Le Vigilant ayant continué ses recherches, le voici sur la piste de la tolérance et de la sécurité alléguée du Gardasil 9 après qu’il en ait inspecté en détail le dossier américain préparatoire. Le diable se cache-t-il dans les détails? En bonus certaines vérités incroyables sur le Gardasil qHPV (ou tétravalent, ou ancienne formule) alors qu’on n’avait rien demandé. Quand des morts subites de causes inconnues, des scléroses en plaques et des diabètes de type 1 surgissent de nulle part… Et quand les investigateurs ferment les yeux sur presque tout… Bonne lecture.
Résumé
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L’étrange processus de mise sur le marché
En préambule, on vous présente cette découverte : la FDA est passée en force pour l’approbation du produit sans passer par l’avis du comité scientifique pourtant compétent en matière vaccinale (VRBPAC) puisqu’il parait que tout va très bien. Le courrier est accessible ici :
Trad: « Nous n’avons pas soumis votre demande au Comité d’Evaluation des Vaccins et Autres Produits Biologiques car notre examen des informations fournies dans votre dossier, y compris la conception de l’étude clinique et les résultats des essais, ne soulevait pas de problèmes ni de questions controversées qui auraient pu bénéficier d’une discussion en comité d’évaluation ».
Nous verrons malheureusement plus bas que non, tout ne va pas très bien et qu’il y a quelques petites choses inquiétantes quand même ! Mais on les comprend parce que la dernière fois cela avait permis de découvrir la supercherie de l’efficacité « foudroyante » du Gardasil qHPV :
Vous ne rêvez pas, l’efficacité du Gardasil qHPV (quadrivalent, ou ancienne formule) présenté comme étant le vaccin qui allait « vaincre le cancer du col » était en fait complètement nulle, réduction du risque relatif de cancer du col (ou de lésions CIN avancées) par vaccination égale à 16,9%; mais réduction du risque absolu : 0,1%
Risque relatif, risque absolu, une explication claire de ces deux notions:
Une petite explication s’impose sur ces deux définitions. Supposons qu’un patient A ait une chance sur 1000 de guérir de la maladie X. Supposons aussi qu’un patient B ait quatre chances sur 1000 de guérir de la même maladie. B a donc 4 fois plus de chance que A de guérir (soit une augmentation de 300% de ses chances de guérison si on prend comme valeur de référence les chances de guérison de A, c’est la valeur relative) mais l’augmentation absolue (c’est à dire par rapport à sa chance totale de guérison) n’est augmentée que de 3/1000, ce qui est évidemment très peu.
L’étrange suivi des effets indésirables
Nous avons le document public sur les comptes-rendus (sommaires) des essais mis à disposition par la FDA [5]. Nous nous concentrons uniquement sur le plus gros essai clinique réalisé.
L’étude V503-001
C’est la plus intéressante : étude phase 2b/3 divisée en plusieurs sous études, pour une partie des effectifs le temps de suivi est étendu sur 42 mois.
C’est la seule étude de suivi à long terme pour l’innocuité et le groupe de contrôle a reçu le Gardasil qHPV.
Trad: « Pour évaluer l’efficacité, des tests Pap ont été effectués au jour 1 et aux mois 7, 12, 18, 24, 30, 36, 42, 48 et 55 …/… Tous les sujets ont été suivi pour la tolérance sur toute la durée de l’étude ».
Le descriptif de notification des effets indésirables est le suivant : les effets locaux et systémiques sont suivis sur 15 jours (14+1 – jour de la vaccination). De plus les choses bizarres qui ne seront pas enregistrés en SAE (Serious Adverse Events) le seront en « New Medical Condition ».
Trad: « La tolérance sur tous les sujets a été surveillée pendant la durée de l’étude, comme indiqué ci-dessous…/… Tous les sujets ont reçu un carnet de vaccination (VRC) après chaque vaccination. Sur le VRC, le sujet ou le parent / tuteur du sujet a été invité à enregistrer la température buccale le soir après chaque vaccination et tous les jours pendant 4 jours après chaque vaccination pour identifier les réactions fébriles. En outre, le sujet a été invité à enregistrer les effets indésirables du site d’injection aussi bien que ceux systémiques, médicaments concomitants et vaccinations concomitantes sur le VRC pendant 15 jours après chaque vaccination, y compris le jour de la vaccination…/… Les effets indésirables sérieux (SAEs) ont été collectés indépendamment de la causalité du jour 1 au 6ème mois après la dernière vaccination…/… Les nouveaux problèmes médicaux non présents au démarrage et qui n’ont pas été rapportés en tant qu’ « effets indésirables » ont été collectés pendant toute la durée de l’étude ».
Comme d’habitude les effets indésirables de fréquence <1% se produisant hors des fenêtres temporelles de détection définies comme standard (5 jours pour les effets locaux, 15 jours pour les effets systémiques) ne sont pas discutés. C’est important car nous le verrons plus tard, cela permet de faire passer des scléroses en plaque (SEP) à la trappe alors que des cas sont apparus dans ces intervalles de temps.
SURPRISE ! Dans le bras Gardasil 9, une personne vaccinée est morte (sudden death=mort subite) et personne ne sait pourquoi !
Trad: « Le patient est mort pendant la nuit. Aucun antécédent médical. Aucune autopsie n’a été pratiquée ».
Dans le bras Gardasil 4 une personne est morte d’une hémorragie cérébrale, et personne ne sait pourquoi non plus.
Trad; Décès du à une hémorragie cérébrale d’après l’autopsie. Cause de l’hémorragie non identifiée.
On a aussi deux décès dus à des leucémies :
Nous vous avions déjà parlé du petit problème des leucémies dans l’article précédent
-Trad; « Le patient a été diagnostiqué d’une ALL (leucémie lymphoblastique aiguë) 25 jours après la dose 3…/… Le patient a été diagnostiqué d’une leucémie 1291 jours après la dose 3, décédé de multiples hémorragies, syndrome de lyse tumorale et pneumonie.
Heureusement TOUT VA BIEN. Pour tout ça les investigateurs ont dit « c’est pas le vaccin ».
Trad; « Le superviseur valide l’évaluation de causalité du soumissionnaire qu’aucun de ces décès n’était lié aux vaccins de l’étude ».
Ils savent nous dire que « c’est pas le vaccin », mais ils ne savent pas nous dire pourquoi ces gens sont morts ! On rappelle que nous sommes toujours dans la fenêtre temporelle d’action du produit et que l’argument « oui mais c’est très éloigné des dates de vaccination » est donc invalide.
