Surprise amusée cette semaine chez les médecins généralistes de l’AIMSIB, un journaliste en vue du magazine « Envoyé Spécial » est apparu dans nos boites mails à la recherche de praticiens de ville susceptibles de témoigner sur cette épidémie actuelle de rougeole. Le problème c’est que… personne parmi nous n’a plus vu un rougeoleux depuis des lustres. Une épidémie invisible par les médecins de terrain mais alors comment faire? Bonne lecture, qui vaut bien son pesant d’anti-dépresseur.
En cette période de rougeole épidémique, nous dit-on, les journalistes de cette émission bien connue de France Télévisions contactèrent ces jours-ci nos médecins généralistes afin de trouver aussi des familles/des patients susceptibles de témoigner de cette maladie hautement contagieuse et mortelle. On nous écrivait ceci :
« .../… il semble important de montrer la réalité de l’épidémie à nos téléspectateurs partout en France, pour les faire prendre conscience de l’importance des mesures de prévention ». (1)
L’intention (spontanée, ce qui serait déjà grave, ou téléguidée par le Ministère, ce qui serait préoccupant pour la qualité du contenu qu’il s’apprête à nous délivrer) de ce professionnel de l’information est donc de produire un reportage montrant les ravages de notre épidémie de rougeole pour encourager la population (tous âges confondus) à se prémunir ; c’est-à-dire à se vacciner en toute urgence. Malheureusement pour ce journaliste, c’est plus facile à dire qu’à faire. C’est que les médecins de terrain en voient bien peu, voire même pas du tout dans des départements entiers, des malades de la rougeole …
La gastro-entérite virale est sans vaccin, donc sans intérêt
Par comparaison, savoir que quand il y a une épidémie de gastroentérite, tous les médecins de ville reçoivent au moins vingt malades atteints de la même maladie tous les jours dans leurs cabinets, pendant des semaines ; mais comparaison n’est pas raison. Le journaliste ne précise d’ailleurs pas s’il veut des « rougeoleux » vaccinés ou non-vaccinés ; on peut penser, vu ses intentions et celles de son donneur d’ordre, que ses préférences vont aux non-vaccinés ; car un vacciné « rougeoleux » n’est pas franchement idéal pour vanter les mérites de la vaccination.
La tâche est donc ardue pour ce malheureux journaliste. Où donc se cachent ces fameux malades ministériels? Il serait sans doute plus facile de chercher des médecins et des familles qui ont constaté des effets adverses du vaccin chez des nourrissons mais cette idée passe pour affreusement « anti-vaxx », alors oubliez-là.
Pourtant, en matière d’épidémie de rougeole les chiffres sont là (2): C’est plus parlant avec un graphique qui compare les premières semaines de 2018 (à gauche) avec les semaines correspondantes de 2019 (à droite); le numéro sous chaque colonne est celui de la semaine calendaire.
Ici on compare les semaines 12 (coloriées en jaune sur l’abscisse ci-dessus, chiffres reportés sur l’ordonnée par des flèches rouges) en 2018 et en 2019 et on constate :
- que le nombre de cas de rougeole par semaine (échelle de gauche) est franchement faible pour un pays qui approche les 70 millions d’habitants,
- qu’il y a eu deux fois moins de cas de rougeole en 2019 qu’en 2018 à date identique,
- que ce sont évidemment de simples données déclaratives et pas de vrais diagnostics biologiques,
- il nous faudrait aussi le pedigree exact des virus coupables, car tous sont trop facilement appelés « rougeole »,
- que, en conséquence, les rougeoles réelles sont probablement moins fréquentes que les rougeoles déclarées ; c’est la notion importante de « foyer épidémique » : faute de confirmation biologique solide, ces foyers de rougeole sont parfois des foyers de déclarations, et pas des foyers de vraie rougeole virologiquement démontrés ; il faut être prudent et précis quand on craint une épidémie ; comme on aurait dû l’être lors de la mémorable panique-pandémique H1N1.
- que la couverture vaccinale anti-rougeoleuse n’a pas changé de façon significative entre 2018 et 2019, contrairement aux déclarations ministérielles,
- que la fréquence de la rougeole résiduelle dépend probablement donc de facteurs autres que la vaccination,
- qu’il serait intéressant d’identifier ces facteurs de persistance de la rougeole, par exemple l’apparition sur le territoire de nouveaux virus de la rougeole non inclus dans les présentations vaccinales actuelles.
- et qu’une question évidente vient à l’esprit : pourquoi cet affolement des autorités sanitaires ? Pour nous vendre quoi au juste?
Les foyers de rougeole sont parfois des foyers de déclarations, et pas des foyers de vraie rougeole virologiquement démontrés ; il faut être précis et prudent quand on craint une épidémie ; comme on aurait dû l’être lors de la mémorable panique-pandémique H1N1 ;
Il serait intéressant d’identifier ces facteurs, par exemple l’apparition sur le territoire de nouveaux virus de la rougeole ; avec comme question subsidiaire : le vaccin actuel protège-t-il contre ces nouveaux virus ?
S’intéresser à la varicelle pendant qu’on y est?
Autre question qu’on pourrait adresser aux journalistes, sans ironie aucune : pourquoi ne préparent-ils pas plutôt une émission sur la varicelle ? Les malades ne manquent pas ; avec des complications certaines… C’est un peu la routine pour les médecins praticiens de terrain que nous sommes et nous n’ en faisons surtout pas une catastrophe. Bref, une vraie épidémie saisonnière, quoiqu’on puisse jouer sur la définition scientifique d’une épidémie !
Rappel utile, selon les données officielles : chaque année, près de 700 000 cas de varicelle surviennent en France (90% des malades ont moins de 10 ans) avec environ 3000 hospitalisations (75% ont moins de 10 ans) et 20 décès (seulement 30% ont moins de 10 ans).
Pour ceux qui voudraient vérifier ces chiffres actualisés au 21 Février 2019, et que nous nous contentons de recopier, c’est là (3):
C’est étonnant, 700.000 cas de varicelle annuels alors que nous comptons 800.000 naissances par an. Indiscutablement certains des 100.000 « manquants » s’immunisent seuls sans développer de forme clinique de la maladie.
Ces données peuvent être interprétées de façon variable mais, pour les médecins de terrain comme pour les rédacteurs du texte ci-dessus, ils reflètent le caractère fréquent et le plus souvent très bénin de la maladie; mais aussi le fait que la gravité de la varicelle augmente avec l’âge.
Mais alors pourquoi cette rougeole si rare (par rapport à la varicelle) n’a pas « le caractère le plus souvent bénin » attribué à la varicelle qui tue pourtant, en moyenne, 20 fois plus que la rougeole ?
Il est cruel mais nécessaire de se moquer ici de la pauvreté de la science vaccinale et de ceux qui la diffusent. Peu de nos experts en France osent insister sur l’intérêt d’une telle vaccination anti-varicelle, à l’inverse des experts italiens qui l’ont incluse dans leurs obligations vaccinales. Le Japon l’a déjà retirée de ses préconisations pour cause d’inefficacité et de toxicité. Pendant que ces curieux Transalpins (sans vraie culture microbiologique, probablement) sont allés jusqu’à exclure « nos » produits anti-méningites de tous leurs protocoles vaccinaux, qu’ont-ils vu et que nous ne voyons pas, et inversement?
Et pourquoi jamais la tuberculose, surtout?
Pourquoi pas aussi une émission sur la tuberculose qui, en moyenne, tue 500 fois plus en France que la rougeole ? Naturellement le fait que l’Etat ait enfin décidé de ne plus exiger de vaccination anti-tuberculeuse pour l’ensemble des professions de santé à partir d’Avril de cette année ne risque pas d’aider à susciter un intérêt ministériel pour cette pathologie d’un autre âge, bien qu’encore si actuelle.
La France se retrouvait seule en Europe à vacciner ses professions de santé par le BCG avec… Malte, pendant que les Allemands en avaient totalement proscrit l’usage dès 1976 !
Ne nous baignons pas de fausses illusions, ce BCG a été abandonné pour de vilaines raisons financières, plus aucun industriel ne souhaitant synthétiser un produit si peu rentable pour si peu de clients et qui par ailleurs était unanimement reconnu comme franchement inefficace, voire possiblement dangereux. Voici l’oraison funèbre prononcée récemment par le Pr Daniel Floret lui-même, Président du Comité Technique de la Vaccination (CTV):
-« C’était très discutable de faire une obligation pour un vaccin à l’efficacité limitée chez l’adulte. D’autant plus que la proportion de jeunes non vaccinés dans l’enfance pour le BCG va aller en croissant, depuis la levée de l’obligation de ce vaccin en 2007 chez l’enfant. »
Pourquoi la France a attendu si longtemps pour cesser de vacciner avec un produit porteur de tant de défauts, tout cela suscite beaucoup de questions et n’apporte que bien peu de réponses…
Concluons sur la rougeole de France Télévisions
Les médecins praticiens de l’AIMSIB, peu influençables par l’idéologie dominante et les stupidités pseudo-médicales de toutes origines, y compris émanant de notre propre télévision publique, constatent les faits :
1- la rougeole mortelle avait quasiment disparu chez nous avant la vaccination de masse.
