Jean-Dominique Michel entre la crise sanitaire d’hier et sa vision de demain

Parler de Jean-Dominique Michel c’est déjà assez agréable, alors imaginez le plaisir quand il s’agit de converser avec lui. Il a rédigé son second livre dédié à la crise de la Covid de manière plus complexe car le temps du descriptif est terminé, il place ici une réflexion de fond sur les rouages inimaginables, complotistes donc, qui ont présidé à l’élaboration de cette folie mondiale. En filigrane, notre anthropologue d’élite nous dessine non plus les années 2020-2023, mais bien notre avenir proche… Qu’il est peut-être encore possible d’écrire autrement. Bonne lecture.

Dr Vincent Reliquet : Mon cher Jean-Dominique, je devrais juste dire cher membre, merci encore pour ta participation lyonnaise à notre dernier congrès. On s’était dit qu’il fallait qu’on présente ton dernier livre à nos lecteurs, c’est chose faite ici. Tu nous avais fait suivre le déroulement de la crise de la Covid de manière froide et clinique dans l’opus précédent, c’est probablement pour ça que tu l’avais opportunément intitulé « Autopsie d’un désastre », ton travail avait été passionnant à suivre. Tu reviens avec un second ouvrage du même format, genre qu’il ne faut pas se faire tomber sur le pied un jour d’ongle incarné, c’est « La fabrication du désastre ». Dans ce dernier ouvrage tu y démontes l’ensemble de la machinerie et c’est ce qui fait le plus mal en fait, car tu documentes que dans cette crise comparée à celle de la grippe porcine, plus rien ne fut laissé au hasard « en haut lieu ». Tu expliques par exemple qu’il a existé pendant la Covid des collusions inimaginables pour un cerveau normal, par exemple celle qui a uni le Parti Communiste Chinois et la CIA. Attention, tu pourrais te faire retirer ta carte de l’AIMSIB pour avoir imaginé un montage pareil…

Jean-Dominique Michel : Merci cher Vincent pour ton accueil si chaleureux et pour cette question. C’est parfois un écueil que nous reproduisons dans la résistance de ne pas oser nous adresser des questions un peu toniques ou potentiellement embarrassantes, et je crois que nous devons veiller à ne surtout pas nous en empêcher. Je serais évidemment consterné de me voir déchoir de ma qualité de membre de l’AIMSIB, mais ma défense face à ce risque sera de me protéger derrière mes sources. La question que je me suis posée à l’abord de ce nouveau livre était de comprendre ce qui avait organisé un désastre sanitaire et sociétal aussi systématique que celui de la gestion du Covid. À partir de ce constat, précisément, qu’il a été systématique ! Quand on se trompe, eh bien on se trompe une fois dans un sens, une fois dans l’autre, mais pas toujours, sur tous les sujets, dans la même direction. Il s’agissait donc pour moi, après l’inventaire du désastre, de réfléchir à ce, ou ceux, qui l’avaient organisé, essayer de comprendre si cela avait été intentionnel ou non et voir si cela avait été préparé et planifié ou s’était produit au contraire dans une espèce de bouffée délirante et destructrice spontanée, avec une dimension systémique évidente, mais sans qu’il y ait forcément d’intentionnalité. Or l’entier des mesures de contraintes anti-sanitaires que nous avons subies se révèle à l’analyse avoir été imposés en Chine au mois de janvier 2020, avant d’être reprises par l’OMS d’un côté et Anthony Fauci, avec tout le système de santé étatique américain, de l’autre. Présentées dès lors comme le « nouveau standard » adéquat de gestion des épidémies alors qu’elles contredisaient toutes les connaissances accumulées en la matière.

