Bernard Guennebaud n’est pas né de la dernière pluie, il est Docteur en Mathématiques depuis 1973. Sa marotte principale consiste à démontrer l’utilisation pseudo-médicale et parfaitement abusive du prétexte mathématique pour apporter une démonstration commode à une théorie sans fondement. Un exemple?
Pourra-t-on éliminer la rougeole ?
Eliminée ne veut pas dire éradiquée, ce dernier terme signifiant que le virus ne circule plus, ce qui permet de supprimer les moyens de lutte comme ce fut fait pour la variole. L’élimination signifie que le virus continue de circuler mais qu’il ne provoque plus d’épidémies, le nombre de cas étant très faible et les conditions semblant réunies pour que cela soit maintenu sous réserve que les mesures de lutte le soient aussi.
Si pour la polio l’objectif était l’éradication, objectif qui ne pourra être atteint dans un avenir prévisible, l’objectif pour la rougeole est seulement l’élimination. Mais pourra t-on éliminer la rougeole de façon durable en France sans une éradication mondiale du virus ? Rien n’est moins sûr !
Les Etats Unis et la Chine montrent en effet que malgré des taux de vaccination très élevés, dépassant largement les 95% et ce depuis très longtemps pour les USA, des épidémies peuvent se produire. Si les Américains ont accusé les pays européens, dont la France, de leur apporter la rougeole, ils devraient plutôt en tirer la conclusion que ces taux de vaccinations très élevés laissent des lacunes immunitaires suffisantes pour qu’une importation du virus puisse se convertir en épidémie.
Ce devrait être cela la véritable leçon de ces épidémies…
Il suffit pourtant de consulter les résultats des études conduites depuis plus de 47 ans sur les propriétés du virus de la rougeole et du vaccin pour comprendre que ces lacunes immunitaires sont et seront inévitables quelle que soit la couverture vaccinale.
Si les experts et les autorités semblent obnubilés par la couverture vaccinale à 2 ans, le virus s’intéresse à l’immunité de la population de 0 à 100 ans ! Chacun a ses objectifs mais ceux du virus sont beaucoup plus réalistes et … incontournables !
Voici quelques résultats d’études collectés dans une magnifique thèse sur le sujet (Grenoble 2002) [1]
« Une épidémie de rougeole s’est déclarée aux États Unis dans une population où 99% des enfants avaient été vaccinés (Gustafson; 1987).
Ces échecs peuvent s’expliquer quand le vaccin est administré aux enfants de moins de 12 mois (Shaby, 1977) en présence des anticorps maternels contre la rougeole (Barrata, 1970). On estime que ces anticorps ont généralement disparu à 12 mois mais ils persistent encore plusieurs mois chez certains enfants et diminuent l’efficacité de la vaccination. Le taux de décroissance des anticorps maternels est inversement corrélé au niveau socioéconomique. » (page 41)
Pour que la vaccination soit efficace il faut que l’enfant ait perdu son immunité maternelle. Il faut donc qu’il y ait une lacune immunitaire dont la durée est imprévisible et variable selon les enfants. La vaccination ne peut donc créer une immunité complète pour toute la population à tous les âges. Les propriétés du vaccin font que c’est IMPOSSIBLE ! On sait cela depuis au moins 40 ans …
« La rougeole qui sévit dans les populations vaccinées est différente de la rougeole classique. Elle présente parfois des formes asymptomatiques ou des signes cliniques atténués. Le diagnostic clinique s’avère très difficile, ce qui augmente considérablement le nombre de personnes malades qui échappent au diagnostic. Le virus de la rougeole peut alors circuler sans être détecté dans une population vaccinée, ce qui augmente faussement l’estimation de l’efficacité de la vaccination (Orenstein 1988). » (page 41)
Le virus de la rougeole peut circuler sans être détecté dans une population vaccinée
Ce fait épidémiologique est très lourd de conséquences. Chez l’animal, le vaccin contre la fièvre aphteuse à la même propriété et c’est pour cette raison qu’il fut interdit car cela empêche de contrôler les épidémies, faute de savoir où se trouve le virus. Or cette information est indispensable pour avoir une chance d’éliminer une maladie.
La lutte contre la variole et contre les maladies animales ont clairement démontré que si on élève la couverture vaccinale en perdant la trace du virus, on échoue.
Malheureusement, en matière de lutte contre les maladies et l’utilisation des vaccinations, les arguments immunologiques et idéologiques sont beaucoup plus présents que les arguments épidémiologiques, surtout pour les maladies humaines.
« Plusieurs études mettent en évidence une diminution significative du taux d’anticorps avec le temps. Paradoxe entre la grande efficacité du vaccin contre la rougeole et l’apparition des épidémies soutenues au sein des populations vaccinées. Il existe une différence antigénicité significative entre certaines souches sauvages et les souches vaccinales, qui rend les premières plus résistantes aux anticorps induits par la vaccination. De telles souches seraient à l’origine de l’infection observée dans les populations vaccinées (page 130). Le passage du virus de la rougeole dans les populations vaccinées exposerait le virus à une immunosélection et à la production de variants qui seraient éventuellement moins efficacement neutralisés par l’immunité induite par le vaccin (page 76). »
On nous a affirmé que la vaccination était efficace toute la vie, rien n’est moins sûr.
« …l’hypothèse selon laquelle le vaccin vivant atténué induirait une protection à vie (Krugman 1983) a été remise en question après les épidémies de rougeole survenues chez des enfants ayant été vaccinés 15 ans auparavant (Gustafson et al. 1987;Samb et al ; 1995). » (page 43)
« Les mères immunisées par la vaccination ont peu d’anticorps et sont donc prédisposées à transmettre un faible taux d’anticorps à leurs enfants (Markowitz, 1996 ; Zanetta, 2002). Les enfants nés de mères vaccinées perdent plus tôt leurs anticorps maternels et sont donc susceptibles à un très jeune âge. »
«Les vaccins actuellement disponibles ne parviennent pas à bloquer complètement la transmission du virus dans la population .
