Il n’y a aucune raison de changer de technique de vente quand les plus éculées d’entre elles fonctionnent toujours, comme par exemple inculquer dans l’esprit de l’acheteur hésitant que le produit se fait rare et que partant il devient encore plus précieux. Précieux et gratuit pour des parents qui du coup ne consentent plus avec réticence, mais au contraire avec fougue à une injection révolutionnaire pour leurs nouveau-nés. Comme dans un monde sans opinion divergente, le moindre boniment fait office de vérité révélée, et si on aime son enfant il faut donc se battre pour lui obtenir la précieuse molécule [*]. Hélène Banoun, par contre, qui a épluché l’ensemble des données sur Beyfortus®, nous propose un tout autre aspect de cette nouvelle démonstration du génie français : Beyfortus®, merci Sanofi, vraiment ? Bonne lecture.
Thérapies préventives aux anticorps monoclonaux ?
Un nouveau concept apparaît à l’occasion de la lutte contre la bronchiolite : la thérapie préventive qui consiste à injecter directement des anticorps. Sanofi commercialise en collaboration avec Astra-Zeneca un anticorps monoclonal contre le VRS, le Beyfortus®, destiné à être injecté en prévention chez les nouveau-nés.
Un des essais cliniques [1] montre des effets indésirables graves du produit et 3 décès dans le groupe vacciné contre 0 dans le groupe placebo, et selon la formule rituelle, « les décès ne sont pas attribués au médicament par l’investigateur ».
La FDA a enregistré 15 décès dans l’ensemble des essais de cet anticorps monoclonal : 12 dans les groupes traités (0,32%) et 3 dans les placebo (0,16%). La FDA note donc le déséquilibre en défaveur du traitement [2] : 4 décès cardiaques, 2 gastro-entérites, 2 morts subites, 1 cancer, 1 Covid, 1 fracture, 1 pneumonie, mais aucun décès n’a été relié au traitement. L’EMA enregistre 3 décès dans les groupes placebo et 11 décès dans les groupes traités. Conclusion de l’EMA : la balance bénéfice/risque est positive…[3]
La HAS conclut à un service médical rendu « faible » : elle rappelle que la bronchiolite est en général une maladie bénigne, que le Beyfortus® est suspecté de sélectionner des virus résistants. La HAS souligne également l’absence de donnée étayant un éventuel impact sur la réduction de durée d’hospitalisation ou la mortalité et la HAS note aussi les décès dans les effets indésirables possibles [4].
Souvenons-nous que toute cette campagne de « prévention » de la bronchiolite est censée éviter l’engorgement des hôpitaux par des bébés atteints de cette maladie : si ce produit ne diminue pas significativement les hospitalisations, quel intérêt a-t-il ?
L’EMA dans son rapport de septembre 2022 [3] nous rappelle le fiasco des essais de vaccins contre le VRS par le passé : des enfants sont morts de bronchiolite grave dans les groupes vaccinés et aucun dans les groupes témoins. C’est encore une manifestation de l’ADE (Antibody dependent enhancement = facilitation/aggravation de l’infection par les anticorps) qui a été décrit pour la dengue [5]. Cet ADE est dû à l’effet délétère des anticorps qui, au lieu de neutraliser le virus, facilitent son entrée dans la cellule par le récepteur du fragment Fc des immunoglobulines. Et justement les industriels ont jugé bon de modifier cette région Fc du Nirsevimab (nom générique du Beyfortus®) : le Fc de cet anticorps a une plus forte affinité pour le récepteur néonatal du Fc et ceci en vue d’étendre sa durée de vie. L’EMA nous rappelle qu’on ne peut pas exclure le rôle de ce fragment Fc dans la « protection » contre le virus VRS.
Comme je l’ai expliqué [6], différents noms sont donnés à ce même phénomène selon qu’il est considéré comme bénéfique (ADCD, ADNKA, ADCP, ADNP) ou délétère (ADE) : c’est toujours une entrée du virus dans la cellule facilitée par le fragment Fc de l’anticorps. Les industriels recherchent les effets bénéfiques de ce phénomène et se méfient des effets délétères, c’est pourquoi ils ont recherché le risque d’ADE avec le Beyfortus® dans des modèles animaux. Ils affirment ne pas l’avoir détecté mais l’EMA souligne, sans s’émouvoir, qu’aucune évaluation histopathologique des rats n’a été conduite après traitement et infection par le VRS : c’est le seul marqueur reconnu de l’ADE. L’EMA nous rassure en affirmant qu’aucun signe d’ADE n’a été observé dans les essais cliniques : vraiment ?
Des bronchiolites sont pourtant signalées comme cause de décès de nourrissons dans les groupes traités ; ces décès ne sont pas attribués au traitement par l’investigateur.