Les confinements, le port du masque, l’invasive intubation trachéale des patients en décompensation respiratoire, l’attaque médiatique et sur les réseaux sociaux contre le modèle suédois (qui appliquait simplement les directives prévues dans les plans pandémie – y compris celui de l’OMS datant de 2019) proviennent tous du Parti Communiste Chinois, repris et imposés ensuite dans nos différents pays. Lesquels, on le sait, ont tous été conseillés par McKinsey sur les stratégies à adopter pour faire accepter de telles absurdités aux populations. On sait par ailleurs que l’actuel directeur général de l’OMS a été nommé avec le soutien de la Chine, des États-Unis et bien sûr de Bill Gates, qui en est actuellement le principal financeur. Or, Gates et Fauci avaient conclu un pacte en l’an 2000 pour prendre le contrôle de la santé mentale et de l’OMS, sur la base du deal suivant :  Gates apportait ses ressources quasi-illimitées, Fauci ouvrait les portes des agences de santé nationales et internationales, dans une véritable joint-venture ou association de malfaiteurs. Une opération qui assurait au passage un retour sur investissement massif pour Gates et ses fondations, acoquinées bien sûr avec l’industrie pharmaceutique, mais aussi le complexe militaro-industriel, les Big Food, Big Tech, Big Data et les médias.

Ainsi que tu le soulignes, la collusion entre la Chine communiste et l’oligarchie capitaliste occidentale peut et doit être constatée, sans que je sois à ce stade en mesure d’en décrire la nature exacte. Différentes hypothèses sont sur le tapis, sans qu’il soit encore possible d’y voir clair. Le chapitre de mon livre qui présente toutes les données à ce sujet est composé pour l’essentiel de la traduction d’une lettre envoyée au FBI en 2021 par un regroupement d’avocats, de médecins et de spécialistes du renseignement américain. Leur travail est rigoureusement sourcé et permet à chaque lecteur de vérifier élément par élément la pertinence de cette perspective.

Dr VR : Je me souviens d’un livre d’Ariane Bilheran que tu connais bien parce que tu l’as préfacé (1), qui expliquait qu’à la Libération, le monde ne s’était absolument pas séparé de l’idéologie nazie et de ses rapports aux plus faibles, tu nous parles ainsi de personnages tels qu’Anthony Fauci qui fut directeur du NIAID états-unien, le médecin réputé le plus puissant du monde et dont les expériences mortelles sur les enfants demeurent complètement oubliées des médias, c’est pourtant lui que le monde a suivi aveuglément pendant trois ans, raconte !

JDM : Julian Assange a payé le prix fort pour avoir révélé le travail de désinformation systématique réalisé par la presse occidentale pour cacher la réalité à l’opinion publique. Et en particulier lui faire accepter comme légitimes les innombrables guerres déclenchées par l’Occident pour des raisons fallacieuses au cours des dernières décennies. Cette désinformation et la propagande qu’elle sert sont aujourd’hui tellement systématiques que nous sommes obligés de constater que les grands  récits médiatiques portant sur les questions importantes n’ont plus aucun rapport avec la réalité. Ils ne font que nous manipuler pour que nous croyions ce que ceux qui détiennent le pouvoir veulent nous faire croire au sujet de la réalité. Ce que j’indique ici a été parfaitement visible tout au long de la crise COVID. Les personnes qui ne se sont jamais aventurées hors du cordon sanitaire de la narration médiatique « mainstream » restent persuadées aujourd’hui encore que nous avons vécu une épidémie terrifiante, qu’aucune solution ne permettait de s’en protéger ou d’en guérir, et que seul le « vaccin » salvateur nous a permis de nous sortir d’affaire. Quand on connaît la réalité des choses, ce récit est simplement surréaliste. Malcolm X, le grand militant noir américain, avait mis en garde que l’appareil médiatique arriverait à nous faire aimer nos oppresseurs et détester les opprimés.

Fauci est l’archétype du psychopathe véreux et mafieux. Il s’est élevé à une position dominante au sein de l’appareil d’État américain (son salaire était le plus élevé de toute la fonction publique, supérieur même à celui du président des États-Unis !), avec une mainmise sur l’entier du financement de la recherche publique, utilisé comme moyen de pression : les chercheurs osant le contrarier risquant d’être privés de financements et de voir leur carrière se terminer ! Fauci a de surcroît organisé un système par lequel les fonctionnaires accordant des autorisations de mise sur le marché à de nouveaux médicaments perçoivent des commissions sur la vente de ces produits année après année. Il a lui-même touché des sommes se chiffrant en dizaines de millions de dollars supplémentaires, mais c’est un écosystème composé d’une dizaine de milliers de collaborateurs des agences d’État qui a été arrosé. Le New York Post a ainsi révélé que 710 millions de dollars US ont été redistribués entre 2021 et 2023 à ces fonctionnaires d’État ! Fauci a réalisé comme tu l’as mentionné des expériences abominables (dénoncées notamment par la survivante de l’Holocauste et militante des droits humains Vera Sharav) sur des populations vulnérables, en Afrique ainsi que sur des enfants placés dans des orphelinats à New York. On a découvert dans cette ville des charniers contenant plus de 80 cadavres d’enfants. Les journalistes d’investigation qui ont enquêté sur cette affaire ont révélé que des enfants de 5 ans se sont vu administrer des médicaments potentiellement mortels dans le cadre d’« essais thérapeutiques » pendant les années SIDA. Lorsqu’ils refusaient de les prendre ou se débattaient, on les attachait en leur posant une sonde gastrique pour s’assurer de l’absorption desdits médicaments, le cas échéant jusqu’à ce que mort s’ensuive !

