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Tuberculose et réalité

Attention, l’AIMSIB va encore devoir marcher sur des œufs pendant un article entier. Quelle origine réelle peut-on attribuer au bacille de la tuberculose ? Sujet connexe plus terriblement interdit encore : la tuberculose est-elle contagieuse par elle-même ? Rangez les couteaux et les sagaies, Bernard Guennebaud connaît tous les pièges tendus par le maniement des objets intellectuels les plus dangereux de l’histoire des maladies infectieuses. Et Jules Tissot* (1870-1950), vous connaissez ? Bonne lecture.   

Introduction

Le bacille de Koch, le fameux BK, fut découvert en 1882 comme le raconte Wikipedia |1] :

  • « Koch présente sa découverte du bacille à l’Institut de physiologie d’Emil du Bois-Reymond le 24 mars 1882. À l’issue de la présentation, les scientifiques stupéfaits, n’émettent aucune question ; Virchow, connu pour son opposition à la théorie des germes, quitte la salle sans mot dire. Le soir même, le télégraphe porte la nouvelle dans le monde entier. »

R. Koch a réussi à isoler le bacille de la tuberculose poursuit Wikipedia « en mettant au point une méthode de culture in vitro et en reproduisant la maladie chez les animaux avec la souche cultivée, prouvant que le germe est bien responsable de la maladie et invalidant la théorie cellulaire de Virchow. »

Du bacille de Koch à Mycobacterium tuberculosis

Jules Tissot, professeur au Museum d’Histoire Naturelle, va publier en 1936 le second volume de son œuvre [2]. Il est consacré à l’étude du BK avec photographies. Mais d’abord, voici comment Tissot y relate l’évolution de la recherche et des croyances sur la tuberculose. C’est un peu long mais passionnant, remarquablement décrit et surtout, qui renverse des montagnes :

  •  « La tuberculose était considérée, avant Laennec, comme la conséquence d’inflammations chroniques du poumon. Laennec, le premier, a, en 1811, exposé que la tuberculose se présente sous deux formes, la granulation tuberculeuse produisant un petit nodule et l’infiltration tuberculeuse qui envahit progressivement le tissu pulmonaire sans produire de nodule. Vers 1850, Virchow à la suite de ses études d’anatomie pathologique, conclut que seule la granulation tuberculeuse se rapporte véritablement à la tuberculose et il considère que l’infiltration tuberculeuse, ainsi que toute lésion qui n’a pas la forme de nodule est un produit inflammatoire et n’a aucun rapport avec le tubercule. Jusqu’à 1865, de nombreux travaux sont publiés dont une partie appuient les conclusions de Laennec et une autre partie, celles de Virchow. En 1865-1866, Villemin démontre que l’inoculation sous la peau du lapin de la matière tuberculeuse prise sur l’homme, une vache ou un lapin déjà rendus tuberculeux, reproduit la tuberculose ; il déduit de ce fait sa doctrine de la contagiosité de la maladie. Ainsi était introduite dans la science la grave erreur qui devait diriger toutes les recherches futures dans une voie fatalement stérile. Les expériences de Villemin ne comportaient nullement la conclusion qu’il en a tirée. Cette conclusion aurait dû être strictement limitée à la signification du résultat de ses expériences qui était la suivante :

L’inoculation sous-cutanée de matière tuberculeuse aux animaux leur confère la tuberculose. Il n’y avait pas, dans ces expériences, la preuve que la contagion d’homme à homme était toujours la cause déterminante et nécessaire au développement de la maladie dans les conditions de vie habituelles, qui n’ont rien de commun avec les conditions de la transmission par inoculation sous-cutanée. »

Ici, Tissot se montre rigoureux du point de vue de la logique élémentaire qui demande de ne pas confondre une proposition avec sa réciproque, à savoir que  »si A est vraie, alors B est vraie » n’implique pas pour autant que  »si B est vraie, alors A est vraie » ! Cette confusion est malheureusement assez répandue et tout particulièrement en recherche médicale comme Tissot nous le fait constater, ce qui peut avoir de graves conséquences. Il poursuit :

« Les conclusions de Villemin relativement à la contagiosité de la tuberculose furent très combattues parce qu’elles ne s’accordaient nullement avec les faits cliniques observés à ce moment par une pléiade de cliniciens qui nous ont laissé les preuves qu’ils étaient des observateurs de tout premier ordre. Il est intéressant, au point de vue historique, de rappeler avec quel pressentiment de la réalité Pidoux exposait à l’Académie de Médecine les arguments qu’il opposait aux conclusions de Villemin :  »Des expériences sur les animaux vous donnent tel ou tel résultat, et, au lieu de les contrôler par l’expérience clinique et par toutes les données de la physiologie humaine, vous échafaudez sur elles une doctrine générale de la tuberculose humaine et de toutes les maladies. Pour cela, vous renversez toutes les notions acquises. Il faut que nous acceptions, du jour au lendemain, que la phtisie tombe des nues et que, dans sa pathogénie, le sujet, la constitution, les conditions hygiéniques, l’hérédité, les diathèses, ne sont rien, et que tout est sur la lame d’une lancette chargée d’un virus tuberculeux impossible, provenant sans doute d’un tuberculeux qui le tenait d’un autre, ainsi de suite jusqu’au premier homme, qui ne le tenait pourtant de personne et devait l’avoir formé de toutes pièces ».

Pidoux appuyait son argumentation en demandant qu’on lui fasse connaître un seul cas de tuberculose résultant d’une contagion avérée. Six ans après, pas un seul cas n’avait encore pu lui être opposé. De tels arguments ont une valeur si considérable qu’ils ont laissé un doute et que la notion de contagiosité a continué à être très contestée jusqu’en 1882. La découverte et la culture du bacille de Koch en 1882, donnèrent une consécration décisive aux conclusions de Villemin et firent tomber, dès ce moment, toutes les objections opposées à la contagiosité ; celle-ci fut admise à peu près par tous. Ultérieurement, la lutte contre la tuberculose devait se diriger contre le bacille qu’on croyait nécessairement être l’agent de la tuberculose, puisqu’on l’obtenait en culture pure et que l’inoculation de cette culture pure conférait la tuberculose. Il faut reconnaître que personne n’aurait osé contester ces conclusions et qu’à ce moment les faits paraissaient bien concluants. Cependant, cette découverte n’enlevait rien à la valeur des faits cliniques observés au cours du siècle dernier et qui s’opposaient à la doctrine de la contagiosité.

L’infection bacillaire étant à peu près universellement admise, comme cause de la tuberculose, la lutte contre cette maladie se trouvait, par ce fait, engagée dans une voie dont elle pouvait difficilement sortir.»

Conception « moderne » de la tuberculose

« L’étude de la tuberculose se borna à peu près, dès ce moment, à des travaux d’anatomie pathologique en vue de préciser des points particuliers de l’évolution de la maladie. Les études nouvelles sur les toxines, ne firent qu’aggraver l’obscurité en faisant admettre que l’évolution des lésions tuberculeuses était commandée par l’action des toxines du bacille de Koch. Depuis 1882, date de la découverte du bacille de Koch, l’étude de la tuberculose n’a pas fait de progrès bien sensibles. Elle ne pouvait en faire aucun parce qu’une barrière infranchissable pour les observateurs a été dressée devant eux par une série de faits passés à l’état de principes intangibles ; elle ne pouvait pas en faire sans que cette barrière soit détruite par l’élaboration de principes nouveaux correspondant à la réalité des faits. C’est grâce à eux et en soumettant toute question à un déterminisme rigoureux, que j’ai pu réaliser fructueusement cette étude actuelle de l’évolution des lésions tuberculeuses. C’est grâce à eux que j’ai été libéré des principes faux et que j’ai pu voir la formation des cellules épithéliales du poumon par un rameau émané de la carcasse de la cloison inter-alvéolaire, la constitution de ces cellules, la naissance des cellules embryonnaires sur la carcasse de la cloison inter-alvéolaire ou sur des faisceaux de fibrilles qu’elle émet, la nature réelle de ces cellules embryonnaires et enfin la naissance du bacille de Koch sur les granulations formées par des cellules embryonnaires complètement évoluées.»