Pour pouvoir l’affirmer, il aurait fallu autopsier ces pauvres bébés et vérifier qu’il n’y avait pas de phénomène histopathologique dans les poumons : ça n’a pas été fait et l’EMA s’est bien gardée de le demander. On peut craindre donc que cet anticorps monoclonal dont le fragment Fc a été modifié ne provoque ce dangereux effet ADE chez certains nourrissons, ce qui expliquerait le déséquilibre des décès dans le groupe traité par rapport au placebo mais aussi le même déséquilibre en comparaison du groupe traité au Synagis® (palivizumab), l’ancien médicament équivalent qui ne possédait justement pas cette modification du fragment Fc !
On peut s’interroger sur les capacités des fabricants et des autorités de régulation à comprendre les phénomènes immunologiques !
Toutes ces questions étant donc restées soigneusement enfouies dans les rapports de l’EMA et de la FDA que personne ne lit (sauf les scientifiques critiques), les autorités peuvent maintenant donner le feu vert à la commercialisation de ce produit.
Le ministère français de la Santé décide d’injecter tous les nouveau-nés avant leur sortie de la maternité avec ce Beyfortus® et ceci dès le 15 septembre 2023 [7] : une façon déguisée de le rendre obligatoire ? Les mamans n’ont pas toujours l’œil sur les bébés pendant leur séjour après l’accouchement…
Il faut aussi noter le flou volontairement entretenu du point de vue de la qualification de ces nouveaux produits : l’industrie aimerait qu’ils suivent plus ou moins la réglementation plus souple des vaccins, en vue d’éviter des essais cliniques complexes et longs. Par exemple, le Beyfortus® contre le VRS a été approuvé en urgence comme un vaccin aurait pu l’être. C’est là une raison supplémentaire de saisir toute l’importance des enjeux réglementaires.
Quelques aspects financiers des vaccins et anticorps monoclonaux
À ce propos, je voudrais attirer votre attention sur l’aspect financier des vaccins « classiques », c’est-à-dire des vaccins existant déjà avant la pandémie de Covid-19 ou mis sur le marché récemment mais fondés sur des technologies employées avant les vaccins ARNm. Ceci nous montrera que le scandale financier de l’opacité des contrats Pfizer et Moderna anti-Covid ne vient pas de nulle part. Pour rappel, les prix des vaccins Covid Pfizer et Moderna ont augmenté dès 2021 (Pfizer est passé de 15,50 à 19,50 € et Moderna de 19 à 21,5 € [8]) et devraient augmenter en 2023 (jusqu’à 100 ou 130 € la dose selon Michèle Rivasi [9]).
Parmi les vaccins classiques et plus anciens, le Gardasil 9 ®(nouvelle version du vaccin anti-papilloma virus humain ou HPV) coûte 115,84 € la dose (et il est prévu 3 doses pour les plus de 14 ans). Il contient 9 antigènes protéiques [10] alors que l’Infanrix Hexa® [11] qui contient 8 antigènes (protéique, polyosides et virus inactivés) ne coûte que 32,05 € la dose (pour 2 à 3 injections également). L’Infanrix Hexa® fait partie des 11 vaccins obligatoires pour les bébés depuis 2018 en France et il regroupe 6 de ces vaccins (vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux, anti-Haemophilus influenzae type b , poliomyélitique (entier inactivé, trivalent) et hépatite B).
Comment justifier cette différence de prix pour des produits similaires ? Ce serait une question à mettre sur la place publique !
Le problème se pose à nouveau pour les nouveaux vaccins et thérapie préventive contre le VRS (virus respiratoire syncitial de la bronchiolite).
L’AREXVY® (de Glaxo-Smith-Kline) vaccin anti-VRS à protéine recombinante et adjuvant indiqué pour les plus de 60 ans en France coûte 225 € et n’est pas pas remboursé en France (son remboursement pour 2024 est à l’étude par la HAS [12]). Ici encore, la technologie est la même que pour les vaccins pédiatriques classiques et rien ne justifie un prix si élevé.
L’ABRYSVO®, vaccin anti-VRS (de Pfizer) avis favorable de l’EMA pour les femmes enceintes et les plus de 60 ans en France, sans adjuvant coûte 320 $ en pharmacie aux USA. L’avis de la HAS est en cours pour sa recommandation et son remboursement pour les femmes enceintes et pour les plus de 60 ans, il est prévu pour 2024 [13], donc on ne connaît pas son prix futur. La technologie est la même que pour les vaccins classiques et il ne contient pas d’adjuvant, donc pourquoi ce prix si élevé ?
