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Vaccin anti-Covid-19 et immunité de groupe, c’est non… et encore non

Bien que toutes les réflexions actuelles se tendent avec avidité vers un déconfinement proche, prenons ici un coup d’avance, c’est bien le double sujet du vaccin salvateur et de l’immunité de groupe providentielle qui occupera tous les esprits demain. Est-il bien raisonnable d’espérer résoudre si facilement l’énigme COVID-19, que craindre à grande échelle pour la santé publique si nos « experts » en viennent à nous mener vers des situations plus dommageables encore que celle que nous vivons aujourd’hui? C’est le Dr Emma Kahn, notre formidable virologue, qui nous aide ici à mettre à jour nos connaissances. Bonne lecture.

Résumé

L’immunité de groupe est une notion qui repose uniquement sur des modélisations mathématiques tirées d’observations à partir de la rougeole pendant l’ère pré-vaccinale.
Ces modélisations et les stratégies préventives qui en sont issues ont failli à éradiquer cette maladie et failliront encore plus à maitriser le Covid-19 dû à un virus émergent, donc mal connu, dont les caractéristiques en termes épidémiologiques semblent bien loin de celui de la rougeole (d’après ce qu’on sait du SARS-CoV de 2003) et de ce qu’on a appris du SARS-CoV-2.
Les tentatives pour mettre au point un vaccin contre le SARS de 2003 (dû à un proche parent de SARS-CoV-2) ont toutes échoué depuis, en particulier à cause de la survenue de graves phénomènes immuno-pathologiques, dont la redoutable facilitation de l’infection induite par certains types d’anticorps. Pour cette raison, aucun vaccin ne devrait être commercialisé contre le Covid-19 sans que toutes les précautions aient été prises.
Les quelques essais en cours sont menés par des « start-up » et non par la grande industrie pharmaceutique qui comme à l’habitude attend pour se porter acquéreur des éventuelles découvertes futures.

Introduction

Depuis que le virus responsable du Covid-19 a émergé, de nombreux scientifiques sont sollicités par les politiques pour donner leur avis sur des sujets peu étudiés et peu documentés scientifiquement : l’épidémiologie du virus, les traitements efficaces (sujet déjà traité sur ce blog), l’utilité des masques et des mesures barrières…
Voyons ce qu’il en est de l’immunité de groupe en général, et des vaccins, plus spécifiquement contre ce virus émergent.

L’immunité de groupe

(ou immunité collective ou immunité communautaire)

L’idée moderne d’immunité de groupe est née au début  du siècle dernier.
Elle est  énoncée en relation avec les maladies infectieuses et la théorie est décrite dans son aspect original par Topley et Wilson en 19231. En 1933 le Docteur Hedrich, inspecteur de santé dans les écoles de Chicago, publie ses observations. Dans la période 1900-1930, les épidémies de rougeole à Boston s’estompent quand 68% des enfants ont  subi la maladie2. De façon similaire à Baltimore les épidémies s’estompent  quand 55% des enfants ont eu la maladie3. Ces trois publications de l’ère moderne ont apporté les premières observations détaillées sur l’immunité de groupe, mais dans ces cas l’immunité est acquise naturellement. Des années plus tard Anderson et May créent le premier modèle mathématique qui décrit une théorie de façon globale (Anderson and May, 1985).

Cette notion d’immunité de groupe est vague : elle comporterait même plusieurs sens : 4

  • Certains auteurs l’utilisent pour décrire la proportion d’individus immunisés au sein d’une population.
  • D’autres l’utilisent en référence à une proportion particulière du seuil d’individus immunisés qui devrait entraîner une diminution de l’incidence de l’infection.
  • D’autres encore l’utilisent pour faire référence à un modèle d’immunité qui devrait protéger une population contre l’apparition d’une nouvelle infection.

Une implication courante de ce terme est que le risque d’infection, parmi les individus sensibles d’une population, est réduit par la présence et la proximité d’individus immunisés.

On ne peut qu’être d’accord avec la conclusion de cette revue sur l’immunité de groupe : « Il est important de reconnaître que les modèles ne sont que des tautologies de leurs hypothèses, et une épidémiologie de terrain solide est essentielle pour fournir des données appropriées sur lesquelles fonder ces hypothèses. »

Revenons à la rougeole et à l’immunité naturelle et vaccinale contre cette maladie :

Avant l’ère vaccinale les cycles épidémiques suivaient des rythmes biennaux5. On a supposé que l’immunité conférée par le vaccin serait équivalente à l’immunité, solide et à vie, conférée par la rencontre avec le virus sauvage. On a commencé par supposer qu’une proportion de 50% d’immunisés par vaccination serait capable d’éradiquer la rougeole, puis en 1992, on estimait qu’une couverture vaccinale de 80% (ou moins !) des enfants de 2 ans contre la rougeole pourrait suffire pour empêcher les épidémies6.

L’OMS avait pourtant prévenu en 19497 de l’impossibilité d’éradiquer la maladie avec un vaccin qui ne conférerait pas une immunité aussi solide que celle de la maladie.

Pour plus de références sur la rougeole, merci de consulter les articles déjà parus sur le blog de l’AIMSIB. L’histoire a donné raison à l’OMS de 1949 puisqu’on est loin de l’éradication de la rougeole. On observe toujours des flambées de rougeole dans des populations vaccinées à 99% (pourcentage des enfants de 2 ans), et ceci est dû soit à des échecs primaires (non répondeur au vaccin) soit à des échecs secondaires (immunité décroissante avec le temps).

Ces observations ont été faites sur la rougeole, maladie extrêmement transmissible, uniquement humaine, pour laquelle quasiment toute la population au-dessus de 15 ans était immunisée à vie, ce qui est complètement différent des coronavirus. De plus de fortes contraintes génétiques sont garantes de la stabilité du virus de la rougeole8 ; au contraire des coronavirus qui sont très susceptibles de muter9.

De plus, les connaissances sur l’immunité acquise après une infection à coronavirus sont balbutiantes, notamment avec le COVID-19.

En 1990 a été publiée la seule expérience in vivo, sur des humains, concernant l’immunité acquise contre les coronavirus banals des rhumes10 . Des volontaires ont été infectés par le coronavirus 229E, qui provoque les symptômes du rhume, et sont revenus un an plus tard pour être à nouveau exposés au virus.

La plupart des personnes ont été infectées à nouveau, mais celles qui avaient été malades l’année précédente n’ont pas développé de symptômes du rhume : ils sont devenus des « porteurs sains », la terreur des épidémiologistes car ils propagent les infections de façon invisible. Les auteurs de l’étude ont également déclaré que la période d’excrétion du virus, lorsqu’une personne est contagieuse, était plus courte chez ceux qui avaient été infectés l’année précédente.

Concernant les deux pandémies graves à SARS-CoV-1 et MERS (et selon cet article de 201411), on connait très peu de choses sur l’immunité acquise contre ces virus.

Les titres d’anticorps neutralisants et la réponse des cellules B de la mémoire sont de courte durée chez les patients guéris du SRAS et l’anticorps ciblera la souche homologue primaire. »

On n’en sait pas plus en 202012 : aucune expérience sur les recontaminations, comme celle sur les coronavirus en 1990, n’a été réalisée sur le SARS-Cov-1 et le MERS. Mais les mesures des anticorps, dans le sang des personnes qui ont survécu à ces infections, suggèrent que ces défenses persistent pendant un certain temps : Deux ans pour le SRAS-Cov-1, selon une étude, et presque trois ans pour le MERS, selon une autre », « Cependant, la capacité de neutralisation de ces anticorps était déjà en déclin pendant les périodes d’étude« .

Seules des modélisations à partir de ces faibles connaissances sont disponibles sur l’immunité supposée conférée par le Covid-19.13Tout ce travail sur les anticorps est à relativiser sachant qu’aucune étude n’a prouvé que l’immunité antivirale était dépendante des anticorps.

Au contraire, dès 1968, Frank Macfarlane Burnet avait exposé le paradoxe suivant : Les enfants agammaglobulinémiques faisaient une rougeole normale et développaient une solide immunité à vie (The Lancet, septembre 1968).

Plus récemment une étude14 montre magistralement que les anticorps ne jouent aucun rôle dans l’immunité contre le VSV (virus de la stomatite vésiculeuse).

Pas de rôle des anticorps dans l’immunité anti-Covid-19?

Cet article15 expose les résultats de 2 études (une allemande et l’autre chinoise) sur la sérologie : la présence d’anticorps n’est pas corrélée à la disparition du virus (les anticorps ne sont donc pas « neutralisants » in vivo contrairement à ce qui se passe in vitro). Le taux d’anticorps semble corrélé à la gravité de la maladie (retrouvé également ici : 16 )

Ces données sont plutôt en faveur d’un effet facilitateur des anticorps sur l’infection, comme il l’a été montré in vitro (pour le SARS-CoV-117) :

Les patients atteints de Covid-19 sévère avaient des taux d’anticorps beaucoup plus élevés que les patients atteints de formes bénignes.

Malgré toutes ces observations concordantes, les médias continuent à écrire « anticorps neutralisants » sans préciser qu’il s’agit d’une neutralisation IN VITRO et que IN VIVO, ces anticorps semblent plutôt jouer un rôle facilitateur…  D’ailleurs les experts de l’Institut Pasteur font la même confusion in vitro versus in vivo18 bien qu’ils notent aussi la possibilité de la facilitation.

Personne ne peut prévoir quelle proportion de la population immunisée par la maladie ou par un vaccin serait susceptible de protéger le reste de la population.

Pour l’instant, les chiffres parcellaires tirés des PCR et de la sérologie naissante donnent de 3 à 12% de personnes ayant rencontré le virus (Institut Pasteur20 3% avec un biais de sélection qui pourrait sous-estimer ce pourcentage, pour l’ IHU 12% de tests PCR positifs avec certainement un biais de sélection qui pourrait le surestimer21). De plus, selon une récente étude, l’immunisation de la population semble avoir peu d’influence sur la forme de la courbe de l’épidémie ; au contraire, c’est l’évolution rapide du virus qui serait responsable de l’extinction de l’épidémie. (22)

Utilisons la lumière de la théorie de l’évolution pour nous éclairer dans ce tunnel et pour comparer ces 2 virus, celui de la rougeole et celui du Covid-19 : ils sont à l’opposé.

Le premier est remarquablement adapté à l’homme et peu susceptible de muter, le SARS-CoV-2 au contraire, possède un fort potentiel évolutif et est peu adapté à l’homme puisque son histoire chez notre espèce n’est âgée que de quelques mois.

Ce nouveau coronavirus est arrivé comme un éléphant dans le jeu de quilles du système de santé mondial et de la communauté scientifique : pendant que nous restons prostrés dans notre confinement il va continuer sa trajectoire évolutive. Pour essayer d’anticiper cette trajectoire, il faut se référer au SARS-CoV de 2002 qui lui est très apparenté. L’épidémie causée par ce virus s’est étalée de novembre 2002 à juillet 2003, en plusieurs phases de gravité. Au cours de celle-ci, le virus a continué à s’adapter à l’homme en modifiant les protéines capables d’interagir avec ses « récepteurs », cette évolution au niveau moléculaire s’est accompagnée d’une atténuation de la gravité clinique de la maladie.

En 2020 et en connaissance du SARS-CoV-2 on peut donc raisonnablement supposer une évolution semblable.

En particulier, on peut craindre que les antigènes sélectionnés pour de futurs tests ELISA de sérologie (pour la sensibilité et la spécificité conférés à ces tests) soient obsolètes dans quelques semaines ; il en est de même pour les amorces utilisées dans la Rt-PCR pour la détection du matériel génétique du virus.

Même chose s’agissant des antigènes sélectionnés pour la fabrication de vaccins : qu’ils concernent la protéine S (portant les spicules à la surface du virus) entière, ou des épitopes de celle-ci. En effet le domaine de liaison au récepteur de cette protéine a déjà réservé des surprises et possède une grande plasticité.

Ceci est une hypothèse de travail et nous amène au chapitre des candidats vaccins.

Pourquoi il n’y aura pas de vaccin efficace contre le COVID-19

Bizarrement les trois vaccins en étude clinique en Occident (hors Chine) contre le Covid-19 sont développés par des start-up et non par Big Pharma.

Pourquoi les gros industriels des vaccins (Merck, GSK, Sanofi, Pfizer, etc..) n’ont-ils lancé aucune étude clinique?

Une première raison est préoccupante : les meilleurs experts de l’industrie savent déjà que les vaccins anti-coronavirus sont trop risqués, ils induisent la facilitation et des phénomènes immuno-pathologiques. Le phénomène de la facilitation de l’infection par les anticorps mérite un article à lui seul et sera abordé plus tard sur ce blog.

 Quels vaccins actuellement en expérimentation sur l’homme

  • La société Moderna22 expérimente un vaccin à ARN messager, ce type de vaccin n’a jamais été testé sur les humains.
  • La société Inovio23 développe un vaccin à ADN qui nécessite une décharge électrique pour faire pénétrer l’ADN dans les cellules, c’est l’électroporation, ce type de vaccin et cette technique d’électroporation n’ont également jamais été testés sur les humains. L’électroporation permet d’augmenter l’inflammation au site d’injection et permet de ne pas adjuvanter le vaccin !
  • L’Oxford Vaccine Group rassemble des scientifiques d’Oxford et reçoit des fonds des fabricants de vaccins OVG24 .  Ce candidat vaccin est basé sur un vecteur adenovirus qui porte la SARS-CoV-2 protéine S. (spike protein)25

Depuis l’épidémie de SAR-CoV de 2003 et de MERS en 2012, des essais ont été lancés sur les vaccins, de nombreuses études sur animaux concernant des candidats vaccins contre le SARS-Cov et le MERS-CoV ont été publiées. Ces vaccins semblent générer de nombreux effets indésirables sur les modèles animaux. Les études cliniques sur l’homme depuis 2004 n’ont pas été publiées, certaines ont même été retirées26 , laissant préjuger d’importants effets non désirés ou un manque d’efficacité.

L’Institut Pasteur développe depuis 2014 des vaccins combinés contre le SARS-CoV de la pandémie de 2002-2003: le virus vaccinal de la rougeole combiné à la « spike » protéine par recombinaison avec un plasmide27. Seuls les essais sur les souris ont été publiés.28

Comme dit plus haut, outre le problème de réversion possible vers la pathogénicité de tous les vaccins à virus vivants atténués, il a été évoqué en particulier des réactions immuno-pathologiques associées (augmentées en présence d’adjuvants) et des phénomènes de facilitation :

Les sujets vaccinés sont rendus plus susceptibles à une infection subséquente par le même coronavirus que celui ciblé par le vaccin.29

Extrait de la revue « Sars where we are ? »30

Le plus gros problème est la crainte d’un ADE (antibody dependant enhancement, facilitation de l’infection par le vaccin, médiée par les anticorps induits par la vaccination) : facilitation de la pénétration du virus dans les cellules par le récepteur du fragment Fc des immunoglobulines « .

Deux études ont montré ce phénomène : chez le furet, vacciné avec un vecteur poxvirus exprimant la protéine spike du virus, avec, en plus, une inflammation du foie augmentée après infection par rapport aux animaux non vaccinés. »

Le 5 mars devant le congrès US, à 39 min, Peter Hotez (expert officiel des vaccins31) met en garde contre la facilitation :

-« Il faut être très prudent et aller doucement avec les essais cliniques, les essais sur animaux ont montré la facilitation« 32.

L’avis des experts sur les vaccins anti Covid-19, paru fin mars 2020 est plus que mitigé :

  • « Il faut vraiment tester un vaccin avec soin » ,
  • « ... et pas seulement le lancer parce que les gens le réclament à cor et à cri alors qu’une épidémie est en cours »
  • « Un vaccin pourrait potentiellement induire des infections COVID-19 plus graves »

« Éviter les écueils dans la recherche d’un vaccin COVID-19 », 30 mars 202033 Editorial du PNAS (Proceedings of the National Academy of Science). De même pour Nature 34 21 avril 2020.

L’Institut Pasteur n’a pas lancé d’essai clinique, par contre les actions de Moderna et Inovio grimpent en flèche à la bourse; leurs détenteurs pourront donc les revendre juste avant que les résultats catastrophiques des études cliniques soient révélés voire jamais publiés.

Ensuite Big Pharma rachètera éventuellement ces start-ups avec leur savoir-faire pour l’appliquer à d’autres vaccins du futur.

L’aspect historique et théorique du phénomène de facilitation par les anticorps (ADE antibody dependent enhancement) sera traité dans un futur article sur le blog de l’AIMSIB.

Nous verrons que ce phénomène est connu depuis longtemps et actif pour de nombreux virus. Nous verrons aussi que cet effet immuno-pathologique a été mis en évidence in vitro pour les anticorps dirigés contre la spike protéine du SARS-CoV-2, ceux-là même qu’on cherche à obtenir avec ces candidats vaccins.

 

Notes et sources:
1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2167341/.
2 (Hedrich AW. Estimates of the child population susceptible to measles, 1900-1930. Am. J. Hyg. 17:613-630.).
3  (https://www.deepdyve.com/lp/ou_press/monthly-estimates-of-the-child-population-susceptible-to-measles-1900-cRtiLHH41a).
4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21427399)
5https://www.ecdc.europa.eu/sites/portal/files/media/en/publications/Publications/SUR_EMMO_European-monthly-measles-monitoring-February-2012.pdf
6 (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1732654/).
7 (https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/38968/WHO_TRS_6_fre.pdf)
8 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27110809
9 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7125620/ revue en français de 2009
10 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2271881/
11 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4125530/,
12 https://academic.oup.com/jid/article/doi/10.1093/infdis/jiaa152/5814216
13 https://spectrumlocalnews.com/tx/san-antonio/news/2020/04/16/do-people-become-immune-to-coronavirus-after-recovering-from-it-
14 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22386268
15 https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/04/17/covid-19-interrogations-sur-lexcretion-du-virus-et-la-reponse-en-anticorps/
16 https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.21.20068858v1
17 https://jvi.asm.org/content/94/5/e02015-19
18 (https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.21.20068858v1 ),
20 https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.21.20068858v1
21 https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/
[22] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.09.20059782v2
22 (https://www.tradingsat.com/actualites/informations-societes/travaillant-sur-un-vaccin-contre-le-coronavirus-moderna-veut-lever-500-millions-de-dollars-899695.html
23 https://www.zonebourse.com/INOVIO-PHARMACEUTICALS-I-17937428/societe/ et https://www.precisionvaccinations.com/inovio-ino-4800-coronavirus-vaccine-candidate-matched-novel-coronavirus-outbreak-discovered-china
24 https://www.ovg.ox.ac.uk/about)
25  http://www.ox.ac.uk/news/2020-03-27-oxford-covid-19-vaccine-programme-opens-clinical-trial-recruitment)
26 (https://clinicaltrials.gov/ct2/results?cond=SARS&term=vaccine&cntry=US&state=&city=&dist),
27 (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0042682214000051),
28 Journal du Dimanche du 26 mars 2020 https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/antiviraux-et-vaccins-les-pistes-pour-freiner-le-coronavirus-3957841 « Vaccin recombinant utilisant le virus de la rougeole comme vecteur (Institut Pasteur, Themis Bioscience et Université de Pittsburgh)
Il s’agit d’un vaccin basé sur un virus de la rougeole atténué. Celui-ci est utilisé comme un véhicule à l’intérieur duquel se trouve un gène codant pour une protéine du virus SARS-CoV-2. Le virus vecteur délivre l’antigène du SARS-CoV-2 au système immunitaire, pour induire une réponse protectrice.
Ce consortium a déjà fait preuve de son expérience dans le développement de tels vaccins, dirigés contre le MERS, le VIH, la fièvre jaune, le virus du Nil occidental, la dengue et d’autres maladies émergentes. Leur vaccin est en phase préclinique »
29 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0065352716300422?via%3Dihub
« Molecular Basis of Coronavirus Virulence and Vaccine Development »
30 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19538115 ,
31 https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Hotez
32 https://www.youtube.com/live/8F1L_Mw-DiE?feature=share

33 https://www.pnas.org/content/early/2020/03/27/2005456117
(34) https://www.nature.com/articles/s41577-020-0321-6

 

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280 Responses

  1. Merci Emma pour cette analyse vraiment intéressante.
    Jusqu’à présent les vaccins « semblaient » fonctionner par le seul fait qu’ils déportent le terrain vers d’autres maladies. Par exemple, les personnes vaccinées contre la grippe n’ont pas été victimes de la grippe (victoire du vaccin !) mais elles ont pu être atteintes plus facilement de covid-19 : une conséquence délétère soupçonnée du vaccin qui peut passer totalement inaperçue en l’absence de suivi actif des personnes vaccinées et d’absence d’analyse précise de cet éventuel impact. (Ce serait une étude des plus intéressantes pourtant)
    Cette fois les vaccins anti-covid-19 risquent d’être facilitateurs de la maladie et cela est plutôt une bonne nouvelle parce que c’est un argument de poids contre la vaccination. Même si l’excuse toute trouvée sera « on a affaire à nouvelle souche »; de quoi vacciner encore et encore !!!! Comment sortir de cet engrenage sans chercher à comprendre ce qui échappe à la science qui semble bien perdue ! repartir sur de nouvelles bases plus saines ? Remonter à la source des erreurs et du dogme faux de la stérilité (par exemple), repenser toutes les notions déduites de ce dogme.