Pour résumer, Tissot affirme avoir démontré :
1- que le BK se présente en réalité en filaments et non en bâtonnets comme on le croira encore pendant 40 ans, avant que ce fait soit retrouvé par la science et que le BK devienne alors Mycobacterium Tuberculosis. En effet, les modes de préparation habituellement utilisés fragmentaient les filaments ;
2- que ce filament apparaît par la dégénérescence du réseau mitochondrial cellulaire que Tissot, grâce à son mode de préparation original des tissus avant observation au microscope, parvenait à conserver à peu près indemne puis à le photographier avec une forme géométrique connexe et non pas dispersée comme on l’obtenait par les procédés en vigueur.
Voici d’abord une des photos (n°29) publiées par Tissot en 1936. Elle montre des bacilles de Koch en filaments. Puis une photo couleur de Mycobacterium Tuberculosis obtenue avec les moyens actuels. Je ne suis pas spécialiste de ces questions mais il me semble qu’il y a des correspondances. Cependant, il faudrait une révolution pour que la paternité de cette découverte soit un jour attribuée à son premier découvreur Jules Tissot, biologiste français né le 17 février 1870 à Besançon, mort le 17 juin 1950 à Paris et qui participa activement à l’élaboration du masque à gaz utilisé à partir de 1916 dans les conditions terrifiantes que l’on sait [3].

Sur ces photos statiques, on pourrait soutenir que le bacille de Koch en filaments venus de l’extérieur attaque la cellule pour la détruire alors que Tissot affirme avoir montré qu’il en sortait ([4] p 147) :

  • – « La formation des cellules géantes par les cellules embryonnaires qui en sont les noyaux périphériques et par les filaments d’haltères qu’elles émettent et qui sont des filaments de bacille de Koch, fait qui explique pourquoi ces cellules sont bourrées de ces derniers ; ce fait rend assez piquant l’opinion qu’on a pu émettre que ces filaments, qui seraient émis par les cellules lymphatiques, sont des prolongements destinés à venir phagocyter les bacilles de koch, alors qu’ils sont ce bacille lui-même. »

En fait, sa découverte allait plus loin encore car ses méthodes préparatoires originales, issues de recherches très laborieuses, évitaient non seulement de fragmenter les filaments de BK mais épargnaient aussi le réseau mitochondrial qu’il pouvait ainsi voir et photographier comme une structure géométrique connexe reliant le noyau à la membrane ( [10] p 172-175 avec photos commentées). A défaut, voici une des nombreuses photos prises par Tissot (1946) qui illustre cette description :

On voit clairement le réseau connexe formé d’haltères avec une zone blanche en haut à droite. Elle apparaît visiblement comme une partie détruite de ce réseau. Vers 1990, j’avais montré de telles photos à un physiologiste de l’université où je travaillais, il n’avait jamais vu cela et paraissait stupéfait. A propos des mitochondries, j’ai pu lire dans un ouvrage de cytologie publié en 1975 ([5] p 149) :
« Habituellement ovalaires, elles peuvent être bifurquées en Y, en haltères, en anneau, en bissac,.. le phénomène est loin d’être rare et sa signification n’est pas précise. »
Reconstituez ce réseau en verre et laissez le tomber à terre, vous ramasserez des formes bifurquées, en haltères, en anneau ou en bissac selon les points de rupture … Ayant contacté l’auteur à l’époque pour lui parler des découvertes de Tissot, il me répondra aimablement :
« Dans des domaines aussi complexes que la Biologie Cellulaire, aucune hypothèse ne doit être rejetée sans étude critique. »
Ce qui démontre au moins une chose : s’ils enseignent ces questions de façon très péremptoire, les plus lucides d’entre eux sont, malgré tout, conscients que leur  »science » a été fondée sur des sables mouvants. Si beaucoup de recherches ont été faites sur les propriétés biochimiques des mitochondries, rien ne semble avoir changé depuis quant à la géométrie du réseau mitochondrial [7]. J’ai tapé structure d’une cellule animale sur Google. J’ai surtout trouvé des schémas et très peu de photos. Par exemple ceci qui montre des organites dissociés et épars alors que les photos de Tissot montrent une toute autre structure [11] :

eBiologies.fr

Je n’arrive pas à comprendre : en 1936 et 1946 Tissot fut capable de publier des centaines de photos très claires montrant le cytoplasme de cellules animales et végétales mais en 2018 il faut toujours se contenter de dessins ? Certes, le dessin présenté a été réalisé à partir d’une photo mais quand même, je préfère les photos ! En voici une qui n’est pas soumise aux droits d’auteur. Elle montre des objets dissociés :

Pour Tissot, tous ces objets de formes diverses retrouvés dans le cytoplasme et qui portent des noms différents ne sont que des débris d’une même structure géométrique et connexe. Ainsi, les boules dissociées des haltères deviennent des lysosomes. Ils décrivent aussi l’appareil de Golgi, les ribosomes etc.

Pour Tissot, l’affaire était claire ([4] p 33 et 44) :

  • « Voici donc démontré que ce fixateur mitochondrial qui conserverait si parfaitement l’intégrité du cytoplasme, le disloque totalement et le détruit »

«Les vacuoles sont la preuve et un signe absolument certain de la destruction de l’organisation cytoplasmique et ne peuvent pas être considérées comme parties constituantes normales de cette organisation, ni d’un système ou appareil vacuolaire (vacuome) ».

C’est bien ce que paraît indiquer la photo reproduite ici. Tissot a publié 75 planches que j’ai sous les yeux, chacune comportant plusieurs photos qui me paraissent correspondre à ce qu’il décrit minutieusement et dont il tire les conclusions.
Tout cela est de grande importance car c’est ce qui a permis à Tissot de voir et de photographier la continuité entre le réseau mitochondrial et les filaments de MT (BK).

Autrement dit, dans les observations de Tissot, l’agent de la tuberculose nait d’une cellule dont le réseau mitochondrial normalement harmonieux et stable sur le plan géométrique, comme on peut le voir sur la photo reproduite ici, se dérègle pour émettre des filaments qui prolifèrent de manière anarchique, construisant ainsi le tissu tuberculeux.

La première conséquence de cela est qu’il pourrait ne pas être nécessaire d’avoir été au préalable contaminé par un bacille tuberculeux pour faire la maladie. Tissot a alors affirmé haut et fort que la tuberculose était autogène, ce qui a entrainé sa mise à l’écart car il existe aussi des observations paraissant établir la contagion. Il a oublié qu’en amont du phénomène qu’il observait, il y avait eu une agression qui avait perturbé le fonctionnement normal de cette cellule, cette agression pouvant être une contamination par un bacille tuberculeux étranger, d’où la transmission par contagion bien qu’en pareil cas on devrait aussi rechercher si les tubercules sont construits par le bacille étranger ou par le bacille autogène que cette contagion aurait pu créer.

Il peut y avoir aussi une agression physique comme de respirer de l’air très chaud ou très froid pendant de longues durées. Il y a beaucoup de tuberculose chez les Esquimaux et en Afrique. Ou encore une agression biologique comme une très forte dose de tuberculine ou une agression chimique comme de respirer de la poussière de silice pour les mineurs. Une expérience, rapportée par J. Basset avait été réalisée par les Américains qui voulaient vérifier si le BCG aurait pu prémunir de la tuberculose-silicose du mineur ( [6] p 43-44) : des cobayes reçoivent le BCG dans le derme puis sont exposés à l’inhalation de particules de silices. Dix mois plus tard, certains de ces cobayes sont sacrifiés : foyers de tuberculose-silicose dans les deux poumons. Tous les autres cobayes ayant inhalé de la silice feront une tuberculose, mortelle pour certains. Par contre, les cobayes qui n’avaient reçu que le BCG restèrent indemnes. J. Basset interprète ainsi :

  • « Sous l’influence de la silicose, le BCG, loin de disparaître avait persisté dans l’organisme pendant plus d’un an et déterminé une infection tuberculeuse mortelle. »

Il est essentiel d’avoir présent à l’esprit que ces animaux de laboratoire étaient maintenus à l’abri de toute contamination tuberculeuse. D’où venait le BK qui les avait infectés ? Pour Basset, il n’y avait aucun doute, ce ne pouvait être que le BCG alors qu’il ajoute :

  • « Malgré ce séjour prolongé dans l’organisme, le BCG des lésions n’avait pas augmenté de virulence (quand il était testé ) sur des cobayes neufs »

« Depuis 30 ans, aucune observation n’a prouvé que le pouvoir pathogène du bacille bilié pouvait remonter, soit spontanément, soit artificiellement. »

Pour Basset, c’est la quadrature du cercle, le bacille de Calmette et Guérin prélevé chez les cobayes ne se montre pas virulent pour d’autres cobayes mais ce ne peut être que lui qui avait pu déclencher la tuberculose chez les malades. Admettre ce que Tissot affirmait avoir démontré offrirait une interprétation plus satisfaisante : la double agression de la silice et du BCG crée une perturbation cellulaire capable de leur faire générer les filaments de BK. D’ailleurs, il manque un résultat à cette expérience : si les cobayes étaient seulement silicosés, la tuberculose-silicose pourrait-elle apparaître même sans l’apport du BCG ? Il est possible que l’expérience n’ait pas été faite tant la conclusion paraît évidente : sans un apport bactériologique, il ne saurait y avoir de maladie tuberculeuse. C’est pourquoi, dans cette expérience, les témoins avaient reçu le BCG alors qu’il aurait aussi fallu avoir des témoins silicosés et non vaccinés.

