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Technologie 5G, évaluation sanitaire et civilisationnelle

L’AIMSIB souhaitait depuis longtemps comprendre les enjeux particuliers que sous-tendent l’électronique au sens large et le développement accéléré des flux de rayonnements électro-magnétiques divers. Nous avons la chance de voir notre association se renforcer par l’arrivée du Dr Maylis Poncet (*) et de Frédéric Gana, responsable de la Société Navoti (**), photo ci-dessus, très concernés par ces phénomènes. Alors la 5G qui permettra à nos réfrigérateurs de pouvoir converser avec nos rasoirs électriques, progrès ou catastrophe ? Bonne lecture.

 

Résumé

Il est proposé un tour d’horizon de l’impact sanitaire méconnu des champs électromagnétiques générés par les télécommunications sans fil, sur-risque avéré, entre autres, de tumeurs du cerveau, d’infertilité, de troubles neuro-psychiques dans les publications de plus haut niveau de preuve épidémiologique. Nous en expliquons les mécanismes physiopathologiques principaux représentés par un excès de stress oxydatif et une perturbation des neurotransmetteurs par dérèglement des canaux calciques voltage-dépendants.  Nous développons une analyse de la façon dont notre société en est arrivée à la 5G, course technologique qui est passée avant l’évaluation des risques inhérents aux technologies sans fil. Cette évaluation du risque est inadéquate. Il apparaît que nous n’avons pas été informés des risques inhérents à cette technologie ni du bouleversement civilisationnel qu’elle annonce. Faute de débat démocratique éclairé, elle est donc sur le point de nous être imposée. L’état d’urgence lié à la pandémie Covid-19 favorise d’ailleurs ce passage en force. La technologie 5G représente l’infrastructure nécessaire au processus d’expansion d’une Intelligence Artificielle permettant d’administrer les populations : une société technocratique mondialisée et interconnectée. Serons-nous acteurs ou spectateurs de la société du XXIème siècle ? Quelle(s) connexion(s) / interactions souhaitons-nous dans cette société ?

5G et ondes électromagnétiques, définition

Les télécommunications sans fil transitent par le biais d’ondes électromagnétiques de hautes fréquences par comparaison aux basses fréquences 50 Hz du courant domestique.

Spectre électromagnétique

Les hautes fréquences actuellement rayonnées dans notre environnement sont de sources variées :

  • Antennes de radios (87,5 à 108 MHz pour la FM),
  • Télévision Numérique Terrestre (470 à 694 MHz),
  • Téléphone DECT (1885 à 1890 MHz),
  • Fours micro-onde (2,4-2,5 GHz),
  • Wifi (2,4 GHz + 5 GHz en cours d’extension),
  • WiMax (3,4 à 3,6 GHz),
  • Téléphones portables/smartphones/antennes relais (800, 900, 1800, 2100 et 2600 MHz pour les 2, 3 et 4 G).

Le réseau « 5G », pour 5ème génération de téléphonie mobile utilisera tout une gamme de fréquences de 694 MHz à 86 GHz (1). La 5G utilisera aussi toute une gamme de nouvelles antennes, satellites et objets connectés pour relayer les données.

Source : ANFR – Evaluation de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques 5G (2)

Les champs électromagnétiques artificiels hautes fréquences (CEM HF) générés par les communications sans fil ont la particularité d’être « pulsés » car ils sont émis de façon intermittente et ce, afin d’augmenter leur capacité à transmettre l’information.

Risques sanitaires démontrés des champs électromagnétiques générés par les télécommunications sans fil

Il n’y a quasiment aucune étude sur les nouvelles fréquences qu’utilisera, entre autres, la 5G (1). Par contre, il existe un très grand nombre d’études sur les fréquences déjà présentes dans notre environnement, notamment celles des téléphones portables. Nous n’abordons pas ici les études sur les champs de basses fréquences 50 Hz (CEM BF) générés par le courant électrique domestique et par les lignes haute tension.

Un sur-risque de leucémies infantiles et de maladies neuro-dégénératives (notamment de sclérose latérale amyotrophique) a été démontré dans les études épidémiologiques. Ces données ont été validées par l’Anses qui recommande de « ne plus augmenter, par précaution, le nombre de personnes sensibles exposées autour des lignes de transport d’électricité à très haute tension et de limiter les expositions » (3).

Concernant l’exposition aux hautes fréquences actuelles, les preuves épidémiologiques sont suffisantes pour affirmer qu’elles génèrent un sur-risque de cancer du cerveau, d’infertilité, et de troubles neuro-psychiques.

Carcinogénicité

Sur Pubmed, dans les 5 dernières années, on retrouve cinq méta-analyses explorant le lien entre le fait de présenter une tumeur cérébrale et le fait d’utiliser ou non un téléphone portable (4, 5, 6, 7, 8). Elles montrent toutes un sur-risque significatif de tumeur cérébrale bénigne ou maligne pour des durées d’utilisation d’un téléphone portable supérieures à 10 ans par rapport aux personnes n’utilisant pas de téléphone portable (OR significatif variant de 1,29 et 1,46 selon les méta-analyses ; pour le gliome cérébral, l’OR atteint 2,58 significatif dans l’étude de meilleure qualité (5)). La causalité de ce lien statistique est bien suggérée : en plus d’une association statistique consistante et forte, les gliomes retrouvés en lien avec l’utilisation du téléphone mobile sont le plus souvent situés dans la région temporale du cerveau (la plus exposée puisque située derrière l’oreille), le risque de gliome croit avec le degré d’exposition, et les études montrent aussi une augmentation du risque de gliome chez les rats en cas d’exposition aux CEM HF (9).

Le CIRC, Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les CEM HF en cancérogènes possibles (groupe 2B). Miller et al. considèrent que le CIRC devrait revoir cette classification et catégoriser les CEM HF en catégorie A : cancérigènes avérés pour l’homme (10).

Infertilité masculine

Concernant le sur-risque d’infertilité masculine, trois méta-analyses étudiant le lien entre exposition aux CEM HF du téléphone portable et anomalies du sperme ont été publiées dans les 10 dernières années. Elles montrent toutes une altération significative de la qualité du sperme (concentration, morphologie, viabilité et/ou mobilité) pour les échantillons de sperme humains exposés à des CEM de téléphone portable (comparativement à des échantillons non exposés) ou pour les utilisateurs de téléphone portable (comparativement à ceux qui ne l’utilisent pas). (11,12,13)

Depuis ces méta-analyses, la plus grande étude publiée sur le sujet est une étude de cohorte réalisée en Chine sur plus de 1 500 hommes sains d’une moyenne d’âge de 20 ans (14). Les résultats sont éloquents :

La concentration du sperme en spermatozoïdes diminue à mesure que le temps de conversation via un téléphone portable augmente. La concentration du sperme et le nombre total de spermatozoïdes diminuent à mesure que la durée d’utilisation d’internet via le téléphone portable augmente. Le volume du sperme diminue même quand la quantité de données téléchargées sur le smartphone augmente.

Tous les auteurs de ces publications concluent que les CEM HF générés par l’utilisation du téléphone portable pourraient favoriser l’altération du sperme et donc des capacités reproductives de leurs utilisateurs. Cette altération du sperme est mise sur le compte d’un stress oxydatif induit par les ondes sur les cellules testiculaires et la possibilité de modifications du taux d’hormones sexuelles des personnes exposées via une action des ondes sur le fonctionnement hypothalamo-hypophysaire (15, 16, 17). Certaines données concernant le Wifi vont dans le même sens (18).

Troubles neuropsychiques

Une revue de Martin L. Pall recense 22 études retrouvant des symptômes variés en cas d’exposition aux CEM HF (19) :

Insomnies, céphalées, symptômes dépressifs, fatigue, stress, anxiété, irritabilité, perte d’appétit….Ces symptômes forment un syndrome dit « syndrome des micro-ondes ».

Ces 22 études concernent différents types d’exposition aux CEM HF : le fait de vivre à proximité d’une antenne relais de téléphonie mobile, ou d’une antenne radio, l’utilisation du téléphone portable ou une exposition professionnelle (travail dans la diffusion des ondes radio ou de télévision). L’auteur évoque que les CEM HF peuvent induire un stress oxydatif sur les cellules cérébrales et une perturbation des neurotransmetteurs à l’origine de ces symptômes.

Il y a moins d’études concernant le Wifi mais une majorité d’entre elles vont dans le même sens (18). Au sujet des céphalées, l’unique méta-analyse existante retrouve un sur-risque en lien avec l’utilisation du téléphone portable (20).

Il existe une revue recensant 16 études parues entre 2011 et 2016 concernant les modifications de l’activité cérébrale en cas d’exposition au téléphone portable. Ces études ont utilisé majoritairement l’EEG mais aussi le PET-scan et l’IRM fonctionnel. Les résultats sont divergents du fait de l’hétérogénéité des protocoles d’études mais plusieurs études mettent en évidence une hyperexcitabilité cérébrale et des perturbations du sommeil réparateur (21). Les auteurs évoquent que les CEM HF générés par le téléphone portable pourraient induire une modification de l’activité cérébrale en lien avec une perturbation des neurotransmetteurs.

Dans la revue la plus complète sur le sujet (22), les auteurs concluent à la possibilité d’un impact des CEM HF sur le sommeil et la sécrétion de mélatonine et de cortisol. Les auteurs de la deuxième revue sur ce sujet sont un peu plus circonspects mais leur revue est moins complète car elle n’inclut pas les études animales (23). Il n’existe pas de revue sur les neurotransmetteurs autres que la mélatonine mais une majorité d’études montre des perturbations des neurotransmetteurs chez des rats exposés à des CEM HF de la fréquence des téléphones portables (24, 25, 26, 27, 28).

Modes d’actions d’une onde électromagnétique non ionisante

À la différence des rayons X, les ondes électromagnétiques rayonnées par les télécommunications sans fil sont dites non ionisantes en ce sens que leur énergie n’est pas suffisante pour expulser un électron de son orbite péri-atomique. Cependant, leur énergie semble suffisante pour perturber les canaux calciques voltage-dépendants de notre corps (VGCC) comme l’a démontré Martin L. Pall dans une revue qui recense 23 études sur des cellules humaines ou animales (29). Cet effet sur les VGCC est aussi explicité dans la revue de Kim et al. concernant les CEM HF (30). Les CEM déréguleraient les canaux calciques en agissant sur leur capteur de tension (31). En effet, ce capteur pourrait amplifier plusieurs millions de fois les forces qui s’y exercent, ce qui le rendrait hypersensible à une modification de CEM ambiant, y compris de faible intensité.

Les VGCC conditionnent la concentration de calcium intracellulaire, élément clé de l’homéostasie cellulaire et du relargage des neurotransmetteurs dans la synapse. Une concentration de calcium intracellulaire aberrante peut induire une formation inappropriée de radicaux libres par la mitochondrie et les NADPH oxydases (32).

La perturbation des VGCC par les CEM HF peut donc induire la genèse pathologique de radicaux libres, et conduire à un excès de stress oxydatif en cas de défenses antioxydantes dépassées. Or le stress oxydatif est un élément physiopathologique clé dans la genèse des cancers, maladies neurodégénératives et infertilité (17, 33, 34).

Et en effet, toutes les revues de la littérature publiées sur le sujet dans les 5 dernières années concluent que les CEM HF peuvent induire un stress oxydatif cellulaire sans augmentation de température locale :

Fragmentation de l’ADN d’échantillons de sperme humain, et de l’ADN de neurones ou de cellules gliales animales, augmentation des paramètres d’oxydation lipidique, diminution des taux d’enzymes antioxydantes dans le sang ou les érythrocytes chez des volontaires sains ou des travailleurs exposés à des CEM HF.

Ces dommages apparaissent pour des durées d’exposition de quelques heures à plusieurs jours (15, 16, 17, 35, 36, 37, 38).

La perturbation de la concentration intracellulaire de calcium peut aussi déréguler les neurotransmetteurs et donc perturber le fonctionnement cérébral. Ainsi les troubles neuro-psychiques induits par les CEM HF via la dérégulation des VGCC ont deux portes d’entrée : excès de stress oxydatif neuronal et perturbation du relargage des neurotransmetteurs (19).

Il est également démontré que les CEM variables/pulsés ont des effets biologiques plus importants que les CEM continus (39). Les télécommunications sans fil utilisent des ondes pulsées. La revue de Miller et al. montre qu’un CEM 3G UMTS de moindre intensité qu’un CEM 2G GSM peut être plus cancérigène du fait de pulsations plus fréquentes et d’une modulation différente (10). Il est logique qu’un canal ionique voltage dépendant puisse être d’autant plus perturbé que le CEM ambiant dans lequel il se trouve varie en permanence. La fréquence de pulsation fait donc partie des paramètres à prendre en compte quand on étudie l’impact biologique des CEM, en plus de la fréquence de l’onde électromagnétique et de l’intensité du CEM en question.

