Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Dernières nouvelles peu reluisantes concernant le ROR

L’histoire à tiroir actuelle autour des turpitudes liées à la commercialisation des vaccins ROR pourrait à première vue amuser un lecteur de bonne humeur. Probablement vétustes (1), dangereux (2), ils sont de plus pour une part absolument inefficaces (3) car on sait aujourd’hui que Merck a tenté  de frauder massivement auprès de la FDA sur les données d’efficacité de la valence Oreillons du M-M-R-II (4). C’en est tellement honteux que ladite FDA a souhaité se chercher un vaccin de remplacement  quitte à importer son britannique concurrent le Priorix© de chez GSK. Comment faire, qu’étudier avant sa mise sur le marché aux USA? Bienvenu dans l’enfer de la vaccinologie américano-européenne, Le Vigilant et le Dr Vincent Reliquet se sont réunis pour vous en souhaiter bonne lecture…

Résumé

Cette affaire de test de non-infériorité des vaccins M-M-R-Vax© par rapport à Priorix©  donne tous les ingrédients d’une farce abominablement macabre. A aucun moment il n’est fait question de la protection effective des enfants contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. L’analyse des effets secondaires liés aux vaccins a d’abord été noyée intentionnellement dans un melting-pot inextricable de sur-vaccinations associées obligatoires (varicelle, hépatite A, Prevenar© 13) afin d’interdire toute imputabilité à une quelconque valence vaccinale précise: La durée de l’étude et du recueil des EIs a été fixée à 180 jours, une durée scandaleusement trop courte pour des produits réputés actifs pendant toute une vie. De toute façon il était demandé aux investigateurs (rétribués par les industriels) de déclarer au final ces éventuels EIs « selon leurs sensibilités personnelles« . De gravissimes effets secondaires dysimmunitaires constatés pendant les essais ont ainsi pu n’être jamais imputés à la vaccination.

 

Comme il semble que cette histoire sente vraiment très mauvais pour Merck qui disposait du monopole depuis des décennies sur le ROR aux USA, la FDA est en train de fournir une AMM à Priorix© et demande des essais. L’un d’eux a été publié l’année dernière. C’est évidemment l’inénarrable Nicola P. Klein (photo d’illustration) émargeant au Kaiser Permanente (5) qui est aux manettes avec toute une cohorte d’investigateurs rémunérés. On peut voir que l’investigatrice principale – qui n’est pas salariée du fabricant –  se trouve pourvue de nombreux « liens d’intérêts »:

Potential conflicts of interest.  N. P. K., L. W., J. A. F., M. C., and C. P. report receiving grants from the GSK group of companies. N. P. K. also reports receiving grants from Merck & Co, Pfizer, Inc, Sanofi Pasteur, Novartis (now in the GSK group of companies), Protein Science (now Sanofi Pasteur), and MedImmune. L. W. also reports receiving grants from Merck & Co and Novartis and personal fees from Sanofi Pasteur for consulting services. M. C. also reports receiving a grant from the National Institute of Allergy and Infectious Diseases for clinical study. C. P. also reports receiving grants from Sanofi Pasteur and Regeneron. R. A.-E., M. P., P. G., S. C., and O. H. are employees of the GSK group of companies. R. A.-E., P. G., S. C., and O. H. hold shares in the GSK group of companies as part of their employee remuneration. M. M. P. reports receiving a grant, speaker’s honorarium, and consulting fee from Novartis and Sanofi Pasteur. J. D.-D. reports receiving grants, a speaker’s honorarium, and a consulting fee from the GSK group of companies, MSD, and SPMSD. G. S. M. is a scientific advisor and investigator for the GSK group of companies, Merck & Co, Novartis, Pfizer, Inc, Sanofi Pasteur, and Seqirus and reports receiving speaker’s honoraria from Pfizer, Inc, and Sanofi Pasteur. K. P. R. reports receiving research support from Novartis and research support from the GSK group of companies. I. M. served as a site investigator for the GSK group of companies and received funding as part of her involvement in the trial; she is an employee of Pfizer, Inc. T. V. declares receiving payment for lectures in the past from the GSK group of companies. C. B. and A. C. were employees of the GSK group of companies at the time the study was conducted. All other authors: No reported conflicts of interest. All authors have submitted the ICMJE Form for Disclosure of Potential Conflicts of Interest. Conflicts that the editors consider relevant to the content of the manuscript have been disclosed.