2- la rougeole adulte et celle du nourrisson sont apparues chez nous de manière préoccupante depuis la vaccination de masse.
3- la rougeole adulte et celle du nourrisson sont beaucoup plus dangereuses que celle de l’enfant.
4- la rougeole adulte mortelle est chez nous probablement une conséquence de la vaccination de masse.
5- la vaccination anti-rougeole peut générer des complications individuelles qu’il faudrait sérieusement étudier.
6- la vaccination anti-rougeole est responsable de complications communautaires type « phénomène de déplacement », correspondant aux modifications des âges des victimes : autrefois, la rougeole se vivait sereinement à l’école primaire : maladie bénigne de l’enfance ; mortalité faible (ou nulle) et généralement en relation avec des cas d’immunodéficience primitive ou secondaire.
7- le nombre des contre-indications à la vaccination ROR a été récemment revu à la hausse par le CDC américain en Décembre 2018, sans qu’aucune directive de prudence supplémentaire n’ait été édictée par notre Ministère à ce jour, Avril 2019.
Le moment est venu de réfléchir ; c’est difficile pour les bureaucrates de nos Ministères, harassés par leurs labeurs quotidiens ; C’est plus facile pour nous naturellement, qui vivons sans ne rien faire ou presque… Mais nos médias subventionnés grâce à la redevance pourraient y aider, bien que leurs conditions de travail soient compliquées par le fait que la présidence de cette entreprise télévisuelle soit nommée par l’Etat, ce qui rend ardu un discours indépendant des « fake news » officielles.
Le Comité Médical de l’AIMSIB
Sources:
(1) « Bonjour,
…/… Nous préparons un long reportage sur l’épidémie de rougeole en France pour l’émission « Envoyé spécial » sur France 2. Nous sommes en tournage cette semaine et la semaine prochaine. Notre voulons expliquer pourquoi cette épidémie qu’on pensait oubliée ressurgit, comment elle se propage et comment la contenir. Notre objectif n’est pas de multiplier les interviews d’experts dans des bureaux. Nous essayons de nous rendre sur le terrain, pour filmer concrètement la situation dans les régions françaises les plus concernées. Nous voulons rencontrer les malades, leurs familles, leurs médecins et montrer la réponse concrète des autorités de santé (recensement des cas, diagnostiques, campagnes d’information, de vaccination…). Pourriez-vous nous aider à rencontrer des malades et des médecins concernés ? Nous sommes une émission sérieuse, nous ne voulons pas faire du sensationnalisme, mais sur ce sujet de santé publique il semble important de montrer la réalité de l’épidémie à nos téléspectateurs partout en France, pour les faire prendre conscience de l’importante des mesures de prévention.
Nous pouvons nous déplacer partout en France. Nous sommes un peu pressés par le temps. N’hésitez pas à reprendre contact avec moi dès que possible pour en rediscuter.
Merci d’avance pour votre aide, indispensable sur ce sujet important. Bien cordialement, Olivier S…. »
(2) http://invs.santepubliquefrance.fr/%20fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Rougeole/Points-d-actualites/Bulletin-epidemiologique-rougeole.-Donnees-de-surveillance-au-3-avril-2019
(3) https://professionnels.vaccination-info-service.fr/Maladies-et-leurs-vaccins/
(4) https://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2019/03/15/pr-daniel-floret-le-bcg-est-peu-efficace-chez-ladulte-_317904
(5) https://www.cdc.gov/vaccines/hcp/vis/vis-statements/mmr.html
61 Responses
http://www.epvl.eu/communique-de-presse-16-mars-2018-rougeole-collectif-vaccins-liberte-collectif-ensemble-vaccination-libre/
Nous disions déjà cela en gros il y a un an ….
Presque tous les enfants ont eu la rougeole, entre 4 et 10 ans, dans les années 50/60. (Je suis née en 44, dans une famille nombreuse). Mes filles l’ont eue aussi vers 1972, ce n’était alors qu’une maladie bénigne de la petite enfance, soignée à domicile par le médecin de famille. Jamais entendu parler de danger de « mort », encore moins d’hospitalisation ! Qu’est-ce qui a changé ?
Bonjour
Ce sujet des vaccins est très important et sensibles…
J’ai 4 enfants en bas âge et les médecins me disent à chaque visite que je suis en retard dans le calendrier vaccinal, pour 2 d’entre eux je n’ai fait que le pentavac et hésites grandement pour les autres… pour mon bébé de 3 mois allaité je veux aussi attendre car je pense qu’elle est trop petite et immunisée avec mon lait ( hépatite en plus dans ce vaccin) mais pas facile de résister contre ces médecins qui disent que c’est bon et normal de préserver nos enfants contre des maladies qui peuvent causer de graves séquelles voir la mort.
Je veux le bien de mes enfants à court, moyen et long terme !!! Je ne suis pas mauvaise mère si je me questionne!
Quelle est la solution ?
Aux journées de veille sanitaire de novembre 2005 j’avais entendu Lévy Bruhl dire qu’avec le vaccin contre la varicelle on jouait avec le feu à cause du zona.
On sait depuis longtemps que le vaccin contre la rougeole n’a pas les propriétés nécessaires pour qu’il permette d’atteindre les objectifs annoncés. Il y a au moins les 3 failles suivantes :
1- Le vaccin étant à virus vivant, son action est neutralisée par des anticorps déjà présents. D’où la nécessité d’une lacune immunitaire précédant la vaccination
2- La durée d’efficacité de la vaccination est beaucoup plus courte qu’annoncée comme étant à vie. D’où des adultes vulnérables même s’ils avaient été vaccinés dans l’enfance et avec 2 doses. La seconde dose ne renforce pas l’action de la première. Elle ne sert qu’à immuniser ceux qui ne l’avaient pas été par la première vaccination.
3- La vaccination généralisée a favorisé la circulation des souches du virus de la rougeole qui sont les moins sensibles au vaccin. Cette substitution de souches a été étudiée dans un article paru en octobre 2018 dans The Lancet, l’un des auteurs étant Didier Raoult »Rougeole : une nouvelle approche vaccinale est-elle nécessaire ? » Extraits [1] :
« Comparé à la distribution de 2011, le génotype B3 est maintenant distribué à l’échelle mondiale. Il a été rapporté comme étant plus transmissible que les autres génotypes.
De manière frappante, une seule étude a recherché si le vaccin utilisé dans le monde entier était efficace contre cette souche B3. En ce qui concerne l’efficacité protectrice du vaccin contre les génotypes du virus de la rougeole actuellement en circulation, Fatemi Nasab et coll. ont montré que les titres en anticorps neutralisants étaient plus faibles pour le génotype B3 que pour les génotypes H1, D4 et A.
Les conséquences de l’émergence de cette nouvelle souche B3 sur l’efficacité du schéma vaccinal actuel et sur l’objectif d’éradication proposé par Fenner en 1998 sont inconnues
En Europe, la question se pose de savoir si une troisième ou même une quatrième dose de vaccin devrait être proposée aux personnels de santé et si une nouvelle vaccination tous les 5 ans permettrait de garantir une couverture vaccinale suffisante contre les nouvelles souches. »
Ainsi, nul besoin d’être prophète pour annoncer l’échec mondiale de la vaccination contre la rougeole. Il est alors tentant d’en attribuer la cause à ceux qui critiquent cette politique vaccinale irresponsable.
[1] The Lancet Volume 18, ISSUE 10, P1060-1061, October 01, 2018 DOI :
https://doi.org/10.1016/S1473-3099(18)30543-7
Merci Bernard pour toutes tes précieuses informations !
Je me permets aussi de renvoyer nos lecteurs à l’excellent article que tu avais écrit en décembre 2017 sur le sujet de la rougeole… édifiant !
https://www.aimsib.org/2017/12/20/propagation-de-rougeole-feu-de-vaccination/
Toujours des sources fiables et des arguments implacables… Et surtout d’une très grande objectivité… Merci !
Bonjour,
malgré la solidité des arguments scientifiques développés ici, je ne me fais pas beaucoup d’illusions. La promotion de la vaccination en France relève d’une religion, voire d’un certain commerce, insensible par définition aux arguments rationnels.
Il est des sujets qu’on évite dans les repas de famille (enfin ça dépend des familles) pour préserver la convivialité.