Le simple fait qu’une ordure pareille puisse avoir été présentée comme le garant vertueux de la santé des Américains et un loyal serviteur de la loi illustre, si besoin était, la puissance que détiennent aujourd’hui les politiciens et les médias véreux pour influencer l’opinion publique. Ariane Bilheran part, dans son livre sur l’internationale nazie, d’une hypothèse formulée par Hannah Arendt en 1945 : celle que les nazis auraient pu avoir choisi de sacrifier l’Allemagne pour arriver à leurs fins. Comprenant qu’il ne parviendrait pas à vaincre militairement les forces alliées, ils se seraient acharnés jusqu’au bout pour provoquer la destruction de l’Allemagne et donner ainsi l’illusion de la défaite, mais avec pour stratégie de s’infiltrer ensuite dans tous les organes de pouvoir des « vainqueurs », de sorte à pouvoir parvenir, quelques décennies plus tard, à établir la domination planétaire qui est au cœur de leur projet. Force est de constater que les « élites » nazies ont été très largement recyclées dans nos différents pays après la guerre, bien au-delà de la célèbre opération Paperclip. Tant l’Union européenne que l’ONU et l’OTAN ont eu à leur tête des anciens nazis…

Surtout, l’idéologie de la dérive totalitaire en cours aujourd’hui a bel et bien tous les attributs du fascisme, dont la définition, je le rappelle, est la fusion des grandes entreprises et de l’État. Je ne sais pas dans quelle mesure l’hypothèse d’Hanna Arendt est juste, mais il existe effectivement des filiations troublantes, tant sur le plan idéologique que génétique, entre les gouvernants actuels d’un projet mondialiste qui ressemble de plus en plus à une dictature et la nomenklatura nazie.

Dr VR : Un milliardaire parmi d’autres ne fait jamais parler de lui dans la presse mainstream, c’est Bill Gates le héros de Microsoft, pourquoi ? Ça ne l’intéresse pas, les vaccins ?

JDM : Ta question nous replonge dans la même perspective fascinante. Gates n’a aucune légitimité en dehors de l’informatique et du management de multinationales, mais c’est la personne qui –selon l’enquête des très mainstream médias Politico et Die Welt– a en réalité été en charge, à travers ses différentes fondations et hors de tout contrôle des États, de la réponse mondiale à la COVID. On connaît son obsession vaccinale, laquelle est de nature religieuse et pas du tout sanitaire, étant donné sa discrépance avec les vraies données scientifiques en la matière. Non content d’avoir phagocyté la santé mondiale, Gates a un ensemble de visions démiurgiques et a investi dans toutes sortes de domaines allant du rachat de terres agricoles aux États-Unis (il en est désormais le premier propriétaire foncier, avec une obsession pour les monocultures OGM) à des projets d’identité numérique, de régulation du climat par dispersion de particules dans la stratosphère, de production de viande synthétique, sans oublier les programmes de sexualisation des enfants dès l’école maternelle. Toutes sortes de lubies répugnantes qui, si nous avions collectivement gardé un grain de bon sens, nous feraient nous indigner devant une telle prétention à devenir le maître du monde et imposer ses délires toxiques aux populations.