  2. La modélisation mathématique à l’origine de l’immunité de groupe est facile à expliquer tout en permettant d’en découvrir certaines limites.

    Supposons que toute personne contagieuse contamine 4 personnes, que 75% des individus sont immunisés et que cette immunité est uniformément répartie dans la population. Parmi les 4 personnes contaminées par un contagieux il y en aura en moyenne 3 qui seront immunisées (75% de 4). Une seule deviendra donc contagieuse, l’épidémie sera stable en ce sens que 100 contagieux à un moment donné généreront 100 nouveaux contagieux à l’issue de la durée d’incubation pour devenir contagieux. Aussi, si l’immunité devient un peu supérieure à 75%, l’épidémie régressera pour en principe disparaître. C’est le modèle exponentiel où le nombre 4 de contaminés est le fameux R0. Si l’immunité est inférieure à 75% l’évolution sera croissante.

    Vous noterez que j’ai parlé de contagieux et non pas de malades. On peut être contagieux sans être malade comme on peut être malade sans être contagieux ou en ne l’étant plus, après un traitement par exemple. On rencontre cette situation dans la tuberculose où on peut être malade sans être contagieux (il faut tousser pour l’être) ou ne plus l’être après quelques semaines de traitement tout en étant encore malade.

    Si la maladie est plus longue que la durée d’incubation, des contagieux générés à des moments décalés d’une incubation pourront s’ajouter pour les cas en activité.

    Même si chaque contagieux contamine 4 personnes, 10 contagieux ne contamineront pas forcément 40 personnes différentes : un même contaminé pourra l’avoir été par plusieurs contagieux à la fois. Cela se produira tout particulièrement dans les groupes fermés comme les classes, les familles, les Ephad, les porte avions …

    On touche la les limites de ce modèle exponentiel. A ses débuts une épidémie aura souvent une propagation exponentielle mais ensuite son évolution s’infléchira et d’abord en raison de ce phénomène. une autre limitation est que le modèle suppose une propagation uniforme dans toute une population de par exemple 100 millions d’habitants. Mais la réalité peut être bien différente, la propagation se faisant au sein de groupes limités avec une transmission possible mais plus limitée d’un groupe à un autre. Par exemple au sein d’une classe puis d’une classe à l’autre; Au sein d’un établissement scolaire puis entre 2 établissements etc… Cette transmission avec une probabilité plus faible de passage d’un groupe à l’autre par rapport à la probabilité au sein d’un même groupe va ralentir la propagation en comparaison du modèle initial.

  3. Merci pour cet article très intéressant et enrichissant. Depuis peu j’ai appris qu’il y avait un phénomène de facilitation dû aux anticorps vis-à-vis de certains cancers. Je pense que cela peut être un sujet à étudier dans le futur. Très belle journée !

    1. Bonjour, Je me pose la question suivante : Faut il éviter absolument d attraper ce virus ou au contraire cela ne sert à rien il faudra l attraper un jour ou l autre ? En vous remerciant, HC

      1. Que conseillez-vous à vos enfants et peut-être à vos petits-enfants ? Ne surtout pas l’attraper ou bien faire comme si de rien n’était et si on l’attrape tant pis ? Moi je m’interroge doit on considérer cette maladie comme une maladie grave comme certains spécialistes le pensent ou bien est ce bénin comme d’autres le clament ? Ou bien est ce impossible de trancher en l’état actuel des connaissances ? Et dans ce cas, tous ceux (les spécialistes) qui de façon péremptoire affirment telle ou telle autre théorie sont malhonnêtes d’une certaine façon ?

  4. Merci Emma pour ce bel article qui nous apprend beaucoup et nous alerte sur la fragilité de certains concepts en vaccinologie comme sur le pari d’un vaccin encore hypothétique, dont la composition sera peut-être aussi « chimérique » que celle du Dengvaxia. https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/539-dengvaxia
    Je connaissais l’origine du concept herd-immunity de Topley et Wilson en 1923 (1), mais je me demande comment les conclusions de ces deux expériences menées sur quelques 200 souris pouvaient être transposables à l’homme (?), car contrairement à l’homme les souris de laboratoire sont la plupart du temps issues de même lignée génétique, ou cousines, ce qui serait un biais d’interprétation dans la théorie car du modèle animal, à celui de l’humain…
    Les auteurs notent d’ailleurs « These expériments are too few to allow of any but the most tentative conclusions being drawn. We believe, however, that the following inférences are allowable. »
    ( « Ces expériences sont trop peu nombreuses pour qu’on puisse en tirer des conclusions, sauf les plus provisoires. Nous pensons cependant que les inférences suivantes sont admissibles ».)
    Ces expériences ont-elles été reproduites depuis ? à l’identique et sur d’autres animaux ? ce qui serait un minimum syndical scientifique.

    1. Je n’ai rien trouvé de plus récent comme expérience sur l’immunité de groupe (ça ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas, mais rien de cité dans une revue sur ce sujet)
      Apparemment ces modélisations ont été oubliées jusqu’à la mise au point du vaccin antirougeoleux pour le justifier avant son introduction; tous les modèles ont failli puisque les chiffres de couverture vaccinale à atteindre pour « éradiquer » la maladie n’ont cessé d’être revus à la hausse pour atteindre maintenant plus de 99%!

      1. Sur l’immunité de groupe il y a, bien sûr si j’ose dire, l’éradication de la variole. J’en parlais dans l’article de décembre 2019 (Archives Aimsib décembre 2019) qui commentait la manifestation inaugurale des commémorations prévues tout au cours de l’année 2020 qui devait fêter le 40è anniversaire de l’éradication officielle de la variole (c’est à dire l’éradication de 2 virus, l’un de la variole majeure et l’autre de la variole mineure). Par exemple ceci :

        1962, l’OMS affiche ses certitudes :
        Conseil exécutif OMS Janvier 1959: « il a été démontré que l’éradication de la variole en zone endémique peut être obtenue par la vaccination de 80% de la population en l’espace de quatre à cinq ans. »

        Cela reposait sur un fait établi au cours d’observations en Inde au cours des années 50, dans la région de Madras : en moyenne chaque varioleux contaminait entre une et 4 personnes. Avec plus de 75% d’immunisés par la vaccination plus ceux qui avaient fait la maladie, la transmission devait s’éteindre. Ce fut très loin d’être aussi simple même avec plus de 90% de vaccinés et même avec 97% de vaccinés authentifiés comme on va le voir bientôt, le 40è anniversaire tombant le 8 mai, occasion que l’OMS ne devrait pas rater malgré cet invité surprise qu’est le cov2 !

  5. QUAND ON MET SUR LE DOS DU COVID-19 DES SYMPTOMES QUI RESSEMBLENT FORT À CEUX CONSÉCUTIFS À LA VACCINATION DES 2 MOIS DES NOURRISSONS!

    Dans cet article, les médecins n’ont pas cherché à savoir si ces signes neurologiques n’étaient pas attribuables à une récente vaccination!

    https://www.jim.fr/medecine/actualites/medicale/e-docs/il_y_aurait_des_formes_atypiques_de_covid_19_chez_le_nourrisson__182783/document_actu_med.phtml#article-reactions

    Publié le 29/04/2020
    Il y aurait des formes atypiques de Covid-19 chez le nourrisson !

    Les enfants semblent être moins susceptibles de contracter le Covid-19 et s’avèrent aussi moins contagieux que prévu. Ces constatations a posteriori n’empêchent pas que des cas d’infections surviennent parmi les nourrissons, comme en témoigne une série d’observations publiée en ligne sur le site du Lancet sous la forme d’une lettre à l’éditeur le 27 avril 2020.
    Des signes neurologiques dans certains cas

    Dans le service de pédiatrie de l’hôpital Trousseau, la suspicion clinique de Covid-19 (fièvre et/ou toux) entraîne une admission dans une unité dédiée à la maladie.

    Au cours de la première semaine de la quarantaine en France, quatorze nourrissons (moins 3 mois) ont transité par cette structure : le prélèvement nasopharyngé a révélé la présence du SARS-CoV-2 chez cinq garçons admis en raison d’une fièvre isolée mais mal tolérée.

    Aucun symptôme respiratoire n’a été constaté avant l’hospitalisation ou au cours de celle-ci et l’évolution a été rapidement favorable dans tous les cas, sans qu’il soit besoin de passer par une unité de soins intensifs.

    Cependant, chez quatre de ces jeunes patients, l’examen clinique a révélé des signes neurologiques à type d’hypotonie axiale, de somnolence ou de gémissements inhabituels : ce tableau a fait pratiquer une ponction lombaire qui n’a révélé aucune anomalie ni cytologique ni biochimique. La recherche du SARS-CoV-2 dans le liquide céphalo-rachidien s’est par ailleurs avérée négative. Aucun médicament autre que l’acétaminophène n’a été utilisé. La durée de l’hospitalisation a été comprise entre un et trois jours. Dans les deux semaines qui ont suivi, l’évolution est restée tout à fait favorable.
    Et peut-être des « pseudo maladies de Kawasaki »

    Cette petite série fait donc état de cinq cas bénins de Covid-19 concernant des nourrissons. Elle suggère que toute fièvre isolée à cet âge, surtout accompagnée de signes neurologiques, doit faire évoquer le diagnostic de la maladie qui doit être alors confirmé par RT-PCR. Par ailleurs, tous les parents des enfants inclus dans cette série avaient présenté des signes respiratoires à type de rhinite, de toux ou de fièvre dans la semaine ayant précédé les hospitalisations, autant de signes orientant vers un Covid-19 et reflétant la possibilité d’une contamination familiale.

    Mais les tableaux cliniques atypiques décrits ici ne pourraient être qu’un aspect de l’affection chez les sujets jeunes. Ainsi, une alerte vient d’être lancée au Royaume-Uni et en France devant l’apparition de plusieurs cas d’un syndrome proche de la maladie de Kawasaki chez de jeunes enfants. Preuve que le virus n’a pas encore exprimé la totalité de ses manifestations cliniques qui n’épargnent apparemment aucune tranche d’âge…

    Dr Philippe Tellier

    RÉFÉRENCE
    Nathan N et coll. : Atypical presentation of COVID-19 in young infants. Lancet 2020 (27 avril) : publication avancée en ligne. doi.org/10.1016/ S0140-6736(20)30980-6.

    1. Voilà un lien supposé avec le Covid qui va à coup sûr inutilement stresser des jeunes parents ! alors qu’il existe bien d’autres virus – récemment découverts d’ailleurs – tout aussi susceptibles de provoquer des pathologies respiratoires assez semblables à celles du Covid.

      Les Metapneumovirus isolés pour la première fois en 2001, responsables de pneumopathies ou d’infections des voies aériennes supérieures. Les metapneumovirus humains représentent environ 20 % des infections des voies respiratoires de l’enfant qui ne sont pas liés à des agents infectieux connus précedemment, ce qui correspond à une pneumopathie sur dix.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Metapneumovirus
      Des Bocavirus humains (HBoV)
      https://www.em-consulte.com/article/184746/bocavirus-humain-hbov
      « Human bocavirus (HBoV) is the name given to all viruses in the genus Bocaparvovirus of virus family Parvoviridae[2] that are known to infect humans. HBoV1 and HBoV3 (and gorilla bocaparvovirus) are members of species […]. Some of these viruses cause human disease. HBoV1 is strongly implicated in causing some cases of lower respiratory tract infection, especially in young children, and several of the viruses have been linked to gastroenteritis, although the full clinical role of this emerging infectious disease remains to be elucidated. »
      https://en.wikipedia.org/wiki/Human_bocavirus

      et peut-être bien d’autres, l’épistémologiste Tom Jefferson parle de 200 virus dans l’Interview qu’il avait donné à Der Spiegel en juillet 2009 ‘A Whole Industry Is Waiting For A Pandemic’
      https://www.spiegel.de/international/world/interview-with-epidemiologist-tom-jefferson-a-whole-industry-is-waiting-for-a-pandemic-a-637119.html
      La recherche d’un traitement seulement spécifique au Covid semble dès lors être peu logique, un non-sens, de même peut-être qu’un vaccin qui ne ciblerait que des caractéristiques du Covid.

  6. Emma,

    Je voulais vous remercier pour cet article fort didactique et qui propose à un public non-professionnel, dont je suis car au contraire de ce que croit MT je ne lis pas le BMJ, une connaissance et une information qu’il aura grand peine à trouver dans les grands médias, habituellement offertes comme pauvre culture à cette armée « d’ignorants » que nous sommes.
    Il parait pourtant certain que les « autorités compétentes » n’hésiteront pas à nous proposer rapidement un quelconque vaccin, soit un ancien recyclé si ce n’est un nouveau que l’on pourra tester grandeur nature sur un public terrifié par des mois de réclusion si ce n’est par celle de mourir.
    Le caractère « indiscutable » des vaccins » va faire un bond de géant et les lois favorables à l’obligation vaccinale qui l’accompagnent trouver une « légitimité » inespérée. La science quant à elle sera la grande perdante, malgré les prétentions à celle-ci par nos décideurs qui n’ont trouvé en elle que le moyen indiscutable d’imposer leurs décisions, quelle qu’en soit la qualité méthodologique.
    Merci donc à l’Aimsib de poursuivre ce travail « d’éducation » et d’information en direction de publics tant professionnels que non-professionnels.

  7. À propos du confinement quelques articles

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-quarantaine-en-france-un-modele-autoritaire-selon-un-chercheur-1587018502
    Le confinement en France, un modèle « autoritaire » à la chinoise selon un chercheur breton
    Par Aurélie Lagain, Justine Sauvage, France Bleu Armorique, France Bleu Breizh Izel
    Rennes, France
    Il faut rappeler qu’une des premières choses qu’on a faites, ce fut de fermer les parcs, les forets, les plages alors que ce sont des lieux où on risque moins de se faire contaminer. A l’inverse, on a pas isolé les malades et donc, malgré le confinement, ils ont continué à contaminer les membres de leurs familles. C’est pour cela que la courbe des malades a continué à augmenter jusqu’à aujourd’hui. C’est un grand paradoxe dans les mesures de prévention de ces dernières semaines<; https://b.marfeel.com/amp/www.contrepoints.org/2020/05/02/370212-confines-mais-non-testes-la-potion-toxique-des-gaulois
    Confiner sans tester la potion toxique des gaulois
    Confiner sans tester ou ne pas confiner ?
    Certaines alertes avaient été émises dès le début du confinement sur la contamination intra-familiale. Ainsi, confiner ensemble des individus potentiellement contaminants pendant plusieurs semaines semble aboutir à la certitude que les contaminations s’accélèrent au sein des familles même si elles ralentissent en inter-familles (mais ne disparaissent pas pour autant)…

    https://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/etude_critique_dune_modelisation_des_effets_du_confinement__182808/document_edito.phtml

    Paris, le samedi 2 mai 2020 –
    Des chercheurs de l’Ecole des Hautes Etudes de la Santé Publique (EHESP) ont récemment présenté sur leur site un article en cours de soumission et non encore publié évaluant à un peu plus de 60 000 le nombre de décès qui auraient été évités grâce au confinement. Ces travaux que nous avons commentés dans ces colonnes n’ont pas manqué de susciter certaines interrogations, voire réserves de la part commentateurs et de nos lecteurs.
    Pourtant, le Premier ministre n’a pas hésité à reprendre cette estimation lors de son discours mardi à l’Assemblée nationale, lui conférant une caution surprenante. Les limites statistiques de cette modélisation ne sont cependant probablement pas mineures comme nous le suggère une analyse statistique approfondie d’Eric Le Bourg, Quentin de Larochelambert et Jean-François Toussaint. Ce texte qui dépasse la prise de position qui est habituellement l’objet de nos tribunes s’inscrit dans le champ de l’expérimentation et de la critique scientifique.

  8. « Trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante… c’est même un défi idiot. Près de 30 milliards de dollars ont été dépensés pour celui contre le VIH, voyez le résultat ! (…) Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus… Honnêtement la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro »
    Ce sont les propos récents du Pr Raoult le 30 avril dans les pages de Paris Match et sur l’antenne de BFMTV.
    Sa première remarque est peut-être juste (je ne sais pas dire ?) mais n’est-il pas contradictoire de soutenir dans l’autre main la vaccination contre la grippe dont aucune preuve n’a été apportée (je crois) que cette maladie serait immunisante ? J’en déduis que le Pr Raoult « croit » dans la théorie de l’immunité de groupe laquelle n’est pas encore atteinte dans le cas de figure parce que la vaccination n’est pas correcte (taux de couverture vaccinale) dans la population.

    La théorie de l’immunité collective ou les ayatollahs de la santé publique
    par Claude le Pen, Professeur d’économie de la santé à Paris-Dauphine (groupe Santé)
    « Par exemple, pour une grippe saisonnière « classique » avec un R0 moyen de 1,5 et une efficacité vaccinale de l’ordre de 60 %, on obtient un x de 56 %. Ainsi, vacciner 56 % de la population assurerait une protection complète et « efficiente » de la population. Selon le Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe (GEIG), le taux moyen a été de 24 % en France durant la saison 2017-2018 !  »
    http://www.grippe-geig.com/couverture-vaccinale.html
    https://www.institutmontaigne.org/blog/la-theorie-de-limmunite-collective-ou-les-ayatollahs-de-la-sante-publique
    Et il n’y aurait donc que cette « croyance » dans la théorie de l’immunité de groupe qui permettrait de légitimer un vaccin contre SRAS-CoV-2, si je ne me trompe pas…

    1. Ça change la donne : Glaxo et Sanofi s’allient pour fabriquer un vaccin, ils ne laissent plus le champ libre aux start-up!

      Déjà, l’AS03 du Pandermix, toxicité connue et démontrée (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31130313) et en plus une nouvelle technologie déjà utilisée pour produire l’antigène d’un vaccin grippal commercialisé (FluBok). Ci-dessous la traduction de l’extrait à ce sujet : on ne connaît pas les risques d’injecter des virus (et retrovirus) d’insectes chez les humains.