Merci à ceux qui poursuivent vaillamment recherche de l’information objective. Peut-être que l’émission de TV sera touchée par la grâce cartésienne ?
Ou pas!
Merci Mr Guennebaud pour les questions que vous posez, et qui pour les « officiels », vont etre accusees de sentir le soufre… pour le seul fait qu elles portent un e contreverse scientifique, dont ils se soucient moins lorsqu elles emanent des doutes introduits par les firmes lorsque des etudes independantes mettent en question des produits rentables sur le marche…
https://www.telerama.fr/idees/bill-gates,-le-philanthrope-qui-donne-dune-main-pour-reprendre-de-lautre,n6197544.php
J’ai trouvé cet article sur Télérama. L’entretien avec l’auteur est très intéressant. Mais il montre que la propagande sur la dangerosité de la rougeole est efficace.
« Vous félicitez-vous de certaines actions du couple Gates et de sa fondation ?
On peut leur reconnaître une chose : ils ont été tenaces dans leur lutte contre la polio. Si celle-ci est quasiment éradiquée, c’est en partie grâce à eux…
…Pendant ce temps, d’autres maladies sont mises de côté, comme la rougeole, bien plus meurtrière. »
Même les gens bien intentionnés arrivent à faire passer les messages de manière insidieuse ! Vu la charge internationale des labos pour généraliser la vaccination, je me demande comment faire pour la contrer, pour renverser le message. C’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Le site de l’AIMSIB et le blog du docteur de Lorgeril font oeuvre de salubrité publique mais est-ce que ce ne sont pas les convaincus qui les consultent ? Je suis désespérée quand je pense à ce qui attend mes petits enfants.
Tout dépend de quoi on parle.
La rougeole est bel et bien plus meurtrière dans les pays sous-développés (100 à 1000 fois plus que dans les pays riches d’après ce que j’ai retenu) mais essentiellement du fait de problèmes de malnutrition (carence en vitamine A semble t’il).
Ceux qui pensent que l’on peut faire baisser la mortalité par rougeole en vaccinant tout le monde peuvent penser que l’on ne vaccine pas assez dans les pays pauvres? (mais que fait Bill??!)
Effectivement, la phrase est ambigüe et étant donné la propagande actuelle , cela ressemble à une piqûre de rappel! (quel humour… n’oubliez pas mes frères que la rougeole tue, bouh!)
Ce papier a été transmis au journaliste ? …..à sa chef ( Elise Lucet ) ?
« On peut leur reconnaître une chose : ils ont été tenaces dans leur lutte contre la polio. Si celle-ci est quasiment éradiquée, c’est en partie grâce à eux… »
D’abord, on n’éradique pas une maladie mais seulement un pathogène. Ainsi l’éradication de la variole fut en réalité celle de 2 virus, celui de la variole majeure (la plus dangereuse) et celui de la variole mineure appelée aussi alastrim qui s’apparentait souvent à la varicelle avec laquelle on pouvait la confondre. Ces virus ne circulent plus dans les populations. Cependant il existe des virus de variole animale comme celle du singe. Il arrive parfois qu’un animal transmette le virus et sa maladie à des humains mais il n’y a pas de transmission interhumaine.
Pour la polio, le virus sauvage de type 2 a été officiellement déclaré éradiqué (septembre 2015). Il n’a pas été retrouvé depuis octobre 1999. Les virus sauvages de type 1 et 3 pourraient aussi l’être à terme. Mais, car il y a un GROS MAIS, le vaccin oral étant à virus vivant, ceux-ci peuvent circuler de la même façon que les virus sauvages quand l’environnement le permet. Ils peuvent se recombiner avec d’autres entéro-virus rencontrés dans les intestins d’autres personnes et redevenir virulents.
Ainsi,depuis la proclamation de l’éradication du virus sauvage de type 2, on a pu observer des paralysies provoquées par des poliovirus dérivés de souches vaccinales de type 2 et ils circulent toujours dans certaines régions du monde.
L’éradication de ces souches n’est pas à l’ordre du jour, c’est pourquoi l’OMS recommande désormais aux 145 pays utilisant le vaccin oral de vacciner aussi avec le vaccin injectable inactivé afin d’éviter des paralysies par des virus dérivés de souches vaccinales. En 2008 l’OMS considérait cette stratégie comme la plus mauvaise des 3 envisagées. Aujourd’hui elle est contrainte par les faits de s’y rallier. Autrement dit, l’OMS tente de sauver les apparences mais l’éradication des virus polio de souches vaccinales, et donc la disparition de la maladie, ce n’est pas pour demain.
Quand l’OMS pourra proclamer l’éradication des 3 virus polio sauvages, tous reprendront en cœur que la polio a été éradiquée, ce qui sera faux mais l’OMS ne publiera pas de démenti, j’en prends le pari, je ne risque rien !
De plus le Dr Jacob PULIYEL, chef du service pédiatrie du St Stephens hospital de New Delhi et ancien membre du Comité National indien des vaccinations a démontré un surplus de 500.000 cas de paralysies flasques aiguës (sur 650.000 au total entre 2000 et 2017) dus à l’emploi massif hors normes du VPO qui a sélectionné des enterovirus neurotoxiques. C’était la raison du retrait du VPO Sabin en Europe en 1995.
Bonjour,
Puisque vous avez élargi la discussion à d’autres maladies que la rougeole, j’en profite pour vous transmettre un lien que j’ai découvert et dont je ne savais pas comment vous le transmettre.
https://www.cochrane.org/fr/CD009069/la-vaccination-prophylactique-contre-les-papillomavirus-humains-pour-prevenir-le-cancer-du-col-de
Probablement vous le connaissez. Cette revue Cochrane écrit noir sur blanc que leur revue n’apporte aucune preuve que le vaccin anti-HPV protège contre le cancer du col de l’utérus même s’il protège des lésions précancéreuses HPV16 et 18.
Concernant la petite annonce « On recherche… »: sont assez pathétiques, ces croyants de l’église de vaccinologie, non?
Enfin, ceux qui croient vraiment (que tous les vaccins sont efficaces et que leurs efficacités respectives s’additionnent arithmétiquement…).
Les autres sont des cyniques.
Merci pour cette épidémie de rigole !
Il me semblait avoir lu, à l’âge où mes enfants étaient petits et donc atteints par les maladies infantiles classiques, dans un livre du Dr Victor BOTT (je crois) que les maladies infantiles étaient utiles et permettaient à l’enfant de grandir ; ce seraient des étapes indispensables à la constitution d’organismes sains.
Pourquoi est-ce que personne n’en parle plus ?
Parce que ce sont des âneries.
Bizarrement, JF Bach n’a pas l’air d’accord :
La notion d’un lien entre la diminution des maladies infectieuses et l’augmentation des maladies allergiques/auto-immunes invite à la modération quant aux comportements hygiéniques dans la vie de tous les jours. Une trop grande obsession de la propreté semble à éviter. L’utilisation rationnelle des stratégies médicales de lutte contre les infections (antibiotiques, vaccinations) est également souhaitable. Mais les acquis sanitaires de nos sociétés développés ne doivent pas être remis en cause ! Il s’agit de trouver la juste mesure entre une exposition “raisonnable” à des agents pathogènes banaux et la protection indispensable contre des infections redoutables.
Dans les années soixante, le Professeur Emile Jéquier, chef du service de pédiatrie à la Faculté de Lausanne, présenta dans l’amphithéâtre un enfant atteint de la rougeole. C’était une occasion rare pour les étudiants car, disait-il, les enfants atteints n’étaient pratiquement jamais hospitalisés tant la maladie était bénigne. L’enfant présenté était là en raison d’une fracture de jambe nécessitant une traction permanente. Le Prof nous invita à nous approcher et à toucher la peau du malade pour nous permettre d’enregistrer le granité typique de l’éruption.. J’ai par la suite soigné des centaines de cas sans complication autre que de bénignes infections respiratoires.
Le vaccin a été massivement distribué aux Etat-Unis dès 1963. Si la maladie était si grave et le vaccin si utile pourquoi la France a attendu 1983 pour le proposer, et la Suisse 1987, et 1999 pour en rendre la déclaration obligatoire ?
il me semble que dans le monde anglo saxon le vaccin rougeole a été utilisé à partir de 1968
Il y a fort longtemps le professeur d’infectiologie qui nous faisait le cours sur la rougeole avait dit qu’il ne fallait surtout pas vacciner tous les enfants avec le rouvax, qui venait d’apparaître.
Vaccin à virus vivant qui risquait de donner des complications et de toute façon une immunité moindre et moins durable que le virus sauvage.
On risquait de transformer une maladie bénigne de la petite enfance en maladie beaucoup plus grave des nourrissons et des jeunes adultes.
C’était il y a presque cinquante ans !!
Sic transit …..