Avec tout ça on n’a qu’une confiance vraiment très très, mais vraiment très limitée sur l’authenticité et la fiabilité des données présentées, de plus l’accès à l’article est gratuit donc financé par le fabricant (le fichier pdf est ici, les tables supplémentaires sont là).

Comme les articles publiés dans les revues à comité de lecture n’ont en général que peu d’intérêt, on préfère aller lire le CSR (Clinical Study Report, ou rapport d’étude clinique) directement : ici et .

L’essai Priorix vs M-M-R-II : 115648 / 2011-004891-12 / NCT01702428

Les objectifs primaires de l’essai sont la validation de la séroconversion et la non infériorité de Priorix contre le M-M-R II (considéré comme produit de référence). Dans les objectifs secondaires de l’essai, on valide l’innocuité. Tous les enfants reçoivent soit Priorix©, soit le MMR©.

En administrant un produit actif de même type (ROR) au groupe de contrôle et non à un placebo, on peut ainsi générer un maximum de bruit en matière d’effets indésirables, rendant de fait les données comparatives de tolérance totalement ininterprétables. On ne peut que se baser sur les taux bruts affichés.

Une étude scientifique réellement indépendante aurait pu s’attacher non pas aux simples séroconversions mais à des protections effectives contre ces trois maladies: On doit comprendre que ce genre de recherche, parfaitement essentielle, ne soit ni du goût de Merck, ni de GSK, ni de la FDA. Dommage…

De surcroît les deux groupes reçoivent en plus  Varivax© (varicelle) et Havrix© (hépatite A). Les sujets recrutés aux USA reçoivent en plus le Prevenar© 13. (50% des sujets recrutés).

En administrant d’autres produits de même type (vaccins) aux deux groupes, cela permet de générer de la confusion sur l’origine d’éventuels effets indésirables graves (EIS). Il suffit de lire n’importe quel PSUR (6) de vaccin pour constater que lorsqu’il y a une notification correspondant à un sujet ayant reçu plusieurs vaccins, l’éventuelle responsabilité est rejetée – à juste titre – au prétexte qu’on ne peut pas déterminer quel produit est en cause.

On doit à ce stade s’interroger. On commence à entrevoir les effets dits « cocktails » des perturbateurs endocriniens qui pris séparément pourraient n’admettre qu’une toxicité moyenne, mais associés à d’autres molécules du même genre entraîneraient des catastrophes sanitaires en chaîne. Qui se pose la question essentielle des possibles effets cocktails vaccinaux à ce jour (7)? Plus personne en France. Bizarre.

Cet essai ne concerne que 3 visites (et 1 seule dose de ROR, la seconde dose étant administrée entre 4 et 6 ans selon les recommandations des CDC) : jour 0 pour la vaccination, jour 42 pour la collecte des échantillons pour dosage, et jour 180 pour la clôture. à la fin de l’étude, dans les pays (hors USA) qui ne proposent pas la vaccination varicelle et hépatite A en routine, les enfants ont reçu une deuxième dose de chaque.

Bien comprendre qu’après cette seconde injection absolument plus aucun recueil des effets secondaires ne s’exerce…  Quelle honte…

La moyenne d’âge à l’entrée de l’essai est de 12,3 mois.

Evaluation de la tolérance

Les effets indésirables locaux « attendus » (rougeurs au point d’injection) sont collectés pendant 4 jours (incluant le jour de la vaccination) , les  systémiques « attendus » (perte d’appétit, irritabilité) sont collectés pendant 15 jours, tous les autres attendus (rash, parotidite, convulsions fébriles) comme inattendus sont enregistrés pendant 42 jours. Les SAEs (Serious Adverse Events au sens réglementaire, ou effets secondaires graves), visites aux urgences et nouvelles maladies chroniques sont collectés pendant toute la durée de l’étude.