Sur les maladies auto-immunes (en tous cas celles qui ont pu être diagnostiquées et pour lesquelles les investigateurs n’ont pas délibérément fermé les yeux… syndrome de fatigue chronique / POTS(*) / CRPS(*) tout ça…). Il est à peu près admis par tous les gens sérieux que pendant les essais cliniques des vaccins anti-HPV, les investigateurs ont sciemment mis sous le tapis certains problèmes rencontrés comme le montre l’extrait ci-dessous…
Trad; « En ce qui concerne les effets indésirables d’intérêt particulier, aucun syndrome de fatigue chronique (SFC), syndrome douloureux régional complexe (SDRC), syndrome de Guillain-Barré (SGB) ni syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) n’a été mentionné dans les rapports d’études cliniques. Cependant, certains cas de POTS et de SDRC n’ayant pas été identifés dans leurs études, nous avons effectué des analyses exploratoires a posteriori du POTS et du SDRC. Pour ces analyses, nous avons constaté que les dommages graves jugés «définitivement associés» au POTS ou au SDRC par un médecin travaillant en aveugle, possédant une expertise clinique en matière de POTS et de SDRC, étaient augmentés par les vaccins anti-HPV, aussi bien pour le POTS (56 contre 26). RR 1,92 [IC 95% 1,21 à 3,07], NNH 1 073, P = 0,006, I^2 = 0%) que pour le SDRC (95 contre 57, RR 1,54 [IC 95% 1,11 à 2,14], NNH 906, P = 0,010, I^2 = 0%). »
Revenons un instant sur la polémique Cochrane : la fameuse revue dithyrambique à propos des vaccins anti-HPV (Prophylactic vaccination against human papillomaviruses to prevent cervical cancer and its precursors. Cochrane Database of Systematic Reviews 2018, Issue 5. Art. No.: CD009069. DOI: 10.1002/14651858.CD009069.pub3 ) provient de Marc Arbyn et a été très critiquée notamment à cause de problèmes méthodologiques majeurs. Cette revue a été dénoncée par les chercheurs dissidents du centre de Copenhague (dont Jorgensen était membre sous la supervision de Peter Gotzsche) dans un article publié en Juillet 2018 (Jørgensen L, Gøtzsche PC, Jefferson T; The Cochrane HPV vaccine review was incomplete and ignored important evidence of bias; BMJ Evidence-Based Medicine 2018;23:165-168.)
Nous avons une analyse spécifique pour les cas de sclérose en plaque :
Dans le bras qHPV, on a une SEP qui se déclare dans les heures qui suivent la dose 2. En plus de ce cas là, 3 autres cas de SEP se produisent dans les 3 mois qui suivent une injection.
Trad; « Trois cas de SEP ont présenté des symptômes temporellement associés avec la vaccination (dans les 2 mois suivants)…/… Quatre sujets ont eu des symptômes liés à la SEP plus d’un an après la dernière vaccination.
La FDA s’est d’ailleurs interrogée sur le sujet car il semble bien que le nombre de cas observés dépasse le nombre de cas attendus :
Trad; »Nous constatons un nombre accru de cas de SEP dans le bras 9vHPV (5 cas) comparé au groupe qHPV (2 cas) dans l’essai V503-001. […] l’incidence des SEP dans le bras 9vHPV semble plus élevée que l’incidence attendue dans la population générale ».
Pour tous ces problèmes on nous dit « c’est pas le vaccin » mais à ce stade se posent les questions suivantes :
- si c’est pas le vaccin c’est quoi ?
- quelles sont les conditions à réunir pour dire « c’est le vaccin » ? (ou pas?)
On ne sait pas.
Le Gardasil 9 est encore plus toxique que le Gardasil 4 et le fabricant n’arrive même plus à le masquer
Trad: « Les maladies potentiellement auto-immunes observées dans les 2 groupes étaient équilibrées sauf pour les SEP, diabète de type 1 et maladie de Raynaud. L’incidence des SEP observée dans le bras 9vHPV est dans la partie haute (<5 à 30 pour 100.000 personnes-années) de l’incidence des SEP rapportée dans la population générale pour ces groupes d’âge ». […]
Les gentils auteurs nous expliquent que tout va bien car l’incidence de la SEP serait dans la fenêtre « normale » comparée à la population générale du même âge mais sauf erreur de ma part leur source (Koch-Henriksen N and SØrensen PS. The changing demographic pattern of multiple sclerosis epidemiology. Lancet Neurol, 2010: 9:520-32.) ne fournit pas l’information demandée !
L’incidence des SEP pendant les essais du Gardasil 9 est quand même multipliée par 2,5 comparée à l’incidence du Gardasil tétravalent
Les médecins vaccinant à la chaîne avec ce produit auraient-ils malencontreusement « oublié » d’informer leurs patient(e)s de ce petit détail ? Je renvoie le lecteur aux 2 articles du Code de déontologie médicale cités en fin d’article.
Après le signal de malformations congénitales avec le Gardasil 4, avec le Gardasil 9 ce sont les fausses couches :
Trad; « déséquilibre numérique avec un taux plus élevé de SEP […] déséquilibre numérique avec un taux plus élevé d’avortement spontané chez les femmes tombées enceintes dans les 30 jours suivant une vaccination ».
Synthèse de la tolérance V503-001
Il faut aller chercher dans un autre document (!!!) – la revue du plan de pharmacovigilance – le tableau de synthèse des « problèmes » significatifs mais ce qu’on y lit est vraiment moche (surtout les dernières lignes)
Outre le déséquilibre sur les scléroses en plaque (5 cas contre 2) on a 4 fois plus de diabétiques type 1 pour le Gardasil 9 (4 cas contre 1) alors que les effectifs de chaque bras sont sensiblement équivalents.
Revue générale de la tolérance
Les données de tous les essais sont regroupées (incluant V503-005, -006, -007, et -009). Ne sont fournis que les résultats pour les bras Gardasil 9 des essais et non les contrôles.
En plus des données parfaitement effrayantes remontées ci-dessus, des cas de POTS ont été remontés dans la littérature, dont 2 sont positifs à la ré-administration (re-challenge).
Trad; « Un lien entre le POTS et le vaccin Gardasil a été envisagé dans un récent rapport. Dans ce rapport, six sujets ont développé des symptômes de POTS dans une durée comprise entre 6 jours et 2 mois après vaccination au Gardasil. Deux des patients ont subi une exacerbation des symptômes après une injection supplémentaire de Gardasil, suggérant un rechallenge positif ».
Admirez cette langue de bois pour noyer le poisson et tourner autour du pot alors que si le re-challenge est positif, la causalité est triviale.