      Je n’ai pas analysé en détail tout l’article!

      https://thevaccinereaction.org/2020/05/gsk-and-sanofi-covid-19-vaccine-produced-in-insect-cells-with-squalene-adjuvant/

      Des cellules de mammifères capables d’internaliser les baculovirus
      Un baculovirus est un virus à ADN double brin enveloppé qui peut infecter de nombreux types d’insectes différents. Le baculovirus Autographa californica multiple nucleopolyhedrovirus (AcMNPV) est le plus utilisé par les virologistes et les sociétés de biotechnologie pour produire des protéines recombinantes.

      News-Medical décrit comment « les cellules de mammifères sont capables d’internaliser les baculovirus » et comment le système de vecteurs d’expression des baculovirus (BEVS) et peut être utilisé pour exprimer et délivrer des gènes

      Le BEVS, basé sur les cellules d’insectes, a été largement utilisé pour produire de nombreux types de protéines recombinantes à des fins de recherche, médicales, agricoles et vétérinaires. Les cellules d’insectes infectées par l’AcMNPV recombinant produisent une énorme quantité de protéines recombinantes. La polyhédrine du baculovirus ou p10 est normalement fortement exprimée aux derniers stades de l’infection et n’est pas essentielle à la pathogénèse et à la réplication au sein d’une cellule d’insecte hôte. La polyhédrine ou p10 du baculovirus peut être remplacée par un gène d’intérêt, ce qui permet aux promoteurs d’exprimer le gène en abondance et d’obtenir une très forte concentration du gène d’intérêt. L’AcMNPV est un virus qui ne peut infecter que les insectes. Des études antérieures ont découvert que les cellules de mammifères étaient capables d’internaliser le baculovirus. D’autres études ont ensuite découvert que l’AcMNPV recombinant peut infecter les cellules de mammifères. Le baculovirus recombinant peut être combiné avec plusieurs protéines différentes afin de cibler différents types de cellules.
      Lorsque Protein Sciences a approché pour la première fois la FDA avec des preuves pour une autorisation de mise sur le marché rapide de FluBlok, le National Vaccine Information Center (NVIC) a fait un commentaire public lors d’une réunion du Comité consultatif de la FDA sur les vaccins et produits biologiques connexes (VRBPAC) en novembre 2009, se demandant si une teneur élevée en protéines et l’utilisation d’appels d’insectes (sic!?) et de virus d’insectes pour la production de vaccins pouvaient compromettre la sécurité

      FluBlok contient trois fois plus de protéines que les autres vaccins antigrippaux. Il existe toujours un risque d’augmentation des réactions auto-immunes croisées chez les personnes génétiquement prédisposées à l’auto-immunité et aux dysfonctionnements neurologiques à médiation immunitaire. Je pense au cas de la paralysie de Bell dans ces essais qui peut ou non avoir été déclenchée ou exacerbée par la vaccination FluBlok. Le nombre relativement faible d’individus participant à ces essais cliniques pourrait ne pas révéler les complications plus rares mais très graves impliquant une démyélinisation du cerveau et des troubles auto-immuns qui ont été signalés à la suite de la réception de vaccins protéiques recombinants tels que les vaccins contre l’hépatite B et le VPH, y compris le SGB, la vascularite du SNC, la polyarthrite rhumatoïde, le lupus et la sclérose en plaques.

      Dans le cadre des efforts actuels visant à accélérer l’utilisation d’une nouvelle technologie qui clone les gènes d’hémagglutinine de trois virus de la grippe – qui peuvent être d’origine humaine ainsi que de mammifères et d’oiseaux – et les épisse en baculovirus, qui sont ensuite utilisés pour infecter les cellules des chenilles afin de produire l’hémagglutinine contenue dans le nouveau vaccin antigrippal à base de protéines recombinantes, il est toujours possible que des agents adventices contaminant les cellules d’insectes se retrouvent dans les vaccins.

      Un document de l’Organisation mondiale de la santé de 2005 sur la réglementation des vaccins humains candidats indique que « la plupart des cellules d’insectes peuvent contenir des virus et l’infection peut être difficile à détecter et à éliminer… des mesures doivent être prises pour les éliminer ». La contamination par inadvertance des vaccins contre la polio par le SV40 sert de mise en garde et le public voudra clairement être rassuré sur le fait qu’un dépistage suffisant de la contamination par des agents adventices est en place avec ce vaccin, en utilisant un virus d’insecte et des cellules d’insecte pour la production, garantissant qu’aucun effet indésirable inhabituel ne sera constaté à l’avenir à mesure que davantage de personnes recevront le vaccin.
      En 2015, un responsable de la science des protéines a déclaré dans le Biotechnology Journal que la plateforme BEVS de production de vaccins à base d’insectes devait être soigneusement contrôlée pour détecter toute contamination par des agents adventices
      Des agents adventices ont été détectés dans certaines lignées cellulaires d’insectes. Par exemple, la lignée cellulaire Trichoplusia ni High Five, BTI-TN-5B1-4, utilisée pour fabriquer Cervarix®, s’est révélée être infectée de manière latente par un Alphanodavirus induit par une infection par baculovirus recombinant. En outre, il a été démontré que d’autres lignées cellulaires d’insectes, telles que celles générées par Drosophila melanogaster, abritent des rétroéléments innés dérivés de rétrovirus qui pourraient être potentiellement infectieux. Plus récemment, un possible virus Sf-rhabdovirus spécifique à un insecte a été identifié dans les cellules de Spodoptera frugiperda. Bien que des études aient montré que ce virus ne pouvait pas entrer ou se répliquer dans les lignées cellulaires humaines et qu’il ne constituait donc probablement pas un risque, les nouvelles lignées cellulaires devront très probablement être caractérisées et surveillées pour la présence de ce virus comme elles le sont pour les nodavirus, les rétrovirus et autres. En général, comme les agents adventices constituent une menace potentielle, les substrats cellulaires de toutes origines (y compris les insectes et autres) doivent être testés de manière approfondie pour détecter la présence et l’infectiosité de ces agents avant que les organismes de réglementation n’autorisent leur utilisation pour la fabrication.

  9. J’ai une toute autre question à vous poser concernant les études qui ont été faites sur la propagation du Covid 19 :gouttelettes, resterait sur les matières inertes etc… qu’en est-il des études sur la propagation de la grippe saisonnière ? Y a t il des études similaires ? Pcq on nous fait peur avec le Covid 19, mais s’agit il de la même chose concernant la grippe ? Merci de me répondre

    1. Bonne question que je me suis posée : il y a des études mais je dors la nuit (impossible de pondre des articles au rythme qu’il faudrait!)

      Michel de Lorgeril qui ne doit pas dormir beaucoup prépare son livre 7 sur la grippe et il en parlera sans doute

  10. Ce n’est pas tout à fait le sujet, mais je voudrais faire passer une information importante concernant l’HCQ.
    Il Tempo (39000 lecteurs en Italie) publie un article portant sur 65000 italiens traités à l’hydroxychloroquine depuis des années pour lupus ou polyarthrite rhumatoïde.
    https://www.iltempo.it/salute/2020/04/28/news/coronavirus-farmaci-efficaci-news-danni-cura-annalisa-chiusolo-artrite-terapia-idrossiclorochina-sars-cov2-1321227/
    Sur ces 65000, il n’y a eu aucun malade, et seulement 20 positifs au test.
    Cela signifie que non seulement l’HCQ est curative, mais qu’elle est aussi préventive.
    C’est comme si un patient sous HCQ n’était tout simplement pas réceptif au virus.
    Compte tenu de la mortalité dans ce pays, il aurait du y avoir exactement 30 morts (j’ai calculé) et quelques dizaine ou centaines de positifs ou malades ans cette population, et sans doute davantage au vu de leur fragilité.
    Cela confirme pleinement la politique de l’IHU de Marseille.
    Autre chose: malgré l’absence de confinement en Suède, nous avons toujours 36% de morts en plus que ce pays.
    Il y a donc deux crimes: un confinement largement inutile, « économicide » et largement liberticide, et l’interdiction d’un traitement qui aurait pu sauver des milliers de vie en France.

    1. Vos chiffres corroborent tout-à fait l’étude Schwarz-Henry sur les 2500 patients atteints de cancer et qui s’astreignent à un traitement par acide lipoïque, hydroxy-citrate et bleu de méthylène: Zéro morts dans cette cohorte aussi, très peu de malades…
      La France aurait parfaitement pu sortir une évaluation nationale à partir des données des la CNAM. On connait parfaitement les consommateurs habituels de Plaquenil, il était donc très facile de comparer leurs morbi-mortalité par rapport à un groupe témoin, ça n’a pas été fait non plus.

      1. @ Dr Reliquet. C’est très interressant votre idée d’utiliser les bases de données de la CNAM. En terme de statistiques et probabilités, l’échantillon est « énorme » et bien plus grand que ce qu’on peut avoir dans n’importe quelle cohorte d’étude randomisée en double aveugle.
        Prenons par exemple le cas des Statines, si décriées ici et ailleurs, on a 6 ou 7 millions de Français qui en consomment, parfois depuis une ou deux décennies. Il serait facile d’observer, par tranches d’âges, le nombre d’événements cardiovasculaires des statinés en comparaison des non-statinés (les consommateurs et les abstinents sont tous identifiés dans les bases de la CNAM…).
        Mais dans le cas du Civid 19, j’ai le sentiment que les statistiques de l’IHU se suffisent à elles mêmes, si elles ne sont pas « bidonnées » , le protocole Raoult fonctionne, même si on peux faire des tas de critiques sur la méthode.

      2. Evidemment qu’on pourrait organiser la même chose pour les statines, s’agissant par exemple de l’état neuropsychique des statinés/ non statinés, naturellement que les biais existent, par exemple on peut imaginer qu’une athérosclérose cérébrale diffuse soit plus souvent rencontrés chez les sujets identifiés comme porteurs de la maladie mais si la consommation de psychotropes est énormément plus importante chez les statinés (benzo, anti-dépresseurs, anti-Alzheimer, inducteurs du sommeil) on aura bien du mal à nous faire avaler que la seule cause soit représentée par l’athérome. On notera d’ailleurs qu’aucun pays au monde ne s’est lancé (officiellement) dans ce type de recherches….

    2. Une médecine qui soigne c’est bien, une qui s’intéresse aux causes c’est mieux, moins hasardeux.

      Le plus intéressant dans l’article italien c’est la théorie (hypothèse) du mécanisme d’action du SRARS-CoV-2 qui amènerait à comprendre POURQUOI l’hydroxychloroquine pourrait fonctionner.
      Annalisa Chiusolo, une jeune spécialiste de la pharmacologie, a deviné le mécanisme d’action de Sars-Cov-2
      (…) « Le virus a besoin de porphyrine pour sa survie, probablement pour sa réplication, de sorte qu’il attaque l’hémoglobline (la protéine qui transporte l’oxygène dans le sang), en particulier les protéines ofR10 et OFR3 attaquent la chaîne bêta et orf1ab soustrait la porphyrine. »
      (…) « La valeur de l’hémoglobine dans le sang peut être un paramètre important pour évaluer l’infection à Sars-Cov2 : chez les hommes, la valeur normale de Hb (hémoglobine) est plus élevée que chez les femmes, ce qui expliquerait l’incidence plus élevée de la pneumonie Covid chez les hommes que chez les femmes, la baisse de l’incidence et le meilleur pronostic chez les enfants et les femmes enceintes, où les valeurs Hb sont plus faibles pour un besoin accru de fer , ce qui rend l’«alimentation» du virus moins disponible. Chez les patients âgés ou d’âge moyen atteints de diabète, la pneumonie Covid19 a une incidence plus élevée, donc liée à l’augmentation du glycate Hb dans le sang, et donc il ya une plus grande «nutrition» pour le virus. »
      (…) Une fois que le principal mécanisme d’action du virus est révélé, beaucoup d’autres choses peuvent être comprises. Par exemple, il peut maintenant être expliqué et pleinement compris le mécanisme central d’action de l’hydroxychloroquine, et son efficacité dans la lutte contre Covid19.

      Ce que ce mécanisme consiste est immédiatement dit: le médicament liant en permanence avec la ferriprotoporphyrine (du groupe Eme de Hb) soustrait le substrat des protéines virales et devient également un moyen important de prophylaxie. (…)

      traduction source : La Vie Hospitalière un blog d’information indépendant
      https://autonomes.blogspot.com/2020/05/coronavirus-voici-pourquoi.html

      C’est un peu du chinois pour moi, et d’autres j’imagine, mais il doit y avoir des personnes compétentes sur l’Aimsib pour évaluer la cohérence de ces fonctionnements microbiologiques. Akira peut-être ?

      1. Je ferais un peu la même réponse que plus haut à Akira à propos du twitter sur les cytokines : on rajoute sans cesse de la complexité à la complexité.
        Le virus n’a pas un simple « mécanisme d’action », ce n’est pas une machine.
        Ces gens ne comprennent rien à l’évolution biologique : lire « Ni Dieu, ni gène » de Kupiec et Sonigo.

      2. Décidément Emma, cela donne envie de lire ce livre ; tes propos sont rassurants ; en effet les interprétations ciblées des chimistes sont dangereuses. Ces interprétations d’apprentis sorciers sont malheureusement la base de la pharmacologie qui n’a aucune idée de la vie en nous et des mécanismes de réparation inhérent à tout organisme.

      3. Eh oui Akira ; la vie en nous grâce à de petites entités que Béchamp appelait microzymas, que des chercheurs redécouvrent petit à petit (par méconnaissance des travaux de Béchamp).
        Des chercheurs travaillent en effet sur ce qu’ils appellent les « exosomes » et « endosomes »; ce sont des « nanocellules » qui s’extraient pour agir en dehors de la cellule (exosomes) ou agissent dans la cellule (endosomes) et qui rappellent les microzymas de Béchamp.
        https://www.youtube.com/watch?v=sE2krsErbwI&list=PL7OIl4qu75efNEKe6gtSq_hDGXPwaIZ7k

        Ces exosomes pourraient être pris pour des virus, alors même qu’ils interviennent dans la communication entre cellule et sont capables de réaliser des fonctions de leur cellule d’origine (c’est le cas des microzymas de Béchamp).
        Comme quoi un angle de vue différent peut changer toute interprétation.
        Et les chercheurs auraient dû remettre en question un certain nombre de notions basées sur le dogme faux de la stérilité quand ils ont découvert ce microbiome interne. On y viendra inévitablement.

    3. Méfiance tout de même en lisant le commentaire de Will Bailey :

      I contacted the SIR directly. They say the author of this article misquoted them.

      (Traduction de l’italien) : Nous sommes désolés de vous informer que le journaliste a déformé ce que nous lui avons communiqué et qu’aucune enquête n’a été menée sur des patients utilisant de l’hydroxychloroquine en Italie.
      Le registre de la Société italienne de rhumatologie (CONTROL-19) comprend 150 patients atteints de maladies rhumatologiques et parmi eux, 20 prenaient de l’hydroxychloroquine.

      Malheureusement, nous recevons de nombreux risques similaires, car la publication de l’article susmentionné a créé beaucoup de confusion.

      En espérant avoir clarifié le malentendu, nous vous adressons nos meilleures salutations,

      Luigi Sinigaglia – Président de SIR

  11. Un info pour la médecine de ville, il me semble qu’elle est passée inaperçue dans les médias :

    Les médecins de ville peuvent prescrire de l’hydroxychloroquine, selon Maître Krikorian, qui explique une décision du Conseil D’État
    25/04/2020 Maria Lanfranchi
    C’est ce qui résulte d’une décision du Conseil d’État en date du 22 avril, selon Maître Krikorian, qui a déposé une requête en référé suspension[…]
    L’avocat marseillais cite ainsi le juge des référés qui « y indique très clairement, au vu notamment de l’article L. 5121-12-1, I du Code de la santé publique (CSP) , expressément visé par ma requête, que l’hydroxychloroquine peut être actuellement prescrite par des « médecins de ville » ( § 7 ) et n’exclut pas, dans l’avenir, « une prescription beaucoup plus large, sur le fondement de l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, de l’hydroxychloroquine aux patients atteints de covid- 19. » ( § 8 ).
    « L’objet du litige se déplace, donc, du terrain de la légalité vers celui de la responsabilité, ce qui paraît cohérent, puisque c’est en conscience et responsabilité que le législateur demande au médecin de prescrire la spécialité pharmaceutique dans une autre indication que celle retenue pour la délivrance de l’autorisation de mise sur le marché » précise Maître Krikorian.

    Un autre conflit pourra ainsi se déplacer entre la prescription du médecin et le refus de dispensation du pharmacien. Cela pourra se résoudre par l’intervention de leurs ordres respectifs.
    Pour Maitre Krikorian « il appartient, désormais, au Gouvernement, en application de l’article L. 3131-15, 9° CSP, « En tant que de besoin » , de prendre les mesures permettant sa mise à disposition effective » c’est à dire de produire le médicament en quantité suffisante

    https://www.alta-frequenza.corsica/actu/les_medecins_de_ville_peuvent_prescrire_de_l_hy droxychloroquine_selon_maitre_krikorian_qui_explique_une_decision_du_c onseil_d_etat_103810 ?fbclid=IwAR000xeb3NZu-7pjpnNmnXD59LrJusKiYqt4qzxSL4ApqlJChKHuWoe-h-w#.XqxVFWT9ymE.facebook
    Conseil d’État N° 439951 lecture du mercredi 22 avril 2020
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000041820848

    1. j’ajoute, bravo @ emma pour votre article. vous lire me rends plus intelligent car je comprends tout. Merci.

    2. Il faudra tester le vaccin sur ceux qui le promeuvent en premier lieu, édiles, élus, experts, médecins, journalistes,… bref tous les pro-vaccins, les autres non-vaccinés constitueraient l’autre bras de « l’essai. ».
      Je me porte d’emblée volontaire pour être dans la seconde catégorie 😉

      1. Moi aussi, et j’appellerai ça « le bras d’honneur ».

  12. merci pour cet article et ce lien njama, le moins qu’on puisse dire c’est que cela n’a pas fait grand bruit, quoi d’étonnant…

    Au sujet de l’HCQ / AZT, voilà 2 comptes qui recensent les dernières infos sur le sujet :

    https://twitter.com/niro60487270?s=20
    https://twitter.com/medicalfollower?s=20

    Au sujet de la vente de masques, un article fouillé et renversant :

    « Les autorités ont martelé que les pharmaciens ne pouvaient pas vendre de masques chirurgicaux ou FFP2 au grand public. C’était faux depuis le décret du 23 mars. Et c’est même le ministre de la Santé qui le dit. Une politique qui a pu favoriser des contaminations. Explication. »

    https://reflets.info/articles/ventes-de-masques-au-grand-public-les-mensonges-du-gouvernement

    On comprend mieux pqoi ceux qui sont aux manettes de se fiasco veulent se protèger… avec effet rétrocatif au 23 mars 2020 :

    https://twitter.com/gaftarnik/status/1257314572328820736?s=20

  13. L’étude sérologique de l’IHU confirme les précédentes :
    Corrélation entre Covid sévère et taux d’anticorps élevé, ceci confirme l’hypothèse de la facilitation de l’infection par les anticorps et donc permet d’écarter à priori l’option thérapeutique de la sérothérapie.
    Ceci conforte également les craintes de voir un vaccin provoquer la facilitation

    https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/05/Lire-larticle.pdf

    Évaluation du statut sérologique des patients COVID-19 à l’aide d’un test d’immunofluorescence indirecte, France.

