Commençons l’année 2025 en nous habillant de couleurs vives, celles qui parent les tenues de cérémonie dans l’État libre du Zacapoaxtla où Noël Christophe s’est retiré depuis déjà vingt ans. Curieux de tout, il a cherché à savoir si l’intrusion de la Covid en 2020 avait pu modifier quelque chose dans les pratiques médicales traditionnelles du cru : les descendants des Aztèques ont-ils réussi à survivre malgré l’absence de remdesivir dans leurs services de soins traditionnels ? Bonne lecture, et bonne année au soleil de l’homéopathie mexicaine…
Présentation sommaire du rapporteur :
Noël Christophe de nationalité française, âgé de 54 ans, est expatrié depuis 2004 au Mexique, au départ en tant que photojournaliste (diplômé de l’école de photographie académie Orléans/Tours et formation au CFPJ) puis formé à la médecine traditionnelle mexicaine.
Aujourd’hui « médecin traditionnel » (à ne pas confondre avec docteur en médecine, au Mexique il s’agit de deux professions reconnues 1légalement mais avec des missions et devoirs différents), diplômé de l’Université Autonome de 2CHAPINGO dans l’État de Mexico au Mexique (ce qui correspond à huit années d’études et de pratiques cliniques en ambulatoire, de 2005 à 2013, date de l’année d’obtention du diplôme universitaire sur « Les Usages Thérapeutiques des Plantes Médicinales d’Origine Mexicaine).
Il est également promoteur de développement de projets locaux dans le domaine de la santé au sein de l’association non lucrative CHIKAKTLI AC.
3L’association CHIKAKTLI est une petite structure (un centre de soins de campagne), gérée par deux médecins traditionnels (formés à l’4homéopathie) avec comme annexe un petit laboratoire de confection de remèdes (extraits alcooliques, dilutions homéopathiques, baumes, huiles essentielles) à base de plantes médicinales locales. Après diagnostic et prescription, les remèdes, à un coût bien inférieur à leur valeur de production réelle, sont mis à disposition des patients qui proviennent de diverses communautés indigènes et métisses, environnantes au village de 5Zacapoaxtla, dans l’état de Puebla.
« Une médecine traditionnelle avec une structure thérapeutique en « millefeuille » pour répondre à une population ethniquement et culturellement non homogène »
À l’origine (environ 1500 av-JC), il s’agit d’une médecine traditionnelle provenant de cultures déjà bien organisées, des 6Nonoalcas Chichimecas, groupes ethniques précurseurs des « Toltèques » jusqu’aux Aztèques dont les descendants de nos jours parlent toujours le Nahuatl. Puis cette médecine a connu des changements importants durant ces cinq cents dernières années consécutives à la dramatique et brutale conquête espagnole. La rencontre des deux mondes a permis la fusion des pratiques médicales usitées en « occident » avec les « connaissances médicales mexicaines » révélées par le moine franciscain Bernardino Sahagun dans son « 7Códices matritenses » et décrites dans le manuscrit des usages de l’herboristerie Nahuatl (8Códice Martín de la Cruz, XVIe siècle).
L’exemple le plus constructif fut l’intégration de l’9homéopathie (autour de l’année 1850) dans la logique de prise en charge de patients par les médecins traditionnels, historiquement vivant une transition, du rural avec une médecine de plus en plus critiquée comme superstitieuse pour une médecine plus moderne apportée par les étrangers européens. Une adaptation « forcée » faite en réponse à la pression de comportements racistes contre les « indigènes » dans les milieux semi-ruraux affectant surtout une population métisse habitant des villages isolés avec un désir de progrès et de modernité mais avec, malgré tout, cette nécessité de repères culturels les rattachant à un pragmatisme vital pour répondre à un quotidien socialement difficile. L’homéopathie servira dans ce contexte de médiateur de cette lutte des « classes » grâce à l’usage de plantes connues par les habitants et l’attention particulièrement empathique des médecins à un coût bien inférieur à la médecine dite conventionnelle des riches. Les succès de l’homéopathie à résoudre localement des épidémies (infections virales, bactériennes et parasitaires), lui ont permis de se faire une place dans l’arsenal thérapeutique des médecins traditionnels, une forme de métissage de la médecine en quelque sorte et qui perdure encore aujourd’hui sous la forme structurée du « maître et de l’apprenti, médecin homéopathe empirique » pour les différencier des « docteurs en médecine de la faculté avec la spécialité homéopathie ».
D’après ces exemples, on remarque que définir la médecine traditionnelle mexicaine « contemporaine » devient particulièrement complexe puisqu’il faudra prendre dès lors en compte les caractéristiques géographiques, sociales et ethniques de l’Art médical considéré.
« Médecine traditionnelle des communautés indigènes (non métissées) »
Des pratiques thérapeutiques et une cosmovision qui ne sont pas connues du « grand public occidental », et pour cause puisqu’il s’agit d’une connaissance réservée aux nombreux groupes ethniques toujours existant au Mexique. Malgré tout, cette connaissance intrigue et fascine le monde scientifique mais aussi les « gens vulgaires » en recherche de sensations fortes (la jeunesse perdue européenne et des USA, voir aussi la mésaventure dramatique de 10Doña Sabina et sa confrontation au monde « moderne ») et fait l’objet de nombreuses pressions sociales (récupération marketing d’entrepreneurs dans le « bien-être », saccage des connaissances en « ethnobotanique » par les universités et facultés des sciences, idéalisme néo-chamanique, de genres, tourisme soit disant « responsable », etc.) et politiques (contrôle des groupes ethniques pour l’orientation des votes, infiltration organisée de groupes criminels, narcotrafiquants, tentatives de récupération de terre minières, etc.). L’objectif du gouvernement central est de tenter de contrôler les gouvernances locales indigènes qui luttent pour l’indépendance de leur production alimentaire et la préservation des moyens de soins dont ils disposent.