Nous n’avons résumé ici qu’une partie de la littérature existante.

Il existe aussi des données épidémiologiques montrant un lien entre l’exposition aux CEM HF et le risque de maladies neuro-dégénératives (40), de malformations néonatales (41), d’hyperactivité de l’enfant (42, 43, 44), de troubles hormonaux (45), et immunitaires (46, 47).

C’est parfaitement logique car ces pathologies sont liées à un excès de stress oxydatif, à la régulation du calcium intracellulaire et/ou des neurotransmetteurs. Le corps humain ne possède pas de barrières naturelles contre les ondes électromagnétiques : elles traversent tout notre corps et peuvent donc impacter toutes nos cellules au cours de leur passage. Elles perturbent aussi probablement d’autres canaux ioniques voltage-dépendants. Elles pourraient également perturber les liaisons hydrogène de nos molécules, notamment de notre ADN (48) et les cristaux de magnétite de notre cerveau (49, 50).

5G et valeurs limites d’exposition du public

Les données scientifiques montrent donc que notre exposition actuelle aux CEM HF artificiels peut être préjudiciable à notre santé et à notre bien-être. L’hétérogénéité des protocoles d’études, voire la source de financement de ces études (5), a fait émerger une minorité d’études contradictoires qui alimentent la controverse et permettent à certains experts d’avancer que les preuves ne sont pas suffisantes pour dire que les CEM HF sont nocifs en deçà des seuils actuels. Influencés par ces experts, le grand public et la majorité des professionnels de santé ne s’emparent pas du problème malgré l’importance des enjeux. Une analyse objective, globale et transversale des données scientifiques montre pourtant qu’il est raisonnable et nécessaire de remettre en question le principe d’innocuité des ondes.

De fait, l’acceptation de la réalité scientifique de la nocivité des « ondes » a émergé dans certains milieux mais elle ne s’est pas généralisée (51).

En 2015, 220 scientifiques de 42 pays différents ont lancé un appel international à l’attention de l’Organisation Mondiale de la Santé et des Nations Unies, demandant la révision des valeurs limites d’exposition du public aux CEM ainsi que l’information du public et la formation des professionnels de santé sur les risques inhérents aux CEM. Leur appel n’a pas été pris en compte. Pourtant les académies de médecine environnementale européenne et américaine ont émis des demandes similaires et des recommandations à l’égard des professionnels de santé (52, 53).

Les valeurs limites d’exposition du public actuellement en vigueur en France s’appuient sur des recommandations internationales de 1998 émises par l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection), qui ont été établies pour une exposition de courte durée (6 minutes), et uniquement contre le risque d’effets aigus et immédiats. La méthodologie de l’ICNIRP repose sur des modèles purement théoriques de calcul du DAS (Débit d’Absorption Spécifique). Le DAS est un indicateur d’exposition censé être représentatif de l’intensité d’énergie qui serait absorbée par les tissus humains lors de l’exposition aux CEM HF. Il est calculé en fonction de l’effet thermique des CEM HF sur des échantillons de sérum physiologique, c’est-à-dire, l’élévation de température que le champ génère sur ces échantillons.

À aucun moment ne sont réellement pris en compte la dimension électrophysiologique du corps humain ni la complexité du fonctionnement cellulaire. La simplification extrême induite par l’utilisation de ce modèle théorique est un travestissement de la réalité scientifique.

Les normes françaises n’ont jamais été réactualisées malgré les publications scientifiques sur le sujet et malgré l’évolution exponentielle de l’équipement technologique des foyers et des entreprises ces vingt dernières années. À présent, la population est exposée de manière chronique et cumulative dès la gestation, et non pas 6 minutes par jour.

En 2011, le Parlement Européen a recommandé de revoir les normes d’exposition collective aux CEM HF (55). Dès 1994, il avait proposé de limiter à 1 V/m l’exposition du public pour la gamme des fréquences de la téléphonie mobile. La commission européenne a ignoré ces alertes et placé la barre à 41 V/m (56, 57). En 2001 déjà le parlement européen s’était exprimé en ces termes (58) :

– « Le public s’inquiète – et s’indigne – particulièrement de voir que certaines catégories de la population sont involontairement soumises 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux émissions de stations de base de GSM, implantées impitoyablement à proximité de centres d’hébergement, d’écoles et d’hôpitaux. L’environnement de ces personnes est inévitablement et constamment pollué. Cette situation est totalement inacceptable et soulève de sérieuses questions d’éthique ; dans un certain sens, elle représente en outre une violation du Code de Nuremberg, étant donné que ce sont ces personnes qui révéleront finalement le degré auquel l’exposition chronique à ces champs est nocive – information qui n’est pas disponible actuellement : en d’autres termes, ces personnes sont effectivement soumises malgré elles à une expérience de grande envergure. »

Le Dr Pierre Le Ruz, expert européen spécialiste des champs électromagnétiques et président du CRIIREM, s’exprime sur l’ineptie des normes de la manière suivante (57) :

– « Les valeurs sont tellement élevées que c’est comme si on disait aux gens, ben écoutez sur l’autoroute, il ne faut jamais dépasser 500 km/h, parce que si vous dépassez 500 km/h, vous décollez. Maintenant ce qui se passe en dessous ça ne nous regarde pas. On est un peu dans ce type d’effets et c’est bien dommage. Du fait du principe de précaution, on aurait dû choisir les valeurs les plus basses et non les valeurs les plus hautes, puisqu’au-delà de 2 V/m, on a déjà les effets promoteurs et co-promoteurs du cancer ».

En l’état, les normes officielles ne permettent donc pas de protéger la population des effets sanitaires des CEM à moyen et long terme. Il s’agit par conséquent de repenser la prévention du risque électromagnétique, en intégrant les enjeux d’une exposition chronique et cumulative, et en considérant les pollutions électromagnétiques de « faible intensité » comme des promoteurs et co-promoteurs de nombreux symptômes et maladies comme indiqués plus haut.

– « Il convient donc d’inverser la charge de la preuve, comme c’est le cas dans le Règlement Européen REACH. C’est aux industriels, ici aux opérateurs, de prouver que le développement de la technologie sans fil est sans risque pour la santé humaine. Or jusqu’à ce jour aucune étude scientifique solide n’a été capable de le faire. » (59)

Concernant la 5G, dans son rapport d’octobre 2019 (1), l’Anses a évoqué le manque de données disponibles et conclut avec une question : peut-on extrapoler les études existantes aux nouvelles fréquences 5G ? Il est peut-être un peu tard pour se poser la question et cette question ne peut suffire à résumer la problématique 5G.

En effet, la 5G ne concerne pas une fréquence spécifique, mais un grand nombre de fréquences qui seront rendues disponibles progressivement, allant de 694 MHz à plus de 80 GHz en passant par des fréquences comme la bande des 23,8 GHz qui sera utilisé par les satellites et qui entre en résonance avec la fréquence de la vapeur d’eau (60), ou encore la bande des 60 GHz qui a des propriétés particulières d’absorption de l’oxygène (61).

L’approche actuelle ne tient pas compte des conséquences multiples que peuvent avoir ces interactions ondes-matière sur la biosphère, l’ionosphère, la physiologie des êtres vivants comme les humains mais aussi les oiseaux et les insectes, qui y sont très sensibles.

Selon le Dr Pierre Le Ruz (57) :

– « Inconsciemment, le cerveau, à cause des magnétites, se rend compte que l’environnement est en train de changer, donc comme il sent un changement dans cet environnement, il active le système limbique et l’hypothalamus pour réagir face à ce stress. Il se met à stimuler un certain nombre de nerfs et à envoyer des hormones. Si c’est ponctuel, le système s’adapte et revient à la normale. Si c’est permanent, le système subit un syndrome de stress constant qui peut conduire à un épuisement des systèmes neuronique, immunitaire et endocrinien qui va déclencher un certain nombre de pathologies que l’on appelle le syndrome des micro-ondes ».

La 5G prévoit un nombre très important de nouvelles antennes. Ces antennes auront des niveaux de pulsation élevés pour faire transiter un maximum d’informations. On peut donc prévoir une augmentation très significative de l’exposition aux ondes de la population.

Alors qu’est-ce qui peut justifier de prendre un risque aussi global, planétaire, d’exposition à un danger avéré et de faire semblant qu’il ne le soit pas ? À notre avis rien. N’importe quelle personne censée, depuis l’école primaire jusqu’aux hautes études, à qui l’on présenterait clairement un tel problème, répondrait invariablement qu’il faut des mesures de précaution tenant compte de la chronicité et de l’effet cumulatif de l’exposition. Il a fallu 62 ans pour interdire l’amiante depuis les premiers constats toxicologiques en 1935 et son interdiction en 1997 en France. Pourrons-nous attendre aussi longtemps que les inerties de toutes sortes, la somme des gigantesques intérêts privés et les conflits d’intérêts s’amenuisent pour commencer à voir les choses en face ?

La 5G, plus qu’une nouvelle infrastructure technologique, est d’abord une étape majeure d’un processus de création d’une nouvelle civilisation. L’étape même qui donne le coup de feu du départ.

L’essor massif des technologies de communication ces vingt dernières années converge vers un objectif simple : l’interconnexion de toutes choses. En 2008, le CEO d’IBM, Sam Palmisano, évoque la « Smart Planet » dans un discours, qui sera suivi d’une grande campagne internationale de communication. La Smart Planet, c’est un projet de planète connectée, où les objets et les individus, reliés entre eux par des grilles de communication, des accessoires communicants et des ondes électromagnétiques, pourront partager des données, personnaliser et optimiser des usages, améliorer l’efficacité énergétique, automatiser tout ce qui peut l’être… On parle ainsi d’internet des objets, d’objets communicants ou connectés, et on attend leur déferlement par milliards ces prochaines années. Chacun de ces objets aura un besoin d’énergie et collectera des données. Si bien que depuis l’arrivée du Big Data (collecte massive de données), l’industrie des télécommunications n’est plus dissociable de l’industrie de l’énergie. Elles se développent à présent avec des stratégies parallèles.

  • Qui dit énergie dit smart-grid (grille énergétique dont les compteurs communicants comme le « Linky » sont l’infrastructure).
  • Qui dit données massives « Big Data », dit stockage (data centers par milliers, très énergivores).
  • Qui dit stockage massif de données dit gestion de contenus automatisés (algorithmes de data mining, de gestion de flux et de cryptage),
  • Qui dit automatisation dit Intelligence Artificielle.

La 5G est donc l’aboutissement de 40 années de construction d’une infrastructure numérique planétaire de communication, modifiant les comportements et les usages de la totalité de la communauté humaine. Elle est le pont qui permet à une « Intelligence Artificielle Forte » (62) d’advenir avec le projet d’administrer les interactions humaines de manière algorithmique.

ANFR – Evaluation de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques 5G  (3)

 

 

Restait une difficulté à surmonter, l’acceptation sociale d’un tel projet qui ne répond à aucun besoin manifeste de la population. Nous voyons monter partout la défiance croissante des populations qui dans leur très grande majorité se questionnent sur l’intérêt public de tels investissements aux dépens d’autres qui pourraient sembler plus prioritaires. Aussi, pour qu’un projet planétaire de cette ampleur s’installe simultanément dans tous les pays il faut comme pour la mayonnaise un tensio-actif :

Une peur planétaire pour souder toutes les populations derrière leurs dirigeants, qu’elles soient en dictatures ou en démocraties, toutes doivent être rendues aveugles par l’état d’urgence et la peur. La pandémie « Covid-19 » a répondu parfaitement à l’appel. À présent, les ingrédients étant réunis, l’assemblage peut commencer.

Euh non pardon, il manquait encore quelque chose. Il fallait quand même que l’innocuité de la 5G soit énoncée pour rassurer la population et que l’industrie ait les coudées franches pour pouvoir installer des centaines de milliers de nouvelles antennes terrestres et 20 000 satellites dans l’espace. Là encore, c’est chose faite, puisque c’est en pleine pandémie de Covid-19, que l’ICNIRP annonce en mars 2020 l’innocuité de la 5G (63, 64). Cette nouvelle évaluation s’est faite comme à l’habitude par simple modélisation, aucune étude sur le vivant n’ayant été réalisée sur toutes les bandes de fréquences envisagées.

En février 2020, la FDA avait également émis un avis se voulant rassurant dans sa revue de la littérature actualisée :

– « Les données actuellement disponibles ne montrent pas assez clairement un lien entre des processus de cancérogénèse et l’exposition aux ondes » (65).

Ainsi, en l’espace de deux mois, et en pleine période d’état d’urgence, un blanc-seing est donné internationalement à l’industrie pour libérer sa technologie, dans l’opacité la plus absolue puisque des ordonnances ont été émises en France afin de supprimer tout droit de regard de la population et toute exigence administrative à l’installation de nouvelles antennes (66).