    Résumé :
    Un essai d’immunofluorescence indirecte a été développé afin d’évaluer le statut sérologique de 888 patients COVID-19 confirmés par RT-PCR (1 302 échantillons de sérum) et de contrôles à Marseille, France. En incorporant un isolat clinique inactivé de CoV-2 du SRAS comme antigène, la spécificité du test a été mesurée à 100 % pour le titre d’IgA ≥ 1:200 ; 98,6 % pour le titre d’IgM ≥ 1:200 ; et 96,3 % pour le titre d’IgG ≥ 1:100 après avoir testé une série de témoins négatifs ainsi que 150 sérums prélevés chez des patients atteints d’une infection à Coronavirus CoV-2 non-SARS, d’une pneumonie non-Coronavirus et d’infections connues pour provoquer une sérologie faussement positive. La séroprévalence a ensuite été mesurée à 3 % avant une évolution de cinq jours, jusqu’à 47 % après plus de 15 jours d’évolution. Nous avons observé que la séroprévalence ainsi que le titre d’anticorps spécifiques étaient tous deux significativement plus élevés chez les patients dont le résultat clinique était médiocre que chez les patients dont l’évolution était favorable. Ces données, qui doivent être intégrées dans la compréhension en cours de la phase immunologique de l’infection, suggèrent que la sérothérapie pourrait ne pas être une option thérapeutique chez les patients atteints d’une infection COVID-19 sévère. Le test IFA (indirect immunofluorescence essay) dont il est question ici est utile pour surveiller l’exposition au COVID-2 du SRAS au niveau des individus et de la population.

    1. Merci pour ce lien vers une « vulgarisation » du choc cytokinique.
      L’auteur travaille certainement à la mise au point d’un nouvel anticorps monoclonal censé intervenir sur un des ces innombrables « checkpoints » dont la « découverte » vient renforcer la « complexicité » de l’immunologie.
      Ce « thread » twitter est significatif de l’impasse où est coincée l’immunologie en compagnie de la biologie moléculaire.
      J’essaye d’écrire là-dessus en ce moment mais je suis sans cesse rattrapée par l’actualité de cette pandémie!
      Un bonne introduction est le l’ouvrage indispensable de JJ Kupiec et Pierre Sonigo : « Ni Dieu, ni gène » : tout s’éclaire à la lumière de la théorie de l’évolution!

  14. Fin décembre 2019, tous les médias parlaient d’une « grippe chinoise » et petit à petit on craignait son arrivée tout en rassurant sur le fait qu’elle n’arriverait pas et que d’office, on était prêt à faire face. Donc, les européens plus âgés se sont plus que jamais volontiers vaccinés contre la grippe influenza saisonnière.
    Et manque de bol, c’était un facteur aggravant pour accueillir le coronavirus-19.

    Il y a donc eu mensonge, vraisemblablement par ignorance (rhume←bénin et grippe←fièvre sans lien avec le virus) de la part de tous les médias dominants !!!

  15. Je poste ici même si ça n’a rien à voir avec le vaccin.

    Une variante dans le Doubs du protocole sanitaire dans les écoles maternelles: encore mieux que chez moi:

    « Les parents ne pourront plus rentrer dans l’école pour déposer leur enfant, il faudra le laisser à la personne en charge de l’accueil à la porte d’entrée de l’école.

    Les enfants seront assis seuls, en rangs (sans se faire face) à une table attribuée à laquelle ils resteront toute la journée à distance des autres enfants et de l’enseignant. L’enseignant ne pourra pas aider les enfants à moins d’un mètre de distance pour répondre aux difficultés scolaires, corriger les cahiers avec les enfants, pour faire les lacets, mais aussi, tout contact sera proscrit, le contact qui rassure, sécurise, protège et soigne.
    Les enfants seront confrontés à des rappels constants aux règles sanitaires de la part des enseignants voire à des sanctions s’ils ne respectent pas les gestes barrières et les distances de sécurité en récréation comme en classe.
    Tout ce qui est valorisé comme source d’apprentissage : le partage, le contact, les échanges deviendra menaçant. Il faudra faire comprendre aux enfants que tout ce qu’ils font habituellement est potentiellement dangereux : prêter un crayon ou un jouet à son copain, jouer ensemble, faire un câlin pour consoler son ami qui est tombé, chuchoter à l’oreille, donner la main à un camarade de classe pour se mettre en rang …

    Les enfants n’auront pas non plus accès au matériel collectif de la classe : livres, jeux, jeux de société, ballons, vélos, petit matériel de manipulation d’apprentissage, matériel de sport. Les jeux collectifs et de contact seront interdits, les passages aux toilettes réglementés, de même que le lavage des mains répété systématiquement à de nombreuses reprises tout au long de la journée.

    Dans de telles conditions, les apprentissages seront fortement empêchés et ne pourront pas être individualisés. »

    En résumé, on va apprendre à nos enfants qui n’ont pas encore 6 ans combien la vie est menaçante, combien réconforter un petit copain peut être dangereux, comment ils doivent apprendre à se démerder sans attendre l’aide d’un adulte et s’ils ne comprennent pas qu’ils doivent garder leurs distances, des sanctions pourront être entreprise. Oui, vous avez bien lu: des sanctions.

    Comme dit Marc Girard dans son dernier billet, nous sommes revenus à l’état de la guerre de tous contre tous. Et comme il le dit très bien, le comportement de ceux qui subissent ces mesures (NOUS!) est profondément choquant… Car non seulement ils les acceptent mais ils participent activement à les faire respecter.

    Va t’on pouvoir un jour envisager la désobéissance civile?
    Ou faut-il encore écouter les injonctions contradictoires et débiles de notre président et de ses experts et rester confinés jusqu’à la sortie du vaccin miraculeux?

    1. Incroyable!
      On voudrait former une génération d’enfants paranoïaques qu’on s’y prendrait pas autrement: Inculquer à un enfant de 6 ans, pendant des semaines, que son pote est possiblement son ennemi, que son amoureuse pourrait lui vouloir du mal et que sa maîtresse chérie va peut-être tenter de le tuer…

      Au-delà de la désobéissance civile ce serait bien d’aller chercher au rectorat du Doubs l’Ayatollah qui a fait du zèle sur l’accueil des enfants de son département afin de lui inculquer (de force, sans distanciation à un mètre) quelques éléments basiques de pédopsychiatrie…

      1. Malheureusement, Vincent, ce zèle est devenu la généralité ; ce qui ne se soumettent pas sont des inconscients dangereux.
        Oui; pauvres enfants leur restera-t’il un brin de spontanéité ?
        J’en frémis…

      2. Dans le noble art, docteur Vincent, on maintient toujours la distance, celle de l’allonge environ 1 mètre, pour tenir son adversaire à la bonne portée du coup de son choix. Une reprise de la salle de sueur et de quelques révisions de base me semblent conseillées avant d’envisager tout voyage dans le Doubs.

      3. J’suis pas noble quand on me met en colère, j’ai tendance à me rapprocher…

      4. Ces directives ne sont pas propres au Doubs: c’est LE protocole à suivre dans le cadre de la lutte contre le COVID.
        On a reçu à peu près la même chose en un peu moins trash et nous ne sommes pas dans le Doubs.

        Ce qui me peine, pour être honnête, c’est qu’il semble que de nombreux parents ne remettront pas leurs enfants à l’école par peur du COVID et non par peur des conséquences psychiques induites par leur « protocole sanitaire ».

        Finalement, la maltraitance entre peu à peu dans les mœurs. Après les vieux, les pauvres, nos enfants. Un mal pour un bien d’une certaine façon.

      5. Ce qui pourrait justifier de ne pas faire la rentrée des classes si proche de la fin de l’année scolaire mais de la repousser à septembre. Mais on sait très bien que cette décision n’a pas été prise dans l’intérêt des enfants mais pour que les parents puissent aller travailler et donc supprimer leur allocation chômage.

        L’école ainsi organisée est en réalité une garderie. Qui dit garderie dit gardes …

      6. MT, la maltraitance des enfants n’est pas nouvelle avec le BCG par exemple dès les années 50 et puis ces 11 vaccins …

        Pour le BCG les parents qui ne le faisaient pas étaient justiciables de dérive sectaire. C’était dans la loi de 5-6 mars 2007. C’est tombé avec la fin de l’obligation cependant maintenue en pratique par des PMI, contre la loi et la circulaire ministérielle d’août 2007, pour accéder à des crèches à Paris par exemple.

        En 2016 des parents furent accusés de maltraitance pour ne pas avoir fait le DTP à leur enfant alors que ce vaccin n’était pas disponible …

      7. @ Spartacus : Bien que les Japonais semblent s’affoler selon certains médias, les nombre de cas de contaminés et de décès est bien inférieur à celui de la France :
        https://www.nippon.com/fr/japan-data/h00663/

        population quasiment le double de la France avec une concentration pharamineuse dans les grands ville comme Tokyo et la promiscuité dans les transports ça reste bien inférieur : Pas de distanciation physique style « noble art » mais culture et coutume japonaise comme:
        :- Pas de contact physique comme « la bise » , on se salue sans serrer les mains, on respecte un certain espace autour de soi même en famille
        – On ne téléphone pas dans le métro, c’est incorrect, on porte même habituellement en raison de la pollution des masques
        – Respect des anciens que l’on garde à la maison le plus longtemps possible
        j’en oublie d’autres, c’est une culture complètement différente de la notre et de la civilisation occidentale.
        Donc, si d’aventure ils utilisent l’HCQ ils seront débarrassés de ce fléau bien avant nous et sans réel confinement à la Française.

    2. N’en déplaise à Marc Girard, pour lequel j’ai la plus grande sympathie, de mémoire prolétaire nous ne souvenons pas qu’il y ait eu de relâchement dans cette guerre de tous contre tous, vieille idée marxienne, pour preuve ce que vivent depuis des décennies les pauvres des quartiers périphériques ou ceux du fin fond des campagnes où l’exclusion et la réclusion ne sont pas l’affaire de quelques semaines voire de quelques mois mais tout simplement l’affaire d’une vie. Mais quand on est un peu éloigné de cela on manque forcément de discernement.

      1. « Mais quand on est un peu éloigné de cela on manque forcément de discernement. »

        Relisez Marc Girard, Sparctacus.
        Il n’a pas besoin de moi pour le défendre mais je ne peux pas laisser passer ça…
        Il dénonce cela depuis bien longtemps. Vous ne l’aviez pas compris? Il vous est sympathique mais l’avez-vous seulement lu?
        On peut toujours lui reprocher ce que l’on veut mais certainement pas de manquer de discernement ni d’engagement.

        Vous conviendrez quand même qu’en cette période de lutte contre le COVID, il y a eu un certain renforcement des attitudes qu’il dénonce, non?

      2. C’est vous qui lisez mal MT, je disais que lorsque l’on ne vit pas dans certaines conditions on peut croire que la guerre de tous contre tous pouvait avoir disparue, ce qui n’est pas le cas, elle ne fait que se poursuivre ; maintenant que les conditions ne s’arrangent pas est une autre affaire.

  16. Merci beaucoup Emma Kahn pour le billet et les ajouts dans les commentaires. On en apprend tous les jours dit-on, et là j’en apprend beaucoup.

    Je mets le lien de cet article pour la carte avec les décès par million d’habitant, ce qui permet d’avoir une vue d’ensemble, macabre certes, mais c’est ce qu’il y a de moins subjectif parmi tout ce qui paraît.
    Sous réserve que les chiffres soient exacts, la France s’en sort mal, mais mieux par nombre d’habitants que les voisins Italie, Espagne, Royaume Uni, Belgique, où c’est une incroyable catastrophe. C’est moindre aux Pays-Bas mais assez élevé quand même.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/06/coronavirus-le-royaume-uni-deuxieme-pays-le-plus-endeuille-trump-met-en-scene-le-redemarrage_6038784_3244.html

    Bon le dernier paragraphe fait mal, aucune nuance de près ou de loin sur un éventuel vaccin, attendu comme un sauveur. Ceci dit, je ne me souviens pas que le journal le monde soit très nuancé sur la question médicale. Que ce soit pour ça ou pour les statines depuis longtemps, et quels que soient les financeurs du journal. Est-ce culturel ? Intéressé ? Ou les deux ? No sé.

    J’ai aussi une question pour les lecteurs connaisseurs et bourlingueurs.
    L’épidémie semble concerner en majorité les zones de forte exposition au virus et plus souvent les personnes avec peu de moyens financiers. Que j’ai vu être en moyenne plus fortement traitées que le reste de la population, mais ce n’était peut être qu’une impression.

    Et surtout les structures type Ephad au moins en France et en Italie si j’ai bien compris.
    Est ce qu’une différence d’accueil et de traitement des personnes âgées pourrait aussi contribuer aux différences entre les pays ? Quelqu’un a t il assez de connaissance là dessus pour estimer si ça peut jouer ou pas ?

    En France le choix a été fait depuis de longues années de privilégier au maximum le maintien à domicile. Ce qui fait que les personnes en Ephad y arrivent souvent très très âgées, et très diminuées. Et que les moyens manquent souvent, donc il y a parfois un sentiment de prise en charge standardisée à la chaîne. Et une très grande proximité physique.

    En gros, est ce que les pays qui s’en sortent le mieux ont aussi une politique d’accueil des personnes âgées très différente de celle des pays qui s’en sortent le moins bien ? Quelqu’un sait-il où trouver ces infos ?

    1. À propos des EPHAD:
      Ma tante (94 ans) a la « chance » d’être dans une Ephad luxueuse qui appartient à un grand groupe français
      Le directeur de ce grand groupe a vécu et travaillé en Chine et y a gardé des contacts.
      Dès le mois de janvier il a acheté des équipements complets de protection pour le personnel, il a réservé un demi étage pour le confinement (il a déménagé des résidents), il a affecté 2 personnes seulement au service de demi-étage où il a installé les résidents suspects d’avoir le covid.
      Il a mis en place des zones de circulation définies pour limiter les rencontres de personnes au sein des établissements.
      Il a fait prendre la température du personnel 2 fois par jour, je crois qu’il a fait tester. De même pour les fournisseurs et prestataires avec badge et contrôle de leur circulation.
      L’ARS lui a imposé une résidente de l’extérieur en sortie de maison de convalescence, il s’est avéré que cette dame avait le covid, elle a été donc hospitalisée.
      Résultat : aucune infection ni parmi le personnel, ni parmi les résidents.
      Donc comme toujours c’est une question de moyens.
      Évidemment, c’est un cas isolé (il faudrait déjà vérifier s’il y a des décès du covid dans ce groupe : difficile!)

  17. Et mettre tous les enfants sous Nivaquine pour une courte période de déconfinement ? Sanofi n’avait-il pas dit qu’il pouvait en fournir très rapidement de grandes quantités ? si besoin il y a d’autres fournisseurs…
    Ma proposition pourra paraître impertinente dans le débat HCQ, je pense qu’elle le sera moins une fois que vous aurez lu que la prise de cet antipaludéen était courante dans les écoles de pays exotiques, si, si …
    Alors les « possibles » troubles cardiaques, torsades de pointes, ne concernent-ils surtout des sujets cacochymes connus ou facilement détectables avec un ECG, banale précaution prise avant tout acte chirurgical ?

    Voilà ce que m’a communiqué Renaud Bouchard un rédacteur d’Agoravox https://www.agoravox.fr/auteur/renaud-bouchard

    Vous trouverez ci-après — à propos de la Chloroquine -, un extrait d’une étude relative à la lutte contre cette maladie terrible que constitue le paludisme (véritable tueur silencieux particulièrement efficace).
    Menée et écrite par un médecin militaire spécialiste des maladies tropicales (le Dr. G. Joncour, Médecin-Chef du Service antipaludique de Madagascar, Tananarive), cette étude fait état du traitement par chimioprophylaxie alors en vigueur pour les enfants scolarisés au moyen d’une prise de deux comprimés de Nivaquine (0,10 grammes) par écolier et par semaine jusqu’à l’âge de 13 ans.
    Il se trouve qu’ayant passé mon enfance en pays tropicaux impaludés, j’ai un souvenir très précis du surveillant-général qui vérifiait méticuleusement que nous avalions avec un verre d’eau (à cause de son amertume très marquée) ce minuscule cachet de Chloroquine — Nivaquine alors de couleur bleue, dont je n’ai subi aucun effet toxique.
    On nous expliquait que ce moment désagréable nous protégeait contre une maladie mortelle, ce que nous rappelait nos buvards sur lesquels figuraient un moustique Anophèle aux yeux sinistres et la mention : « Attention ! Le Paludisme tue ! »

    Cf.Dr. G. Joncour, Lutte contre le paludisme à Madagascar, Buul. Org. mond. de la Santé, 1956-15, 711-723, p.713 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2538277/pdf/bullwho00533-0339.pdf

    1. Difficile d’imaginer la Nivaquine toxique avec des prescriptions à si grande échelle, (760.000 enfants en 1955) !
      (page 3 du PDF) « Pour les enfants de 0 à 6 ans, la distribution se fait dans les dispensaires, dans les Gouttes de lait, dans les centres de la Croix Rouge.
      La posologie est la suivante :
      0 à 1 an : 1/2 comprimé à 0,10 g
      1 à 3 ans : 1 comprimé 0,10 g
      3 à 6 ans : 1 comprimé 1/2 à 0,10 g
      Pour les enfants à l’âge scolaire, la distribution se fait à l’école (centres scolaires) à raison de 2 comprimés de 0,10 g de Nivaquine par écolier et par semaine jusqu’à 13 ans. Les écoliers plus âgés reçoivent 3 comprimés à 0,10 g par semaine. En 1955, il existait 2375 centres scolaires. »

    2. Le litige porte sur la « qualité » du patient (âge, santé,…), une étude n’aurait pas été faite sur les enfants à l’époque ? parce que là ce ne sont que les chiffres de Madagascar, si on y ajoute ceux d’autres colonies, ce sont des millions d’enfants qui en zones palustres ont reçu de la chloroquine pendant des années… Ok, cela ne préjuge pas d’une efficacité anti-virale, mais même si elle est modeste, cela constituerait un moyen préventif sûr à très bas coût facile à mettre en œuvre (n’oublions pas que c’était en vente libre avant janvier 2020), qui aurait de surcroit un effet placebo pour les jeunes parents stressés… parce que les conditions de réadmission des enfants dans les écoles et collèges telles que définies par le ministère dans les protocoles de l’éducation nationale sont « inhumaines », et on comprend que de nombreux maires refusent déjà l’ouverture de leurs écoles avant septembre. Là où se trouve l’école de mon épouse, la commune et toutes celles environnantes refusent l’ouverture avant septembre. Si des parents nous lisent autant qu’ils le sachent.

    3. Ne pas oublier qu’à Madagascar, il y a une plante remarquable contre le paludisme : l’artemisia, curieusement comme interdite par l’OMS ! Cette plante était proposée par The Economist en décembre 2018 (tout au moins à l’élite qui sait le lire) :

      source : le commentaire de Thierry du 27 avril 2020 à 10 h 31 min de l’article « COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne ? »

      A lire absolument car il confirme bien que cette épidémie n’est pas dû au hasard !

    4. njama : cela laisse penser que face à une question importante (le stress des parents, réel vu le bazar ambiant, vous pourriez rajouter le stress des enseignants, et de certains enfants aussi) mais pas gravissime en terme de santé, vous seriez prêt à appuyer le traitement d’enfants, sur des bases très ténues ? C’est … étonnant.

