IHU?
Moi je ne suis pas dans mon domaine d’expertise, mais d’un point de vue purement mathématique j’avoue que je suis perplexe lorsque je compare les résultats globaux à la maille nationale aux résultats affichés par l’IHU.

Au 10/06/2020 en France:
– il y a eu 155136 cas confirmés de Covid 19 pour 29319 décès, soit une létalité de 19 %
– il y a eu 83510 personnes soignées dans les hôpitaux pour 18935 décès, soit une létalité de 23%

Au 10/06/2020 à l’IHU:
– L’équipe du Pr Raoult a soigné 3320 cas confirmés pour 18 décès, soit une létalité de 0,5 %. Les 3320 patients soignés à l’IHU n’ont pas tous été hospitalisés en longs séjours (pour les 83510 soignés dans les autres hôpitaux Français je ne sais pas?), mais si on prend comme hypothèse que seulement 10% des patients soignés à l’IHU ont été hospitalisés (ce qui n’est pas absurde car l’IHU compte 75 lits), on obtient une létalité de 5 %, ce qui reste bien inférieur au global national.
Au vu des résultats affichés par l’IHU j’ai le sentiment que le protocole du Pr Raoult marche plutôt bien, mais évidemment je n’exclue pas que ce soit une imposture.

Olive verte
11 juin 2020 21h44

Si la modération est d’accord, je remets un lien déjà donné plus haut un peu perdu dans les autres messages.

A lire en entier, par ex. pour ces passages :
« Le Professeur Flahault a expérimenté la chloroquine lorsqu’il était en charge de l’épidémie de chikunguya dans les années 2006. » et « Il pensait qu’il tenait là un médicament efficace. Le Professeur Flahaut avait d’ailleurs fait une communication sur son expérience en collaboration avec l’équipe de Marseille. Cette communication avait été reprise par un journal de la réunion qui avait mis en grand titre à sa une « Un médicament en vue !» »

ou encore ces paragraphes :
« un essai clinique en bonne et due forme a été réalisé sur l’homme et sur des macaques de l’île Maurice qui présentaient une maladie tout à fait semblable à celle de l’homme. Résultat des courses : aucune efficacité, la déception de l’équipe fut énorme, à la mesure de la certitude qu’elle avait de tenir un bon médicament. »

« La polémique sur la chloroquine n’aurait pas flambé comme elle l’a fait si le professeur Raoult avait eu la même loyauté scientifique que celle du Professeur Flahault. »

Bref ce type d’espoir de médicament salvateur a déjà eu lieu, pour la même molécule et a malheureusement été douché par la réalité. C’est là :

https://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2020/05/25/anti-raoult-contre-pro-raoult-une-bataille-qui-aurait-pu-etre-evitee/

Il me semble que le billet de l’Aimsib peut être lu dans les deux sens. Il faut réclamer aux vaccins ce qu’on réclame à ce protocole IHU, c’est de + en + évident pour de + en + de monde, mais il faut aussi réclamer à ce protocole IHU ce que les membres de l’Aimsib réclament pour les vaccins.

Ce sont des produits avec une activité manifeste dans l’organisme, c’est la moindre des choses de chercher si le remède sert à quelque chose voire s’il est pire que le mal.

Il n’y a que comme ça qu’on peut être sûrs du résultat. L’exemple du chikungunya est frappant. L’équipe de Marseille a d’ailleurs été mise en contact avec ces travaux si je comprends bien. Leur attitude 2020 est d’autant plus étonnante, ils connaissaient un précédent échec qui n’a pu être montré qu’avec une étude clinique.

Je serai le premier à prendre de ce produit en cas de nécessité – qui n’apparaîtra plus j’espère – si on me démontre qu’il est efficace, mais pour l’instant il n’y a rien de convaincant.

A titre perso J’accepterai aussi une autre méthode que la méthode standard si elle est réellement démonstrative. Mais à + de 90 % de guérison spontanée il faut qu’elle soit sacrément bien menée.

Sur les notions de liberté de prescrire, etc. là c’est autre chose et ce débat me dépasse. J’ai déjà entendu de nombreux médecins être littéralement terrorisés à l’idée de déprescrire des statines, donc il y a un réel problème de liberté médicale en France.

Ceci dit, est ce qu’un manque de liberté de déprescrire, sur la base d’arguments solides bien sûr, est la même chose qu’un manque de liberté de prescrire ?

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Olive verte
12 juin 2020 8h20

Il faut aussi faire attention au fait que l’article que vous citez, Olive Verte, date du 25 mai avec « Les études négatives s’accumulent et la dernière en date celle du Lancet permet sans doute de siffler la fin de la partie. » On sait depuis que c’est surtout la fin de la partie pour l’étude du Lancet. D’ailleurs un des équipiers de Raoult, le professeur Mathieu Million explique les résultats obtenus par ce type d’études informatisées où les auteurs n’ont pas vu les malades :
https://www.youtube.com/watch?v=A32epJKWg5k

Pour lui, 25% de mortalité correspond à la mortalité observée en réa. Si on donne le traitement à ce moment là il ne changera rien et on attribuera ce taux de mortalité au traitement alors qu’il est celui habituellement observé en réa. Il distingue 3 phases dans l’évolution de la maladie. Selon lui, le traitement a une certaine efficacité au cours de la première phase. Quand se déclenche la tempête cytokinique c’est trop tard pour l’HCQ et l’AZ. Il faut alors une autre classe de médicaments. Puis quand la troisième phase apparaît, la détresse respiratoire, alors c’est la réa où on va essayer de soutenir la réparation des poumons. Si on donne l’HCQ pendant cette phase cela ne servira à rien. C’est ce qu’explique très bien ce professeur qui a publié récemment une étude sur ces questions.

Je ne suis pas convaincu que si une étude randomisée avait été réalisée à Marseille et se soit montrée positive, le résultat aurait été accepté car on a pu voir, c’était facile, qu’il existait et existe toujours une très puissante volonté de casser le traitement « Raoult » ainsi que le personnage, autrement dit de faire de l’obstruction comme on fit au foot.
Il aurait en particulier été soutenu que l’échantillon n’était pas suffisant, ce qui était facile car l’échantillon traité était automatiquement divisé par 2 et que si on voulait avoir une chance de promouvoir le traitement avant la fin de l’épidémie il fallait se limiter en temps. Et aussi que cela ne traitait pas les formes graves etc … Quand le plus fort, et de loin, ne veut pas, vous vous casser les dents. Ils le savent très certainement à Marseille alors ils ont décidé d’agir plutôt que d’attendre un feu vert qui n’avait aucune chance de se manifester.