Basset ignorait la découverte de Tissot. Pourtant, il fut invité par ce dernier à en prendre connaissance ([6] p 114) :

  • « Quant à l’origine autogène du bacille de Koch, c’est une aimable plaisanterie, écrit Basset. Pour le 25 février 1937, je fus invité (avec beaucoup d’autres), à entendre au Museum d’Histoire Naturelle une conférence (avec projections) :  »La tuberculose est autogène et le bacille de Koch formé par les mitochondries des tissus du malade ». L’imagination de ce professeur s’était enflammée, je le pense, à la lecture des publications concernant les ultravirus, les relations certaines qu’ils entretiennent avec les gènes, d’où la théorie de leur naissance intra-cellulaire. Théorie séduisante en faveur de laquelle plaident diverses observations, mais contre laquelle s’inscrivent des objections pertinentes. »

Dommage ! Il ne s’agissait nullement de cela car le travail réalisé par Tissot sur le BK n’avait rien à voir avec l’imagination et ne résultait pas de considérations théoriques. Les résultats obtenus furent le fruit d’un patient et laborieux travail de recherche sur les procédés de préparation des tissus à observer. Car tout est là et Tissot expose en détail, dans son troisième ouvrage (1946), son protocole et les tâtonnements qui l’y conduisirent. Basset fait cependant preuve d’une grande honnêteté intellectuelle car il ajoute encore :

  • « Peut-être faut-il aussi tenir compte de ce fait établi ultérieurement (Müdd et coll. 1951), que les granulations du bacille de Koch, par les réactions tinctoriales et enzymatiques, pouvaient être assimilées aux mitochondries des cellules animales et végétales. »

Voici encore ce qu’on pouvait lire dans la revue La Recherche [n°25 1972 p 684 ] :

  • « La microscopie électronique ne peut généralement pas faire la part du réel par rapport aux modifications structurales provoquées par les méthodes préparatoires’ »
  • Un vrai vaccin contre la tuberculose, est-ce possible ?

Des recherches sont entreprises depuis plus de 20 ans pour tenter de trouver un nouveau vaccin plus efficace que le BCG et surtout avec une palette élargie d’utilisation, ce que le BCG ne peut faire car il ne doit pas être utilisé sur des personnes contaminées, même si elles ne sont pas malades. C’est ce qu’exprimait un document OMS de 1999 ([8] p 30) :

  • « L’évaluation d’un nouveau vaccin pose des difficultés énormes … Le défi consiste à fournir un vaccin pour protéger contre la tuberculose pulmonaire de l’adulte des populations où une forte proportion d’adultes ont déjà rencontré le bacille tuberculeux. Il n’est pas du tout clair que cette solution soit immunologiquement réalisable. »

Le BCG est aujourd’hui à peine considéré comme un vaccin contre la tuberculose car il est maintenant reconnu qu’il n’a aucune action sur la propagation de la maladie.

Pratiquement, la seule protection qu’on lui reconnait est contre les méningites tuberculeuses et les miliaires de l’enfant alors que ce sont les adultes qui contaminent les enfants qui ne sont pratiquement jamais contagieux. Le BCG n’a évidemment pas le pouvoir d’éviter les contaminations. Or, on sait que la maladie peut se développer de nombreuses années après la contamination et que la vaccination par le BCG ne peut l’éviter.

Pour terminer, voici ce qu’a déclaré le Coordinateur de la lutte contre la tuberculose à l’OMS, le Dr Paul Blanc (qui est Français) à l’audition organisée au Sénat le 22 février 2007 par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) [9] :

« Aucune donnée au niveau international ne permet de dire que la suppression de la vaccination a entraîné une augmentation de la tuberculose dans le monde. Il y a des pays, je voudrais le souligner, qui n’ont jamais vacciné par le BCG, comme les États-Unis, et qui ont les mêmes taux qu’en Europe. Ceci doit être très clair, des documents extrêmement bien établis à ce sujet ont été publiés par l’OMS. »

 

Bernard GUENNEBAUD
Novembre 2022

 

Notes et sources

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1415697b/f1.item.zoom

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Koch#D%C3%A9couverte_de_la_bact%C3%A9rie_responsable_de_la_tuberculose
[2] Constitution des organismes animaux et végétaux, 1936 (vol 2). Par Jules Tissot professeur au Museum d’Histoire naturelle.
[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Tissot
[4]  »Constitution des organismes animaux et végétaux », 1946 (vol 3). Ouvrage de 360 pages de Jules Tissot. Le lien donne accès à 23 pages.
http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php?id=133&action=constitution-des-organismes-animaux-et-v-233%3Bg-233%3Btaux-et-cause-des-maladies-qui-les-atteignent
[5]  »Abrégé de cytologie » M. Maillet Chez Masson 1975
[6]  »Immunologie et prophylaxie de la tuberculose » par J. Basset Chez Vigot 1953
[7] Cours de l’université de Grenoble
http://unf3s.cerimes.fr/media/paces/Grenoble_1112/rachidi_walid/rachidi_walid_p02/rachidi_walid_p02.pdf
[8]  »Le BCG dans les programmes de vaccination » OMS Département des vaccins et produits biologiques 1999 http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/66277/WHO_V_B_99.23_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y
[9] http://www.senat.fr/opecst/audition_publique/cr_tuberculose.pdf
[10]  »Tuberculine & BCG Les deux vérités » par Bernard Guennebaud
http://www.alis-france.com/librairie/livres
[11] https://fr.wikiversity.org/wiki/Structure_des_cellules_eucaryotes/La_cellule_eucaryote
Dessin libre de droits sous licence Créative commons https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr

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Brigitte Fau
2 années il y a

Merci Bernard. C’est excellent.
Si tu veux voir la vidéo suivante d’une cellule observée par une technologie fabuleuse en live, tu reconnaîtras le réseau cellulaire dont parlait Tissot.
J’ajoute que la reconstruction permanente de ce réseau est peut-être un effet de l’agression que subit inévitablement l’échantillon.
https://www.youtube.com/watch?v=_sKXcJCK_gw

Le point de vue de Béchamp sur la tuberculose dans son livre « Les Microzymas… » rejoint totalement celui de Jules Tissot :
« La tuberculose et l’inoculabilité des microzymas tuberculeux »
… …https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65140517/f860.image.r=.langFR

« Concluons donc que le microzyma tuberculeux libre provient de la destruction pathologique d’un globule, ou cellule, épithélial de tissus déterminés ; qu’il est le ferment et qu’il est cultivable, pouvant se multiplier dans des milieux appropriés. Il ne préexiste pas originairement dans l’air, il est le produit de l’organisme malade. La phtisie, la tuberculose, n’est pas une maladie parasitaire. Non, non, il n’y a pas un microzyma créé pour rendre les gens et les bêtes phtisiques. Malgré M. Pasteur et ses adeptes, les médecins continueront de regarder la phtisie comme développée par d’autres causes qu’un parasite : le séjour habituel dans un lieu où l’air n’est pas suffisamment renouvelé, les variations de température intempestives, l’humidité habituelle, l’alimentation insuffisante, les aliments de mauvaises qualité et, par- dessus tout, l’inconduite et certains vices, ou la cohabitation avec des phtisiques.
Et maintenant appliquez la notion que la cellule est un élément anatomique transitoire, et cette autre, qu’un microzyma est susceptible de devenir morbide, et vous reconnaîtrez que les microzymas de la tuberculose ne sont que le terme ultime de la régression d’une cellule ou d’un groupe de cellules, mais des microzymas devenus morbides. Quand on inocule ce microzyma, il ne se multiplie pas, mais il produit une dyscrasie qui modifie les conditions d’existence de certains groupes de cellules, d’où résulte leur régression, avec évolution morbide de leurs microzymas. »