On ne peut pas vacciner les enfants avant l’âge de neuf mois car la présence d’anticorps maternels réduit l’efficacité de la vaccination (Siber et al. 1993). » (page 29)
La conséquence est que des enfants peuvent faire des rougeoles très jeunes, moins d’un mois et que ces rougeoles sont très graves. Cela ne se produisait pas avant la vaccination.
« La vaccination ROR induit des taux de séroconversion plus faible chez des enfants âgés de 15 à 18 mois, enrhumés, par rapport à des enfants non enrhumés (Pabst, 1992 ; Maldonado, 1995). En Chine, on a observé une diminution des anticorps pendant les quatre années suivant l’administration du vaccin. Huit ans après la vaccination, 12,9% des sujets n’avaient pas d’anticorps détectables (Xiang & Chen, 1983). »
« Le VIH augmente la transmission du virus de la rougeole et empiète sur les efforts d’éradication de cette maladie : la prévention est entravée par l’immunogénicité réduite du vaccin contre la rougeole chez les personnes infectées par le VIH. (Oxtoby,1989). La période de contagion est rallongée chez les sujets immunodéprimés (plus de 45 jours). »
« La stimulation naturelle serait plus efficace que la revaccination qui n’induit qu’une réponse de courte durée spécialement chez les enfants qui ont été vaccinés très tôt dans l’enfance (Stetler et al., 1986). Dans l’un et l’autre cas, la réponse à la stimulation est inversement proportionnelle au taux d’anticorps préexistants (Christenson & Bottiger, 1994).
Conclusions de l’auteure de la thèse (page 53) :« Au regard de toutes ces études,nous pouvons dire que l’immunité acquise par le vaccin contre la rougeole semble être un continuum, allant d’une protection totale et durable à une protection minimale ou nulle, en passant par une protection partielle ou temporaire. »
Elle peut ainsi conclure : « Cette flexibilité de la réponse immunitaire est responsable de la circulation occulte du virus de la rougeole dans la population vaccinée. »
Comment soutenir dans ces conditions que la faiblesse de la couverture vaccinale serait seule responsable et que toutes les rougeoles qui apparaissent seraient évitables par la vaccination comme on le dit trop complaisamment ?
« Il a été rapporté des cas de rougeole chez des individus présentant une séroconversion après la vaccination. » (page 52)
Expérience dans une île du Pacifique, Voici ce qui a été rapporté au Colloque qui s’était tenu à Lyon le 2 décembre 1997 « Les maladies à prévention vaccinale dans les collectivités d’enfants et d’adolescents », Communication de Daniel Lévy-Bruhl (InVS) (page 34 ; version papier seulement) : « Il y a eu une publication intéressante l’an dernier (1996) : sur une petite île isolée du Pacifique, dans laquelle il y avait eu une activité de vaccination 27 ans auparavant, aucun cas de rougeole n’avait été enregistré depuis…jusqu’à ce qu’une épidémie de rougeole survienne. C’est une situation expérimentale dans laquelle il n’y a ni rappels naturels, ni introduction du virus de la rougeole sur l’île. » Ce fut considéré comme une situation expérimentale.
Question : d’où venait le virus s’il n’y avait plus de rougeole manifestée sur l’île et s’il n’y a pas eu d’importation ?L’hypothèse la plus vraisemblable, la seule même, est que le virus avait circulé »à bas bruit » dans la population et qu’il pu à nouveau provoquer des formes aigües de la maladie quand l’immunité d’une partie de la population commença à faiblir.
Il ne faut pas oublier que si les experts et les autorités sont obnubilés par la couverture vaccinale à 2 ans, le virus s’intéresse à l’immunisation de la population entre 0 et 100 ans. Des rappels pourraient-ils régler la question ? Le vaccin étant à virus vivant, comme pour les enfants il sera neutralisé par les anticorps présents. Or ces anticorps ne disparaitront pas au même âge chez des adultes, aussi il sera impossible de proposer des rappels efficaces au même âge, par exemple à 35 ans.
Altruisme de la vaccination contre la rougeole ?
Le vaccin étant à virus vivant il n’est pas possible de vacciner des personnes ayant un déficit immunitaire. Ainsi, parmi les 10 cas de rougeole décédés entre 2008 et 2011 il y en avait 7 avec un déficit immunitaire. Ces 10 cas n’étaient pas tous des enfants, comme il fut affirmé, car le plus jeune avait 11 ans, un autre avait entre 12 et 14 ans, 3 entre 15 et 23 ans, 3 entre 23 et 29 ans, un avait 30 ans et le plus âgé 68 ans.
En rappelant ces cas, Il a été affirmé que la vaccination des autres permettrait de protéger ces personnes ayant un tel déficit. Malheureusement, comme le virus peut circuler sans être détecté, une telle affirmation est sans fondement. Plus encore, en l’absence de vaccination collective on pourrait être alerté par les cas se produisant au voisinage de cette personne, ce qui offrirait une chance pour la protéger des contaminations. Par contre, la circulation occulte du virus est imparable.
Un exemple chez le bétail
La vaccination contre la fièvre aphteuse est interdite en France pour le bétail. La raison en est justement que si les animaux vaccinés ne tombent pas malades ils peuvent transmettre le virus, ce qui le rendrait incontrôlable. Si la rougeole était une maladie du bétail, sa vaccination serait interdite.
En l’an 2000 il y eut une importation de fièvre aphteuse en France à la suite de l’épizootie en Grand Bretagne. Des éleveurs manifestèrent pour réclamer le retour de la vaccination afin d’éviter, pensaient-ils, les abattages. Les experts ont précisé qu’il n’était pas question de vacciner car on perdrait tout le bénéfice de l’éradication acquise du virus des élevages français. Que si on le faisait ce serait pour gagner du temps si on était débordé mais que les animaux vaccinés seraient néanmoins abattus.
Dans la lutte contre le H5N1 en 2006 en France, il avait été précisé que si on vaccinait des élevages contre le H5N1 on laisserait des animaux témoins non vaccinés afin de savoir si le virus était passé sur l’élevage.
Couverture vaccinale ou pistage du virus ?