« Une bonne gouvernance ne produit pas de malades, sauf que ! »
L’influence du médecin traditionnel avec ses méthodes thérapeutiques souvent décrites par les observateurs extérieurs comme étant d’un autre temps et obsolètes, retardant même l’expansion du progrès, n’a pas reculé d’un pouce mais s’est, au contraire, renforcée, conséquence directe des iatrogénies provoquées par les médicaments et vaccins provenant de la « biomédecine ». Mais cette situation devient compliquée puisqu’elle change la nature « légale » des soins habituellement considérée dans les missions de prévention des médecins traditionnels (ils doivent maintenant répondre à une demande de plus en plus grande d’interventions médicales pour des soins de cancers en phase terminale, de maladies auto-immunes, de diabète alors que les patients sont médicamentés par la biomédecine, une situation complexe dans la mesure où ils doivent reconsidérer jusqu’aux diagnostics des « docteurs en médecine » et par extension les prescriptions, ce qui les met dans une situation de « hors la loi ! »…).
« Vaccin anti-Covid-19, un coup de butoir dramatique contre les structures de soins de la médecine traditionnelle mexicaine »
La crise COVID-19 avec ses programmes de vaccination a eu un impact significatif sur l’indépendance sanitaire des groupes indigènes. Pour beaucoup de médecins traditionnels, leur gestion des patients Covid-19, avant vaccination, avait permis de rassurer la population sur les risques réels de l’épidémie avec des résultats très positifs concernant la mortalité des patients (une prise en charge en ambulatoire très tôt avec une surveillance « au chevet » pour les cas délicats). En milieu rural, montagneux et très isolé, beaucoup doutaient même de la réalité d’un virus potentiellement dangereux. Les quelques patients qui présentaient une « drôle de grippe », certes atypique pour la saison, étaient pris en charge et soignés en ambulatoire comme pour n’importe quelle autre infection respiratoire, avec les prudences habituelles face aux risques de contagion.
« Dans les pays du sud, les statistiques sont un luxe, pour le médecin traditionnel l’empirisme s’assume au quotidien ! »
Prenons l’exemple rapporté par la 11revue « d’ethnobiologia.mx », titrée :
« Plantes médicinales utilisées pour le traitement symptomatique de la Covid-19, municipalité de Tenosique, dans l’État de Tabasco, Mexique »
… Il a été relevé que les plantes médicinales qui ont eu un impact majeur dans ce village contre le virus SRAS-CoV-2 et pour endiguer sa propagation sont : la goyaba (Psidiumguajava L.), le citron « local » (Citrus aurantifolia), le momo (Piper auritumKunth), le gingembre (Zingiber officinale Roscoe), la cannelle (Cinnamomumzeylanicum Blume), l’ail (Allium sativum L.) et l’Eucalyptus (Eucalyptus globulusLabill). Les principaux lieux d’obtention de ces plantes furent les marchés locaux et les jardins familiaux. C’est ce dernier concept de jardins familiaux qui a permis d’impulser, avec succès, un processus de socialisation comme alternative au contrôle, et à la prévention des symptômes et de la contagion du virus SRAS-CoV-2 au sein de la population, signale l’article, montrant sous cet aspect l’importance des gouvernances locales à confronter, de manière adaptée, une crise majeure de santé publique sans avoir à compter sur des ressources extérieures qui, on le sait désormais, furent désastreuses et inefficaces. Pas besoin de grands rapports gouvernementaux pour s’en rendre compte, nous sommes suffisamment proches de nos patients pour en constater les « dégâts » !
« 12La médecine traditionnelle lors d’une pandémie, narratif des protagonistes 13Benniza’a (ethnie Zapotèque) de la vallée de Oaxaca… (Mexique) »
Concluent : « Durant la pandémie de Covid due au virus SRAS-CoV-2, qui a sévi au Mexique, l’hybridation de la médecine traditionnelle et « hégémonique » (terme traduit tel quel et se référant à la médecine « biomédicale » occidentale) a contribué de manière considérable à diminuer la « mortalité » chez les patients avec comorbidités et sans ressources financières ».
« Rôle de l’association CHIKAKTLI dans la crise Covid-19, commentaires de la Présidente Marina Amelia Garcia Gutierrez, d’origine ethnique Otomi, médecin traditionnel, homéopathe et avocate de formation».
« Une situation nouvelle et chaotique pour les patients hors communautés indigènes»
« Notre activité associative a pris en charge les cas de COVID-19 de la « fameuse première vague » en mars 2020. Chaque cas est archivé et sous la protection légale de l’association CHIKAKTLI. Le manque de moyens financiers ne permet pas pour le moment l’étude de ces archives et sa synthèse statistique ». Par contre nous pouvons poser un certain nombre d’observations et de remarques qui nous ont amenés à des décisions de prise en charge pour des patients qui souffraient à ce moment-là de symptômes respiratoires et circulatoires différents de l’ordinaire épidémiologique local ».
« Rupture de la routine de soin et renversement des rôles dans la structure d’accompagnement des patients par les médecins traditionnels et les docteurs en médecine »
« La plupart des patients avaient suivi un traitement à l’hôpital (médecine conventionnelle) et en ressortaient avec une aggravation inquiétante de leur état de santé (au bout de sept à huit jours avec fièvre persistante variant entre 39 et 40°C, dyspnée, saturation en oxygène dans le sang autour de 72 %), fatigue extrême, atteintes psychologiques avec angoisse de la mort, parfois sensation de cœur serré, etc.). Une situation hors de contrôle pour nous médecins traditionnels puisque notre travail est avant tout préventif : 14notre mission étant de soigner en première intention et, seulement si c’est nécessaire, de diriger les patients vers les spécialités médicales requises afin d’éviter la surcharge hospitalière qui manque de ressources, « désormais nous vivons une situation inversée, nous devons prendre en charge des patients qui proviennent de l’hôpital »).