Brigitte Fau
Répondre à  Brigitte Fau
2 années il y a

Précisions : Le livre en question date de 1883.

mignot
mignot
2 années il y a

je n’ai pas tout compris: la dernière fois que j’ai vu une enfant tuberculeuse, c’était dans les beaux quartiers de Paris en 2004 , enfant de 6 ans qui avait aussi de l ‘exzéma .Du coup , quand sa sœur ainée a été diagnostiquée positive , il y a eu mini enquête familiale seulement , tests pour l entourage mais pas chez cette fillette « car on n’aurait pas pu l ‘interpréter ». Bref, la sœur et un frère positifs ont été dépistés et traités . la petite a trainé 7 mois une toux , fièvre, sueurs, amaigrissement. Quand j’ai évoqué la possibilité d’une tuberculose à la mère, c’est là que j’ai appris pour la fratrie .! c’était tenu secret… Les enfants n’étaient pas vaccinés (avaient eu des faux par un médecin qui vaccinait le carnet) Bref, là il y a eu enquête fouillée et on a détecté une source : l’employée non déclarée, sans papiers , donc pas passée au contrôles sanitaires, qui venait du Pakistan;
donc, si on dit il n’y a pas de « contagion » ? c est quoi???

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  mignot
2 années il y a

La découverte de Tissot publiée en 1936 n’a jamais signifiée qu’il ne pouvait pas y avoir de contagion. Elle porte seulement sur l’origine des bacilles tuberculeux. Mais une fois ceux-ci crées, ils peuvent s’échapper de l’organisme qui les a crée (par la toux) puis contaminer ainsi d’autres personnes ou animaux.
Cette découverte montre aussi qu’il est possible de faire une tuberculose sans avoir été au préalable contaminé.

Cette dualité semble très difficile à accepter. Quand on constate une transmission par contagion, on se croit fondé à en déduire que tous les cas de tuberculose se produisent ainsi. Quand on met en évidence que la tuberculose a pu être autogène, on se croit fondé à en déduire que tous les cas de tuberculose se produisent ainsi. NON ! Les deux sont possibles et se produisent très certainement. J’avais exposé cette dualité à la fin de mon article en donnant en particulier la réaction, à l’époque en 1936, de J.Basset qui était professeur à l’école vétérinaire de Lyon.

herve_02
herve_02
Répondre à  mignot
2 années il y a

> Les enfants n’étaient pas vaccinés (avaient eu des faux par un médecin qui vaccinait le carnet)
ET
> Le BCG est aujourd’hui à peine considéré comme un vaccin contre la tuberculose car il est maintenant reconnu qu’il n’a aucune action sur la propagation de la maladie.

marrant ce tropisme : lorsqu’un enfant est malade de regarder s’il est vacciné ou pas. S’il l’est n’en parlons pas s’il ne l’est pas c’est une cause….

Or j’ai la fâcheuse idée de penser qu’il y a chez nous plus d’enfant malades vaccinés que non vaccinées, même en proportion. Mais d’un seul coup la corrélation ne vaut plus causalité.

GORIUS
GORIUS
2 années il y a

Comme pour de nombreuses maladies (polio) la tuberculose apparait lorsque les conditions d’hygiène de vie sont délétères (habitations dans des caves humides, promiscuité, absence de vitamine D et autres carences entrainant une faiblesse immunitaire. De ma carrière je n’ai jamais vu de tuberculose avec un seul prélèvement positif de B.K. La décision thérapeutique était basée sur un « faisceau de présomption de signes cliniques ». Quand bien même l’on ait trouvé du BK sur des lavages alvéolaires, la contagion aérienne n’a jamais été démontrée, les lèsions histologiques peuvent être le témoin d’une réaction locale, par ailleurs les prédispositions familiales et environnementales sont peu évaluées : toute la limite de la médecine « pasteurienne » versus les observations de cliniciens avertis souffrent d’une vision holistique absente en matière d’épidémiologie.
Après 35 ans de carrière ma conviction se renforce sur le fait que les légendes médicales sont nombreuses et tenaces.

herve_02
herve_02
Répondre à  GORIUS
2 années il y a

Oui, je ne comprends pas que le fait que certaines maladies sont des maladies « de pauvres » n’éveillent pas des interrogations chez les médecins.

Pensez vous que les virus et bactéries sont tous aussi intelligents que le covid ? ciblant avec attention et pertinence ?

Sprilibre
Sprilibre
2 années il y a

Ca fait 50 ans que j’ai entendu parler du non conformiste Tissot, après Pasteur et Béchamps et je ne suis pas médecin, simplement jeune (à l’époque) père de famille ouvert….

Comment expliquer – et excuser !!! – que des Raoult, des Perronne, des Wonner, des Henrion-Caude etc. croient encore à l’approche pasteurienne dominante de la compréhension de la maladie ?

Brigitte Fau
Répondre à  Sprilibre
2 années il y a

Forcément, la question se pose, sprilibre. Le système a tout fait pour que les scientifiques ne soient pas informés de tous ces travaux qui remettent en cause les dogmes.
Jules Tissot a été empêché de publier ses travaux par l’institut Pasteur :
son texte est reporté sur ce lien : https://www.bonnes-habitudes.fr/2018/07/22/la-libert%C3%A9-d-opinion-et-de-discussion-scientifiques-en-france/

Les scientifiques ne pensent pas à remettre en cause les dogmes, bien que ce devrait être leur première préoccupation afin de partir sur des bases connues et vérifiées par des faits. Et pourtant ces dogmes ne sont pas démontrés et les expériences de Pasteur démontre le contraire de ce qu’il interprète comme étant « l’aseptie des animaux supérieurs » qui est à la base de la microbiologie.
Mais qui vous dit que Perronne, Raoult …. ne pourraient pas changer d’avis.
Leur confiance dans le système a été sérieusement ébranlée ces derniers temps.
Le Pr Perronne dit à la fin de sa conférence devant des députés européens, qu’il doute désormais ! https://www.youtube.com/watch?v=It55DbJ-mFk

Dr. Pierre-Henri BREDONTIOT
Dr. Pierre-Henri BREDONTIOT
2 années il y a

Article très inconfortable, qui s’ajoute aux nombreux autres concernant la pathogénicité des virus ou même leur existence…
La médecine fondée sur des certitudes et par des marchands de certitudes est quand même plus facile à vivre pour un médecin.
Du passé faisons table rase?
Mais par quoi le remplacer?
Sommes-nous vraiment utiles?
Quel avenir pour la médecine si ses fondements s’écroulent les uns après les autres?
Le prochain écroulement devrait concerner les vaccins, et cette pseudo pandémie et sa pseudo-prophylaxie devraient y contribuer largement.
Tout ça me laisse largement déboussolé.
Pasteur, ses erreurs et ses escroqueries auront fait beaucoup de mal à la Science.
Finalement, il faut se méfier de ceux dont le seul talent est de savoir se mettre en avant en escroquant leurs semblables: Pasteur versus Béchamp, ou Montagnier versus Max Gallo ou encore Fauci veran ou delfraissy versus Perronne ou Raoult en médecine; macron (qui n’est probablement qu’un crétin megalomane, pervers et narcissique qui a raté trois fois l’entrée à l’école normale) versus Asselineau.
Les exemples ne manquent pas…

Brigitte Fau
Répondre à  Dr. Pierre-Henri BREDONTIOT
2 années il y a

Il faudrait faire comme notre ami Aziz Djalane « désapprendre la médecine ». Il explique çà de manière fort poétique dans un article de l’AIMSIB que je ne retrouve pas.
C’est devenu son pseudo sur facebook.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Brigitte Fau
2 années il y a

Brigitte, quand on fait une recherche dans les archives des articles de l’Aimsib, il ne faut pas oublier que les articles publiés le même mois peuvent se répartir sur 2 pages.

Brigitte Fau
Répondre à  Brigitte Fau
2 années il y a

Je ne le cherchais pas sous le bon titre.
Le voici : https://www.aimsib.org/2018/01/21/cholesterol-statines-toujours-indissociables/

Président de la ligue antivaccinale
Président de la ligue antivaccinale
2 années il y a

Article peu compréhensible,manquant de clarté ,même pour un scientifique

Merci de rajouter une conclusion ou un résumé!