Le BEYFORTUS® est un anticorps monoclonal destiné aux nouveau-nés pour les protéger de la bronchiolite à VRS : son prix est impossible à trouver en France (et aussi au Canada).
En France, jusqu’à fin septembre aucun prix n’était publié sur les sites officiels ou dans la presse mais à partir de début octobre un leurre apparaît sur les mêmes sites. Seul le prix payé aux pharmaciens de ville ou hospitalier est indiqué [14] : c’est le tarif de dispensation octroyé par l’Assurance Maladie aux officines et non le prix d’achat du produit au fabriquant ; ce tarif varie selon les sites de 3,57 € à 7 € pour les pharmacies de ville à 22 € pour les pharmacies hospitalières sans justification de cette différence au grand courroux des pharmaciens libéraux !
Le prix réel d’achat par l’État à Sanofi est inconnu et n’était pas négocié au moment de la mise à disposition au public le 15 septembre 2023 et toujours pas le 22 septembre [15].
Beyfortus® est gratuit pour les familles : ce médicament est hors circuit traditionnel de la Sécurité Sociale et des mutuelles complémentaires de santé [16, 17].
La pénurie subitement apparue quelques jours après sa mise en circulation est peut-être due à des difficultés dans les négociations avec Sanofi ? Les autorités nous assurent que cette pénurie est due à leur manque d’anticipation de l’engouement des parents pour ce nouveau produit. Il est permis d’en douter sachant justement le manque d’engouement de la population suite à la désastreuse campagne de vaccination anti-Covid.
Aux USA, Beyfortus® coûte entre 300 $ et 500 $ [18] et l’anticorps monoclonal (Synagis de Astra-Zeneca) déjà commercialisé pour le même usage en France dès 2007 coûtait dans notre pays 1 000 € au départ et son prix a été ramené à 400 ou 669 € selon le conditionnement en 2008 ; ce produit nécessitait une injection par mois pendant la saison hivernale de la bronchiolite [19].
Le marché de la prévention de la bronchiolite représente donc plusieurs milliards de dollars pour les géants pharmaceutiques dans les années à venir [17, 20].
Pourquoi un tel marché pour une maladie bénigne dans l’immense majorité des cas (aussi bien chez les nouveau-nés que chez les personnes âgées) comme le fait remarquer la HAS [21] ? Pour répondre à cette question, il faut savoir que les géants de l’industrie pharmaceutique sont en difficulté financière permanente à cause des amendes et indemnisations à payer.
Une ONG américaine recense les amendes auxquelles ont été soumis les industriels de la pharmacie : on y découvre que les géants du secteur (Pfizer, Merck, Sanofi, GSK, Johnson &Johnson, Bayer, Novartis…) doivent régler plusieurs milliards de dollars aux USA [22].
Pour compenser ces amendes, les fabricants doivent lancer des « blockbusters » (des produits très rentables et se vendant très bien) comme par exemple le laboratoire Merck l’a fait avec le vaccin Gardasil® (contre le papillomavirus Human Papillomavirus) qui est surnommé Help Pay for Vioxx (HPV) et doit donc servir à payer l’amende et les indemnisations des victimes du Vioxx®, médicament ayant entraîné de nombreux décès [23].
Parmi ces « blockbusters » à plus de 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires, les vaccins sont particulièrement intéressants pour Big Pharma depuis le National Childhood Vaccine Injury Act de 1986 aux USA. Cette loi stipule que les fabricants de vaccins ne sont plus responsables des effets indésirables des vaccins lorsque ces produits sont recommandés officiellement aux enfants ou aux femmes enceintes. Ils ne sont plus tenus de payer d’indemnisation aux victimes [24].
Conclusion
On comprend mieux alors le scandale des contrats des vaccins Pfizer anti-Covid en Europe : l’UE les a payés plus cher que d’autres pays contractant seuls (jusqu’à 20 € au lieu de 10 US$ la dose selon un article de France-Soir [25]) et le fabricant n’est pas responsable de l’indemnisation des victimes.
Il serait donc opportun que les élus et les citoyens demandent de la transparence sur tous ces contrats de médicaments et vaccins. Ce scandale financier vient donc s’ajouter au scandale sanitaire de la mise sur le marché de produits non suffisamment éprouvés [26].
Hélène Banoun
Novembre 2023
Notes et sources
[*] https://www.capital.fr/economie-politique/vers-une-epidemie-de-bronchiolite-avec-la-penurie-de-beyfortus-1480980
[1] Hammitt LL et al. MELODY Study Group. Nirsevimab for Prevention of RSV in Healthy Late-Preterm and Term Infants. N Engl J Med. 2022. PMID: 35235726.