La lutte contre les épizooties du bétail comme celle de l’éradication de la variole chez l’homme (entre-autres) ont clairement démontré que pour éradiquer un virus il était essentiel de savoir où il se trouve. Si la vaccination fait perdre la trace du virus comme c’est le cas avec la fièvre aphteuse et la rougeole, on échoue.
Bien que cette problématique n’existait par pour la variole, les campagnes d’éradication qui visaient seulement à élever la couverture vaccinale ont échoué. Il fallut pister le virus et cela fut réalisé par de grandes campagnes d’affichage montrant une petite fille atteinte par la variole. L’affiche avait été imprimée à 2 milliards d’exemplaires, autant que de doses de vaccins. Des équipes interrogeaient les habitants, leur demandant s’ils avaient vu de tels cas, offrant même des récompenses jamais payées.
Une fois repérés, les malades étaient isolés ainsi que leurs contacts (personnes proches). C’est ainsi que la variole a été vaincue et non par une élévation de la couverture vaccinale, quoiqu’on en dise. De plus, s’il est exact que ces contacts étaient aussi vaccinés, on sait aujourd’hui que dans ces conditions cette vaccination était pour le moins inefficace.
- Pour transmettre la variole il fallait pratiquement être malade avec des pustules. Ce fut une des conditions essentielles qui a permis l’éradication. Ce n’est le cas ni pour la polio ni pour la rougeole. “Si on avait voulu inventer une maladie pour l’éradiquer on aurait inventé la variole” disait Donald Henderson directeur du programme d’éradication à l’OMS.
« Observations au cours des prospections spéciales au Rajasthan ( Dr Mahendra Singh) » [3] bas de la page 16 « Nous avons trouvé une transmission active avec une couverture vaccinale certifiée de 97% ». L’auteur commente ainsi cette observation : « Comme il est difficile de contacter et de vacciner chaque personne pour obtenir une couverture vaccinale complète à 100%, l’importance de la surveillance, les notifications précoces et la prompte mise en place des mesures de confinement est le SEUL moyen pour arrêter la transmission de la maladie »
Vérités scientifiques et vérités publiques
Sur ces questions brulantes de santé publique et de vaccinations on est contraint de constater l’existence de deux vérités, celle qui circule dans l’espace publique et celle connue par les experts. Par exemple, si les experts de cette question savent que la variole n’a pu être vaincue par la vaccination, les populations doivent croire que c’est la vaccination qui en a triomphé… De même, si les experts de la rougeole savent que le virus de la rougeole peut circuler sans être détecté dans les populations vaccinées, même à 99%, l’affirmation propagée dans l’espace publique est que la vaccination arrête la circulation du virus…
Voici le résumé d’une communication plénière présentée au congrès Sfsp-Adelf des 4-6 octobre 2017 à Amiens :(Sfsp : Société française de santé publique ; Adelf : association des épidémiologistes de langue française), Henri Bergeron – Directeur du Master «Organisations et Management des Ressources Humaines», Directeur du programme Santé du LIEPP, Coordinateur scientifique de la Chaire Santé de Sciences Po
« Nous envisageons dans cette présentation d’explorer les rapports d’affinité élective entre science et politique. Nous considérons ces rapports non comme une donnée, un point de départ de l’analyse, mais comme une construction dont il s’agit de décrire les conditions de possibilité, et, symétriquement, d’impossibilité. L’intervention tentera d’apporter quelques éléments de réponses aux questions suivantes :
1- qu’est-ce qui détermine la compatibilité d’un énoncé scientifique avec des impératifs d’ordre politique ?
2- Qu’est-ce qui fait obstacle à la circulation dans les espaces de la décision politique de certains faits pourtant consensuels dans les communautés scientifiques qui les produisent ?
3- Plus généralement : quels sont les mécanismes de la sélection des savoirs à des fins d’action publique ? »
Ce processus de sélection des savoirs à des fins d’action publique crée effectivement 2 vérités, la »vérité scientifique » à diffusion limitée et la »vérité à destination du public » qui va circuler dans l’espace public et qui sera propagée non seulement par les médias mais aussi par l’enseignement dans les écoles. On la retrouvera aussi, entre-autres, au niveau des débats parlementaires et des études juridiques.
[1] On peut retrouver cette très belle thèse en tapant son titre : SOUCHES AFRICAINES DU VIRUS DE LA ROUGEOLE : ETUDE DE L’INTERACTION VIRUS-CELLULE ET ANALYSES PHYLOGENETIQUES
Le lien direct est :
https://www.yumpu.com/fr/document/view/38634696/souches-africaines-du-virus-de-la-rougeole-etude-
[2] La référence vers Orenstein (ou autres auteurs cités dans la thèse) se trouve page 162 de la thèse.
[3] http://whqlibdoc.who.int/smallpox/SE_WP_70.12.pdf
Retrouvez Bernard Guennebaud ici: adelf-sfsp.fr/?p=15493
Ce serait encore mieux s’il y avait un résumé ou un énoncé des idées-clef au début
Un jour j’ai donné à mon médecin un texte de 4 pages sur les vaccinations; Pas de résumé, ! « Les médecins ne lisent que les résumés » me dira-t-il… Pas de résumé ? Alors on lit rien ou on lit le texte.
Je ne suis pas convaincu qu’un résumé, en admettant que ce soit possible de résumer, ce serait mieux. J’ai assisté à des congrès de santé publique. Quand je compare les résumés avec ce qui fut parfois dit oralement et que je ne peux même pas reproduire ici, je m’interroge sur le rôle des résumés. L’essentiel dans de tels congrès, ce n’est pas ce qui est publié mais ce qui est dit oralement et ne le sera jamais. Plus important encore, ce qui se dit dans les couloirs. Au congrès je pourrai, « dans les couloirs » vous en raconter 2 ou 3, vous verrez …
… mais j’ai lu votre article!
Et je suis d’accord avec vous!