De surcroît on trouve cette perle dans le rapport final :
Trad; « Dans ce rapport, le même investigateur basé au Danemark rapporte trois effets indésirables sévères comme liés au vaccin : un sujet (AN 19756) a présenté une hypersomnie plus de quatre ans après la 3ème dose de 9vHPV, et deux sujets (AN 71508 et AN 71686) ont présenté un syndrome de tachycardie posturale (POTS) plus de trois ans après respectivement la troisième dose de 9vHPV et qHPV. »
Ce qui nous permet de ranger le communiqué de l’EMA [6] sur l’absence de lien entre vaccins anti-HPV et cette pathologie dans la catégorie des falsifications manifestes (on se demande bien comment ils peuvent calculer le nombre de cas attendu vu qu’il n’y a pas de registre et que ces maladies étant difficiles à diagnostiquer, les malades restent en déshérence pendant des années)
Trad; « Le PRAC (comité technique de pharmacovigilance) conclue que les preuves disponibles ne démontrent pas que les SRDC et POTS soient provoqués par les vaccins HPV. En conséquence il n’y a pas de raison pour changer la manière dont les vaccins sont utilisés ni de modifier l’actuelle notice produit. »
Et pourtant les superviseurs de la FDA nous expliquent qu’il n’y a aucun problème !
Trad; « Étant donnée l’absence d’association temporelle entre la vaccination et les évènements rapportés dans la mise à jour des données de tolérance, ces évènements n’étaient probablement pas liés à la vaccination ».
Quelques réflexions
À ce stade :
- sous prétexte que les évènements indésirables sont éloignés des dates de vaccinations (et bien qu’un investigateur ait imputé et que des événements retardés soient justement attendus pour des produits immunologiquement actifs pendant plusieurs années/décennies) on nous explique qu’il n’y a pas de problème (« unlikely related »);
- mais même pour les évènements temporellement associés (les cas de SEP apparus dans les semaines voire heures après vaccination) on impute pas non plus (« not related »)
En résumé :
Quand il n’y a pas d’association temporelle entre une vaccination et l’apparition d’une maladie, on n’impute pas,
Et quand il y en a, on impute pas non plus,
Donc en fait on n’impute jamais rien à la vaccination!
C’est fantastique car désormais les vaccins sont des produits magiques, avec de telles évaluations ils ne présentent JAMAIS AUCUN effet indésirable grave imputable.
Conclusion : un peu d’humour avec John Ioannidis
Il a écrit un excellent éditorial il y a presque 10 ans maintenant [7].
Trad; « Effets indésirables dans les essais cliniques. Négligés, distordus et passés sous silence ».
Trad; « Sans doute plus fréquente est la distorsion dans la direction opposée, quand des conflits d’intérêts agissent, tentant de planquer des risques sous le tapis. […] La distorsion peut même apparaître en organisant le passage sous silence comme dans les cas du Vioxx ou du Neurontin. »
Nous en avons eu un superbe exemple avec ce qui vous a été présenté ci-dessus.
Je pense que l’investigateur Danois ayant imputé des évènements indésirables survenus plus de 3 ans après les vaccinations risque d’avoir des difficultés pour travailler avec Merck dans le futur… Mais tout n’est peut-être pas si pourri au Royaume du Danemark…
Toutes les informations fournies ici étant publiques et fournies par le fabricant, il est bien évident que les médecins vaccinateurs et experts de l’administration en sont parfaitement informés, ce qui nous permet de qualifier de faussaires et de menteurs les gens affirmant que le Gardasil 9 est un vaccin « très sûr ».
ARTICLE 35 (ARTICLE R.4127-35 DU CSP)
Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il lui propose.
ARTICLE 40 (ARTICLE R.4127-40 DU CSP)
Le médecin doit s’interdire, dans les investigations et interventions qu’il pratique comme dans les thérapeutiques qu’il prescrit, de faire courir au patient un risque injustifié.
(*) Définition des principaux acronymes utilisés dans cet article:
-POTS= Postural Orthostatic Tachycardia Syndrom ou Syndrome de Tachycardie Orthostatique Postural
-CFS= Chronic Fatigue Syndrom ou Syndrome de Fatigue Chronique
-CRPS= Complex Regional Pain Syndrom ou Syndrome Douloureux Régional Complexe
-GBS= Guillain-Barre Syndrom ou Syndrome de Guillain Barré
-MS= Multiple Sclerosis ou Sclérose en Plaque
Sources
[1] Package Insert – GARDASIL 9
[2] MONOGRAPHIE DE PRODUIT, GARDASIL ® 9, MERCK CANADA
[3] ANNEXE I – RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT – Notice EMA
[4] Vaccine. 2014 Aug 20;32(37):4708-12. doi: 10.1016/j.vaccine.2014.04.022. Epub 2014 Apr 25.
[5] Clinical Review (STN 125508/0) – GARDASIL 9 (PDF – 1.4MB)
[6] Review concludes evidence does not support that HPV vaccines cause CRPS or POTS, EMA, Press release 05/11/2015
[7] Adverse events in randomized trials: neglected, restricted, distorted, and silenced, Ioannidis JP. Arch Intern Med. 2009 Oct 26;169(19):1737-9. doi: 10.1001/archinternmed.2009.313.
Annexes:
[pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/wp-content/uploads/2018/12/clinical-review-stn-125508-0-gardasil-9.pdf » title= »Clinical Review (STN 125508-0) – GARDASIL 9″]
[pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/wp-content/uploads/2019/02/information-request-email-june-13-2014-gardasil-9.pdf » title= »Information Request Email, June 13, 2014 – GARDASIL 9″]
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[pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/wp-content/uploads/2019/01/1-s2.0-s0264410x14005374-main.pdf » title= »1-s2.0-S0264410X14005374-main »]
Bonjour,
Merci pour le temps passé à éplucher les dossiers pour voir s’il peut y avoir des incohérences.
Pour ma part, juste quelques remarques sur la physiopathologie, qui modifient un peu l’interprétation que vous faites:
La SEP qui se déclare quelques heures après le vaccin ne peut y être attribuée, tout simplement parce qu’entre le début d’une lésion et le début des symptômes, il peut s’écouler plusieurs semaines/mois. Les lésions qui se voient en imagerie ne « parlent » pas immédiatement.
Et pour les quelques cas de leucémie aiguë, malheureusement le fait qu’ils surviennent assez fréquemment dans la population générale rend très délicate l’interprétation de quelques cas dans des essais cliniques tardifs. Pour exemple, il y’a eu beaucoup de controverse et d’interrogation autour des médicaments anti TNF, utilisés dans les polyarthrites rhumatoïdes, et de la potentielle survenue de plus de cancers chez les patients traités, notamment parce que mécanistiquement, ke TNF (facteur de nécrose tumorale) participe à la lutte contre les cancers, mais avec plus de 20 ans de recul et d’études épidémiologiques, il n’y a toujours aucun consensus sur la question.
Une etude métaanalytique de l’institut Cochrane plutôt rassurante sur le vaccin anti HPV: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/29740819/?i=2&from=/30728121/related
En vous souhaitant une bonne soirée et une bonne lecture
Bonsoir.
