Si le congrès AIMSIB 2024 de Lyon a remporté un très grand succès, ce fut grâce à la qualité exceptionnelle de nos différents orateurs. Une prise de parole a particulièrement marqué l’auditoire, c’est celle d’Amine Umlil, docteur en Pharmacie, ancien praticien hospitalier en charge de la pharmacovigilance pour l’hôpital de Cholet et mis à pied depuis des lustres pour avoir publiquement douté de la politique gouvernementale des temps de Covid, ainsi que de la licéité juridique des injections géniques qui s’y rattachaient. Rejugé en appel ce 12 novembre après avoir été condamné à deux ans de suspension, voici sa présentation d’une limpidité rare quant à la protection que les ordres professionnels « devraient » déployer pour protéger les lanceurs d’alerte. Mais dans la vraie vie depuis 2020… Bonne lecture.
Je remercie les membres de l’AIMSIB (Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante) pour leur invitation et leur chaleureux accueil.
Les questions soulevées par nos confrères lors des précédentes interventions de ce matin démontrent la nécessité du retour aux principes fondamentaux qui guident les professions médicales et notamment celles du médecin et du pharmacien. En effet, la solution d’un désaccord puise sa source dans ces règles objectives professionnelles qui fixent le cadre de nos métiers.
Six ans après le début de mon exercice professionnel, j’étais déjà confronté à ce qu’un médecin inspecteur régional du travail qualifiait de « Conflit avec la hiérarchie et l’institution portant sur des valeurs éthiques ». Ce conflit concernait la sécurisation du circuit du médicament, et plus particulièrement le refus de cette hiérarchie d’engager la mise en conformité règlementaire. Pourtant, celle-ci était exigée par les pouvoirs publics dans ce domaine qui génère en moyenne 20 000 morts par an ; 20 000 décès dont la moitié est évitable. Dès ces années 2000, j’avais saisi le décalage entre la norme et l’effectivité de sa mise en œuvre. La norme est souvent parfaite, mais son exécution est parfois arbitraire.
Qu’est-ce que l’éthique ?
L’éthique est personnelle. La morale est professionnelle. La loi est la règle.
L’éthique est la source de la déontologie. L’éthique est une philosophie de conduite, une façon de penser d’une personne. Elle n’exprime pas nécessairement la déontologie.
La morale, elle, est le fondement de la déontologie. C’est un ensemble de devoirs définis par une profession donnée.
La déontologie peut donc être considérée comme la science des devoirs qui traduit une façon d’agir des professionnels.
Quant à la loi, elle correspond à l’expression de la volonté générale, ou plutôt à la volonté des représentants élus. Une telle définition devrait être entendue sans oublier que le droit est parfois construit sur des fictions juridiques et que les décisions rendues par les juges, qui sont censés être la bouche de la loi, peuvent parfois créer des situations d’insécurité juridique.
En l’espèce, dans le domaine qui nous concerne aujourd’hui, le titre de votre Congrès, intitulé « Éthique médicale : Où allons-nous ? » appelle des interrogations sur la responsabilité médicale individuelle, sur la philosophie actuelle qui guide la façon de penser des médecins notamment – et des autres professions médicales telles que les pharmaciens et les sage-femmes – face à un problème transversal qui implique l’intervention de plusieurs acteurs du système de santé, en particulier de l’État. Et comme je n’ai jamais pu serrer la main de l’État, je dirais plutôt l’intervention des représentants de l’État.
Ici, les codes de déontologie des médecins et des pharmaciens définissent, avec d’ailleurs plus ou moins de précision, les morales professionnelles. Ces codes sont consacrés par le code de la santé publique dans sa partie règlementaire au moyen de décrets et deviennent donc le règlement.
En 2022, l’Ordre des médecins rappelle la pyramide des normes : « Le code de déontologie précise ainsi des dispositions réglementaires concernant un exercice professionnel. Elles sont subordonnées à d’autres textes plus importants, notamment la Constitution et les lois ».
Je complèterai cette affirmation en rappelant que ce code de déontologie doit également respecter le droit européen et les conventions internationales.
Ces codes de déontologie peuvent être perçus comme une synthèse entre les philosophies individuelles des médecins et pharmaciens, la morale professionnelle, et la volonté du pouvoir règlementaire.
Ce compromis, qui accepte de limiter l’éthique médicale d’essence individuelle, appelle à s’interroger notamment sur le sens et la portée de l’indépendance professionnelle du médecin et du pharmacien.
D’où le titre proposé de mon intervention : « Éthique médicale : indépendance professionnelle ou soumission ? ». J’aurais pu l’intituler « Éthique de la responsabilité ou éthique de la soumission ? ».
Autrement dit, finalement, qui prend la décision finale d’agir dans un sens ou dans l’autre : le professionnel de santé médecin ou pharmacien ? L’administration ? L’autorité sanitaire ? L’autorité politique ? L’opinion publique construite par les médias ? Le patient et plus généralement la personne concernée par un acte de soin à visée préventive, diagnostique ou curative ?
Vivant dans une société dite civilisée, il y a lieu de se référer d’abord et en priorité à la loi dans son sens le plus large, et en particulier au code de la santé publique qui consacre les codes de déontologie.
Ce code de la santé publique s’ouvre par une première partie qui s’intitule « Protection générale de la santé » et par un chapitre préliminaire « Droits des personnes ».
Cette protection du public est confiée au binôme médecin-pharmacien. Le premier établit le diagnostic et prescrit non seulement les soins notamment médicamenteux mais également l’organisation. Le second constitue la première barrière de sécurité en cas d’une erreur dans cette prescription. Aujourd’hui, je n’envisage pas de développer la relation médecin – pharmacien mais je répondrai à vos éventuelles questions sur ce point.
En 2011, selon le président du Conseil national de l’Ordre des médecins, « Pour ne plus jamais revivre le drame du Médiator », les médecins « se doivent d’être suffisamment indépendants pour faire preuve d’un esprit critique accru vis-à-vis de toute tentative d’ingérence dans leurs décisions ». « La transparence et l’indépendance du médecin sont les piliers de notre déontologie médicale », ajoute-t-il dans cet écrit publié fin 2011.
Cette indépendance du médecin est protégée par le code de la santé publique dans sa partie règlementaire et par le code de la sécurité sociale dans sa partie législative.
L’indépendance du pharmacien est garantie par plusieurs articles règlementaires du code de la santé publique et par un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne datant de 2009.
Pour les médecins et pharmaciens hospitaliers, un article législatif du code de la santé publique consacre cette indépendance vis-à-vis des directeurs des établissements de santé.