Comme l’explique aussi ce professeur les études randomisées dans de telles épidémies qui ont toutes chances d’être de courte durée, à la différence d’une maladie comme le chikungunya qui s’installe de façon endémique, il faut pouvoir intervenir rapidement. Aussi ils se sont appuyés sur d’autres données pour prendre la décision collégiale, le 20 mars, de soigner les malades avec ce traitement, avant l’aggravation, comme l’explique son collègue le professeur Philippe Brouqui :

https://www.youtube.com/watch?v=osrtVhuX5j8

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Olive verte
12 juin 2020 21h18

 » Mais à + de 90 % de guérison spontanée il faut qu’elle soit sacrément bien menée » . Ben, je me demande alors pourquoi le confinement, les masques, les essais pour des médicaments chers et inefficaces, des sanctions, la paranoiä qui continue, les disputes anti et pro Raoult pour l’usage d’un médicament bien connu ? m’enfin,! Si on guéri tout seul? Bon pour les 10 % qui restent, pas de chance, on n’a rien…. Ah si : des revues scientifiques sponsorisées par l’IHU…

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
11 juin 2020 22h20

Vous m’avez posé une question Jucar, je vais essayer d’y répondre en restant dans mes limites. Fondamentalement il y a 2 types de tests :
1- On compare les données observées avec un modèle théorique. C’est ce qui a été fait à Marseille où ils ont utilisé les connaissances acquises sur l’évolution de la maladie en l’absence de traitement grâce aux malades qu’ils avaient vus avant l’utilisation du traitement et grâce aux publications des Chinois en particulier. Cette connaissance portait tout particulièrement sur la durée de la persistance du virus.
Après avoir constaté sur 24 malades traités avec l’HCQ et l’AZ que ce critère était nettement amélioré, l’équipe de Marseille décida de façon collégiale, le 20 mars, de traiter ainsi les malades et non pas de faire des études.
Je n’ai pas la connaissance et la compétence pour juger si le choix fait à ce moment là était justifié en raison d’une amélioration significative des paramètres retenus et de l’absence d’autres traitements possibles ou si ce choix était aventureux et risqué. Mais avant de juger, et je n’ai pas l’intention de le faire, il faut d’abord savoir ce qu’ils ont fait car Raoult n’était pas seul loin de là ! La vidéo du professeur Brouqui explique ce premier point.

2- La seconde méthode consiste à ne traiter qu’un malade sur 2 avec tirage au sort. Ainsi les malades non traités vont jouer le rôle du modèle théorique en apportant des informations sur le déroulé de la maladie en l’absence du traitement.

Si on a acquis auparavant suffisamment d’informations fiables sur ce déroulé, cette façon de procéder devient inutile et même nuisible à la qualité de l’observation, indépendamment de toutes considérations éthiques : en effet avec moitié moins de malades traités les informations sur les effets du traitement seront beaucoup moins satisfaisantes. C’est évident.

Aussi, contester le traitement de Marseille en raison d’une absence de randomisation n’est pas scientifiquement valable. Pour contester plus rigoureusement il fallait essayer de mettre en doute la pertinence de la comparaison avec ce que j’appelle « le modèle théorique » c’est à dire les données acquises par ailleurs en l’absence de traitement tout en tenant compte du fait qu’en divisant par 2 le nombre de malades traités on perdait de l’information sur ce bras.

J’ai vu Daniel Cohn Bendit marteler du poing que tant qu’il n’y aurait pas 2 groupes randomisés il n’y aurait pas de preuves de l’efficacité du traitement. Il répétait ce qu’il avait entendu des experts qui défilaient sur les télés pour casser le traitement « Raoult » au seul motif qu’il n’avait pas fait 2 groupes. La réaction de Cohn Bendit ainsi que de nombres de journalistes attestent que ce fut un slogan qui a bien fonctionné et qui semblait paré des vêtements de la science mais ce n’était pas valable. Il fallait travailler davantage ! Et surtout il devenait beaucoup moins aisé d’entraîner les foules avec des arguments beaucoup plus sophistiqués. La critique a choisi la facilité.

Aujourd’hui, avec les nouvelles données enrichies en provenance de toutes la France peut-on y voir plus clair ? Depuis peu les professeurs de l’IHU de Marseille ont donné beaucoup d’explications dans de courtes vidéos. Ils sont souvent plus clairs, précis et rigoureux que leur directeur. Je peux dire qu’ils m’ont inspiré confiance et je pense qu’ils ont accomplis un boulot énorme. Il y a par exemple celui qui a négocié la coopération des vétos pour réaliser des tests. Une règle administrative interdisait aux vétos de faire des PCR sur du matériel humain. Je ne sais si cette règle avait été abrogée mais à Marseille les vétos ont coopéré et permis la réalisation de plus de 160000 tests. Ils ont obtenu aussi la coopération de 50 médecins supplémentaires, de nombre d’infirmières etc …

La stratégie du ministère était « restez chez vous sauf si ça s’aggrave.. » mais à l’IHU on faisait tout autrement et je suis tenté de penser que dans le contexte où nous étions ce ne fut pas du mauvais boulot. Quand on prend conscience de cela on pourrait avoir honte d’être assis sur sa chaise à décerner des bons points et des mauvais points à de tels acteurs.

Le 19 mars 2008 j’avais participé à une émission radio avec Roger Salamon 10 ans président du HCSP. Je lui parle de Raoult. Il répond : « il est contre tout ce que fait le ministère. Mais il a raison ! » C’est sur youtube.

Jucar
Jucar
Répondre à  Bernard Guennebaud
16 juin 2020 15h08

Il semblerait qu’en Algérie le protocole du Pr Raoult marche également plutôt bien, avec un taux de létalité de 2 % sur une cohorte de 16000 cas confirmés et traités à l’hydrochloroquine :
https://www.lexpressiondz.com/nationale/98-des-patients-retablis-330992
Pour mémoire, en France le même taux de létalité était de 19 % au 10/06/2020, selon les chiffres officiels donnés par le gouvernement (155136 cas confirmés de Covid 19 pour 29319 décès).

Jucar
Jucar
Répondre à  Jucar
17 juin 2020 10h58

@ Akira

***********Encore une fois ici on ne compare absolument pas les même dénominateurs …**********

Ah bon !? Ce serait intéressant si vous pouviez détailler?
Moi je ne connais pas les détails, je fais seulement une analyse macro avec une simple règle de 3, et à mon sens: – 16000 cas confirmés en Algérie et 3320 cas confirmés chez Raoult ne doivent globalement pas être très différents des 155136 cas confirmés en France. Je dis « globalement » car il y a forcément des différences, mais compte tenu de la taille des échantillons çà veut quand même dire quelque chose je crois!
Maintenant attention, je ne défends pas mordicus le Pr Raoult, il y a les pro et les anti-Raoult, ils sont tous bardés de certitudes, moi je n’en sais rien, je n’ai aucune certitude, je me contente de regarder les résultats qu’il affiche et je les trouve significatifs, sans exclure l’imposture, sans exclure une erreur d’observation de ma part…..

Leaunade
Leaunade
12 juin 2020 6h08

Le rôle d’un médecin n’est-il pas de soigner le mieux possible,en son âme et conscience les malades qui se confient à lui!Errare humanum est!. Le dialogue médecin patient permet d’ajuster la thérapeutique en fonction des effets observés et de l’évolution de la maladie.Chaque suivi est unique et est une création.Ce qui fait que la médecine est un art.
Durant cette épidémie,j’ai pris conscience de l’influence énorme des essais thérapeutiques qui réduisent le malade à l’état de cobaye.Et j’avoue que je ne m’en remets pas!