Vous aurez sans doute noté que la SEP qui survient dans les heures qui suivent une dose de vaccin survient après la dose 2 et non la dose 1. Cela semble caractéristique d’un processus auto-immun ayant débuté à bas bruit (subclinique) le temps que les anticorps montent après la 1ère dose et qui devient symptomatique lors de la re-stimulation du processus lorsque l’antigène est représenté, c’est pour ça que le rang de la dose est fondamental.
Vous verrez dans un article futur que des guillain-barré sont survenus de manière aiguë et très rapprochée avec les vaccinations, mais toujours après la dose 3 et jamais la dose 1. L’analyse du rang de la dose précédent la survenue des symptômes est fondamentale lorsque des délais courts sont mis en jeu. Il aurait été clair qu’une SEP survenant dans les heures suivant la 1ère dose n’aurait (probablement) pas été due au vaccin.
Vous écrivez qu’il peut s’écouler plusieurs mois entre l’apparition des lésions et les symptômes, il peut même s’écouler des années entre le début du processus, l’apparition des lésions et les symptômes, comme il peut très bien y avoir des processus auto-immuns très violents qui s’expriment de manière aiguë. En l’espèce nous ne pouvons avoir rien d’autre que des soupçons.
Pour les leucémies, cela avait déjà été discuté dans l’article précédent (dans le dossier de la FDA il n’y a que les décès), quand l’incidence observée est 6-12 fois l’incidence attendue et qu’en plus les formes sont atypiques, un bon pharmacovigilant vous dirait que ça sent très très mauvais…
Bien à vous.
Rebonsoir,
Merci pour votre réponse. Pour les événements de démyélinisation, je vous crois sur parole que pour les cas auxquels vous avez eu affaire au décours de vos investigations elles survenaient dans les heures après le vaccin. En revanche ça n’est pas une règle et je pense notamment aux cas de la mise sur le marché du vaccin anti hépatite B dans les années 90 où sur les 26 millions de doses, il y’avait eu dans les 3 mois qui suivaient 426 cas d’événements démyélinisants dont une partie était inaugurale.
Pr ce qui est des stimulations immunitaires et du risque de poussée chez des patients atteints de maladies autoimmunes, entièrement d’accord, c’est bien documenté, il n’y a pas de controverse.
Pour le fait que les écarts d’incidence entre le groupe vaccin et le groupe placebo soient aussi faibles, là il faut connaître la physiopathologie des cancers du col viro-induits pour comprendre en quoi ça n’a pas choqué les autorités, et leur éviter un procès d’intention inutile.
Les virus s’intègrent dans les cellules épithéliales, notamment celles du col. Ils induisent sur des années des modifications génétiques qui peuvent finir par des lésions de type leucodystrophies qui sont des lésions précancéreuses, et qui avec quelques années peuvent évoluer en cancer. Le tout prend au minimum 10-15 ans, et donc au moment de l’enregistrement du dossier, il est tout à fait attendu que les effets du vaccin sur l’épidémiologie du cancer du col ne soient pas sensibles et mesurables.
Pour ce qui est des leucémies, en effet il n’y a personne dans la littérature sur les vaccins qui ait mis en évidence de lien entre ce type de pathologies et le vaccin. D’un point de vue rationnel scientifique, ça serait même contre-intuitif, les leucémies aiguës sont pour beaucoup sensibles au système immunitaire, et donc une immunostimulation devrait plutôt avoir pour conséquence une diminution plutôt qu’une flambée.
Pour les cas de SEP qui pourraient être augmentés lorsqu’on regarde suffisamment à distance de la vaccination, là encore entièrement d’accord avec vous, c’est toujours le problème avec ces pathologies démyélinisantes, elles ont une composante immunitaire, sont multifactorielles, notre environnement étant der plus en plus pollué et aseptisé et les critères diagnostic évoluant (encore des nouveaux l’an dernier), on sait pas bien dire si ça augmente et comment, et les épidémiologistes qui se penchent sérieusement dessus disent (pour avoir appelé notamment Julie Mouchet au sujet de sa méta analyse que vous aviez discuté dans un article précédent) que méthodologiquement, c’est très compliqué de trouver des modèles adaptés à ce contexte. en revanche, 5 cas contre deux, il n’est pas difficile d’imaginer que ça puisse aussi être le fait du hasard, et le commentateur ne se risque d’ailleurs pas à plus qu’une remarque. Peut être que l’avènement des réseaux neuronaux nous donnera le fin mot de l’histoire? Affaire à suivre.
Globalement, et à part les effets dont vous avez décrit la manifeste non déclaration, je crois d’un point de vue virologique que la vaccination HPV16/18 même si elle est montrée comme étant efficace par les métaanalyses récentes présente un risque de pression de sélection sur d’autres sous types d’HPV, et que de ce fait, il est scientifiquement logique de chercher à augmenter le nombre de valences des vaccins contre ces virus.
Ce qui n’excusera jamais des comportements de type « pousser la m*rde sous le tapis » comme le font dans certains cas dérangeantes certains investigateurs, ce que vous montrez bien.
Bonjour.
Sauf erreur de ma part l’AMM du Gardasil 9 est l’immunisation active contre les « Lésions précancéreuses et cancers du col de l’utérus,de la vulve, du vagin et de l’anus dus aux typesd’HPV contenus dans le vaccin. »
Comme vous l’écrivez il n’y a aucune donnée d’efficacité contre quelque cancer que ce soit. AMM de complaisance ? Surtout que l’ASMR du produit est « absence » ( https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/evamed/CT-15867_GARDASIL_9_PIC_INS_Avis3_CT15867.pdf )
Curieux…
Merci pour votre réponse, et pour le document dont je viens de prendre connaissance. En effet, si le Service Medical Rendu est considéré par l’HAS comme important, compte tenu de l’incidence et de la morbi-mortalité des cancers du col, l’Amélioration du Service Médical Rendu liée au nonavalent par rapport au vaccin de référence est jugée faible (« Compte-tenu : – de l’efficacité de GARDASIL dans la prévention des
lésions précancéreuses de haut grade dues aux HPV 6, 11, 16 et 18, – du faible surcroit d’efficacité de GARDASIL 9 par rapport à GARDASIL, limité aux HPV additionnels 31, 33, 45, 52 et 58 (réduction absolue de l’incidence de 0,2 pour 100 personnes-années à 43 mois de suivi), – des incertitudes concernant l’efficacité qui sera obtenue en termes de prévention des cancers dans les populations recommandées en France, « ), car, comme vous, ils font le calcul non pas sur un rationnel ou sur des hypothèses, mais sur des chiffres d’essais cliniques, ce qui les amène d’ailleurs à ne pas recommander de modifications de la stratégie vaccinale (« Dans son avis de février 2017, le HCSP considère que la stratégie vaccinale de prévention des infections et des maladies liées aux HPV n’a pas lieu d’être modifiée par la mise à disposition du vaccin GARDASIL 9 »
Je serais intéressé que nous regardions ensemble l’apparente incohérence qu’il y’a entre le tableau d’analyse poolée des études 007, 013 et 015 que vous discutez juste après votre introduction, car je n’en ai pas trouvé la source et je ne l’ai pas retrouvé sur la toile, et quand j’ai tapé la phrase d’intro du tableau sur google, je suis tombé sur ce document de l’HAS (https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-09/gardasil_ct_4029.pdf) qui, en analysant les mêmes études conclut quant à elle à une efficacité de 100% contre le placebo (cf. p. 6 du document).