Brigitte Fau
Répondre à  Président de la ligue antivaccinale
2 années il y a

C’est vrai Bernard, que c’est expliqué de manière un peu obscure pour qui ne s’est jamais penché sur le sujet.
Tu expliques pourtant parfaitement tout çà dans ces petites vidéos sur you tube :
–> Le réseau interne au cellule (à partir de 3mn) : https://www.youtube.com/watch?v=XIbC2aW_yic&t=180s
–> Le bacille de Koch qui apparaît en réalité comme un reste de ce réseau « bactérien » selon Tissot, sortant d’une cellule (en décomposition probablement) : https://www.youtube.com/watch?v=a3gtMfOcdqw&t

Daniel Bardou
Daniel Bardou
Répondre à  Président de la ligue antivaccinale
2 années il y a

@ « Président de la ligue antivaccinale » 14/11 9h44

Bonjour à Tous.

Ha !! Enfin un vrai contradicteur sur ce site !!
Et qui plus est, un vrai scientifique !! Qui nous le dit en tout cas, on doit le croire.

ça fait plaisir de lire des questions claires qui demandent des réponses devant l’être tout autant.

Heureusement que nous avons dans ce monde des gens comme vous qui permettent aux gens comme moi qui ne font pas partis du gotha de la connaissance, d’avoir de vrai réponses aux questions fondamentales pour nous.

Nous étions bien plus heureux à l’époque ou les océans tombaient en cataractes au bout de l’horizon et le Soleil tiré par quatre chevaux passait dans le ciel… Vous me direz si je « résume » bien.

Aujourd’hui hélas tout n’est que questions et remises en cause, nous voulons des êtres comme vous pour nous nourrir d’informations précises…… et surtout concises !!!

J’ai d’ailleurs eu une idée qui pourrait intéresser des éditeurs littéraires en ces temps difficiles d’économies : Pourquoi imprimer toutes les pages d’un bouquin ?? Alors que seule la couverture suffit.. Une belle face et une bonne quatrième…. Et tiens, je vous donne une idée ; supprimons la deux et la trois… Vous imaginez les nouvelles librairies… Le gain de place… et votre bibliothèque … un présentoir de carte postales. Devant une belle photo de Notre Dame et derrière.. Le résumé des Misérables. Quel bonheur pour les candidats du Bac. Dire que certains y ont passé leurs Dimanches.

En tout cas, si vous me donnez votre nom et votre adresse, je m’inscrirai de suite à votre club, je suis moi aussi président de celui d’une célèbre marque de nourriture rapide. Notre Logo est très accrocheur et pour vous en faire un résumé, il présente lui même un résumé de ce que nous proposons dans l’assiette… 24 heures après…

Cordialement.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Président de la ligue antivaccinale
2 années il y a

En utilisant la référence [2] vous pourrez, après une recherche, télécharger en pdf (sans les planches photos) les 140 pages de textes de la publication de Tissot datant de 1936 sur l’origine du bacille tuberculeux et dont j’ai donné un extrait.

Sur un tel sujet il n’y a pas de résumé possible qui pourrait expliquer l’affaire en quelques lignes. Non, il faut s’y plonger si l’on veut comprendre. J’ai pris connaissance des découvertes de Tissot début des années 70, il y a près de 50 ans.
Vous pouvez aussi poser des questions, faire part de vos interrogations, de vos doutes comme l’avait fait Mignot qui s’interrogeait sur la non contagion alors qu’il connait une transmission qui lui parait indiscutable. Je lui ai répondu de suite.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
2 années il y a

Je viens de faire une recherche de documents qui donne le volume 2 complet avec les planches de la publication de Tissot de 1936 sur l’origine du bacille tuberculeurx :

D’abord allez sur :

https://bibliotheques.mnhn.fr/medias/doc/EXPLOITATION/IFD/MNHN_105885/constitution-des-organismes-animaux-et-vegetaux

Vous verrez :

« Constitution des organismes animaux et végétaux J. Tissot,…
vol. 2e vol. : Cause et nature de la tuberculose, origine et nature du bacille de Koch, source originelle des virus, constitution élémentaire des tissus
Cote : 105885
Voir le PDF multipage

Voir le document »

Cliquez sur « voir le document ». 211 pages avec les planches photos. C’est ce document que j’avais eu entre les mains fin des années 70, prêté par un instituteur de Niort. Les scientifiques vont pouvoir se régaler ! Extrait de la page 34 décrivant une photo :

« En haut, existent encore les cavités, réduites, des alvéoles pulmonaires,
et l‘on remarque, fait de la plus haute importance, la pénétration, en f
par exemple (repère marqué par l’auteur), des filaments de la gangue ou trame intermédiaire dans les cloisons interalvéolaires qu‘elles épaississent et où elles forment également des cellules embryonnaires. C‘est là le tableau et le mécanisme de l‘infiltration du tissu tuberculeux dans les régions encore saines et de la progression des lésions tuberculeuses de proche en proche. « 

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
2 années il y a

Voici quelques extraits de l’ouvrage 2 de Tissot sur la tuberculose et le bacille tuberculeux :

page 10 : « la tuberculose est une maladie spontanée, endogène
et non une maladie contractée par contagion, tout au moins en règle
générale.  » En règle générale, ce qui n’exclut pas la tuberculose par contagion.

Page 35, j’en parle ici parce que les photos produites dans l’article montre des filaments se terminant par des sortes de boules (pédicules) :

« La preuve est donc faite par les figures des planches 2, 3, 4, 5, 6, que,
dans les régions où pullulent les cellules embryonnaires, elles naissent à
l‘extrémité d‘un pédicule formateur, mince filament qui, lui-même, prend
naissance sur un autre filament. Je n‘insisterai plus davantage sur cette
démonstration, car elle sera répétée et visible dans la plupart des planches
qui suivent.
L‘origine et la nature des cellules embryonnaires est donc prouvée
à la fois :
1° Par le fait qu‘elles sont situées à l‘extrémité d‘un pédicule formateur, émanant lui-même d‘un long filament qui donne naissance à une série de cellules.
2° Par le fait qu‘elles naissent par une petite granulation pédiculée
(ou sessile) et grossissent sur place pour parvenir progressivement à la grosseur des cellules embryonnaires adultes. »

Vidocq
Vidocq
2 années il y a

Je souhaite simplement remercier chacun pour la richesse des articles mis en lignes régulièrement, j’ai découvert l’ AIMSIB il y a peu ( merci Vincent) et j’attends toujours le nouvel article avec impatience !

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
2 années il y a

Voici encore un extrait en conclusion d’une longue étude (page 141 du texte ou 206 dans le défilement, les planches incluses n’étant pas paginées) :

« Un tel examen permettra de vérifier successivement l‘exactitude des faits suivants :
1° Les cellules embryonnaires naissent par un pédicule, élément en haltère, soit sur un rameau, soit sur la paroi alvéolaire, ou sur une cellule épithéliale desquammée ou non.

2° Les cellules embryonnaires germent; il en part des éléments en haltère qui constituent la trame du tissu tuberculeux ou le tissu réticulé des cellules géantes et épithélioïdes.

3° Les cellules embryonnaires forment, en se développant, des granulations qui donnent naissance aux éléments en haltères qui constituent la trame du tissu tuberculeux et sont en même temps le bacille de Koch.

4° Ces cultures de bacille de Koch sont formées par les mêmes élémentsen haltère qui sont issus des cellules embryonnaires.

5° Ces éléments en haltère sont ceux qui constituent la trame ou charpente des cellules épithéliales et des autres éléments de la cloison interalvéolaire; les granulations ou boules terminales de ces éléments sont celles qu‘on a appelées mitochondries, et qui constituent le chondrisme ou appareil mitochondrial; les mitochondries sont des éléments en forme
d‘haltère, constitués par deux granulations ou boules, reliées par un bâtonnet d‘une largeur plus faible; la longueur de ce bâtonnet est très variable,  »

« En résumé, le problème est des plus simples et il est contenu en entier dans ce fait :
Toute l‘évolution de la tuberculose se confond avec celle de la cellule embryonnaire; cette cellule naît d‘une mitochondrie des éléments normaux de la paroi alvéolaire, et elle forme, à son tour, de nouvelles mitochondries qui constitueront le tissu tuberculeux et le bacille de Koch. »

Tissot écrit donc que ce sont des mitochondries venant des cellules du malade qui vont constituer le tissu tuberculeux et le bacille de Koch.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
2 années il y a

On pourrait se demander qui des tuberculoses autogènes et des tuberculoses par contagion sont les plus fréquentes. Pour Tissot ces dernières étaient peu fréquentes. Mais la réponse à cette question peut évoluer avec les populations car il s’agit d’une question de nature épidémiologique et non pas de nature biologique.