« Nous avions mis en place une prise en charge par voie téléphonique et présentielle au centre de soins de l’association et apporté des réponses thérapeutiques d’ordre homéopathique avec des compléments sous forme d’extraits de plantes médicinales locales. L’usage des huiles essentielles a été très précieux dans le contrôle des surinfections bactériennes au niveau des voies respiratoires et pour restaurer la saturation en oxygène dans le sang (méthode similaire au bol Jacquier, on passait rapidement de 70 % à 92 % en quelques minutes, ce qui permettait au patient de se tranquilliser émotionnellement et de le « réinitialiser » dans un contexte culturel reconnu par lui et non anxiogène. On se souviendra de la propagande médiatique particulièrement agressive du moment…) ».
« Concept culturel reconnu par tous et curable, le susto »
« Une crise que nous avions dès le départ considérée comme « spasmophilique » (une définition culturelle du 15susto au Mexique) en raison de l’état psychologique présenté par nos patients (16surtout chez les adolescents et étudiants) non issus des communautés indigènes lors des consultations. Pour ces patients, notre principal travail a été de transférer l’idée anxiogène d’un virus tueur vers une définition culturelle et curable de « 17susto », qui est la prise en charge « traditionnelle au Mexique » de la maladie causée par la « peur ». Des exemples similaires ont été présentés et usités dans d’autres communautés du Mexique, avec succès, comme chez les 18Raramuris contemporains dans l’État de Chihuahua au nord du Mexique. Ce travail de transfert a permis dans le même temps de reconnecter les adolescents et les jeunes générations des 20/30 ans, à leurs grands-parents voire arrière-grands-parents, à cette grande et profonde histoire de la médecine traditionnelle, réactivant un puissant catalyseur identitaire, un concept d’appartenance de première importance dans les phénomènes de réintégration de la 19force vitale (Tonalli) pour l’individu !
« 2024, entre la lente prise de conscience des effets secondaires des vaccins Covid-19 par la population métisse et le déni des autorités de santé »
Devant l’incohérence des politiques de santé publique, la population métisse doute en permanence des dangers réels des vaccins à ARNm Anti-Covid. La population indigène, quant à elle, a décidé de ne plus participer aux campagnes de vaccination organisées par le gouvernement.
En conclusion :
« les commentaires et observations de terrain de la présidente de l’association CHIKAKTLI ne s’arrêtent pas là, bien évidemment, mais ne feront jamais l’objet d’un intérêt réel de santé publique face aux exigences de politiques nationales qui répondent aux pressions économiques d’un voisin particulièrement agressif pour le Mexique, les États-Unis d’Amérique… ».
« Commentaire personnel pour conclure »
… Pour notre part (sous couvert de prudence pour l’association et ses actions de gouvernance locale) devant le nombre de plus en plus élevé de cancers dans la population jeune (30/40 ans) nous avons commencé à mettre en place des prises en charge « médicamenteuses à base de plantes médicinales locales » et psychologiques pour essayer d’apporter une réponse « raisonnable, un retour au bon sens », terme un peu fou face au phénomène du déni généralisé par un Occident enclin à la perte de ses valeurs culturelles en échange d’un monde où « l’auto-doc », la machine intelligente remplacera aussi bien le « médecin traditionnel » que le « docteur en médecine »… !
« Mais nous gardons espoir face à certains résultats déjà obtenus sur le terrain !… »
Noël Christophe
membre fondateur de l’association
CHIKAKTLI, Mexique
janvier 2025
Titre original de l’article:
« Narratif succinct concernant les évènements pseudo-pandémiques de la Covid-19 dans les zones marginalisées du Mexique et à charge des médecins traditionnels » (Synthèse de notes de terrain, mars 2020/décembre 2023)
Notes et sources
1 https://www.gob.mx/cms/uploads/attachment/file/38477/LeyMarcoMedicinaTradicional.pdf
2 https://chapingo.mx/
3 Page Facebook CHICOMOZTOC « activités de l’association CHIKAKTLI » https://www.facebook.com/chikaktli
4 https://docs.bvsalud.org/biblioref/2019/05/995983/03-716-lhm-2019-ene-mar.pdf
5 https://zacapoaxtla.gob.mx/
6 file:///C:/Users/HP/Downloads/77922-Texto%20del%20trabajo-228860-1-10-20210304.pdf Cette référence est inutilisable
7 http://bdmx.mx/documento/bernardino-sahagun-codices-matritenses
8 https://mediateca.inah.gob.mx/repositorio/islandora/object/codice%3A851#page/1/mode/2up
9 https://docs.bvsalud.org/biblioref/2019/05/995983/03-716-lhm-2019-ene-mar.pdf
10 https://www.mexicodesconocido.com.mx/maria-sabina-la-chamana-mayor.html
11 https://www.revistaetnobiologia.mx/index.php/etno/article/view/523
12 https://www.scielo.org.mx/pdf/regsoc/v35/2448-4849-regsoc-35-e1685.pdf
13 https://artsandculture.google.com/story/YQXhsmNFQxdgaw?hl=es-419
14 https://www.gob.mx/cms/uploads/attachment/file/38485/ModeloFortalecimientoMedicinaTradicional.pdf
15 https://revistaetnobiologia.mx/index.php/etno/article/view/305
16 https://www.scielo.org.mx/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0185-27602021000300097
17 http://www.medicinatradicionalmexicana.unam.mx/demtm/termino.php?l=1&t=susto
18 Las exégesis del susto: la enfermedad y la COVID-19 entre los rarámuri contemporáneos https://www.scielo.org.mx/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0188-70172024000100051
19 https://www.scielo.org.mx/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0071-16752014000200005
Merci infiniment pour ce témoignage vraiment intéressant.
La médecine « conventionnelle est devenue un véritable danger alors même que les plantes peuvent en effet rétablir le terrain de manière efficace. Les racines et bulbes (gingembre, ail) sont particulièrement anti-oxydantes et peuvent redonner au sang ainsi « réduit » sa capacité à capter l’oxygène au niveau des poumons.
Quel magnifique témoignage. Il me fait chaud au coeur.