Désolé pour mes « tartines », j’ai bien conscience que ça vous prend du temps, mais comme je cherche à me faire un avis le plus rationnel et indépendant possible, j’aime aller jusqu’au bout, quitte même comme je vous le disais plus tôt à contacter directement les auteurs des documents que j’épluche pour les interroger sur les points méthodologiques et les limites de leurs études.
Merci pour votre patience et votre temps, et en vous souhaitant une belle journée
Bien à vous
Bonjour.
En fait le vaccin qHPV avait une efficacité de 100% contre les souches vaccinales, sauf que le discours du fabricant était de ne mettre que 4 souches car il y aurait une immunité croisée avec les souches non vaccinales. Comme vous pouvez le constater, l’efficacité du qHPV contre les lésions toutes causes HPV a été testée et l’immunité croisée ne fonctionne pas; d’où le développement d’un vaccin 9-valent.
Le document est disponible en bas de l’article ici : https://www.aimsib.org/2019/02/17/linnocuite-du-gardasil-les-falsifications-devoilees/
Cette discussion me donne l’occasion de rappeler l’histoire de ce médecin hospitalier qui s’était fait vacciner fin octobre 2009 contre la fameuse grippe H1N1 dite pandémique et qui avait déclaré une SEP 4 jours après. Il avait raconté son histoire sur le blog de Dominique Dupagne. Il avait fait une première atteinte démyélinisante consécutivement à sa vaccination hépatite B puis cela s’était calmé puis plus rien pendant 14 ans. « Une petite vaccination, dira-t-il et sa repart ! »
Son cas sera mentionné dans le premier bilan hebdomadaire de pharmacovigilance qui innocentera le vaccin au motif qu’il avait déjà eu une première atteinte … Il devait organisé la campagne de vaccination H1N1 dans son hôpital. Cet évènement a du faire une bonne publicité pour inciter le personnel à le suivre !!!
Il y avait eu le 21 septembre 1998 à Paris, dans les locaux de l’Agence du médicament, une réunion internationale de plus de 40 experts sur les effets indésirables liés à la vaccination HB. Abenhaïm et Sturkenboom y présentèrent les résultats obtenus sur des données britanniques du GPRD qui regroupe les données médicales de plus de 4 millions de personnes suivies par des généralistes :
« Cette étude a permis d’observer que le délai entre le premier symptôme ou signe de démyélinisation et le diagnostic de sclérose en plaques était plus court chez les personnes vaccinées que chez les non vaccinées. Ce peut être la conséquence d’une forme accélérée de la maladie chez les personnes vaccinées. »
Pour le vaccin contre le méningocoque les auteurs avaient trouvé un odds ratio significatif de 4,8.
Ces documents avaient été mis sur le site du ministère de part la volonté du secrétaire d’Etat à la santé Bernard Kouchner et de sa ministre de tutelle Martine Aubry. Ils ont disparu du site au moment de sa refonte en 2011. J’avais gardé copies …
Bonsoir, merci pour votre réponse.
En cherchant avec votre lien puis sur internet je suis bien remonté à la source du document de 2006: https://zenodo.org/record/1434214#.XLTsEdC-g0M
Je la mets à disposition ici pr celles et ceux qui sont intéressés, je ne l’ai pas encore lue.
Bonne fin de soirée!
bonjour ?je souhaiterais avoir votre avis sur un cas dans ma patientèle , qui n’est pas ne SEP
une jeune patiente de 25 ans dans ses antécédents elle a eu en avril 2009 une première injection de gardasil (pas par moi 😉
en juin 2009 elle a eu une méningite, qualifiée de virale par l’hopital, (je n’ai pas le compte rendu hospitalier ,n’étatn pas son médecin à l’époque)
sa mère a eu la meme chose , mais aucune contamination dans la classe , ce qui a beaucoup étonnée l’hopital
cela peut et avoir un lien avec la vaccination ??(mais sa mère n’a pas été vaccinée ce qui semble absoudre la vaccination)
cela peut -il etre lié au vaccin
dois je faire une déclaration de pharmacovigilance a postériori?,
merci
Question intéressante!
On ne demande pas au médecin de donner un avis de causalité quand quelque chose de bizarre survient après un vaccin, mais simplement de le signaler à la pharmacovigilance qui devrait évaluer l’imputabilité à son niveau.
Cette histoire est atypique, on croit comprendre que ces deux femmes ont reçu des diagnostics probables et non certains. Donc possiblement non liés… Du coup c’est à vous de voir…
La publication américaine Langer Gould d’octobre 2014 donnait un résultat significatif en faveur d’un accroissement des atteintes démyélinisantes dans les 14 jours qui suivaient une vaccination quelconque. Ce résultat n’a pas été contesté, ce qui fait qu’il n’a déclenché aucune polémique et qu’il est ainsi passé pratiquement inaperçu, du moins sur la place publique. Il avait à l’époque été commenté ainsi sur mesvaccins.net par Daniel Floret président du CTV [1] :
« L’augmentation du risque de révélation d’une ADSN à proximité immédiate d’une vaccination (tous vaccins confondus) est une constatation intéressante : le fait que cette augmentation du risque disparaisse à distance va dans le sens d’une non responsabilité du vaccin dans la genèse de la maladie. Par contre, la stimulation immunitaire provoquée par le vaccin peut précipiter le passage d’une phase asymptomatique à une phase symptomatique de la maladie. Une maladie infectieuse peut avoir le même effet.
Cette hypothèse est en accord avec le fait démontré que l’apparition des premières manifestations de SEP fait suite à un processus immunitaire et un processus de démyélinisation débuté depuis plusieurs années auparavant.
Cette étude est très rassurante dans la mesure où elle démontre à 3 ans l’absence de lien entre toute vaccination et la révélation d’un ADSN. Ce fait est notamment démontré pour les vaccins hépatite B et HPV . »
Il y a 2 choses à dire sur de telles conclusions à partir des données collectées et de la méthode utilisée pour obtenir ces résultats ainsi commentés.