Puisque vous relancez cet article d’un an sur la rougeole, j’en profite pour ajouter ce qu’en avait dit Didier Raoult (qui dirige à Marseille le plus grand centre français de traitement des maladies infectieuses) dans son livre « La vérité sur les vaccins » de janvier 2018, page 175 :
« …le vrai problème tient surtout à la dure de la protection vaccinale. En effet, nous nous sommes rendu compte qu’elle était bien plus faible que celle que procurait l’infection naturelle. »
C’est effectivement l’une des problématiques majeures de cette vaccination. Il a été affirmé, et on le soutient encore, que la vaccination contre la rougeole était efficace toute la vie après séroconversion. D’où la stratégie de vaccination des enfants puis plus rien ensuite. ce qui n’était pas nécessaire puisqu’ils allaient être protégés toute leur vie ! Mais c’est faux, d’où les échecs répétés de cette vaccination. Même une couverture vaccinale à 2 doses à 95% à 2 ans ni changera rien puisque à 20 ans beaucoup ne seront plus protégés. D’où des épidémies chez les adultes et ce réflexe pour le moins inadapté : il y a de la rougeole dans un campus universitaire et à l’hôpital, vaccinons les enfants d’un an !
Didier Raoult propose une autre stratégie vaccinale : vérifier le statut immunitaire (et non pas vaccinal, attention ! Donc le taux d’anticorps) des adultes, tout particulièrement de ceux qui s’occupent des jeunes enfants, pour les vacciner si les anticorps étaient insuffisants.
Tu as vu que maintenant ils passent à un schéma à trois doses ?
Non mais la troisième dose est prévue quand, ça m’intéresse.
Il y a déjà longtemps que j’avais écrit sur mon blog qu’un jour on en viendrait aux rappels, la seconde dose n’étant pas un rappel :
Rappel à ce sujet : le vaccin étant à virus vivant, si l’enfant (ou l’adulte pour les rappels éventuels) a des anticorps maternels, ils bloqueront le virus vaccinal et l’enfant ne s’immunisera pas. Il faut donc qu’il y ait une lacune immunitaire pour que le vaccin soit efficace. C’est pourquoi on ne vaccine pas contre la rougeole dès 3 mois par exemple. A un an ils admettent que 90% des vaccinés seront immunisés, ce qui signifie qu’avec une CV de 90% pour la première dose, on aura 81% d’enfants immunisés.
La seconde dose quelques mois plus tard ne servira à rien pour ces enfants car les anticorps de la première vaccination en neutraliseront les effets. Elle ne se montrera active que pour les 10% non immunisés par la première. Elle aussi immunisera 90% des vaccinés. Aussi, avec 70% de seconde dose on aura 6,3% de nouveaux immunisés soit au total 87,3% d’immunisés.
La ministre n’a pas expliqué cela dans ses discours publics. Elle a affirmé que la seconde dose était indispensable et présenté la CV pour la seconde dose pour souligner ainsi la faiblesse de la CV en France et justifier l’obligation. Avec 90% de première dose et 0 seconde dose, la ministre aurait dit, avec cette logique, que la CV était nulle alors que 81% des enfants étaient immunisés .
Avec 95% de première dose et 75% de seconde dose on arrive à près de 92% d’immunisés, mais pas pour la vie et c’est surtout là le problème.
..
Il me semble que la position « officielle » d’à peu près toutes les autorités est que la deuxième dose est nécessaire pour la fraction de sujet ne montrant pas de séroconversion à la première.
Comme le vaccin est immunogène à 95% à la première dose, la seconde ne sert qu’à activer les anti-corps pour les 5% restants (même si en fait après 2 doses le taux de séroconversion n’est pas de 100% mais légèrement moins).
Pour la troisième dose (qui est en fait un rappel) ça fait son bout de chemin :
en Corée pour la rougeole :
A third dose of measles vaccine is needed in young Korean health care workers.
Vaccine. 2018 Jun 22;36(27):3888-3889. doi: 10.1016/j.vaccine.2017.11.077. Epub 2017 Dec 6.
Measles Virus Neutralizing Antibody Response, Cell-Mediated Immunity, and Immunoglobulin G Antibody Avidity Before and After Receipt of a Third Dose of Measles, Mumps, and Rubella Vaccine in Young Adults.
J Infect Dis. 2016 Apr 1;213(7):1115-23. doi: 10.1093/infdis/jiv555. Epub 2015 Nov 23.
Je ne retrouve plus la publication mais de mémoire les américains ont fait une campagne de rappel avec la troisième dose en milieu scolaire ou universitaire suite à une « épidémie » alors que quasiment tout le monde avait reçu ses deux doses.
La faiblesse de la résistance à la rougeole a été identifée si la première dose d’un schéma à 2 a été administrée avant 15 mois :
Higher Risk of Measles When the First Dose of a 2-Dose Schedule of Measles Vaccine Is Given at 12–14 Months Versus 15 Months of Age
Clinical Infectious Diseases, Volume 55, Issue 3, 1 August 2012, Pages 394–402, https://doi.org/10.1093/cid/cis439
https://academic.oup.com/cid/article/55/3/394/614245
La rougeole n’est pas la seule maladie concernée ! Aux USA pour les oreillons :
Recommandation de l’AICP
https://www.medscape.com/viewarticle/891223
et bien sûr
Effectiveness of a Third Dose of MMR Vaccine for Mumps Outbreak Control
N Engl J Med 2017; 377:947-956
DOI: 10.1056/NEJMoa1703309
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1703309
Impact of a third dose of measles-mumps-rubella vaccine on a mumps outbreak.
Pediatrics. 2012 Dec;130(6):e1567-74. doi: 10.1542/peds.2012-0177. Epub 2012 Nov 5.
Merci pour ces infos. J’ai regardé l’un des liens que vous proposez : https://academic.oup.com/cid/article/55/3/394/614245
sur la rougeole au Québec et Canada. Il y a cette observation intéressante :
« Le risque de rougeole chez les receveurs de 2 doses était significativement plus élevé (3 à 4 fois) lorsque le vaccin a été administré pour la première fois à 12 mois, par rapport à 15 mois et plus.
ces résultats suggèrent que l’administration de la première dose de vaccin antirougeoleux avant l’âge de 15 mois pourrait ne pas être optimale pour les efforts d’élimination de la rougeole. »
En France la première dose est préconisée à 12 mois et la seconde vers 15 mois; Le 4 mai 2011 au cours d’un colloque organisé par des parlementaires, j’ai entendu le président du CTV dire qu’il fallait faire la seconde dose 1 mois après la première pour ne pas l’oublier !!!!!! Si l’enfant avait encore des anticorps maternels, les aura-t-il perdu 1 mois plus tard ?