Excellent article! Je viens de passer 2 semaines au Mexique et les confrères rencontrés confirment les statistiques (le Mexique n’a pas été très coercitif en matière de Vx). Du reste tous les pays peu vaccinés C19 (en Afrique en Asie etc …) peuvent produire les mêmes statistiques. Chacun de ces pays avec ses traitements locaux. Soit que c’est grâce aux traitements locaux soit que c’est grâce à l’immunité normale contre un virus juste un peu plus agressif que les autres … Il est temps à l’homo medicus de faire confiance à la magie de la nature … Cette nature qu’il est persuadé de comprendre donc de dominer et à laquelle il ne pige, en réalité, que dalle …
Merci infiniment pour cet article.
De tels comptes rendus de terrain, rédigés par des praticiens locaux, et notamment d’origine étrangère, opérant dans d’autres zones culturelles que la nôtre, peuvent aider des occidentaux dubitatifs à s’intéresser enfin au reste du monde avec un effort de confiance a priori.
Ainsi comprendront-ils peu à peu, enfin c’est à espérer, que toute la formation médicale officielle d’Occident a été progressivement détournée de sa vocation initiale, de transmission de savoirs thérapeutiques essentiellement ancestraux et naturels, vers des méthodes modernes de prise en charge, de diagnostic et de prescription, qui sont bien trop souvent devenues de simples moyens de servir les intérêts des laboratoires chimiques de synthèse, et de les rendre toujours plus puissants financièrement, dans un monde de plus en plus corrompu et corruptible, et donc de leur permettre de bénéficier ainsi d’une influence indue (malgré la faiblesse voire la nocivité de la plupart des moyens thérapeutiques qu’ils mettent sur le marché), car cette influence est usurpée à grands coups de volumineux pots de vin !
Si le monde médical de chez nous doit survivre aux crises qui le malmènent actuellement, je crois que cela ne pourra être qu’en revenant presque systématiquement à la clinique : c’est-à-dire au chevet du malade, chaque fois qu’il s’en est écarté.
Et en retrouvant alors le chemin de la raison pratique, chaque fois qu’il l’a oublié, ce qui lui rappellera qu’un médecin n’exerce pas à proprement parler une « profession » ; mais plutôt une sorte de « sacerdoce » ; car les principes actifs qui doivent le guider sont son attention bienveillante à la personne qu’il soigne, et son désir sincère de lui apporter une aide aussi efficace qu’il en est capable, d’une façon essentiellement désintéressée.
Je suis martiniquais et membre du réseau pan-caribéen TRAMIL (WWW.tramil.net) qui valide scientifiquement les usages traditionnels des populations de l’archipel caribéen (40 millions d’habitants), depuis 1981.
Le Mexique, plus exactement sa « partie caribéenne » le Yucatan, est membre de ce réseau et nous y avons mené des enquêtes de terrain, des ateliers de diffusion, congrès, etc..
Nous travaillons à la validation scientifique de la médecine traditionnelle de la Caraïbe et publions une pharmacopée commune : la Pharmacopée végétale caribéenne.
Pour ma part, j’ai créé un site où l’on trouve plus de 500 ingrédients ainsi que la façon nouvelle (pour le reste du monde mais pas pour nous autres d’Abya-yala: le vrai nom de notre espace géographique !), à savoir la microdosithérapie (enseigné à l’univ de Zacatecas), une forme proche de l’homéopathie mais à dose plus forte, et facile à fabriquer…
Ce site, en construction, se nomme : https://lapotitjeridilanati.com
Cela signifie dans notre langue (créole) : la pharmacie de la nature.
Bon courage au collègue médecin qui œuvre sur le terrain !
Emmanuel NOSSIN
Dr en Pharmacie,
Ethnopharmacologue.
Merci d’avoir pris contact avec nous!
Remarquable, il est temps de faire confiance à des pratiques traditionnelles, respectueuses de l’humain et de la nature.
La crise COVID montre l’échec de la médecine allopathique, sans toutefois tout rejeter de celle ci. Prenons exemple, et soyons modeste et humble devant cette immense connaissance empirique et traditionnelle.
Très intéressant. Merci car on a toujours quelque chose à apprendre de ceux qui utilisent ce que la nature met à notre disposition.
Il y a peut être un autre avantage d’habiter dans la brousse ou un peu hors du monde des « sciences médicales » à propos du alias covid, c’est probablement de ne pas avoir été infecté par un nombre gigantesque d’articles de pseudo-science médicale et autre. La période a été tellement terrible que :
à ce jour il a été pondu 442 770 publications (nombre à peu près identique au nombre d’hospitalisés dit « confirmés covid U07.1 » sur 2020 et 2021),
(site LIT COVID)
On ne peut pas dire que les patients suspectés ou « confirmés n’ont pas été examinés sous toutes les coutures au moins pour participer à une publication..
Vu l’immensité de ce qu’il y a désormais à chercher sur les traitements précoces qui évitent les « formes graves » ou « évitent le décès », il serait intéressant de savoir si le traitement précoce par les plantes a été publié sur un journal scientifique
Bref , je dis rien, j’ai la chance de connaître des toubibs à la tête froide, dans la steppe et non infectés par le business
La mondialisation peut apporter certaines solutions,mais elle doit coexister avec la régionalisation. La question est de savoir comment régler les différents curseurs, en médecine comme ailleurs. Votre témoignage est fort instructif. Les plantes locales, la mémoire ancestrale, doivent être prises en compte par un comité de Sages non corrompus !
La différenciation entre miedo et susto est très intéressante ! les deux mots signifient « peur », mais la compréhension de l’impact sur le psychisme et sur les corps n’est pas la même dans la pensée positiviste scientiste (biomédecine) que dans celle comprise par la médecine traditionnelle mexicaine.
La pensée en médecine moderne est binaire, et sectaire, il y a d’un côté ce qui relève de la biologie, et de l’autre ce qui relève de la psychologie, de la psychiatrie.
Il y a par exemple de nombreux cancers qui résultent de traumas psychiques (cf La Nouvelle Médecine Germanique), les autorités sanitaires ne veulent pas prendre l’hypothèse en considération !