Les auteurs ont testé sur des délais du type « nombre de cas apparus dans l’année qui suit une vaccination » et ils ont testé en comparant avec le nombre de témoins classés dans le même délai et pour lesquels on retient la durée écoulée entre la vaccination du témoin et le début de la maladie du cas associé.
J’en avais parlé ici-même dans la lettre au Conseil de l’Ordre en août 2018. Ce type de test est TOTALEMENT inadapté quand on veut tester sur des délais. Pour tester il faut une référence qui doit être ici les délais eux-mêmes et non pas des témoins. Le principe est simple : on a d’une part le nombre de cas apparus au cours de l’année qui suit la dernière vaccination reçue (195 en l’occurrence ici) et le nombre de cas au cours des 2 années suivantes cumulées (106). On modélise par une loi de POISSON qui montre évidemment qu’il y a un signal statistique absolument énorme. Comme les témoins se comporte de la même façon avec 854 l’année 1 et 508 pour les 2 années suivantes cumulées, il n’y aura pas de signal en testant en cas-témoins comme le font les auteurs.
Ceux-ci admettent implicitement sans broncher, comme tous les commentateurs « autorisés », que les témoins étant neutres puisque ce sont des témoins, et que les cas se comportent comme les témoins, que les cas sont neutres aussi et que donc il n’y a pas de signal sur les cas !!!!!!
OUI, OUI, INCROYABLE MAIS VRAI !!!!!!
En fait la raison de ce signal énorme est très certainement que 2/3 des cas et des témoins avaient reçu au moins une vaccination chaque année au cours de la période d’observation qui incluait 2009. C’est simple : si tout le monde est vacciné chaque année (grippe par exemple) tous les événements médicaux se produiront dans l’année qui suit une vaccination. Il y aura donc zéro cas au delà d’un an, ce qui constituerait un SUPER SIGNAL qui pointerait seulement la répartition des vaccinations dans le le temps.
Mais alors pourquoi a-t-on un signal sur 14 jours ? Parce que le délai est court ! Si un cas est dans ces 14 jours, il peut avoir des témoins associés qui seront dans ce délai et d’autres en dehors. C’est pourquoi ce test cas-témoins n’est pas neutralisé en cas-témoins. On confirme ce signal en testant directement sur les délais : il y a 14 cas sur les 14 premiers jours, soit 1 par jour en moyenne et beaucoup moins ensuite. La distribution des cas dans le temps est tout à fait significative.
Auteurs et commentateurs « autorisés » n’ont pas du tout conscience de ce problème. Aussi, tous les tests pratiqués en cas-témoins sur des délais sont suspects et doivent être repris avec une méthode plus adaptée. Les 72 tests de Langer Gould portent tous sur des délais et sont tous en cas-témoins. Tout est à reprendre !
Il ne faut donc surtout pas s’appuyer sur leurs conclusions pour disserter ensuite à partir d’elles, surtout pas !!!
[1] https://www.mesvaccins.net/web/news/6111-vaccinations-et-affections-demyelinisantes-du-systeme-nerveux-une-nouvelle-etude
Le raisonnement tenu par Floret (« Cette hypothèse est en accord avec le fait démontré que l’apparition des premières manifestations de SEP fait suite à un processus immunitaire et un processus de démyélinisation débuté depuis plusieurs années auparavant ») est complètement idiot. Ce n’est pas parce que certains cas mettent plusieurs années pour devenir symptomatiques que c’est le cas de tous. et surtout comme discuté au dessus, une démyélinisation aiguë post vaccinale n’a pas forcément la même signification si elle se déclenche dans les heures ou jours qui suivent une vaccination si c’est après la 1ère, la 2ème ou la 3ème dose.
Il n’y a aucune preuve que le dit processus démyélinisant ait été pré existant (y a beaucoup de patients qui passent des IRM de contrôle avant de se faire vacciner ? et quand bien même le processus peut avoir démarrer bien avant l’apparition de premières lésions). C’était juste l’explication bidon donnée par les autorités pour ne pas dédommager les victimes.
Donc en conclusion, tous ces gens avaient des SEP, mais comme ils étaient en parfaite santé et n’avaient jamais eu de symptômes ils n’étaient pas au courant. On nous prendrait pour des cons qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Le profane que je suis trouve que vous vous rassurez avec une méta-analyse qui ne prouve rien. Cette méta-analyse se trouve sur le site Cochrane en suivant le lien :
https://www.cochrane.org/fr/CD009069/la-vaccination-prophylactique-contre-les-papillomavirus-humains-pour-prevenir-le-cancer-du-col-de
Cette revue montre une diminution des lésions précancéreuses ciblées par la vaccination mais pas une diminution des cancers.
Ainsi, on peut lire les extraits ci-dessous entre guillemets suivi par mes commentaires:
« Question de la revue
La vaccination anti-HPV empêche-t-elle le développement des lésions précancéreuses ou du cancer du col de l’utérus et quels sont les effets néfastes ?
Toutes les femmes qui présentent des lésions précancéreuses ne développent pas un cancer du col de l’utérus
… 26 études … s’intéressaient à la protection contre les lésions précancéreuses. Les résultats concernant le cancer du col de l’utérus ne sont pas disponibles. »
Commentaire: donc pour la protection contre le cancer les études n’apportent pas de réponse.
« Les études comparaient le vaccin anti-HPV à un vaccin factice. »
Commentaire: cette remarque est importante pour aborder l’analyse des effets indésirables.
« Chez les femmes plus âgées, entre 25 et 45 ans… Le risque de lésions précancéreuses de n’importe quel type est probablement comparable entre les femmes non vaccinées et les femmes vaccinées (343 par rapport à 356/10 000, valeur probante moyenne). »
Commentaire: les études ont mis en évidence une réduction significative des lésions précancéreuses liées au HPV 16 et 18, mais quand on élargit à tous les HPV la vaccination n’apporte pas de diminution de lésions précancéreuses.
« Le risque d’événements indésirables graves est comparable entre le vaccin anti-HPV et le vaccin contrôle. »
Commentaire: comme dit plus haut les études ont utilisé comme placebo un vaccin factice voire un vaccin contre une autre infection, c’est à dire avec tous les adjuvants des vaccins. Normalement un placebo est une solution saline de sérum physiologique. Donc la comparaison de risque est faite entre deux vaccins et pas entre le vaccin et un vrai placebo.
« Le taux de mortalité est globalement comparable (11/10 000 dans le groupe contrôle, 14/10 000 dans le groupe du vaccin anti-HPV) … Aucune tendance n’a été établie en ce qui concerne la cause ou le moment du décès.