[2] FDA Biologics License Application (BLA) 761328 Nirsevimab Antimicrobial Drugs Advisory Committee Meeting June 8, 2023 Division of Antivirals, Office of Infectious Diseases Center for Drug Evaluation and Research https://www.fda.gov/media/169322/download
[3] EMA/786523/2022 Assessment report Beyfortus 15 septembre 2022, https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/beyfortus
[4] HAS Avis sur les médicaments Beyfortus, 19 juillet 2023, https://www.has-sante.fr/upload/docs/evamed/CT-20356_BEYFORTUS_PIC_INS_AvisDef_CT20356.pdf
[5] https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2021/08/27/facilitation-par-les-anticorps-la-dengue-et-le-dengvaxia/ Facilitation par les anticorps : la Dengue et le Dengvaxia
[6] Hélène Banoun (2021). The role of antibodies in the light of the theory of evolution. African Journal of Biological Sciences. 3(3), 1-9.
https://www.afjbs.com/files/1627021759_(1)_AFJBS20210145_(p_1-9).pdf , en français : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03311831
[7] Prévention médicamenteuse des bronchiolites à VRS à partir de septembre, Direction générale de la Santé, 24 août 2023 (Réf : DGS-URGENT N°2023_14)
[8] https://www.rtbf.be/article/coronavirus-pfizer-et-moderna-augmentent-le-prix-de-leur-vaccin-pour-l-europe-10815946
[9] https://www.francesoir.fr/politique-monde/vaccin-anti-covid-negociation-secrete-commission-europeenne-moins-dose-prix-plus-eleve
[10] Gardasil 9 : Prix 115,84 €, 9 protéines de HPV, 2 injections de 9 à 13 ans, 3 injections pour les plus de 14 ans https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/gardasil-30455.html
[11] Infanrix hexa, Prix : 32,05 €, contient 8 antigènes différents https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/infanrix-hexa-32888.html
[12] Note de cadrage de la HAS parue le 13 septembre dernier. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2023-09/note_de_cadrage_strategie_vaccinale_de_prevention_des_infections_par_le_vrs_chez_ladulte_age_de_60_ans_et_plus.pdf
https://www.lepoint.fr/sante/virus-de-la-bronchiolite-un-vaccin-reserve-aux-riches-28-09-2023-2537304_40.php
[13] Note de cadrage HAS, Stratégie vaccinale de prévention des infections par le VRS chez l’adulte âgé de 60 ans et plus Recommandation vaccinale Validée par le Collège le 7 septembre 2023
[14] 3,57 € sur Ameli.fr (article daté du 19 septembre mais invisible avant début octobre 2023 https://www.ameli.fr/pharmacien/actualites/le-beyfortusr-nouveau-medicament-preventif-contre-la-bronchiolite-est-disponible-la-commande) et Université de Lille (https://acthera.univ-lille.fr/co/Nirsevimab__BEYFORTUSJ__1.html ), fin septembre le prix était invisible sur ce même site. 4 € pour le pharmacien de ville et 22 € pour le pharmacien hospitalier https://www.revuepharma.fr/2023/09/beyfortus-une-remuneration-jugee-derisoire-et-injuste-par-la-fspf/, ou 7 € ? https://www.lepoint.fr/sante/nouveau-traitement-contre-la-bronchiolite-les-vraies-raisons-d-une-penurie-27-09-2023-2537163_40.php ou 6,68 € TTC ?https://www.lequotidiendupharmacien.fr/nouvelles-missions/beyfortus-top-depart-pour-les-commandes
[15] https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/beyfortus-gratuit-pour-les-familles-cette-annee-et-apres.html et https://web.archive.org/web/20231010153523/ https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/beyfortus-gratuit-pour-les-familles-cette-annee-et-apres.html et https://www.ouest-france.fr/sante/bronchiolite-quest-ce-que-le-beyfortus-ce-nouveau-traitement-propose-a-partir-de-ce-vendredi-98e1356a-537f-11ee-8213-4a064d3d7a9b
Il semble même que le prix n’ait pas encore été négocié lors de la mise à disposition du produit pour le public le 15 septembre 2023 (https://www.paris-normandie.fr/id448729/article/2023-09-15/beyfortus-que-sait-de-ce-nouveau-medicament-contre-la-bronchiolite-commercialise
« Le traitement sera gratuit pour les parents sans avance de frais grâce à un régime dérogatoire.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/bronchiolite-8-questions-sur-la-toute-premiere-campagne-dimmunisation-qui-souvre-1978536
[16] Circuit de prescription du Nirsevimab (BEYFORTUS ®) CHU de Rennes, ARS Bretagne, 20 septembre 2023.