Daniel Bardou
Daniel Bardou
Répondre à  Leaunade
12 juin 2020 14h12

Bonjour.
Et c’est bien ce que disent certains Oncologues depuis le début des années 2000.
Les anciens protocoles sont il parait « trop vieux », ils n’arrêtent pas d’en tester de nouveaux pour confirmer que certains ne fonctionnent pas.
C’est tout de même assez grave.

Cordialement.
daniel Bardou.

njama
njama
12 juin 2020 8h51

Complétement d’accord avec jucar (10 juin 2020 à 17 h 33 min), le terme « jurisprudence » est totalement inapproprié, on pourrait lui préférer « l’affaire de la Chloroquine devrait faire exemple », ce qui, en l’absence d’une # authentique # jurisprudence justement, n’aurait rien de juridiquement contraignant car en toute logique scientifique les précautions prises à l’encontre de l’HCQ « se devraient » d’être déontologiquement les mêmes pour les vaccins, sauf à faire deux poids deux mesures.
Ceci dit en passant, si l’efficacité de l’HCQ est douteuse dans le cas de figure Covid voire nulle, sa toxicité n’a pas été démontrée et l’absence de preuve ne vaut pas preuve. La controverse n’est pas finie à ce qu’il m’en semble, on ne jettera pas impunément aux orties un médicament déjà septuagénaire dont personne ne s’en plaignait jusqu’à très récemment.
Autre point juridique divergent, la restriction d’autorisation de l’utilisation de l’HCQ résulte d’un Décret et donc d’un privilège régalien du ministère en matière de santé publique, alors que l’autorisation d’une vaccination obligatoire résulte d’une procédure législative et non de la décision du ministère dont la seule prérogative éventuelle en la matière est de pouvoir « suspendre » une vaccination obligatoire, ce qui fut le cas pour le vaccin BCG en août 2007.
L’HCQ est censée soigner, un vaccin ne soigne rien du tout. Leur seul point commun est d’être des substances (bio)chimiques administrées.
Évidemment des pratiques scientifiques à géométrie variable ne penchent pas en faveur de la confiance ni de la science, ni de médecine (qui n’est même pas une science molle). L’occasion est trop belle de rappeler que les vaccins sont des produits sur lesquels il n’y a pas d’études pharmacocinétiques, pas d’études de mutagenèse, de cancérogenèse, de génotoxicité, de déficience de fertilité, et qu’ils n’ont jamais été comparés à de « véritables » placebos, contrairement aux obligations préalables pour les médicaments avant mise sur le marché, et certains produits cosmétiques. De l’aveu même des fabricants…

– Extraits de notices de vaccins GlaxoSmithKline :
13.1 Carcinogenesis, Mutagenesis, Impairment of Fertility :
INFANRIX has not been evaluated for carcinogenic or mutagenic potential, or for impairment of fertility.
Notice GSK du vaccin Infanrix Pentavalent – (page 13/16) : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Infanrix-notice-US.pdf
5.2 Pharmacokinetic properties :
Evaluation of pharmacokinetic properties is not required for vaccines.
Notice GSK du vaccin Infanrix Hexavalent – (page 12/40) : http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/000296/WC500032505.pdf

njama
njama
12 juin 2020 10h37

Dans cette « affaire de la chloroquine » le ministère et les autorités de santé (ANSM/ANSES/HCSP) pas plus que les journalistes n’ont joué la transparence, ce qui devrait pourtant être une qualité basique en communication scientifique où tout devrait pouvoir être vérifié par qui le souhaiterait.
Cet Arrêté du 13 janvier 2020 signé du directeur général de la santé, J. Salomon, (Pour la ministre et par délégation) qui classe sur la liste II des substances vénéneuses l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes fait suite à une Proposition d’Arrêté de l’ANSM du 8 octobre 2019 portant inscription de la hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses (copie courrier en Annexe 1 du PDF) adressée à l’ANSES qui rend un avis favorable le 12 novembre 2019 : https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV2019SA0175.pdf
Comme indiqué dans le courrier de l’ANSM (page 4/5) qui souhaite que la délivrance soit soumise à prescription médicale obligatoire le risque #supposé# est suivant des « données issues de la littérature qui ont montré un potentiel génotoxique de la chloroquine in vivo et in vitro » et « du fait de la similitude de structure et des propriétés pharmacologiques des deux molécules, le risque génotoxique de l’hydroxychloroquine ne peut être exclu.
Ainsi l’hydroxychloroquine ne doit être utilisée au cours de la grossesse à moins que la situation clinique justifie la poursuite du traitement… ».
Ces motivations auxquelles l’ANSES répondra favorablement n’ont donc rien à voir avec de supposés « risques de torsades de pointe » – colportées sans référence par la presse que la rumeur, et même sur ce site – qui ne figurent d’ailleurs pas dans la liste des effets indésirables possibles dans les notices VIDAL des médicaments Nivaquine et Plaquenil, même si en *contre-indications* (précautions) d’emploi l’un et l’autre peuvent « rarement être responsable de troubles du rythme cardiaque. Elle doit être utilisée avec prudence en cas d’hypokaliémie, d’insuffisance cardiaque non contrôlée, d’infarctus du myocarde récent ou de ralentissement important du cœur. »

Cette étude de 2011 mise en ligne par l’IHU de Marseille semble contredire la position de l’ANSES sur ce sujet !?
Azithromycin plus chloroquine; combination therapy for protection against malaria and STD infections in pregnancy
R Matthew Chico†& Daniel Chandramohan, London School of Hygiene and Tropical Medicine, Faculty of Infectious and Tropical Diseases,Disease Control Department, London, UK https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21736423/
https://www.mediterranee-infection.com/toxicite-chloroquine-azithromycin-une-crise-de-nerf-francaiseetude-sur-755-femmes-enceintes/