Prendre de la hauteur et oser penser, y compris en temps de crise

La technologie s’impose ainsi depuis vingt ans aux populations et aux élus, aux médecins et aux scientifiques, sans qu’un véritable processus de décision n’ait eu le temps de se mettre en place. Chacun regarde, hébété, le train de la technologie passer.

Sur d’autres sujets, lorsque l’on outrepasse le consentement d’une personne, on appelle cela un viol. La 5G, et les technologies du numérique telles qu’elles nous sont imposées, sont un viol collectif de la démocratie. Cela devrait nous interpeller en tant qu’élus, en tant que penseurs, en tant que scientifiques, en tant que citoyens, particulièrement à présent que nos systèmes font face à leur manque de résilience, à leur vulnérabilité, et à l’épaisseur de leur corruption.

On ne peut pas changer de civilisation sans un consentement. Cette transformation exige un débat public large et éclairé. Nous devons nous accorder le temps et le recul nécessaire afin de ne pas devenir nous-mêmes les périphériques de nos smart-phones tout en croyant contrôler ce qui nous a, en réalité, déjà échappé.

Apports techniques de la 5G

La 5G se présente en rupture avec les générations précédentes, qui concernaient principalement les domaines de la téléphonie mobile et des communications grand public : elle ouvre de nouvelles perspectives en permettant la cohabitation d’applications et usages extrêmement diversifiés, unifiés au sein d’une même technologie.

Il ne s’agit pas d’une simple augmentation des débits, comme cela a été le cas pour les précédentes générations : l’objectif est d’élargir le spectre des usages afin d’adresser une plus grande diversité d’utilisateurs.

La 5G se distingue par trois grandes catégories d’usages :

  • Le premier groupe englobe principalement tous les usages liés à l’Internet des objets. Ces services nécessitent une couverture étendue, une faible consommation énergétique et des débits relativement restreints. L’apport annoncé de la 5G par rapport aux technologies actuelles réside dans sa capacité à connecter des objets répartis de manière très dense sur le territoire.
  • L’ultra haut débit concerne tous les services et applications qui nécessitent une connexion toujours plus rapide, pour permettre par exemple de visionner des vidéos en ultra haute définition (8K) ou de « streamer » sans-fil des applications de réalité virtuelle ou augmentée.
  • Les communications ultra-fiables à très faible latence regroupent toutes les applications nécessitant une réactivité extrêmement importante ainsi qu’une garantie très forte de transmission du message. Ces besoins se retrouvent principalement dans les transports autonomes (temps de réaction en cas de risque d’accident, par exemple), dans la médecine (téléchirurgie) et, de manière générale, pour la numérisation de l’industrie.

Remettre en question la technologie 5G n’est pas remettre en question le progrès, mais plutôt permettre de le questionner collectivement.

Une réflexion serait d’élargir la notion de compatibilité électromagnétique à la notion de bio-compatibilité électromagnétique en travaillant en partenariat avec les sciences du vivant. On entend par bio-compatibilité la compatibilité des technologies avec le vivant (leur innocuité), et non pas seulement la compatibilité des technologies entre elles.

La technologie devenant de plus en plus intime avec le vivant par les effets de la miniaturisation et de l’individualisation des usages, il s’agit de pouvoir évaluer sa balance bénéfice-risque de la façon la plus éclairée possible, ce que nous sommes censés faire en tant que médecin, quand nous évaluons la pertinence d’un traitement en accord avec le patient.

Conclusion

L’installation de la 5G dans de telles conditions d’opacité démocratique est aussi absurde que la création d’un golf ou d’une ville comme Las Vegas en plein désert. Le XXème siècle a été prolifique en matière d’aberrations de ce genre. Allons-nous continuer ainsi au XXIème siècle connaissant à présent la finitude de nos ressources et de notre modèle de développement ? Ce temps là est révolu. La société civile doit à présent prendre la responsabilité de son histoire démocratique et ne pas la laisser fondre comme neige au soleil au profit d’un contrôle social administré par une intelligence artificielle. La convergence des sciences et des techniques est manifeste. Elle impacte et transforme de manière radicale et extrêmement rapide les sociétés humaines en s’immisçant dans nos espaces des plus collectifs aux plus intimes.

Face à ces nouveaux enjeux globaux, il ne s’agit plus d’invoquer un principe de précaution, vite caricaturé comme une anti-thèse au progrès, mais de libérer un principe de sens. En effet, imposer une civilisation de manière arbitraire est contre nature. Cela revient à détruire le principe même de civilisation et d’humanité.

Permettre aux individus d’être acteurs de l’évolution de leur société, d’en comprendre les enjeux, et d’y trouver du sens, est la base de tout projet sociétal de cette envergure. Des millions d’individus appellent à devenir acteurs de cette évolution. Ayons le courage à présent d’oser notre humanité et de réchauffer notre technologie avec le cœur et la compréhension qui lui manque. La techno-science est un abîme. Nous devons redonner du sens, remettre en débat l’évolution de nos sociétés, redonner au vivant une chance. La 5G n’est pas une nouvelle technologie, c’est un projet de civilisation dans lequel la prolifération technologique prend toute la place et déclasse notre humanité. Osons faire entrer les professions médicales, les sciences sociales et humaines, les philosophies et les spiritualités du monde dans ce processus d’évolution sociétale plutôt que de le laisser aux marchands et à la seule science appliquée. Le temps est plus qu’approprié, dans la pause que la pandémie Covid-19 nous propose, d’oser prendre notre temps, d’oser la démocratie, d’oser notre humanité.

Dr Maylis Poncet,
Frédéric Gana
Mai 2020

Notes et sources:
(*) Maylis Poncet est médecin généraliste et titulaire d’une Maîtrise de Santé Publique,
(**) L’AIMSIB n’entend pas prendre partie dans le débat portant sur la validité et l’utilité des produits vendus par la société Navoti

  1. Anses, Exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication «5G» et effets sanitaires associés accessible via le lien : https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2019SA0006Ra.pdf
  2. ANFR – Evaluation de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques 5G – Volet 1 : présentation générale de la 5G – Juillet 2019 https://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/expace/CND/Rapport-ANFR-presentation-generale-5G.pdf
  3. Anses, accessible via le lien : https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2013SA0038Ra.pdf
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  58. PARLEMENT EUROPEEN – STOA – Effets physiologiques et environnementaux des rayonnements EM non ionisants (2001) (p.6) . http://www.next-up.org/pdf/00-07-03sum_fr.pdf
  59. Extrait du site EHS/MCS Electrosensibles Europe – Preuves avec les CEM. http://ehs-mcs.org/fr/preuves-avec-les-cem_80.html
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  66. Ordonnance relative à l’adaptation des délais et des procédures applicables à l’implantation ou la modification d’une installation de communications électroniques afin d’assurer le fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques. https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/3/25/ECOX2008260R/jo/texte

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79 Responses

  1. Ces ondes électromagnétiques puissantes et nouvelles agissent sur les êtres humains mais aussi sur les végétaux et les animaux. Mais aussi, très possiblement, sur les pathogènes abrités par les humains et donc aussi sur les virus dont ils sont porteurs. Quand on est porteur du fameux cov2, quelles actions la wifi, le Bluetooth, le compteur Linky pourraient avoir sur lui ? Qui plus est quand ces actions sont simultanées et cumulées ?

    S’ajoutent à cela les ondes telluriques qui ne sont pas une création de l’homme. Elles émanent d’une faille géologique, d’une veine d’eau… Dans ce cas c’est le frottement de l’eau sur la roche qui crée le problème. Des personnes vivant sur une veine d’eau, cela existe, (j’en connais et c’est très perturbant), et qui reçoivent en plus la wifi, le linky et la téléphonie mobile 4G puis 5G ont quelques soucis à se faire.

    Autre question : il n’y a pas que la fréquence qui soit importante (c’est cette caractéristique qui permet les résonances), il y a aussi la forme d’une onde qui peut se propager dans un plan, être stationnaire ou hélicoïdale, c’est à dire « circulaire » mais avec un déplacement. La rotation peut alors se faire à droite ou à gauche. Pour une même fréquence, la nocivité pour l’humain n’est pas la même.

    1. Les ondes électromagnétiques agissent effectivement sur la prolifération de certains parasites, mycotoxines, agents infectieux divers. Voici ce qu’en dit le Dr Thierry Lebrun à Marseille :
      « Au cours de mes 30 ans de pratique en psychiatrie et en médecine quantique, j’ai constaté
      que les agents infectieux (parasites, bactéries, moisissures et virus) se développent plus facilement chez les sujets, vivant dans un brouillard électromagnétique associant le wifi, le téléphone sans fil (DECT), le téléphone portable, l‘absence ou l’inefficacité de la prise de terre de l’installation
      électrique du domicile…
      La présence de nombreux polluants dans l’environnement, les pesticides et les nombreux additifs de l’industrie agro-alimentaire semblent contribuer à l’effondrement du système immunitaire et au développement des maladies chroniques et dégénératives.
      Les pollutions électromagnétiques, associées aux autres toxiques font le lit des infections froides comme la maladie de Lyme par exemple liée le plus souvent, selon mes constatations, au wifi et ondes portables, aux fongicides à base de cuivre et au cuivre métal ; les bactéries borrélies du syndrome Lyme semblent activer leur développement en présence de ces pollutions.
      Dans le cas d’hyperélectrosensibilité aux champs électromagnétiques, le bilan réalisé à l’aide d’un système MORA, montre aussi la présence de nombreux toxiques environnementaux, dont la radioactivité, associés à des agents infectieux.
      Dans mon livre les nouvelles voies de la guérison psychique, de la médecine chinoise à la médecine quantique (édition Trédaniel) datant de 2011, j’ai consigné mes conclusions les plus marquantes ».

      Cette prolifération, associée au dérèglement des canaux voltages dépendants, participent d’un affaiblissement du système immunitaire. Voir dans l’article la citation du Professeur Le Ruz concernant le syndrome des micro-ondes.

      Et effectivement les enjeux de la géobiologie (science des rayonnements naturels émis par le sol et le sous-sol) s’ajoutent à ceux des champs électromagnétiques artificiels. Dans certains cas en en limitant l’impact sur le vivant, dans d’autres cas en l’amplifiant.

      La forme de l’onde est un sujet important. Certaines corrections utilisent notamment les qualités de champ de torsion de certaines roches. C’est un élément fondamental de la « biocompatibilité » des ondes. Ce document est assez éclairant sur ce sujet :
      https://www.ateliers-habitatvivant.fr/compteurs-communicants/fichiers-PDF/limpact-sanitaire/linfluence-des-champs-de-torsion.pdf

      1. La science n’est pas nécessairement l’approche la plus adaptée pour décrire ou comprendre « le vivant ». Autorisons à des non scientifiques de s’exprimer avec leurs mots pour décrire ce que la science peine à comprendre. La solution est peut-être dans le dialogue des empiriques et des rationnalistes, pas dans leur opposition systématique. Cela demande de la part des rationnalistes de l’indulgence et de la bienveillance. C’est je crois un des objectifs de l’AIMSIB. Et c’est ce que j’essaie d’exprimer dans la conclusion de l’article en invoquant un dialogue entre sciences humaines et sciences dures.

  2. On ne comprend pas le lien entre la 5G et le Covid 19. Quelle est la thèse proposée, que les gouvernements auraient utilisé l’épidémie du Covid pour imposer la 5G ? L’épidémie ralentit justement le déploiement de la 5G et non pas le contraire qui serait de favoriser son accélération, la thèse seraient donc absurde.
    -Sur le fond de l’article, tout cela ne prouve rien ou pas grand chose car il existe autant de papiers qui disent le contraire.
    -Les fréquences 5G ne sont pas nouvellement utilisées, elles l’étaient déjà et faisaient déjà partie du brouillard électromagnétiques dans lequel nous baignons depuis au moins 40 ans, même s’il a beaucoup changé en fréquences et en intensité, elles ont simplement été réallouées.
    -Sur le fond c’est bien sur un choix de société. Mis à part le fait qu’ici on ne voit pas comment on pourrait arrêter un train lancé depuis au moins 8 à 10 ans, d’un point de vue industriel et qui est maintenant dans sa phase terminale, càd le déploiement. Déploiement déja effectif dans quelques pays dont la Chine.
    -La demande industrielle actuelle, puisque c’est essentiellement un marché industriel, au moins au début, est telle que la 4G ne peut plus suffire en terme de débit.
    -Unitairement une communication 5G consommera moins d’énergie que la 4G, mais comme il y en aura davantage, au bilan effectivement il y a aura davantage d’énergie dissipée.
    -Comme toute nouvelle technologie elle offrira de formidables opportunités et bien aussi les risques associés. A la société d’être raisonnable. Avec un marteau on peut casser la tête de quelqu’un et le marteau n’a pas disparu la c’est pareil.
    -La norme 6G débute et il serait bien que davantage de voix « écologistes » se fasse entendre La planète telco est sensible à ce genre d’arguments, ne serait ce que parce qu’elle n’a ni envie ni intérêt à se trouver face à une opposition.. La 5G intègre déjà des préoccupations de ce genre, d’extinctions des communication non utilisées par ex.