Dans l’un des Bulletins de l’Ordre des pharmaciens publiés en 2010, la présidente du Conseil national plaide pour une garantie réelle de l’indépendance professionnelle du pharmacien. « L’indépendance professionnelle est une règle fondamentale des professions réglementées, un pilier essentiel de leur déontologie » confirme-t-elle. Et surtout, elle livre le but poursuivi par cette indépendance : « Elle n’est pas garantie pour le confort et le bénéfice du professionnel mais pour la protection du public » et pour « garder sa confiance ».
Protéger le public et préserver sa confiance en son médecin et son pharmacien sont donc les deux objectifs principaux de cette indépendance confiée, par la loi, à ces deux acteurs majeurs du circuit du médicament.
Comme le rappelle cette présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, cette indépendance « doit être matérielle, économique et intellectuelle ».
Cette indépendance doit être mise en œuvre de façon constante dans chacun de nos actes professionnels. Et en particulier, elle doit jaillir avec éclat dans des situations qui peuvent menacer la dignité de la personne humaine.
Nombreuses sont les situations qui menacent cette indépendance, et par conséquent la protection du public. Ces menaces sont admises par la présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens qui relève : « nous le savons, si l’indépendance du professionnel de santé est largement admise dans son principe, dans la réalité, elle peut être menacée ». Et elle précise ces situations propices aux tentations d’immixtion extérieures ou de soumission libre – consciente ou non – ou sous contrainte du professionnel lui-même : « En période de contrainte économique, les choix des professionnels peuvent être plus facilement influencés, voire dictés par la volonté d’acquérir des avantages concurrentiels, le captage d’informations à « fort enjeu commercial », par certains choix publics comme privés d’organisation et de gestion, ou par des pressions financières (venant d’investisseurs, de fournisseurs, de tiers…) ». Et en pareilles circonstances, cette présidente rappelle, ordonne, à chaque pharmacien :
« À chacun, en toutes circonstances, de rester très attentif à décrypter les éventuels enjeux cachés de certains discours ou à se positionner avec responsabilité à l’encontre de choix non-conformes aux intérêts des patients, qu’on pourrait lui proposer ou même être tenté de lui imposer ».
Le professionnel n’est donc, en principe, pas seul face à ces intrusions. Il est défendu par son Ordre professionnel.
« La création des Ordres professionnels a répondu historiquement au souci de protéger la société contre des professionnels sans compétence ou sans scrupule. Un Ordre représente aussi, pour une profession, un bon moyen de garantir son indépendance vis-à-vis de la puissance publique (…). » Voilà ce que disait la revue Prescrire en 2008.
Ledit président du Conseil national de l’Ordre des médecins confirme que l’Ordre est le « Garant (…) de l’indépendance médicale ».
Tout comme ladite présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens qui soutient que « Les Ordres des professions réglementées ont reçu la mission légale de garantir l’indépendance des professionnels. C’est dans ce cadre qu’ils agissent ».
C’est donc cette mission principale, consacrée dans la partie législative du code de la santé publique, qui fonde la légitimité de ces Ordres professionnels, et justifie leur existence.
Trois indépendances se dessinent dès à présent : une indépendance interne à la profession, une indépendance externe à l’égard des pouvoirs publics et une indépendance culturelle propre au professionnel.
L’effectivité de l’indépendance du médecin produit ses effets notamment lors de la prescription d’un acte de soin à visée préventive, diagnostique ou curative.
En 2023, le vice-président du Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, rappelle que les libertés médicales accordées aux médecins sont des « principes déontologiques fondamentaux ». Elles sont garanties aux médecins « dans l’intérêt des assurés sociaux et de la santé publique ». En particulier :
« La liberté thérapeutique et le secret professionnel sont au cœur de l’art médical »
précise-t-il. Il confirme : « La liberté thérapeutique et le secret professionnel doivent, sans nul doute, demeurer les pivots de l’indispensable indépendance professionnelle des médecins et des autres professionnels de santé. Ils constituent d’ailleurs, comme cela a été dit, autant de droits et de garanties pour les malades ».
En 2022, et selon l’Ordre des médecins, cette indépendance est garantie quand l’acte professionnel est « déterminé seulement par le jugement de sa conscience et les références à ses connaissances scientifiques, avec comme seul objectif, l’intérêt du patient ». Cette indépendance « fonde la confiance du patient ». Il précise qu’il s’agit d’une indépendance « professionnelle et morale ».
En 2022, l’Ordre des médecins affirme que le médecin « doit tenir compte de l’état de la science médicale » en précisant, sans détour, que ces données « devenues complexes sont de plus en plus formalisées et susceptibles d’aider le médecin dans ces décisions ». Elles ne sont donc qu’« une aide » proposée au médecin.
L’Ordre ajoute : « Il va de soi que les indications qui en découlent ne s’imposent pas sans nuance. Ce sont des indications générales qui seront habituellement suivies. Elles peuvent cependant être inapplicables à un patient pour des raisons particulières et le médecin pourra alors s’en affranchir, de préférence en le justifiant ».
Cette indépendance professionnelle et morale du médecin jaillit donc sur sa « liberté de prescription ». Elle l’irrigue sans interruption. Les avis et les recommandations des autorités sanitaires et politiques ne bénéficient donc que d’une présomption simple de conformité aux données acquises de la science. Cette présomption n’est donc pas irréfragable et peut être renversée par une preuve contraire.
Tout médecin, comme tout pharmacien, peut donc contester, de façon méthodique et argumentée, les recommandations établies par ces autorités sanitaires et politiques telles que la Haute autorité de santé (HAS), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l’Agence européenne du médicament (EMA), le Ministère de la santé, etc.
Plusieurs exemples sont disponibles.
Auprès du Conseil d’État, les pharmaciens et les médecins, comme ceux de l’association pour une formation médicale indépendante (FORMINDEP), sont admis à critiquer ces recommandations comme le montre une décision de 2011.
Ce droit est même admis pour les laboratoires pharmaceutiques tels que les laboratoires Servier comme l’a reconnu le Conseil d’État en 2013.
En janvier 2018, les médecins et les pharmaciens de la revue indépendante Prescrire publient un article dans lequel ils soutiennent concernant la Haute autorité de santé : « Son qualificatif de ʺhaute autoritéʺ n’est toujours pas justifié ». Lors d’une évaluation de 110 documents (guides) élaborés par cette Autorité entre 2007 et 2017 (10 ans), la revue constate que seulement 7 guides sont « intéressants » (6 %) ; 21 « acceptables » ; 57 « inutiles » ; 23 « pas d’accord » ; près de 52 % de ces documents sont jugés comme n’étant « pas un support solide de soins de qualité » ; 21 % de ces documents ont « des défauts majeurs ou susceptibles de nuire à la qualité des soins ».
En 2018, cette revue Prescrire critique même la politique de santé publique basée sur l’extension de l’obligation vaccinale de 3 à 11 vaccins chez les enfants ; alors même que ces vaccins sont mieux évalués que ceux contre la Covid-19.