Le Résumé des caractéristiques du produit PLAQUENIL de l’ANSM – Mis à jour le : 23/03/2020 – ne fait état de risques de torsades de pointe qu’en cas de quelques bi-thérapies et de surdosage, les doses employées par l’IHU de Marseille étant bien en dessous de la valeur limite indiquée :
L’hydroxychloroquine a le potentiel d’allonger l’intervalle QTc chez certains patients à risque…
4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Retour en haut de la page
Associations contre-indiquées
+ Citalopram ou escitalopram ou hydroxyzine [antidépresseur]
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Dompéridone [traitement de certaines nausées ou vomissements]
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Pipéraquine [antiparasitaire dans le traitement du paludisme]
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Symptômes de surdosage en hydroxychloroquine :
· Doses absorbées ≥ 25mg/kg.
Céphalées, étourdissements, troubles visuels, nausées, vomissements. En cas d’intoxication grave, un élargissement du complexe QRS, des bradycardies, un rythme nodal, un allongement de l’intervalle QT, un bloc auriculo-ventriculaire, une tachycardie ventriculaire, des torsades de pointes et une fibrillation ventriculaire peuvent survenir.
http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=67767535&typedoc=R

njama
njama
12 juin 2020 11h58

Que ressortira-t-il de cette « affaire de la chloroquine » ? hormis une restriction assez arbitraire de prescription et un ubuesque pataquès médiatique ?
La toxicité de l’HCQ n’est pas démontrée. Tout porte à croire à l’inverse, et que s’il y a risque il est d’ordre « epsilonesque ».
Reste l'(in)efficacité contre le visiteur Covid dont on ne reverra jamais peut-être le bout du nez, pas plus que la grippe asiatique 1957, de Hong-Kong 1969, le SRAS 2003, le MERS 2013 ne sont réapparus.
Question : si un protocole RCT (randomized controlled trial) est une méthodologie rigoureuse adaptée à la recherche scientifique pour des cas affections courantes, chroniques, permanentes toujours disponibles sous la main, avec des patients à mettre sur la paillasse et sous les microscopes des Labos, comment pourrait-il être adapté à un contexte épidémiologique très fugace, aléatoire, voyageur, souvent facétieux dans le cas d’affections virales.
Est-ce qu’en exigeant de l’IHU de Marseille un essai randomisé l’absolutisme méthodologique de la recherche ne demandait pas l’impossible, car déontologiquement il serait complétement immoral dans le contexte de procéder à un tirage au sort HCQ + AZI vs PLACEBO ?
La difficulté entre les exigences déontologiques de la médecine de soigner et celles scientifiques de la recherche de vérifier est peut-être du même ordre de difficulté que celle de « chercher la quadrature du cercle ».

Mars 1997 – n°16
L’unité des rickettsies, laboratoire mondial de référence
Du fondamental au très appliqué, l’unité des rickettsies contribue à une meilleure connaissance des rickettsiales et de leurs pouvoirs infectieux. En 17 années de recherche, D. RAOULT et son équipe ont acquis une réputation d’experts internationaux dans leur domaine. Le laboratoire est l’équipe mondiale de référence pour le calcul de la sensibilité des rickettsiales aux antibiotiques, il est aussi centre collaborateur OMS. L’aspect clinique est très important pour D. RAOULT qui a gardé son activité de médecin infectiologue à l’hôpital de La Conception où il examine une demi-journée par semaine des patients venus du monde entier. Pour soigner les malades atteints de la fièvre Q, D. RAOULT est notamment à l’origine d’un protocole thérapeutique rigoureux qui a fait chuter la mortalité de 70% à 5% en quelques années.
https://www.gazettelabo.fr/archives/publics/1997/16raoult.htm

Le protocole de traitement de la fièvre Q sera-t-il également remis en question ?

Rev Med Suisse 2013 :
« En cas de diagnostic confirmé de fièvre Q aiguë, une échographie cardiaque doit être réalisée dans tous les cas à la recherche d’anomalies valvulaires, même minimes. Le traitement de référence de la fièvre Q aiguë symptomatique, chez un patient sans facteur de risque, est la doxycycline, à la posologie de 200 mg/jour. Il n’existe pas d’essai clinique randomisé pour déterminer la durée du traitement. Une durée de 14 à 21 jours, ou jusqu’à 7 jours après l’apyréxie, est actuellement proposée. Le cotrimoxazole doit être utilisé en cas d’allergie ou de contre-indications.22 Les fluoroquinolones sont une alternative fiable. Par ailleurs, les nouveaux macrolides (télithromycine) ont démontré une activité in vitro et sont une option intéressante. Chez l’enfant, la doxycycline est le traitement de choix, étant admis que l’âge n’est plus une contre-indication à ce traitement lors de fièvre Q aiguë. Chez la femme enceinte, un traitement par cotrimoxazole doit être administré, ceci jusqu’à l’accouchement.23 Suite au traitement antibiotique de la fièvre Q aiguë, un suivi sérologique doit être effectué à trois et six mois, afin de documenter un éventuel passage à la chronicité. Le traitement de la fièvre Q aiguë chez les patients avec une valvulopathie, mise en évidence lors du bilan, consiste en l’administration de doxycycline 200 mg/jour et d’hydroxychloroquine 600 mg/jour pour douze mois, afin de prévenir le développement d’une infection chronique (endocardite). L’utilisation conjointe d’hydroxychloroquine permet une alcalinisation du lysosome et favorise ainsi l’activité bactéricide de la doxycycline inactive à pH acide.24 … »
https://www.revmed.ch/RMS/2013/RMS-383/Fievre-Q-une-zoonose-souvent-meconnue

La médecine a non seulement existé avant la science mais elle l’a inspirée. Vouloir la faire passer sous les fourches caudines de la recherche et des statistiques ne me semble pas aller vers une médecine scientifique et bienveillante, mais bien plutôt vers une médecine standardisée, dépersonnalisée.

Eric Marquant
Répondre à  njama
12 juin 2020 13h06

D’ailleurs on se souvient de la manière dont elle (la médecine) était vue par un Molière et ses contemporains.

njama
njama
Répondre à  njama
12 juin 2020 13h39

@ Eric Marquant
Pour mettre en place l’essai Discovery (qui semblait être déjà prêt dans les cartons internationaux, européens du moins) il fallait absolument énoncer comme postulat qu’il s’agissait d’un virus « nouveau » pour lequel il n’existait aucun traitement connu, « scientifiquement vérifié ». Idem pour un futur candidat vaccin…
Pourtant les coronavirus sont assez bien connus de nos jours.
On peut reprocher à l’IHU un manque de méthodologie scientifique, mais dans l’autre bras qui voulait tester des prototypes de molécules aux propriétés hypothétiquement antivirales, du moins in vivo dans ce contexte, le jeu était pipé aussi.
On a eu affaire à une partie de poker menteur, effectivement le traitement Raoult (« inspiré » de son expérience médicale) était un intrus, et fort naïvement un outsider dans cette histoire de gros sous…

Marcel
Marcel
Répondre à  njama
14 juin 2020 11h49

A Henri

Raoult a posé un gros problème aux spéculateurs en Bourse. Exemple flagrant, le cas Gilead :
https://www.youtube.com/watch?v=ouUuLPxO23I

Chantal
Chantal
Répondre à  njama
15 juin 2020 12h03

Vous oubliez le fabricant Moderna qui avant la pandémie voyait son action monter…. monter…. Et bien entendu le britannique AstraZeneca ! Il va produire 2 milliards de doses du vaccin contre le Covid-19 développé par l’Université d’Oxford après un accord de 750 millions de dollars apportées par des organisations caritatives (Le CEPI et Gavi..) soutenues par la fondation Bill & Melinda Gates ! Et oui, toujours elle ! « On saura si le vaccin fonctionne à partir du mois d’aout » a indiqué le directeur général d’AstraZeneca, Pascal Soriot !
http://bit.do/fFZju

A-t-on déjà vu des entreprises dépenser des milliards sans savoir si cela fonctionne ? Non, il y a donc anguille sous roche ! On trouve d’ailleurs les mêmes à vouloir ce vaccin que ceux qui poussaient à la guerre en Irak ! En Grande Bretagne, voilà que Tony Blair a appelé à une nouvelle ‘identification numérique’ afin que les gens puissent prouver leur état de maladie, lors d’une conférence virtuelle sur la technologie CogX : « les voyages internationaux ne pourront redémarrer que si les gens peuvent prouver facilement qu’ils n’ont pas le coronavirus. »

Bref, tout cela était planifié à l’avance. D’où le manque de masques, les tests défectueux, le confinement inutile, le rivotril pour augmenter le nombre de morts, mais la condamnation de tout médicament pouvant enrayer le virus (d’où l’incroyable histoire avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine) Pour cela, on n’a pas hésité à supprimer le droit de prescrire du médecin en les menaçant de perdre leur droit d’exercer !