Si vous trouvez que collecter des effets indésirables graves pendant seulement 42 jours – moins d’un mois et demi – c’est grotesque pour des produits biologiquement actifs pendant des années dont l’administration est irréversible, c’est que vous avez tout compris.

La durée de l’étude est de 6 mois.

Donc autant dire que tous les EIs plus ou moins retardés qui mettront des années à être diagnostiqués correctement (maladies auto-immunes et/ou troubles neurologiques graves type démyélinisations non aiguëes) passeront complètement à la trappe. On rappelle que la notice française de Priorix© liste la myélite transverse et devient de fait un EI « attendu ».

L’essai est réalisé sur 5003 sujets, avec 5% de perdus de vue en sortie.

Pour l’évaluation de la causalité :

The investigator was also obligated to assess the relationship between study vaccine(s) and the occurrence of each AE/SAE, using his/her clinical judgment to determine the relationship.

Trad: L’investigateur est tenu d’évaluer la relation de causalité entre l’étude du vaccin et l’apparition d’effet secondaire (AE)/ effet secondaire grave (SAE) en fonction de son expérience pour en déterminer la relation.

Son jugement clinique pondéré par les montants fournis sur les chèques [censuré], n’en doutons pas. Nous allons en avoir des exemples ci dessous. Comme vous l’avez compris, les évènements les plus intéressants seront ceux qui n’auront pas été imputés.

Résultats

On tourne à 6-7% de rash type varicelle / rougeole / rubéole et 30% de rash en général

Rash

Le lecteur ayant l’œil exercé aura remarqué qu’on a 3% de rash de grade 3 (c’est-à-dire sévères) pour Priorix© et 2% pour le M-M-R-II©, .

Grade 3

Satisfaisons-nous de ces résultats pour au moins pouvoir les comparer au nombre des notifications reçues par notre brillante pharmacovigilance Française, et pouvoir ainsi en évaluer notre dramatique sous-notification. En l’absence de registre fiable, le seul moyen d’évaluer la sous-notification consiste à comparer le nombre de cas notifiés au nombre de personnes vaccinées (ou nombre moyen de doses administrées par personne) par rapport aux taux d’AEs survenu dans les essais.

Certains investigateurs ont imputé une gastro-entérite qui a duré 14 jours (!!) et un épisode de convulsions survenu 9 jours (!!) après la vaccination, voir ici:

Two of these SAEs in the Inv_MMR group were considered by the investigator to be related to the study vaccination. One subject in the Inv_MMR_2 group had gastroenteritis, occurring on the day of vaccination, for a duration of 14 days, and one subject in the Inv_MMR_3 group had febrile convulsion on Day 9 post dose lasting one day.

Et c’est tout. Allons donc voir le reste, le plus intéressant quoi : leucocytose, diabète de type 1 (on rappelle que les enfants sont âgés de 12 mois !!!), épilepsie, convulsions:

Ce ne sont pas moins de 3,4% à 3,7% des enfants qui ont développé des maladies chroniques d’ordre immunitaire !

NOCD

On rappelle que ce sont des bébés âgés de 12 mois lorsqu’ils sont entrés dans l’essai. Entre 3 et 4% de maladies chroniques dans cette tranche d’âge, ça commence à faire beaucoup. Pour se moquer on pourrait là encore évaluer le taux de reporting à la pharmacovigilance française : à raison de 750 000 enfants / an vaccinés avec Priorix© ou M-M-RVaxPro©, le nombre de notifications Françaises attendues se monterait à au moins… 18 750. Ou sont-ils?

Maladies chroniques

On a même des Effets Indésirables Graves listés dans la notice de Priorix qui n’ont pas été imputés :

Notice ANSM Priorix

Maintenant vous savez pourquoi les vaccins ne sont jamais testés contre placebo : parce que le taux attendu de troubles immunitaires dans cette tranche d’âge est d’environ 0% et que jamais aucun vaccin n’obtiendrait d’AMM dans ces conditions.

10% des enfants ont fait une visite (toutes causes) aux urgences pendant la durée de l’étude. ça commence à faire beaucoup aussi ! C’est là:

les visites aux urgences

Nous on aime bien aller fouiller dans les données que personne ne lit !