En 2023, cette revue Prescrire vient critiquer publiquement la recommandation de la Haute autorité de santé visant à généraliser la vaccination contre la grippe chez les enfants.
En 2023, un confrère pharmacien d’officine est admis, par le Conseil d’État, en sa demande d’annulation de l’instruction du Ministre de la santé du 28 octobre 2021 relative au contrôle de l’obligation vaccinale contre la Covid-19 des professionnels de santé libéraux. Le Conseil d’État juge que « le ministre chargé de la santé a ajouté aux dispositions de l’article 14 de la loi du 5 août 2021 » une « règle nouvelle ». Il juge que le ministre a « ainsi fixé une règle nouvelle entachée d’incompétence ».
En 2011, ledit président de l’Ordre des médecins appelle ces derniers à rester vigilants face aux recommandations des autorités sanitaires et politiques et appelle à la « Refonte du fonctionnement des agences et des autorités sanitaires… ».
Et comme déjà souligné, l’Ordre des pharmaciens appelle aussi ces derniers à se positionner avec responsabilité à l’encontre de choix publics comme privés non-conformes aux intérêts des patients qu’on pourrait lui proposer ou même être tenté de lui imposer.
En 2022, concernant « la liberté de prescription » du médecin, l’Ordre des médecins confirme donc que cette liberté de prescription est également soumise aux « données acquises de la science » mais que, parfois, l’application de ces données générales à un patient particulier « amène » le médecin « à nuancer la règle » ; et que dans ce cas, « il est souhaitable que cet écart soit argumenté par des raisons objectives ».
Les restrictions que peut connaître ce « principe fondamental qui va de pair avec l’indépendance professionnelle et la responsabilité du médecin » sont justifiées, selon l’Ordre des médecins, par deux éléments : d’une part le développement de médicaments « nouveaux – très puissants, dangereux ou réservés à des indications particulières – » ; et d’autre part des « considérations économiques » comme cela est consacré par le code de la Sécurité Sociale.
L’Ordre des médecins admet que les « protocoles » établis par la Haute autorité de santé « ne dégagent pas les médecins de leurs responsabilités envers les patients ».
L’Ordre des médecins constate que « ces « données acquises de la science » ne représentent pas pour autant des références claires, simples, indiscutables et définitives. Le propre de la science est d’être exposée à contradiction et de pouvoir évoluer ».
L’Ordre des médecins ajoute : « cette science médicale ne doit pas se voir attribuer une portée absolue. Elle donne des indications générales guidant le médecin face à un patient particulier et n’impose pas qu’on les applique sans esprit critique ».
L’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un médicament peut être également en décalage avec les données acquises de la science.
Comme le révèle une étude du Centre national hospitalier d’information sur le médicament (CNHIM) concernant le contenu de l’annexe I d’une autorisation de mise sur le marché (RCP : Résumé des caractéristiques du produit), même si le code de la santé publique définit ce contenu, force est d’y constater des anomalies. En effet, en 2003, 55 % des anomalies détectées exposaient les patients à un risque d’erreurs médicamenteuses, dont certaines potentiellement graves. Au 15 février 2003, seulement 22 % des anomalies signalées avaient été corrigées par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS, devenue Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)) ; 14 % n’avaient fait l’objet d’aucune modification malgré l’édition d’une nouvelle version dudit RCP ; et 64 % des RCP erronés n’avaient pas encore été mis à jour.
Citons un autre exemple. Suite à une déclaration de pharmacovigilance, j’étais invité par le médecin directeur du Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) à instruire le dossier et le présenter en 2008 devant les membres de ladite AFSSAPS et les représentants des laboratoires fabricant du Flécaïnide. Le jour même, la demande d’ajouter dans la rubrique « Effets indésirables » la mention des pneumopathies interstitielles a été acceptée. Mais, ce n’est que 3 ans après, soit en 2011, que cet effet indésirable grave est apparu dans la notice de ce médicament.
D’ailleurs, deux articles règlementaires du code de la santé publique invitent le médecin à prescrire selon les « données acquises de la science », et non pas selon l’autorisation de mise sur le marché (AMM).
En se fondant sur les dispositions d’un article législatif du code de la santé publique, l’Ordre des médecins reconnaît au médecin le droit de prescrire un médicament hors AMM : « En l’absence de médicaments appropriés à l’état du patient disposant d’une AMM ou d’une autorisation temporaire d’utilisation, des prescriptions hors AMM peuvent être effectuées ».
En 2016, la revue Prescrire publie un article intitulé « Palmarès 2015 des nouveaux médicaments : 3 médicaments anciens primés dans des indications nouvelles ». On peut lire notamment ceci : « L’utilisation hors AMM du Kétoconazole oral depuis une trentaine d’années a été régularisée par une autorisation dans le syndrome de Cushing, maladie rare mais grave. Il est efficace chez plus de la moitié des patients mais requiert une surveillance particulière en raison de sa toxicité hépatique et de nombreuses interactions avec d’autres médicaments ».
En 2015, cette revue Prescrire rappelle que « des médicaments anciens restent le traitement de référence, ou le deviennent, parce que l’évaluation de leurs effets progresse ». Comme exemple de « progrès thérapeutique » dans le traitement de la gale, elle cite l’Ivermectine : « D’anciens médicaments sont parfois évalués dans de nouvelles situations cliniques. Ainsi, l’ivermectine (Stromectol®), initialement utilisée comme antihelminthique, apporte un progrès pour le traitement des patients ayant une gale commune ».
L’Ordre des médecins rappelle : « Dans tous les cas, le médecin doit assurer au patient les soins que nécessite son état et il pourra même en répondre devant les tribunaux. S’il n’a pas une obligation de résultat, il a une obligation de moyen ».
En 2022, l’Ordre des médecins rappelle l’un des premiers principes de la médecine française : celui de « la primauté de la personne (…) Il est affirmé dès l’article 2 » du code de la déontologie du médecin. Il précise que « Tout d’abord le médecin est au service de « l’individu » avant d’être à celui de « la santé publique ».
En 2022, l’Ordre des médecins rappelle : « L’individu passe, en France, avant la collectivité ». Il précise ce qui est consacré par la Convention d’Oviedo : « l’intérêt et le bien de l’être humain doivent prévaloir sur le seul intérêt de la société ou de la science ». Il s’agit de la Convention pour la protection des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain à l’égard des applications de la biologie et de la médecine.
L’Ordre des médecins ajoute que « le médecin doit se garder, dans cette action de santé publique, des effets pervers d’une prévention collective autoritaire ».
Le 7 décembre 2023, le Ministre de la santé affirme que la politique sanitaire, basée sur les « interdictions » et les « obligations », ne relève pas de « La santé publique ».