Susto
(trad) Maladie causée par une impression forte et soudaine provoquée par la rencontre d’animaux dangereux, d’objets inanimés et d’entités surnaturelles, ainsi que par une chute sur terre ou dans l’eau ; et, en général, le produit de tout épisode traumatique qui menace l’intégrité physique et/ou émotionnelle de l’individu.
Il est courant que les déséquilibres organiques et émotionnels qui accompagnent cette maladie soient très drastiques ; Dans la plupart des cas, le patient souffre de la perte de son âme ou est affaibli et peut souffrir d’autres processus morbides. Son danger élevé nécessite des soins rapides et efficaces, basés sur diverses procédures thérapeutiques, parmi lesquelles le nettoyage, le tabagisme, les bains, les massages et les cérémonies complexes, en plus de l’administration de préparations à base de plantes par voie orale et même rectale.
(17) http://www.medicinatradicionalmexicana.unam.mx/demtm/termino.php?l=1&t=susto
Cela tient en partie, à ce que j’en comprends, au fait que nos représentations ontologiques de la Vie, de l’homme, de la nature… sont différentes… question de perception ! L’approche clinique ne pouvant être la même, l’opportunité de soins appropriés non plus..
Le tonalli, dans la mythologie aztèque et plus généralement chez les Nahuas, est une des trois composantes animiques de l’être humain, avec le teyolia et l’ihíyotl. C’est un concept désignant l’énergie vitale d’un être vivant, qui est localisée dans la tête selon la médecine traditionnelle nahua. Il a souvent été comparé au concept polynésien de mana. Les Nahuas considèrent que le tonalli d’un être détermine son destin et s’exprime à travers son intelligence et sa volonté. (wikipedia)
La « peur » provoquée par cet inédit totalitarisme sanitaire a fait beaucoup de dégâts psychologique partout dans le monde. Terrible constat dont les conséquences sont encore inconnues et imprévisibles :
PÉDAGOGIE NOIRE : « On a mis les parents sous hypnose et ils ont maltraité leurs enfants ! »
Epoch Times France
(14’41) https://www.youtube.com/watch?v=jukkcJ82T7o
Résumé
Le samedi 13 mai 2023, Ariane Bilheran – philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie – et Amandine Lafargue – psychologue clinicienne et psychologue des organisations de travail – ont organisé à Paris un colloque intitulé « La dérive totalitaire sur les enfants : diagnostic, causes et conséquences, solutions ».
Ce colloque entendait notamment analyser la nature des dommages psychiques auxquels les enfants et les adolescents ont été soumis pendant la crise sanitaire.
Plusieurs spécialistes (médecins, pédiatres et psychologues) ont ainsi proposé des pistes de réflexion sur les différents aspects des troubles psychiques affectant les jeunes générations depuis la crise sanitaire ainsi que des perspectives pour remédier à leur souffrance, leur permettre de retrouver leur équilibre et leur garantir un développement harmonieux.
Pour Olivier Soulier, médecin, les enfants ont été privés « de leur innocence ».
« Les parents ont inversé les rôles. Les enfants sont devenus dangereux et les adultes ne les ont pas protégés. Nous avons toute une série de conséquences qui sont parfaitement bien décryptées aujourd’hui, que ce soit des enfants qui ont des troubles du caractère ou des enfants qui se suicident. Nous n’avons jamais eu autant de suicides d’enfants », souligne-t-il.
« L’apparition du suicide chez les enfants est exceptionnelle. Pourtant, depuis deux ans, il y a eu une flambée des suicides. Il y a une augmentation des phobies, des troubles anxieux, des angoisses. À moyen terme, il y a des pathologies qui sont plus graves comme la schizophrénie, le registre des psychoses, la perversion et la paranoïa. Tout ce qui structure un enfant a été mis à mal », abonde Karine Terki, psychologue clinicienne spécialisée dans le psychotraumatisme.
« On a mis les parents dans la situation d’être en dissonance cognitive, c’est-à-dire que les autorités, sous prétexte d’une idéologie sanitaire, ont mis les parents en situation de maltraiter leurs enfants », ajoute-t-elle.
Pour Karine Baillieu, psychologue clinicienne spécialisée en psychopathologie, les mesures prises pendant la crise sanitaire pourraient marquer durablement certains enfants et potentiellement conditionner leur comportement dans le cas où ils auraient à vivre une situation similaire à l’avenir.
« Tout ce qui aura été vécu avec émotion, avec force pendant l’enfance, va s’inscrire de façon indélébile. Ce que l’on vit lorsque l’on est enfant, quand on le vit dans notre corps, dans notre chair, avant même de pouvoir y mettre du sens, ça fait une trace, une empreinte, c’est un moule, en fait. »
Ces quatre années ont mis tout le monde en souffrance !… il y aurait fort à décortiquer…
La vidéo d’Ariane Bilheran est une très bonne analyse de ce qu’ont subi les enfants et les adolescents. Merci njama.
L’intégralité des conférences du 13 mai 2023 ont été filmées et sont accessibles. Tout y est dit, par de véritables experts. À écouter mais aussi lire L’imposture des droits sexuels et Protéger les enfants de l’ìdéologie totalitaire de, respectivement, Ariane Bilheran et Virginie de Araujo Recchia.
Lu dans The Defender du 8 janvier 2025 :
« COVID« Douloureuses vérités » : le grand jury de Floride découvre des problèmes « profonds et graves » dans le développement et la sécurité des vaccins aux États-Unis. Un grand jury de Floride a découvert « des problèmes profonds et sérieux impliquant le processus de développement des vaccins et la surveillance de la sécurité aux États-Unis », selon un rapport rendu public mardi.
Le gouverneur Ron DeSantis a convoqué le grand jury en décembre 2022 pour enquêter sur « tout acte répréhensible » concernant les vaccins contre la COVID-19 . Les membres du jury ont examiné des documents et interrogé des témoins impliqués dans le processus de production des vaccins contre la COVID-19.