A l’époque de Tissot, en France et en 1936, la population était beaucoup moins nombreuse qu’aujourd’hui. En réalité, la tuberculose a presque disparu aujourd’hui dans la population française correspondant à celle de cette époque pour se concentrer sur des populations immigrées venues d’Afrique tout particulièrement avec des concentrations importantes. En conséquence, dans ces populations les risques de transmission sont beaucoup plus importants qu’ils ne l’étaient en 1936 dans une population encore fortement rurale ou rassemblée dans de petites villes et dans des maisons individuelles.

Aussi, il est vraisemblable que la proportion de tuberculoses transmises pas contagion soit beaucoup plus élevée aujourd’hui qu’elle ne l’était en 1936. C’est pourquoi il ne faudrait pas projeter la situation épidémiologique actuelle à celle de l’époque de Tissot.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
2 années il y a

Voici encore une citation importante de l’ouvrage de Tissot de 1936 qui devrait intéresser certains commentateurs ici. Page 6 de l’ouvrage ou 11 dans le défilement (qu’on voit à gauche) :

« 5° Ces faits expliquent comment, sans qu‘interviennent des cultures
bactériennes hétérogènes, les corps animaux et végétaux se décomposent,
pourrissent, après la mort de leur organisation et se transforment en cultures bactériennes et mycéliennes qui, dès ce moment, deviennent des virus* pouvant contaminer les animaux vivants.
Ceci prouvait que tous les virus* pathogènes proviennent, obligatoirement, d‘un organisme vivant animal ou végétal qui en est la source originelle. »

* Le terme virus doit être compris ici dans le sens général d’agent pathogène incluant les bactéries.

Cela signifie que même si tous les agents pathogènes types bactéries, mycobactéries ou virus proviennent d’organismes évolués comme les végétaux, les animaux et les humains, cela ne signifie pas que la contagion ne pourrait pas se produire. Comme pour le bacille tuberculeux, une fois crées, ils peuvent vivre leur propre vie, si je puis dire, pour contaminer d’autres individus.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
2 années il y a

Dans mon article je faisais allusion à la différence entre photos et dessins. Tissot s’était longuement étendu sur ces différences qui étaient pour lui absolument fondamentales. Voici quelques extraits (page 22 du livre ; page 27 sur le document internet). Ils permettent de constater que Tissot était un vrai scientifique et que la méthodologie est la priorité :

« Un tel jugement n‘est possible que sur des documents photographiques de grande netteté, non retouchés,…Cette précision ne peut pas être obtenue par des dessins et il faut de toute nécessité, pour l‘obtenir, abandonner ce procédé de reproduction pour le remplacer par la photographie, seul procédé capable de fidélité et qui a l‘avantage d‘éviter les erreurs d‘interprétation de l‘œil et du cerveau, les oublis et erreurs de dessin, ainsi que les erreurs qui peuvent provenir du fait que, par son dessin, l‘auteur cherche à donner une démonstration et qu‘il y reproduit surtout les points qui, suivant sa conception, sont de nature à faire la démonstration qu‘il recherche.

Une telle reproduction faite avec les yeux et la main, toujours induits plus ou moins en erreur par le raisonnement, est forcément inexacte et sujette à caution; elle est incapable de servir de témoin fidèle aux observations et de preuve aux affirmations. Si le dessin est exécuté par la main et l‘œil ignorant d‘un dessinateur, c‘est l‘inexactitude inévitable.
On en trouvera une preuve éclatante dans les pages qui suivront, en comparant les photographies de tubercules du poumon, de cellules embryonnaires, épithélioïdes ou géantes, de cellules épithéliales de la paroi alvéolaire du poumon avec les dessins qui ont été publiés sur le même sujet.
On se rendra même compte, par cet examen, que la reproduction exacte d‘une préparation microscopique par un dessin est impossible, quelle que soit l‘habileté du dessinateur. Les détails les plus ténus sont quelquefois les plus importants d‘une préparation, et un trait placé inexactement suffit à modifier le rapport qui existe entre deux éléments. Ceci résulte, de toute évidence, de la comparaison entre les dessins et les photographies.

Mais la reproduction photographique présente encore d‘autres avantages. J‘ai depuis longtemps constaté que l‘examen à la loupe des photographies des préparations microscopiques permet de faire des observations plus fructueuses mêmes que celles réalisées par l‘examen direct au microscope. Souvent l‘examen d‘une photographie m‘a permis de rectifier une conclusion erronée tirée de l‘examen direct au microscope, ou de constater un fait important qui m‘avait échappé avec cet examen.

Quand on examine une préparation, il passe devant l‘œil une quantité d‘images les plus variées dont la plupart sont incompréhensibles pour lui, à ce moment, mais qu‘il sera peut être en mesure de comprendre par la suite dès qu‘une image comprise aura ouvert le champ à une voie nouvelle dans la découverte, Le seul examen ultérieur de ces images,
fixées par la photographie et conservées, permet souvent de réaliser une découverte qui avait échappé avec l‘examen microscopique direct.

Aussi ai je été amené, depuis longtemps, à fixer définitivement par des clichés tout ce que montre d‘intéressant une préparation. J‘obtiens ainsi et je conserve une grande quantité de documents fidèles, précis, qui, par leur comparaison et leur étude ultérieure permettent une analyse extrêmement serrée des phénomènes. « 

hub37
hub37
Répondre à  Bernard Guennebaud
2 années il y a

Ce passage confirme ma microscopique expérience (en technologie des microprocesseurs d’il y a 35 ans).

Cette précaution photographique devrait être enseignée à tous les chercheurs. Peut-être justement avec ce paragraphe de Tissot.  Merci pour eux, cher B.G.

Violette
Violette
2 années il y a

Merci M Guennebaud,

Hors sujet, merci a elle. La tête du journaliste! 🙂

https://twitter.com/verity_france/status/1592835172738949121?cxt=HHwWgoDTjdDJ8ZosAAAA

Bien a vous toustes,

Xman
Xman
2 années il y a

Jules Tissot a publié 4 livres que j’ai lus plusieurs fois :

Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les atteignent (1926)

Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les atteignent (1936)

Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les atteignent (1946)

La catastrophe des vaccinations obligatoires (1948)

Les livres portent principalement sur la microbiologie et les maladies infectieuses.

Les livres m’ont permis de me rendre compte de faussetés/lacunes dans mes connaissances sur la microbiologie et les maladies infectieuses.

Pourtant, j’ai écrit moi-même un manuel sur la microbiologie et les maladies infectieuses en 1976.

Jules Tissot en savait plus en 1926 en microbiologie/maladies infectieuses que les médecins microbiologistes infectiologues en 1976.

Jules Tissot en savait probablement plus en 1926 en microbiologie/maladies infectieuses que les médecins microbiologistes infectiologues en 2022.

J’ai lu une centaine d’écrits (articles, communications, communiqués, pamphlet) rédigés par Jules Tissot, seul ou en collaboration, ou ayant trait à Jules Tissot.

Je viens de m’apercevoir que Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les atteignent (1926) est offert gratuitement par Google.

Voici la procédure pour télécharger avec succès, gratuitement et légalement le manuel :
Cliquer https://books.google.ca/books?id=5-IgAAAAIAAJ&hl=fr&source=gbs_book_other_versions ;
Cliquer sur l’icône en haut à droit représentant une roue dentelée;
Cliquer « Télécharger le PDF » dans la liste déroulante;
Le cas échéant : 1- Saisir les caractères affichés; 2-Cliquer sur l’icône Envoyer.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Xman
2 années il y a

MERCI beaucoup pour votre commentaire. Cela fait très plaisir de constater que je ne suis pas seul à être admiratif et passionné par l’oeuvre pour le moins méconnue de cet exceptionnel chercheur. Certes il a aussi fait des erreurs qu’ils corrige d’ailleurs, d’un ouvrage à l’autre. Par contre, les découvertes que j’ai présentées dans cet article n’en sont certainement pas, du moins c’est ma conviction étayée.