Le post (anciennement tweet) de ce Ministre sur le réseau social X (anciennement Twitter) est le suivant : « La santé publique, ce n’est pas dire aux gens comment ils doivent vivre. Ce n’est pas un monde d’interdictions et obligations. Les mots justes sont : transparence, responsabilité et civisme. C’est au nom de ces principes que je redis l’importance de la vaccination grippe – Covid. ».
Ce post décrirait comment conduire une population à choisir librement ce qui lui a été déjà imposé.
Le médicament est un produit spécial à deux facettes inséparables qui rappellent étrangement celles d’une pièce de monnaie : le bénéfice et le risque.
Concernant ce risque thérapeutique, l’Ordre des médecins soutient que « l’imprudence thérapeutique médicale ou chirurgicale est sanctionnable » mais que « cependant la prise de risque est un facteur de progrès » si elle respecte certaines conditions : « que ce risque soit identifiable, évalué par le médecin, proportionné à la gravité de la maladie, annoncé avec loyauté au patient, afin que celui-ci donne un consentement éclairé ».
Il admet qu’« il s’agit de décisions difficiles, laissées à la conscience et à la compétence de celui qui soigne ».
Il ajoute que le médecin « est aidé par les enseignements reçus, sa formation, les principes de la technique et la valeur de son expérience ».
L’Ordre des médecins admet même que le médecin peut, dans des circonstances exceptionnelles, s’écarter du code de déontologie : « En cas de circonstances exceptionnelles, notamment lors de l’intervention en situation de catastrophe, marquée par une inadéquation brutale entre l’ampleur de la demande et les possibilités d’y répondre, le médecin reste soumis aux principes fondamentaux de la déontologie et de l’éthique médicale et doit, en toutes hypothèses, s’efforcer d’en respecter l’esprit. Lorsqu’il est amené à s’affranchir de dispositions formelles du code de déontologie, il doit le faire de façon proportionnée aux contraintes liées à la situation à laquelle il doit faire face. Il ne saurait faire l’objet de sanctions disciplinaires en cas d’éventuels manquements relevés dans le cadre de ces circonstances exceptionnelles et dans les conditions sus-rappelées ».
L’Ordre des médecins rappelle que « l’engagement du médecin consiste, selon les termes de la Cour de Cassation (arrêt Mercier du 20 mai 1936), à donner des soins « non pas quelconques, mais consciencieux, attentifs et, réserve faite de circonstances exceptionnelles, conformes aux données acquises de la science ». ».
D’ailleurs, en 2018, la Chambre disciplinaire de première instance d’Île-De-France de l’Ordre des médecins a même jugé concernant l’intervention publique d’un médecin « En ce qui concerne le moyen tiré de la tenue de propos mensongers [concernant des vaccins] : « Considérant qu’à supposer même qu’ils seraient mensongers, ainsi qu’il est prétendu, les propos en cause ne sauraient être regardés comme constitutifs d’un manquement déontologique susceptible d’être sanctionné disciplinairement ».
Ce médecin a été condamné pour ne pas avoir déclaré, au public, ses liens d’intérêts ; mais pas sur ces prétendus propos mensongers : « Considérant qu’il ressort des pièces du dossier que le 9 février 2017 le Dr (…) était l’invité de France Info à 6h45, puis de RTL matin à 7h18 ; que l’objet de ces interventions était de commenter une décision récente du Conseil d’État obligeant le Gouvernement à mettre en cohérence « vaccination obligatoire » et « offre vaccinale » ; qu’il est constant qu’en ces 2 occasions et en violation des obligations sus rappelées le Dr (…) n’a pas fait mention de ses liens d’intérêts, qui sont patents, avec les fabricants de vaccins Pfizer, GSK, Sanofi Pasteur MSD et Novartis ; qu’il sera fait une juste appréciation de la gravité de ce manquement en prononçant à l’encontre du Dr (…) la sanction de l’avertissement ». En 2022, cette sanction est confirmée par la Chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins.
L’Ordre des médecins précise que les « exigences pesant sur le médecin qui participe à une action d’information, au titre des dispositions précitées, se sont fortement accrues au cours des dernières années, notamment en raison de l’attente des citoyens que les informations qui leur sont dispensées ne se trouvent faussées par aucune forme d’intérêts ou de liens d’intérêts ».
Revenons sur le risque. L’Ordre des médecins rappelle que « l’adage « Primum non nocere » ne doit pas être compris de façon trop stricte qui condamnerait le médecin à l’impuissance (son abstention pourrait être également nocive) ».
En 2022, l’Ordre des médecins, lui-même, considère que soigner le malade en toutes circonstances est également l’une des conditions de sauvegarde de ladite dignité de la personne humaine :
« La déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 pose en principe que «tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits». Parmi ces droits irrécusables se situe le droit aux soins (et non le droit à la santé, confusion fréquente). » ;
« Le praticien doit honorer le contrat moral qui le lie à un patient, répondre en conscience à une confiance et accomplir un devoir qui lui est propre. La société lui a confié un rôle privilégié : donner des soins aux personnes malades, mais aussi, être le défenseur de leurs droits, des personnes fragiles ou vulnérables (mineurs, majeurs protégés, personnes âgées handicapées ou exclues des soins …), lutter contre les sévices quels qu’ils soient et quelles que soient les circonstances. Il doit être un acteur vigilant et engagé dans la politique de santé publique, qu’il s’agisse de la prévention, de l’épidémiologie ou de l’éducation à la santé. Toutefois, le médecin doit se garder, dans cette action de santé publique, des effets pervers d’une prévention collective autoritaire. » ;
« L’exercice de la médecine comporte une double exigence : morale, car cette activité implique altruisme et dévouement, et scientifique, car elle impose, comme un devoir, la compétence. Celle-ci est acquise par une formation, initiale et continue, de haut niveau. » ;
« (…) les qualités exigibles du médecin du fait de la mission qui lui est confiée par la société. Il est personnellement responsable de ses actes avec, en corollaire, la nécessité de préserver son indépendance professionnelle. Cette indépendance, assurée dans l’intérêt des patients, est la clef de voûte de l’exercice médical, qui ne saurait dépendre d’influences personnelles ou matérielles ou de liens vis-à-vis d’employeurs, d’organismes payeurs, de partenaires industriels ou même humanitaires, etc. » ;
« Le médecin est responsable de la personne qui se confie à lui. Son indépendance professionnelle (article 5) doit le soustraire à toute pression ou injonction, à toute influence ou à tout sentiment qui pourrait porter préjudice au patient ».
L’Ordre des médecins rappelle également que la sauvegarde de la dignité de la personne humaine passe par notamment la délivrance d’une information loyale, claire et appropriée qui permet de garantir un consentement libre et éclairé.