« Bien que nous n’ayons pas découvert d’activité criminelle », écrivent-ils dans leur rapport de 140 pages, « nous avons constaté un comportement trompeur et obscur de la part des sponsors et des régulateurs, qui se situait souvent à la frontière entre une conduite éthique et une conduite contraire à l’éthique. »
Ils ont ajouté :
Mais plus important encore, le fait que nous n’ayons pas constaté d’activité criminelle ne signifie pas que nous n’avons pas constaté de problèmes. Au contraire, il existe des problèmes profonds et graves concernant le processus de développement des vaccins et la surveillance de leur sécurité aux États-Unis.
« Certains de ces problèmes sont aigus, propres à l’ère de la COVID-19, et ne risquent pas de se produire en dehors du contexte d’une nouvelle pandémie centenaire. D’autres, en revanche, sont systémiques et se reproduiront encore et encore jusqu’à ce que quelqu’un les résolve. »
Commentant la conclusion du jury, le Dr Peter Doshi a déclaré au Defender : « Cela me semble être une évaluation sobre et honnête de la situation. »
Doshi est rédacteur en chef du BMJ et professeur associé de recherche sur les services de santé pharmaceutiques à la faculté de pharmacie de l’université du Maryland. En juillet 2024, il a publié une enquête du BMJ sur la « porte tournante » entre la Food and Drug Administration (FDA) américaine et l’industrie pharmaceutique.
DeSantis a déclaré que non seulement le rapport révèle le modèle de tromperie et d’obscurcissement de Big Pharma , mais il « détaille également les frustrations de beaucoup, affirmant que « ces sponsors ont encaissé des milliards de dollars des contribuables pour la création et la vente de leurs vaccins ; ils ne peuvent pas être poursuivis en justice si quelque chose ne va pas avec eux ; ils ont accès à des informations cruciales sur les décès liés à un effet secondaire de leurs produits ; et le public n’a pas accès à ces informations ».
« Le statu quo ne peut pas perdurer », a déclaré DeSantis. « Le peuple américain mérite la transparence sur la façon dont Big Pharma utilise l’argent des impôts fédéraux, et il mérite des organismes de régulation qui agissent comme des chiens de garde, et non comme des meneurs de claque. »
« Des vérités douloureuses » sur l’industrie pharmaceutique et le processus de réglementation des vaccins aux États-Unis
Le rapport du grand jury a mis en évidence « certaines vérités douloureuses sur la pandémie de COVID-19, l’industrie pharmaceutique et notre système d’approbation et d’homologation des vaccins ».
Par exemple, Pfizer n’a initialement pas divulgué publiquement d’informations sur les effets indésirables survenus chez les femmes enceintes dans l’un de ses principaux essais cliniques.
« Ces effets indésirables n’ont pas été mentionnés dans les articles publiés dans le NEJM [New England Journal of Medicine] concernant la sécurité et l’efficacité du BNT162b2 », indique le rapport. « Le public n’en a connaissance que parce que, légalement, Pfizer a été obligé de publier les résultats de l’essai 1001 sur ClinicalTrials.gov ».
En outre, la FDA n’a pas imposé de restrictions marketing aux sociétés de vaccins tant que la publicité faisait la promotion de la vaccination en général, plutôt que d’un vaccin spécifique.
Par exemple, en août 2021, Moderna a diffusé une publicité dans laquelle un ancien athlète déclarait : « Quelle est notre règle numéro 1 ? Toujours protéger l’équipe… avec les vaccins disponibles pour aider des millions de personnes, nous pouvons faire des pas vers la vie telle que nous la connaissions. »
Sur la base de leurs conclusions, le jury a formulé des recommandations sur la manière dont le processus de production et de réglementation des vaccins aux États-Unis devrait changer, notamment :
L’opinion publique doit s’attaquer au problème de la « porte tournante » entre l’industrie pharmaceutique et les agences gouvernementales telles que la FDA et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies.Les fabricants de vaccins doivent divulguer publiquement les signaux de sécurité dès qu’ils sont détectés et vérifiés, plutôt que d’attendre que le signal ait été étudié et confirmé. « Il est infantilisant et paternaliste pour les sponsors et les régulateurs de supposer que le public ne peut pas faire la distinction entre « nous enquêtons sur ce problème potentiel » et « nous avons enquêté, et c’est un problème » », a déclaré le jury. Mener des essais cliniques actualisés pour les vaccins COVID-19 de Pfizer et Moderna. Interdire la commercialisation directe des produits pharmaceutiques auprès des consommateurs. Exiger des fabricants de vaccins qu’ils publient rapidement des données individuelles anonymisées sur les patients issues d’études de sécurité et d’efficacité après avoir reçu l’autorisation de la FDA. Supprimer l’immunité juridique des fabricants de vaccins s’ils ne respectent pas les exigences de transparence des données. »
Lu dans The Defender du 9 janvier 2025 :
« Novak Djokovic exprime clairement ses sentiments sur la vaccination contre le COVID-19, trois ans après la saga de l’expulsion de l’Open d’AustralieSportskeeda a rapporté :
Novak Djokovic a donné son avis sur le vaccin contre la COVID-19 trois ans après son expulsion controversée d’Australie avant l’Open d’Australie 2022. Le Serbe a parlé de la façon dont il a choisi d’exercer sa liberté de choix sur ce qu’il mettait dans son corps.
Djokovic , 24 fois vainqueur de tournois du Grand Chelem et l’un des plus grands joueurs de tennis masculins de tous les temps, a d’abord été arrêté à son arrivée en Australie car il n’avait pas pris le vaccin contre la COVID-19 , puis confiné dans une chambre d’hôtel pendant quelques jours avant d’être autorisé à s’entraîner, bien que sous stricte surveillance. Cependant, à quelques jours du début du tournoi majeur de Melbourne, le visa du Serbe a été annulé et il a été expulsé.
Trois ans après l’incident, l’homme de 37 ans a une nouvelle fois clarifié ses sentiments sur la saga des expulsions dans une interview avec GQ. « Ma position est exactement la même aujourd’hui qu’il y a quelques années.
