On rappelle que l’AIMSIB avait porté dès mai 2022 une voix de sagesse, rejetant cet amateurisme médical qui voulait faire vacciner des femmes enceintes contre la Covid sans connaissance réelle des bénéfices attendus et encore moins des risques encourus (*). Le Docteur Jérôme Sainton est ingénieur, médecin et bioéthicien, il nous relate en détail les atermoiements des gendarmes du médicament et de Pfizer dans l’évaluation des effets indésirables à redouter chez ces femmes, ainsi que de leurs avis (variés) par rapport à l’intérêt de la vaccination de cette population si particulière (**). Quand la politique pro-vaccinale tient lieu de science de remplacement, les résultats ne se font pas attendre, ce que nous démontrerons en deux articles, voici le premier. Bonne lecture.
Résumé La présente note a pour objectif d’analyser l’évaluation de la sécurité de la vaccination par le Comirnaty des femmes enceintes dans le plan de gestion des risques (PGR) du fabricant et dans la fiche de l’Agence Européenne du Médicament (AEM), et d’en mesurer l’incidence sur les recommandations qui ont conduit à l’obligation vaccinale des femmes enceintes soignantes et assimilées en France. L’évaluation de cette sécurité a connu deux phases. Dans la première, qui s’étend de fin 2020 à début 2022, le profil de sécurité du vaccin n’est pas connu chez les femmes enceintes. Dans la seconde, qui court depuis début 2022, le PGR et l’AEM font état de données qui sont jugées rassurantes quant à la sécurité à court terme, mais elles sont limitées. La sécurité à long terme est, elle, toujours inconnue. Le PGR, encore à l’heure actuelle, demeure prudent et s’attend à ce que la vaccination intentionnelle des femmes enceintes reste limitée. L’analyse détaillée de la gestion du risque par le fabricant, l’agence européenne et les tutelles françaises révèle, à des degrés divers, un manque de rigueur. L’AEM s’est affranchie de certains éléments de prudence maintenus par le fabricant, tandis que ce dernier a laissé péricliter le seul véritable essai clinique à même de déterminer une balance bénéfices-risques individuelle, par ailleurs restreinte au seul troisième trimestre de grossesse. Les tutelles françaises ont recommandé l’obligation vaccinale des femmes enceintes soignantes et assimilées à une époque où le fabricant et l’AEM ne fournissaient aucune garantie. |
Introduction
Population vulnérable dans toutes les dimensions de leur personne, les femmes enceintes ont été soumises en France à l’obligation vaccinale contre le SARS-Cov-2 quand elles étaient soignantes ou en lien avec les professions de la santé. La plupart d’entre elles ont bénéficié du vaccin Comirnaty de Pfizer. La présente note a pour objectif d’analyser les éléments relatifs à l’évaluation de la sécurité de la vaccination des femmes enceintes par le Comirnaty, ainsi que leur évolution dans le temps :
- dans le plan de gestion des risques (PGR) du fabricant Pfizer (§ 1) ;
- dans la fiche ad hoc de l’Agence Européenne du Médicament (AEM) (§ 2) ;
- et dans les recommandations qui, en France, ont conduit à l’obligation vaccinale des femmes enceintes soignantes et assimilées (§ 3).
1 – Plan de gestion des risques de Pfizer
Le PGR est disponible sur le site de l’AEM1. Dans chacune de ses versions, le PGR envisage la question de la sécurité de la vaccination des femmes enceintes à trois niveaux : essai clinique dédié ; études de sécurité en vie réelle ; informations manquantes et impact sur la balance bénéfices-risques [2–9].
Éléments relatifs à l’essai clinique et aux études en vie réelle
L’essai clinique dédié spécifiquement à la vaccination des femmes enceinte débute dans le courant du second semestre 2021. Il s’agit d’« une étude de phase 2/3 visant à évaluer l’innocuité, la tolérance et l’immunogénicité [du vaccin] chez des femmes enceintes en bonne santé » [4–9] et à « décrire la sécurité de l’immunisation maternelle chez les enfants nés de mères vaccinées pendant la grossesse » [5–9]. Dans sa présentation générale, cet essai est dit avoir pour objectif d’« explorer des conséquences négatives inattendues [de la vaccination maternelle] sur l’embryon ou le fœtus » [6–9]. L’essai devait inclure « environ 4000 femmes enceintes de 24 à 34 semaines de gestation randomisées dans un rapport de 1:1 entre vaccin et placebo » [4,5].
La version de février 2022 nous apprend que « le recrutement des participants à l’étude […] a été arrêté le 25 octobre 2021 en raison de difficultés de recrutement dues aux recommandations mondiales pour la vaccination […] chez les femmes enceintes ». Au final, seul « un total de 348 (209 en phase 2 et 139 en phase 3) femmes enceintes de 24 à 34 semaines de gestation ont été randomisées dans un rapport 1:1 entre vaccin et le placebo » [7]. Le rapport d’étude est prévu pour le 30 avril 2023.