Il y a un autre aspect du problème que la durée de l’immunité conférée par la maladie. On disait que c’était pour toute la vie car on n’observait pas de cas de rougeole chez les personnes âgées. Mais cela n’a été observé que dans des populations où le virus circulait chez les enfants, ce qui permettait de relancer l’immunité de leurs parents qui s’occupaient d’eux sans pour autant risquer d’avoir la rougeole.
Il n’existe pas de preuve que la maladie protégerait à vie en l’absence de cette circulation du virus. Il existe même des indications en sens inverse car on voit maintenant des adultes faire la rougeole alors qu’ils l’avaient sans doute faite jeune. Ainsi, en 2008 en France, un médecin de 43 ans, une personne de 56 ans et même aux USA une personne de plus de 70 ans. Il ne fut pas précisé si ces personnes avaient ou non eu la rougeole dans l’enfance mais le fait que la question ne soit pas évoquée dans les publications est suspect : avait-il eu la rougeole ? Oui, non, on n’a pas pu savoir, telle aurait du être la réponse à cette question que seuls les épidémiologistes semblent oublier de se poser.
En 2008 j’avais questionné à ce sujet et d’autres la responsable de la rougeole à l’InVS. Elle m’avait répondu, sauf sur cette question !!!
Quelle horrible bonne question Bernard, qu’on te remercie de poser à l’heure où l’on doit (presque) aller se coucher…
Je n’ai pas dit que la rougeole n’était pas immunisante. Oui elle l’est très certainement mais pas forcément à vie en l’absence de nouvelles rencontres avec le virus. J’ai posé la question parce que l’observation qu’on ne voyait pas de rougeole chez des adules âgés alors qu’ils étaient en contact avec leurs petits enfants atteints par la rougeole.-
Avec la vaccination généralisée contre la rougeole nous sommes entrés progressivement dans une situation épidémiologique différente mais qui est longue à se mettre totalement en place car il faut attendre plusieurs dizaines d’années.
La question mérite d’être posée et doit être posée. L’anomalie que j’avais trouvée dans des publications de l’InVS à l’époque, en 2008, où tous les cas connus étaient pratiquement détaillés (ce qui ne fut plus le cas par la suite), était que la question du statut vaccinal de ces adultes n’était pas envisagée avec les 3 réponses : oui, non, on n’a pas pu savoir. Les épidémiologistes qui avaient étudié ces cas avaient le devoir de poser cette question en donnant l’une des 3 réponses pour chacun des adultes (il y en avait d’autres) trouvés avec une rougeole.
Nous les lecteurs nous ne connaissons pas la réponse à cette question mais les auteurs ? La responsable de la rougeole à l’InVS m’avait répondu mais avait occulté cette question tout en répondant aux autres, ce qui est curieux. Elle avait quand même ajouté « vous trouverez la réponse à votre question dans l’article ». J’ai retourné l’article dans tous les sens, je ne l’ai pas trouvé ! S’agissait-il d’un jeu de piste ? En fait, je n’ai trouvé qu’une explication à cette réponse étrange. Si la réponse avait été « non » ou « on n’a pas pu savoir » elles pouvaient être publiées. Par contre si c’était « oui » la réponse ne pouvait pas être publiée car elle impliquait aussitôt que la vaccination ne protégerait pas à vie non plus alors que c’était affirmé très fortement et que c’était même un des arguments majeurs utilisé pour justifier cette vaccination.
Je ne tire aucune conclusion définitive, je dis seulement qu’il y a une question et qu’on ne nous donne pas des éléments pour y répondre. Il y a là une piste à explorer comme le ferait tout chercheur curieux car la question, comme l’a souligné aussitôt Vincent, est d’importance. Je n’ai pas les éléments pour y répondre mais l’anomalie, je le répète, est qu’on ne nous les donne pas alors qu’il y a de plus en plus d’adultes qui font des rougeoles et pour lesquels on nous dit qu’ils n’ont pas eu leurs 2 doses, ce qui est normal pour ceux qui étaient nés avant 1980.
J’ai eu 3 enfants qui ont tous eu la rougeole dont 2 nés dans les années 80. S’ils font à nouveau la rougeole on dira seulement qu’ils n’avaient pas eu leurs 2 doses !!! S’en tenir aux faits. C’est quoi un fait sur de telles questions ? Dire qu’ils ont fait la rougeole et qu’ils n’avaient pas eu leurs 2 doses en occultant qu’ils avaient eu la rougeole dans l’enfance ?
Un fait médical est très complexe à définir et on n’est jamais certain d’avoir pu rassembler toutes les données impliquées. Je maintiens de la manière la plus ferme que si un enfant a fait la rougeole à 2 ans, qu’à 40 ans il en fait une autre et qu’on retient comme seuls faits à prendre en compte pour analyser la situation, la rougeole à 40 ans et le fait qu’il n’avait pas été vacciné contre la rougeole on obtient, volontairement ou pas peu importe ici, un fait tronqué et en médecine cela doit se produire très souvent.
Un fait tronqué peut fausser complètement l’interprétation qu’on pourra en donner et même les soins qu’on pourrait prodiguer. En médecine et en particulier pour les événements vaccinaux, je peux assurer que c’est plus que très fréquent et cela ne devrait étonner personne.
On retrouve aussi des faits tronqués dans l’analyse statistique de données et là je pourrais en parler longuement, avec des exemples à couper le souffle qui montrent comment une donnée oubliée peut tout changer.
En médecine et en épidémiologie ce qu’on appelle des faits sont pratiquement toujours des faits tronqués. Je pense que la plupart des médecins et des épidémiologistes en sont conscients. Inutile de tenter ici, sur un site de médecins, une polémique purement factice à ce sujet.
Il faut bien comprendre que si de tels cas ont été documentés, il est impossible qu’il en soit fait état publiquement. A mon niveau, je ne peux pas étudier ces cas car je n’ai pas leur dossier médical. Cela ne veut pas dire que les épidémiologistes qui ont disposé du dossier de ces cas n’aient pas pu établir qu’ils avaient eu aussi la rougeole en étant enfant.
Il faut comprendre que si c’est le cas, cela ne peut pas être dit sur la place publique. Comprenez-vous les raisons de cela ? Toute la stratégie vaccinale sur la rougeole repose sur le fait que la vaccination protégeait à vie. Si la rougeole ne protège pas à vie, il en ira de même pour le vaccin. Ils ne peuvent pas accepter de reconnaître cela.
Pour avoir assisté à plusieurs congrès de santé publique et même y avoir présenté des communications (6 dont 3 orales) je peux vous dire qu’on peut y entendre des choses qui ne seront jamais publiées et que je ne pourrais même pas rapporter ici. Et encore plus important, c’est ce qui se dit dans les couloirs.
Voici un exemple de réunion au sommet où l’on étudie les données non publiées (doc OMS) :
« 1.1 Le Comité consultatif OMS de la Recherche sur le Virus variolique s’est réuni les 17 et 18 novembre 2010, avec le Professeur G. L. Smith pour Président et les Drs R. Drillien et F. McLellan comme Rapporteurs.
1.2 Le Dr K. Fukuda (second de l’OMS) a ouvert la réunion, notant que les discussions relative à ces questions sont en cours depuis 1986 et présentent toujours un grand intérêt pour les pays… L’évaluation s’intéressera à deux points principaux : tout d’abord à un examen de la littérature et des données non publiées mené par un groupe de scientifiques approuvé par le présent Comité ; »
Pour ma part, j’ai compris qu’il fallait rechercher ce qui n’est pas publié plutôt que de se contenter de tourner en rond avec ce qui est donné en pâture au brave public et qui alimente les polémiques et les disputailles sur les forum.
Alors, pour répondre franchement à votre question, je vous dirai mon intime conviction : il existe sans doute des cas parfaitement documentés qui ont fait 2 fois la rougeole. Je suis convaincu que les experts de ces questions le savent mais ils ne peuvent pas le dire. J’ai pu le deviner à leur attitude quand on les titille sur cette question.
J ai 69 ans, j ai eu toutes les maladies infantiles ( rougeole, oreillons, varicelle…) et je ne connais aucun enfant de ma génération qui soit mort de ces maladies.nous étions soignés à la maison par le médecin de famille. Je peux préciser aussi que j étais plutôt de santé fragile et j ai résisté sans vaccin.par contre j ai eu une énorme infection suite à une vaccination contre la variole qui était faite à l école…..
Vous avez reçu ce message le 1° avril?