Issues de grossesse
Nous n’avons pas assez de données pour être certains du risque de mortinatalité et de bébés nés avec des malformations. »
Commentaire: s’ils n’ont pas assez de donner pour être certain du risque, ils n’ont donc pas assez de données pour être certain qu’il n’y a pas de risque.
« Conclusion
… Un suivi à long terme est nécessaire pour évaluer l’impact sur le cancer du col de l’utérus… Il y a peu de données provenant d’essais sur l’effet des vaccins sur les décès, la mortinatalité et les bébés nés avec des malformations.
Conclusions des auteurs:
Bien que le nombre de décès soit dans l’ensemble faible »
Commentaire: entre 1,1 et 1,4/1000 tout de même,
« il y avait plus de décès chez les femmes de plus de 25 ans qui avaient reçu le vaccin »
Commentaire: ce sont les études qui le disent.
« Les décès rapportés dans les études ont été considérés comme n’étant pas liés au vaccin »
Commentaire: comme toujours quand des études font apparaître des données défavorables aux vaccins, les experts « considèrent » que ce n’est pas lié aux vaccins. De puis quand la considération est un concept scientifique?
« Un risque accru d’issues de grossesse indésirables après la vaccination anti-HPV ne peut être exclu, même si le risque de fausse couche et le risque d’interruption de grossesse sont comparables … Un suivi à long terme est nécessaire pour surveiller l’impact sur le cancer du col de l’utérus, la survenue d’effets néfastes rares et les issues de grossesse. »
Commentaire: ils répètent en conclusion que les études ne font apparaître aucun impact du vaccin sur le cancer du col de l’utérus.
Si Cochrane n’a pas été capable de trouver une étude montrant un impact du vaccin sur le cancer du col de l’utérus, pourquoi vaccine-t-on ?
Le message des autorités disant que le vaccin protège du cancer serait une fake-news à ce stade des investigations.
Comme le rappelle Roger, il n’y a pas de liens démontrés entre ces deux types d’événements médicaux que sont les lésions précancéreuses et le cancer du col, la genèse d’un cancer pouvant prendre des voies plus souterraines. Je propose un exemple analogique mais qui peut quand même faire réfléchir sur l’importance d’un tel distinguo :
la varicelle et le zona sont provoquées par le même virus. On pourrait donc penser que la vaccination contre la varicelle pourrait avoir une action favorable sur le zona, or c’est l’inverse ! On sait en effet que la vaccination généralisée contre la varicelle favorise le zona. C’est ce qui avait fait dire à Daniel Lévy Bruhl, aux journées de veilles sanitaire organisées par l’InVS en novembre 2005 »qu’avec la vaccination contre la varicelle, on joue avec le feu à cause du zona ».
C’est d’ailleurs l’une des raisons qui fait que la France ne veut pas généraliser la vaccination contre la varicelle. L’autre étant que cela produirait les mêmes effets qu’avec la vaccination contre la rougeole : déplacement de la maladie vers les adultes et les nourrissons pour lesquels elle peut être beaucoup plus grave.
C’est austère comme article mais c’est très intéressant. Juste un petit commentaire avant d’aller dormir.
L’idée est donc, si j’ai bien compris, de comparer les effets de 2 vaccins, le 9vHPV avec le qHPV plus ancien et pris comme référence. Le 9 provoque-t-il significativement plus d’effets indésirables que le q ? On prend donc ce dernier comme référence et on suppose que les 2 populations de vaccinés ont des effectifs comparables, c’est bien cela ?
Ainsi, pour les insomnies il y a 36 cas considérés comme la référence et on a observé 50 cas avec le vaccin 9. La modélisation qui s’impose alors est celle par une loi de Poisson de moyenne 36 et donc de variance 36 et d’écart-type 6 (oui, il faut s’instruire !). On a observé 50 cas. On peut alors calculer la probabilité d’obtenir un écart au moins aussi grand. Elle vaut 1,56% qui est significative au seuil habituel en épidémiologie (seuil 2,5%).
Ce sera tout pour ce soir !
Bonsoir « Le Vigilant ». Je n’ai pas encore tout lu de votre article, mais c’est un travail de Titan que vous avez fait.
Pourvu que nombre de médecins le lisent.
Bonjour aux Aimsibiens
Ne manquez pas le dernier article de Vanessa Boy-Landry avant qu’il ne disparaisse peut-être de la « toile » comme le précédent (*)
Vaccins anti-HPV :15 médecins dénoncent les risques des conflits d’intérêts
Paris Match | le 30/04/2019
Quinze professionnels de santé s’opposent à la récente campagne en faveur de la vaccination des filles et des garçons contre le papillomavirus. Dénonçant l’influence de l’industrie pharmaceutique sur la promotion des vaccins anti-HPV, ils appellent les pouvoirs publics à y résister et demandent un moratoire.
(extraits)
[……] Au contraire de l’« appel des 50 » (1), des médecins et pharmaciens s’opposent à la généralisation de la vaccination contre le papillomavirus et considèrent qu’un moratoire sur ces vaccins « est nécessaire ». Tous très attachés à leur indépendance de l’industrie pharmaceutique, ces 15 professionnels de la santé signent un droit de réponse solidement documenté (2) selon lequel des « incertitudes majeures pèsent sur l’efficacité et la sécurité » des vaccins anti-HPV.
(citations) …« On est dans la pensée magique d’un produit révolutionnaire qui ne l’est pas », réagit le Dr Armel Sevestre, à Rennes.
… le Dr de Chazournes ne comprend pas. « Pourquoi un vaccin alors que le cancer du col n’est pas un problème de santé publique ? ». « Ce n’est pas un vaccin contre le cancer du col de l’utérus, mais un vaccin contre certains virus HPV en rapport avec ce cancer », rappelle le médecin.
[…….] Lire l’article : https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Vaccins-anti-HPV-15-medecins-denoncent-les-risques-des-conflits-d-interets-1621133
(1) https://sf2h.net/wp-content/uploads/2019/03/Communiqu%C3%A9-HPV-2019.03.25.pdf
(2) https://drive.google.com/file/d/1ElydjHmNaQ2MwL6ZMlBGzhHb3i7m5Jum/view
* L’article de Vanessa Boy-Landry du 11 janvier 2019
“Rien ne justifie de recommander le vaccin Gardasil contre les papillomavirus” https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/%e2%80%9crien-ne-justifie-de-recommander-le-vaccin-gardasil-contre-les-papillomavirus%e2%80%9d/ar-BBS7nO4
dsl erreur lien article de Vanessa Boy-Landry du 11 janvier 2019, sur msn.com l’article est incomplet rectificatif note (*) https://web.archive.org/web/20190111210240/https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Rien-ne-justifie-de-recommander-le-vaccin-Gardasil-contre-les-infections-au-papillomavirus-1599033
J’ajoute ma pierre à l’édifice : la sécurité des vaccins Gardasil et Cervarix n’a pas été évaluée face à de vrais groupe contrôle (à qui l’on aurait injecté un placebo) mais contre des groupes « contrôle » à qui l’on a injecté l’adjuvant d’aluminium : le fameux hydroxyphosphate de Merck pour le Gardasil, ou le vaccin contre l’hépatite A (Havrix) qui contient lui aussi de l’aluminium, en quantité au moins égale, dans le cas du Cervarix.
