L’Association Internationale pour une Médecine scientifique, indépendante et bienveillante (l’AIMSIB) est née du constat fait par ses fondateurs que notre médecine contemporaine était de moins en moins (voire pas du tout) scientifique, indépendante et bienveillante.
Par ce geste fondateur, l’AIMSIB voulait donner l’alerte !
Par ses articles et lors de ses rencontres bisannuelles, l’AIMSIB n’a cessé de dénoncer le sort qui était réservé aux acteurs (les soignants dans les hôpitaux notamment) et aux victimes (les familles et leurs patients) d’un système de santé qui partait à la dérive.
L’AIMSIB n’était pas seule sur ce terrain : beaucoup de soignants « petites mains » parmi les gilets jaunes contestataires, d’austères économistes décrivaient le rationnement systématique dans les hôpitaux et des brillants analystes (Thomas Piketty ne fut pas le seul) annonçaient la crise à venir via la montée des inégalités.
Le rationnement n’était pas théorique puisque, aujourd’hui, les soignants manquent de masques, de désinfectants et même de tests diagnostics. Des universitaires et des chefs des unités de soin depuis des années crient leur misère jusqu’à se mettre en grève de leurs fonctions administratives. La réponse de la Princesse Buzyn et de ses maîtres ne fut que mépris : quelques milliards ponctuels pour calmer les gilets jaunes, moins que rien pour le système de santé «qui devait s’adapter» et «faire pour le mieux». Merci, Princesse !
Plus spécifiquement, l’AIMSIB a publié de nombreux articles concernant les maladies infectieuses et les vaccins et s’est faite l’écho d’une série de livres [la Collection «Vaccins et Sociétés»] où la faillite des politiques sanitaires était décrite en détail par l’un de ses membres.
Rien de moins révélatrice que la stupide mais coercitive Loi d’obligation vaccinale de Janvier 2018 ! Quand des gouvernants usent de la Loi pour forcer (sous de lugubres prétextes humanitaires) un peuple à faire ce qu’il refuse de faire, on entre dans un système autoritaire dont on ne connait pas l’issue.
Aujourd’hui, au nom de l’Unité Nationale et d’une guerre à mener contre un ennemi invisible, on nous demande de nous taire. Que nenni ! Celle-ci, on nous l’a déjà faite !
C’est au nom de l’Unité Nationale déjà qu’en 1871 on fusilla les communards fédérés au Père Lachaise. C’est au nom de l’Unité Nationale qu’ils « ont tué Jaurès » en 1914 ; et c’est au nom de l’unité nationale en 1940 que « Maréchal nous voilà ! »
Et pour nous contraindre au silence, on nous dit que la nation vit sa crise la plus grave depuis la 2nde guerre mondiale…
L’AIMSIB est un cerveau collectif qu’aucune censure ne peut arrêter, et qui veut anticiper le futur immédiat.
L’AIMSIB appelle ses adhérents à entamer d’urgence une réflexion sur la crise actuelle, supposée sanitaire. Il est urgent de prendre le chemin de la « prise de conscience » afin de préparer la suite.
Ce premier texte est une contribution des fondateurs à cette indispensable démarche de clarification ; au moment où tout est fait pour obscurcir la situation réelle. Chaque adhérent pourra en toute liberté exprimer sa vision de la réalité, éclairée par les nouvelles réflexions ci-dessous, alors… Bonne lecture.
Nous assistons, et pas qu’en spectateurs, depuis quelques semaines à une période qui fera date dans l’histoire des maladies et de la médecine, tout autant que dans l’histoire contemporaine de la représentation que la société se fait d’elle-même.
Mais que se passe-t-il ?
Comment une épidémie ayant engendré à ce jour 13.000 morts peut-elle engendrer une crise mondiale de cette ampleur ? Certes l’économie marchande nous a habitué au caractère cyclique de ses crises, il n’en demeure pas moins que celle-ci est tout à fait atypique. Nous ne découvrons pas tout à fait les virus et en particulier les virus chinois qui chaque année nous font la grâce de nouvelles souches grippales contagieuses. Récemment encore, en 2003, la virologie chinoise avait identifié une autre variété de coronavirus, le SARS-Cov qui de mémoire, et malgré une létalité très significative mais avec une contagiosité plus faible que notre COVID-19 n’avait pas connu l’incroyable répercussion qu’elle connait aujourd’hui.
Mais que se passe-t-il donc ?
Depuis quelques décennies, à chaque apparition d’un nouveau virus épidémique, une campagne de sensibilisation médiatique se met en place et, en parallèle avec les miracles attendus de l’industrie pharmaceutique, promet la mise au point, dans des délais qui se veulent toujours plus optimistes, la prophylaxie ad hoc, jusqu’à proposer aux autorités sanitaires des campagnes de prévention à l’échelle planétaire.