      Pour l’administration de ce produit pendant des années à des enfants, je ne sais pas s’il y a des effets secondaires ou pas, j’espère que non. Mais s’il y en avait eu, comment auraient ils pu être repérés, si ces effets secondaires ne sont pas hyper massifs et rapides? C’est exactement le même cas que pour les vaccins. Pour savoir s’il y en a, il faut se donner les moyens de les chercher.

      On a déjà beaucoup de mal à le faire en Europe, je ne suis pas sûr que ce soit mieux dans les zones à forte présence de malaria.

      De mon côté, pour d’autres genres de pathologies, je défends bec et ongle des méthodes « santé par l’alimentation – et parfois l’éloignement de facteurs environnementaux » qui à mon grand désespoir n’ont jamais fait l’objet d’études randomisées (pas en double aveugle, pas possible dans le domaine alimentaire) et très peu d’essais « éviction – réintroduction ».

      Du coup je cherche (et trouve parfois …) d’autres arguments (modèle épidémiologiques, détail et récurrence des témoignages, etc.).

      Même si je préférerai que ce soit fait dans les règles de l’art, je suis donc à la base ouvert à des modes de raisonnement parallèles aux méthodes standards.

      Mais là vous citez un produit à administrer, à effet biologique net, ce qui est très différent, et nécessite à mon sens beaucoup plus de prudence.

      Et traiter des enfants …. pourquoi d’ailleurs ? C’est un peu le même raisonnement que certains tiennent par exemple pour le vaccin contre la grippe. C’est un raisonnement qui m’effraie.

      1. Prendre un antipaludéen pendant des années n’est, me semble-t-il, pas recommandé. J’ai de la famille vivant sous les tropiques depuis des décennies qui ne peut en aucun cas subir ce genre de traitement au long cours. On réserve ces médicaments pour soigner les cas déclarés, on les évite en préventif. Les médecins intervenant ici pourront nous en dire plus, sans que cela ne donne encore lieu à cette discussion sans fin sur le Professeur Raoult. Merci.

    5. @ Eric Marquant
      oui bien sûr, toute l’Afrique, tout ce qui vit sous les tropiques n’est pas zones palustres, tout n’est pas partout chaud et humide, propice au paludisme, en plus que le phénomène paludéen est assez saisonnier, les anophèles ont leur propre cycle de vie, de reproduction donc vouloir arroser toussa toussa sans discernement avec un vaccin ça relève sous couvert de science de la stupidité la plus crasse.
      Le phénomène infectieux chez Big Pharma qui nous intoxique c’est le « Fordisme », la santé est devenue sans que l’on y prenne garde une industrie, il lui faut comme pour toutes entreprises des bons de commandes, définir sa production, programmer l’obsolescence de ses produits (qui ne lui rapporte plus), rémunérer des actionnaires…

  18. Sur les possibles débuts de l’épidémie Covid qui expliqueraient une contamination rapide à Wuhan puis planétaire :
    Des athlètes français ont-ils été contaminés dès octobre lors des Jeux militaires ?
    D’après plusieurs témoignages apparus dans les médias français, certains sous couvert d’anonymat, beaucoup d’athlètes de la délégation française qui a participé en octobre aux 7e Jeux mondiaux militaires à Wuhan sont tombés malades à leur retour de Chine, sans toutefois jamais être testés au coronavirus, indique Le Parisien.
    (…) Élodie Clouvel, la championne du monde de pentathlon moderne, a ainsi évoqué le fait qu’elle pensait qu’elle avait déjà eu le coronavirus, ainsi que son compagnon, également pentathlète.
    « On était à Wuhan pour les Jeux mondiaux militaires fin octobre. Et, en fait, il s’avère qu’après on est tous tombés malades. Valentin a loupé trois jours d’entraînement. Moi j’ai été malade aussi. […] J’ai eu des trucs que je n’avais pas eus avant. On ne s’est pas plus inquiétés que ça parce qu’on n’en parlait pas encore », a lancé la sportive lors de son entretien du 25 mars au JT de la chaîne locale Télévision Loire 7.
    Élodie Clouvel a poursuivi : « Beaucoup d’athlètes des Jeux mondiaux militaires […] ont été très malades ».
    Pourtant, après son interview, il aurait été conseillé à la plupart des athlètes de ne pas communiquer avec les journalistes et de les renvoyer vers la direction de la communication des armées, précise Le Parisien. Élodie Clouvel pour sa part a refusé de donner suite à ses propos.
    (…) Quand la chaîne [BFMTV] a contacté l’Armée, celle-ci expliqué qu’elle ne prévoyait pas de tester ces sportifs.
    https://fr.sputniknews.com/france/202005051043725440-des-athletes-francais-ont-ils-ete-contamines-des-octobre-lors-des-jeux-militaires/
    Cela pourrait expliquer les débuts de l’épidémie en France, en Morbihan (bases navales), dans l’est, nombreux casernements, puis en région parisienne.
    Les Jeux Mondiaux Militaires 2019 se sont déroulés à Wuhan du 18 octobre au 27 octobre 2019.
    9308 personnes venant de 110 pays, dont 415 français y participaient.
    La Grande Muette restera-t-elle aphone ?

  19. Puisque njama parle des jeux mondiaux militaires de Wuhan je vous livre le contenu d’un sujet d’article aimsib que je n’ai jamais écrit, celui de l’origine américaine du Covid-19 « chinois ».

    Je rappelle que Mr Lijian Zhao, porte-parole du Ministère chinois des Affaires Etrangères avait accusé l’armée US d’avoir importé CoV-2 à Wuhan, c’était en Mars 2020 et cette accusation m’avait donné envie de creuser un peu l’idée.

    En cherchant cinq minutes on s’aperçoit effectivement qu’en Aout 2019 le laboratoire P4 de Fort Detrick, dans le Maryland a précipitamment cessé toute activité pour cause de problèmes graves de sécurité affectant son fonctionnement.

    Puis en Septembre apparaît la très curieuse épidémie dite des « pneumopathies des vapoteurs » où seuls les USA devaient déplorer des formes cliniques tout-à-fait inhabituelles de détresses respiratoires chez des sujets jeunes ayant officiellement provoqué une centaine de morts. Il est vrai que cette histoire était curieuse, le monde entier vapote et pourtant seuls quelques centaines d’américains on présenté cette symptomatologie inconnue.

    Les USA ont allégué la présence d’huile de vitamine E dans les contenus inhalés.

    Septembre 2019 arrive, de nombreux militaires américains (dont certains en poste autour de Fort Detrick) se réunissent puis s’envolent vers Wuhan pour disputer la 7e édition des jeux mondiaux militaires d’été qui se dérouleront du 18 au 27 Octobre 2019, on sait de source sûre que certains militaires américains ont consulté pendant ces neufs jours pour des troubles divers.

    Pendant ce temps-là le 18 Octobre 2019 au Johns Hopkins Center for Health Security de NY s’est tenu « Event 201 ». Co-organisé par le forum économique mondial et la fondation B&M Gates, le sujet était une « simulation des besoins nécessaires pour faire face aux conséquences économiques et sociales à grande échelle après arrivée d’une pandémie grave ».

    Et vous connaissez la suite. Reconnaissez quand même que les faits mis bouts à bouts autorisent un minimum de suspicion…

    Alors, responsables, les GI’s?

    Evidemment pas à mon avis, raison pour laquelle mon bel article se retrouve ici, car dans ce cas comment peut-on expliquer ce « trou pneumopathique » d’Octobre 2019 à Février 2020, aucun Covid aux States pendant cette période?

    Morale de cette histoire, toujours savoir essayer de distinguer ce qui est concomitance (comme ici) de ce qui est corrélation ( efforts désespérés des Autorités chinoises pour faire porter le chapeau à l’ennemi atavique).

    Quant aux militaires Français contaminés là-bas, vérité niée par l’armée… Depuis le temps que nos politiques nous prennent pour des cons, pourquoi nos militaires ne s’y mettraient pas eux aussi?

    (PS: Je vous préviens que j’ai aussi étudié l’origine extra-terrestre de CoV-2 en creusant les travaux d’un expert exobiologiste de l’Université de Cardiff, encore un article poubellisé à cause d’Emma… misère de moi!)

      1. Merci Emmanuelle pour ce lien. Vous êtes nombreux et nombreuses à apporter pleins d’éléments complémentaires instructifs au billet et des réponses.

        Je partage le travail du coup comme vous apportez des réponses je pose des questions ! A qui voudra ou pourra y répondre.

        Si « l’épidémie des vapoteurs aux Etat Unis » décrite dans le lien est possiblement liée au Covid-19, est ce qu’il ne peut y avoir tout simplement un facteur co-favorisant la virulence de ce virus dans les produits de vapotage ? En plus des autres facteurs déjà décrits ici (charge virale, pauvreté, dénutrition chez des personnes obèses, statines, IEC, anti inflammatoires etc.)

        Il faudrait bien sûr savoir si la majorité des patients concernés vapotaient ou non, et ce qu’ils vapotaient. Parmi les médecins ici présents, avez vous noté beaucoup plus de vapoteurs parmi les patients gravement touchés qu’attendu ?

        A un moment il était dit que les fumeurs semblaient protégés des formes graves. Je ne sais pas si ça reste vrai, mais si oui, est ce que ça ne peut pas indiquer en creux une simple prévalence plus forte de formes graves de covid-19 chez les vapoteurs?

  20. Deuxième vague ?

    https://francais.medscape.com/voirarticle/3605934?nlid=135377_2401&src=WNL_mdplsnews_200504_MSCPEDIT_FR&uac=244220AY&faf=1#vp_1

    COVID-19 : une deuxième vague est-elle inévitable au vu de l’immunité collective actuelle?

    Cette interview de Lulla Opatowski fait suite à cette publication dont voici le résumé
    « La France a été fortement touchée par l’épidémie de SRAS-CoV-2 et a été mise en quarantaine le 17 mars 2020. À l’aide de modèles appliqués aux données sur les hôpitaux et les décès, nous estimons l’impact du confinement et l’immunité actuelle de la population. Nous constatons que 2,6 % des personnes infectées sont hospitalisées et 0,53 % meurent, allant de 0,001 % chez les 80 ans. À tous les âges, les hommes sont plus susceptibles que les femmes d’être hospitalisés, d’entrer en soins intensifs et de mourir. Le verrouillage a réduit le nombre de naissances de 3,3 à 0,5 (réduction de 84 %). D’ici le 11 mai, date à laquelle les interventions devraient être allégées, nous prévoyons que 3,7 millions de personnes (fourchette : 2,3-6,7), soit 5,7 % de la population, auront été infectées. L’immunité de la population semble insuffisante pour éviter une deuxième vague si toutes les mesures de contrôle sont libérées à la fin du verrouillage. »

    Les résultats de cette publication concernent donc le taux de personnes ayant rencontré le virus et les prévisions sur la deuxième vague reposent donc sur le concept plus que douteux de l’immunité collective (voir ici la critique : https://www.aimsib.org/2020/05/03/vaccin-anti-covid-19-et-immunite-de-groupe-cest-non-et-encore-non/ ). Il n’y pas d’autre justification avancée.

    Comment peut-on inférer d’une modélisation mathématique qu’il y aura rebond de l’épidémie?
    Historiquement cela s’est-il produit pour une pandémie à virus émergent se transmettant par voie respiratoire?
    Le cousin du virus responsable du Covid-19, le SARS-CoV de 2003 nous a montré le contraire : l’épidémie a débuté en novembre 2002 (période précoce), était finie en juillet 2003, et on a encore trouvé qq cas résiduels bénins (4) en janvier 2004.
    Il faut comprendre qu’au début d’une épidémie les cas sont grandement sous-estimés car on ne connaît pas le virus, on ne sait pas le détecter.
    Par contre à la fin de l’épidémie (où nous en sommes), on va détecter tous les cas, donc même si on trouve encore qq cas, ça ne veut pas dire que l’épidémie est encore active.
    Un virus émergent évolue vite (les coronavirus ont un fort potentiel évolutif) et s’adapte à son hôte en perdant virulence et transmissibilité 
    Il n’y a pas de rebond dans les pays qui ont déconfiné (exemple : Allemagne, Autriche, Danemark, etc…)
    De plus en médecine de ville comme en hôpital en France (et particulierèrement en Bouches du Rhône où les tests sont pratiqués à grande échelle dès le début de l’épidémie), les cas nouveaux deviennent rares, dans ces conditions, comment pourrait reprendre l’épidémie?
    Où se cache le virus? De quel réservoir pourrait-il reprendre sa course?

    Autre interview
    (https://www.publicsenat.fr/article/societe/patrick-zylberman-la-deuxieme-vague-est-souvent-beaucoup-plus-mechante-que-la)

    Patrick Zylberman, professeur émérite à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique : « La deuxième vague est souvent beaucoup plus méchante que la première »), le titre, comme souvent dit le contraire du contenu de l’article.
    Au passage, je n’insisterai pas sur l’évocation de la pénurie de masques qui serait la faute de l’opinion ! Ni sur l’attente du Messie pour nous sauver du confinement (messie =vaccin), voir également ici : https://www.aimsib.org/2020/05/03/vaccin-anti-covid-19-et-immunite-de-groupe-cest-non-et-encore-non/.

    Voici la justification de la crainte d’une seconde vague : le SARS Cov de 2003 aurait provoqué une seconde vague ! Et P Zylberman de citer la deuxième vague à Toronto en juillet 2003 après la première vague en mars 2033.
    Pourtant « Au Canada, il y a eu 257 cas, le premier cas étant survenu le 23 février 2003 et le dernier le 12 juin 2003. » (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7106085/)
    On lit ici (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31668196) que le virus est arrivé à Toronto début mars et que , vu le faible nombre de cas, l’OMS avait déclaré Toronto débarrassé du virus trop tôt ; mi avril, puisque quelques cas sont apparus en mai et Toronto a été déclaré définitivement déclaré libre du virus le 2 juillet. Sur la courbe mondiale de l’épidémie on ne lit pas de seconde vague.

    Donc pourquoi P Zylberman évoque-t-il cette seconde vague qui n’a pas existé ?
    Il évoque aussi les 2 pandémies consécutives de la grippe de Hong Kong de 1968-1970, dues au même virus : il affirme que la deuxième vague a été plus sévère que la première. Ce n’est pas ce qui est expliqué ici (https://academic.oup.com/jid/article/192/2/233/856805 ) ; il y a eu plus de décès en Europe (contrairement à l’Amérique) la deuxième année mais les cas asymptomatiques la première année en Europe ont du être largement sous-estimés. Les auteurs expliquent la différence entre les 2 continents par l’immunité de la population européenne déjà acquise contre le virus (« L’immunité préexistante au gène de la neuraminidase N2 pourrait avoir contribué à l’impact différentiel de la première saison de pandémie dans les deux régions. On pense que l’exposition aux virus A/H2N2 en 1967/1968 a atténué l’impact de la pandémie de 1968 [3, 11]. Une étude a montré que les personnes infectées par le virus A/H2N2 en 1967/1968 ont été protégées contre l’infection grippale pendant la première saison de la pandémie de A/H3N2, et que les infections chez les personnes ayant des anticorps antineuraminidase antérieurs étaient plus fréquemment asymptomatiques, par rapport à celles des personnes n’ayant pas d’anticorps antineuraminidase »)
    La grippe n’est pas le Covid : on ne peut pas comparer 2 pandémies grippales saisonnières avec l’émergence d’un nouveau virus.

    Conclusion : il n’existe pas d’exemple de deuxième vague ou de rebond épidémique, pourquoi donc en attiser la crainte ?

    1. Facile ta question: La réponse réside naturellement dans le fait que la peur doit continuer à sévir partout, je te rappelle qu’il y a 7 milliards de doses de vaccins anti-Covid à vendre l’année prochaine…

      1. Bonjour Emma, bonjour tout le monde
        Je découvre ce site via FB et de trouver un tel lieu d’échange et de discussion me fait chaud au cœur et me rafraîchit les neurones. Bravo pour votre travail et grand merci d’exister.

        [Conclusion : il n’existe pas d’exemple de deuxième vague ou de rebond épidémique, pourquoi donc en attiser la crainte ?]

        Je ne suis ni médecin ni spécialiste des radio-fréquences mais je suis très inquiète du déploiement en cours du réseau 5G, sur l’ensemble de la planète et dans l’atmosphère (SpaceX). D’autant plus que pendant le confinement, un décret a été pris pour permettre la poursuite des travaux d’infrastructures. Comme si c’était la priorité dans le contexte actuel…
        Je mets ici un lien vers un article publié hier sur votre site qui fait mention du « syndrome des micro-ondes ».
        Sans faire de raccourci hâtif, je me demande si la deuxième vague déjà annoncée n’aurait pas à voir avec la mise en fonction prochaine de cette technologie.

        https://www.aimsib.org/2020/05/17/technologie-5g-evaluation-sanitaire-et-civilisationnelle/

    2. Honnêtement, je pense que la deuxième vague est une façon de garder la population sous contrôle après le déconfinement. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.

      Les médecins sont les premiers à y croire. Bien que de plus en plus d’entre nous s’interrogent.
      Globalement, au CHU, tout le monde sent qu’on nous enfume mais la peur et les injonctions contradictoires de la direction nous empêche de raisonner correctement.

      Dans de nombreux centres hospitaliers, nous n’avons même pas vu la première vague. Que dalle! Un branle-bas de combat pour… RIEN. Au détriment de nombreux patients non-COVID: tant pis pour eux.
      Les médecins n’ont jamais été aussi bronzés: vous vous doutez bien qu’ils ne sont pas confinés dans des tours.

      Si j’exposais ici toutes les décisions, mesures, incohérences, gâchis au nom de la lutte contre le COVID… J’ai honte.

      1. Mais tout le monde a honte! Dans les Hauts de France je n’ai pas vu un Covid de la semaine et mes copains non plus, et pourtant les chirurgiens en clinique n’ont toujours pas le droit d’opérer, les listes d’attente étaient déjà longues et elles viennent d’en prendre pour deux mois supplémentaires… Les ORL donnent des RV pour Octobre, on fait comment pour les enfants qui nécessitent la pose de drains trans-tympaniques? On les hospitalise!!!

        Coq à l’âne, on apprend que le conseil de surveillance de l’AP-HP vient de démissionner en bloc devant les agissement pharmaco-mafieux des confrères parisiens en charge de la publicité autour des effets extraordinaires du tocilizumab. Le protocole de l’étude croulerait d’irrégularités. On va sanctionner Hirsch et Steg? Pensez-vous, on va les décorer!

        https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/recherche-science/apres-un-vif-desaccord-sur-lannonce-des-resultats-du-tocilizumab-le-comite-de-surveillance-des?xtor=EPR-1-%5BNL_derniere_heure%5D-%5B20200506%5D&utm_content=20200506&utm_campaign=NL_derniereheure&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

      2. @ Vincent

        J’hésite à poster ici tout ce dont je suis témoin depuis le début de cette « crise » car je pourrais m’attirer des ennuis.

        Tout le monde n’a pas honte: c’est bien le problème. Si c’était le cas, il ne se passerait pas ce qu’il se passe actuellement dans les hôpitaux.
        Sinon, j’ai déjà eu l’opportunité de voir les effets secondaires désastreux de certains antiviraux: perso, j’en voudrais pas.