En complément de cet essai clinique, le PGR indique qu’il sera possible de s’appuyer sur des études observationnelles en vie réelle. Ces études, au nombre de trois [2], puis quatre [5], et finalement cinq [7], sont toujours en cours [9].
Éléments relatifs aux informations manquantes et à leur impact sur la balance bénéfices-risques
Jusque début 2022, le PGR indique que « le profil de sécurité du vaccin n’est pas connu chez les femmes enceintes ou allaitantes », mais qu’« il se pourrait que certaines femmes enceintes choisissent de se faire vacciner malgré le manque de données sur la sécurité » [2–6]. Quelques mois auparavant (i.e. avant la version du mois de novembre 2021), le PGR précisait encore que l’« on ne [savait] pas si la vaccination maternelle […] pourrait avoir des conséquences négatives inattendues sur l’embryon ou le fœtus » [2–5].
À partir de la version de février 2022, le PGR indique que, si « le profil de sécurité du vaccin n’est pas entièrement connu chez les femmes enceintes ou allaitantes », « néanmoins, des données post-marketing chez les femmes enceintes sont maintenant disponibles » [7–9]. Il maintient sa recommandation établie à partir de septembre 2021, à savoir que l’administration du Comirnaty pendant la grossesse « ne doit être envisagée que lorsque les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus » [5–9].
Dans toutes ses versions, de décembre 2020 à aujourd’hui, le PGR estime que les femmes enceintes constituent « une population vulnérable », que « la surveillance de la sécurité du vaccin chez les femmes enceintes est cruciale », et qu’« il est important d’obtenir un suivi à long terme des femmes qui étaient enceintes au moment de la vaccination ou à peu près, afin de pouvoir évaluer toute conséquence négative potentielle sur la grossesse ». En tout état de cause, il s’attend « à ce que la vaccination intentionnelle des femmes enceintes soit probablement très limitée » [2–9].
Remarques
Les éléments relatifs à l’essai clinique suscitent quelques interrogations. En premier lieu, l’objectif de sécurité explicité de « décrire la sécurité de l’immunisation maternelle chez les enfants nés de mères vaccinées pendant la grossesse » est-il entièrement congruent avec l’objectif général d’« explorer des conséquences négatives inattendues sur l’embryon ou le fœtus » ? Surtout, comment « explorer des conséquences négatives inattendues sur l’embryon » et, plus largement, sur tous les événements des 1er et 2ème trimestres, si les femmes enceintes de cet essai sont incluses « de 24 à 34 semaines de gestation » ?
En second lieu, comment peut-on espérer une puissance suffisante dans un tel essai avec 4 000 participants, quand l’étude pivot, onze fois mieux fournie, s’est révélée incapable de montrer l’efficacité de la vaccination contre le risque de formes graves ? (i) Et comment expliquer que le fabricant n’ait pas réussi à anticiper les difficultés qui l’ont finalement contraint à réduire d’onze fois la population de son essai (ainsi à l’arrivée ~ 125 fois moindre que celle de l’étude pivot), en dépit du caractère « crucial » de son objectif ?
Pour ce qui concerne les informations manquantes et leur impact sur la balance bénéfices-risques, le PGR mentionne à partir de début 2022 la disponibilité de « données post-marketing chez les femmes enceintes ». Le PGR fait ici référence à une analyse des données de pharmacovigilance américaine par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) qui se montre rassurante, notamment sur le risque de fausses couches spontanées précoces [11]. Elle présente cependant de très nombreuses limites ; et elle a dû être corrigée trois mois après sa publication car, en fin de compte, il lui est impossible de se prononcer sur l’impact du Comirnaty sur le risque de fausses couches précoces [11–14].
2 – Fiche Comirnaty de l’AEM
La fiche de l’AEM dédiée au Comirnaty dispose d’un paragraphe intitulé : « § Les femmes enceintes ou qui allaitent peuvent-elles être vaccinées avec le Comirnaty ? »[15], paragraphe qui a fait l’objet d’évolutions [16–20].
Les femmes enceintes peuvent-elles être vaccinées avec le Comirnaty ?
Jusque février 2022, l’AEM indiquait que « les données sur l’utilisation du Comirnaty pendant la grossesse [étaient] très limitées » [16] puis « limitées » [17] et que « la décision d’utiliser ou non le vaccin chez la femme enceinte [devait] être prise en étroite concertation avec un professionnel de la santé, après avoir pris en compte les avantages et les risques » [16,17].
Début 2022, l’AEM publie une note basée sur des données qui, quoique encore limitées, sont jugées rassurantes sur la vaccination anti-Covid des femmes enceintes [21].
À partir de début mars 2022, le paragraphe ad hoc de la fiche de l’AEM consacrée au Comirnaty indiquera que « le Comirnaty peut être utilisé durant la grossesse » [18].
Remarques
Les donnés sur lesquelles l’AEM se basait début 2022 pour modifier son propos sont issues, pour l’essentiel, d’études observationnelles. Parmi elles, la seule étude prospective était très limitée (effectif modeste, très peu de sujets témoins, report des symptômes et anomalies par les sujets eux-mêmes, etc.) [22].