Je ne suis pas pour les vaccins. Je ne suis pas anti-vaccin. Je suis pour la liberté de choisir ce qui est bon pour vous et votre corps », a-t-il déclaré. »
Il a parfaitement raison !
Merci pour cet article, avec un sujet passionnant.
Cela dit, je reviens sur la conclusion et il est évident que les gens de « bon sens » vont se tourner vers « l’auto-doc » comme solution et aussi vers l’Ethnomédecine. Pour ma part, j’ai un très bon feeling et des résultats avec la Médecine Traditionnel Chinoise, mais qui a un certain coût en France, ce qui limite aussi son accès (le pouvoir n’est pas totalement idiot).
On peut aussi se tourner sur nos recettes de grand-mères qui utilisaient les moyens du bord, avec de bons résultats (il faut chercher).
Merci pour tout ce que vous faites afin d’aider l’humanité à se relever et retrouver la voie des valeurs ancestrales qui ont toujours régi et sauvé la vie. Chantal
Très intéressant. J’ai longuement vécu dans les années 90 chez les Ingas en Amazonie colombienne et publié 2 livres « La liane des dieux » en 98 et « Le jaguar, la Dame blanche et l’anaconda » en 2022. Témoignage littéraire d’une écrivain qui fut anthropologue et journaliste. Hommage à ces ethnies qui nous aident à revenir dans « Le droit chemin » car il y en a un ! Après tout ça je suis revenue en France sans m’y sentir bien. Et là je repars en Colombie en tous cas pour quelques temps.
Dites , auriez-vous quelque chose contre mon emphysème-BPCO , phase (très) terminale ?
Parce que la « médecine » que j’ai consultée est AVARE d’un palliatif (Bronchodual) efficace (alors qu’elle ne cotise même pas à la même sécu que moi).
Elle m’a prescrit 200 doses pour 3 mois , or c’est 4 x 2 doses maxi par jours , soit 25 jour.
Ça fait tant de bien de « répondre » aux chiens qui m’aboient à mon passage , de siffloter aux oiseaux dans les arbres et les buissons, d’essayer d’imiter les croas des corbeaux .. etc.. en…. MARCHANT.
Peut-être que vous pourriez essayer le Bol d’Air Jacquier… du nom de son inventeur, chimiste, un vrai savant !
Le principe qu’il a mis au point permet d’augmenter la capacité d’assimilation de l’oxygène.
L’appareil s’achète, se loue, ou peut être essayé, il y a un peu partout des thérapeutes du moins en France qui disposent de l’appareil et proposent des séances.
https://www.holiste.com/fr/24-bol-d-air-jacquier
https://www.holiste.com/fr/content/27-la-solution-bol-d-air-jacquier-respiration-cellules
Fin 2009, René Jacquier, 99 ans, est invité par le Professeur Aron, 102 ans, Doyen de la Faculté de Médecine de Tours, pour participer à une conférence sur le vieillissement.
(7’07) https://www.youtube.com/watch?v=tvw4uRShyFI
Un peu plus sur René Jacquier
https://www.sante-energie-13.fr/la-vie-de-rene-jacquier/
Merci du conseil .
On me l’avait déja conseillé ,
J’ai essayé Le Jacquier 4 mois,
C »était pire à l’issue des séances . j’ai abandonné.
Des produits « naturels » d’une naturopathe pendant 1an : que dalle.
Reste la chimie , pour marcher ça va .
Au spiromètre j’ai… 120 ans , 69 en vrais. 96% d’oxygène au repos . Et 150cc de capacité.
En decodage biologique des maladies, on recherche en premier qu est ce qui fait que l oxygène de l air est irrespirable, qu est qui pue ou a pué au point de rejeter l o². Ceci dans votre vie ou dans votre généalogie. Gaz par exemple.
Le danger doit être évité. A vous de chercher.
Je ne sais pas si c’est efficace contre l’emphysème mais ces articles sur la Serrapeptase ou la Nattokinase pourraient vous intéresser :
https://pulmonaryfibrosisnow.org/our-research-3/A Randomized Controlled Trial of the Safety and Efficacy of Systemic Enzyme Supplementation on Symptoms and Quality of Life in Patients with Idiopathic Pulmonary FibrosisPublished July 13, 2024.
https://pubmed-ncbi-nlm-nih-gov.translate.goog/33134103/ Serratiopeptidase : aperçu des applications thérapeutiques personnellement je m’en sers pour leurs propriété fibrinolytiques. Une marque que j’ai trouvée est : Serrazimes 60 gélules – Planticinal Ref :
140711
Les produits cités dans l’étude Suisse ne peuvent être importés en France
En fait, une marque est vendue en France :https://apoticaria.com/products/serracor-nk-ast-enzymes?
?v=1735040145&width=600
AST Enzymes
Serracor NK AST Enzymes
?v=1718025434&width=1946
Le bon lien de l’étude :https://pubmed-ncbi-nlm-nih-gov.translate.goog/39057126/
.13 juillet 2024 ;12(7):155.
doi: 10.3390/maladies12070155.
Essai contrôlé randomisé sur l’innocuité et l’efficacité de la supplémentation enzymatique systémique sur les symptômes et la qualité de vie des patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique
Ou essayer l’autohémothérapie, c’est autologue, donc pas de rejet, il s’agit du sang de la même personne, ce n’est donc pas une substance « étrangère », elle est simplement déplacée, donc une pratique sans danger au sens de la médecine orthomoléculaire. Hors contamination très improbable par l’aiguille de la seringue.
Qu’est-ce que l’auto-hémothérapie? Un peu de l’ethnomédecine si on veut !
Le principe est en partie analogue aux ventouses… C’est une technique simple, dans laquelle, moyennant le retrait du sang d’une veine et l’application dans un muscle, elle stimule une augmentation des macrophages.