      3. T’attirer quoi MT?
        En 2018 le site a fait l’objet d’une attaque, on a sur-bétonné la sécurité depuis.
        Et puis MT c’est discret, peu de gens savent qu’en vrai tu t’appelles Mireille Tronchard :-)))

      4. « les injonctions contradictoires de la direction nous empêche de raisonner correctement. »

        bien vu MT

        En fait, l’être humain a un comportement de mouton. On utilise à fond l’ingénierie sociale comme par exemple l’injonction paradoxale. On vous dit tout et son contraire pour semer le trouble et la confusion. C’est l’irrationnel qui prend le dessus si en plus on y ajoute la peur comme ce berger nous l’explique :
        https://www.youtube.com/watch?v=MPUtm6jQmPE

      5. @ Florian

        J’avais déjà posté cette vidéo, elle est géniale.
        Bien vu peut-être, malgré les fautes d’orthographe, « les injonctions nous empêchENT! »

    3. « L’histoire de rebond est une fantaisie qui a été inventée à partir de la grippe espagnole, qui avait commencé en été et qui n’a rien à voir. […] Les épidémies commencent, s’accélèrent, culminent puis diminuent et disparaissent » Didier Raoult
      Il n’y a pas eu de deuxième vague grippe asiatique 1957, de grippe de Hong-Kong 1969, de H1N1 2009, de SRAS-Cov 1.0 2003 , de MERS 2013… alors qui peut sérieusement prédire une deuxième vague Covid-19 ?
      La référence à une « deuxième vague » renvoie toujours à la petite histoire de la grippe espagnole.
      Comparaison n’est pas raison la grippe espagnole a frappé surtout de jeunes adultes, de nombreux militaires et des civils qui gravitaient autour, le Covid-19 des personnes âgées, et plus les hommes que les femmes.
      Cette histoire n’est pas claire.
      « En France, les premiers cas de grippe sont signalés en avril 1918 à plusieurs endroits du territoire : à Villers-sur-Coudun dans l’Oise au sein de la IIIe armée, parmi les troupes américaines débarquées à Bordeaux-Bassens, à l’hôpital complémentaire de Fontainebleau, et au camp d’instruction automobile de Fère-Brianges dans la Marne. »
      Archives du Service de santé des Armées du Val-de-Grâce, carton 810. La grippe espagnole (1918-1919) dans les journaux français,par Françoise Bouron, Docteur en histoire.
      https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2009-1-page-83.htm#no1
      Concernant cette première vague de grippe espagnole il n’est pas impossible qu’il y aurait eu des interférences virales entre la grippe saisonnière et la (les) vaccination(s) des soldats.
      Peu de temps avant suite à une épidémie de méningite qui se déclara au camp militaire de Funston, au Fort Riley, dans le Kansas aux Etats-Unis en Octobre et Novembre 1917, une campagne de vaccination expérimentale de sérum anti-méningocoque fut menée d’abord une centaine de volontaire militaires, puis sur quelques milliers entre le 21 Janvier et le 4 Juin 1918 et fut conduite par “l’Institut Rockefeller pour la recherche Médicale” de New York.
      Fort Riley là où sont apparus le 11 Mars 1918 les premiers cas reconnus de “grippe espagnole”
      Quelques références (en anglais) dans cet article bien troussé : « Fort Riley Janvier/Février 1918 une campagne de vaccination contre la méningite qui tourne mal »
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-saga-du-covid-19-2eme-partie-223903

      Pour la « deuxième vague » de grippe espagnole de septembre à novembre 1918 l’hypothèse possible est que l’aspirine employé à hautes doses des recommandations (jusqu’à 1g toutes les 3 heures)* aurait pu être l’agent morbide, l’effet d’un syndrome de Reye sur des adultes
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Reye
      Salicylates and Pandemic Influenza Mortality, 1918–1919 Pharmacology, Pathology, and Historic Evidence , Karen M. Starko
      * « On 5 October 1918, The Journal of the American Medical Association [31] recommended aspirin: “The acetylsalicylic acid may be given in a dosage of 1 gm. (15 grains) every three hours…or a smaller dose combined with 0.1 gm. (2 grains) acetophenetidin, until symptomatic relief is secured” (p 1137) » https://academic.oup.com/cid/article/49/9/1405/301441
      Voir le Dossier Nexus N° 89 (en français)
      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/2012-2013/Juin-2013/Grippe_espagnole_Nexus89.pdf
      D’autres faits corroborent cette hypothèse d’une grande vulgarisation de l’usage de l’aspirine.
      « La production d’Aspirine de la SCUR passe de 3.554 kg en 1908 à 33.118 kg en 1914, et plus de 60.000 kilos en 1918 »
      « En 1917, l’Aspirine est inscrite dans le Formulaire militaire du service de santé »
      https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/848459/filename/La_marque_Aspirine_en_Fra nce_11_EnregistrA_automatiquement_.pdf

  21. Une analyse intéressante du Dr Maudrux qui analyse -entre autre- la nombre de délivrances Plaquénli / AZT selon les semaines en France, notamment par les MG :

    https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/05/06/traitement-du-covid-le-bal-des-hypocrites/

    Une étude de l’American Heart Association qui suggère que le risque de HCQ serait largement surestimé :

    https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCEP.120.008662#.XrG-i8LBjDA.twitter

    ce qui semble confirmer ce que l’American College of Cardiology a déclaré à propos de l’hydroxychloroquine ?

    https://www.acc.org/latest-in-cardiology/articles/2020/03/27/14/00/ventricular-arrhythmia-risk-due-to-hydroxychloroquine-azithromycin-treatment-for-covid-19

    1. Merci à Beni

      En se rendant sur le blog « L’oeil d’un anti-conformiste » du Dr Gérard Maudrux dont vous donnez le lien, on peut trouver les éléments suivants:

      « Paracétamol, 1,5 millions de délivrances mi-mars (pour semaines 12 et 13), avec un pic de 1 million le 16 mars. Cela fait quand même beaucoup de Covids ! En fait beaucoup de stockage, et 600 000 délivrances / jour en temps normal. »

      et en parcourant les commentaires, on peut trouver ce qui suit (raccourci par commodité et rapidité de lecture ) sous le nom : J… C….. (Commentaire 7)

      […], le paracétamol est un inhibiteur de la cyclo-oxygénase, donc…un anti-inflammatoire ! Certes, il a une petite sélectivité vis-à-vis de la cyclo-oxygénase du système nerveux ce qui l’a fait classer comme antipyrétique et antalgique, mais il partage les effets des AINS classiques y compris la potentiation des AVK et les effets pro-inflammatoires par blocage partiel des neutrophiles. […] les AINS ont été fortement déconseillés chez les covid19, […] il y a eu une grosse surconsommation de paracétamol au cours de l’épidémie récente, […] on sait par ailleurs que la fièvre est plutôt une bonne chose pour lutter contre les virus, […] prescrire du confort c’est prendre un risque d’aggravation de la maladie sous-jacente […]. […] il est légitime de poser la question d’une corrélation entre prise de paracétamol et formes graves de covid19. […]
      _____________________________________________________________________

      Cyclo-oxygénase: [COX1,COX2 et COX3]:Entrer dans un moteur de recherche de qualité.
      AVK = Anti-vitamines K [ familles des anticoagulants]
      Neutrophiles: cellules tueuses et anti-infectieuses

      A la lecture du commentaire ci-dessus, on en déduit, à tort ou à raison, que le paracétamol est/ peut être anti-inflammatoire et/ou inflammatoire.
      _________________________________________________________________________

      Quel est le degré de validité de l’approche ci-dessous compte tenu de l’analyse ci-dessus?

      Chez une personne en bonne santé, la fièvre est naturellement inflammatoire parce qu’il est essentiel/vital qu’elle le soit. [Dilatation/Yin]

      Chez une personne en bonne santé, le jeûne hydrique qui doit accompagner ou accompagne naturellement la fièvre est naturellement anti-inflammatoire parce qu’il est essentiel/vital qu’il en soit ainsi. [Contraction/Yang]

      1. Pourquoi les médecins et biologistes ne tiennent-ils pas compte des réactions chimiques toutes simples qui permettraient d’expliquer l’action des AINS et du paracétamol, au lieu de faire confiance à des modélisations informatiques ?
        A partir du moment qu’on sait que le peroxynitrite ONOO(-) est à l’origine de la formation des prostaglandines (Chimie organique des processus biologiques, McMurray & Begley, chez de Boeck 2006, p 363-368), et que les peroxynitrites sont des agents nitrants puissants ainsi que les instruments de la destruction cellulaire (apoptose et action antimicroorganismes) (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2248324/pdf/nihms38119.pdf).
        Il suffit donc de mettre en présence de ces peroxynitrites une molécule à laquelle il puisse se fixer de manière irréversible : c’est ce qui se passe avec tous les AINS et le paracétamol, qui sont des cycles aromatiques activés vis-à-vis des électrophiles dont font partie les peroxynitrites.
        Vous devriez cherchez des explications simples au lieu de vous creuser la tête avec des modélisations informatiques.

      2. tout ça est sans doute vrai in vitro, mais in vivo c’est beaucoup plus compliqué!

      3. Est-ce que les modélisations informatiques, elles, seraient valables in vivo ? Je ne pense pas non plus, et pourtant ils y croient tous !

  22. Est ce que actuellement les médecins généralistes ont le droit de prescrire du plaquénil et de l’AZT ?

    1. Oui, je l’ai déjà indiqué plus haut voir mon post du 5 mai 2020 à 9 h 28 min
      La Décision du Conseil d’État > CE ORD 22.04.2020-439951 – M. Krikorian et autres-22.04.2020, 17H29.pdf
      https://www.zinfos974.com/attachment/1916019/
      Mais comme le gouvernement ni les médias ne font diligence pour en parler, qu’il pourrait y avoir des réticences de MG à prescrire ou refus de dispensation des pharmaciens j’ai lu ce conseil d’un internaute qui permettrait si besoin de contourner l’obstacle :
      « Les personnes possiblement atteintes par le virus, et qui voudraient obtenir une prescription des médicaments ci-dessus, seraient probablement bien inspirées de prendre attache avec un médecin ayant l’une des spécialités énumérées dans le décret ( rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie) ».

      1. Depuis des années il existe des logiciels disponibles pour le public qui enregistrent le signal cardiaque avec tracé graphique PQRST. Une perturbation du rythme cardiaque peut se détecter en quelques minutes avec un ordinateur portable. N’importe quelle infirmière « à domicile » pourrait le faire et même les patients disposant de cet outil un peu cher mais accessible quand même.

    2. Ce document sera peut-être plus explicite pour tous :
      COMMUNIQUE DE PRESSE — PLUS AUCUN DOUTE N’EST PERMIS ET AUX FINS QUE NUL NE L’IGNORE : LES MÉDECINS DE VILLE PEUVENT PRESCRIRE L’HYDROXYCHLOROQUINE !
      24 avril 2020
      (…) Il s’agit, selon mon analyse proactive, nonobstant le rejet de la requête, d’une victoire paradoxale du Bien commun, que l’on trouve aux points 7 et 8 de cette décision (…)
      Le juge des référés y indique très clairement, au vu notamment de l’article L. 5121-12-1, I du Code de la santé publique (C S P) ,expressément visé par ma requête, que l’hydroxychloroquine peut être actuellement prescrite par des « médecins de ville » (§ 7) et n’exclut pas, dans l’avenir, « une prescription beaucoup plus large, sur le fondement de l’article L.5121-12-1 du code de la santé publique, de l’hydroxychloroquine aux patients atteints de covid-19. » (§ 8).
      […] Philippe KRIKORIAN,
      Avocat à la Cour (Barreau de Marseille)
      http://philippekrikorian-avocat.fr/Domaine_dactivite_files/COMMUNIQUE_DE_PRESSE-ORDONNANCE_DE_REFERE_CE_DU_22.04.2020-QUATER-PDF_DU_24.04.2020.pdf

  23. Encore une autre étude, les Lama et les camélidés en général ( Dromadaire) auraient des anti corps agissant contre le Covid :
    https://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(20)30494-3
    pourtant j’ai cru comprendre que les Dromadaires étaient à l’origine de la transmission du MERS-Cov :
    Extrait Wikipédia : »Origine animale, transmission interhumaine et traitement
    Au début de l’infection, le vecteur supposé était une chauve-souris endémique dans cette région, du fait de la proximité génétique entre MERS-CoV et un autre coronavirus transmis par des chauves-souris au Japon (HK5-CoV)33. Des études plus poussées ont infirmé ce résultat et ont démontré que les vecteurs du MERS-CoV sont les camélidés présents en Arabie Saoudite, notamment le dromadaire »
    Là, je suis un peu perplexe…

  24. J’ai oublié ça à propos de la deuxième vague (commentaire ci-dessous):

    Ils diront qu’il n’y a plus de décès du covid à cause du confinement.
    Comme dans cette vieille blague :
    Un homme marchait dans la rue et lançait du sable. Un autre homme l’arrête et lui demande :
    – Pourquoi tu jettes du sable ?
    – Contre les crocodiles !
    – Eh bien… il n’y a pas de crocodiles !?!
    – Il n’y a pas de crocodiles parce que je jette du sable !

  25. C’est rigolo avec la polémique du plaquénil, on a eu la même chose avec la méthadone. Tout d’un coup, cela devenait extrêmement dangereux avec une augmentation du QT qui obligeait à ECGier tout le monde, alors que c’est utilisé depuis 50 ans aux USA et on peut difficilement dire que c’est la méthadone qui tue les patients dépendants aux opiacés… sauf de ne pas connaître le milieu toxicomane et suivre ces patients.

  26. Merci pour vos articles et informations.
    Il y a une chose que je ne comprends pas dans cet article et commentaires.
    Vous citez diverses études mentionnant que « le taux d’anticorps semble corrélé à la gravité de la maladie, et que ces données sont plutôt en faveur d’un effet facilitateur des anticorps sur l’infection, (…) ; les patients atteints de Covid-19 sévère avaient des taux d’anticorps beaucoup plus élevés que les patients atteints de formes bénignes. »
    Pour moi, ce virus nouveau montre comment réagissent les personnes en contact, de manière aussi naturelle que cela peut être possible vu le nombre de vaccins que chacun a déjà eus.
    Que les personnes les plus touchées aient des taux élevés d’anticorps spécifiques est simplement normal, non ? La première ligne de l’immunité ne suffit pas, donc la seconde se met en mouvement voire en surchauffe, j’avais compris que ça marchait comme ça. Ce n’est pas bon signe ?
    Dans la mesure où il s’agit d’une réponse biologique normale face à un virus nouveau, je ne comprends pas la logique de la conclusion qui est tirée, que ces anticorps spécifiques naturellement élaborés seraient facilitants.
    Que ceux de la grippe voire issus d’autre vaccins précédents puissent l’être, en revanche je comprends – d’ailleurs y a t-il des études qui croisent ces données de base ? Parmi toutes les personnes touchées, qui avait eu quels vaccins et à quelle date ? Ce serait intéressant ! et probablement dérangeant.
    Quelqu’un peut-il m’éclairer ? En vous remerciant.

    1. Réponse à Hélène D
      Je réfléchis en ce moment au rôle des anticorps en général : je vais essayer d’expliquer le plus simplement possible et le plus tôt possible!
      J’ai bien peur que pour de nombreux virus les anticorps facilitent la pénétration dans les cellules cibles!
      Ils ne participeraient pas à la « défense » de l’organisme. Celle-ci, en particulier contre les virus, dépendrait de l’immunité innée cellulaire non spécifique.
      Ce n’est pas facile à expliquer, de plus cela va à l’encontre du dogme de l’immunologie!

  27. > Gentiment de circonstance…

    Bon déconfiment!
    >
    Lettre de Mme de Sévigné à sa fille. Jeudi 30 avril 1687
    >

    >
    > >> « Surtout , ma chère enfant, ne venez point à Paris!
    > > >> Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements. Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoit à nos repas qu il nous fait livrer.
    > > >> Cela m attriste, je me réjouissais d’assister aux prochaines représentations d’une comédie de Monsieur Corneille »Le Menteur »
    > > >> dont on dit le plus grand bien.
    > > >> Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la cour, ni les dernières tenues à la mode.
    > > >> Heureusement, je vois discrètement ma chère amie, Marie Madeleine de La Fayette, nous nous régalons avec les fables de Monsieur de La Fontaine,dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste »! « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés ».
    > > >> Je vous envoie deux drôles de masques ;c est la grande mode. Tout le monde en porte à Versailles. C ‘est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer.
    > > >> Je vous embrasse, ma bonne , ainsi que Pauline.

    L’histoire : un éternel recommencement !!

    1. Merci Raymonde pour ce petit moment de littérature intemporel sur ce site, et dans ce fil, en plus de cette situation asphyxiante de confinement, en plus encore que j’ai eu le privilège de voir « Le menteur » à la Comédie française… et quel « souffle » invraisemblable dans le verbe de certains acteurs, la colère de Géronte, le père de Dorante contre son fils me reste gravée en mémoire … je l’ai prise en pleine face, … quand bien même il postillonnait à qui mieux mieux… (cela se voyait très bien avec les éclairages) j’étais très proche de la scène, et j’ai reçu sa tirade comme une accélération 5 G qui m’avait projeté tétanisé dans le fond de mon fauteuil…
      Les gestes barrière seront peut-être difficile à remettre en place à la Comédie française !!!