Eric Marquant
Répondre à  Chantal
15 juin 2020 12h50

Rien ne vous permet d’affirmer que cela ait été planifié à l’avance, si ce n’est votre intime conviction, ce qui devant un tribunal ne suffit pas à condamner.
Je pourrais, de la même manière, vous accuser d’appartenir à quelques officines opaques dont le but n’est autre que de répandre de fausses accusations.

Alain
Alain
Répondre à  njama
16 juin 2020 10h57

Une chose est sure, le politique semble avoir des informations que les praticiens n’ont pas. Le président Macron n’a-t-il pas dit à la TV que « le virus serait encore là pour longtemps » ?

Cela expliquerait-il les menaces du Conseil de l’Ordre sur les médecins qui guérissent leurs patients ? Ces droits élémentaires des médecins et des malades sont actuellement menacés par la volonté de nos politiques d’imposer des soins dirigés par l’intelligence artificielle. D’où le besoin de faire des exemples pour qu’on ne voit plus ces médecins de Marseille guérir quatre fois plus de gens que les « grands professeurs » et leurs affidés omniprésents sur les plateaux de télévision. Cela fait effectivement désordre quand ces derniers interdisent le traitement Raoult, mais préconisent le rivotril dans les EHPADs, ce qui doit rappeler à certains l’eugénisme médical nazi.

Mais le politique, on l’avait déjà vu avec l’affaire Cahuzac, n’a pas les mêmes intérêts que ceux des malades. Exemple, le médicament anti-hépatite C, Solvadi, aux effets discutables, a été imposé en France par M. Touraine. Elle s’était flattée l’acheter à un prix « bas » de 40 000 € par patient et par an alors que son coût de fabrication avoisine les 100 dollars et qu’il est vendu 705 euros en Indes. On comprend mieux pourquoi nos politiciens qui discutent en ce moment sur le « Grand reset » prévoient que 14 des 17 objectifs du développement durable seront traités par la vaccination ! Big pharma va pouvoir se frotter les mains avec Gates !

Et on ne risque pas de voir à nouveau une campagne de choc telle celle de Médecins du Monde en 2016 ! Et encore, elle n’était apparue que sur les réseaux sociaux, ayant été censurée ailleurs !
https://www.konbini.com/fr/tendances-2/medecins-du-monde-campagne-choc-censure-prix-medicaments

Raymonde
Raymonde
12 juin 2020 19h35

@njama
Merci pour votre clairvoyance, votre franchise et votre courage.
Vous devriez pouvoir mettre tout le monde d’accord.

njama
njama
Répondre à  Raymonde
12 juin 2020 21h57

Merci Raymonde, votre message me touche une fois encore.
J’évoquais en métaphore « la quadrature du cercle » (l’image sera plaisante j’imagine pour Bernard Guennebaud notre très brillant mathématicien aimsibien) parce qu’elle a mis environ trois mille ans à être « mathématiquement » résolue.
C’était au final une sorte de « nœud gordien » dans l’esprit, un problème qui ne présente pas de solution apparente (pour ceux qui ne connaissent pas l’expression littéraire mythologique).
J’espère que la controverse entre éthique médicale et éthique scientifique qui me semble parfaitement justifiée prendra moins de temps à être résolue de nos jours si chacun y va d’un peu d’humilité à mettre dans son mouchoir.
La médecine (au moins telle que bien pratiquée, et bienveillante à mon sens) a une dimension « quantique », dans sa relation (nécessairement personnelle) du thérapeute à « son » patient. Une dimension qui échappe me semble-t-il à cette médecine qui se voudrait « méthodiste », rigoureuse, trop purement « scientifique », car elle ne peut mettre cette donnée « quantique » de la singularité de chaque cas en équation.
Si mes petites contributions peuvent aller dans ce sens, je m’en verrais ravi.

* J’entends ici par « quantique », la prise en compte d’un ensemble indéfini (non dénombrable) de données, réelles comme d’autres intuitives, disparates dans l’ensemble, ce qui ne serait pas le cas en physique pure.
Néanmoins, je pense que cette approche « fondamentale » de la science peut nous inspirer, car plus nous connaissons de choses sur un sujet (un patient éventuellement dans le cas de la médecine), plus je pense nous nous approchons à pas menus d’une réalité vraie ou très vraisemblable…

njama
njama
Répondre à  njama
13 juin 2020 12h45
Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  njama
13 juin 2020 18h27

@ Njama. Bravo, je ne connaissais pas cette histoire d’esprit quantique. On en apprend tous les jours.
Evidemment, @ akira sursaute chaque fois qu’on écrit le mot « quantique » qu’il ne faut surtout pas sortir de la physique ce qu’il ne l’empêche pas de nous seriner son « cantique des cantiques » des torsades de pointe et des QT longs quand ce n’est pas sur les publications pestiférées dans des revues dont l’éditeur est/ serait Raoult himself ..
)
Bon, faut s’y faire, il est fidèle aux explications de cet article (voir le 7émmement) :
https://theconversation.com/sept-idees-fausses-sur-la-physique-quantique-113517
auquel cas aucune discussion n’est possible .

Jacques BEAU
Jacques BEAU
Répondre à  njama
17 juin 2020 12h44

Afin de ne pas développer de malentendus à propos du terme « quantique », notons que le principe aristotélicien de la causalité cesse de fonctionner à l’échelle des particules atomiques dont la position n’est déterminable qu’en termes de probabilité.
Cause, toujours tu m’interresse! ! Il y a plein de domaines non régis par le principe de causalité, on peut les qualifier de « quantiques » mais on doit plutôt cesser de croire que tout est la conséquence de la causalité. La cause… alitée !