Bah, l’essentiel c’est d’avoir ses 2 doses. C’est la vaccination administratives, il faut remplir les papiers. J’ai assisté récemment à l’assemblée générale annuelle des virus. J’ai pu constater qu’ ils s’amusaient beaucoup des comportements délirants de nos autorités sanitaires et qu’ils envisageaient sereinement une importante extension de leurs activités.
Je viens aussi de trouver ceci qui me parait fort intéressant sur l’âge de la vaccination contre la rougeole :
https://academic.oup.com/cid/article/65/7/1094/3862718 Traduction Google
« Comme noté précédemment chez les nourrissons nés de mères ayant des antécédents de rougeole de type sauvage, la réponse en anticorps chez les enfants nés de mères vaccinées a été réduite en raison de l’administration antérieure de leur première dose de vaccin antirougeoleux à ≤12 ans vs ≥15 mois.
Les effets négatifs de la première dose de vaccin antirougeoleux plus précoce ont persisté après la deuxième dose.
L’objectif de l’élimination de la rougeole peut nécessiter un équilibre délicat entre la protection précoce du nourrisson et le risque de réponses immunitaires réduites et d’échec de la vaccination secondaire parmi les cohortes de naissance successives systématiquement initiées à la vaccination antirougeoleuse âgée de moins de 15 mois. »
C’est effectivement le problème que je rappelais la nécessité d’une lacune immunitaire pour que la vaccination puisse être efficace : à vouloir protéger le nourrisson on risque, en le vaccinant trop tôt, d’avoir un enfant vacciné à 2 doses mais qui ne sera pas immunisé. Mais si on retarde l’âge de la vaccination pour qu’elle soit plus efficace, on allonge la durée de la lacune immunitaire pendant laquelle il ne sera pas protégé. On n’en sort pas !
Mais les ministres avaient trouvé LA solution ! La Santé serait-elle une chose trop sérieuse et trop complexe pour leur être confiée ? Tout ça me rappelle par exemple les fameux tests tuberculiniques censés tester l’immunité des enfants contre la tuberculose alors qu’aucun laboratoire ne savait le faire
Contrairement aux débiles d’experts de nos administrations, il y a un papier pas inintéressant dans le Lancet idoine
Measles: is a new vaccine approach needed?
Lancet Infect Dis. 2018 Oct;18(10):1060-1061. doi: 10.1016/S1473-3099(18)30543-7.
qui discute de la pression sélective sur les souches, de la vaccination en anneau et du besoin de revacciner régulièrement les professionnels de santé.
La résurgence de la rougeole serait due à la souche africaine B3 qui serait plus dangereuse que la souche européenne C2, or le vaccin utilisé partout dans le monde fournit manifestement une immunité faible sur cette souche.
« In Europe, the question arises whether a third or even a fourth-dose vaccine should be proposed to health-care workers, and whether re-vaccinating them every 5 years could ensure sufficient vaccination coverage against new strains. »
« The target vaccine population is adapted to the social and geographic conditions of the outbreaks, and in cases of measles outbreaks, would include contacts, contacts of contacts, and local health workers in areas at risk of expansion of the outbreak. 18 The encirclement strategy should thus be considered to contain sporadic outbreaks. »
Oui, et Didier Raoult est même coauteur de l’article que vous citez et paru en octobre 2018 dans The Lancet [1]
Extraits (traduction Google) :
« Rougeole : une nouvelle approche vaccinale est-elle nécessaire ? »
“Deux particularités sont apparues depuis 2017.
Premièrement, les épidémies touchent à la fois les personnes non vaccinées et les personnes vaccinées …
Deuxièmement, la souche B3, initialement importée d’Afrique, puis d’Europe orientale, d’Europe centrale et des États-Unis, participe à la ré émergence mondiale de la rougeole, en plus du génotype D8.
De plus, la rougeole a été définie comme une maladie liée aux voyages et elle se propage dans les écoles et les hôpitaux. La ré émergence de la rougeole dans des zones post-élimination telles que le Portugal, un pays sans transmission endémique de la rougeole depuis 12 ans, est alarmante.
Comparé à la distribution de 2011, le génotype B3 est maintenant distribué à l’échelle mondiale. Il a été rapporté comme étant plus transmissible que les autres génotypes.
De manière frappante, une seule étude a recherché si le vaccin utilisé dans le monde entier était efficace contre cette souche B3. En ce qui concerne l’efficacité protectrice du vaccin contre les génotypes du virus de la rougeole actuellement en circulation, Fatemi Nasab et coll. ont montré que les titres en anticorps neutralisants étaient plus faibles pour le génotype B3 que pour les génotypes H1, D4 et A.
Les conséquences de l’émergence de cette nouvelle souche B3 sur l’efficacité du schéma vaccinal actuel et sur l’objectif d’éradication proposé par Fenner en 1998 sont inconnues
En Europe, la question se pose de savoir si une troisième ou même une quatrième dose de vaccin devrait être proposée aux personnels de santé et si une nouvelle vaccination tous les 5 ans permettrait de garantir une couverture vaccinale suffisante contre les nouvelles souches. »
« Nous sommes confrontés à des épidémies de rougeole et à des flambées qui touchent les personnes immunisées et dans lesquelles les souches B3 et D8 sont impliquées. »
Il n’y a pas si longtemps on disait que le vaccin protégeait toute la vie !!! En octobre 2013 j’assistais au congrès Adelf-Sfsp de Bordeaux. J’avais soulevé le problème de la durée de l’efficacité du vaccin contre la rougeole. Il me sera répondu par un jeune membre du CTV qu’on disposait maintenant d’études qui confirmaient cette efficacité à vie …
Même si les auteurs n’en parlent pas, il est plus que vraisemblable que l’émergence mondiale de cette souche B3 est la conséquence de la généralisation mondiale de la vaccination contre la rougeole. Cette vaccination a sélectionné en les favorisant, les souches les moins réceptives au vaccin utilisé.