épilepsie

Épilepsie 10 jours après vaccination, non imputée.

diabète de type 1

Diabète de type 1 à peine 44 jours après vaccination, non imputé non plus.

Ca se produit vers quel âge les diabètes de type 1 normalement ?

On rappelle que le diabète de type 1 est listé dans la notice FDA du… M-M-R II.

Pourtant les auteurs nous disent :

Both MMR vaccines resulted in comparable reactogenicity profiles, and no safety concerns were detected.

Trad: les deux vaccins ROR démontrent des profils de réactogénicité comparables, et aucune préoccupation de sécurité n’a été mis en évidence. 

Conclusion

Nous voici à nouveau confronté au problème récurent de la science quand celle-ci est confiée à un industriel dont l’arrière-pensée mercantile est évidente. Qui peut défendre de tels travaux, qui peut ensuite rentrer chez soi et passer la main dans les cheveux de ses propres enfants? Pourquoi les Autorités de Régulations du monde entier se satisfont de résultats aussi lamentablement bidonnés?

« Aucune préoccupation de sécurité n’a été mis en évidence », qu’ils disent. Et si nous conservions nos âmes d’enfants? Alors ouf ! nous sommes rassurés ! C’est ça la normalité désormais. Bienvenu au diabète de type I à l’âge de 12 mois, puisque ce siècle nous le demande…

Le Vigilant
Dr Vincent Reliquet

 

Notes et sources:
(1) https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2019/05/26/la-vaccination-anti-rougeole-expliquee-par-une-specialiste-en-immuno-infectiologie/
(2) https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2019/09/15/profusion-dadn-foetaux-dans-les-vaccins-des-consequences-potentiellement-incalculables/
(3) https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2019/10/13/merck-lincroyable-fraude/
(4) commercialisé en Europe sous le nom de M-M-RVaxPro©, sachant que le Proquad© contenant la valence varicelle devient aussi concerné; On attend d’ailleurs d’une minute à l’autre l’énoncé du verdict concernant  l’audience qui c’était tenue l’année dernière.
(5) Le Kaiser Permanente (KP) désigne un réseau de soin intégré américain né en 1933 qui regroupe à la fois une compagnie d’assurance maladie, une fondation d’hôpitaux et un pool de médecins « indépendants » (pas vraiment tous, la preuve), susceptibles tous ensemble de pouvoir produire une chaîne continue de soins de qualité à des tarifs plus bas que ceux pratiqués couramment aux USA. Le pari actuel réside dans le fait que le KP axe  son activité vers la médecine préventive afin de pouvoir baisser les coûts inhérents aux maladies qui n’apparaîtront pas. On y vaccine donc gratuitement, les mammographies sont inclues dans le contrat d’assurance comme les frottis cervicaux, on y organise des prises en charge des sevrages tabagiques et alcooliques, etc… A aucun moment un assuré ne se retrouve sans controle du KP, tous les médecins spécialistes comme généralistes, les pharmacies et depuis peu les infirmiers libéraux exercent sous contrats exclusifs. 8,6 millions d’américains on souscrit à la KP à ce jour.
(6) PSUR ou « Periodic Safety Update Report » comprendre une sorte de rapport périodique de pharmacovigilance édité par l’EMA et la FDA à échéances fixes, très utilisé par le Vigilant en pharmacovigilance active.
(7) Qui se souvient de ce que réclamait le Dr A. Wakefield en 1998? Simplement une disjonction dans le temps des vaccins rougeole, rubéole et oreillons, absolument pas de leurs suppressions. Les co-rédacteurs de l’article maudit… https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673697110960/fulltext
… Seront tous réintégrés en Appel dans leurs titres et fonctions à l’exception d’un seul, définitivement installé au Texas, séparé de la procédure pour ne pas l’avoir intenté et durablement affecté par ses indiscutables erreurs de méthodes: Wakefield. Se souvenir que le Japon s’est trouvé confronté à une augmentation si préoccupante  de pathologies neurotoxiques sévères après utilisation du ROR combiné (méningites, décès, etc…) que cette nation en a interdit l’usage combiné dès… 1993.
https://vactruth.com/2016/06/23/japanese-government-bans-mmr-vaccine/