Merci de donner aussi ce moyen d’accès à l’ouvrage de 1926. Je rappelle que j’avais donné un peu plus haut le moyen d’accès gratuit à l’ouvrage intégrale de 1936 avec les 57 planches de photos et les 140 pages de textes que l’on peut d’ailleurs obtenir séparément des photos. Reste celui de 1946 qui ne serait pas, à ma connaissance, proposé en intégralité ?

herve_02
herve_02
2 années il y a

s’arroger le droit d’écrire gogole à toues les pages est pour le moins irritant.

qu’il se le garde du coup. je le trouverais ailleurs.

Daniel Bardou
Daniel Bardou
2 années il y a

Bonjour.

Je n’ai surement pas l’expérience technique pour étayer ma proposition, aussi je voudrai bien que vous la compreniez comme une simple divagation « poétique ».

Si l’on étudie une certaine évolution des recherches du siècle dernier, il apparait que le concept de fractales sous tend une grande quantité de phénomènes à notre échelle. Je dis à notre échelle car c’est la seule que nous pouvons appréhender sur le plan expérimental.
Le concept d’atome comme partie indivisible de la matière a été démentis par des expériences que les Grecs anciens ne pouvaient pas mener mais qui aujourd’hui semble une évidence.

Aussi , dans le même esprit des choses, ne pourraient t’on pas imaginer que la vie se cache à des échelles que nous n’avons encore pas les moyens de visualiser.
Je vous parlais de poésie, ce n’est pas dans l’écriture, mais dans le concept.
A ce que je lis concernant la tuberculose, rien ne s’oppose a une vision différente des choses qui serait que son vecteur d’information soit bien plus petit que le bacille de Koch.

Je chausse mes bottes d’agriculteur pour proposer une analogie agricole.
Ne pourrait on pas imaginer qu’il soit à une échelle différente l’équivalent d’un végétal adulte mais que son vecteur soit bien plus petit et encore inobservé peut être même inobservable à ce jour.
Je sais que je vais me faire des adversaires mais heureusement pas trop ici en rejoignant un peu les idées de Béchamp.
Rein ne s’oppose à imaginer que les les apparitions que l’on peut croise sporadiques de la maladie soit simplement une modification du terrain permettent la « levée » de ces graines.
La présence ultérieure des organismes « supérieurs » crées sur le terrain ne serait que la suite du développement de cette pathologie.

Ces organisme bien plus gros seraient eux visibles comme une plante adulte de blé le serait à un observateur hypermétrope qui ne pourrait comprendre l’existence des grains dans le sol.
Et tout comme il est vrai que de répandre quelques tonnes de plantes adultes (et donc potentiellement de graines) sur un terrain même si il n’est pas dans les conditions idéales pour la levée est possible, il sera possible de dire que c’est cette action qui a conditionné l’apparition du blé sur le terrain voisin.

Tout les jardiniers amateurs ou non savent bien qu’il faut faire très attention à l’usage de foin pour amender le sol, car il y a un grand risque d’emmener des graines indésirables.
Si les graines étaient inconnus pour eux, ils ne sauraient pas pourquoi, mais il sauraient que ce n’est pas une bonne idée.
Pour la tuberculose, pourquoi ne pas essayer d’imaginer que l’information soit contenue dans une entité encore inobservable car peut être de la taille d’un virus mais qui ne produit pas le résultat qu’attends tout observateur de virus à savoir une grande quantité d’individus qui justement les rends observable …
Prenez ceci comme une divagation de l’esprit, une simple bifurcation intellectuelle.

Cordialement.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Daniel Bardou
2 années il y a

Comme la vie est fondamentalement vibratoire et énergétique avant de se manifester sous forme biologique et que la poésie c’est du rythme, je ne vois pour ma part aucune opposition de principe aux « divagations poétiques » qui pourraient être plus proches de la vérité que bien des pensum dits scientifiques.

Un exemple est apporté par l’homéopathie dominée par le principe de similitude ou loi des semblables. Au nom de ce principe, l’homéopathe va rechercher les correspondances entre les propriétés d’un végétal par exemple avec des symptômes pathologiques. Cette démarche conduit à des considérations que certains qualifieraient de « divagations poétiques ».

Pourtant, derrière cette loi des semblables se cachent des résonances vibratoires. On peut admettre que pour qu’un produit homéopathique (je ne dis pas médicament) puisse avoir une action thérapeutique il faut qu’il y ait résonance vibratoire entre le malade et le produit. On sait qu’une résonance vibratoire engendre une amplification de l’amplitude. Ce serait cette amplification qui permet qu’un minuscule granule enfermant une information vibratoire puisse produire une action puissante qui peut paraitre disproportionnée à sa taille et à son contenu qui, d’un point de vue chimique, n’est que de l’eau et du sucre en quantités infimes.

herve_02
herve_02
2 années il y a

@daniel

je viens (enfin dans les 15 jours passés) d’écouter une ITW de marc henry sur l’eau morphogénique (??) je ne suis plus certain de appellation . où il expliquait que notre corps était sensible aux ondes électromagnétiques car nous sommes composée à 96-97% de molécules d’eau (et que les expériences montrent que l’eau y est sensible). Ainsi nous recevons et émettons des ondes. Qui ont/peuvent avoir une influence sur notre biologie. On peut imaginer que les « coups de foudre » ou « détestation » de l’autre viennent d’une adéquation (ou pas) de nos ondes.

Comme énergie et matière sont la même chose on crée l’un à travers l’autre (les collisionneurs font exactement cela énergie -> matière). Ne peut-on penser que l’énergie que notre corps créé à partir des ondes qu’il reçoit puisse créer de la « matière » (bonne ou mauvaise) ? Et ainsi (sombrons dans le complotisme) l’injection d’oxyde de graphène dans les corps est un moyen d’augmenter la capacité de notre corps à fabriquer de l’énergie à partir de nos cellules (cette nano particule se lie aux cellules pour en tirer de l’énergie) et donc de multiplier sa capacité à produire la maladie à partir des informations vibratoires qu’il reçoit. (les injectés sont + malades que les autres.) si on part sur cette base complotiste chapeau pointu ne peut-on penser que l’on pourrait utiliser cette propriété (si elle existe) pour « soigner » les injectés en se collant à eux (et en étant en bonne santé et en ayant nos ondes « en phases ») pour leur envoyer des messages de bonne santé ? cela aurait de la gueule non ? Cette théorie pourrait expliquer que à la campagne on se sent bien, qu’on envoyait dans les montagnes les malades en sanatorium, qu’on disait (??) que l’air de la mer « soigne ». en gros chaque « environnement » émettrait son type d’ondes /vibration qui « soignerait » certains type de maladies (vibrations ?)

Montagnier avait montré qu’une personne ayant le sida émettait une « fréquence » et que cette fréquence persistaient alors même que le « virus » n’était plus « décelable »). Et que le fait qu’il soit recrée à partir de cette « vibration » était une théorie que l’on pouvait étudier.

Maintenant faisant le saut quantique….

Est-ce que l’on ne pourrait pas imaginer que les « maladies » puissent se transmettre sous forme d’information vibratoire (par électromagnétisme). une sorte de arnm par les ondes ?

Comme les virus ne sont plus « isolés » mais reconstruit mathématiquement par matchage de bout de séquences que l’on identifie grâce à des bases de données. On est dans une forme de raisonnement circulaire : informatiquement on construit des bases de données de séquences construites à partir de bases de données pour affirmer qu’on a bien une séquence connue, puisque dans la base de données. Mais la séquence à la base n’a JAMAIS été construite par analyse d’un organisme parfaitement isolé et déterminé par autre chose que l’informatique.

Ainsi (est c’est effrayant), on pourrait « contracter » une maladie juste en étant proche de la personne car elle « enverrait » (involontairement – pour le moment ?) le message pour que notre propre corps fabrique la maladie. Peut être que là interviendrait le terrain… triple salto arrière vrillé.

Daniel Bardou
Daniel Bardou
Répondre à  herve_02
2 années il y a

@ herve_02 18/11 14h06

Bonjour.

Les « avancés scientifiques » sont pleines de « triples saltos arrière vrillés ».
L’avenir donnera peut être un jour raison à des chercheurs comme Jacques Benveniste, mais si la pensée humaine à parfois la légèreté d’une plume, le « savoir » est souvent une bonne grosse chape de plomb. Et ce n’est pas le Docteur Montagné tout prix Nobel qu’il était qui a échappé à la règle.

Nous sommes ici sur un site qui nous permets de parler de cela comme des hypothèses sans être inquiété par les malfaisants de la « vérité scientifique »… J’en profite d’ailleurs pour les renvoyer à leurs cours de phylo de première avec cette question : « La vérité peut elle aveugler ? »

Parlons donc de l’Homéopathie qui soigne aussi parfaitement les chevaux, il faudrait à ce propos faire des essais en double aveugle sans leur dire à l’oreille qu’on les soigne pour éviter le biais de l’effet placébo. Fin de digression.