Phénomène classique déjà observé avec les pneumocoques, d’où le remplacement du Prévenar 7 par le Prévenar 13 en attendant la suite (il y a 91 souches de pneumocoques), les méningocoques et bientôt si ce n’est déjà en cours, les papillomavirus sans parler du remplacement des 3 virus polio sauvages par des virus polio dérivés de souches vaccinales ayant les mêmes capacités de circulation et pouvant devenir virulentes par recombinaison avec d’autres entéro virus.
1] The Lancet Volume 18, ISSUE 10, P1060-1061, October 01, 2018 DOI :
https://doi.org/10.1016/S1473-3099(18)30543-7
Pour le gardasil il y a désormais 9 souches, pour les pneumocoques ils en sont à 23 dans le vaccin !
Oui, le 23 c’est pas encore pour les enfants. Mais il y a une limite : le pneumo 63 a existé pour les adultes ! Le vice président du CTV-CSHPF en 2002-2007 Michel Rosenheim avait fait un article montrant son absence d’efficacité. Je l’avais lu mais je n’ai pas retrouvé sa trace. Ce vaccin semble avoir disparu.
A la très solennelle conférence de presse du 22 décembre 2017 à l’université Paris-Descartes, Lévy Bruhl n’avait pas hésité à dire : on s’occupe des souches contenues dans le vaccin, pour les autres on verra après. C’est ce qui s’appelle se foutre du monde.
Arrêtons avec cette phobie des maladies, particulièrement les maladies infantiles qui sont des maladies de « croissance » et apportent une véritable évolution chez l’enfant.
Les maladies sont en nous et viennent de nous en fonction de l’état de notre terrain.
Que la science se pose enfin les vraies questions : Peu de scientifiques se posent la question concernant les principes de Pasteur, ont ils été vérifiés ?
je l’explique dans un diapo-video : https://youtu.be/aOrQRzOoFn8
Références de la video:
(1) Lavoisier Extrait du discours préliminaire du Traité élémentaire de chimie
(2) L.Pasteur. Recherches sur la putréfaction p.1189. « le corps des animaux est fermé dans les cas ordinaires, à l’introduction des germes des êtres inférieurs…
(3) A. Béchamp : « les microzymas . avec l’hétérogènie… » 4ième conférence
(4) L.Pasteur. Recherches sur la putréfaction p.1194 – A noter que Pasteur reconnaîtra beaucoup plus tard (s’inspirant, seulement en partie malheureusement, des travaux d’Antoine Béchamp) et parlant de fruits blets, que les fruits subissent effectivement une fermentation « de leur cellule » après la mort, persistant donc à nier toute cause provocatrice interne, et ne démontrant aucunement cette conclusion. (cf. L. Pasteur Faits nouveaux pour servir à la théorie de la fermentation)
A. Béchamp, explique que les cellules disparaissent beaucoup trop rapidement pour en être la cause.
(5) A. Béchamp, « les microzymas avec l’hétérogènie… » .p. 173
(6) A. Béchamp, « les microzymas avec l’hétérogènie… » avant-propos , ceci est un condensé de l’avant-propos du livre d’Antoine Béchamp, présenté sous forme de diaporama video.
(7) A. Béchamp : « les microzymas avec l’hétérogènie, l’histogénie, la physiologie et la pathologie… » .p. 177
(8) ibid p. IV
(9) Ibid Avant-propos
(10) ibid 13ième conférence p.746
(11) Les somatides – Gaston Naessens – videoYoutube
(12)A. Béchamp : « les microzymas avec l’hétérogénie… p.448
(13) A. Béchamp, « les microzymas avec l’hétérogènie… » avant-propos
(14) Louis Claude Vincent « revue de pathologie générale » et comprendre la bioélectronique : https://youtu.be/AWMVVDp3Eu8
(15) Eric Ancelet « pour en finir avec Pasteur »
(16) Association BEVINKER – Lettre au président de la république 02/10/2017
Quand un de mes enfants est retourné en classe après une rougeole, vers 1980, l’institutrice nous a dit qu’elle était mieux. Comme si l’éruption permettait à l’organisme d’éliminer non seulement le virus mais des toxines venues de l’hérédité. Certains ont cette thèse, je crois, comme la médecine anthroposophique.
Bien sûr il existe des complications graves de la rougeole mais quelles recherches ont été entreprises pour chercher à conduire la maladie, c’est à dire aider l’organisme face à l’épreuve qu’il affronte, plutôt que de n’avoir comme seules idées soit un antivirale, s’il existait, pour pourfendre le virus soit de se lamenter sur une CV insuffisante et de dépenser beaucoup d’argent et de moyens humains dans la lutte contre les nouveaux pathogènes que seraient les « antivax » plutôt que dans la conduite de la maladie.
Bravo M. Guennebaud. Si certains ne comprennent pas, on leur fera un dessin !
Et si tous ces virus étaient inscrits dans le « junk DNA » et s’exprimaient sous forme épidémique lors d’un stimulus extra viral qui toucherait alors plusieurs personnes simultanément ?
Un lien qui me fait penser à cela !
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28821995
La subtilité du langage doit être analysée mot par mot , phrase après phrase , pour ne pas être manipulé par les pouvoirs publiques qui ayant le pouvoir et l’instrument du pouvoir (les médias ) arrivent à convaincre les populations en masse qui n’ont pas accès au discernement .
Merci pour votre science et pour votre engagement
Ma science en matière de rougeole c’est surtout celle de Diane Ninkam Nghemning qui a accompli un formidable travail en 160 pages.
Rendons à César …
Serait-il possible de créer un groupe d’humains témoins non vaccinés? Si oui, je m’inscris! (Humour bien sûr)
C’est exactement ce que je pense bien que je ne sois pas une scientifique . Comment faire pour que les gens se rendent compte que tous ces vaccins détruisent l’immunité naturelle et que les laboratoires s’enrichissent à nos dépends ?