  28. Dans quel ouvrage peut-on trouver cet texte fort à propos ?
    Les femmes ont un peu avancé depuis, fort heureusement – quoique pour celles bien en cour, on se demande, parfois …

  29. Les coupables de la peur étaient financés par Gates :

    Deux grands modèles sont utilisés en Europe et aux États-Unis pour prédire la propagation de la maladie COVID-19 et y répondre. L’un a été développé à l’Imperial College de Londres. Le second à l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington à Seattle. Les deux groupes doivent leur existence au financement généreux d’une fondation exonérée d’impôts qui se prépare à gagner littéralement des milliards sur de prétendus vaccins et autres médicaments pour traiter les coronavirus, la Fondation Bill et Melinda Gates. Au début du mois de mars, le professeur Neil Ferguson, directeur du Centre d’analyse des maladies infectieuses mondiales du MRC à l’Imperial College de Londres et qui travaille en étroite collaboration avec l’OMS, a publié un modèle prévoyant que le nombre de décès dus au COVID-19 au Royaume-Uni pourrait atteindre 500 000. D’où le revirement spectaculaire du gouvernement britannique par rapport à la politique traditionnelle de santé publique qui consistait à isoler les patients à risque tout en permettant à la société et à l’économie de fonctionner normalement. Pourtant les prévisions venant de l’Imperial College ont toujours été désastreuses. En 2002, Ferguson a prédit que jusqu’à 50 000 personnes au Royaume-Uni mourraient de la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (la maladie de la vache folle), et peut-être 150 000 si l’épidémie s’étendait aux ovins. Au total, 178 personnes ont été officiellement déclarées mortes du vCJD. En 2005, Ferguson a affirmé que jusqu’à 200 millions de personnes dans le monde seraient tuées par la grippe aviaire ou le H5N1. Début 2006, l’OMS n’avait établi un lien entre le virus et 78 décès. Puis en 2009 ce groupe a informé le gouvernement que la grippe porcine ou H1N1 tuerait probablement 65 000 personnes au Royaume-Uni. Au final, la grippe porcine a coûté la vie à 457 personnes. Pour les USA, Ferguson a prédit que 2,2 millions d’Américains mourraient probablement si le confinement immédiat de l’économie américaine n’avait pas lieu à cause du coronavirus. C’est en se basant sur son modèle que le Dr Anthony Fauci du NIAID aurait fait pression sur Trump pour qu’il déclare une urgence sanitaire nationale. De plus, Ferguson dirige le consortium de modélisation de l’impact des vaccins à l’Imperial College, qui compte parmi ses bailleurs de fonds la Fondation Bill & Melinda Gates (de 2006 à 2018 apport de 185 millions de $) et l’alliance pour les vaccins (GAVI) soutenue aussi par les Gates. A l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME) de l’Université de Washington à Seattle (créé en 2007 grâce à Gates), on devait prévoir les décès et l’utilisation des ressources hospitalières telles que les lits d’hôpitaux, les lits d’unités de soins intensifs et les ventilateurs. Fin mars, il s’attendait à avoir 2,2 millions de décès aux USA, si des mesures de confinement drastiques n’étaient pas prises. En mai 2015, l’IHME et l’Organisation mondiale de la santé ont signé un accord de collaboration pour estimer les tendances sanitaires mondiales. Puis, en 2017, l’IHME a obtenu 279 millions de dollars supplémentaires de Gates, sans compter les 210 millions de dollars en 2016 pour financer la construction d’un nouveau bâtiment destiné à accueillir plusieurs unités de l’UW travaillant dans le domaine de la santé des populations, dont l’IHME. En d’autres termes, l’IHME est un élément crucial de la stratégie de santé mondiale de Gates depuis plus de 13 ans.
    http://www.healthdata.org/about/history
    En mars 2020 l’IHME a prédit la nécessité de 430 000 lits de soins intensifs aux États-Unis. Dès la troisième semaine d’avril, la réalité était que les lits d’hôpitaux étaient vides et qu’un grand nombre d’autres opérations avaient été annulées pour faire place à des patients atteints de Covid-19 qui ne se sont jamais concrétisés. Il faut dire que les tests manquent de fiabilité. Selon les recommandations de l’OMS, les tests de dépistage du virus Covid19 doivent être considérés comme positifs, même si la séquence cible spécifique du virus Covid19 est négative et que seule la séquence cible plus générale du coronavirus est positive. Cela signifie qu’avec un simple rhume, une personne peut être considérée comme coronavirus positif. Cela explique pourquoi en Allemagne, l’Institut Robert Koch (RKI), l’agence gouvernementale qui dirige la réponse au COVID19 , a délibérément refusé de répertorier le nombre réel de personnes testées chaque jour. « L’augmentation rapide observée des nouvelles infections est presque exclusivement due au fait que le nombre de tests a augmenté rapidement au fil du temps. » expliquait le professeur Christopher Kuhbander. Le docteur Dan Erickson, médecin californien, a rapporté que des médecins de plusieurs États américains ont été « poussés » à délivrer des certificats de décès mentionnant le Covid19, même s’ils n’étaient pas eux-mêmes d’accord. Tout porte à croire qu’il y a la volonté de certains de vouloir pousser les états vers un suicide économique et social.
    https://www.globalresearch.ca/models-tests-consequences/5711194
    Selon le Telegraph, le 5 mai, le professeur Neil Ferguson a démissionné de son poste de conseiller du gouvernement. Il était tombé amoureux de Staats et se permettait d’aller voir malgré le confinement.
    https://www.telegraph.co.uk/news/2020/05/05/exclusive-government-scientist-neil-ferguson-resigns-breaking/

    1. Dans Astérix et la Transitalique (publié le 19 octobre 2017), Jean-Yves Ferri et Didier Conrad ont introduit un mystérieux aurige masqué, Coronavirus :
      https://static.slobodnadalmacija.hr/images/slike/2020/04/07/k_13414804_480.jpg

      Dans l’épisode 14 (saison 2) de la série américaine Dead Zone, la trame est une épidémie de Coronavirus mortel ultra-contagieux avec dépression respiratoire. Tout y est : Le confinement, les masques, les tests, la quarantaine, l’origine animale en Chine, jusqu’à la Chloroquine comme remède miracle (cet épisode date de 2003) !
      https://www.youtube.com/watch?v=0naLkgI0-bE
      L’épisode s’appelle « La peste » :
      https://1.bp.blogspot.com/-rx_uQJk5nT4/XrHNiAHF1nI/AAAAAAAAc4o/PwHPR_m4BkYsARems9vw7zQWy9AbltwzgCK4BGAYYCw/s1600/Capture.JPG

      Selon beaucoup de japonais, un manga a prédit la pandémie du coronavirus, et la remise en question des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 :
      https://www.youtube.com/watch?v=pAIOF7hiVKs

      Madonna, Quavo – Eurovision Song Contest 2019 : « Ouvrez vos yeux. Tout le monde n’ira pas dans le futur. Tout le monde n’apprend pas du passé. Demandez au soleil de ne pas briller parce que vous le voulez…. » (l’homme qui commande à la place d’un dieu). A noter les masques à gaz avant ce futur promis et une Madonna à un œil.
      https://www.youtube.com/watch?v=VG3WkiL0d_U

      Et dans la série « Plus belle la vie », un scénario proposé au printemps 2019, devrait prochainement passé mettant en scène des marseillais relatant la mise en quarantaine de certains habitants dans un hôpital, suite à l’apparition d’un “mystérieux virus” venant d’Asie.
      https://www.ojim.fr/le-coronavirus-plus-belle-la-vie-savait/

      1. Il y a la science fiction mais aussi la réalité qui est aussi incroyable ! Notamment sur le sérieux des tests occidentaux vus d’Afrique : Le Président tanzanien estime que l’épidémie du Coronavirus n’a pas encore l’ampleur que lui collent les chiffres officiels. Selon lui, les données sur la Covid-19 seraient trafiquées par des autorités alarmistes. Il affirme avoir lui-même secrètement testé une chèvre, une caille et une papaye mais qu’à son grand étonnement, les résultats se sont avérés positifs. Il met donc en doute la fiabilité desdits tests :
        https://www.youtube.com/watch?v=w5eFFV_VzxY

        Et que penser de cette nouvelle : Santé Canada confirme la contamination de 380 000 tests de dépistage …
        https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1697967/sante-canada-contamination-covid-19-rappel-esbe-scientific

        Et puis la continuation de l’arnaque par un journaliste : Le traitement à la chloroquine ne serait pas particulièrement efficace, selon une étude réalisée auprès de patients gravement atteints par le Covid-19 :
        https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-pas-d-efficacite-probante-de-l-hydroxychloroquine-sur-les-malades-selon-une-etude-6828332

        Une arnaque puisque même le Dr Raoult signalait la même chose. Il insistait pour que ce médicament soit pris dès les premiers symptômes. Même le gouvernement par un décret l’avait autorisé que pour les cas graves !

        Voilà l’état mensongers de nos journalistes et de nos gouvernants ! On comprend qu’ils cherchent à s’immuniser contre toute plainte !

    1. Merci pour le lien vers scienbasedmedicine, le site tenu par la pharmapute David Gorski !

      Il est intéressant de constater que ce sont les mêmes auteurs de la revue précédente qui avaient conclu :

      The design and reporting of safety outcomes in MMR vaccine studies, both pre‐ and post‐marketing, are largely inadequate. The evidence of adverse events following immunisation with the MMR vaccine cannot be separated from its role in preventing the target diseases.

      https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD004407.pub3/abstract

      Dans cette nouvelle revue, les auteurs ont inclus le cas-témoins de DeStefano dont le troisième auteur William Thomson a révélé qu’elle a été falsifiée. Ils ont aussi inclus la grande cohorte danoise (dont la grande qualité a été dévoilée ici : https://www.aimsib.org/2019/09/08/autisme-regressif-et-vaccination-ror-la-vilaine-propagande-danoise/ ) qui a été classée en étude de bonne qualité (low risk of bias). Je crois que cela suffit pour avoir une idée de la qualité de cette revue cochrane.

  30. @HélèneD. @njama

    Comme le dit PM : quel dommage, ça semblait si vrai !
    Effectivement, après recherches, cette lettre se révèle être un canular
    pour preuve : Vatel et Mazarin étaient morts depuis longtemps …
    Désolée pour la tromperie …
    Ma seule consolation est d’avoir fait remonter de bons souvenirs à njama ! … malgré tout !

    1. Ne vous affligez surtout pas pour ça Raymonde ! Même si on s’est « fait avoir » ça fait bien rire même après coup. Moi aussi j’y ai cru. Il y avait quand même un petit détail, indépendamment des dates qui ne collaient pas mais fallait-il encore les connaitre : cette histoire des 2 masques, ça faisait un peu trop ! Cela aurait permis de démasquer ce poisson du 1er mai.
      ON sera plus vigilant la prochaine fois !

      1. @Bernard Guennebaud

        C’est gentil, je vous remercie.
        Par les temps qui courent il est très utile d’avoir l’occasion de rire un peu !
        Nous nous devons de ne pas nous laisser détruire …

      2. Au niveau poisson d’avril j’ai beaucoup aimé l’histoire Discovery !

        Le 22 mars, Salomon lançait un essai clinique qui se devait être européen et monopoliser 3.200 patients : « Discovery ». Les résultats étaient annoncés pour avril et devait tester le remdésevir (utilisé contre l’ébola), le lopinavir/ritonavir (un traitement anti VIH) avec et sans l’interferon bêta, puis l’hydroxychloroquine mais curieusement « qu’aux malades gravement atteints », ce qui est contraire aux recommandations du Dr Raoult. Mais voilà, 7 pays ont préféré participer à d’autres essais. Ne restait plus que la France (750 patients) et le Luxembourg (avec un seul patient) ! Macron annonça alors des résultats pour le 14 mai. Pour la prof France Mentre il n’y aura rien avant fin juin. Chose incroyable, ces médicaments déjà testé ailleurs, ont été plus nuisibles que bénéfiques, sauf l’hydroxychloroquine si donné dès les premiers symptômes.
        https://www.youtube.com/watch?v=G0R-AOaiax8

        Difficile de ne pas voir là une preuve flagrante du lien qu’il y a entre le Conseil de Santé et Big Pharma ! D’autre part, si plus de 98% des français ont choisi de voter fin 2017 pour un parti ne demandant pas le frexit, en ces temps-ci ils doivent s’en mordre les doigts sachant que l’Union Européenne c’est la libre circulation des capitaux (tout a donc été délocalisé) et un égoïsme frappant comme on l’a vu avec ce coronavirus ! Doit-on rajouter une corruption à tous les étages ?

      3. En parlant de corruption, on a une petite idée de la manière dont s’y prend Gates pour arriver à vacciner et marquer toute la planète :

        Au Nigéria, la Coalition des partis politiques unis (CUPP) a affirmé le 4 mai 2020 avoir intercepté un rapport du renseignement selon lequel la direction de la Chambre des représentants était prête à adopter de force le projet de loi sur les vaccins obligatoires sans le soumettre aux procédures législatives habituelles en échange d’une somme de 10 millions de dollars (offerte par Gates).
        https://dailypost.ng/2020/05/04/bill-gate-offered-house-of-reps-10m-bribe-for-speedy-passage-of-compulsory-vaccine-bill-cupp-alleges/

        Fera-t-on la même proposition à Macron ? Si le vaccin devient obligatoire, il y a des chances que oui !

  31. https://www.deadlymedicines.dk/wp-content/uploads/Coronavirus-kronik.pdf

    Merci à Inox d’avoir posté ce lien de Gotzsche sur le site de MDL.

    Comme je le disais sur le site de MDL, je trouve particulièrement intéressant le passage page 3 qui traite de la légitimité de prendre des mesures drastiques pour éviter les morts « à tout prix ». Il est curieux que personne ou presque ne soit capable d’envisager les choses sous cet angle. Ca nécessite de prendre un peu de recul et de remettre les choses en perspectives.

    Comme Marc Girard, il raisonne « en amont » et globalement: c’est à mon sens beaucoup plus pertinent car la science ne peut à elle-seule régler les questions soulevées par cette crise qui dépasse largement le cadre scientifique/sanitaire. C’est aussi une crise politique.

    1. Pensez-vous que le politique puisse être à quelque moment séparé du reste ? C’est une tautologie. La crise est un modèle de domestication de longue date et quand elle ne suffit plus on a toujours recours à la guerre. Ce serait une erreur que de minimiser la pandémie, tout comme se serait une erreur de minimiser le profit que pourrait en tirer les puissants. Le monde n’est pas pire qu’avant, il devient plus visiblement ce qu’il est essentiellement.

      1. Merci Mr Marquant, pour une fois on parle d’autre chose que de la Chloroquine, des tests, des masques ou du nombre de morts.

        Je n’ai pas perçu sur ce site, du moins par les intervenants habituels, de questionnement réel sur la légitimité ni sur la gravité des mesures prises par le gouvernement.
        J’ai lu avant tout des interventions sur le virus, sur la Chloroquine, la question politique ayant quasiment été évacuée de la scène, comme s’il était devenu dangereux d’aborder ce sujet.
        Je trouve étrange que vous veniez me demander si la politique peut être séparée du reste en me parlant de tautologie.

        Entre minimiser la pandémie et minimiser les profits que pourraient en tirer les puissants, il y a tout un pan que personne ne veut voir: les victimes collatérales des mesures. Et la perte des libertés fondamentales. Combien de victimes au nom de la lutte contre le COVID? N’est-ce pas une erreur de systématiquement les minimiser ou d’éluder la question?

        Vous trouvez que le monde n’est pas pire qu’avant? Moi si! Même si je suis bien d’accord avec vous que cette crise est un révélateur de la situation.

        Il y a 2 mois, j’avais encore le droit de sortir de chez moi sans être traitée de délinquante à la moindre incartade. J’ai quand même eu droit à un Zodiac avec 3 flics dedans, haut-parleur en action, pour venir m’épingler alors que je prenais l’air dans une zone naturelle devenue interdite pour des raisons qui m’échappent encore…
        Il y a 2 mois, je soignais encore les gens dans le respect de l’éthique médicale.

        Peter Gotzsche remet les choses en perspective et prends des risques en s’exprimant sur un sujet quasiment tabou: je m’excuse mais aujourd’hui il est bien seul.

        Je suis particulièrement inquiète de l’avenir qui nous attend.

      2. Je vais peut-être vous surprendre MT mais il existe déjà des quartiers où l’on est traité comme délinquant dès le plus jeune âge et où, à la faveur du rejet systématique, de la misère et de son corollaire de handicaps, on le devient parfois quand on ne finit pas chômeur à vie ; quelques uns en réchappent par l’attribution des tâches les plus ingrates, vous savez la « France qui se lève tôt » ! Et la « chance » que l’on aura à vivre dans ces quartiers c’est que toute sa vie on sera méprisé, rejeté, condamné… J’y suis né, j’y ai ai grandi et m’en suis sauvé dès que j’ai pu.
        Quant à la tautologie, pardonnez-moi, c’est vous qui rajoutiez à la crise qu’elle était aussi politique, ce qui m’étonnait de votre part, la crise n’étant autre qu’une stratégie politique alors que le covid-19 est un virus aux effets pandémiques.
        C’est la question sociale qui est systématiquement oubliée ici et ailleurs. L’Hydroxychloroquine intéresse plus que la mortalité du covid-19 induite par la misère et les conditions déplorables de vie que cette société engendre. Sans compter tous les apprentis stratèges qui nous prédisent l’apocalypse à tous les étages. Le pouvoir apparait pour ce qu’il est depuis des décennies, de plus en plus concentré au sein d’une classe sociale déterminée à en conserver tous les avantages et à les faire fructifier. Vous étiez libre hier, dites-vous, ou du moins en aviez-vous l’impression ?
        Le mérite de cette pandémie aura été de rendre visible l’état réel de la société.

  32. Les généralistes incités à fournir l’identité des patients Covid + et de leurs contacts
    vendredi 1er mai 2020
    Traçage ou flicage ?
    (…) Une consultation à 55 euros
    Afin de valoriser cette mission de santé publique, l’Assurance maladie donne la possibilité, aux généralistes d’appliquer la majoration MIS (30 €) déjà prévue par la convention. Cette majoration vise à valoriser « l’annonce du test positif, la prescription des tests pour les cas contacts proches (personnes résidant au domicile du patient), l’information donnée au patient sur les mesures barrières, l’enregistrement dans l’outil « Contact Covid » du patient sur Ameli pro et des cas contacts proches (personnes partageant le même domicile que le patient) » informe la CNAM dans un courrier envoyé aux omnipraticiens. La consultation ou téléconsultation d’un patient testé positif pourra ainsi donner lieu à un acte coté G (25 €) + MIS (30 €) (ou TCG + MIS si téléconsultation), soit 55 €.

    Si, en outre, le médecin mène le « contact tracing », il sera rémunéré 2 € pour chaque cas contact pour une saisie « d’éléments de base » ou 4 € s’il renseigne des données plus complètes. Le détail des informations à fournir dans chaque cas sera précisé la semaine prochaine.

    Soulignons que, pour l’heure, la mesure n’est qu’incitative et ne pourra être rendu obligatoire qu’avec une loi. C’est donc jusque là au médecin de trancher.
    https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/les_generalistes_incites_a_fournir_lidentite_des_patients_covid_et_de_leurs_contacts_182817/document_actu_pro.phtml

    des honoraires de consultations plus que doublés pour quoi de travail en plus que de prescrire du doliprane ?

    1. Oui njama ! Le médecin est devenu un mouchard, plus de secret professionnel ! Mais là on ne lui donne pas 10 millions mais quelques euros.

      L’inquiétude actuelle :

      On fait sortir les enfants en premier car ils ne peuvent pas encore imposer le test aux adultes. A compter du 11 Mai en France, sera imposé un dépistage massif dans toutes les écoles (700.000/semaine) sans en informer au préalable les parents. Une fois l’enfant dépisté, ils obligeront toute la famille proche et contacts à se faire dépister, reconfiner… puis plus tard vacciner.
      Celui qui n’accepte pas le dépistage, on lui enlèvera son enfant ; c’est ce qui apparaît entre les lignes (parait-il) dans l’Ordonnance envoyée dans chaque établissement scolaire. Pourtant les fabricants de tests le disent eux-mêmes, aucun des tests ne peut détecter le virus Sras-Cov-2 mais seulement une infinitude de petits virus inoffensifs ou déchets de cellule qui font naturellement partie de notre microbiote. Un simple rhume rend positif.

      On vit dans un monde de plus en plus inquiétant ! On ne peut même plus faire confiance à un médecin ! Déjà certains euthanasiaient volontairement avec le rivotril !

      1. Je lis ici (https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/tests-deplacements-regions-rouges-et-vertes-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-du-gouvernement-sur-le-deconfinement_3953125.html), que les tests seront des PCR effectuées sur les personnes présentant des symptômes, donc pas de tests à l’aveugle sur les enfants des écoles.
        Je lis ici (https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2489431-test-du-coronavirus-ce-qui-change-le-11-mai-qui-sera-depiste/ ) que le « conseil scientifique » prévoit 1000 à 3000 cas par jour de nouveaux cas à partir de lundi 11 mai : on verra si j’ai raison quand je dis que l’épidémie est terminée!
        Ils prévoient de tester 20 à 25 contacts par personne symptomatique, ce qui ferait 75 000 tests par jour.
        Il n’est pas certain que les labos aient la capacité de réaliser autant de tests.

        Si les PCR sont effectuées par des labos qui connaissent la technique avec de bonnes amorces, ce sont des tests fiables : spécifiques et sensibles.
        Le gros problème vient du prélèvement : souvent le virus n’est pas où on le cherche (nez), mais pour le trouver il faut aller le chercher dans les crachats ou faire un lavage alvéolaire!
        Voici la liste des tests agréés en France : https://www.sfm-microbiologie.org/wp-content/uploads/2020/05/Bilan-des-tests-CE-ou-évalués_VE200504-1.pdf

        Une revue récente de Berkeley évalue les différentes techniques de détection des acides nucléiques viraux, dont la PCR, la sensibilité dépend du fabricant évidemment (https://rnajournal.cshlp.org/content/early/2020/05/01/rna.076232.120.full.pdf)

        Pour l’instant la sérologie n’est pas au point pour des tests à grande échelle, d’après ce que j’ai compris (Pasteur a les bonnes techniques mais elles ne sont pas praticables en labos de ville)

      2. « A compter du 11 Mai en France, sera imposé un dépistage massif dans toutes les écoles (700.000/semaine) sans en informer au préalable les parents. Une fois l’enfant dépisté, ils obligeront toute la famille proche et contacts à se faire dépister, reconfiner… puis plus tard vacciner. »
        et pourtant l’ARS, donc l’administration à interdit de le faire aux enseignants : https://www.midilibre.fr/2020/05/08/lars-sest-opposee-au-test-des-enseignants-et-personnels,8878739.php

        ça partait de l’idée de rassurer les parents , de lutter contre la paranoïa, mais bien sûr l’idée venait d’un « pestiféré »!