Le fait que ce type soit non seulement pris au sérieux mais même monté en épingle sous un jour vertueux par la presse mainstream –certes prostituée, que Gates arrose « généreusement »– montre que nous avons collectivement basculé dans ce qu’un groupe de penseurs (mentionnons bien sûr Jean Baudrillard, Michel Foucault, Guy Debord, Michel Maffesoli, Edgar Morin et d’autres) ont appelé des simulacres, ou hyper-réalité. Soit une narration sur le réel, fausse mais convaincante à force d’être martelée, se substituant en quelque sorte progressivement au réel dans l’opinion publique. Le fait, par exemple, qu’on ait présenté une injection génique expérimentale non immunisante comme étant un « vaccin », et traité d' »anti-vax » ceux qui refusaient de se soumettre à cette expérimentation médicale risquée, est un exemple parfait d’hyper-réalité. Présenter Gates, un prédateur global psychopathe et mégalomane, s’étant acheté un blanchiment de réputation par une fausse philanthropie qui en réalité génère des retours sur investissement massifs, comme un « bienfaiteur de l’humanité » relève d’un même degré de délire collectif.

Dr VR : Tu as choisi un intertitre violent, tu parles d’une « presse à l’agonie ». C’est pourtant un secteur puissant en démocratie, non ?

JDM : J’inscris ce terme dans la perspective heureuse décrite par Michel Maffesoli de la transition dans laquelle nous sommes désormais engagés entre deux époques. L’époque moderne et les valeurs qui l’ont fondée (le rationalisme, l’individualisme, le productivisme) s’effondrent pour laisser place à une nouvelle époque qui sera quant à elle basée sur l’intelligence sensible, les regroupements communautaires, ainsi que des modèles économiques et sociaux solidaires et durables. La grande presse a eu son heure de gloire lors de l’époque moderne : on se souviendra comment les médias ont, par le passé, joué ce rôle de contre-pouvoir, d’analyse critique, de prise de recul sur les événements et d’une certaine indépendance d’esprit qui lui avaient donné ses lettres de noblesse. Aujourd’hui ils ne sont plus, à l’instar des autres systèmes sociaux (comme le parlement, le tribunal, l’école ou l’hôpital, etc.) que la caricature de ce qu’ils ont été. Maffesoli a relevé que chaque époque finissante connaissait une bouffée délirante où elle devenait une caricature monstrueuse et toxique d’elle-même précédant son effondrement final.

Quand je dis que la presse est à l’agonie, c’est à la fois au regard de la perte totale de son intégrité et de ses valeurs (et donc en définitive de son sens et même de sa « raison d’être »), mais aussi de son influence. Tu connais comme moi la réalité de la perte de confiance de la population dans les médias mainstream : en France aujourd’hui il n’y a plus que 27 % des gens qui considèrent que l’information véhiculée par la presse est fiable ! Il y a aussi cette réalité économique que si la presse n’était pas portée à bout de bras par un gouvernement véreux détournant l’impôt des français pour nourrir cette machine à fabriquer de la désinformation et de la propagande, elle serait en faillite depuis longtemps. Les médias indépendants à l’inverse connaissent une audience phénoménale. Tu sais que j’ai moi-même lancé une Web-TV il y a un peu plus d’une année, précisément pour porter à la connaissance de ceux que cela peut intéresser un ensemble de perspectives désormais bannies des chaînes mainstream. Si nous réunissons tous les principaux médias indépendants, comme France-Soir, Tocsin, Putsch, les Incorrectibles en France, Kairospresse ou BAM en Belgique, Essentiel.news ou l’Anti-presse en Suisse et tant d’autres, nous dépassons largement aujourd’hui déjà les scores d’audience des médias mainstream.

Dr VR : Comment pourrais-tu expliquer aux paisibles habitants de cette planète ce que tu développes magistralement dans ton livre, à savoir que les militaires ont déjà pris le pouvoir sur nos vies ?

JDM : Ce que je révèle dans le livre (après d’autres, Robert Kennedy Jr, Michel Cucchi et Hélène Banoun par exemple en ont fort bien parlé), c’est que l’on a assisté depuis 25 ans à une progressive militarisation de la santé publique, mais aussi de tout l’appareil médiatique et même in fine de la décision politique. Cela nous a tous choqués, je crois, en ce qui concerne la France : au nom de q uoi a-t-on confié à une cellule couverte par le secret-défense la gestion d’une épidémie ?! C’est une question que la caste médiatique ou politique esquive comme chat sur braise, mais on comprend qu’il n’y a en réalité aucune justification possible à cela.
Or, puisque nous avons mis en échec toutes les mesures que l’on savait devoir prendre pour faire face à une épidémie pour les remplacer par des mesures qu’on savait être inutiles et destructrices, il s’agissait pour moi de faire l’historique de ce renversement et de remonter jusqu’à son origine.