 

Avertissement :
La rubrique commentaires est un espace d'échanges et de partages mis à votre disposition. Il vous permet d'exprimer brièvement vos idées, votre accord ou désaccord relatifs à l'article ci-dessus. Cependant vous devez respecter quelques règles simples à savoir vos propos doivent rester dans le cadre du sujet abordé, ils doivent être courtois et conformes aux règles élémentaires de la politesse et de la bienveillance. Tous les commentaires insultants, diffamants, menaçants ou appelant à la haine seront immédiatement supprimés. Nous vous remercions pour votre compréhension

Le site est modéré. Ne vous impatientez pas si votre commentaire n'apparaît pas rapidement.

23 Responses

  1. Bonjour,
    En vous remerciant des informations que vous transmettez.
    Serait-il possible de pouvoir disposer des articles sous le format PDF.
    Cela s’avère plus pratique pour les archiver.
    Avec mes remerciements pour votre réponse.
    Bonne semaine à vous tous.
    Bien à vous.

      1. Bonjour, une version anglaise existe t elle, pour la partager plus facilement.
        Merci par avance

  2. Mon cher Vincent , permettez que je pose ici une question à Bernard Guennebaud ?

    – Votre immense savoir au sujet des vaccins et de tous acteurs français du domaine , me pousse à vous questionner .
    Je crois que l’obligation vaccinale ne pourra être vaincu que par un recours juridique , on pourrait trouver le motif car lors de la consultation nationale de fin 2016 à laquelle je crois vous avez assisté ( sais-on si ces réunions ont été filmées ? ) , il a eu une tormperie .

    Anne Chalieu rapporte sur le site du Formindep :

     » …..Ainsi sur la question sensible de l’obligation vaccinale, les deux rapports des professionnels et des citoyens préconisent d’en sortir :
    Pour le rapport des citoyens, le plus partagé : « Nous notons également un refus quasi épidermique du caractère obligatoire de la vaccination liée à une défiance envers l’autorité, d’une part des Français, et en cela notre groupe était très représentatif quant à son rapport à la notion d’obligation ».
    Le comité des professionnels de santé considère unanimement l’obligation comme contre-productive :
    « En posant l’hypothèse du tout obligatoire, le patient se retrouve dépossédé de la prise de décision concernant sa santé. Si on « l’oblige à », on ne l’incite pas à décider pour lui-même. L’obligation vaccinale en France ne peut plus être le seul principe de préconisation des politiques de santé publiques. Le principe d’obligation vaccinale n’instaure pas la confiance, pire, il est contre-productif. Au titre de la liberté individuelle, le citoyen se place dans une position de défiance, voire de défense. »
    Le jury des professionnels de santé propose en conséquence de « sortir de l’obligation vaccinale » et de ne la réserver qu’à des situations de crise ponctuelle ou des catégories professionnelles à risques.

    Le rapporteur a ici clairement trahi son mandat en substituant à l’avis du public et des deux jurys un avis diamétralement opposé, à savoir l’avis personnel du président, qu’il exprime dès les premières séances de travail et qui ne semble pas tenir davantage compte des apports des auditions ou de la teneur des débats…. »

    Donc le sieur Fisher a trahi l’ avis des 2 jurys et du public , dans son rapport final , lequel a servi de base à loi d’obligation , c’est bien ça ?
    Qu’en pensez-vous Monsieur Guennebeau ?