Leaunade
Leaunade
13 juin 2020 8h19

Dans l’interview que Pr Raoult donne à bfmtv,Il explique bien sa motivation profonde:calmer la panique.Etant donnée son histoire personnelle,il savait que la panique avait été pendant l’Exode plus meurtrière que la guerre elle même !Son objectif de soignant est avant tout de calmer l’état de panique(aggravé par les médias) dans lequel se trouvent les malades. Quand on sait que tout traitement développe un effet placebo.Même si HCQ ne développait que cet effet ,c’était certainement plus bénéfique que de ne pas apaiser la panique dont on connait les effets délétères

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Leaunade
14 juin 2020 21h55

Il y a aussi les confidences du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin sur l’épidémie à Marseille.

https://www.youtube.com/watch?v=f9fjLX1lNGw

Corinne
Corinne
Répondre à  Leaunade
16 juin 2020 10h21

Le prof Raoult va plus loin que çà ! Pour lui, « trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante… c’est un défi idiot.. Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus ! Honnêtement la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro. »
https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Professeur-Didier-Raoult-Je-suis-un-renegat-1683722

Ce qui est tout de même bizarre, il est très attaqué par des personnes genre Salomon, Lévy, Lacombe qui au minimum enfreignent la loi, comme le prévoit le code de santé publique (article L.4113-13 ). En 2018, c’était un certain pédiatre Robert Cohen (Infovac) qui avait écopé d’un avertissement pour être intervenu dans les médias en 2017 sans avoir mentionné ses liens d’intérêts avec des fabricants de vaccins !

Eric Marquant
Répondre à  Corinne
16 juin 2020 10h50

Oui, un renégat bien institutionnel, relisez son parcours !

Eric Marquant
Répondre à  Corinne
16 juin 2020 12h45

« il parce l’immunisation croisée… » ?????

Hélène Banoun
Éditeur
Répondre à  Corinne
16 juin 2020 15h37

Je crois avoir compris qu’Akira critique Raoult pour avoir parlé d’immunisation croisée avec les coronavirus des rhumes communs?
J’aimerais bien avoir l’avis d’Akira à ce sujet!
Je travaille dessus en ce moment, justement!

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
13 juin 2020 14h09

Sur une suggestion de Raoult faisant son cours d’épistémiologie (histoire des sciences) devant ses étudiants.
https://www.youtube.com/watch?v=QBHskgiY7MM

Il propose de comparer ce que dit Wikipedia des études randomisées en français et en anglais. On y trouverait des différences intéressantes et suggestives.

En anglais avec possibilité de traduction.

https://en.wikipedia.org/wiki/Randomized_controlled_trial

En français :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_randomis%C3%A9_contr%C3%B4l%C3%A9

Il dit aussi cette affirmation étonnante (vers 13mn) « la première chose qui compte c’est une anecdote.
Les choses importantes commencent par un cas. Le plus important c’est le premier cas, les autres ne font que confirmer …) « Ce qu’on met à la poubelle c’est le plus important … » « La moitié des données sont mises à la poubelle … » Et ce sont les plus intéressantes ! « Il faut regarder ce que les autres ont laissé tomber ! »

BREF, il est passionnant le mec ! J’vais aller faire mes études de médecine à Marseille !

Mon expérience de la recherche en maths pures : ne pas lire ce que les autres ont fait car on se met sur leurs rails pour, peut-être ajouter quelques rails à la voie ou une gare, des arbres pour enjoliver. Il faut essayer de regarder ce que tous les autres avaient laissé tomber.

hackmed
14 juin 2020 17h42

J’apprécie beaucoup Michel, sur le problème du cholestérol et des statines, mais alors là comparer la chloroquine d’ailleurs seul sans le zithromax, à la problématique des vaccins c’est pas raisonnable du tout
J’aimerais bien savoir si il a été malade, et qu’est-ce qu’il a pris
Il n’y a pas du tout le même caractère d’urgence
L’efficacité de la chloroquine, et un réveil sur le covid , dans toute la région de Marseille, au Maroc, et dans bien d’autres pays
Ce n’est pas le cas des vaccins

snoopyne
snoopyne
15 juin 2020 12h13

Même les médecins qui n’ont pas prescrit de chloroquine, mais juste de l’azithromycine ont été embêtés, comme en témoigne fort bien ce médecin généraliste de l’est, le Dr Erbstein : https://youtu.be/uxmFosu0tgo

Inoxydable
Inoxydable
16 juin 2020 20h33

« «Le dexamethasone est le premier médicament dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19», ont indiqué dans un communiqué les responsables du vaste essai britannique Recovery, selon qui «une mort sur huit pourrait être évitée grâce à ce traitement chez les patients placés sous ventilation artificielle». »
Bon sang ! 1 mort sur 8 « pourrait » être évité ? Et après ça on critique l’HCQ qui pris à temps avant d’arriver en réa …
Décidément.

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Inoxydable
16 juin 2020 21h00

Essai RECOVERY : Ca c’est de l’essai impartial ….! https://www.facebook.com/hashtag/oxfordgate

Surya
Répondre à  Inoxydable
16 juin 2020 21h44

Il veut dire que s’il faut peu de patients pour voir un effet visible, c’est plus significatif que s’il faut beaucoup de patients. C’est juste que c’est très très mal exprimé…

Brigitte
Brigitte
Répondre à  Inoxydable
17 juin 2020 12h02

Je vous contredis totalement Akira. Vous parlez du livre « Y a t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?” du prof Perronne.
https://www.youtube.com/watch?v=crbITXQTo24
Il ne fait que dire clairement ce que beaucoup pensent tout bas. Le constat est accablant, on est devant une corruption généralisée avec derrière les rideaux Big-Pharma. Même le Conseil National des Médecins fut dans cette affaire indigne. On est devant un scandale bien plus grave que celui du sang contaminé, car on aurait pu éviter plus de 20.000 morts ne serait qu’avec le traitement Raoult dès les premiers symptômes. Si 98% des gens positifs peuvent être guéris, quelle est l’utilité d’un vaccin à plusieurs milliards de dollars ? Pour rappel, des pays comme le Vietnam, pourtant près de la Chine et accueillant beaucoup de Chinois n’ont pas eu un seul mort du coronavirus et cela sans confinement généralisé ! Certes, il connaissait les anti-paludiques, notamment l’artémisia….

Il faut se souvenir que c’est lui qui a demandé publiquement aux autorités françaises de reconnaître la maladie chronique de Lyme ! Là aussi se cachait derrière cette histoire un gros scandale Big Pharma.