Les autorités états-uniennes ont préparé le terrain depuis plus de 20 ans en mobilisant différentes officines relevant du département militaire. Elles ont travaillé à obtenir la substitution, scientifiquement absurde, de mesures de type « réponse à une attaque bioterroriste » (pour laquelle il peut faire sens de rester terré chez soi en attendant un antidote) à une saine gestion des épidémies, dont les deux règles de base sont de laisser les médecins généralistes soigner les patients avec les remèdes disponibles et de laisser la société vivre le plus normalement possible. Le système médiatique a lui aussi été militarisé : les innombrables « répétitions générales » de réponse à une pandémie qui se sont succédées sous l’égide de l’Institut Johns-Hopkins, réunissant tous les acteurs en charge de la santé mondiale (fondations Gates, agences gouvernementales, OMS, etc.) ont insisté, depuis le fameux projet Lockstep de la fondation Rockefeller datant de 2010, sur la « lutte contre la désinformation ». Avec pour objectif de contrer tous ceux qui contrediraient le narratif officiel, notamment en rappelant la vraie science pour faire face à des épidémies. Toute la stratégie de dénonciation et d’étiquetage, de harcèlement en ligne, de persécution médiatique et professionnelle des dissidents, ainsi que de censure, a été soigneusement prévue et répétée à l’avance. Ces procédés sont caractéristiques de ce que l’on appelle désormais les « guerres de 5e génération ».

Contrairement aux formes précédentes de conflits, le champ de bataille se déroule désormais dans l’esprit des gens. Plutôt que d’appliquer des forces oppressives extérieures, les stratégies militaires contemporaines visent à faire du plus grand nombre possible de citoyens des alliés et des relais de la guerre en cours. C’est bien parce que tant de nos concitoyens sont tombés dans le piège des mesures faussement protectrices et ont été conditionnés à considérer comme des ennemis tous ceux qui rappelaient l’inutilité et même la dangerosité de ces mesures, que des corps de métiers entiers ont pu être instrumentalisés en ce sens, des journalistes aux enseignants en passant par les forces de l’ordre, les médecins et les pharmaciens bien sûr, mais aussi les juges, les policiers, les avocats, les parlementaires, etc.

Le professeur de sciences politiques américain, Lance deHaven Smith, avait dénoncé l’utilisation de l’étiquette de complotiste comme un écran de fumée déployé par les médias (à la demande des services de renseignements) pour camoufler des crimes d’État en cours contre la démocratie. Ce sont nos gouvernements (et les intérêts qu’ils servent), qui mènent désormais une guerre généralisée contre leurs propres populations, avec pour objectif de les priver de s’autodéterminer et donc de choisir librement leur destin.

Dr VR : La question centrale posée par ton livre propose finalement trois solutions possibles : tout ça parce que nos dirigeants sont totalement nuls, tout ça parce que ce fut mené par quelques criminels isolés surpuissants mais parfaitement organisés, ou enfin tout ça pour définitivement ôter le pouvoir aux peuples qui vivent en démocratie ? On leur dit dans quel sens tu pencherais aujourd’hui, ou on laisse les lecteurs travailler ?

JDM : Un des motifs fondamentaux de l’opération en cours est celui du « caché en pleine lumière ». L’essayiste Slobodan Despot l’a rappelé : ce qui se déroule n’est pas un complot, puisque ceux qui agissent de manière criminelle ont annoncé très clairement leurs intentions. Le projet d’imposer un gouvernement mondial, avec un pouvoir détenu par une petite élite de personnes supérieurement intelligentes (à leurs propres yeux !) et donc mieux aptes que les populations à décider de l’avenir de l’humanité, a été énoncé très clairement tant par ceux qui détiennent réellement le pouvoir à l’échelle globale que par des figures locales comme Nicolas Sarkozy en France. « Nous ne pourrons pas échapper à un gouvernement mondial ! » avait-il proclamé aussi explicitement qu’il est possible… La société totalitaire de contrôle généralisé est donc annoncée ouvertement avec, comme l’a décrit Jacques Attali, une petite caste de privilégiés disposant de tous les droits, un reste de classe moyenne précarisée, et un grand réservoir d’esclaves prêts à tout pour survivre…
Si donc il n’y a pas de complot, puisque tout est dit, il n’en reste pas moins que de nombreuses conspirations cachées ont été et sont en cours pour continuer d’endormir la conscience des populations et les instrumentaliser dans le sens souhaité.