https://www.bretagne.ars.sante.fr/system/files/2023-09/Presentation%20Dr%20Lefevre.pdf
[17] Santé Publique France a donc sécurisé un stock de 200 000 doses, équivalent à un taux de couverture de 40 % des nouveau-nés éligibles à une injection, d’après Le Monde. Le montant de l’opération n’a pas été révélé. « Ce nombre de doses n’a toutefois pas été sorti du chapeau », précise Sanofi. Il est le fruit des retours des essais cliniques, qui ont également permis d’évaluer la réceptivité des parents au traitement. Il se base également sur les campagnes de vaccination non-obligatoires déjà menées pour d’autres vaccins. Si, cette année, le Beyfortus de Sanofi est le seul traitement disponible contre le VRS sur le marché, ça ne sera plus le cas dès l’année prochaine. Il faut dire qu’avec un marché mondial évalué à 10 milliards de dollars, la bronchiolite a de quoi aiguiser l’intérêt des géants pharmaceutiques ». https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/09/14/dans-l-industrie-pharmaceutique-la-bataille-de-la-bronchiolite-est-lancee_6189325_3234.html
[18] Selon une analyse financière
https://www.cdc.gov/vaccines/acip/meetings/downloads/slides-2023-02/slides-02-23/RSV-Pediatric-03-Sanchez-508.pdf
Ce tarif de 300 à 500 € aux USA semble se rapprocher du prix réel d’achat par l’État en France puisque Moderna annonce un prochain vaccin à ARNm contre le VRS qui sera beaucoup moins cher que le Beyfortus (https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/covid-grippe-bronchiolite-le-patron-de-moderna-fait-le-point-sur-ses-vaccins-1984519
[19] « Son coût [de Synagis] est d’environ 1 000 euros par injection, en sachant que cinq injections en moyenne sont nécessaires pour protéger l’enfant pendant toute la saison épidémique. La commission de la transparence a ainsi réévalué le SMR de ce produit, le 12 septembre 2007, qu’elle a revu à la baisse (de modéré à faible) et a jugé mineure l’amélioration du service médical rendu niveau IV. La commission a donc estimé que les performances du produit n’avait pas été à la hauteur des espérances attendues. La ministre en charge de la santé a décidé de maintenir le dispositif dérogatoire de prise en charge à 100 % pour la saison 2008-2009 » https://www.senat.fr/questions/base/2008/qSEQ080504554.html
Vidal 2023 : https://www.vidal.fr/medicaments/synagis-100-mg-ml-sol-inj-146801.html
400 € (0,5ml) à 669 € (1 ml) le flacon.
[20] Selon Bloomberg : GSK Plc et Pfizer Inc. sont sur le point de vendre un total de 2 milliards de dollars de leurs nouveaux vaccins VRS pour les personnes âgées cette année, soit plus de cinq fois ce à quoi les analystes s’attendaient, selon Bloomberg Intelligence. Les premières données des ventes sur ordonnance aux États-Unis pour Arexvy de GSK et Abrysvo de Pfizer montrent que les injections sont plus demandées que prévu. Si ce taux est maintenu, jusqu’à 6,5 millions de patients seront injectés cette année rien qu’aux États-Unis. Les ventes mondiales de vaccins pour adultes RSV devraient atteindre 10 milliards de dollars d’ici 2032. En plus des deux vaccins pour adultes approuvés cette année, Pfizer, Sanofi et AstraZeneca Plc ont reçu l’approbation de la Food and Drug Administration pour les vaccinations VRS pour les nourrissons.
https://childrenshealthdefense.org/defender/bp-pfizer-gsk-rsv-vaccines-billion-sales/
[21] HAS, Avis sur le Beyfortus, 19 juillet 2023
https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/09/14/dans-l-industrie-pharmaceutique-la-bataille-de-la-bronchiolite-est-lancee_6189325_3234.html
[22] Good Job First Violation Tracker, consulté le 11 octobre 2023
https://violationtracker.goodjobsfirst.org/
[23] Coombes R. Life saving treatment or giant experiment? BMJ. 2007 Apr 7;334(7596):721-3. doi: 10.1136/bmj.39164.510127.AD. PMID: 17413171; PMCID: PMC1847883.
[24] National Childhood Vaccine Injury Act of 1986
https://en.wikipedia.org/wiki/National_Childhood_Vaccine_Injury_Act
https://www.congress.gov/bill/99th-congress/house-bill/5546
https://www.hrsa.gov/sites/default/files/hrsa/vicp/title-xxi-phs-vaccines-1517.pdf
[25] Les contrats d’achats de vaccins anti-COVID-19 de Pfizer-BioNtech en Europe et dans le reste du monde France-Soir Publié le 10 octobre 2023 –
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/les-contrats-d-achats-de-vaccins-anti-covid-19-de-pfizer-biontech-en-europe
[26] voir mon livre à paraître fin 2023 : La Science face au Pouvoir (Ce que révèle la COVID-19 sur la biopolitique du XXIè siècle), Hélène Banoun, chez Talma Studios/NoviMondi
25 Responses
Démonstration magistrale une fois encore !