Anaïs
Anaïs
Répondre à  Inoxydable
18 juin 2020 11h16

Le livre du prof Perronne est actuellement en première position sur amazone ! Il va faire un carton ! Autre bonne nouvelle, le Dr Steven Kalkanis, directeur général du Henry Ford Medical Group. a constaté une amélioration significative des résultats dans un groupe de patients COVID-19 ayant reçu de l’hydroxychloroquine !
https://www.metrotimes.com/news-hits/archives/2020/06/16/henry-ford-health-system-still-moving-forward-with-hydroxychloroquine-study
Heureusement, la FDA a laissé la liberté aux médecins de ville de la prescrire hors AMM, contrairement à la France où on a tout simplement enlevé la liberté de prescrire aux médecins et cela sans que le Conseil de l’Ordre réagisse !
https://www.caducee.net/actualite-medicale/14964/hydroxychloroquine-vs-coronavirus-la-fda-supprime-l-autorisation-d-urgence-a-l-hopital-tout-en-laissant-la-liberte-aux-medecins-de-ville-de-la-prescrire-hors-amm.html
Ni Jérôme Salomon qui dernièrement a expliqué à la commission d’enquête parlementaire que les masques ne protégeaient pas… sur ce point, il n’aurait pas pas tout à fait tort !
https://pryskaducoeurjoly.com/actu/7426/le-port-du-masque-savere-inutile-selon-les-etudes-scientifiques/
Par contre sa politique de confinement fut criminelle ! Une étude française soumise (pre-print) au British Medical Journal le démontre :
https://les7duquebec.net/archives/255773
Certes, l’OMS était pro-confinement. mais qui la finance ? A 80% elle l’est par les laboratoires pharmaceutiques, les banques, l’industrie de l’armement, les compagnies pétrolières, l’industrie de l’alcool… Ce que les Américains appellent l’Etat profond ! Et cet « Etat » est capable de tous les coups possibles. Dernièrement des députés brésiliens, étonnés de voir qu’un hôpital annonçait avoir 5000 malades du coronavirus et 200 morts, y sont allés. Il n’y avait pas un malade dans l’établissement !
https://twitter.com/AOECOIN/status/1272712575537438720
Actuellement, l’OMS semble faire maintenant du rétropédalage ! Maria Van Kerkhove, responsable technique de l’OMS pour COVID-19 a déclaré le 15 juin qu’il semblait «très rare» qu’une personne asymptomatique atteinte du coronavirus le transmette à une autre personne, ce qui pourrait être une bonne nouvelle dans la lutte contre le virus. Ce qui expliquerait pourquoi en France des médecins constatent que dans un couple, l’un peut être positif mais pas l’autre.
https://thehill.com/homenews/coronavirus-report/501696-who-official-asymptomatic-spread-of-coronavirus-very-rare

njama
njama
16 juin 2020 22h52

Pour détendre un peu l’ambiance qui commence à être un peu crispée sur ce sujet, un p’tit coup d’œil dans le rétroviseur n’est jamais inutile 😉

En 1918 déjà, la quinine, ancêtre de la chloroquine qui est son substitut synthétique, est suspectée d’être efficace contre la grippe espagnole ! pas moins !!! sic !
C’est quand même un peu inouï d’avoir attendu 102 ans pour reconsidérer la question ! mais l’occasion serait trop belle pour vérifier cette étude « observationnelle » qui indique grosso-modo que un avantage d’efficacité, d’un tiers environ par rapport à rien( placebo ?)
« La quinine paraît efficace », Le Matin, 22 octobre 1918, p.1
« Une enquête du « Matin » prouve que les paludéens qui usent régulièrement de ce médicament sont moins atteints que les autres. »
Citation :
« Les résultats scientifiques obtenus ne sauraient en détail trouvé leur place ici. Nous n’en voulons que retenir que la conclusion qui peut se résumer ainsi :
Dans le mois d’août, le nombre des décès attribués à la grippe n’a été en moyenne que de 1 pour 3279 parmi les paludéens, et de 1 pour 2.161 (donc nettement supérieur) parmi les corps de troupes sur lesquels a porté l’enquête. En septembre le résultat obtenu a été dans le même sens avec cette différence que les ravages de la grippe avaient beaucoup augmenté : 1 décès sur 425 parmi les paludéens, contre 1 décès sur 297 parmi les corps de troupes. »
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k572691k.item

https://gallica.bnf.fr/blog/06052020/de-la-grippe-espagnole-au-covid-19-ces-remedes-qui-promettent-des-miracles?mode=desktop
M^me si cette étude de l’époque est observationnelle,

Un p’tit plus (?) pour l’effet (antiviral*) quinine / l’aïeul de la chloroquine…

* note : en 1918, les virus sont inconnus, on a longtemps cru que Haemophilus influenzae était le responsable de la grippe, jusqu’à ce que l’on mette en évidence en 1931 l’étiologie virale de la grippe. Nous ne pouvons donc raisonner sur l’époque avec nos représentations actuelles, le « microbe » étant tout à la fois bactéries, micro-bactéries (coccobacilles), ou virus.

njama
njama
16 juin 2020 23h15

J’ajoute que si Haemophilus influenzae (un coccobacille, mini-bacille) n’était pas le l’agent morbide responsable de la grippe espagnole, rien n’interdit de penser sauf preuve du contraire que cette infection bactérienne était concomitante, ou résultante (?), de l’infection virale H1N1 à ce qu’il en paraît.

Attribuer la létalité exceptionnelle de cet événement épidémiologique au seul virus telle que colportée par la légende – – sans aucune preuve scientifique, ni historique – – ne peut qu’être une grande hérésie scientifique, une imposture intellectuelle, ou une « croyance » (?), les symptômes cliniques décrits n’ayant absolument rien à voir avec ceux d’une grippe saisonnière, ce qui interdit de les confondre ! sauf que l’histoire les a « amalgamés » en dépit de toute raison.

Le débat est peut-être moins sur les qualités d’efficacité de l’HCQ, que sur les bases sur lesquelles nous raisonnons sur un événement épidémiologique vulgairement apparenté…
En 1918, les antibiotiques étaient inconnus, pas même les sulfamides ne l’étaient, la distinction bactéries / virus n’existait pas…

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
17 juin 2020 8h13

On pourrait aussi s’intéresser à l’histoire tourmentée de l’écorce de quinquina. Voici des extraits de Wikipedia où toutes ressemblances avec la situation actuelle ne serait que pure coïncidence.

« Ce furent les jésuites qui grâce à leur implantation mondiale trouvèrent dans le Nouveau Monde la plante guérisseuse. On sait qu’à partir des années 1631, lorsque les pères jésuites se rendaient à Rome, ils emportaient de « l’écorce du Pérou » avec eux. Les médecins du Vatican eurent alors la possibilité de vérifier que l’« écorce des jésuites » était très efficace contre les fièvres intermittentes qui décimaient chaque été les Romains, papes et cardinaux y compris.
Les mérites de l’écorce du Pérou ne s’imposèrent pas immédiatement en Europe ; il fallait trouver le bon emploi et, dans certains pays, vaincre les réticences des protestants face à une drogue papiste.

Au xviie siècle, l’écorce des jésuites est peu appréciée en Angleterre. Au problème de posologie qui restait encore très mal définie, s’ajoute le contexte politique. En 1679, à l’époque des grandes manifestations antipapistes, on porta en procession une cassette remplie de l’écorce des jésuites qui fut ensuite brûlée avec l’effigie du pape.

C’est un Anglais particulièrement futé, Robert Talbor (1642-1681), qui sut vaincre les préjugés de ses contemporains. Ayant appris auprès d’un apothicaire comment doser l’écorce du Pérou pour soigner la fièvre sans provoquer d’effets secondaires calamiteux, il proposa son propre remède miraculeux à la composition tenue soigneusement secrète, tout en dénigrant méthodiquement le remède des papistes. Il soigna avec succès le roi Charles II d’Angleterre moyennant des sommes mirobolantes. Il alla ensuite à la cour de Louis XIV soigner le roi, le dauphin et nombre de princes, toujours avec le même succès. À sa mort, on apprit que l’ingrédient principal de sa potion miraculeuse était l’écorce de quinquina dont le goût amer était masqué par du sirop.