L’année dernière, lors d’une visite aux urgences pour une laryngite striduleuse chez ma fille de 4 ans, la pédiatre de garde ce soir là, s’est tout bonnement mise en colère contre la mère indigne que je suis, en constatant l’absence du vaccin ROR parmi la flopée de tampons vaccinaux. En réalité, mes deux enfants ne sont pas du tout vaccinés, pour des raisons que je n’aurais guère besoin de spécifier ici, mais je constate combien le travail de terreur – notamment sur la rougeole- a littéralement dévasté les facultés les plus élémentaires de raisonnement, surtout chez des personnes ayant à leur actif une belle décennie d’étude de la matière médicale. Dans ma famille, toute la fratrie a eu la rougeole dans les années 80-90 et aucun médecin de l’époque ne s’en est spécialement ému. Fratrie parmi des millions d’autres bien sûr. Bien entendu et depuis que je suis maman – grâce aux conseils d’un ami médecin – et suite à l’expérience tragique d’une mort subite du nourrisson le lendemain d’une vaccination « classique » parmi mes connaissances, il y a plus de 10 ans ( jamais le lien de causalité n’a été retenu, bien entendu ), je m’étais scrupuleusement informée sur la question et la pédiatre fort zélée, munie d’ une réelle bonne volonté de m’éclairer, chiffres de l’OMS à l’appui ( et c’est sans doute pire que les cyniques qui savent la toxicité de ses produits), ne s’attendait pas à devoir faire face à quelques arguments auxquels elle ne savait plus quoi répondre après 2 petites minutes de contre argumentaire, si ce n’est d’embrayer sur le sempiternel refrain complètement hors contexte des « 1 millions de mort dans le monde à cause de la rougeole et de la fièvre élevée lors de la maladie, ou surtout et encore : de l’encéphalite conséquente à la maladie », soudainement devenue un incontournable de la rougeole . J’ai la chance de ne pas vivre dans des conditions de pauvreté telle, que mes enfants et moi n’aurions guère accès à l’eau potable et il se trouve que je ne crains pas la fièvre de manière générale ( pour les arguments les plus légers) mais la vérité, c’est qu’il n’est même plus possible de discuter sur une question qui s’est complètement éloignée de la réalité des faits et des données, et ce, quelque soit le niveau d’intelligence et de formation, chez votre interlocuteur. Le problème est sans doute de l’ordre psychologique, prolixe héritage de Panurge aux conséquences souvent malheureuses, celles qui découlent tout droit de l’obéissance instinctive aux instances dominantes, quelques soient leurs natures. Cela ne date pas d’hier mais ce qui est nouveau, c’est l’extraordinaire folie destructrice qui se justifie en brandissant l’étendard immaculé ( !) de la « Science », là où elle est elle même très profondément déshonorée par un tel manque d’éthique, de bonne foi et de lucidité – pour ne pas dire défectueuse de la plus simple intelligence. Ce n’est même plus de la science puisque la recherche véritable ne peut qu’inciter à évoluer sur la conception vaccinale, pour le moins à la discuter ! – c’est plutôt l’avénement d’un totalitarisme idéologique et marchand, la mise en place d’un ordre sinistre, tel un système inquisitorial oeuvrant pour le bien du troupeau et à très large échelle. Capable de faire filer droit les intelligences les plus incontestables, jamais assez téméraire pour débattre avec ceux qui pensent autrement à ce sujet . Un médecin est même allé jusqu’à me dire qu’il n’y avait pas de débat puisque tout le monde médical était d’accord sur le concept d’ éternité propre à la bienfaisance vaccinale et que si mon enfant attrapait une méningite, ce serait bien mérité. Bref, merci et pas qu’un peu à l’AIMSIB d’exister, sans les pionniers dont vous êtes, il y aurait vraiment de quoi broyer du noir ! La pédiatre en question ne connaissait évidemment pas l’existence de votre site, aussi improbable pour elle, que l’existence d’extraterrestres dansants sur les anneaux de Saturne. Pour autant, le pédiatre de mes enfants, refuse tout simplement d’appliquer le protocole vaccinal en cours et déconseille très clairement aux parents de survacciner leurs enfants et dès la première visite à la maternité. Certains parents sont effarés mais curieusement, il n’ a toujours pas été inquiété par le conseil de l’ordre, peut-être parce qu’il est en fin de carrière et qu’il est très estimé de nombreux parents, pour ses résultats thérapeutiques auprès des enfants. C’est tout de même encourageant.
bonjour luminet j ai une mfm et j ai besoin du principe de precaution absolument avec ma fille. mon ex conjoint la vaccine sur des vaccins non obligatoires sans mon consentement malgre le risque genetique et la predisposition hladrb1 01. il nie la mfm et l expose je recherche absolument des medecins ouverts qui pourraient m appuyer. ma fille a 4 ans il lui a fait sans accord le ror la grippe et peut etre le prevenar sans information dans le carnet. pourriez vous me parler en mp et me donner les coordonnees de votre medecin merci infiniment j ai vraiment besoin de support
Bonjour,
Essayez de faire raisonner votre conjoint, documentation vaste à l’appui. Contactez une association qui vous orientera vers des médecins qui n’obéissent pas d’emblée aux injonctions actuelles … Cela dit, convaincre le père de votre fille ne sera pas forcément de son ressort.
Bon courage !
et ça laisse quelques espoirs 🙂
Bonjour,
Pourriez-vous indiquer vos sources sur le retrait de la vaccination contre la varicelle au japon ? Je n’en trouve pas mention (mais ne lis pas le japonais) et un collègue japonais me dit qu’il n’a pas entendu parler d’un tel retrait.
Pour les italiens , pour autant que je sache les vaccins anti-méningites (N. Meningitidis et H. Influenulesza) sont toujours à leur programme officiel. Voulez vous dire qu’ils n’utilisent pas les vaccins gaulois ? Mais qu’ils en utilisent d’autres ?
https://www.epicentro.iss.it/meningite/aggiornamenti
Pas d’infos nippones sur la varicelle, cependant loin d’être anecdotique le Japon a retiré l’obligation de la vaccination ROR en 1993 soit 4 ans après son introduction en raison d’un nombre record d’effets indésirables… pour les mêmes raisons le gouvernement a retiré sa recommandation des vaccins HPV Cervarix et Gardasil en 2013, soit 3 ans après son introduction. La vaccination hépatite B n’est pas au programme des vaccinations au pays du Soleil-Levant.
http://initiativecitoyenne.be/2016/07/le-gouvernement-japonais-continue-d-interdire-le-vaccin-ror.html
Le Japon a un taux de mortalité infantile des plus bas au monde 2,79 pour 1.000 naissances (Vaccines prior to one year of age 12 doses : DTaP (3), Polio (2), BCG)). Les Etats-Unis qui vaccine le plus au monde 6,22/1.000 (26 doses : DTaP (3), Polio (3), Hib (3), HepB (3), Pneumo (3), Rota (3), Flu (2)) . « The US infant mortality rate of 6.22 infant deaths per 1000 live births ranked 34th » !!!
source : Infant mortality rates regressed against number of vaccine doses routinely given: Is there a biochemical or synergistic toxicity? (Les taux de mortalité infantile ont régressé par rapport au nombre de doses de vaccin administrées de manière systématique: existe-t-il une toxicité biochimique ou synergique?)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3170075/
Verra-t-on nos élus rétropédaler sur les obligations vaccinales …
J’ajoute pour l’italie
http://www.salute.gov.it/portale/vaccinazioni/dettaglioContenutiVaccinazioni.jsp?lingua=italiano&id=4829&area=vaccinazioni&menu=vuoto
Baudouin Caironi, MD
J’ai en clientèle un garçon de vingt ans que l’on qualifie délicatement de « grand handicapé mental ». Son histoire a commencé à l’âge de deux ans et demi. Il a alors reçu d’un pédiatre le vaccin ROR. Dans les heures qui suivent, cet enfant en pleine santé a développé une forte fièvre suivie d’une diarrhée hémorrhagique et son évolution psychomotorique en est restée là… J’ai alerté la Santé publique qui m’a renvoyé au labo qui met le vaccin sur le « marché » et j’en suis moi-aussi resté là, car les parents n’avaient ni les moyens ni le courage de procéder. Ce « case rapport », antinomique de « l’evidence based », est purement informel Qu’on se le dise, donc…
@Samir baraj et njama
Bonjour à tous deux, effectivement une erreur s’est glissée dans notre texte quant à la position japonaise face à la vaccination anti varicelle, les réticences récentes sont en fait issues de… Corée du Sud où ce produit semble avoir été nettement décrit comme responsable d’infections tant chez des enfants immuno-déprimés qu’immuno-compétents. Ici
Ok kwak B et coll.: Identification of Varicella-Zoster Virus Infections Caused by Oka Vaccine Strain and Genotype Analysis in Children. Infectious Disease Week 2016 (La Nouvelle-Orleans, Louisiane): 26-30 octobre 2016.