Ce que je trouve incroyable c’est qu’en 30-40 ans on ait réussi à faire passer les maladies infantiles comme des maladies graves. Dans quel but ?
Avec l’âge, on a du recul. Quand le premier carnet de santé a été popularisé, c’était pratique parce que chaque fois qu’un enfant avait une maladie infantile, c’était noté et lorsque qu’il y avait une « épidémie », on avait le réflexe d’aller vérifier si notre enfant avait déjà eu la maladie en question :
Si c’était le cas, et bien on savait qu’il serait épargné. Et il l’était effectivement.
Si ce n’était pas le cas , eh bien on se préparait à ce qu’il l’attrape, c’était normal. Je dirais même « naturel ».
Ces maladies étaient considérées comme faisant partie de la croissance. D’ailleurs on mesurait l’enfant quand il était remis et on constatait qu’il avait grandi, on constatait une évolution chez l’enfant, comme si cette phase de repos lui permettait d’assimiler enfin certaines choses.
Il se trouve que sur le diagramme Vincent, ces maladies sont effectivement dans la zone de croissance.
Un enfant ne meurt pas d’une maladie de croissance, si un enfant en meurt c’est pour une autre raison : c’est que cet enfant a perdu sa capacité d’auto-guérison (l’immunologie ne représente qu’une faible partie de la capacité du corps à se défendre) et les raisons peuvent être diverses.
C’est le drame de notre société : les dangers sont partout, il faut arrêter de se laisser piéger par tous ces mensonges qui nous font absorber n’importe quoi parce qu’il faut produire, vendre ….. et qu’on le veuille ou non : l’idée de faire des vaccins contre les maladies de croissance n’avait pas d’autre but. Et la nature des adjuvants met en péril la santé des nourrissons à plus ou moins long terme.
Bravo et Merci à B Guennebaud pour ces informations scientifiques basées entièrement sur des faits reproductibles et non sélectionnés. Que pensez-vous de créer un statut officiel d’enfants témoins non vaccinés pour telle ou telle maladie (en fonction du choix des parents) dans le but de voir le passage des virus à l’instar de l’excellente idée exprimée lors de la lutte contre le H5N1 en 2006 en France selon laquelle chaque élevage devait laissé quelques animaux non vaccinés ? Les avantages d’un tel statut d’enfant-témoin sont nombreux :
1. Pouvoir enfin tracer la circulation virale et cesser d’être dans le noir complet sur ce point.
2. Redonner à la notion d’infection inapparente, le rôle primordial qu’elle joue dans la transmission des épidémies.
3. Pouvoir vacciner la majorité de la population sans craindre de supprimer la possibilité de suivre l’agent pathogène, ce qui était le cas avec le BCG qui, en positivant le test tuberculinique lui ôtait tout valeur de dépistage.
4. Positiver l’image des parents souhaitant éviter l’administration d’un vaccin particulier à leur enfant, ils cesseraient d’être un danger pour autrui et deviendraient volontaires pour faire avancer la science de la santé publique.
5. Mettre un terme à la polémique actuelle sur le caractère obligatoire-sans-exception des onze vaccins de 2018.
Bravo et Merci à B Guennebaud pour ces informations scientifiques basées entièrement sur des faits reproductibles et non sélectionnés. Que pensez-vous de créer un statut officiel d’enfants témoins non vaccinés pour telle ou telle maladie (en fonction du choix des parents) dans le but de voir le passage des virus à l’instar de l’excellente idée exprimée lors de la lutte contre le H5N1 en 2006 en France selon laquelle chaque élevage devait laissé quelques animaux non vaccinés ? Les avantages d’un tel statut d’enfant-témoin sont nombreux :
1. Pouvoir enfin tracer la circulation virale et cesser d’être dans le noir complet sur ce point.
2. Redonner à la notion d’infection inapparente, le rôle primordial qu’elle joue dans la transmission des épidémies.
3. Pouvoir vacciner la majorité de la population sans craindre de supprimer la possibilité de suivre l’agent pathogène, ce qui était le cas avec le BCG qui, en positivant le test tuberculinique lui ôtait tout valeur de dépistage.
4. Positiver l’image des parents souhaitant éviter l’administration d’un vaccin particulier à leur enfant, ils cesseraient d’être un danger pour autrui et deviendraient volontaires pour faire avancer la science de la santé publique.
5. Mettre un terme à la polémique actuelle sur le caractère obligatoire-sans-exception des onze vaccins de 2018.
Bravo et Merci à B Guennebaud pour ces informations scientifiques basées entièrement sur des faits reproductibles et non sélectionnés. Que pensez-vous de créer un statut officiel d’enfants témoins non vaccinés pour telle ou telle maladie (en fonction du choix des parents) dans le but de voir le passage des virus à l’instar de l’excellente idée exprimée lors de la lutte contre le H5N1 en 2006 en France selon laquelle chaque élevage devait laissé quelques animaux non vaccinés ? Les avantages d’un tel statut d’enfant-témoin sont nombreux :
1. Pouvoir enfin tracer la circulation virale et cesser d’être dans le noir complet sur ce point.
2. Redonner à la notion d’infection inapparente, le rôle primordial qu’elle joue dans la transmission des épidémies.
3. Pouvoir vacciner la majorité de la population sans craindre de supprimer la possibilité de suivre l’agent pathogène, ce qui était le cas avec le BCG qui, en positivant le test tuberculinique lui ôtait tout valeur de dépistage.
4. Positiver l’image des parents souhaitant éviter l’administration d’un vaccin particulier à leur enfant, ils cesseraient d’être un danger pour autrui et deviendraient volontaires pour faire avancer la science de la santé publique.
5. Mettre un terme à la polémique actuelle sur le caractère obligatoire-sans-exception des onze vaccins de 2018.
Quelque chose me dit que le coup des enfants témoins non vaccinés n’est pas prêt de voir le jour… Puisque précisément on veut pas de témoin! On veut encore moins de parents positivés par la non-vaccination de leur progéniture, vous n’auriez pas extrêmement foi en l’espèce humaine par hasard?