    -Sur les aspects santé, ce sera toujours difficile parce que c’est très difficilement prouvable dans les 2 sens. Je comprends tout à fait qu’il y ait une demande sociétale d’innocuité mais je ne vois pas comment on pourrait prouver ça, à priori, sauf à argumenter que les fréquences étaient déjà utilisées, ce qui est vrai. Bien qu’on puisse toujours, à raison, argumenter qu’elles l’étaient différemment en terme de puissance, de spectre et de densité.
    Malheureusement nous ne saurons qu’à posteriori, en observant des panels suffisamment importants. Ce qui repose évidemment le problème des électro-sensibles dont personne ne sait dire aujourd’hui comment ils vont réagir. Comment faire sociétalement parlant , pour ne pas nuire aux élecro-sensibles tout en gardant une technologie dont nos sociétés modernes ne savent plus se passer ? C’est un vrai problème et personnellement je n’ai pas de solution. Les 2 contraintes étant bien sur incompatibles.
    Bonne soirée.
    Marc

    1. L’épidémie ne ralentit pas le déploiement. Selon une des ordonnances du 25 mars, les opérateurs peuvent maintenant installer librement des antennes sans l’avis des maires.

      1. Votre info est fausse .

        /www.liberation.fr/checknews/2020/04/13/le-gouvernement-a-t-il-generalise-la-5g-pendant-le-confinement_1785045

        Eviter les fakes ne serait pas un luxe .

      2. Ben à priori le fake dénoncé par Libération est un fake :
        https://wecf-france.org/etat-durgence-sanitaire-lordonnance-n-2020-230-du-25-mars-remet-en-cause-lencadrement-de-linstallation-dantennes-relais/

        Dans un village voisin, la dalle de l’antenne a été coulée sur un terrain privé dans une zone refusée par la mairie.
        Un habitant avait proposé gratuitement un lieu plus éloigné pour réduire les nuisance (possible par l’éloignement?). Bouygues a payé et entrepris les travaux.
        Pour qui le confinement?

  3. Bienvenue et merci Dr. Maylis Poncet et Frédéric Gana.
    Comment échapper à cette déshumanisation imposée ? En la dénonçant bien sûr.
    Mais la propagande est puissante. On continuera à nous faire croire que les microbes sont la cause de nos maladies (ils finiront par en trouver même pour les cancers, comme c’est le cas du papilloma virus) et produiront les vaccins qui nous entrainent vers de nouvelles maladies.
    On ne tire pas les conclusions des dégâts, ils sont cachés, ignorés, tabous. Les causes sont tellement nombreuses qu’on s’y perd en effet.
    On ne peut même pas parler d' »expérimentation » réelle puisque qu’aucune analyse des conséquences est mise en place.
    C’est un puits sans fond.

  4. Une anecdote ? Dans les années 60-65, c’était Amiante partout ! Les bungalows dans nos lycées, bien trop petits pour accueillir le « baby-boom », les administrations (vétustes), les HLM, construits à la hâte, etc…. Mon père s’insurgeait, râlait, pour des raisons que je ne comprenais pas. A la Recette des Finances, où il bossait, pendant les travaux, les impôts continuaient. Mon papa est mort en 68, d’un cancer détecté en 66,. Il avait 58 ans. Tous ses collègues, ils étaient une douzaine, souvent plus jeunes que lui (né en 1910), sont morts de cancers dans les années suivantes (sauf une très jeune femme à l’époque, qui, enceinte, était en congé de maternité, décédée depuis, mais vers 70 ans). Quand on a évoqué le problème de l’amiante, je me suis demandée si…. ? Je n’ai pas la prétention de répondre, 53 ans plus tard.

    1. Une anecdote amiante : en 1964 je débutais comme assistant dans les locaux tous neufs du département de mathématiques d’une université. Le plafond de l’amphi était en amiante floquée. Les étudiants ne tardèrent pas à découvrir que les fusées en papier qu’ils lançaient se fichaient dans le plafond ! Ce fut vite le grand jeu et rapidement le plafond fut couvert d’avions en papier !

      Les étudiants ne savaient pas qu’à chaque fois qu’un tel avion se fichait dans l’amiante, quelques particules descendaient sur leur tête …. Cependant cela eut aussi un avantage : il fallut rapidement faire refaire le plafond avec d’autres matériaux.

      Amiante, ondes électromagnétiques, vaccins, médicaments, DTT, insecticides, pesticides, … on les répand partout pour commencer. Ensuite, le cas échéant, on réfléchit. L’action d’abord, la réflexion ensuite, contraints et forcés non par les opposants mais par les événements, du moins quand on est contraint de les reconnaître.

      1. Oui vous avez raison, la vitesse de déploiement de la technologie est telle que les lois et la bioéthique ne peuvent suivre. La population et ses représentants sont donc placés devant le fait accompli et leur action se limite alors à gérer les dégâts, les effets de bord comme on dit, ou les dommages collatéraux car aucun retour en arrière n’est possible. En cela, j’ajouterai à votre liste les OGM et les nanotechnologies pour lesquelles les études d’impact sanitaire et environnemental feraient sourire par leur pauvreté si les enjeux n’étaient pas si grands.
        Il est étonnant de constater le pragmatisme des assureurs qui refusent tous d’assurer ces nouveaux risques globaux : nucléaire, OGM, ondes électromagnétiques, nano-tech… Les risques et les conséquences sont tellement énormes, diffuses, et globales qu’il est impossible d’en définir les contours, donc de circonscrire une responsabilité. Ainsi, c’est la collectivité qui paiera les pots cassés.
        En réalité, le fait que la population serve de cobaye à de multiples expérimentations de ce genre, est une violation du code de Nuremberg. Dans les années à venir, les tribunaux risque fort d’avoir à gérer des actions collectives de grande ampleur afin de juger des conséquences de ces expériences à ciel ouvert sur les populations et sur l’environnement.
        L’expérience Mysmartcab est très inspirante, il s’agit d’un activateur de justice par des actions collectives administrées en ligne. Cette initiative permet à chaque citoyen de se mobiliser et d’être partie civile sur ces enjeux globaux : https://mysmartcab.fr/christophe-leguevaques/

      2. Il me semble, qu’en matière d’assurance, lorsque l’on ne sait pas mesurer un risque ou lorsque l’on ne peut se retourner contre personne, si ce n’est l’Etat, on assure pas ! S’agissant du nucléaire, c’est à l’Etat que reviendrait la charge d’une catastrophe ; en matière d’onde, d’ogm ou de nano-tech… comment mesurer le risque ? Et à supposer que l’on sache mesurer le risque et qu’il est énorme, alors on ne pourra vendre aucune prime tant son coût sera élevé. On ne peut donc conclure, comme vous le faites, que c’est du fait que « Les risques et les conséquences sont tellement énormes, diffuses, et globales … » que les assureurs refusent d’assurer ; leur pragmatisme, comme vous dites, est de faire de l’argent et non de mettre en évidence quelque dangerosité que ce soit.
        Attention au sophisme Monsieur Gana !

      3. Je n’incrimine pas les assureurs qui subissent plus qu’ils n’exploitent ces nouveaux enjeux globaux et planétaires. Je constate simplement que la vitesse avec laquelle la technologie transforme nos sociétés ne permet plus de définir le risque, donc de l’assurer. C’est parce que contrairement à Reach, la charge de la preuve reste aux victimes, que la technologie a « le droit » d’investir l’espace public et marchand comme elle le fait, sans avoir fait la preuve de son innocuité ou d’un rapport bénéfice/risque faisant le choix d’une décision collective.

        Pour ma part, je ne considère pas que les assureurs sont là pour faire de l’argent, mais en tant qu’entrepreneur, j’estime qu’une entreprise est d’abord là pour remplir son objet social, de manière pérenne économiquement, ce qui est bien différent. C’est peut-être une réflexion bisounours pour certains, mais c’est celle que j’applique à mon entreprise et dans toutes mes relations. Je n’ai jamais compris, depuis mon adolescence, pourquoi on dit que les entreprises sont là pour faire de l’argent. Cela n’a pas de sens. Que la déviance de nos sociétés puissent conduire à constater ces comportements n’en fait pas une vérité. Une entreprise est construite sur un projet, une raison d’être, et cela ne peut jamais être de faire de l’argent. Sans quoi la perte de sens est absolue. C’est la raison pour laquelle j’invoque le principe de Sens comme réponse à cet emballement technologique, plutôt que le principe de précaution.

      4. Si vous êtes entrepreneur et que vous ne faites pas d’argent vous disparaissez ou disparaîtrez.
        Pourquoi alors ne pas être en association qui par définition n’a pas d’objectif de rentabilité, quoiqu’encore, ici, si vous ne gagniez pas suffisamment d’argent et n’avez pas de mécénat vous disparaissez ?
        Revenons 5 minutes aux assureurs qui, quoiqu’ils vous en déplaisent « font de l’argent ». Comment, au début de l’automobile pouvaient-ils en calculer le risque ? Cette dernière a montré au cours du siècle de son évolution sa non innocuité et son grand facteur de morbidité autant que de mortalité. Il a donc fallu connaitre l’évolution de ces 2 paramètres pour pouvoir évaluer le risque et l’on sait aujourd’hui en fixer la valeur de la prime sans toutefois en faire baisser les paramètres déterminants.
        L’espace marchand est donc investi en permanence de produits qui n’ont, en aucun cas, besoin de faire la preuve de leur innocuité. Vous faites du vélo peut-être ? Avez-vous fait le calcul de votre risque d’accident ? Il est élevé et pourtant vous pouvez, à loisir, circuler à bicyclette et vous n’avez pas besoin d’autre assurance que votre responsabilité civile, dans le cas où vous écraseriez la mamie qui va faire ses courses et qui ne vous a ni vu ni entendu venir sur votre piste cyclable !
        N’allez pas croire que je défende le droit aux pollutions électromagnétiques, c’est de raison dans l’argumentation dont je parle. Et quand l’argument est faible le pollueur se régale !

      5. J’entends bien. Le progrès est une dialectique permanente entre un présent à gérer et un futur à prévoir/anticiper/prévenir. Le bond qui a été réalisé par la technologie depuis l’arrivée du nucléaire notamment est la globalisation des enjeux. Hier localisés, ils sont aujourd’hui globalisés avec une atteinte irréversible à la biosphère. Les OGM dont les mutations une fois sorties du laboratoires sont incontrôlables. Il en est de même avec les perturbateurs endocriniens, les nano qui franchissent les barrières cellulaires, les ondes qui mettent en résonance la vapeur d’eau, les organes, et dérèglent la physiologie des organismes vivants. Le problème ici, c’est que la biosphère étant transformée, il n’y a plus de témoin pour comparer. Cette accélération et cette globalisation à l’échelle de la planète entière, qui ôte la possibilité d’une comparaison une fois les problématiques installées, pose une situation de fait accompli et d’impuissance. Il me semble que nous en sommes là sur beaucoup de sujets. Et qu’une redéfinition du temps de la décision serait des plus heureux, fondée sur un principe de Sens.

      6. C’est avec la révolution industrielle que s’est mise en marche la transformation de la biosphère, que 2 grandes guerres mondialisées ont fini par « normalisée ». Aujourd’hui encore nous profitons des « merveilleuses » retombées de ces belles époques. La globalisation des enjeux est le fait de 2 siècles, bien établis, de domination marchande. Le pouvoir est une affaire privée dont nous avons été depuis bien longtemps exclus et dont nous pouvons toujours rêver la réappropriation par le Sens. Maintenir un état de forte illusion étant toujours une bonne manière de gouvernance.

      7. Quand un système tourne sur une économie de marché, il me semble que les « consommateurs » ont du pouvoir (« consommacteurs »). La démocratie est-elle définitivement une chimère ou devient-elle possible quand chaque être humain prend conscience de sa responsabilité ? responsabilité vis-à-vis de ses comportements, des pensées et des émotions qui les sous-tendent …il me semble que les articles scientifiques comme ceux de l’AIMSIB peuvent participer à lever l’illusion dans lequel le « pouvoir » souhaite nous maintenir pour nous gouverner. Une information juste donne du pouvoir à celui qui la reçoit et l’intègre… d’où les enjeux de la désinformation qui fait rage actuellement. Et dans le domaine des ondes, il me semble que la désinformation a atteint son paroxysme.