    1. Laissons Bernard s’exprimer mais que veux-tu Riboulours, la consultation nationale était une farce qui a failli mal tourner pour Fisher, mais Fisher a repris les choses en main pour décider ce qu’il avait toujours voulu qu’il soit décidé. Les promesses (de transparence et de démocratie) n’engagent que les couillons qui les écoutent…

      1. @ Vincent et Bernard

        J’avais bien compris que Fisher était en mauvaise posture , jusqu’à tricher dans ses conclusions pour que tout se déroule comme convenu , bon .
        Les débats ont-ils été filmés ?
        Si oui , il serait facile de prouver la supercherie . Et diffuser en vidéo des extraits le prouvant .
        Sur le plan juridique , je ne suis pas naïf : ils ont blindé l’affaire . Sauf que sur un autre sujet – le cho – le Formindep a réussi à faire annuler par le Conseil d’Etat les recos de la HAS , au motifs de l’absence de déclarations des conflits d’intérêts .
        Donc pas de juris-frontal , mais chercher si un biais juridique existe lors de cette Consultation Citoyenne de 2016.
        Comment ?… je sais pas !
        Avec qui ?… non plus !
        Mais espérer pour dans 20 ou 30 ans ….très peu pour moi : il ne me restera alors qu’une quarantaine d’années à vivre !
        Merci à vous deux .

    2. Mon « immense savoir » sur les vaccins, bon faut pas exagérer car je risquerais de bientôt décevoir si on demande et attend trop de moi. Par contre, j’ai creusé certains aspects et en ai délaissé d’autres. Comme chacun, je ne peux pas tout faire et n’ai aucun gout mais vraiment aucun pour le savoir encyclopédique. J’ai aussi bourlingué dans des congrès de santé publique, ce qui m’a permis d’entendre des choses qu’on n’entendrait pas ailleurs et qui ne seront jamais publiées ni même écrites et qui ne sont pas les moins importantes.

      Pour moi, il est certain que cette affaire des 11 vaccins obligatoires était pilotée depuis longtemps et que Fisher fut un rouage de cette machinerie comme Sandrine Hurel et sa mission. Comme aussi la HAS forçant la main de Floret et de Salamon en avril 2015 pour faire sauter la recommandation des vaccins rotavirus qu’on ne pouvait ni ne voulait rendre obligatoires : en effet les 2 ingestions devaient se faire avant l’âge de 6 mois ; ensuite il y avait une raison médicale pour ne pas les faire. Donc, un enfant ayant plus de 6 mois et non vacciné rotavirus entre en collectivités. Le vaccin aurait été obligatoire mais n’aurait pu être exigé, ça ne collait pas.

      Par contre, ils ont recommandé le méningo C qui pourtant avait été déclaré par Perronne en 2007 comme ne devant pas être généralisé, car ils avaient décidé de le rendre obligatoire. Ainsi ils pouvaient proclamer qu’ils n’avaient rendu obligatoires que des vaccins recommandés mais tous les vaccins recommandés… En réalité ils avaient fait recommander tous les vaccins qu’ils voulaient rendre obligatoires et ils avaient fait lever les recommandations de ceux qu’ils ne voulaient pas rendre obligatoires …Salamon et Floret avaient protesté qu’on leur avait forcé la main…

      Ceci dit je reste convaincu qu’aucune action juridique ne permettra de faire sauter les obligation vaccinales même si je souhaite le contraire. Il y a une très bonne raison pour cela : ce ne serait possible que si les instances juridiques au plus haut niveau et au niveau européen affirmaient l’interdiction de toute obligation vaccinale et ce en toutes circonstances.

      Or il y aura toujours une clause restrictive du genre « respect de la liberté individuelle SAUF si la santé publique est menacée ». Sous une forme ou une autre c’est le droit français. Je doute que la Cours européenne de justice qui a été saisie je crois, dise autre chose. Le Droit s’arrête là. Après c’est aux experts institutionnels de se prononcer. Ils diront (ils ont dit) à propos des 11 vaccins que la situation sanitaire exige l’obligation (Inserm Fisher …).

      En conséquence, quand on interroge les instances juridiques (Conseils Constitutionnels et d’Etat) ils répètent ce que disent les experts institutionnels à savoir que les conditions sanitaires exigent la pratique généralisée de ces vaccins et que sans obligations il y aurait trop de défections et que la santé publique serait en danger, les juristes en déduisent que ces obligations sont juridiquement et légalement justifiées.

      C’est pourquoi, selon cette analyse, il n’y a à mon avis aucun espoir à avoir du côté juridique. Ce serait une surprise énorme et que je souhaite, car je ne souhaite pas avoir raison, si la Cours européenne de justice invalidait toute obligation vaccinale en toutes circonstances.