Ce consentement constitue un véritable obstacle éthique, moral et légal à l’indépendance professionnelle du médecin. Car, ce consentement, placé par les juges au rang des libertés fondamentales, est le garant de la sauvegarde de la dignité de la personne humaine. Vicier ce consentement revient à exclure la personne de l’espèce humaine.
La partie législative du code de la santé publique consacre la fin du paternalisme médical : « Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé ».
En 2006, un autre président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens plaide pour « Dire la vérité » : « Professionnels de santé, nous n’avons pas le choix : nous avons, dans le domaine de notre exercice, un devoir de vérité avec nos patients, nos confrères, les autres professionnels et les institutions qui sont nos partenaires », dit-il. Et cette vérité est fondée sur « notre savoir professionnel ». Un savoir que nous devons « restituer, en toute loyauté, au malade, pour l’aider à en apprécier les apports et les limites ».
J’ai donc répondu à la question posée. Finalement, la décision est, selon la loi au sens large, prise par la personne lors du colloque singulier qui l’unit à son médecin.
En général, c’est donc la personne qui prend la décision finale concernant sa santé. Cela semble une évidence d’autant plus lorsque l’on prend le temps de lire les nombreux travaux publiés dans le domaine de l’éducation à la santé. Dans un ouvrage intitulé « L’éthique est-elle risquée ? », l’auteur observe que « Si les personnes suivent les prescriptions éducatives au prix de frustrations vitales d’importance, on peut se demander si les bienfaits sanitaires produits en aval – de qualité essentiellement probabiliste d’ailleurs – valent une telle mutilation ».
Un autre auteur souligne que « La connaissance scientifique de l’être humain ne trouve son sens qu’en étant confrontée à la connaissance qu’ont les gens d’eux-mêmes et de leur réalité de vie. L’éducation pour la santé vise donc l’amélioration des relations humaines plus que la modification des comportements ».
D’autres publications révèlent l’importance des déterminants de la santé qui s’intéressent à tous les facteurs qui influencent la santé de la population. Dans ce cadre, le système de soins ne compterait que pour 25 %, la biologie et le patrimoine génétique que pour 15 %. L’environnement social et économique, lui, représenterait 50 %.
Dans les facultés et hautes écoles françaises, nous apprenons que « les atteintes à la dignité ont un pouvoir pathogène identique à celui des microbes et des parasites ».
Ce qui précède nous invite à s’interroger sur le sens et la portée du mot « Santé », sur ce qu’est réellement la santé des êtres humains et sur la souveraineté corporelle d’une personne humaine.
Je vous rappelle que, selon notre corpus juridique, le corps humain demeure inviolable. Et que l’intervention médicale n’est que l’exception à ce principe, à cette valeur sociale protégée par notamment le code pénal.
Dans l’absolu, et selon les termes d’un arrêt rendu par la justice au XIXème siècle : « Les lois qui protègent la vie des hommes sont d’ordre public ».
Aux représentants des respectables institutions telles que les Ordres professionnels, j’ai envie de dire : Patere legem quam fecisti (Respectez la règle que vous avez faite).
Enfin, il y a lieu de se souvenir qu’une chose a un prix. Mais, que l’être humain, lui, a une dignité dont la sauvegarde a été confiée notamment au médecin.
Je vous remercie de votre attention.
Docteur Amine Umlil
Intervention au congrès de l’AIMSIB
le 21 septembre 2024
https://x.com/amine_umlil?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
Ayant du mal à retenir tout ces arguments, je sollicite les commentateurs de me dire qu’en tirer à l’usage de mon attachant généraliste [pas de visiteurs pharmas, abonné à Prescrire, préférant (à la Raoult) de vieux médicaments (mieux connus, plus sûrs, plus actifs, moins chers] pour revenir pacifiquement sur son refus (au tout début du Covid-19) de me prescrire à titre préventif de la chloroquine (nivaquine, prise contre le palu et fait prendre à ma Section pendant mes 2 ans de guerre d’Algérie) contre le Covid-19.
Il avait eu la gentillesse de me faire savoir par téléphone (en réponse à une courte demande écrite) que le Conseil de l’Ordre (que j’appelle depuis Conseil des Ordres) l’interdisait.
Je professe en effet le devoir du patient à aider son médecin à résister aux damnés du fric de tout poil.
Il est vrai que le covidocircus a fait prendre conscience du rôle de tous: patients, médecins, politiciens, j’ai noté une chose, il y a plus de patients conscients ET lanceurs d’alerte que de médecins, ce qui est normal vu les sanctions; il y a plus de médecins conscients ET lanceurs d’alerte que les politiciens. Les politiciens et responsables dépendent d’autres inquiètudes « exploitables »de leurs électeurs potentiels ou adhérents et dépendent tous plus ou moins directement des finances de l’état (souvenez vous des déboires de la CSMF avec l’état, du désaveu des syndicats hospitaliers face aux « suspendus »), il y a donc une logique à tous cela. Je vous invite à vous tourner vers les politiciens courageux et lucides qui vous ont défendu, ils le méritent vraiment et c’est faire hommage à Michèle Rivasi partie tantôt en plein combat et quelques autres.
Remarquable discours de monsieur Amine Umlii ! Bravo ! Si seulement tous les médecins , chirurgiens , pharmaciens avaient cette honnêteté, cette dignité ,cette rigueur et ce courage la France se porterait infiniment mieux !Vraiment BRAVO et toute notre admiration !
Je ne suis pas médecin , mais naturopathe énergéticien. Il y a longtemps que les ordres ont délaissé leurs engagements premiers pour prendre leurs « ordres » auprès des financeurs. De tous temps les paroles dissidentes ont été conscrites .Cependant le travail de ces « francs tireurs » font progresser la science et apaise les maux .Qui peut dire fontaine….personne , juges compris…..
Très long mais très bien expliqué. Courage Dr. Umllil
Bravo cher docteur Umlil; votre analyse est remarquable. Je souhaite vivement que cette inique sanction prise contre vous sera annulée ! Bon courage; vous allez gagner
indépendance des médecins face à l’égard des pouvoirs publics ?
liberté thérapeutique des médecins ??
puis en 2022 ,libre mais il doit se justifier ???
en decembre 2023 le ministre de la santé affirme que la politique sanitaire basée sur « l’interdiction » et les « obligations « ne relèvent pas de la santé ????
C’EST TOUT LE CONTRAIRE .
Merci Docteur UMLIL !
MERCI Docteur Amine Umlil pour la clarté de votre exposé qui devrait être transmis dans toutes les facultés de médecine!
Magnifique discours du Dr. Umlil. Être obligé de remettre à plat tous ces codes réglementaires et articles de lois, tous les fondamentaux, montre à quel point les différentes instances se sont fait gangrener par les conflits d’intérêt voire la corruption. Agences de santé, HAS, ANSM et autres ont clairement eu et ont encore une attitude autoritaire et la plupart des médecins et pharmaciens se sont couchés pour rester dans leur train-train confortable. Le Dr. Amine Umlil passe pour complotiste et à nos yeux pour un héros alors qu’il a agi de façon tout à fait normale et professionnelle.