Rapport de la FDA sur le CERVARIX (de GSK) en 2009 : (chapitre placebo)
https://www.fda.gov/downloads/biologicsbloodvaccines/vaccines/approvedproducts/ucm237976.pdf
Rapport sur le GARDASIL (de Merck) en 2002 (protocole 015, p.38)
https://www.scribd.com/document/367386168/V501-015-00-PRO-VD?secret_password=j4BXCUs76g4wRtDxk5cy
Dans cette meta-anlyse sont compilées les études de sécurité :
Stillo et al. 2015, Safety of human papillomavirus vaccines: a review : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4667712/
Dans la TABLE 2 : notez que « placebo » ne veut plus dire « solution saline »… si vous vérifiez dans les études, vous verrez qu’il s’agit d’aluminium… et que le protocole 18 qui dit utiliser « a salin-placebo », utilise un produit qui contient en vérité : 50 µg polysorbate 80 (polyoxyethylene sorbitan mono-oleate also known as Tween 80), 35 µg borax, 9.56 mg sodium chloride, and 0.78 mg l-histidine, en guise de « placebo », comme en témoigne cette étude :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4528880/
De facto, le mot « placebo » a changé de définition !
L’Etude Cochrane qui se veut rassurante sur la sécurité du Gardasil :
https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD009069.pub3/abstract
est contredite par une autre étude Cochrane qui dénonce les biais de l’étude, dont l’usage des placebos à l’aluminium :
https://ebm.bmj.com/content/23/5/165
Cette dernière étude a valu à son rédacteur Peter C Gøtzsche, ex-directeur du Centre Cochrane nordique, un licenciement abusif : https://www.vaccinssansaluminium.org/wp-content/uploads/2019/01/2019.01-Lettre-Ouverte-P-Gotsche-FR.pdf
Pour tout savoir sur les terribles dangers de l’aluminium vaccinal, en particulier pour le développement neurologique du nourrisson, j’ai réalisé une vidéo complète, basée sur plusieurs centaines de références (l’Alu Total) :
https://www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8
à diffuser largement !
« Trad: « Nous n’avons pas soumis votre demande au Comité d’Evaluation des Vaccins et Autres Produits Biologiques car notre examen des informations fournies dans votre dossier, y compris la conception de l’étude clinique et les résultats des essais, ne soulevait pas de problèmes ni de questions controversées qui auraient pu bénéficier d’une discussion en comité d’évaluation ». »
Juste un point. Je comprends bien que vous contestez l’idée que l' »examen des informations fournies » « ne soulevait pas de problèmes ni de questions controversées ».
Mais, comment est censé fonctionner ce comité? Est-il souverain dans sa capacité à déterminer seul si ce point est un point valide? Doit-il motiver ce type de rejet?
Parce que apparemment, ça me paraît n’être rien d’autre qu’une procédure administrative normale. Comme toute procédure administrative, il me semble qu’elle est censée être susceptible de recours? Est-ce le cas? Est-elle susceptible de recours?
Bonjour, en définitive dois je ou non vacciner ma fille ? Trop de risques ?
Votre article est intéressant mais très technique… Merci
Bonjour B,
Notre but est d’éclairer la décision de nos lecteurs… A travers l’ensemble des arguments que nous développons vous devriez sans peine comprendre notre position!
On l’a dit, on l’a répété, on l’a écrit, d’autres en font autant, regarde aussi ceci qui vient de Londres:
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2020-01/s-dra012120.php
Bonsoir,
Je lis, me renseigne et je suis dépitée de voir ces articles et échanges. Me suis fait vacciner en septembre 2019 gardasil9 et 2 mois plus tard en faisant un drainage lymphatique des jambes et le lendemain, j ai fait un malaise. Scanner : Lésion kystique. Qq jours plus tard j ai fait Irm Faite en novembre 2019: lésion purement kystique avec gliose entourante lobe temporal droit. J ai énormément mal aux cervicales quoique maintenant ça va mieux. Qq troubles de concentration et faiblesse musculaire énorme, je suis en carence de vitamine d et augmentation de globules blancs. Je continue mes activités mais très difficilement. troubles visuels. Je suis desesperée car j ai l impression que personne ne peut m aider. Ma neurologue me rassure que c est la névralgie d’Harnold. Mon dr traitant me dit que tout le monde a des carences en vitamines d et qu elle ne comprends pas cette augmentation de globule blanc.
J ai refait une IRM en février et le kyste a diminué mais la gliose a légèrement augmenté.Maman d un petit garçon de 3 ans. Est ce que quelqu’un peut m aider afin de m orienter qui aller voir. J ai toujours mal à mon oreille droite signe de qq ch…
@ Suzy.
Je ne déboule que maintenant. Personne ne vous a répondu ? Ce n’est pas bien. Pas de médecin compatissant ? Donc place, comme souvent, à l’exercice illégal de l’amédecine (la non-médecine).
J’espère que vous allez mieux. Sinon et si vous êtes toujours à l’écoute, je vous propose de galvaniser (sans aucun danger) votre système immunitaire (disons en une page et vous poserez des questions complémentaires) contre cette immonde saleté purement malfaisante qu’est le Gadarsil (pour une foule de raisons toutes soigneusement masquées par les « experts » : ils en croquent tous).
Bien cordialement
C’est difficile en tant que parent de prendre la décision de faire ce vaccin ou non. Depuis que ma fille est petite on me parle de ce vaccin (elle est née en 2006). Je m’étais déjà renseignée une première fois pour en conclure que les risques liés au vaccin était supérieurs à ce que le vaccin apportait comme protection contre certains papillomavirus.
Aujourd’hui ma fille a 17 ans et me reproche de ne pas être vaccinée. Tout le monde lui en parle, même son prof de SVT au lycée. Elle me dit « et si j’attrape un cancer à cause de toi? ». Dur dur à entendre ça, et encore plus dur de me dire que peut-être je serai responsable si elle attrape quelque chose qui aurait peut-être pu être évité avec ce vaccin.
J’ai envie de dire « elle est grande, elle prend ses propres décisions » mais c’est aussi mon rôle de l’aiguiller, avec mon expérience (maladie après le vaccin de l’hépatite B dans les années 90).
Bref, merci pour cet article détaillé et pour les informations qu’il comporte.