      3. En parlant de pestiféré, des manifestations de plus en plus importantes demandent l’arrestation de Bill Gates pour crimes contre l’humanité aux États-Unis :
        https://www.youtube.com/watch?v=9ERGhoo0XVI
        Ce qui est fort compréhensible par rapport à ce que dit sur lui Kennedy Jr.

  33. Bonjour,

    Comme déjà indiqué sur ce site, dans une population française où le taux de carence en vitamine D se situerait aux alentours de 40 % et vraisemblablement beaucoup plus pour nos aînés

    Comme déjà indiqué sur ce site, compte tenu des vertus anti-inflammatoires de la vitamine D eu égard au risque de tempête citokynique toujours possible dans le cadre de la Covid19

    l’étude intitulée

    The role of vitamin D in the prevention of coronavirus disease 2019 infection and mortality

    Petre Cristian Ilie, Simina Stefanescu & Lee Smith

    n’est pas sans intérêt en particulier ce passage:

    « In conclusion, we found significant crude relationships between vitamin D levels and the number COVID-19 cases and especially the mortality caused by this infection. The most vulnerable group of population for COVID-19, the aging population, is also the one that has the most deficit Vitamin D levels. »

    [En conclusion, nous avons trouvé des relations brutes significatives entre les niveaux de vitamine D et le nombre de cas de COVID-19 et surtout en ce qui concerne la mortalité causée par cette infection. Le groupe de population le plus vulnérable à la COVID-19, la population vieillissante, est également celui qui présente le plus de déficits en vitamine D.]

    https://link.springer.com/article/10.1007/s40520-020-01570-8

    il semble que l’Académie française ait opté pour « La Covid 19 »

    Il est rappelé, dans cet article, que la carence en vitamine D est très répandue en particulier chez les personnes âgées de plus de 70 ans, chez les personnes en institutions et paradoxalement, cette carence semble plus toucher certains pays du sud de l’Europe que du nord.

    Ces données sont connues depuis des décennies. Il ne semble pas qu’elles aient encore débouché sur une politique de prévention suffisamment active.

    Bien entendu, la vitamine D fait souvent partie d’un protocole plus étoffé. D’autres éléments ont été évoqués sur ce site. Toute complémentation ne doit se faire que sur stricte surveillance médicale.

    Une exposition intelligente au soleil ne devrait normalement pas encore requérir l’avis d’un médecin mais être potentiellement bénéfique pour la majorité à l’exception des personnes pour lesquelles la synthèse de la vitamine D ne se fait plus aussi bien à la suite du vieillissement de la peau.

    Mettre une écharpe en hiver c’est bien, ne pas être carencé en …., en…., en…., en…, en…. c’est mieux!

  34. Voilà que quelques journalistes commencent à tirer à boulets rouges contre la « Raoult mania » (« Très très dommageable pour la science qui ne fera plus le poids face aux attentes d’immédiateté toute consumériste, en la matière, et que le sorcier de la Timone aura décomplexées. » lit-on sur Mediapart) pour tenter de lisser le très mauvais bilan de la France dans cette crise sanitaire qui a mis les services d’urgence et de réanimation sens dessus dessous, plongé la France en léthargie et des concitoyens dans la terreur.
    https://blogs.mediapart.fr/jjam/blog/250320/helas-quoi-quil-arrive-raoult-aura-eu-raison
    Aura-t-on droit à des articles sur le Raoult bashing pour faire juste mesure ?
    mais qu’en est-il vraiment ?

    Jean-Michel Dominique anthropologue suisse chevronné nous donnait à voir dans son article « Covid-19 : fin de partie ?! » publié le 18 mars 2020 sur son Blog qui avait beaucoup de bruit, ce graphique éloquent :
    Taux de lits en soins intensifs (source OCDE)
    L’Allemagne a conservé 6 lits de soins intensifs pour mille habitants, contre 3,5 en Suisse, et le France encore moins
    http://jdmichel.blog.tdg.ch/media/01/00/337694503.png
    ou dans l’article : http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html
    Si on le rapproche des données de décès actualisées au 8 mai, tout se vérifie parfaitement, et le gaulois Raoult n’y est pour rien, quoiqu’on en dise !
    Pays : décès attribués Covid – (population) > décès par million d’hab.
    Espagne: 26070 (47 M) > 554
    Italie : 29958 (population : 60 M) > 499
    France : 25990 (67 M) > 382
    Suisse : 1810 (8,5 M) > 213
    Allemagne: 7392 (83 M) – 89
    Autriche : 609 (8,6 M) – 71
    https://fr.statista.com/statistiques/1101324/morts-coronavirus-monde/
    La politique gouvernementale de casse de l’hôpital public de ces 2 ou 3 dernières décennies se révèle ici dans ces circonstances avoir eu des conséquences hautement pathogènes et létales…

    1. Avec un taux de décès identique à celui de l’Allemagne, la France devrait avoir 5963 décès (89 x 67 M), et toute proportion gardée la France en compte donc 19627 de plus que de l’autre côté du Rhin … pour un même virus !
      Les chiffres que j’ai indiqués sont certainement à nuancer, il faudrait comparer avec le taux de mortalité par pays (9,1 en France), ainsi qu’avec les courbes démographiques (la moyenne d’âge en Italie est plus élevée). Je ne suis pas statisticien, c’est juste une approche brute de décoffrage qui révèle un écart très significatif et même ÉNORME nettement corrélé au nombre de lits dans les hôpitaux et aux capacités d’admission des différents pays, qui ne sont peut-être pas les seuls facteurs à prendre en compte dans la gestion de cette crise sanitaire. On peut aussi penser que l’Allemagne à chercher à minimiser ses chiffres et à l’inverse que tous ceux de la France sont probablement « surfaits » depuis que les décès Ehpad y ont été intégrés sans vérification le 2 avril dans le but probable de donner un peu de consistance à une pandémie maigrelette qui tardait à s’affirmer comme pour justifier les mesures drastiques qui avaient été prises comme celles à venir. Quoiqu’il en soit si l’écart (en valeur relative proportionnelle) approche les 20.000, même en le divisant par 2 ou 3, ce n’est pas à la gloire de notre gouvernement de godillots et de ce qui fait figure d’autorités de santé publique.

  35. Merci pour cet article que j’ai beaucoup apprécié, de votre cette analyse des questions qui se posent autour des solutions pour sortir de cette épidémie. Merci d’avance pour l’article que vous écrireriez sur cet effet facilitateur des anti-corps que je découvre . J’avoue que cela bouleverse les idées que j’avais sur la sagesse du corps qui déploie ce qu’il faut pour contrer les adversités.

    J’ai un petite question: j’avais lu dans la presse que la prévalence du virus était de l’ordre de 6%. J’ai vu que vous indiquez entre 3% et 12%, cf.
    « Institut Pasteur /20/ 3% avec un biais de sélection qui pourrait sous-estimer ce pourcentage, pour l’ IHU 12% de tests PCR positifs avec certainement un biais de sélection qui pourrait le surestimer /21/ ».

    J’avoue n’avoir pas compris les références 20 et 21 très spécialisées. Est-ce estimation sur une population donnée qu’on extrapole ensuite à toute la population ? Merci pour votre éclairage.

    1. La référence 20 indique un pourcentage de 3% de positifs au virus par PCR : ce chiffre est certainement sous estimé car il concerne des donneurs de sang, qui sont très attentifs à na pas donner leur sang lorsqu’ils sont malades.
      La ref 21 donne le % de positifs trouvés chez les personnes qui viennent se faire tester à l’IHU et donc surestimé par rapport à la population globale car ceux qui viennent sont soit malades, soit sont des contacts de malades

    1. Il y a un lien hypertexte en bas de l’article pour télécharger le rapport complet
      https://stopcovid19.today/wp-content/uploads/2020/04/COVID_19_RAPPORT_ETUDE_RETROSPECTIVE_CLINIQUE_ET_THERAPEUTIQUE_200430.pdf
      J’ai survolé la table des matières du document pour aller directement au paragraphe VI Comment aborder le déconfinement ? (page 32) ce qui semble être la question qui nous, les non-médecins,… intéresse maintenant le plus, et là on y découvre une grosse divergence de stratégie, la position officielle (PROTÉGER– TESTER – ISOLER) excluant toute stratégie thérapeutique !

      1. Ben ouais. A croire que nos autorités le font exprès en attendant un vaccin qui ne verra jamais le jour ou qui sera dangereux car bâclé.
        En attendant; combien de morts encore chez les « vieux » et quelques malheureux fragiles ?

  36. Emma Kahn : j’ai des questions en immunologie et d’abord en immunologie … médiatique.

    il est maintenant parfois question des anticorps facilitateurs dans les médias.

    Est ce que c’est un effet des écrits du Dr Michel de Lorgeril, qui l’évoquait très précisément dans ses ouvrages, et des articles de l’Aimsib, dont les votres ? Car avant je n’en voyais pas la couleur dans les articles grand public. Alors que le sujet est hyper important.
    Ou est ce que c’est simplement le niveau de publis scientifiques qui a augmenté à ce sujet et a opéré un point de bascule jusqu’à faire venir ces infos jusqu’à la presse généraliste récemment ?

    Autre question : dans les maladies auto immunes, je sais qu’il y a eu des débats pour savoir si tels ou tels anticorps « contre le soi » étaient causaux (ça se dit ?) ou simple témoins. Dans ce dernier cas, si j’ai bien compris, la destruction de telle ou telle cellule du soi est produite par l’action notamment des lymphocytes T, et ensuite des anticorps apparaissent contre tel ou tel fragment de cellule.
    Est ce que la même chose a été observée avec des infections virales ou des vaccinations ?
    C’est à dire que la destruction cellulaire produite par des virus ou par des vaccinations aurait généré des débris cellulaires attaqués par les anticorps contre le soi ?
    Ce qui pourrait expliquer en partie les surplus de maladies auto immunes observées après certaines-vaccinations, qui dans ce cas seraient alors déclenchées par des anticorps.

    Vous l’avez peut être déjà écrit, ou MdL, mais c’est un sujet si dense, riche en infos et complexe, que j’ai pu zapper l’info.

    1. Olivier, vous posez toujours des questions qui demandent 2 vies pour y répondre!
      Pour la facilitation, c’est connu depuis les années 1950 pour la grippe, mais ça ne s’appelait pas comme ça (mais original antigenic sin OAS).
      C’est documentée pour de nombreux virus, on en a parlé un peu dans les médias au sujet du vaccin conte la dengue (Dengvaxia qui a tué des enfants aux Philippines) et maintenant comme il s’agit d’un vaccin anti-covid destiné aux européens on en parle plus. C’était connu depuis 2004 pour les coronavirus suite aux essais de vaccin contre le premier SARS.
      Pour l’explication théorique je suis dessus en ce moment : il faut revoir toute l’immunologie à la lumière de la théorie de l’évolution et tout paraîtra très simple! Mais faire admettre ça aux immunologiques sera une autre affaire!

  37. Tenez un lien qui, je crois n’est pas encore apparu sur ce blog :
    Bon, je laisse un dernier lien sur le sujet du Covid 19, et j’en resterai là, je n’ai pas l’intention de vous convaincre car vous avez raison sur le principe général des études scientifiques, mais à mon avis tort sur le sujet d’un traitement d’urgence et vous ne me convaincrez pas du contraire à ce propos… mais je ne suis que moi :
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/cdn/ff/0M-fxVP3K4HEwlQRjWQ3eEiqAiOm7vC4Sf2Wllf3lGA/1588579686/public/2020-05/COVID_19_RAPPORT_ETUDE_RETROSPECTIVE_CLINIQUE_ET_THERAPEUTIQUE_200430%5B72626%5D.pdf

    Bien que je fasse partie du vulgum pecus, je fais confiance à ce qui est écrits dans ce lien .

    1. Le Dr Peter Chumakov pense lui aussi que le virus a été l’objet de modifications « artificielles ».

      « Ils ont fait des choses absolument folles, à mon avis », a-t-il dit, ajoutant « Par exemple, des insertions dans le génome, qui ont donné au virus la capacité d’infecter des cellules humaines. Maintenant, tout cela a été analysé ».

      P. Chumakov a laissé entendre que les scientifiques chinois étaient peut-être à la recherche d’un vaccin contre le VIH.

      Tiens ça me rappelle un Prix Nobel que les mainstream ont fait passé pour fou.

      https://www.sciencetimes.com/articles/25450/20200424/wuhan-scientists-absolutely-crazy-things-study-covid-19-russian-microbiologist.htm

      https://www.aubedigitale.com/un-microbiologiste-renomme-affirme-que-le-laboratoire-de-wuhan-a-fait-des-choses-absolument-folles-avec-le-coronavirus/

  38. Et après ?
    Allons-nous attendre d’avoir 0 nouveau cas de Covid-19 pour déconfiner totalement ?
    Il y aura forcément de nouveaux cas : on connaît bien mieux le virus au bout de 7 mois d’épidémie, on le traque avec des tests en nombre, on remonte les chaînes de contamination, c’est normal de trouver des cas, mais de quelle gravité sont-ils ? Entrainent-ils une hospitalisation, des décès ?
    Et à l’automne lorsque la grippe saisonnière va arriver, va-t-on tout oublier ?
    Il serait utile d’utiliser les capacités techniques mises en œuvre pour le covid-19 pour suivre la prochaine pandémie grippale. Le réseau GROG a dû arrêter ses activités en 2014 faute de subvention (https://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/09/21/22808-surveillance-grippe-reseau-grog-ferme-ses-portes ), ce réseau réalisait des prélèvements pour suivre la grippe et les infections respiratoires, au contraire le réseau Sentinelles de l’Inserm qui assure maintenant seul cette surveillance ne réalise pas de prélèvement (http://www.sentiweb.fr/france/fr/?page=methodes).
    Les virus respiratoires peuvent être identifiés par PCR comme le Covid-19 ; juste avant la pandémie de Covid-19, le nombre de prélèvements de surveillance était ridiculement bas (il est tombé jusqu’à 39 pour une semaine pour toute la France !).

    La grippe peut être aussi meurtrière que le Covid-19 :
    Grippe estimation des décès par année dans le monde (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6815659/ )
    Global mortality associated with seasonal influenza epidemics: New burden estimates and predictors from the GLaMOR Project

    « Nous avons estimé qu’en moyenne 389 000 (fourchette d’incertitude 294 000-518 000) décès respiratoires étaient associés à la grippe dans le monde chaque année pendant la période d’étude, à l’exclusion de la pandémie de 2009, ce qui correspond à environ 2 % de tous les décès respiratoires annuels. Parmi ces décès, 67 % concernaient des personnes âgées de 65 ans et plus. Pour les personnes de moins de 65 ans, une mortalité respiratoire de base plus élevée, un niveau d’accès aux soins plus faible et des saisons dominées par le sous-type A(H1N1)pdm09 ont été associés à une mortalité grippale plus élevée, tandis qu’un niveau de développement sociodémographique plus faible et une dominance A(H3N2) ont été associés à une mortalité grippale plus élevée chez les adultes de ≥65 ans. »
    https://www.worldometers.info/coronavirus/
    au 11 mai 2020 Décès dus au Covid-19 : 284 033
    (Avec toutes les réserves sur ces estimations officielles, nous en avons déjà discuté!)
    Que se passera-t-il à l’automne 2020 ?
    Reconfiner le monde entier parce qu’on aura laissé l’hôpital continuer à se délabrer?

    1. Vous avez raison Tiphaine, MERCI.
      Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter la vidéo, mais, soyez certaine, j’en ferai bon usage ! …

  39. Emma la pandémie H1N1 de 2009 est à peine détectable dans les chiffres du Cepidc ! a-t-elle seulement existé ?
    Données du Cepidc_Inserm France entière Années : 2010 / 2009 / 2008
    Décès toutes causes confondues : 549962 / 545852 / 541118
    Total décès Maladies de l’appareil respiratoire : 32534 / 34445 / 33193
    Grippe : 140 / 532 / 205
    Pneumonie : 10563 / 11368 / 10788
    Asthme : 963 / 1013 / 944
    Autres maladies chroniques des voies inférieures : 8210 / 8169 / 8330
    Autres maladies de l’appareil respiratoire : 12658 / 13363 / 12926

    plus de données années 2000 à 2016 ici > https://www.agoravox.fr/commentaire5718441

    Pour les autres pays je ne sais pas ce qu’il en est, mais si l’épidémiologiste Neil Fergusson de l’Imperial College s’est basé sur des données foireuses ça ne pouvait que donner des modélisations foireuses…

  40. Article trouvé sur le site Le Vilain Petit Canard.
    « Saviez-vous que la France vient de publier par décret un accord cadre étendu de collaboration avec l’OMS ? Dans la hiérarchie des normes, c’est apparenté à un traité international, placé de fait au-dessus des lois et de la constitution. Oui, par décret. Devinez qui va recevoir sa petite piqûouse obligatoire de vaccin « covid » dès qu’il sera prêt ? Le Dannemark a déjà voté pareille loi et il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’ils permettent aux forces de l’ordre de pénétrer chez tout citoyen qui serait ne serait-ce que « soupçonné » d’être infecté par le covid ? »

    https://www.who.int/fr/about/planning-finance-and-accountability/financing-campaign/france-and-who-partner-for-global-health

    Ils vont finir par y arriver. Bientôt nous n’aurons plus rien à dire.

    1.  » Dans la hiérarchie des normes, c’est apparenté à un traité international, placé de fait au-dessus des lois et de la constitution.  »

      Cela me parait impossible !

      1. En dehors du principe de primauté du droit européen (qui supplante le droit national en cas de conflit), les traités sont en théorie non contraignants, mais en pratique comme les magistrats des juridictions de dernier degré de l’ordre juridique interne (Cassation / Conseil d’État) les utilisent dans leur jurisprudence, ils le deviennent.

      2. Peut-être ….mais cet accord France-OMS n’est pas un traité ; les traités doivent être votés par les 2 assemblées ou par référendum .

        Les bobards vont fleurir à profusion dans les prochaines semaines , gare à ne pas mordre à tous les hameçons ; il y aura des erreurs , mais surtout de la malveillance dictée par des considérations politiques .

      3. Voir sur le site de l’amiral dans l’article « le journal le monde travaille pour Bill Gates » la réponse de Lucidi du 13 mai

  41. Merci.

    Au nom du Ciel, grande grande prudence avec les petits,

    A partir de 48 min 58,

    https://www.youtube.com/watch?v=4As0e4de-rI&feature=youtu.be&t=2971

    Monstres, mort qui rôde, cage en fer, enfant enlevée, parapluies en formes de virus qui tombent du ciel, etc …. Le début de fond de musique est celle du film l’Exorciste.

    Les humains (certains) seraient ils capables de vouloir provoquer une seconde vague, en prenant les enfants en otage, afin de choquer encore plus les consciences pour ainsi pouvoir assouvir encore plus leur main mise sur les peuples?

    Tests trafiqués. Fichage ADN.

    L’histoire du passé donne la réponse.

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