Merci de ce travail pour nous informer.
Quels moyens avons-nous pour exiger des élus une transparence de ces contrats médicaux ?
La plupart sont parfaitement informés ne serait-ce que par l’Aimsib et tant d’autres lanceurs d’alertes.
Je me demande comment peuvent-ils rester avec leur conscience tranquille ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » comme Rabelais déjà s’en inquiétait !
Bravo Mme Banoun et u. Grand merci pour votre travail
Je vous suis depuis longtemps et vos points de vues sont toujours étayés sérieux et parfaitement démontrés
Pour les nouveaux nés vaccinés la case Mort subite du nourrisson sera encore une fois la continuelle supercherie en cas de décès vaccinal
Mais ce qui compte pour ces gens là ce sont leurs profits et leurs actionnaires, la mort des populations ne les concernent pas, sinon pour ne pas indemniser les victimes, pas plus celle des enfants dont ils se fichent royalement
C’est à hurler de rage que tant de gens ignorent encore ce que fait toute cette mafia qui agit sous leur yeux, c’est ça le pire pour les informés, voir les ignares qui continuent à croire aux bienfaits de ces criminels
Merci à vous, vous êtes remarquable d’opiniâtreté et de combativité
Merci Hélène ! Quelle démonstration, comme d’habitude.
C’est insensé que toute cette mécanique continue et que des mères donnent le fruit de leurs entrailles à cette science dévoyée. Des cobayes gratuits, voilà tout ce que vaut la vie humaine pour ces industriels sans âme. C’est une horreur.
Un très long article déplorant le mercantilisme dans la santé pour… faire de la pub et vendre son bouquin, c’est assez osé.
Ben voilà un troll qui porte bien son nom, son pseudo !
Pour écrire une ânerie pareille, il ne doit pas être un follower du site de l’Aimsib, et rien connaître du travail de Hélène Banoun qu’elle dispense généreusement.
Aurait-on affaire à un petit télégraphiste d’un marchand de santé ?
On a un petit comme d’habitude, Qu’il s’appelle Jacques, Charles ou Patrick…
Que dites vous du fait que ceux qui prônent ces vaccins…. Qui sont tout en haut de l’échelle, EUX, ne vaccinent PAS leurs enfants !!!!!
@Bournoud
« ceux qui prônent ces vaccins…. Qui sont tout en haut de l’échelle… »
C’est un marigot qui m’est inconnu, dans lequel je n’ai jamais eu l’occasion de grenouiller. La corruption existe à tous les étages dans tous les milieux, je ne pense pas que le corps médical au sens large serait moins ou plus corrompu qu’un autre. Tout est affaire de circonstances, d’opportunités, d’éthique personnelle.
Sinon, oui j’ai eu vent de certificats de complaisance au sujet de cette vaccination, résistance illégale mais qui peut se comprendre légitime face à un dirigisme étatique inédit en santé, « contestable »*, actes de résistance qui ne concernaient que ceux qui devaient y être astreints, dont je ne faisais pas partie.
La résistance à l’oppression est un droit inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.
* Jean-Dominique Michel : « ce n’est pas à l’État de se mêler de la santé des gens »
2 dec 2023
Interview de Jean-Dominique Michel consacrée à la sortie de son livre sur la gestion du COVID et sur son désastre.
(16’39) https://www.youtube.com/watch?v=G1nFY0RAKSQ
@Charles Latan
Vous préféreriez donc que sur des questions de santé et de connaissances médicales l’on s’en remette benoitement aux grands médias dispensateurs patentés qui récoltent de généreuses prébendes en distribuant la bonne parole « sanitaire ». Pas besoin d’être complotiste pour discerner dans leur prose de cette vulgarisation médicale une stratégie marketing et des arguments pour vendre des vaccins et d’autres procédés encore très incertains potentiellement charlatanesques, qui alimenteront une raison d’être messianique dans la caste politique qui ne manquera pas de s’autocongratuler de ses prescriptions ministérielles salvatrices (faute d’être dans tous les cas salutaires), dispensées au bon peuple. Le temps des bénédictions est révolu, place à la (soi-disant) gratuité des soins, qui dit en passant dans le cadre de la prévention n’en font pas partie.
Autre concept très tendance en ce moment « la triple épidémie » (covid, grippe, VRS)! ça vient de sortir, le Réseau Sentinelles l’a adopté, c’est dire si l’une ou l’autre des trois pourrait nous tomber sur la tête au prochain carrefour, quel que soit notre âge pendant toute la saison « fraîche » ! Nous ne sommes plus très loin d’une situation épidémique permanente, véritable coup d’état en santé qui voudrait nous cornaquer nous le peuple, médecins et soignants aussi !