      8. Non, Madame Poncet, la démocratie n’est pas une chimère, c’est un système politique hérité des Lumières dont on a pu découvrir depuis toutes les zones d’ombre. Le pouvoir de la vache à l’étable n’est pas d’arrêter de manger ses consoeurs sous forme de farine animale sous peine de mort. Et c’est plutôt à la responsabilité de l’inconscient collectif qu’il faudrait s’atteler pour comprendre cet attachement à la nature fascinante de la marchandise. Le travail de l’Aimsib me parait relever de la résistance plutôt que de la « révélation » des consciences, point de nature divine dans cette démarche-là. Il n’y a pas plus d’information juste que de révélation, juste de l’information soutenue par un point de vue, c’est donc de la nature du point de vue dont on peut parler. L’objectivité étant une affaire de média dont on aura depuis longtemps compris le mensonge.

  5. J’ai trouvé cet article de Robin des Toits avec cet extrait :

    « Pendant la période de guerre froide, il avait été diagnostiqué quatre fois plus de cas de cancers parmi le personnel de l’ambassade américaine à Moscou, qui avait été secrètement irradié avec des micro-ondes à des niveaux bien inférieurs au seuil fixés dans les directives courantes de l’époque. L’étude de Département d’état des Etats-Unis sur cet épisode a été décrite dans une étude publiée en 1997 [5].

    Il s’agissait là des premières évidences des effets non-thermiques des micro-ondes, et beaucoup d’études confirment maintenant les risques élevés de cancers chez des personnes exposées aux micro-ondes des stations relais et des émetteurs de base des téléphones portables, un peu partout dans le monde. De ce point de vue, les micro-ondes ne sont aucunement différentes des rayonnements électromagnétiques dans la gamme des plus basses fréquences ; sauf que les micro-ondes peuvent être bien plus efficaces en favorisant les cancers, ainsi que d’autres maladies [6] ( Drowning in a Sea of Microwaves, the Wi-Fi Revolution , SiS 34) ; [la version en français est intitulée : Nous baignons dans un univers de micro-ondes – La révolution du Wi-Fi]. »

    Maylis Poncet ou Frédéric Gana pourront peut-être nous dire ce que ça vaut ?

    https://www.robindestoits.org/Confirmation-des-risques-de-cancers-causes-par-les-micro-ondes-Dr-Mae-Wan-Ho-ISIS-24-05-2007_a361.html

    1. La première partie de l’article qui reprend les études de plus haut niveau de preuve confirme bien les éléments présentés dans l’article de Robin des Toits. Pour avoir un aperçu plus large encore de la revue de la littérature sur l’impact sanitaire des rayonnements électromagnétiques non ionisants, je vous invite à découvrir le document réalisé par le Dr Maylis Poncet :
      https://www.diagnostic-electromagnetique.net/synthese-impact-sanitaire-champs-electromagnetiques/

  6. Bonsoir,
    pas du tout d’accord avec vous Mr marc Dubois. Vous ne démontrez rien et imposez vos idées, citez vos sources svp…. Non, la 5G n’a jamais été utilisée avant en France. Non, elle n’est pas moins énergivore que la 4G. Non elle n’est pas obligatoire, pour le commun des mortels (télécharger en 1 s au lieu d’1mn un film ne changera pas la vie des gens). Les références des études sont facilement accessible sur le site de Priartem (association indépendante pour agir et informer sur les risques des nouvelles technologies électromagnétiques)ou sur Santé publique France qui a publié récemment que le nombre annuel de nouveaux cas de glioblastomes avec confirmation histologique (un des types de cancer du cerveau les plus agressifs) multiplié par quatre et plus pour les deux sexes et que, pour en citer les conclusions : « Les dernières études épidémiologiques et les expérimentations animales seraient en faveur du rôle carcinogène des expositions aux champs électromagnétiques » ou sur l’Anses et même l’OMS ….
    Affirmer qu’ « il existe autant de papiers qui disent le contraire » correspond à une technique de base de la désinformation.Produire une étude allant à l’encontre des résultats que l’on combat, même si elle est fausse et réfutée par la suite, laissera un doute dans le public qui se désintéressera alors du sujet devenu trop compliqué à cerner. Cette technique de manipulation de masse était déjà décrite par Hannah Arendt au début du siècle dernier…

    Je vous rejoins sur le changement de société (5G indispensable pour les voitures autonomes ou les systèmes de guidages automatisés et autres stop Covid par exemple…). Mais dans nos sociétés dites démocratiques , ne serait il pas utile sinon nécessaire de consulter la population avant de s’engager dans ces choix ? Imposer le compteur linky contre la volonté et parfois la santé (Personnes électrosensibles) de certains est ce bien raisonnable en démocratie. Piétiner la santé des plus faibles ou des plus fragiles (enfants) est ce acceptable en démocratie? Laisser sur le bord du chemin des individus pour le bien collectif, on est là, tout proche du « améliorer la race », de funeste souvenir…
    De nombreux scientifiques du monde entier s’opposent au déploiement de la 5G, certains pays mettant en place un moratoire (Suisse, Belgique, Italie…). les statistiques nationales russes montrent une croissance significatives des pathologies décrites par le comité comme pouvant résulter de l’exposition aux ondes de la téléphonie mobile. Depuis 2000, les troubles du système nerveux central chez les adolescents de 15 à 17 ans ont cru de 85%, les syndromes épileptiques de 36%, les cas identifié de « retard mental » de 11% et le nombre de problèmes au niveau de la formule sanguine ou du système immunitaire de 82%.
    Les russes, très en avance dans ce domaine, utilisent les ondes électromagnétiques pour soigner depuis la fin de la 2d guerre mondiale. Toutes les armées les utilisent aussi, certains effets biologiques communs aux armes électromagnétiques non-létales comprennent :
    une difficulté respiratoire ;
    une désorientation ;
    des nausées ;
    des douleurs ;
    des vertiges ;
    d’autres malaises systémiques.
    Les interférences avec la respiration posent les résultats les plus significatifs, potentiellement mortelles.

    La résolution 1815 du Conseil de l’Europe recommande que les seuils d’exposition aux radiofréquences soient inférieurs à 0,6 V/m en attendant de les établir à 0,2 V/m, là où la population française est soumise à des valeurs limites d’exposition de 41 à 61 V/m, soit 100 fois supérieures .
    Je suis depuis une décennie les travaux du professeur Pall , invité à l’hôpital St Joseph à Marseille pour participer au colloque sur Ondes électromagnétiques et dérèglements des endoprothèses (traduire pace maker, pompe à insuline etc…). Il est le chercheur le plus avancé sur les perturbations biochimiques dues aux ondes électromagnétiques.
    Je me permets un conseil de lecture « la civilisation du poisson rouge » de bruno patino ou la servitude volontaire de l’humanité, la surveillance assumée de nos cerveaux par le truchement de la téléphonie mobile…et enfin, un conseil de vidéo « mauvaises ondes »ou comment créer le besoin dans la population avant d’étudier les risques.. et même s’ils sont ensuite avérés , l’habitude sera plus forte que le besoin de santé. La nomophobie des jeunes( ou moins jeunes aussi) générations en est la meilleure preuve. Et pour ceux qui veulent faire oeuvre utile le lien pour la pétition : https://urgencesantepas5g.wesign.it/fr
    Enfin à l’AIMSIB, Merci pour votre article complet.

  7. Puis-je tenter une publication sur agoravox en mentionnant bien sur l’AIMSIB?

  8. Bonjour,
    @philipine.
    « Vous ne démontrez rien et imposez vos idées, citez vos sources svp…. »
    -En quoi le fait d’énoncer un point de vue est-il l’imposer ? C’est refuser tout débat.

    « Non, la 5G n’a jamais été utilisée avant en France. »
    -La 5G ne peut pas avoir été utilisé en France, par définition même, puisque c’est une nouvelle
    génération..
    Ce qui a déjà été utilisé, ce sont bien sur les fréquences utilisées par la 5G. Fréquences qu’il a fallu libérer, càd en fait réallouer aux opérateurs telcos. Si on les réallouent, c’est donc qu’elles servaient déjà, par définition même. Il est donc donc tout à fait évident et légitime de se poser la question de savoir pourquoi elles étaient utilisées auparavant sans « émotion sociétale » particulière (pour les fréquences propres à la 5G bien sur) et pourquoi elles poseraient un problème de santé parce qu’elles seraient maintenant employées par les opérateurs. Tout un chacun comprend bien que l’éventuelle toxicité ne dépend pas de qui l’utilise.

    « Non, elle n’est pas moins énergivore que la 4G. »
    -Elle est moins énergivore, c’est tout à fait factuel, c’est lié au système d’antenne MIMO qui vise précisément le mobile en évitant d’arroser large, il suffit de consulter la littérature.
    -Je réitère qu’unitairement, la 5G met en jeu moins d’énergie mais comme globalement il y aura davantage de communication, évidemment le bilan global de l’énergie rayonnée sera supérieur.

    « Non elle n’est pas obligatoire, pour le commun des mortels (télécharger en 1 s au lieu d’1mn un film ne changera pas la vie des gens). »
    -Le modèle économique de la 5G vise d’abord le business des entreprises, le marché des particuliers viendra après si toutefois il arrive d’ailleurs. Ce sont les grands comptes qui sont demandeurs, par ex. les grands ports, les avionneurs, les fabricants de voiture etc..
    Dans un 1er temps, le particulier ne verra pas grand chose en terme de nouveaux services. Peut-être la voiture connectée au début c’est encore en débat.
    Donc la question de télécharger un film ne se pose pas vraiment.. Oui ce sera un peu plus rapide, mais l’enjeu n’est pas la.

    « Les références des études sont facilement accessible sur le site de Priartem ».
    -Je connais Priatem comme tout le monde et je considère que c’est une source d’information utile. Cependant elle a un point de vue connue et il y une grosse différence entre utiliser une source dont le point de vue est connue et une étude exhaustive de ce qui a été publié en général.
    -On ne peut pas, ici, se lancer dans étude comparative et exhaustive de tout ce qui a été publié, c’est très au dessus de mes forces et de mon talent. Je maintiens qu’il existe beaucoup d’études contradictoires et sérieuses. Aussi troublante d’un coté que de l’autre. D’ailleurs au passage si la nuisance des ondes en questions étaient aussi évidente, il n’y aurait sûrement pas débat. Je ne fais pas mienne les thèses conspirationnistes qui pensent qu’on « cache tout » qui me semblent relever personnellement davantage du délire que d’autre chose. Affirmation qui n’ont rien à voir du tout avec la science et qui empêchent, comme toujours, toute avancée. On cache effectivement certaines choses, comme sur les vaccins par ex. mais ça a quand même des limites et puis surtout il y a toujours quelque part à un moment donné des incohérences qui font qu’en étant un peu curieux, on arrive à comprendre avec le temps (on peut difficilement mentir de façon cohérente tout le temps).
    -Il y a très probablement une  »certaine toxicité des ondes en général » puisqu’une onde c’est de l’énergie et c’est avec de l’énergie que l’on fait des réactions chimiques et que l’on peut donc changer la physiologie. Mais cette toxicité est probablement beaucoup plus faible que ce qui est généralement dit, elle dépend bien en 1er lieu de l’énergie (d’ou la volonté de baisser le rayonnement), de la fréquence et de la modulation / nature de l’onde, mais la c’est beaucoup moins clair.
    -Voila il n’y pas besoin d’invoquer Annah Harent c’est très déplacé.
    -Je veux bien accepter un débat sérieux, on peut apprendre de l’autre si on fait l’effort de l’écouter.
    Les polémiques idiotes ne m’intéressent pas, je préfère employer mon temps à de choses utiles.
    Bonne journée
    Marc

    1. @ Dubois. Vous avez oublié un « progrès » supplémentaire pour la rapidité de la 5G : Les échanges ou ventes en bourse se feront encore plus rapidement … Quel progrès !
      Toute cette histoire me rappelle un un superbe roman, ou plutôt une trilogie de romans:
      la trilogie de « Pandore » ( l’ Etoile de Pandore, Pandore éveillée etc…) datant de 2004 décrivant cet avenir cauchemardesque de « communications » mondiale dont j’extrais un paragraphe Wikipédia https://fr.wikipedia.org wiki/La_Saga_du_Commonwealth « Implants :
      Les implants se divisent en plusieurs catégories. L’implant de base consiste en un micro-ordinateur implanté à la base du crâne et qui permet à son porteur de disposer de diverses fonctions de communication avancées : lien avec l’unisphère, avec diverses interfaces (pour pouvoir piloter un véhicule par exemple), accès à des données encyclopédiques ou à des bases de données personnelles (carnet d’adresses avec reconnaissance de visages par exemple), etc. D’autres implants plus élaborés peuvent permettre de voir dans le noir, ou d’acquérir d’autres capacités sensorielles surhumaines.