      Alors que faire ? C’est David contre Goliath, je l’ai entendu aussi et c’est le petit qui a gagné. On est petit, alors on va gagner ? Il ne suffit pas d’être petit pour être David. Si on joue petit Goliath contre Gros Goliath, je veux dire si on use des mêmes méthodes que l’adversaire, on perdra. On ne boxe pas un boxeur, on le chatouille sous les bras !!! Oui il faut les chatouiller sous les bras !!! Comment cela ? En remontant du poing vers l’aisselle c’est à dire en allant plus en amont pour montrer que l’expertise ne vaut rien et même qu’elle peut être ridicule dans sa méthodologie. Cela demande un effort pour le comprendre et en rire mais les ingrédients sont là. Oui, c’est possible, on pourrait rire des méthodes de l’expertise et faire rire à ses dépens. On le peut mais encore faudrait-il le vouloir.

      En mai, quand la fête à l’éradication de la variole par la vaccination connaîtra sans doute son paroxysme, je vous montrerai comment ils avaient « démontré » l’efficacité de la vaccination antivariolique sur les contacts pour l’appliquer systématiquement alors qu’ils savent aujourd’hui que c’était complètement faux. C’est simple : vous ajoutez un volume d’eau dans la bière, 10 volumes dans le whisky et vous démontrez que la bière est plus chargée en alcool que le whisky ! Quand penserait la répression des fraudes ?

  3. Bonjour,
    Mon petit fils a été vacciné à 9 mois avec le ROR. Alors qu’il était en pleine forme avant la vaccination, quelques jours après il était paralysé. Il a eu une myélite (maladie auto-immune qui détruit la gaine de myéline de la moelle épinière). Il a aujourd’hui 8 ans et reste fortement handicapé, marchant difficilement avec un déambulateur. Ce que je trouve anormal c’est que les médecins qui l’ont soigné à La Timone à Marseille nous ont affirmé qu’ils ne savaient pas ce qui avait déclenché cette maladie mais qu’ils étaient certains que ce n’était pas la vaccination. Mais aucune autre cause possible n’a été avancée. Aucun signalement n’a été fait aux autorités de santé. La notice du ROR indique maintenant la myélite comme effet secondaire, ce qui n’était pas le cas quand mon petit fils a été vacciné. Mon fils a intenté un procès contre le laboratoire, une expertise judiciaire affirme la non responsabilité du vaccin. Les avocats de la défense indiquent :  » En tout état de cause, la mention de survenue de myélite transverse au titre des effets indésirables dans le RCP du vaccin Priorix, ne préjuge pas d’un lien de causalité entre la vaccination et de telles atteintes, cette mention étant fondée sur des cas « rapportés », c’est à dire pour lesquels aucun lien de causalité n’a été démontré. De fait, en vertu de la directive … les professionnels de santé sont tenus de rapporter les effets indésirables « suspectés » d’être dus à un médicament. Toutefois , le simple fait de rapporter un cas ne signifie pas que celui ci est, dans les faits, causé par un médicament ou un vaccin … » Et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    1. les experts judiciaires ont menti, à partir du moment où un effet indésirable est listé, il devient un effet indésirable « attendu » et il y a présomption de causalité potentielle car le processus pour ajouter un EI est très bien défini : dans tous les cas cet ajout doit être justifié et passer en comité de pharmacovigilance pour être évalué.

  4. En France on utilise le Priorix et le MMR Vax Pro qui, si j’ai bien compris, aux USA a l’appellation M-M-R-II.

    Donc en fait, que ce soit en France ou aux USA on utilise les mêmes vaccins pour le ROR?

      1. merci Surya.

        Mais alors, il est quand même démentiel qu’aux USA une contre-indication au ROR soit effective pour les personnes qui ont, dans leur 1er degré de parentalité, un problème de maladie auto-immune, et qu’en France pas un mot…

        Comment doit réagir un médecin aujourd’hui en France, vis à vis de la vaccination ROR, s’il a face à lui un patient qui présente une maladie auto-immune?