La santé publique est devenue un marché à très forte valeur ajoutée. Le discours médiatico-industriel est ainsi coutumier d’une propagande permanente diabolisant les virus en tous genres et faisant de ses remèdes le seul espoir salvateur. L’on sait par ailleurs que bien des maladies épidémiques ont été contenues et circonscrites par l’isolement et le confinement des personnes contaminées et de leur entourage, ainsi que leur traitement lorsque celui était possible.
COVID-19 est donc apparu dans ces conditions historiques, d’abord discrètement avant que de devenir la triste star mondiale que l’on connaît aujourd’hui.
La « médecine marchande » se veut toute puissante, son génie dépasse l’entendement, à l’entendre, rien, aucune maladie, aucun virus ne sauraient lui résister ; et si d’aventure, comme aujourd’hui, quelques résistances lui étaient imposées, elle ressortirait alors ses vieilles recettes du passé, qui jamais ne firent réellement preuve de leur efficacité, comme par exemple bon nombre de vaccins.
Jamais elle n’oserait dire qu’elle ne sait pas ! L’aveu d’une telle impuissance la décrédibiliserait sur les marchés et si elle n’est pas reconnue comme une marchandise de confiance elle n’a alors aucune valeur.
La tempête actuelle est ce que les gérants de « l’âme du monde » aiment à appeler une crise de confiance. Et c’est tout le système qui se met à dysfonctionner. Les bourses chutent, l’activité économique ralentit voire s’arrête, la vie même se met en berne, les spectacles sont annulés, les banques centrales viennent au secours de la lutte contre la pandémie, la population elle-même est invitée au combat, à la résistance active par l’isolement forcé… une espèce de folie généralisée se met en place face à une maladie à l’incidence relative bien que meurtrière par endroit, pour des raisons encore mal comprises.
On peut supposer que quelques groupes industriels possédant des intérêts dans le secteur des produits de santé gardent le secret espoir d’en tirer quelques profits et participent de cette campagne mondiale de « sensibilisation ».
Les États sans aucun doute participent à leur tour de cette politique anxiogène en préférant faire n’importe quoi pour ne pas être taxés de ne rien faire. La finance panique à l’idée du déclenchement d’une crise de confiance mondialisée, et là, nous sommes au cœur du problème : la perte de confiance c’est la perte du crédit, du latin credo, c’est-à-dire croire ; et quand on n’y croit plus, le système marchand entre en crise.
Mais il faut guérir tous ces pauvres hères atteints par la maladie. Le diable ne suffit plus à expliquer l’impuissance à combattre l’inconnue. Il est alors exigé de la médecine marchande qu’elle réponde immédiatement à la demande. Et si, sur le terrain, nous assistons au combat courageux des personnels de santé toujours plus indigents dans les moyens qui leur sont attribués (même pas des masques pour tous), nous entendons déjà célébrer quelques solutions miracles dont on ne sait rien quant à leurs possibles nocivités ou dont les résultats n’ont fait l’objet que d’études insuffisantes. Et pour cause, nous sommes face à l’inconnu !
Ce à quoi nous assistons c’est à une « charge héroïque », digne des plus grandes épopées, de cette médecine-là.
C’est de l’inaptitude de cette médecine-là à faire face à cette pandémie de façon rationnelle (pour ne pas dire scientifique) qu’elle va tirer sa plus grande gloire !
Elle célèbrera les scientifiques qu’elle prétendra avoir subventionné comme missionnaires de ses succès. Car, toujours, elle inverse la réalité. Cette recherche insatiable du profit l’a rendue inapte dans bien des domaines. Elle célèbre sans cesse sa propre faillite en en faisant une réalité à laquelle on ne peut échapper.
Ce serait notre destin alors que c’est juste le fruit de son incohérence.
Pourquoi investir dans le bien public s’il n’est d’aucune rentabilité ? Nous pourrions compter beaucoup de morts, faute de moyens, fautes de connaissances, et célébrerons notre victoire finale par notre abnégation à une vision du monde qui ne tolère rien en dehors d’elle-même.
(photo credit: MIKE BLAKE/ REUTERS)
Didier Sicard Pr émérite à Sorbonne Université:
« Ce qui me frappe toujours, c’est l’indifférence au point de départ. Comme si la société ne s’intéressait qu’au point d’arrivée : le vaccin, les traitements, la réanimation. Mais pour que cela ne recommence pas, il faudrait considérer que le point de départ est vital. Or c’est impressionnant de voir à quel point on le néglige ».
Rechercher la cause c’est pour moi une obsession depuis mes débuts en médecine.Je constate ,hélas, que dans les discours officiels c’est loin d’être le cas.
Pourquoi plus de gens meurent?