Par ailleurs Serge Rader vous communique ceci;
Bjr,
VOICI LES OBLIGATIONS ITALIENNES depuis la Loi 119 du 31 juillet 2017:
HEXAVALENT (Infanrix ou Hexyon ou Vaxelis) + PRIORIX TETRA GSK ou PROQUAD Sanofi (= RORVaricelle = MPRvaricella en Italie des initiales Morbillo, Parotite, Rosolia, Varicella). Même calendrier que le nôtre.
Le choix du vaccin est pris par l’ASL locale en accord avec la région et marchés passés avec les fabricants.
Vaccination uniquement dans les centres de vaccination, le pédiatre libéral de l’enfant donne son autorisation ou pas sur ordonnance à vacciner sans contre-indications. Le choix du vaccin est fait par l’ASL.
Serge RADER
« Même calendrier que le nôtre en Italie » à ce détail près que le vaccin contre des pneumocoques et celui contre le méningo C ne font pas partie de la liste des vaccins obligatoires. Le prévenar n’était même pas dans la liste des 12 de la ministre Lorenzin. Elle incluait les vaccins contre les méningocoques B et C qui ont été retirés, sans doute par le Sénat italien.
Pour ces 2 vaccins, Christian Perronne, qui fut président du CTV-CSHPF de 2002 à 2007 puis président de la Commission sécurité sanitaire du HCSP, disait à ce titre aux journées de veille sanitaire de 2007 :
« pour certains microbes à sérogroupes multiples et en l’absence de couverture sur l’ensemble des souches, le déplacement de souches microbiennes dans la population, dont l’impact épidémiologique pourrait, dans certains cas, faire perdre le bénéfice de la vaccination (pneumocoques, méningocoques). »
C’est dans le résumé de sa communication [1] tout comme :
« Le vaccin méningococcique de type C ou le vaccin varicelleux ne sont recommandés que pour des personnes à risques ou dans des conditions épidémiologiques bien particulières. »
Dix ans plus tard, en 2017,Christian Perronne signera la pétition des 200 Grands Médecins demandant l’élargissement des obligations à 11 vaccins incluant en particulier les vaccins contre le ménigocoque C et des pneumocoques ( prévenar). Comprenne qui pourra …
[1] http://invs.santepubliquefrance.fr//publications/2007/jvs_2007/vaccination/1.pdf
@ NJAMA et RELIQUET
J’ai vraiment des informations contraires.
1- vous n’avez pas d’information sur le retrait de la vaccination varicelle au Japon
– ce serait une confusion avec la Corée du Sud or il apparait que jusqu’en 2017 elle continue à vacciner cntre la varicelle:
https://www.ghsagenda.org/docs/default-source/default-document-library/seventieth-world-health-assembly/national-immunization-program-international-cooperation—kcdc.pdf
Et je ne trouve aucune indication qu’il y aurait suppression de cette vacciantion depuis.
2- Vous nous dites que le Japon ne fait plus le MMR = ROR et le HPV, ni le VHB .
Or la IAMAT dit le contraire en tout cas pour les voyageurs venant au Japon :
https://www.iamat.org/country/japan/risk/routine-immunizations
En date de 2018
source :
https://www.jpeds.or.jp/uploads/files/20180801_JPS%20Schedule%20English.pdf
et (moins accessible mais il explique pour HPV ) :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29929825?report=docsum&format=text
Le Japon du moins la Japan Pediatric Society recommande:
Rougeole + Rubéole,
Oreillons,
VHB,
HPV,
Varicelle et bien d’autres.
3 – L’italie
Elle n’a pas d’obligations étendues en effet comme en france encore récemment mais par contre des recommandations étendues incluant HPV ROR et VHB.
http://www.salute.gov.it/imgs/C_17_pagineAree_4829_listaFile_itemName_0_file.pdf
Difficile de prendre argument des « Italiens » des « Japonais » ou des « Coréens ».
Samir Barahj
IAMAT est une source nord américaine. Aucune vaccination n’est obligatoire pour se rendre au Japon. Vous trouverez bien moins de recommandations « pour les voyageurs » sur le site de l’Institut Pasteur https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/preparer-son-voyage/japon
La Japan Pediatric Society recommande TOUS les vaccins ! ce qui est différent des recommandations officielles IDSC Infectious Disease Surveillance Center qui font le distingo Routine/Voluntary Immunization Schedule in Japan
Le ROR (MMR) ne figure pas dans les vaccinations de routine 2011, seul le bivalent MR (measles, rubella) s’y trouve. Le vaccin hepatitis B classé en voluntary en 2011 se retrouve en routine dans celui de 2016
Le vaccin contre les oreillons (Mumps) est classé dans « Voluntary vaccinations », le HPV y figurait également dans le calendrier April 1, 2011, mais ne s’y trouve plus dans le calendrier October 1, 2016.
Immunization Schedule, Japan 2011 (for those under 20 years of age)
http://idsc.nih.go.jp/vaccine/dschedule/Imm11EN.pdf
Routine/Voluntary Immunization Schedule in Japan (October 1, 2016)
https://www.niid.go.jp/niid/images/vaccine/schedule/2016/EN20161001.pdf
Ajoutons qu’au Japon toutes les inoculations se font en sous-cutanée et non pas en intramusculaire.
correction: HPV 2-valent et 4-valent figurent dans routine Immunization Schedule 2016 au Japon mais avec cette note :
« As a result of discussion at a meeting of Committee of Adverse Reactions of Immunization and Vaccine Department in the Health Science Council of the Ministry of Health, Labour and Welfare held on June 14, 2013, it is not actively recommended at present. However, it is available as the routine vaccination »
comprenne qui peut …
J’ai pas dit tout ça Barahj,
– Un vaccin peut ne plus être recommandé et toujours pratiqué c’est le cas au Japon pour varicelle et HPV,
– Et interdit comme le ROR sous sa forme trivalente mais proposé séparément, c’est le cas ici.
Pour confirmer Bernard, des dizaines de cas de polio actuels dus au type 2 vaccinal du VPO en RDC, Papouasie-Nlle Guinée, Mozambique… En inde , sous tutelle OMS, l’administration ahurissante de VPO, jusqu’à 10 doses/an et 46 doses jusqu’à l’âge de 5 ans dans le Behar par exemple, est la cause d’un surplus de 500.000 cas de paralysies flasques aiguës entre 2000 et 2017 (650.000 cas au lieu des 150.000 attendues) car le VPO a sélectionné des entérovirus neurotoxiques (D68, D70, A71…).
Le dernier REH de l’OMS (relevé hebdomadaire 5/04/2019 n°14/15). fait le bilan de la situation pour 2018 .
https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/311704/WER9414_15.pdf?ua=1
« En 2017-2018, aucun cas de PVS n’a été notifié dans la Région africaine, mais des cas de PVDV circulants de type 2 (PVDVc2) ont été signalés dans 4 pays. En 2017, les 22 cas de PVDVc2 notifiés dans la Région africaine provenaient tous de la République démocratique du Congo (RDC); en 2018, la Région
a enregistré 65 cas de PVDVc2, dont 1 au Mozambique, 10 au Niger, 34 au Nigéria et 20 en RDC »
» En 2017, la Région de la Méditerranée orientale a enregistré 74 cas de PVDVc2, tous en République arabe syrienne. En 2018, 12 cas de PVDVc ont été signalés en Somalie, dont 5 cas de PVDVc2, 6 cas de PVDVc de type 3 (PVDVc3) et un cas de co-infection par les PVDVc de types 2 et 3. »
Ce qu’on appellera « éradication de la polio » sera en réalité une substitution des virus sauvages par des virus dérivés de souches vaccinales dotés des mêmes propriétés de virulence potentielle et qui circuleront dans l’environnement et les intestins de millions d’humains.
Pour les non initiés : PVS polio virus sauvage. PVDVc polio virus dérivé de souche vaccinale et circulant
Vaccin recommandé, puis non recommandé mais toujours utilisable, il faut savoir que si un Etat décide l’interdiction d’un vaccin sur son sol il peut être attaqué par la firme propriétaire du produit pour entrave au commerce et condamné à d’énormes amendes, c’est arrivé de mémoire (défaillante) une fois donc tous les pays prennent grand soin de ne pas fâcher ces Etats dans les Etats…
Il me semble avoir lu que le fait de contracter ces maladies infantiles, justement pendant l’enfance, immunise les populations, mais également les bébés pendant les premières semaines de la vie.
Qu’en est-il des femmes enceintes, ou bien des nourrissons de quelques semaines, y-a-t-il des données différentes actuellement par rapport aux années 60 ?
J’ajoute que mes 3 petits-enfants sont vaccinés ROR, mon petit-fils (11 ans aujourd’hui) a eu très, très soif dès la vaccination, (vers 3 ans) il buvait énormément d’eau. J’ai remarqué qu’il consomme régulièrement un litre d’eau en déjeunant. Avez-vous des informations à ce sujet?