La guérison du roi Louis XIV en 1686 a largement contribué à la diffusion du quinquina. Ce fut le point de départ de ce qui ressemble à une politique de santé dont l’objectif fut de répandre l’usage du remède à l’ensemble du royaume. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27%C3%A9corce_de_quinquina

njama
njama
Répondre à  Bernard Guennebaud
17 juin 2020 11h24

La Page Wikipedia ajoute qu’en plus d’être antipyrétique, analgésique et surtout, antipaludique, « Au niveau du cœur, la quinine diminue l’excitabilité, la conductibilité et la contractilité.
Régulateur cardiaque
Dès 1749, Jean-Baptiste de Sénac observe que la quinine a un effet sur les palpitations cardiaques (au cours du XIXe siècle, la quinine fut utilisée en association avec la digitale). En 1914, Karel Frederik Wenckebach (de) mentionna un effet similaire. En 1918, Walter von Frey rapportait l’action d’un dérivé de la quinine, la quinidine, sur l’arythmie atriale. »

Ses propriétés « anti-arythmiques » sont donc connues de longue date.

La prise de quinine associée à quelques autres molécules sera d’ailleurs très vulgarisée comme remède populaire aux États-Unis sous le nom de « Hill’s Cascara Quinine Cold Tablets »
Description
The indications or uses for this product as provided by the manufacturer are: Recommended for the relief of the following discomforts usually associated with colds: nasal stuffiness and discharge, headache, muscular aches and pains, neuralgia and neuritic pains, constipation, and that hot, flushed feeling
Maker
Whitehall Pharmacal Company
Place Made
United States: New York, New York City
Physical Description
acetophenetidin, 2 grs. per tablet (drug active ingredients)
cascara sagrada (drug active ingredients)
quinine sulfate (drug active ingredients)
aloin (drug active ingredients)
aspirin (drug active ingredients)
ephedrine sulfate (drug active ingredients)
Subject
Respiratory & Asthma Drugs
Laxatives
Catarrh, Cough & Cold Drugs
Pain & Neuralgia Drugs
https://americanhistory.si.edu/collections/search/object/nmah_718938
La dose à ne pas dépasser pour un adulte étant de un cachet toutes les 3 heures, sans dépasser 7 par jour.
Un drôle de cocktail, la phenacétine (dont le paracétamol est un métabolite) est comme la quinine et l’aspirine un analgésique et antipyrétique, cascara sagrada un traitement de la constipation, l’aloïn un stimulant laxatif, l’éphedrine utilisée dans divers pays pour le traitement de l’asthme, de l’obésité ou lors d’interventions chirurgicales pour maintenir une pression artérielle haute potentialise l’action de l’adrénaline, et agit comme un vasopresseur puissant qui entraîne une élévation marquée de la pression artérielle.

Funel Mariette
Funel Mariette
22 juin 2020 11h42

Bonjour.
Je pose une question naïve : dans le film VAXXED, censuré constamment, il est dit qu’ aux Etats-Unis, les vaccins n’ont pas le statut de médicament, donc ne sont pas soumis avant utilisation aux obligations d’études randomisées (etc.). Ils sont du domaine de la santé publique, comme l’eau potable, l’épuration des eaux usées, donc à charge de l’Etat de faire appliquer les directives.
Qu’en est-il en France ?
En effet, on ne peut que se demander ce que signifie une possible obligation vaccinale contre un virus lorsque son efficacité est inconnue, ses effets indsirables perpétuellement dissimulés et ses mutations imprévisibles ?
Merci à vous.

Surya
Surya
Répondre à  Funel Mariette
22 juin 2020 11h59

En Europe les vaccins sont des médicaments (avec un statut spécial : des médicaments immunologiques), aux USA effectivement ce ne sont pas des médicaments (drugs) mais des produits biologiques (biologics) au même titre que les produits basés sur du sérum et tout un tas d’autres trucs https://www.fda.gov/combination-products/jurisdictional-information/transfer-therapeutic-biological-products-center-drug-evaluation-and-research

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  Surya
22 juin 2020 12h17

L’idée générale américaine qui prévalait a l’obtention d’un statut allégé pour les vaccins était qu’il fallait être réactif en cas d’attaque biologique de la population américaine par les russes à l’aide d’un agent comme celui de la variole ou autre joyeuseté: en un quart d’heure les américains pourraient synthétiser un vaccin et l’injecter sans aucune pesanteur administrative propre au médicament.

D’où la dérive inacceptable de l’utilisation des vaccins aux USA et les conséquences européennes inacceptables (fast track jamais rattrapés ou jamais publiés en fin d’analyse, pharmacovigilance lamentable, pas d’étude d’onco-tératogenèse…)

Surya
Surya
Répondre à  Surya
22 juin 2020 12h55

Ce que tu décris date d’un temps où les CDC d’Atlanta étaient rattachés au DoD et pas au HHS comme aujourd’hui…

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  Surya
22 juin 2020 13h06

Ouais, mais le statut américain des vaccins est resté en l’état!

Mariette Funel
Mariette Funel
22 juin 2020 14h17

« En Europe les vaccins sont des médicaments (avec un statut spécial : des médicaments immunologiques) » : quel sens cela a-t-il pratiquement ? Cela exonère-t-il les fabricants de se plier aux AMM normales ?
« D’où la dérive inacceptable de l’utilisation des vaccins aux USA et les conséquences européennes inacceptables (fast track jamais rattrapés ou jamais publiés en fin d’analyse, pharmacovigilance lamentable, pas d’étude d’onco-tératogenèse…) » : ce qui est bien la question que je pose.
Deux liens, le 2ème légèrement à côté :
http://www.academie-medecine.fr/lavenir-de-lobligation-vaccinale-aspects-juridiques/
http://www.academie-medecine.fr/comment-securiser-les-traitements-par-les-biomedicaments/
Je pense que le dogme vaccinal verrouille toute discussion sur la question. Des études nombreuses qui gagneraient à être connues détaillent les circonstances où les vaccins sont idésirables, voire nocifs. Elles restent lettre morte pour préserver le marché des vaccins.
Cordialement.

Boler hélène
Boler hélène
1 juillet 2020 8h32

l’année dernière mon voisin en bonne santé se vaccine contre la grippe en Octobre , finit 3 mois à l’hôpital, complètement paralysé, 15j après le vaccin, de syndrome de Guillain-Barré tombe…Il s’en est sorti de justesse et certains soignants lui ont avoué n’être pas vaccinés

G.Nemtchenko
4 juillet 2020 8h14

La vraie question est que Big Pharma empêche de penser. L’article est intéressant mais n’aborde pas le problème de fond qui est épistémologique: étude randomisée vs. étude observationnelle.

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