        Il vaccine bêtement en s’en tenant aux contre-indications françaises?

        OI bien il agit en 1er lieu pour ne pas nuire et se dit que, si ce n’est pas recommandé aux USA, pourquoi le serait-ce en France? Il est où le bon sens là-dedans?

      2. Qui vous parle de bons sens puisqu’on on vous impose une obligation vaccinale?

      3. Je sais bien Dr Reliquet, mais c’est un vrai cas de conscience qui se pose là pour un médecin.

        Je serais curieux de connaitre quelle position la majeure partie d’entre eux adopterait face à pareille situation.

      4. L’écrasante majorité des médecins n’a pas accès à ce type d’information, qui ni risque pas d’être abordée dans la presse médicale industrielle ou des les FMC qui le sont tout autant. C’est même pire, ces confrères ne souhaitent même pas en être tenu au courant car dans l’ignorance réside l’absence de questionnement…

  5. L’ingorance est plus confortable que le doute et le questionnement, assurément.

    J’ai mis sous le nez de mon généraliste (j’ai 62 ans et deux petits-enfants) les contre-indications qui figurent pour le ROR aux USA. Je lui ai également montré les propos tenus par la secrétaire d’Etat Mme Ségolène Neuville en 2014, et par Alain Fisher concernant les précautions à prendre avec les vaccins vivants atténués, et les personnes sujettes aux maladies auto-immunes (elle-même ou au 1er degré). On ne peut pas dire que ces deux personnages soient anti-vaccins (terme que je déteste).

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-804QOSD.htm
    http://www.leparisien.fr/societe/vaccination-obligatoire-les-anti-vaccins-prives-de-clause-d-exemption-09-08-2017-7183194.php

    Le malaise qui s’en est suivi, entre nous, fut palpable. En réponse, je n’ai eu qu’un « -soupir-blanc- qu’est-ce que je vous vouslez que je vous dise… il faut dire ça au Ministère, moi je n’y peux rien ».

    Et c’est avec le « moi je n’y peux rien » que je ne suis pas d’accord. N’est-ce pas de la responsabilité des MG d’alerter leur ministre de tutelle sur ce genre de problème? Je ne parle pas des pédiatres qui eux, sont formatés à ne plus réfléchir sur le sujet des vaccins, et ce pour différentes raisons.

    Je sais que c’est facile à dire, moins facile à faire, et qu’en l’occurence, mon MG étant à 1 an de la retraite, il n’a certainement envie de s’embeter avec ça. Mais une telle incohérence entre les USA et la France méritrait vraiment un débat, a minima une explication du Ministère.

    1. à un an de la retraite le médecin peut agir il ne risque plus de perdre son gagne pain en étant radié . Mêh l’habitude de se coucher pour palper des honoraires … il lui aurai falu admettre le mal fait sciemment .

  6. Désolé, je n’avais pas trouvé cette publication sur le site. Je vois que nous avons affaire à une caste bien organisée.

    Remarquez, quand je vois cet article de l’Express d’aujourd’hui, je crains de ne devoir dire « pauvre France ».

    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sanction-a-minima-dans-l-affaire-peyroche_2117860.html

    Vous regardez les personnes citées dans l’article, vous regardez sur quelles personnes s’appuie l’obligation vaccinale, et vous avez toute la logique au grand jour.

  7. Bonjour, je souhaite connaitre votre point de vue sur ma situation, j’ai été vaccinée en 1996 a l’age de 8 ans par le ROR. Aujourdhui ayant un desir de grossesse on me conseille fortement de me revacciner ROR pour la rubeole car je n’ai pas d’anticorps. Y a t’il des risques a me faire vacciner a 30 ans? Quelle est la part de benefice-risque selon vous? merci d’avance.

    Laurene

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Adhérer à l’AIMSIB

Rejoignez-nous !

Faire un don

Participez à notre développement

Derniers commentaires

Comme + de 4000 personnes, ne ratez pas notre prochain article !

Inscrivez-vous à la newsletter et recevez le directement dans votre boite email !

Nous sommes aussi sur vos réseaux sociaux préférés ! Venez intéragir !

Aller au contenu principal