Baudouin Caironi, MD
Il semble logique qu’un vaccin contenant un virus dit « atténué » des oreillons ait un tropisme (jargon médical pour « attirance naturelle (…) » pour le pancréas. Dans ce contexte, un diabète infantile de type I est à exclure. Lire également « Lien entre le diabète induit par les vaccins et l’autisme » du site Initiative Citoyenne.
@ John Doe
Il semble logique et de bon sens de ne pas perturber davantage avec des vaccins un système immunitaire déjà altéré, dysfonctionnement des lymphocytes T dans le cas du diabète de type 1.
Même si les pratiques vaccinales divergent, la Loi du 05.03.1952 sauf erreur n’a pas été abrogée. « Les contre-indications durables éliminent notamment de la vaccination, les sujets atteints de cancer, de certaines formes de maladies chroniques de l’appareil respiratoire, de l’appareil circulatoire, de l’appareil rénal, de l’appareil digestif, des glandes endocrines. »
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19520305&pageDebut=02593&pageFin&pageCourante=02596
LES CONTRES-INDICATIONS A LA VACCINATION
https://www.infovaccinsfrance.org/-/legislatif/les-contres-indications-%C3%A0-la-vaccination/
Je vous renvoie à l’article en question dont je me permets de citer un passage :
« Des preuves de plus en plus nombreuses montrent qu’un pourcentage important des cas d’autisme ont une composante inflammatoire ou auto-immune. Les toutes dernières données montrent que l’autisme est fortement lié au diabète de type 1, une autre maladie épidémique inflammatoire » de John B. Classen in « Prevalence of Autism is positively associated with the incidence of Type 1 diabetes but negatively associated with the incidence of type 2 diabetes, implication for the autism epidemic. 2 : 679 doi 104172/scientificrepord.679
Vous dites « Si un vaccin peut poser un probleme au pancreas, qu’est ce que ca peut bien faire a un DT1 dont les ilots de Langerans sont deja detruits depuis bien longtemps ? »
Une découverte récente vient contredire cette hypothèse, certes couramment admise.
01.12.2016 – EXCLUSIF. Diabète de type 1 : l’incroyable découverte d’un chercheur niçois
Patrick Collombat, directeur de recherche à l’Inserm, identifie une molécule, utilisée comme complément alimentaire, capable de régénérer les cellules produisant de l’insuline chez les diabétiques.
En utilisant la souris comme modèle, des chercheurs de l’Inserm sous la direction de Patrick Collombat (Institut de biologie Valrose à Nice) ont démontré que le GABA, un simple complément alimentaire (en vente libre dans de nombreux pays), peut induire la régénération des cellules produisant l’insuline.
[……..] Prudent, le chercheur, appelle toutefois à la patience : « Nous sommes loin d’un médicament potentiel mais ces résultats sont vraiment très prometteurs. »
http://www.nicematin.com/sante/exclusif-diabete-de-type-1-lincroyable-decouverte-dun-chercheur-nicois-97983
GABA, la molécule à bien faire
L’acide ϒ-aminobutyrique ou GABA fait partie de ces acides aminés de structure simple, mais dont le rôle est essentiel dans le monde vivant. Neurotransmetteur de formule C4H9NO2, il module l’activité du système nerveux central (SNC), inhibiteur à l’âge adulte et excitateur du développement embryonnaire chez l’Homme.
[……..] http://www.societechimiquedefrance.fr/gaba-la-molecule-a-bien-faire.html
L’acide γ-aminobutyrique, souvent abrégé en GABA, est le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central chez les mammifères et les oiseaux. […] Les effets inhibiteurs du GABA contrebalancent les effets excitateurs du glutamate. Un déséquilibre entre ces deux neurotransmetteurs est impliqué dans l’épilepsie et l’ischémie cérébrale. Sa formule brute est C4H9NO2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_%CE%B3-aminobutyrique
Peu de chance que le GABA serait prescrit un jour comme tel, la molécule n’est pas brevetable. L’Inserm est 6ème déposant français, 1er déposant académique européen de brevets en recherche biomédicale, ça ne lui rapporterait rien !
https://presse.inserm.fr/classement-2014-de-loffice-europeen-des-brevets-linserm-6e-deposant-francais-1er-deposant-academique-europeen-en-recherche-biomedicale/18200/
Pour ceux qui voudraient le tester la piste est exploitable de suite puisque le GABA est vendu en complément alimentaire… pour ses effets sédatifs, anxiolytiques, pour réduire la pression artérielle, le stress, corriger les troubles du sommeil. On le trouve sur le web en différentes posologies 200mg / 500 mg / 750 mg
ce lien vous paraitra peut-être plus crédible
https://www.inserm.fr/recherche-inserm/portraits-chercheurs/laureats-erc/patrick-collombatla-guerison-diabete-type-1-portee-main
et tant qu’à faire si vous êtes dt1, essayez le complément alimentaire… vous verrez bien si votre santé s’améliore, ou proposez-vous pour l’essai thérapeutique…
@ John Doe. Vous dites : » Vous denoncez a juste titre les errances vaccinales en raison des risques potentiels. Est ce que vous ne trouvez pas contradictoire de conseiller d’essayer des traitements qui n’ont passe le dixieme des etudes d’inocuite des vaccins ? »
A mon humble avis ce n’est pas contradictoire : Les vaccins, c’est pour « prévenir » une maladie que vous n’avez pas ( quoique dans certains cas elle est silencieuse, en quelque sorte porteur sain et là en subissant le vaccin, c’est la catastrophe ) mais les traitements comprenant des compléments alimentaires sont « curatifs » (lorsqu’ils fonctionnent) et la plupart d’entre eux, qui se trouvent naturellement dans l’organisme et ont un rôle, sont sans danger pris raisonnablement.
Pour ma part je prends de la coQ10 depuis des années à forte dose pour bénéfice cardiaque inouï, j’ai pris de l’acide R- Alpha Lipoïque ou R-Lipoate en cure pour des neuropathies périphériques ( aux pieds) avec succès, et je vais en reprendre encore. Ce complément est préconisé avec succès par le Dr Laurent SCHWARTZ pour lutter contre les cancers ( en complément des traitements chimio raisonnables) , de nombreux témoignages attestent de ses effets positifs et même des études scientifiques que vous m’ épargnerez de vous citer, est également produit par l’organisme des mammifères que nous sommes.
Comme il est dit sur son site « guérir du cancer » et sur celui du Dr MdL : Prenez votre santé en main ! Et si ça ne fonctionne pas , vous pouvez toujours arrêter d’en prendre, mais n’attendez pas qu’en traitement miraculeux vienne à vous – 10 ans est une période moyenne pour des essais – et parfois c’est l’échec et il faudra attendre le suivant ….Alors, qu’est ce que ça vous coûte d’ essayer le GABA? Qu’avez vous à perdre …
« Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt ».
A voir sans délais !!!
Une plus qu’intéressante vidéo de 15mn sortie ce jour [1], avec Didier Raoult qui taille en pièces la stratégie actuelle de lutte contre la rougeole ! D’une part le clone viral contenu dans le vaccin n’a pas été vu depuis 2008. Autrement dit on vaccine contre un virus qui ne circule plus ! Par contre, comme dit ici-même, d’autres souches de la rougeole circulent désormais comme les souches B3 et D8 que le vaccin ne cible pas très bien. d’où des rougeoles chez des vaccinés à 2 doses.
De plus, même avec un vaccin adapté aux souches (ou clones) qui circulent réellement, il faudrait adapter la stratégie vaccinale. Pour lui, une couverture générale ne convient pas, il faut, comme pour la variole dit-il, suivre le virus, le pister pour intervenir localement de façon ciblée, en particulier auprès du personnel hospitalier.
Il est tout à fait exact que c’est aussi la stratégie générale utilisée contre les maladie du bétail avec des interventions drastiques que chacun connait sur les élevages où un cas est découvert. Raoult commet une erreur en attribuant la victoire sur la variole à la stratégie de vaccination dite en anneaux c’est à dire autour d’un cas, la population locale ainsi visée correspondant au troupeau pour les maladies du bétail.
Pour la variole on ne s’est pas contenté de cette vaccination locale et ciblée. On isolait aussi les malades et leurs contacts. d’un point de vue strictement épidémiologique cette mesure correspond à l’abattage du troupeau en ce sens que les personnes isolées ne transmettaient pas la maladie en dehors du groupe où elles étaient confinées car il s’agissait le plus souvent de mise en quarantaine plutôt que de l’isolement, le malade restant avec les contacts qui devaient le prendre en charge.
Pour la variole, Raoult semble ignorer que tant qu’on se contentait de vacciner les contacts sans les isoler, cela provoquait des épidémies qui furent qualifiées de désastres par Donald Henderson directeur du programme d’éradication à l’OMS.