Espérons que RFK Jr. nommé à la santé aura des retombées aussi en France, et pas dans dix ans.
Je ne sais pas trop ce qui s’est passé pour ce monsieur, mais une chose est sûre j’ai prélevé et mis en stock un bon nombre de textes du site du CTIAP où il écrivait.
Avant la fin du 1er semestre 2021 j’avais lu les textes d »une pharmacienne concernant les pics pics vite faits et ils m’ont bien aidé pour faire un doigt d’honneur, et prévenir ma petite famille et les gens du patelin
Dommage ce qu’il lui arrive, mais il est resté debout et a rendu un service inestimable aux gens qui ont cherché à se renseigner, comme moi, pour vérifier la recette de la merde qu’ils voulaient me coller dans le biceps pour éviter les formes graves de l’exercice covid;.
Le plus terrible va être pour les vieux comme moi ;j’ai vu des bons toubibs dégager pour une autre métier, afin de ne pas devenir des executants de tutos écrits en théorie par des technos-médicaux.. Je ne suis pas un veau, ni une poule,
S’il lui venait l’idée de monter un labo de produits de nutrithérapie, il peut faire fortune.
Bibi je suis en mode légitime défense…
Concerné indirectement à travers mes descendants par la merde politico-sanitaire du 5août 2021 créee par l’exercice international covid et puisque tout ce discute d’une manière désormais décontractée sur ce blog scientifico-médical, je me pose des questions depuis de longs mois comme citoyen bac-7 sur les subtilités sémantiques que je ne comprends toujours pas.
Pour illustrer certaines de mes nombreuses questions, l’une concerne la défintion de l’efficacité du pic pic anti covid qu’une vache ne voudrait pas..mais que le monde pseudo scientifique officiel continue de divulguer pour le rendre efficace.
Extrait d’une fiche du ECDC : bordel européen indistinct, peuplé de technos invisibles en lévitation…
Je cite :
Fiche d’information sur la COVID-19 à l’intention des professionnels de la santé
Traduire cette page
Dernière révision/mise à jour : 30 mai 2023
» Efficacité réelle du vaccin
Les vaccins réduisent le risque de tomber gravement malade de la COVID-19. Malgré une efficacité vaccinale variable en fonction du variant en circulation et une diminution progressive de l’efficacité observée dans les études avec une période de suivi de trois à six mois après la première dose de rappel, les vaccins continuent d’offrir une protection contre les formes graves de la COVID-19 et les hospitalisations [47].Des études ont montré que les vaccins contre la COVID-19 permettent une réduction de courte durée du risque de transmission du SRAS-CoV-2 d’une personne à une autre en raison d’une période infectieuse plus courte et de titres de virus plus faibles chez les personnes vaccinées [48]. Cependant, les vaccins contre la COVID-19 n’arrêtent pas complètement la transmission. Les personnes vaccinées peuvent donc toujours être infectées et transmettre le virus à d’autres. »
Fin de citation et question primaire par un citoyen non spécialiste :
Comment fait le milieu medical ? scientifique ? autre ? pour évaluer le risque d’une forme grave après si on le l’a pas eu ?
ou dit autrement, comment peut on savoir qu’on risque une forme grave de quoi que ce soit avant de l’avoir eu ?
Je me pose cette question depuis 2021 parce qu’étant restant vif dans mes gestes malgré ma vieillerie, il m’arrive de trébucher dans les escaliers. Je me demande donc s’il ne faut pas créer une injection contre le risque de forme grave de descente d’escalier…
En 2022 j’ai regardé la déontologie du toubib et j’observe que l’article R4321-80 du code de santé publique a été changé (montage par moi du changement)
Je cite :
Article R4321-80 code santé publique
Version en vigueur depuis le 25 décembre 2020
Modifié par Décret n°2020-1663 du 22 décembre 2020 – art. 2
Dès lors qu’il a accepté de répondre à une demande, le masseur-kinésithérapeute s’engage personnellement à assurer au patient des soins consciencieux, attentifs et fondés sur les données
actuellesacquises de la science.fin de citation
Quelqu’un peut il m’expliquer l »impact de ce changement quelques mois avant la loi du 5 août 2021 ?
merci de répondre à ces subtilités sémantiques en plein exercice covid
Dans le même style et alors que je discutais de l’obligation picpicale anti coco avec des kinés, j’avais soulevé le problème soulevé par un article de code de déontologie au moment où se pose la question de leur suspension
je cite
» Article R4321-93Version en vigueur depuis le 06 novembre 2008 : Création Décret n°2008-1135 du 3 novembre 2008 – art. 1
Le masseur-kinésithérapeute ne peut pas abandonner ses patients en cas de danger public.
fin de citation
Pour mémoire cette période est en mode constitutionnel « d’état d’urgence » ou de SSE « situation sanitaire exceptionnelle ». N’est ce donc pas un cas de danger public ?
Des crapules politico-ordinales auraient elles pu aussi punir un kiné d’avoir déserté son poste juste pour les faire chier ????
L’exercice COVID a multiplié les incohérences sans avoir à faire de la pseudoscience mais juste de la recherche de non sens et des absurdes démonstrations de pseudoscience observationnelle. Il existe un site LIT COVID qui recense aujourd’hui 436 574 publications sur le COVID dans tous les sens. On trouve même un article sérieux que je n’ai pas lu j’ai assez de boulot avec le reste..
Albert Camus’ La peste revisitée pour le COVID-19Carlos Franco-Paredes 1 2
Affiliation
qu’est ce qu’on devrait rire
Un récapitulatif des points essentiels de la relation médecin-patient, de la déontologie et de l’éthique, précis et utile.
Merci Dr Umlil, bonne continuation !
Christian Verlinden
Magnifique et mémorable intervention de Amine Umlil au Congrès de Lyon.
Au-delà des mots, des arguments juridiques, éthiques, moraux, la « machinerie politique ne s’arrête pas »… pour si peu, mais cependant…
Deux exemples, l’un international, l’OMS a déployé moult efforts pour faire passer son projet mondial(iste) « One Health »… programme de santé mondial
mais des réticences étatiques s’y opposent ! alors qu’elle essayait de faire passer le traité «en urgence».
On se demande bien pourquoi ?
Le traité pandémie ne passera pas en urgence
Par Essentiel News
Mondialisation.ca, 19 novembre 2024
… Rien de tout cela n’a fonctionné. Les négociateurs ne sont pas parvenus à un accord et les questions litigieuses sont restées sans réponse : notamment celles qui concernent la surveillance et le concept de «One Health ou santé unique», les droits de propriété intellectuelle sur les brevets et le coût des médicaments pour les pays à faible revenu, ainsi que la constitution de «bibliothèques d’agents pathogènes» et les modalités de leurs échanges.