Auto-Hémothérapie Contribution pour la Santé Conversation avec le Docteur Luiz Moura
Retranscription de la vídeo-conférence réalisée en 2004 (1)
« C’est une ressource thérapeutique à coût très faible, simple, qui se résume à enlever le sang d’une veine et à l’appliquer dans un muscle, stimulant ainsi le Système Réticulo-Endothélial (qui fabrique les anticorps), en quadruplant les macrophages dans tout l’organisme. ». Méthode utilisée à plus de 100 ans et qui a presque disparu avec l’arrivée des antibiotiques, dans les années 40 au XXème siècle
[…] Tant qu’il y aura du sang dans le muscle le Système Réticulo-Endothélial sera activé. Cette activation se termine au bout de cinq jours. Le taux normal de macrophages est de 5% dans le sang et avec l’auto-hémothérapie, nous élevons ce taux à 22%, pendant 5 jours. Du 5ème au 7ème jour, ce taux commence à décliner, parce que le sang commence à disparaître du muscle. Et quand il a complètement disparu il retourne à 5%. D’où la raison pour laquelle la technique de l’auto-hémothérapie se répète de 7 en 7 jours.
[…] Et il en résulte une stimulation immunologique très puissante…
La Vidéo : auto-hémothérapie conversation avec le Dr Luiz Moura
(1:10:35) https://www.youtube.com/watch?v=51xwGxdDJzg
(1) PDF : https://dr.moulinier.fr/wp-content/uploads/2012/08/Auto-h%C3%A9motherapie-traduction.pdf
Remerciements au Dr Didier Moulinier pour toutes ces informations.
https://dr.moulinier.fr/il-faut-toujours-y-croire-et-vive-lauto-hemotherapie/
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Le point un peu délicat est de trouver une personne en France pour la pratiquer, car en France « en médecine » ce qui n’est pas dûment autorisé est supposé être interdit ou être du charlatanisme. Or il faut noter que cette technique a été pratiquée dans la première moitié du XIX° siècle et reconnue d’un point de vue académique :
La baisse de pression artérielle peut s’expliquer par la ponction. Les saignées du temps passé ?
La thèse du Dr. HALATCHEFF publiée en 1936 :
L’autohémothérapie dans le traitement de l’hypertension artérielle permanente
https://dr.moulinier.fr/wp-content/uploads/2017/07/Th%C3%A8se-de-1936-du-Dr-HALATCHEFF-sur-Autoh%C3%A9moth%C3%A9rapie-et-HTA.pdf
Publication de 1936 écrite par le Dr. Gaston PAILLOUX
Le traitement de l’hypertension artérielle par l’autohémothérapie
https://dr.moulinier.fr/wp-content/uploads/2017/07/Publication-du-Pr-FABRE-et-du-Dr-PAILLOUX-en-1936-sur-Autoh%C3%A9motherapie-et-HTA.pdf
La vidéo conversation avec le Dr Luiz Moura sur l’auto-hémothérapie
sous -titrée en espagnol pour nous amis latinos et ibères :
AUTOHEMOTERAPIA, ¿qué es? (Dr.Luiz Moura Souza)
https://www.youtube.com/watch?v=MbGQbTlsSUY
Autohemotherapy. Dr. Luiz Moura. MULTIPLE languages CC + English subtitles
https://www.youtube.com/watch?v=Ui6c5zRItC4&list=PLBF785BA10839F4BC&index=1
Traduction en anglais, espagnol et autres langues du PDF de la transcription
http://www.geocities.ws/autohemoterapiabr/AHT_english_7_2009.htm
Bonjour, je dois aller en Colombie en avril. Est il possible de se rencontrer? Merci pour toute réponse, Nadine
Merci pour cet article richement étayé et porteur de tant d’espoir.
Il est temps de comprendre que la terre nous a fourni toutes les ressources nécessaires.
Généralement si l’on se réfère à Jean Marie Pelt les plantes utiles à notre santé poussent au sein de notre biotope.
Il serait donc intéressant de redécouvrir notre pharmacopée naturelle et locale avant d’aller chercher des choses à l’autre bout du monde.
Prenons exemple sur les peuples racines afin de retrouver un savoir qui se fonde beaucoup plus sur la prévention ce qui semble aujourd’hui plus qu’oublie par nos praticiens conventionnels.
des plantes simples et tres connues dans nos contrées peuvent soigner beaucoup de pathologies: l’ortie, le plantain, le buis , la marjolaine, la bruyère etc…sans oublier toutes les plantes aromatiques: thym, sarriette, sauge, menthe, serpolet, estragon etc
je n’ai pas de connaissances médicales, mais j’aime bien cet article qui met en évidence que des solutions sont possibles, même en dehors de la médecine conventionnelle. Toutefois, je n’oublie pas qu’elle comportait également des solutions qui n’ont pas été utilisées dans le monde occidental, à la demande des autorités gouvernemetales telles que l’ivermectine,l’azithromycine, et la chloroquine.
Jacques
Merci pour ce témoignage et je vais de ce pas relire Yvan Illich et ses conseils de réappropriations de notre santé.
Illich n’a rien inventé .
« La première chose pour être en bonne santé c’est que l’eau que vous buvez, l’air que vous respirez soient sains, que les rivières , les végétaux, les animaux soient en bonne santé.
Si les éléments de la nature commencent à être malades évidemment on va être malades ».
Juan , Mamu (guerisseur) Kogi. Colombie .
Les peuples premiers sont/étaient unanimes sur ce point ; jusqu’à ce les « blancs » arrivent.
Bonjour, je souhaiterais rencontrer ce docteur au Mexique pour m’inspirer de cette médecine traditionnelle et notamment la prévention des maladies créées par la peur.
Je suis kinésiologue et je pratique l’EMDR, la méthode Tipi, la psychogénéalogie. Merci pour toute réponse. Nadine
Bonjour
Le lien Facebook en Note [3] : https://www.facebook.com/chikaktli
Comme l’auteur est fondateur de l’association vous devriez pouvoir le contacter.
Un article bien fouillé et qui nous démontre de façon objective une fois de plus combien le système dominant actuel basé sur profit/pouvoir ne peut rien produire de positivement évolutif pour l’humanité.
Merci pour vos implications . Xa:~}