En fait ce fut l’isolement des malades et contacts qui a réellement permis d’interrompre la transmission et non la vaccination des contacts. Aussi, transposer à la rougeole la stratégie victorieuse de la variole sans l’avoir vraiment analysée comporte quelques risques, surtout que l’épidémiologie de la rougeole est très différente de celle de la variole, en particulier la bien plus grande facilité de transmission de la rougeole. On admet qu’un malade de la rougeole peut contaminer 19 personnes alors que pour la variole c’était généralement entre 1 et 4 selon les données de l’OMS.
Je serai tenté de dire qu’il faudrait surtout isoler les malades et les contacts de la rougeole dans la mesure où on pourrait les définir pour qu’ils ne soient pas trop nombreux. Stratégie qui serait sans doute très difficile à mettre en oeuvre et à faire accepter.
[1] https://www.youtube.com/watch?v=ZPE-117rdd0&fbclid=IwAR1q85Gkdfc_POO-cjB1C0MxoTXi0dKM7TrZpTK2t58j1RUsKfo6xMqjsD4
Voici quelques extraits (sans faire du mot à mot) de cette vidéo avec Didier Raoult dont on sait qu’il ne mâche pas ses mots.
Tout le monde avait parié que la rougeole allait disparaître au XXè siècle, ce ne fut pas le cas, ce fut une surprise. J’ajoute qu’il en ira sans doute de même avec les paris du genre « le cancer du col sera éradiqué en Australie d’ici 20 ans »).
J’ajoute encore qu’en 1988 l’OMS avait parié que la polio serait éradiquée en 2003. Aujourd’hui l’OMS a en réalité abandonné son projet d’éradication de la polio pour tenter d’éradiquer seulement les 3 types de poliovirus sauvages qui seront remplacés, là où l’assainissement fait défaut, par des poliovirus dérivés de souches vaccinales et dotés des mêmes propriétés de circulation et de virulence potentielle.
Il faut une réflexion plus sophistiquée que « les gens sont idiots et ne veulent pas se vacciner »
Il a vu le cas d’un interne qui a fait une rougeole avec des taux d’anticorps extrêmement élevés.
Chercher à faire produire des anticorps ne suffit pas. On observe des « échecs vaccinaux secondaires » avec une maladie clinique malgré des anticorps.
En Mongolie il y a eu une épidémie majeure malgré une couverture vaccinale de plus de 97%. De même en Russie, au Portugal.
Le vaccin est fabriqué pour le monde entier avec un génotype A dont la dernière détection a été faite aux USA en 2008. Il y a une pression de sélection des souches par le vaccin, d’où d’autres souches qui circulent désormais (B3, D8).
Il faut produire des vaccins différents, ne pas les généraliser mais avoir une action ciblée autour des cas, tout particulièrement sur le personnel de soins.
« Contre la rougeole on mène un combat qui n’est pas intelligent. L’emballement médiatique empêche la réflexion. Le temps pour réfléchir n’est plus présent. Il est interdit de réfléchir et d’être intelligent. Il faut mettre les choses à plat. »
Très bien. Sauf qu’il ne pose aucunement la question du bien fondé de la vaccination . Au contraire, il faudrait mettre en oeuvre des moyens plus cohérents et plus efficaces pour éradiquer la rougeole. Il revient sur les points incohérents d’une politique vaccinale mais c’est un autre débat qui au mieux, peut nous interroger sur le manque de sérieux et de connaissance scientifique de ceux qui s’interposent entre les médecins et leurs patients : les experts qui pénètrent dans chaque interstice de nos modes de vie et de pensée, pour imposer leur loi technocrate, à l’opposé de la vie. Est-ce une bonne idée d’éradiquer ces maladies infantiles aux complications rarissimes ? Telle est la vraie question, question que Didier Raoult ne remet aucunement en question.
Bien sûr Luminet mais, dans le contexte où nous sommes plongés et vu les forces en présence, la question que vous soulevez n’a aucune chance de passer la rampe. Cela fait des décennies qu’elle est posée et le seul résultat obtenu avec elle fut la qualification d’obscurantisme.
La force des propos de Raoult est que d’une part il dirige le plus grand centre de traitement des maladies contagieuses à Marseille, que d’autre part c’est un expert international de tout premier niveau et qu’enfin il remet en cause la politique préconisée et imposée. Il dit même que les problèmes posés par ces poussées épidémiques de rougeole ne sont pas liés au fait que certains ne veulent pas se faire vacciner mais qu’elles sont liées à des propriétés du vaccin que je pense pouvoir résumer ainsi : le vaccin n’a pas les propriétés requises pour obtenir les effets attendus. Tout particulièrement :
1- La durée d’efficacité de la vaccination fut affirmée à vie. Elle est beaucoup plus courte et pourrait ne pas dépasser 10 ou 15 ans pour beaucoup de vaccinés. D’où des épidémies parmi les adultes, y compris hospitaliers.
2- Le virus de la rougeole peut circuler sans être détecté dans des populations vaccinées (même à 99%).
3- Les nourrissons sont mal protégés par les anticorps maternels de mamans vaccinés. Ainsi ils ne sont plus protégés pendant la première année où la rougeole est la plus grave.
4- Il existe 26 sérotypes du virus de la rougeole. Le vaccin est moins efficace contre certaines que contre d’autres. La vaccination généralisée a ainsi sélectionné les souches sur lesquelles le vaccin est le moins efficace (B3, D8).
ETC …
Bernard, un article complet sur la rougeole c’est quand tu veux!
L’émission « Envoyé spécial » sur la rougeole c’est ce soir 9 mai à 21h10.
Il est pour le moins très étrange qu’une maladie considérée comme bénigne aurait été aussi meurtrière chaque année ! >> d’après la bande annonce de l’émission présentée du francetvinfo…
(je cite) « Avant l’introduction du vaccin en 1963, la rougeole tuait jusqu’à 2 millions et demi de personnes chaque année. La vaccination massive à partir des années 80 l’avait quasiment éradiquée en Europe… »
https://www.francetvinfo.fr/sante/vaccins/video-rougeole-envoye-special-enquete-sur-une-resurgence-inquietante_3432415.html
On peut se demander où sont les cimetières de ces hécatombes annuelles…
Informé par mail de l’émission j’ai pu en voir une partie. Suffisante pour constater que si on nous présente des victimes de la rougeole, l’immunologiste de service Brigitte Autran ne parle pas de la très profonde modification que la vaccination généralisée a apportée à la circulation du virus dans le monde.
Les victimes présentées ou décédées étaient toutes des adultes sauf un adolescent. Personne n’a paru s’étonner de ce fait alors que tout le monde sait que la rougeole est beaucoup plus grave chez l’adulte et chez le nourrisson mal protégé par sa mère même vacciné.
On nous parle des épidémies de rougeole aux USA alors que ceux-ci vaccinent systématiquement contre la rougeole depuis 1963. Si le virus peut venir d’Ukraine, comme ce fut dit, l’épidémie se développe sur des Américains qui avaient sans doute été vaccinés pour la plupart dans l’enfance.
Personne et surtout pas l’immunologiste ne nous a parlé de la durée limitée de l’efficacité vaccinale alors que Raoult en fait un problème majeur. S’il nous fut dit qu’il y a 24 souches de virus de la rougeole, il ne fut pas précisé que le vaccin n’est pas également efficace sur toutes, ce qui sélectionne les souches les moins sensibles au vaccin. Aujourd’hui ce sont les souches B3 et D8 qui circulent partout et le vaccin protège mal contre elles (Raoult).
Le mot éradication est utilisé à tort et à travers. La définition est précise et exigeante : on n’éradique pas une maladie mais un virus quand il est établi qu’il ne circule plus. Aucun pays ne s’est jamais trouvé dans une telle situation et si cela arrivait avec des lacune immunitaires dans la population, elle resterait sensible à une importation.
Une observation avait été réalisée dans une île isolée du Pacifique : après des vaccinations, on n’avait pus vu de rougeole pendant 27 ans. Puis elle est revenue, provoquée non par une importation mais par un virus autochtone qui avait circulé à bas bruit. Alors parler d’éradication … de la rougeole qui devrait être éradiquée depuis longtemps, non ce n’est que de la propagande. Le vaccin actuel n’a pas les propriétés requises pour réussir une telle éradication qui ne saurait être que mondiale ou ne sera pas.
Je pense qu’il ne faut pas sous-estimer la puissance de ce genre d’émission. J’ai regardé un documentaire pro ROR, avec un zeste de contestation qui n’était malheureusement pas à la hauteur de la propagande d’état. C’est bien d’avoir raison dans son coin et entre soi, mais le résultat c’est 11 vaccins obligatoires. Impensable il y a quelques années !