…
L’an dernier, Donald Trump avait exprimé son opposition au traité et son souhait de réduire l’engagement des États-Unis dans l’OMS. Robert Kennedy Jr., qui s’est rangé à ses côtés dans l’intention de «rendre la santé aux Américains», avait également appelé à son rejet.
https://www.mondialisation.ca/le-traite-pandemie-ne-passera-pas-en-urgence/5694083?doing_wp_cron=1732125986.4489700794219970703125
Le « bon sens » reprendrait-il le dessus…?
Pas sûr, en France, le port du masque redevient obligatoire dans les hôpitaux parisiens !
On se demande bien pourquoi, sur quelles données épidémiologiques cette décision a été prise, et PAR QUI ?
https://sante.lefigaro.fr/social/sante-publique/ile-de-france-retour-du-port-du-masque-obligatoire-a-l-hopital-face-a-l-epidemie-de-bronchiolite-20241115
Car les données du Réseau Sentinelles sont au beau temps depuis plusieurs semaines… « drapeau vert » dans le langage des plagistes…
https://www.sentiweb.fr/
Covid-19 : le taux d’incidence des cas de Covid-19 vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 19 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants
VRS : le taux d’incidence des cas de VRS vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 26 cas de VRS pour 100 000 habitants
Bronchiolite chez les moins de 2 ans : le taux d’incidence des cas de bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans vus en consultation de médecine générale a été estimé à 159 cas pour 100 000 habitants
(sachant que la population des moins de 2 ans est insignifiante en population générale…)
Grippe : le taux d’incidence des cas de grippe vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 13 cas de grippe pour 100 000 habitants
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Qu’en conclure, sinon des effets d’annonces pour entretenir l’idée d’un contexte épidémique pourtant inexistant puisqu’il faudrait un taux de 150 à 200 cas pour 100 000 hab. pour chaque catégorie.
Pour entretenir la machine à vacciner… (?), honorer des contrats d’achat de vaccins (?),…
Si c’est pas de l’enfumage, dont les Autorités sanitaires, sont clairement complices, les médecins, pharmaciens et autres acteurs de la santé complices également par fainéantise probable de s’informer, ou par ignorance ?), c’est quoi… ?
…Lorsque nous apprendrons, officiellement, qu’il n’y a jamais eu de pandémie, que nous avons été victimes d’une gigantesque manipulation, beaucoup seront dans leurs petits souliers… car les révélations arrivent…sérieux!
Comme on disait chez nous autrefois : pas plus de covid (ou autres) que de chiens verts!…
Raymonde
Il y a effectivement beaucoup de choses qui ont été mal comprises ou interprétées…ou ????? par nombre de gens qui se sont calés sur des réflexions d’ ultracrépidarianistes, des réflexions biaisées intentionnellement ou pas..????
Mais tout se vérifie… point par point. j’aurais été toubib je serai vexé d’entendre ou de lire que les gens n’ont pas été soigné en 2020. C’est une interprétation générale qui se répand depuis faussement. La difficulté est donc de restituer complètement cette période point par point, vague par vague, thème par thème étant entendu que nombre « d’études sont observationnelles » ou des « sondages de ressentis » organisés par les milieux « scientifiques » et de santé publique… très drôles…
Les pardonnables sont ceux qui ont bossé ou bossent et ne peuvent pas enquéter sur ce qui s’est passé en détail sur la covidation..
Je le répète, ce devrait être un travail citoyen. Une majorité de toubibs eux se sont fait avoir et au moins la classe hospitalière ne peut plus revenir en arrière…
Les déclarations télés et des explications interprétées ont confondu :
Il y a eu du dégât organisé c’est sûr, mais nombre de toubibs généralistes ont été au boulot. Pour les consultations 2020 sur la France, il manque 14% de consultations par rapport à 2019 mais si on accepte la téléconsultation comme opérante, il ne manque que 9 %…(AMELI)
On peut faire la même approche avec les médocs de classe ATC (au moins J01 et J05) … mais bon j’ai fait le boulot
La confusion est établie à partir des recommandations qui demande au toubib de « ville » de faire du tri sur le front de rue en envoyant des cas « suspects » au 15 des urgences qui envoie les « suspects » aux hôpitaux de 1ere lignes CHU.. 38 en France..
Ce sont les solutions qui ont créee les problèmes…et les télés qui ont grossi une affaire de maladie respi et infectieuse qui a créee 2% d’hôpitalisés en 2020 en pompant sur les autres maladies respis et infectieuses (chiffres ATIH)
Tout se vérifie..
Njama
Puisque vous aimez visiblement chercher des infos tout ce que vous avez envoyé ne sert à rien si vous voulez parler « d’urgence ». L’OMS fait atchoum aaaah! my god et les pays qui le veulent se mettent en action. La contrainte donnée par le RSI de 2005 suffit, ce sont les nations et leurs dirigeants qui décident de lancer un état d’urgence.
S’aligner sur les USA, état fédéral, n’a aucun sens pour diverses raisons institutionnelleset de système de santé;
En revanche en France 66 millions d’habitants, le déclenchement de l’état d’urgence repose sur du droit et la prise en main des plans épidémiques par la défense..(défense de zone), le tout par « anticipation du risque » et la montée d’un risque épidémique par 3 stades.
L’enclenchement se fait à partir de l’article L 3131-1 du code de santé publique.
–Stade 1 : « freiner l’introduction du virus sur le territoire »
Stade 2 : « freiner la propagation du virus sur le territoire
–Stade 3 : « atténuer les effets de la vague épidémique sur le territoire »
Il suffit qu’un virus émergent qui créee une maladie « nouvelle » dont on a repéré miraculeusement une pneumonie « atypique » dans un hôpital de Mongolie extérieure, puis le frangin du pneumonisé qui ne le sait pas, prend l’avion et arrive à ORLy et paf!!!! 30 tiges de pif positives pendant la messe en Lozère et paf!!! … la maladie nouvelle atypique qui finit sur 2 poumons historiques est « risque à anticiper par une action politique audacieuse dans le cadre de la défense de zone dont le SGDSN a la charge (secrétariat général de la défense et sécurité nationale). j’ai vu plein de monde surpris par les secrets… sans déconner
L’état d’urgence n’a rien à voir avec la toubiberie de ville mais l’hôpital. et ses plans en cas d’évènement exceptionnel..(ORSAN)… La proportionnalité des mesures de santé publique constitutionnelle, repose sur les « formes graves » et « la pression à l’hôpital ». Toujours par anticipation du risque qui ne fonctionne précocément que par les prophéties à opinions matheuses paranoïaques..