@Charles Latan
Cher monsieur, le mercantilisme en santé n’est pas une nouveauté, vous semblez redécouvrir l’eau chaude, ou être aveugle devant la corruption; les dérives endémiques de notre système de santé.
Le mal est plus profond, il est de nature idéologique résultat tant d’un scientisme, que d’une dérive sociétale. Je ne saurais que trop vous recommander de lire (ou relire ?) Ivan Illich, « Némésis médicale. L’expropriation de la santé » paru en 1975, qui pourrait vous éclairer. Il prophétisait d’une certaine manière … Ça tombe bien, je suis adepte de la liberté thérapeutique, et de la liberté vaccinale, et ne suis pas le seul sur ce site. Il nous importe donc pour nous, patients, soignants, de se « ré-approprier » la santé, sa gestion.
Un résumé ICI :
https://www.amazon.fr/N%C3%A9m%C3%A9sis-m%C3%A9dicale-Lexpropriation-sant%C3%A9-Illich/dp/2020028026
et ICI Un facteur pathogène prédominant
L’obsession de la santé parfaite https://www.monde-diplomatique.fr/1999/03/ILLICH/2855
Le renoncement à la santé
Ivan Illich 1994
Voici vingt ans, j’ai publié un ouvrage intitulé Némésis médicale. Il s’ouvrait sur cette phrase « l’entreprise médicale est devenue un danger majeur pour la santé ». A l’époque, cette formulation était puissamment chargée de sens. La lirais-je chez un auteur d’aujourd’hui que je riposterais : « Et puis après ? ». En effet, le danger majeur ne réside plus dans l’entreprise médicale, mais dans la quête de la santé.
[…………….]
J’en appelle à l’expérience personnelle de chacun, à la sensibilité des gens ordinaires, par opposition au diagnostic et aux décisions des professionnels. J’en appelle à la mémoire populaire, par opposition aux illusions du progrès. Prenons en considération les conditions de vie dans notre cercle familial et dans notre communauté, et non pas la qualité des prestations de « soins de santé » ; la santé n’est pas une marchandise qu’on distribue, et les soins ne peuvent être prodigués par un système.
Oui, nous avons mal, nous tombons malade, nous mourons, mais également nous espérons, nous rions, nous célébrons ; nous connaissons les joies de prendre soin les uns des autres ; souvent nous sommes rétablis et guéris par divers moyens. Nous n’avons pas à suivre un chemin uniformisé et banalisé de notre vécu.
J’invite chacun à détourner son regard, ses pensées, de la poursuite de la santé, et à cultiver l’art de vivre. Et, tout aussi importants aujourd’hui, l’art de souffrir, l’art de mourir.
Les droits et libertés des malades
Je revendique certaines libertés pour ceux qui préfèrent célébrer l’existence plus que de préserver la « vie » :
* la liberté de juger moi-même si je suis malade ;
* la liberté de refuser à tout moment un traitement médical ;
* la liberté de choisir moi-même un remède ou un traitement ;
* la liberté d’être soigné par une personne de mon choix, c’est-à-dire par quiconque dans la communauté s’estime apte à guérir, qu’il s’agisse d’un acupuncteur, d’un homéopathe, d’un neurochirurgien, d’un astrologue, d’un sorcier, ou de toute autre personne ;
* la liberté de mourir sans diagnostic.
Il ne m’apparaît pas qu’il soit nécessaire aux États d’avoir une politique nationale de « santé », cette chose qu’ils accordent à leurs citoyens. Ce dont ces derniers ont besoin, c’est de la courageuse faculté de regarder en face certaines vérités :
* nous n’éliminerons jamais la douleur ;
* nous ne guérirons jamais toutes les affections ;
* nous mourrons certainement.
Voilà pourquoi, en tant que créatures pensantes, nous devons bien voir que la quête de la santé peut être source de morbidité. Il n’y a pas de solutions scientifiques ou techniques. Il y a l’obligation quotidienne d’accepter la contingence et la fragilité de la condition humaine. Il convient de fixer des limites raisonnées aux soins de santé classiques. L’urgence s’impose de définir les devoirs qui nous incombent en tant qu’individus, ceux qui reviennent à notre communauté, et ceux que nous laissons à l’État.
Ivan Illich en 1994
http://1libertaire.free.fr/IvanIllich29.html
Cordialement
70% des droits d’auteur seront versés DIRECTEMENT à des associations caritatives!
Lol !! Comme Fullmich ?
@jacques
Quel rapport avec Reiner Fuellmich ?