Mais oui Vincent, il faut garder foi en l’humain. Les gens ont subi un lavage de cerveau, et ils n’en ont pas conscience.
130 ans de mensonges, c’est difficile d’y croire mais les preuves sont là pourtant. Pasteur a menti, il n’était qu’un charlatan et les intérêts financiers ont empêché de dévoiler la vérité, mais cela ne peut plus durer. La bulle de mensonge doit éclater.
Tout à fait, on ne veut surtout pas de témoins ! Ainsi la norme sera ce qu’on observe dans une population où tout le monde sera archi-vacciné. Vous avez une SEP ? c’est normal, y’en a plein d’autres ! Votre enfant a une maladie intestinale inguérissable, il est autiste avec des crises, c’est normal, y’en a plein d’autres.
Dans un groupe de 100000 personnes vaccinées par le vaccin A il y a 10 SEP en réalité provoquées par A. De même dans un autre groupe de 100000 vaccinées par le vaccin B. Dans la comparaison, les vaccinés par B deviendront des non vaccinés par A. Ainsi on observe le même nombre de SEP chez les vaccinés par A et chez les non vaccinés.
Conclusion : le vaccin A est inoffensif. de même pour le vaccin B.
C’et ce qui a été fait pour comparer la SEP avec Gardasil et les non vaccinées Gardasil mais qui avaient pu l’être avec beaucoup d’autres vaccins dont l’hépatite B.
On appelle ça la science …
Si Bernard veut des témoins non vaccinés, il aura du mal, comme le lui dit Vincent, à en trouver aujourd’hui chez les enfants. En revanche, les gens de ma génération (je suis née en 1932), une génération qui a pourtant connu dans son enfance les restrictions de la guerre (j’étais rachitique), peuvent lui apporter la preuve qu’il a raison. Nous avons été très peu vaccinés. Je n’ai reçu que le vaccin contre la variole (d’horribles cicatrices sur mes bras en témoignent), mais ni le BCG (ma cuti était pourtant toujours négative), ni le vaccin contre la polio, ni tout le reste. Des maladies infantiles, je n’ai souvenir que de ma rougeole. Et si je remonte aux générations antérieures, je trouve un cas sans doute assez exceptionnel, celui de mon père, né en 1882 et certainement vacciné contre rien. Il a contracté la grippe espagnole en 1918 et s’en est tiré sans séquelles. Et pourtant il devait être relativement affaibli après 4 ans de tranchées et 2 blessures graves. Il a vécu jusqu’à 80 ans en bonne santé et moi, je suis en train de le dépasser… C’est une chance car j’ai très bien résisté à la vaccination hépatite B, celle qui a emporté mon mari en moins de 3 ans, totalement paralysé. Mais lui, embarqué dans la guerre d’Algérie,il avait reçu la masse de vaccins que l’armée distribue généreusement…
Bravo M. Guennebaud ! Les pouvoirs publics sont allés trop loin dans leurs prérogatives vaccinales !
C’est ainsi et aussi pourquoi nous assistons aux sursauts des vraies compétences scientifiques qui nous informent beaucoup plus que nous aurions pu l’espérer, la brèche s’agrandit ! Merci de continuer le combat qui finira bien par avoir une fin.
Remarques:
1-15 à 18%des patients ne repondent pas par une immunité cellulaire aux vaccinations
12 à 14 % par une immunité humorale
Total 29% non répondeurs
C’est normal ,l’organisme n’est pas programmé pour être immunisé par une piqure
90% du système immunitaire se situe dans voies digestives et respiratoires
2-Le critère des AC pour juger d’une immunisation est totalement infondé
scientifiquement
Des enfants agammaglobulinémiques guerissent de rougeole
3-Des études ont montré la réduction de certains cancers et accidents cardiaques chez les sujets ayant fait une rougeole
4-Raisonnons de façon téléologique : la rougeole a un role bénéfique
sinon notre prodigieuse mère Nature ,au cours de l’évolution aurait très facilement créé une immunité primaire antimorbilleuse
De même qu’elle a volontairement gardé les autres maladies infantiles
Ces maladies sont certainement nécessaires à un bonne maturation de l’immunité
http://vaccineimpact.com/2014/dr-andrew-moulden-every-vaccine-produces-harm/
http://thinkingmomsrevolution.com/acetaminophen-use-early-childhood-whats-evidence/
Si ça peut aider…j’en ai plein d’autres..
A noter aussi que les enfants vaccinés qui n auront pas la rougeole, devront refaire le vaccin tous les 25 ans environ…avec à chaque fois le risque d effet secondaire. Quand ces même enfants auront 70 ans, le vaccin ne marchera plus, car on sait qu’ à partir de cet âge, l efficience du système immunitaire est réduite. Donc nos enfants une fois vieux….mourront de la rougeole. Son éradication étant impossible, il suffira d un cas de rougeole pour qu’ ils meurent vu la contagiosité….Mais les décideurs actuels s en foutent….ils seront déjà morts depuis longtemps.
Merci beaucoup pour cet article! il me donne enfin des éléments concrets pour refuser sereinement la vaccination de mon bébé de 4 mois (ouf, j’en ai le droit, elle est née avant le 1er janvier!). C’est difficile de tenir tête à son médecin et au regard des autres.
En plus, de ce que je lis ici, le fait que je l’allaite et compte le faire pendant plusieurs années (aÎe, encore un choix difficile à assumer!) rend inadéquate la logique de vaccination.
Une question : est-ce que cette protection « maternelle » a été chiffrée pour les autres maladies à vaccination fortement recommandée avant 2018, obligatoire depuis le 1er janvier? car je n’ai pas fini de me poser des questions et de devoir me justifier…
J’ai oublié ma deuxième question, désolée…
Est-ce que l’on sait si les risques supposés des vaccins diminuent avec l’augmentation de l’âge? ou pas?
Je m’explique : si je veux que mon enfant aille à l’école, il faudra la vacciner… est-ce qu’il vaut mieux le faire tôt ou tard? je veux dire, il faudra bien y passer, alors quel est le moment le moins risqué pour le faire? c’est quand même lamentable de devoir se poser ce genre de questions, mais bon…