Je cite: David Crowe
30 mars 2020
version 2
Une grande partie de la réaction (certains diraient une réaction excessive) au coronavirus est due à la perception que le taux de mortalité (fraction des cas positifs qui meurent) est très élevé. Les raisons de remettre cela en question comprennent:
Les malades sont testés préférentiellement et sont évidemment plus susceptibles de mourir que les cas asymptomatiques. Beaucoup soupçonnent que la grande majorité des personnes qui subiraient un test de coronavirus s’ils sont positifs sont asymptomatiques. Si le taux de mortalité est actuellement calculé à 10% et qu’il s’avère qu’il y a 10 fois plus de personnes positives non testées (toutes vraisemblablement asymptomatiques), le taux de mortalité ou de mortalité ne serait en fait que de 1%. Si 100 fois plus de positifs asymptomatiques inconnus, alors seulement 0,1% (semblable à la grippe). Ce point a été souligné par beaucoup, notamment Anthony Fauci, peut-être le bureaucrate médical le plus puissant d’Amérique, dans le prestigieux New England Journal of Medicine.
Il existe peu de preuves statistiques d’une forte augmentation des taux de mortalité. Les statistiques européennes de mortalité montrent des augmentations récentes inhabituelles en Italie et en Suisse, mais pas dans d’autres grands pays européens. En outre, les augmentations sont inférieures aux périodes d’épidémie de grippe historiques récentes. La plupart des pays ne disposent pas de statistiques de mortalité facilement disponibles au cours de l’année, et nous ne le saurons qu’en 2021 dans ces pays.
Il y a rarement une comparaison avec la mortalité normale. Par exemple, pendant la saison de la grippe 2016/17 en Italie, environ 17 000 personnes âgées de 65 ans et plus sont décédées au cours de la semaine de pointe. Ainsi, dans un petit pays, en une semaine, la moitié du nombre de décès dus aux coronavirus mesurés dans le monde sur 12 semaines (34 065 au moment de la rédaction du présent rapport) se trouve dans une mauvaise année grippale.
Les patients sont traités différemment. Ils sont plus susceptibles d’être intubés et de recevoir une variété de médicaments qui partagent une caractéristique – leur efficacité n’a pas été prouvée pour le coronavirus. Une partie importante des décès pourrait être iatrogène, comme dans le cas du SRAS.
Les décès concernent principalement les personnes très âgées présentant des problèmes de santé préexistants. Beaucoup d’entre eux seraient de toute façon décédés cette année, et leur décès pourrait simplement être reclassé de maladie cardiaque, pneumonie, etc. au coronavirus. https://theinfectiousmyth.com/CoronavirusRAQ.php?fbclid=IwAR0t3J0fCNzcAjv-rFxtvzPYMYpd3qujWHk-EpUEPzK3ttButt8I4TS5Lrs
Quelques semaines de recul ont permis à la science d’avancer. Des chercheurs ont maintenant mis en évidence une nouvelle maladie, la covidiose secondaire : il s’agit d’une complication inattendue, mais qui s’avère assez fréquente, de l’infection par le SARS-Cov-2 (ou covidite), elle-même au demeurant le plus souvent asymptomatique. Les mécanismes en sont encore largement non élucidés. Contrairement à la covidite, qui ne concerne en réalité qu’une infime proportion d’individus, la covidiose touche une large partie de la population, tous âges et origines sociales confondus.
Elle est liée à la dégénérescence du tissu névroglial [les cellules gliales, ou névroglie] impliqué avec les neurones dans le traitement de l’information, et favorisée par une exposition excessive aux médias. Les patients atteints de covidiose (dits «coronazes», ou «covidiots») ne sont pas conscients de leur état, mais ne sont cependant plus contagieux.
Plus généralement, le terme «covidiot» désigne une personne dont le comportement a été perturbé par l’épidémie Covid-19: des stockeurs de papier toilette aux cracheurs de supermarchés (covidiose primaire) en passant par les insouciants et les inconscients, et donc désormais les victimes du confinement, de la désinformation et de la propagande inhérente au délire sanitaire qui s’est emparé de la planète, dans un relent et une dérive totalitaire qui ne disent pas encore leurs noms.
La covidiose secondaire se caractérise par une altération du jugement du malade qui lui fait accepter sans barguigner, sans discuter, parfois même avec empressement, voire exiger (car ces mesures apportent un soulagement à sa détresse morale) une avalanche de contraintes officielles (port d’un masque, distanciation physique, désinfection universelle compulsive, restrictions drastiques des libertés…) alors qu’elles sont devenues inutiles puisque l’épidémie est terminée (en fait toutes mesures qui auraient été plus pertinentes au début de l’épidémie).
Il s’agit d’une forme particulière de bureaucraticopathie: ces mesures étant elles-mêmes édictées par une armée de médicastres de bureau atteints de covidiose secondaire, on n’est pas sorti de l’auberge…
(Source: le Blog des épidémiologistes déchaînés, 18-mai-2020)