      Une des fonctions les plus utilisée est celle d’assistant virtuel. Une extension informatique de l’intelligence d’une personne. L’assistant personnel basique ne peut faire que des opérations basiques comme délivrer ou recevoir des certificats. Télécharger, installer des applications. Se connecter à des machines. Utiliser des filtres de messagerie. Ou gérer l’accès unisphère ou le compte qui y est associé.
      Les implants de cristaux-mémoire, quant à eux, permettent de stocker la mémoire d’une vie et de pouvoir y accéder à volonté. Cette mémoire peut être analysée par la police si le sujet est témoin ou victime d’un crime, afin d’y retrouver des indices. Effacer sa propre mémoire ou celle d’un tiers est un crime grave. »
      nous y voilà tout doucement et si après lecture de ces romans – superbes et bien écrits- ce monde futuriste vous plaît … libre à vous, mais moi je n’en veux pas, ni pour mes enfants et petits enfants.
      (Je précise que ça parle aussi de voyage intersidéraux d’autres vies extra terrestres, c’est de la fiction mais … pour l’instant et pour le reste)

      1. Aujourd’hui, déjà, la transmission des data boursières est quasi instantanée, à quelques secondes de codage-décodage près, la variation avec la 5G sera infime. Le monde marchand a besoin en permanence de se renouveler. Lorsqu’une nouvelle technologie voit le jour commercialement, elle a déjà derrière elle une longue carrière militaire (c’est fou comment ces gens adorent les nouvelles technologies) et elle est déjà déclinée en plusieurs versions qui permettront de lui assurer une carrière suffisamment longue. La promesse marchande se doit d’être infinie, rassasier sans jamais satisfaire durablement et créer en permanence un nouveau besoin.
        Vous êtes déjà longuement et scrupuleusement surveillé, écouté, tracé, mise en statistiques et algorithmes… et cela avec votre plus grand consentement. Vous renouvelez sans cesse votre « téléphone intelligent » ou votre « calculateur personnel », vous abandonnez vos coordonnées bancaires de façon quasi obligatoire, un oeil face à vous sur votre bureau peut vous inspecter à tous moments, les micros de vos machines préférées vous écoutent à satiété et vous en redemandez. Les marchands, alors, ayant créé la dépendance répondent à la demande, regardez dans les transports en commun, c’est édifiant !
        Pensez-vous, raisonnablement, que les 2 3 4 G sont sans incidence sur l’organisme ? Ce qui ne remet pas en cause la critique de la 5G et des dégâts qu’elle pourrait occasionner ; mais ce serait un peu comme demander de n’avoir que quelques coups de fouets par jour plutôt que d’en avoir en permanence. Notre addiction est grande et notre adhésion au modèle marchand plus grande encore. Alors ?

      2. à Eric Marquant : D’abord je ne renouvelle pas constamment mon téléphone « intelligent » et on ne m’a jamais demandé mon avis sur l’obligation d’abandonner mes coordonnées bancaires, celle ci sont imposées de fait sinon pas de transaction possible.
        Quant aux 3 ou 4 G, j’ai lu quelques études la dessus, sur leur effets délétères ainsi que sur le ondes éléctromagnetiques et je suis comme tout le monde, je ne sais pas comment faire pour les empêcher : tout cela se fait  » à l’insu de mon plein gré » comme disait l’autre… J’ai pu empêcher l’installation d’un compteur Linky ayant un contrat Tempo qui ne peut être rompu unilatéralement. C’est tout ce qui m’ été possible de faire.
        Je continuerai à me battre avec mes faibles moyens contre Big Brother.

      3. @Inoxydable
        Il s’agit d’un « Vous » générique, nous concernant tous.

      4. @ Eric Marquant : J’avais bien compris que le « vous » concernait tout le monde mais si je parle de moi, c’est parce que « tout le monde  » peut faire … un peu : Est-il besoin de changer de Smartphone tous les 6 mois? D’ouvrir 36000 comptes et autant de mots de passe pour faire des achats sur le net pour des produits – utiles ou essentiels – introuvables dans le commerce de rue , tout ça registré ou stocké dans le Cloud ( l’Unisphère du roman…) ? D’acheter de véhicules avec tellement d’équipements qui ne servent à rien pour la plupart ( on se demande comment on faisait avant pour conduire) équipements de plus en plus polluants alors qu’on devrait se concentrer justement sur ce qui pourrait améliorer leur impact sur la pollution ( filtres, moteurs moins énergivores etc..) ? De faire la cuisine avec des appareils robotisés, connectés qui font oublier que le bien cuisiner et le bien manger est un art? bon, j’arrête sur ce sujet, je précise que je ne suis pas rétrograde, contre le progrès mais juste contre  » l’hébétude » qui consiste pour un grand nombre, surtout des jeunes – et qui se veulent écolos- à vivre à travers le virtuel .

    2. Vous écrivez »…beaucoup d’études contradictoires et sérieuses.Aussi troublante d’un côté que de l’autre… »J’habite à moins de 800m d’une station de base abritant diverses antennes radio-électriques et je vous invite à venir séjourner chez moi de façon active si le sujet vous intéresse vraiment, afin que vous puissiez tirer vous-même les conclusions qui s’imposeront:venez constater in situ les effets des rayonnements électromagnétiques sur le Vivant pour les étudier SERIEUSEMENT!

  9. La principale propriété des ondes est le phénomène de résonance. J’en fus témoin très jeune. Je me suis trouvé seul pendant quelques minutes dans une pièce où une radio de l’époque (à lampes) était en marche. Un gros poste ! Il était placé sur une haute cheminée avec sur le poste une tortue en plastique, c’est à dire une forme creuse très légère avec 4 pattes et une tête.

    Soudain j’entends un bruit. Je lève la tête pour voir la tortue raser le plafond (3m50 de haut) puis retomber au ras du mur en face (6m entre les 2 murs). Sans se casser fort heureusement pour moi !!! Ma mère arrive et je lui raconte ce à quoi je venais d’assister. Elle n’en croit rien mais je l’entends se demander comment j’avais fait pour aller chercher cette tortue…

    La cheminée et le poste étaient hauts et même en montant sur une chaise je ne pouvais pas aller la chercher car pour la remettre en place, j’avais essayé ainsi sans y parvenir avant l’arrivée de ma mère.

    Il s’agissait bien sûr d’une résonance à faible énergie mais qui avait permis à cette coque légère de parcourir une belle parabole. Il peut y avoir résonance entre 2 fréquences égales mais aussi quand l’une est sous-multiple de l’autre. Dans les interactions vibratoires avec le monde du vivant il n’est pas nécessaire d’aller chercher de hautes énergies pour qu’il se produise des réactions importantes à l’échelle de la biologie du vivant. C’est là où l’analyse purement chimique ou biologique de la vie, sans intégrer la dimension vibratoire, et donc les résonances possibles qui vont avec, va trouver ses limites. Et ça peut nous coûter très cher, individuellement et collectivement.

    Peut-on exclure que les ondes utilisées pour les nouvelles communications ne puissent entrer en résonance avec la matière vivante, avec des virus, des bactéries, des parasites … Les concepteurs prennent soin de ne pas perturber les fréquences de la gendarmerie. C’est d’ailleurs une obligation légale. Mais pour celles de la vie ?

    Avant 1930 il y eut un chercheur, Royal Rife, qui recherchait des fréquences susceptibles, par résonance, d’endiguer des pathogènes et il pensait, à tort ou à raison, avoir obtenu des résultats. Il a fait des émules qui poursuivent ses recherches. S’il était possible que des fréquences puissent endiguer un pathogène il serait alors vraisemblable que d’autres puissent le booster. Est-on certain que les fréquences utilisée sont sans risque de ce point de vue ?

  10. Puisque vous évoquez le cas du Dr Royel Raymond Rife, comment ne pas évoquer celui d’Antoine Priore, et plus proche de nous, celui du Dr Jean-Sebastien Berger. Tous se sont cassés les dents sur l’acceptation -par le monde scientifique- d’un changement de paradigme vis à vis de la compréhension du vivant, celui-là même que Nikola Tesla avait résumé ainsi :

    « si vous voulez comprendre l’Univers, pensez en termes d’énergie, de fréquences et de vibrations ». Oui les cellules de notre corps ont leur propre fréquence de résonnance, et le bouillard électromagnétique dans lequel on peut interférer avec leur fonctionnement.

    De là à dire que la 5G sera une catastrophe, je n’en sais rien. Mais ce qui est dommage, c’est encore une fois de prendre le problème à l’envers, on va attendre de voir si effet sanitaire il y a pour éventuellement rétropédaler.

    Pour en revenir à la 5G et à la téléphonie mobile, je mets quelques liens ici :

    _______________________
    « 5G Gigantic health hazard » => c’est un entretien de la chaine NTV avec Barrie Tower
    https://www.youtube.com/watch?v=DLVIbPtNrVo

    Ici vous trouverez un rapport rédigé par B. Tower en 2001 à l’attention des autorités UK.
    http://www.tetrawatch.net/papers/trower_report.pdf

    Au sujet de Barrie Tower : https://www.youtube.com/watch?v=xXsrwBRygYU

    ‘In the 1960s I trained at the Government Microwave Warfare Establishment. I worked with the Underwater Bomb disposal unit which used microwaves within its unit. In the 1970s one of my tasks over an eleven year period was to de-brief spies involved in microwave warfare. The location and process that I used I cannot go into as it is still considered secret. I have two Degrees, and a Diploma and in my retirement I now teach Advanced Level Physics, some Mathematics and some Human Physiology at South Dartmoor College.

    ‘In September 2001 I was commissioned by the Police Federation to write ‘The Tetra Report’.
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    _______________________
    « The truth about mobile phone and wireless radiation » => une conférence organisée par l’Universitée de Melbourne, avec le Dr Devra Davis

    https://www.youtube.com/watch?v=BwyDCHf5iCY
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    _______________________
    Dr. Paul Héroux, Professeur de toxicologie et effets sur la santé de l’électromagnétisme à l’Université McGill

    https://www.youtube.com/watch?v=M8CNw1Jdzxs
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    _______________________
    Et vu que nous sommes constitués à 99% d’eau (pas d’un point de vue masse mais en nombre de cellule), je trouvais intéressant de s’interroger sur les rapports entre l’eau et les champs électromagnétique, à travers deux conférences du Pr Marc Henry :

    https://www.youtube.com/watch?v=yYFFUosjGVU
    https://www.youtube.com/watch?v=1WWqljVdY48
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  11. Il me semble qu’il y a une erreur en début d’article : les fours à micro-ondes ne rayonnent pas dans notre environnement. Ils sont étanches. La preuve, toute simple, c’est qu’ils sont sur la même fréquence que le wifi 2.4 GHz, un four non étanche perturberait immédiatement la réception du WiFi dans toute la maison… Cela ne passerait pas inaperçu.

    1. Bonjour, les fours à micro-ondes sont censés être étanches mais ils fuient lorsqu’ils sont en fonctionnement, même neufs. Nous le vérifions tous les jours lors de nos diagnostics électromagnétiques.
      Quant aux interférences avec d’autres rayonnements wifi, ils peuvent exister, mais dans tous les cas, le rôle des box est de vérifier et de régénérer les paquets d’information reçus de manière à ce que la communication soit cohérente.

      1. Oui, il y a une expérience rigolote à faire : Mettez votre téléphone portable dans un four micro-ondes, fermez la porte, ne démarrez pas le four, appelez votre téléphone avec un autre téléphone et Oh miracle il sonne !

      2. « spectre de puissance » ? J’ai été voir la page wiki et quand j’ai vu que ça causait de transformée de fourier, je me suis rappelé que j’avais bien fait de changer d’orientation à la fac 😀

      3. La première fois que j’ai assisté à une cuisson micro-ondes ce fut en… vous n’allez pas me croire : 1954 ou 55 ! Oui j’étais en classe de sixième dans une ville dotée d’une école militaire qui formait à l’époque des officiers. Aussi, pour informer les officiers des technologies futuristes il y eut une conférence par un représentant d’une grosse boite américaine. Comme la salle était très grande, des élèves du collèges purent y assister.

        C’est ainsi que j’ai pu assister à la cuisson d’un oeuf sur le plat sur une plaque émettant des ondes. Je ne me souviens plus des détails mais je pense qu’il devait mettre une cloche dessus. Cette cuisson m’avait frappé. Il y a avait aussi d’autres présentations toutes plus étonnantes les unes que les autres, surtout à l’époque, mais je n’en ai plus de souvenirs.

      4. Lors de nos diagnostics et pour ce type de mesures nous utilisons un AM10 de chez EM-Fields qui est doté d’une antenne HF allant de 200MHz à 8GHz. Lorsque le four est en fonctionnement nous avons déjà mesuré des valeurs supérieures à 6V/m (valeur peak) à plus de 5 mètres du four.