Soyez plus explicite pour donner corps à vos commmentaires… vous surfez semble-t-il sur des rumeurs de médias le concernant. Et la présomption d’innocence, vous en faites quoi ?
La réponse de Me Virginie Araujo Recchia du 18 octobre 2023 à cette arrestation pour le moins singulière !!!
https://t.me/vdar_avocat/1902
Bonjour Dr Banoun. Vous n’avez pas besoin de vous justifier face à ces énergumènes. Depuis la crise du COVID-19 même ceux qui ne vous connaissaient pas ont appris à le faire. Bravo pour tout le travail d’information que vous faites. Je sais oh combien le travail d’un scientifique peut être ingrat. La plupart du temps, en absence de financement, les frais de publication d’un article scientifique sont à charge de l’auteur. Alors je ne vois pas pourquoi faire la promotion de votre livre, fruit de votre labeur, dérangerait certains….A bon entendeur, salut.
Ridicule et complètement absurde.
1/ Les bénéfices de l’ouvrage du Dr H. BANOUN iront à l’Association Bon Sens et RÉVAV (Réseau des victimes d’accidents vaccinaux).
2/ Hélène BANOUN écrit de longue date dans l’AIMSIB, ce n’est pas son premier article.
Vous auriez pu vous dispenser d’un commentaire aussi bête que méchant et ridicule.
Merci à Hélène Banoun pour son implication et ses articles très pertinents.t tant pis pour les « pisse-vinaigre » qui trollent ce site pour dénigrer ses auteurs. Charles, Jacques ou autre Akira ne s’offusquent pas lorsque un certain Mdl, lanceur d’alerte s’il en est, écrit des livres vantés dans ses articles, chose que je ne lui reproche pas)
Il y a 25 ans, ma kiné faisait des massages pour les bébés atteints de bronchiolite et c’était très efficace… peu de temps après, l lui a été interdit de pratiquer ces massages pour les bronchiolites… et maintenant, un médicament…
je partage votre exemple effectivement ces massages pour expulser étaient particulièrement efficace et les bebes retrouvaient rapidement leur force!
« Beyfortus® est gratuit… »
« Le traitement sera gratuit pour les parents sans avance de frais grâce à un régime dérogatoire. »
Quand c’est gratuit c’est vous le produit ! c’est le client (le patient) qui est monétisé… et ensuite ça « ruisselle » comme disait un premier de cordée pour le fabricant et tous les nombreux intermédiaires arrosés par cette aubaine
“It is difficult to get a man to understand something, when his salary depends on his not understanding it.”
(Il est difficile d’amener un homme à comprendre quelque chose quand son salaire dépend de ce qu’il ne le comprenne pas)
Upton Sinclair journaliste et romancier américain, and famous whistleblower : « The Jungle »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Upton_Sinclair
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Jungle_(roman)
Mme Banoun,pouvez vous nous montrer une étude scientifique attestant de l’isolation scientifique (et non in silico) dudit virus ?
https://viroliegy.com/2023/01/18/respiratory-syncytial-virus-rsv/
Comme prévu ,aucune réponse!
Témoignage tout frais: hier matin, 2 heures après la naissance heureuse de notre petit dernier, la docteur entre dans la salle d’accouchement afin de procéder aux contrôle des réflexes post natal de notre nourrisson. Après la manœuvre, elle nous enjoint à signer un document (sous 3 jours) d’autorisation au traitement médicamenteux par injection contre la bronchiolite. Je lui dis que je refuse catégoriquement, ce qui la fait réagir en me rétorquant que l’on est 2 à décider, ma femme et moi-même. Je lui rétorque que l’enfant développera naturellement ses défenses immunitaires, puis elle me rappelle que sa grande sœur de 7 ans pourrait lui transmettre des microbes quand même!! Que c’est dangereux pour lui. J’ai levé les yeux au ciel et elle est partie morveuse comme elle était arrivée. Ces placement de produits dont on a pas le recule sont effectués dans une clinique autour de Tours. Je ne citerai pas son nom mais suis prêt à aller poser 2 ou 3 questions au docteur pour préciser ses liens d’intérêts car son explication infantilisante m’a laissé sur la faim.
Bravo
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Suite à mes posts d’alerte sur le Beyfortus ils ont activé la fonction « masquer les twitts d’Hélène Banoun » sur nombre de mes abonnés
Le Beyfortus est pire que les vaccins Covid
Il est injecté à la naissance sans avoir été testé sur des nouveau-nés
La bétise et l’arrogance de certains médecins est effroyable,voire criminelle.
Sachez que la théorie des germes de Pasteur est fausse
Déjà en son temps Béchamp disait que la théorie des germes est la plus grande sottise scientifique jamais inventée
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