Ce sont peut être des gens comme Marc Henry que l’on écoutera un jour, mais pour l’instant il faut continuer à démonter nos certitudes sur l’eau.
Nous avons l’excuse de ne pas comprendre la complexité de certaines molécules mais la simplicité de l’eau n’est qu’apparente.
Pour les incrédules, je vous met au défit de trouver des explications à la constitution des cristaux de glace, je ne parle pas des symétries mais du pourquoi du comment de certaines formes à certains moment dans tel ou tel environnement..

Il est maintenant établis que les molécules d’eau peuvent s’organiser en sphères contenant du vide, leurs caractéristiques électroniques ne s’y opposant pas.
Et, la nature ayant horreur du vide, qu’y a t’il comme information contenus pas ce vide ?
Benveniste parlait de la « mémoire de l’eau », il a été trop loin pour son époque, Montagné disait lui qu’il s’agissait d’un procès « Galiléen », il n’avait peut être pas tord.

Mais revenons à une proposition « poétique », parlons de la « mémoire de l’eau ultra pure » et de l’effacement de toutes les souillures par le Chlorure de Sodium (ou peut être un autre sel de l’Océan ?) avant un éternel retour par la case nuages et la « recharge » par le cycle naturel…
Si l’atome est la plus petite partie de la matière il est possible que l’on doive s’arrêter aux molécules comme support le plus petit de l’information, mais si ce postula est remis en cause, acceptera t’on de chercher l’information à une autre échelle ??

Mais ça, c’est une autre histoire.

Cordialement.

herve_02
herve_02
Répondre à  Daniel Bardou
2 années il y a

@daniel

je me souviens d’une conversation d’un autre temps ou « on » avait émis l’hypothèse que même en allopathie ce soit la « vibration » de la molécule qui fasse le travail tout autant que la « chimie » .

Il me semble qu’un intervenant (peut être chez dupagne) avait même expliqué que des expériences en ce sens avait été faites et qu’elles n’invalidaient pas la proposition. Il est évident que « politiquement » cette affaire ne pourra jamais avoir le droit à la lumière, car cela marquerait la première démonstration de l’action homéopathique.

Vous remarquerez que dans le tribunal d’inquisition de benveniste, et la cabale qui l’a poussé au suicide, à aucun moment on n’a refait ses expériences pour montrer que cela ne marchait pas, on a juste « décidé » que c’était une fraude. Cela ressemble étrangement à ce qui se passe avec le covid et les traitements précoces.

C’est pour cela que ceusses qui se réveillent aujourd’hui en disant que le covid a provoqué un dévoiement de la science (tentant par la même de préserver la science d’avant covid) se mentent à eux même. Et en fait, ils ne peuvent pas gagner contre la doxa covid parce qu’en 2019 ils utilisaient les arguments qui sont utilisés contre eux aujourd’hui pour préserver le status quo sur de nombreux domaines. Ils ont été de ceux qui confortaient le système de corruption parce que cela leur procurait un certain confort intellectuel et professionnel. Ainsi quoi qu’on en dise ou qu’il arrive, le monde médical est perdu, il n’y a plus rien à sauver le cancer est métastasé partout. il n’y a plus aucun esprit sain et vierge de corruption dans le milieu.

Alors bien entendu, il y a des moins « corrompus » que d’autre. mais ils sont perdus tout autant.

Prenez un exemple simple : allez demander à un soignant s’il pense que le vih (virus dérivé du siv) ait pu (juste ait pu) venir de la campagne de recherche et vaccination contre la polio. Vous avez votre réponse.

Maintenant il y a la question bonus….

le vaccin de la polio et le VRS ? j’ai lu un article qui expliquait que c’est un virus présent chez les signes ayant été utilisés pour la fabrication de ce vaccin.

Je pense qu’à un moment, à propos de ces « zoonose », on va s’apercevoir que nombre d’entre elles ont été apporté chez l’homme par la vaccination qui utilise du matériel biologique non humain contaminé. Mais là c’est le combat du millénaire suivant, on en est encore à douter qu’une personne en bonne santé et qui meurt dans les 24 heures après un vaxXxin est morte du vaxXxin.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Daniel Bardou
2 années il y a

« Vous remarquerez que dans le tribunal d’inquisition de benveniste, et la cabale qui l’a poussé au suicide, à aucun moment on n’a refait ses expériences pour montrer que cela ne marchait pas, on a juste « décidé » que c’était une fraude »

L’équipe de « scientifiques » qui était venue pour étudier les expériences de Jacques Benvéniste avait emporté dans ses bagages un … prestidigitateur !!! Il a affirmé que J.Benvéniste dissimulait des fioles dans un faux plafond de son laboratoire pour les reprendre ensuite afin de démontrer que ….

« C’est pour cela que ceusses qui se réveillent aujourd’hui en disant que le covid a provoqué un dévoiement de la science (tentant par la même de préserver la science d’avant covid) se mentent à eux même. Et en fait, ils ne peuvent pas gagner contre la doxa covid parce qu’en 2019 ils utilisaient les arguments qui sont utilisés contre eux aujourd’hui pour préserver le status quo sur de nombreux domaines.  »

Tout à fait ! Le processus n’est pas nouveau. Il existe depuis qu’il y a des vaccins (au moins !). Cela a débuté avec la vaccination antivariolique, dès le 19è siècle, j’en ai apporté des preuves dans mes articles Aimsib sur la question : dès 1870 on savait que la conjonction à quelques jours près de la contamination sauvage et de la vaccination avec un vaccin à virus ayant conservé la capacité de se répliquer aggravait la variole ou même la déclenchait. Les experts en titres et fonctions ont écrasé.

Mais cela avait commencé bien avant avec la variolisation : un variolisateur vient varioliser les enfants d’une duchesse ; « faites votre travail monsieur et laissez-moi pleurer ! »

Daniel Bardou
Daniel Bardou
Répondre à  Daniel Bardou
2 années il y a

@herve_02 19/11 13h40

Bonjour.
Tout d’abord, je profite de cette réponse pour m’excuser platement auprès des professeurs de Philosophie, d’avoir écorné ce mot. J’ai dus faire trop de « Phyto » (Technie ou Thérapie) …

Ensuite, je ne sais pas si vous connaissez cette histoire, mais je vous invite à regarder cette page..

https://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_simien_40

Qui devrait apporter un peu plus a vos convictions.

Mais je me permets de souhaiter que vous ayez tord au sujet des médecins et qu’il y ait un sursaut d’humanité qui leur fasse changer de cap.
Le problème dont vous parlez est tout de même largement plus général, j’avais un ami qui disait que quand dans une société l’argent rapporte plus que le travail il y a du soucis à se faire.
Je me plais à croire que les mentalités changerons un jour et qu’il sera plus valorisant dans cette nouvelle société d’être « docteur » et de savoir soigner des gens plutôt que de rouler en 4X4 … on peut espérer non ??

Cordialement.

Minna
Minna
2 années il y a

Merci à tous… La discussion est passionnante !

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
1 année il y a

J’avais oublié de faire état d’un fait important et quasi démonstratif de la découverte de J. Tissot sur le cytoplasme cellulaire constitué d’une structure connexe, un peu comme un grillage, où l’élément de base est une haltère, les haltères étant reliées entre elles par leurs boules comme le montre la photo de l’article.Dans un ouvrage de cytologie de 1975 j’avais pu lire (p.149) :

« Les mitochondries, habituellement ovalaires, peuvent être bifurquées en Y, en haltère, en anneau, en bissac …le phénomène est loin d’être rare et sa signification n’est pas précise. »

Si vous réalisez le réseau de Tissot avec de la glace, que vous le jetez à terre et le laissez un moment au soleil, vous pourrez trouver des haltères isolées, des Y, des anneaux et des bissacs, une partie de la structure ayant fondu au soleil alors que d’autres auront été partiellement conservées.

La signification qualifiée de non précise devient très claire quand on dispose de la structure vue et photographiée des milliers de fois par Tissot.

RAPPEL : il utilisait un procédé original de préparation des cellules à observer.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
1 année il y a

J’ai oublié de donner la référence de l’ouvrage de cytologie :
M. Maillet Abrégé de cytologie chez Masson 1975

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