La bonne nouvelle est que l’avenir –même s’il apparaît sombre– n’est pas fermé. Le coup d’État planétaire a en réalité déjà eu lieu. Nos pays ne sont plus ni des démocraties, ni des États de droit. Techniquement, la France n’a par exemple déjà plus de Constitution puisqu’il n’y a plus de séparation des pouvoirs et que l’indépendance de la justice n’y est plus garantie. Nous devons donc prendre acte de cet état de fait, mais aussi que dans l’hyperréalité (le « médiavers » selon le terme du philosophe Alexis Haupt, soit cette réalité parallèle, fictive, décrite par les médias), la population croit encore vivre en démocratie et dans un État de droit.
Un véritable réveil et une mise en échec du plan diabolique ne se produiront que quand suffisamment de gens auront ouvert les yeux sur cette réalité et refuseront de se laisser déposséder de leurs droits fondamentaux et de ce qui garantit collectivement le bien commun, soit la justice et la liberté.

Dr VR : C’est le moment de ton expression libre, merci de t’être prêté à cet exercice étriqué du questions-réponses, tu peux dorénavant conclure à ta guise… Merci encore de tout ce que tu fais tous les jours pour nous, particulièrement sur ta chaîne You Tube « L’info non censurée » depuis de nombreux mois…

JDM : Merci Vincent ! Je vais conclure en vous remerciant avec l’AIMSIB du travail épatant que vous réalisez depuis bientôt une dizaine d’années. Vous constituez en quelque sorte les pionniers de la médecine de demain – et donc du monde de demain. À ce titre, comme c’est actuellement le cas de tous les dissidents visionnaires, vous êtes individuellement et collectivement harcelés et même persécutés par une caste de dirigeants et de fonctionnaires toxiques qui ont choisi, consciemment ou non, le camp de l’injustice et de la perversité. Nous sommes nombreux, dans différents cercles et groupes de nos sociétés, à avoir choisi le camp du refus de la dérive totalitaire en cours et à avoir osé nous opposer au mensonge. Dans ses analyses sur l’évolution de nos sociétés, Maffesoli avait mis en avant que nous quittions, avec l’époque moderne, cette prétention d’uniformisation et donc de standardisation de notre société et de ses pratiques. Le fantasme délirant de la médecine technique est lui aussi une caricature de la modernité. Avec même, cela a été sérieusement évoqué, le projet de remplacer la consultation par l’accès à des boîtes dans lesquelles se rendraient les patients pour subir un ensemble d’analyses biologiques gérées par un interface d' »intelligence artificielle », se soldant par une prescription de médicaments, sans besoin de l’intervention d’un être humain. Une telle vision devrait nous faire éclater de rire tellement elle est grotesque et elle aussi délirante !

L’avenir appartient à des tribus de personnes réunies autour d’aspirations, de valeurs et d’intentions. Je me sens pour ma part, depuis le début de cette aventure, profondément en reliance avec une grande tribu de gens « de bonne volonté et de bonne foi » dont l’AIMSIB fait évidemment partie à mes yeux. Je ne sais comment se terminera cette histoire. De toute manière, comme le proposait Alphonse Allais, « ne vous prenez pas trop au sérieux, aucun d’entre nous n’en sortira vivant ! » Je sais en revanche à quoi il me tient à cœur de consacrer toute mon énergie et mon inspiration. La célèbre anthropologue Margaret Mead avait dit un jour :

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes motivées ait le pouvoir de changer le monde. C’est en réalité toujours ainsi que cela s’est produit. »

Je ne sais pas si nous parviendrons ou non à inverser la dérive mortifère en cours. Mais je ressens en revanche pleinement le bonheur de nous être trouvés les uns les autres et de pouvoir mener ensemble ce noble combat, pacifique et serein, en faveur du respect inaliénable de la dignité humaine.

Mon dernier mot sera donc simplement : MERCI !