« Une seule santé » est bien pris en compte. Allez voir les règlements et les directives de l’UE entre 2020 et 2024 et vous verrez que l’OMS c’est du flanc. Tout est en cours.
Il faut s’intéresser au principes de « subsidiarité et de proportionnalité » de l’UE par rapport aux états membres, pour se rendre compte que tout le système d’alerte épidémique fonctionnera sur claquement de doigt de l’OMS.
Principe de « proportionnalité des mesures de santé publique » constitutionnelle : c’est un principe dont je n’ai pas encore trouvé la règle.
Par déduction de ce qui s’est passé entre 2020 et 2022 on pourrait en déduire que les mesures de restrictions de liberté observées sont guidées par la proportionnalité du nombre de lits de « réas ». 66 000 000 de citoyens bloqués parce qu’il y a 19 000 lits de soins critiques en France. (sans parler de l’astuce des réas éphémères qui a doublé le nombre de lits en avril 2020..
150 pifs qui mouchent devant des toubibs sentinelle peuvent donc potentiellement créer un état d’urgence si l’OMS claque du doigt, si l’UE reclaque du doigt, et si le politique français décide que c’est l’heure de faire chier pour un virus de plan cul de chauve souris…euh!!! sorti d’un labo….euh!! biotruc ….euh!!!
Ne cherchez pas au USA, sinon je vous envoie tout ce qui concerne de quoi observer qu’il est impossible de définir quoi que ce soit là bas avant un an , en dehors des décès toutes causes… et sauf utilisation d’approximations sur les années antérieures avec des modélisations
et je n’ai rien dit, le principe d’urgence exposé tel qu’il est est un puissant calmant pour les insomniaques qui veulent bosser le sujet dans le détail..
Stanislas
J’essaie d’être pragmatique… d’un point de vue juridique.
L’OMS émet selon ses statuts (Constitution 1948, bien que complétement non démocratique) des Avis, sur ceci, ou cela…
Uniquement des « recommandations », jusqu’à présent.
Elle tente depuis peu assez visiblement de faire un coup de force, un coup d’état mondialiste pour se donner une « autorité politique » qu’aucun État, des 190 Pays adhérents ne lui avait reconnu auparavant… depuis plus de 70 ans !
Un point juridique plus que fragile, tant il ne respecte pas un consensus démocratique.
Pourrait-il faire l’unanimité ?
Cette tentative de coup de force de l’OMS qui n’est pas passée comme une lettre à la Poste n’est ni plus ni moins qu’une tentative de «coup d’État»… contre les peuples !
Il va de soi il me semble que s’il était validé il faudrait s’y opposer…
L’autre réalité si peu discutée, est-ce que les vaccins (dans leur grande majorité sont utiles ?).
Ce qui me semble passer au dessus des radars de bon nombre des citoyens, c’est que les états obéissent régulièrement aux intérêts internationaux privés sous différentes formes. J’entends ou je lis des influenceurs indignés par les financement privés de l’OMS comme si c’était une anomalie, ce qui n’est pas le cas..
Je ne suis pas seul à dire que par exemple, les couloirs de l’UE à Bruxelles voient circuler plus de lobbyistes internationaux que de députés.
En France, une masse de fric public transféré à des intérêts privés internationaux pour des critères pseudomoraux de « compétitivité » de « privatisation » « d’innovation » est gigantesque. JE cite le CICE (2014 -2019 )90 milliards pour rien rapport France stratégie) ; le CIR 6 milliards par an pour rien (le rapport a disparu du sénat).. et les escroqueries diverses et variées;
J’ai deux phrases dans une vidéo pour illustrer l’exercice du « covid » et des surréactions d’influenceurs de toutes natures et spécialités qui réagissent en urgence d’une information à l’autre..
» la nouveauté n’est qu’une méconnaissance de l’histoire »
« le covid est une fondation de marbre sur un océan de sables mouvants »
De mon point de vue de citoyen non spécialliste , il y a des aspects très troublants à ce qui s’est passé depuis l’exacerbation de vidéos d’influenceurs, de restitutions des indicateurs du « covid ». Selon la méthodologie employée pour compter l’impact d’une maladie, il est impossible de faire des comparaisons mondiales car la logistique médicale dont se sert l’OMS, est loin d’être performante dans chaque pays.
Dit moins sérieusement, l’état de situation à l’unité près, des critères d’infection, « d’hospitalisés » et de « morts du covid » m’a bien fait rire déjà avant fin 2020.
1° Nous sommes censés lutter contre la mondialisation alors que toutes les restitutions de comptage sont mondialisées y compris par les dits « complotistes » ou « alternatifs ». Un français qui cite les chiffres des USA, sait il bien de quoi il parle s’il ne connait pas la logistique de base des traitements de données dans ce pays ?
2° « s’il était validé il faudrait s’y opposer »
S’opposer à quoi ? à un RSI contraignant ? à des règlements qui valident ce RSI de l’UE et qui s’imposent de facto aux états membres ? A des directives de l’UE qui valident le RSI et qui sont régulièrement transposés en France ?
S’opposer à la fabrication du terroriste de fumier de voisin à moins d’un mètre qui trimballe vicieusement une bombe virale sur son épaule ?
Pour retourner la situation il faut une majorité de citoyens… c’est déjà mal barré vu le nombre de déconnectés de l’amygdale du cerveau qui emploie « j’ai eu le covid » en mouchant du nez..
gigantesque, ils feront les alertes épidémiques qu’ils veulent quand ils voudront.. et continueront à faire du marketing de la rareté pour susciter le désir d’injection..
Trump 2025, L’Heure de la Révolution
https://odysee.com/@Vivresaine….ment:f/trump-2025,-l
ça marche pas
c’était juste par curiosité; Trump qui va faire la révolution .. on est limite Raymond Devos ou Pierre Dac
Le Dr Amine Umlil devrait être Ministre de la santé.
Les pires ministres se répandent plus vite que les virus! Est ce que ça se soigne? Comment?
Le Pr Stefan Homburg vient de présenter ces bombes dans une salle du Bundestag à l’invitation du parti AfD.
https://www.facebook.com/jean.dominique.michel.officiel/
Dr G.Vanden Bossche dit à 1h04
https://www.youtube.com/watch?v=38V5mo6K5-8
Pour tout vaccin,
Demander au vaccinateur
– Pendant combien de temps l’antigène va être exprimé
– dans quels organes cet antigène va être exprimé
-A quelle dose le vaccin va être exprimé
A ce stade, je ne sais pas quel médecin va pouvoir répondre? Pour tous les vaccins??
Je crois que ce n’est pas étudié?
Il dit: Ce sont les non vaccinés qui provoquent l’immunité collective par entrainement de l’immunité innée. pas par les vaccins (lors d’une épidémie)….si j’ai bien interprété.
https://www.youtube.com/watch?v=38V5mo6K5-8