  12. Si on voulait vraiment expérimenter sur les effets de ces rayonnements il serait facile de le faire sur des végétaux ou des cultures cellulaires pour commencer. J’ai sous les yeux une étude conduite par un laboratoire allemand sur les effets des ondes émises par un appareil sur des tissus fibroblastes.
    On pourrait faire la même chose en exposant ces tissus et d’autres à la wifi, la 4G, la 5G, le micro-onde dont on consomme la nourriture cuite ainsi même si l’onde n’est pas dans la pièce, le Linky etc … sans avoir besoin d’attendre que la population mondiale y ait été exposée pendant 20 ans avant de commencer à se poser des questions.

    C’est vraiment n’avoir aucune idée de ce qu’il est scientifiquement possible de faire pour croire qu’il n’y a pas d’autres possibilités que d’attendre le fait accompli. Il serait d’ailleurs naïf de croire que de telles expériences n’auraient pas été faites. Bien sûr que si ! Alors pourquoi ils n’en publient pas les résultats ?

    Comment ont ils fait pour sélectionner la puissance des ondes en question, limiter le nombre de compteurs linky gérés par un concentrateur à 6 plutôt qu’à 100, ce qui couterait beaucoup moins cher à l’installation. La réponse est simple : la puissance devrait être beaucoup plus forte et ce serait trop dangereux, ou plutôt les inconvénients seraient immédiatement perçus par la population et l’implantation compromise. Ils ont fait à minima avec seulement 6 compteurs par concentrateur pour réduire l’intensité, ce qui veut dire que ce rayonnement est particulièrement nocif.

    Pour commencer, sans chercher à réaliser des expériences « scientifiques », chacun peut faire pousser des haricots dans un même terreau acheté en sac. Sous linky et hors linky ou sous wifi et pas et observer les différences pour se faire une première idée puis affiner progressivement les expériences.

    1. Je ne trouve pas l’info sur Internet, est-ce que quelqu’un connait l’intensité du champ électrique généré par le compteur Linky? Les anciens compteurs électromécaniques émettaient aussi des champs électriques et magnétiques car ils comportaient des bobines (circuits tension et intensité pour mesurer l’énergie consommée…), aussi je ne suis pas sur que le Linky truffé d’électronique émet des CEM supérieurs aux anciens compteurs électromécaniques, mais si quelqu’un a l’info ce serait intéressant de savoir. Le Linky est très souvent installé dans des coffrets à l’extérieur des logements, on peut donc penser qu’il soit moins nocif qu’un smartphone logé dans la poche de son pantalon, ou même qu’une lampe de chevet basse consommation, mais c’est à voir…. Là où je vous rejoint Bernard c’est que rien ne vaut une expérimentation pour connaitre les risques sur la santé, et la levée de boucliers est tellement forte contre le Linky qu’il il y aura probablement des Labos indépendants, genre CRIIRAD qui feront les test ad hoc…

      1. Le Linky n’est pas plus émetteur en champ proche qu’un autre compteur électronique d’ancienne génération. Le problème du Linky est qu’il échange des informations par courant porteur en ligne (CPL) générant ainsi des pics d’électricité sale de façon régulière tout au long de la journée. Il salit ainsi toute l’électricité du circuit en ajoutant au 50Hz des radiofréquences parasites qui rayonne dans l’ambiance des câbles.
        Voici un document du Dr Poncet qui reprend les éléments sanitaires connus sur l’électricité sale. Ce sujet reste un domaine peu exploré mais qui mériterait de l’être davantage compte tenu de la massification des appareils électriques qui deviennent vecteurs de ces pollutions.
        https://www.navoti.com/docutheque/livres_blancs_et_guides/Annexe%20%C3%A9lectricit%C3%A9%20sale_avril%202020%20Dr%20Poncet.pdf

      2. Il faut effectivement prendre conscience que les CPL vont partout dans tout le circuit de l’habitation, y compris le chauffe biberon, la couverture électrique même seulement branchée sans fonctionner, le four qui étant lui-même métallique arrosera le poulet pendant sa cuisson, l’écran télé comme l’ordinateur (sauf si c’est un portable non en charge mais alors il y a la wifi), l’éclairage du bureau comme la lampe de chevet. Le réfrigérateur et la nourriture qui s’y trouve sont peut-être plus épargnés car il n’est pas tout métal ?

        Et ce sans parler des lits métalliques médicalisés pour nos vieux jours et des couveuses pour les prématurés … Il ne faut pas croire que ça s’arrête au compteur !

        Si un câble électrique passe au contact d’un tuyau d’eau cela devrait aussi pouvoir se transmettre à tout le circuit, les robinets, la douche, l’eau elle-même, les radiateurs ? Il existe aussi des compteurs communicants pour l’eau.

        Si on est porteur de métal, dents, suites de fractures, valves cardiaques, … on a toute chance d’être encore plus sensible.

      3. Effectivement le CPL va se propager dans toutes les lignes électriques d’un habitation, mais uniquement si les consommateurs électriques qui y sont connectés sont en fonctionnement. Si ce n’est pas le cas (= circuit ouvert), il n’y a pas de circulation de courant alternatif 50Hz, et donc pas de circulation des fréquences qui y sont « ajoutées. D’où l’intérêt supplémentaire d’éteindre les appareils non utilisés et de ne pas les laisser en veille.

      4. Les compteurs d’eau communicants – ou de gaz (gazpar) – émettent des ondes radios pour transmettre des informations (consommation) avec des fréquences variables suivant les opérateurs (toutes les 20 secondes, 4 fois par jour, à la demande.
        Voir : http://www.ondes-expertise.com/wp-content/uploads/2018/10/La-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-les-compteurs-deau-communicants.pdf
        Contrairement au compteurs Linky et à la distribution d’électricité, ce signal ne se propage pas via l’eau ou le gaz dans les tuyaux. Quand au passages des fréquences transportées par le CPL dans le réseau d’eau cela me parait carrément impossible… ou installation à revoir car fort risque d’électrocution

      5. @ PM
        **************************
        Effectivement le CPL va se propager dans toutes les lignes électriques d’un habitation, mais uniquement si les consommateurs électriques qui y sont connectés sont en fonctionnement.
        *******************
        Il est probable que le signal CPL se propage dans les circuits électriques même s’il n’y a pas de consommation, car la porteuse du signal CPL c’est la sinusoide de tension (la fondamentale à 50 Hz pour ceux qui connaissent les séries de Fourier), et la tension est présente sur tout le circuit électrique même sans consommation (ou alors il faut couper le courant au disjoncteur général).
        Maintenant la communication par CPL n’est pas apparu avec le Linky, les anciens compteurs étaient déjà pilotés par CPL pour la gestion des plages tarifaires (y compris les vieux compteurs électromécaniques qui étaient associés à un relais 175 Hz).
        Par ailleurs, la distorsion de la sinusoide à 50 Hz (pollution électrique ou « courant sale » comme indiqué par F. Gana) ce n’est pas nouveau, c’est aussi vieux que l’électrotechnique (Flickers avec les fours à arc, Harmoniques de rang 3 avec l’électronique de puissance type Onduleurs ou variateurs de vitesses, creux de tension sur démarrage moteurs…..).
        Les champs électromagnétiques représentent à l’évidence un risque pour la santé, c’est quelque chose de documenté, aussi il vaut mieux limiter l’exposition (ne pas vivre sous une ligne 400 000V, ne pas dormir avec son smartphone sous la tête d’oreiller, limiter les heures devant l’ordinateur….).
        Mais est-ce que les CPL sont nocifs pour l’être humain? je n’en sais rien, comme dit Bernard il faudrait une expérimentation pour le vérifier (et on peut penser que des Labos indépendant vont se saisir du dossier compte tenu de la levée de boucliers vis à vis du compteur Linky…)

      6. Merci de ces précisions Jucar et d’ailleurs n’est-il pas possible de filtrer après compteur ces modulations en fréquences dites CPL ?

      7. @Jucar
        OK, consommation ou pas, la tension (et ses variations) sera la même. Mais ce qui risque d’être nocif, ce n’est pas le courant CPL lui-même, mais le rayonnement électro-magnétique qu’il induit et dont nous ne sommes pas protégés car nos câbles d’alimentation ne sont pas blindés.

        Mais en l’absence de circulation de courant, j’ai l’impression que ce rayonnement induit n’existe pas ? Très vieux souvenir… je vais interroger un spécialiste, à moins que quelqu’un ait la réponse

      8. Effectivement Eric Marquant, il existe des filtres CPL qui peuvent être installés au niveau du compteur pour empêcher cette pollution électrique supplémentaire dans une habitation.

      9. @Eric Marquant

        Voila une présentation de plusieurs modèles avec discussion de leur utilité :
        https://www.fournisseurs-electricite.com/guides/compteur/linky/filtre-cpl
        Personnellement je pensais en installer un entre le compteur et le tableau lors de la pose du compteur Lynky, mais je n’ai pas eu le courage de recâbler un tableau un peu compliqué pour faire une petite place pour ce filtre qui occupe 4 modules ! mais j’aimerais faire des mesures des radiations induites.

      10. Faire des mesures avec un appareil est une chose mais le seul véritable appareil pour tester c’est nous ! Il ne faut pas oublier le phénomène de résonance vibratoire d’une part ni le métal qui peut se trouver dans notre corps, dans la bouche par exemple ou par des valves cardiaques. Cela aucun appareil ne le mesurera. Par exemple, des personnes se plaignent de crispations dans la mâchoire depuis la pose du linky.

      11. @Bernard Guennebaud

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        Faire des mesures avec un appareil est une chose mais le seul véritable appareil pour tester c’est nous !
        ———————————–
        C’est sur… mais la mise en évidence physiologique peut prendre des années, voire des dizaines d’années (certains cancers jusqu’à 50 ans !) et une mesure de rayonnements quelques minutes. Alors soyons pratique !

        Ici comme ailleurs, c’est la dose qui fait le poison. Alors une mesure des rayonnements des objets qui nous entourent permet de savoir où porter nos efforts (souris et clavier sans fil, wifi, écrans, four micro-ondes, plaque à induction, téléphones portable et DECT, lignes électrique si compteur Linky….). Qu’est ce qui est négligeable, qu’est ce qui ne l’est pas ?

        Je viens de voir qu’il est même possible de louer des détecteurs de rayonnements électromagnétiques. Il suffit de faire la liste de nos émetteurs, de rechercher leurs fréquences d’émission, et de louer ou acheter le matériel correspondant.

      12. Ce filtre est un des seuls auquel j’accorderai du crédit pour ce qui est de la pollution du Linky. Les mesures effectuées par David Bruno sont suffisamment explicites.

      13. Attention à la pub ! Ce n’est pas la vocation de l’Aimsib.

      14. Désolé, il n’y a qu’a supprimer le lien. Chacun fera une recherche s’il le souhaite.
        Mais il est intéressant de savoir que ce type de matériel d’un usage très ponctuel peut se louer.

      15. Faut pas rebondir sur tout car on n’en finirait plus mais je reprends quand même « c’est la dose qui fait le poison ! » Cela a l’air évident et pourtant. Avec les perturbateurs endocriniens on a mis en évidence que 3 d’entre-eux agissant en synergie et en dessous des doses autorisées pour chacun pouvait avoir des conséquences graves.
        Quels peuvent être les effets simultanés sur un nourrisson du biberon réchauffé au micro-onde, de la wifi, du linky, de la téléphonie mobile 4 G de ses parents en attendant la 5 et des vaccins ?

        Ceci dit rien n’empêche effectivement de tenter de dégrossir le problème par des tests d’intensité tout en sachant qu’ils ne permettent pas de mettre en évidence les résonances qui peuvent se produire à très faible énergie. ET qui dit résonance dit amplification des réactions. Aussi les réactions de nos cellules ne seront pas forcément hiérarchisées en fonction des intensités reçues.

      16. @ Beni

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        Ce filtre est un des seuls auquel j’accorderai du crédit pour ce qui est de la pollution du Linky. Les mesures effectuées par David Bruno sont suffisamment explicites.
        ——————————————-

        Ne connaissant pas David Bruno, et étant intéressé, je fais une recherche et trouve sur UN test…. :

        « Le résultat est excellent jusqu’à 10 MHz (signal divisé par plus de 28 garanti dans toute la bande) .Ceci est très largement suffisant pour éliminer le CPL Linky ainsi que tous ses harmoniques, pour éliminer plus largement les CPL des bandes CENELEC A,B,C,D ainsi que toute la «DirtyElectricity» venant de l’extérieur de l’habitat ».

        Puis à propos DES filtres « anti Linky » par le même David Bruno :

        « On constate, comme le montre les mesures ci-dessous, un rayonnement électromagnétique intense de type Linky malgré la mise en place d’un filtre anti Linky dans le tableau électrique ! J’ai testé de nombreuses marques de filtres connues du marché et le résultat est toujours le même, l’intensité des rayonnements est quasi identique voire identique avec ou sans la mise en place des filtres anti Linky dans le tableau électrique. »

        Difficile d’y comprendre quelque chose !

      17. @Bernard Guennebaud
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        Quels peuvent être les effets simultanés sur un nourrisson du biberon réchauffé au micro-onde, de la wifi, du linky, de la téléphonie mobile 4 G de ses parents en attendant la 5 et des vaccins ?
        ———————————–
        Si l’on reste dans le domaine de l’exposition aux radio-fréquences multiples (en excluant le problème vaccinale et les perturbateurs chimiques synergiques), on peut faire ce qui se fait en radioprotection des rayonnements ionisants : La somme des rapports (dose reçues/ doses autorisées) pour chaque irradiation, doit rester inférieure à 1.
        C’est peut-être insuffisant, mais comment faire mieux ?

  13. Nous comprenons votre soucis et c’est la raison pour laquelle nous avons tardé à remettre en ligne cet article après un long débat en interne. Nous expliquons notre position concernant les « objets » dans les renvois. Nous avons estimé que la grande expertise des auteurs dans le domaine des ondes électromagnétique était une opportunité à partager avec nos lecteurs et qu’elle prévalait par rapport à l’activité commerciale d’un des auteurs qui ne nous a jamais caché sont activité et pour laquelle l’AIMSIB n’est en aucune façon partie prenante et n’a pas reçu le moindre émolument.

    Maintenant si vous avez des évidences prouvées que ce qui est énoncé par les auteurs est entaché d’erreurs, nous vous invitons à nous en faire part, merci

  14. bonjour
    pour completer ces informations sur la 5G, je vous invite à aller découvrir le document « santé et ondes électromagnétiques artificielles » sur Poem26 documentation. L’association Poem26 (prevention ondes électromagnetiques Drome) existe depuis 2011,est reconnue d’intérêt générale et subventionnée par la mairie de Romans. Nous informons le public et alertons politiques et médicaux sur l’excès d’émetteurs EM polluants nos lieux de vie, le nombre de victimes des ondes augmentant constamment.
    En tant que kinésithérapeute comportementaliste intolérante aux OEM, je peux témoigner de la réactivité tissulaire en presence des ondes, tout ne se passe pas qu’au niveau du cerveau, il ya mise sous tension corporelle par les CEM, et réactivite neuro-sensorielle,neurovégétative, neuro motrice. Notre système neurovégétatif n’apprecie pas du tout ces émetteurs et les conséquences sont multiples , fonction du terrain de la personne et de sa sensibilité neurologique, de son exposition plus ou mois permanente aux divers émetteurs et de leur proximité.

    je vous invite à découvrir cette etude réalisée par l’ INSA à la demande de la métropole de Lyon sur les ehs en ville
    L’accès à la ville des personnes éléctro-hypersensibles ; étude sur la Métropole lyonnaise | Millénaire 3
    https://www.millenaire3.com/ressources/L-acces-a-la-ville-des-personnes-electro-hypersensibles-etude-sur-la-Metropole-lyonnaise

    Depuis 2016 s’est constitué un collectif de médicaux paramédicaux EHS ou intolérants qui ont déjà lancé deux alertes à nos instances supérieurs, contacter par mail à
    santesansonde@gmail.com pour recevoir les alertes

    cordialement
    Catherine Neyrand pdte de poem26

  15. Akira j’ai souvent beaucoup de difficultés pour comprendre votre logique qui serait donc ici : cet article décrédibilisant l’Aimsib, cela retomberait sur les autres articles présents, passés et à venir publier par cette association. Pour ma part je ne fais pas ce genre d’amalgames qui ne peut que faire passer de tels lecteurs à côté des arguments vraiment intéressants. Prenons pour exemple mon article précédent qui fut en tête de gondole pendant 13 jours. En quoi deviendrait-il suspect depuis la parution de cet article sur les ondes hautes fréquences par le fait qu’un des auteurs vendrait du matériel pour s’en protéger, que ce matériel ait une efficacité ou pas ? Franchement je ne vois pas ! J’ai d’ailleurs découvert Fred Gana à la parution de son article il y a 9 jours.

    Pour que vous réalisiez mieux ce que je veux dire voici l’histoire des faits et analyses rapportés dans cet article. C’était il y a 42 ans en 1978, année où j’avais écrit un texte de 10 pages centré sur l’épidémie de Sumatra telle que décrite dans l’article Aimsib. J’y avais mis les courbes que vous pouvez voir. Cet article, d’abord accepté par la directrice d’une revue (Le technicien biologiste) fut censuré par son comité de lecture (des pastoriens).

    En 2002 je découvre l’ouvrage traduit de Buchwald où il décrit les épidémies d’importations en Allemagne. Je constate qu’il y voit la même chose que moi pour Sumatra. En novembre 2011 je présente une communication orale sur le sujet au congrès Sfsp à Lille. Devant Lévy Bruhl, François Bourdillon, juste ancien président de la Sfsp et futur directeur de Santé publique France et d’autres je présente les épidémies en Allemagne, Sumatra et l’épidémie de Vannes en 1955. L’exposé sera très applaudi. Deux ans plus tard, je récidive sur poster au congrès Adelf-Sfsp de Bordeaux qui correspond plutôt à un autre article non encore publié par l’Aimsib.

    En raison du 40è anniversaire de l’éradication de la variole J’ai donc repris tout cela pour une nouvelle présentation aussi pédagogique que possible. En quoi la valeur de toute cette recherche étalée sur 42 années serait soudain changée parce que l’Aimsib qui vient de publier mon article en publie un autre par d’autres auteurs sur un tout autre sujet et que l’un d’entre-eux vend des produits en relation avec le thème de son article ?

    En quoi le fait qu’un joueur de l’équipe de France de foot marque un jour un but par une main volontaire et dissimulée jetterait-il la suspicion sur tous les buts marqués par l’équipe de France ? Le ballon a franchi la ligne, le joueur n’était pas hors jeu et n’a pas mis la main, le tout vérifié par vidéo, le but est valable, point !

    1. C’est le même problème qu’avec l’industrie du tabac ou du sucre ou encore des « statines » des vaccins : Tout monde ment, dissimule, manipule pour le buzyness. Faut pas arrêter la machine et si dans quelques décennies , comme pour d’autres problèmes (ex. courant : l’amiante) il se révèle toute la nocivité de la 5g on dira : »mais nous avons permis ça avec ce que nous savions à l’époque … c’est pas notre faute et puis ce sont des coinsidences « etc… Toujours la même rengaine, le même hypocrisie.

  16. @ akira 24/05 20h23.
    Bonjour.
    Vous nous proposez dans votre message de revenir sur les « dispositifs » de « protection » contre le rayonnement 5G. Je ne saurai que trop vous encourager dans cette démarche.
    Pour ce qui est des « conflits d’intérêts », vous reconnaitrez qu’il est impossible d’avoir une activité professionnelle centrée sur un domaine quelconque et proposer un article (par essence ouvert à la controverse) touchant à cette activité.
    La dénonciation d’un conflit d’intérêt (donc je ne me prive pas moi aussi) doit toujours être réfléchie et mise en perspective de « l’intérêt » qu’elle suscite.
    Dans le cadre d’un article comme celui ci, il n’y a pas grand enjeu et je pense que vous en conviendrai.
    Pour ma part, je préfère avoir encore accès à des Préprint de D Raoult ou des « articles » du Lancet pour me faire une idée personnelle plutôt que des ânonnements de « journalistes » stupides qui n’ont bien sur « officiellement » aucun conflits d’intérêts.
    Au plaisir de vous lire.
    Cordialement.

  17. un des problèmes sanitaires des ondes électromagnétiques supplémentaires de la 5G, c’est qu’ elles vont voir multiplier ses usages et se rajouter à toutes celles déjà émises à la maison (wi-fi, multiplications des objets connectés, …) , avec des risques potentiels donc majorés par ces effets cumulatifs de « brouillard électromagnétique » pernicieux : La prévention des risques des champs électromagnétiques est prise en compte par les professionnels exposés : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/rayonnements/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=126&dossid=338

  18. A lire et à méditer…

    Arthur Firstenberg écrit : « J’ai noté certains effets du COVID-19 qui sont similaires aux effets des ondes radio. La liste des effets en commun s’est allongée et comprend les maux de tête, les étourdissements, les nausées, les problèmes digestifs, les douleurs musculaires, la tachycardie, l’hypotension, les arythmies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les convulsions. Près des deux tiers des personnes testées positives pour COVID-19 ont perdu leur odorat, souvent sans aucun autre symptôme. Les patients présentent une confusion mentale, sans aucun symptôme respiratoire. Les patients présentent des diarrhées, des vomissements et des douleurs abdominales. Lorsque les patients présentant l’un de ces symptômes sont positifs pour le coronavirus, leurs maladies sont attribuées à ce virus. Mais ce sont tous des symptômes classiques du mal des ondes radio. Lorsque le virus et le rayonnement RF sont présents, la maladie doit être attribuée aux deux. »

    Le COVID-19 attaque l’hémoglobine dans les globules rouges

    « En bref, la 5G fait partie de l’équation des coronavirus, et tout ce que nous avons fait pour lutter contre la pandémie a plus à voir avec la politique et la peur qu’avec la réalité. Il est temps de rouvrir la société, d’enlever nos masques et d’ouvrir nos yeux sur ce qui se passe réellement dans notre monde. »

    [Arthur Firstenberg est un scientifique et un journaliste. De 1978 à 1982, ce diplômé en mathématiques de l’Université Cornell a fréquenté l’Irvine School of Medicine (Université de la Californie). C’est là qu’une surdose de rayons X a anéanti sa carrière médicale. Depuis 30 ans, il est chercheur, consultant et conférencier sur les effets des CEM sur la santé et l’environnement, ainsi que praticien de plusieurs arts de la guérison. Il est l’auteur du livre The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life. Arthur est aussi webmaster de l’excellent site cell phone taskforce.org.]

    Bartomeu Payerás (en publiant une étude intitulée « Estudio sobre la asimétrica distribución de casos de COVID-19 y su relación con la tecnología 5G » (Étude sur la distribution asymétrique des cas de COVID-19 et sa relation avec la technologie 5G) :

    La première chose qu’il a observée est que les 9 pays dans le monde avec la plus forte incidence de cas de coronavirus ont la technologie 5G. Nous parlons des États-Unis, de l’Espagne, de l’Italie, de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Iran, de la Chine et de la Corée du Sud.

    Lors de l’analyse de l’indice de probabilité statistique entre 4 pays d’Europe ayant une latitude et des cultures similaires : Portugal, Espagne, Italie et Grèce, il a été constaté que la probabilité de contracter le virus était de 1,02, 2,79, 2,08 et 0,15, respectivement. Quelle est la particularité de l’Espagne et de l’Italie (2,79 et 2,08) par rapport au Portugal et à la Grèce (1,02 et 0,15) ? Les deux premiers ont le réseau 5G déployé et les deux autres non.

    En creusant plus profondément dans la péninsule italique, il a découvert un cas très important : Saint-Marin. L’indice de ce petit pays est de 10,56, 4 fois plus que l’Italie et 27 de plus que la Croatie (indice de 0,39). Que se passe-t-il à Saint-Marin ? C’était le premier endroit au monde à mettre en œuvre le réseau 5G. Et que se passe-t-il en Croatie pour avoir un taux aussi bas ? Il n’y a pas de 5G. Cela l’a conduit à la réflexion suivante : étant le premier endroit où fut installé la technologie 5G, en septembre 2018, sa population y fut exposée depuis le plus longtemps.

    a technologie 5G pourrait signifier un nouveau saut qualitatif dans les télécommunications avec un effet indésirable sur le corps humain, en particulier sur la force de son système immunitaire. Personne ne dit qu’il n’y a pas de virus, mais qu’une communauté immunologiquement affaiblie sera plus sans défense contre l’apparition de tout agent pathogène. Cela pourrait être l’effet indésirable de la technologie 5G. L’étude de Bertomeu Payarás n’est qu’indicative, mais ce sont des indications rationnelles et non idéologiques.

    1. Vous trouverez une réponse à vos interrogations dans les commentaires apportés par Emma Kahn dans l’article de ce jour, à 17h33. A bientôt.

      1. Merci Dr, article très intéressant!
        ça tombe bien, j’ai toujours refusé le vaccin antigrippal (68ans), c’est pas maintenant que je vais commencer!
        Pour la 5G, en fait c’ est l’ outil idéal pour « tracer » chaque être humain, (brevet microsoft),
        à savoir: localisation, état de santé, vaccinal, etc… une fois que la puce RFID aura été implantée sous cutanée.
        Et quoi de mieux qu’un vaccin cv19 obligatoire, pour implanter cette puce?
        « Il faut » maintenir la population dans l’ angoisse, pour obtenir son acceptation…..

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