Toutes les autres étaient ou descriptives ou rétrospectives et, à deux exceptions près (cf. infra), extrêmement limitées : du fait, d’une part, de leur méthodologie, d’autre part, du faible nombre de sujets et du mode de recueil des informations (bases de données automatisées sans vérification clinique, recrutement sur la base du volontariat, recueil de données par questionnaire auto-rempli, etc.). L’étude « post-marketing » référencée dans le PGR de Pfizer évoquée plus haut fait partie de ces références de l’AEM. De ces études, on peut certes dire qu’elles n’ont pas détecté de signal de sécurité, mais aussi qu’elles étaient pas dimensionnées, loin s’en faut, pour le faire.
Deux études se distinguent du lot. Menées à partir de la base de données du Vaccine Safety Datalink (base de données constituée à partir de celles des CDC et de plusieurs systèmes de santé américains), elles ont pu mobiliser une population conséquente. Ces données-là sont rassurantes. Elles restent néanmoins sujets à certaines limites inhérentes à leur méthodologie, comme les auteurs le rappellent [23,24]. (ii)
Dans tous les cas, le niveau de sécurité de la vaccination chez les femmes enceintes devrait être mis en relation avec le niveau de protection conférée par elle (principe d’une balance bénéfices-risques individuelle). Aucune des références de l’AEM ne s’y emploie. L’une des références de l’AEM [26] renvoie toutefois elle-même à une étude intéressante qui, à défaut de répondre à ce besoin, en permet une approche indirecte [27]. Elle permet de déduire que, pour la plupart des femmes enceintes (sans facteurs de risques) et dans le contexte actuel, la détermination d’une balance bénéfices-risques assurément favorable impliquerait une sécurité quasi totale et absolue et, pour sa démonstration, une méthodologie qu’aucune des études référencées par l’EMA n’est en mesure de fournir (cf. Annexe).
Enfin, et ce dernier point n’est pas accessoire, toutes ces estimations concernent la sécurité à court terme. La sécurité à long terme de la vaccination par Comirnaty pendant la grossesse est parfaitement inconnue. (iii)
3 – Incidence sur l’obligation vaccinale des soignantes et autres professionnelles en lien avec la santé
Début avril 2021 en France, le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale élargissait la vaccination anti-Covid à toutes les femmes enceintes, indépendamment de leurs facteurs de risques [29]. Fin juillet 2021, il affirmait qu’il n’y avait aucune raison de ne pas procéder à cette vaccination dès le premier trimestre de la grossesse [30]. L’avis d’avril 2021 établissait la sécurité de la vaccination chez les femmes enceintes sur la foi de deux articles qui affirmaient son innocuité du fait de l’absence de signal de sécurité : dans l’étude pré-clinique du fabricant chez l’animal (21 naissances) (iv), chez les (rares) femmes enceintes enrôlées accidentellement dans l’étude pivot du fabricant, et dans la pharmacovigilance passive (essentiellement celle des États-Unis, avec environ 20.000 femmes enceintes vaccinées à ce moment) [31,32]. L’avis de juillet 2021 ne s’appuie sur aucune référence.
La Haute Autorité de Santé, de son côté, déclarait début mars 2021 « que l’administration des vaccins contre la Covid-19 chez la femme enceinte n’[était] pas contre-indiquée » et qu’« elle [devait] être envisagée si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques pour la mère et le fœtus » [33]. À notre connaissance, elle n’est pas revenue sur la question par la suite. En particulier, à partir de l’été 2021, aucune restriction ni même mention n’est portée au sujet des femmes enceintes dans ses avis relatifs à l’obligation vaccinale des soignants et à son éventuel élargissement au reste de la population [34–36].
Pourtant, à cette époque (printemps et été 2021), le PGR stipule toujours, et de façon catégorique, que « le profil de sécurité du vaccin n’est pas connu chez les femmes enceintes ou allaitantes » [4], tandis que l’AEM indique que « les données sur l’utilisation du Comirnaty pendant la grossesse sont très limitées » [16].
L’un comme l’autre envisagent certes la vaccination des femmes enceintes « malgré le manque de données sur la sécurité » [4]. Mais cela ne sera vraiment formalisé, pour le premier, qu’à partir de septembre 2021, et à condition que l’administration du Comirnaty pendant la grossesse « ne [soit] envisagée que lorsque les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus » [5], et, pour la seconde, qu’« en étroite concertation avec un professionnel de la santé, après avoir pris en compte les avantages et les risques » [16,17].
Ce n’est qu’à partir de début 2022, on l’a vu, que l’AEM passe (non sans de sérieuses limites) de l’exception à la règle, en stipulant explicitement pour la première fois que « le Comirnaty peut être utilisé durant la grossesse » [18].
Le fabricant, quant à lui, maintiendra en 2022 la recommandation d’après laquelle l’administration de son produit pendant la grossesse « ne doit être envisagée que lorsque les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus » et s’attendra toujours « à ce que la vaccination intentionnelle des femmes enceintes soit probablement très limitée » [5–9].
Conclusion
En accord avec l’art médical le plus élémentaire, le PGR estime que les femmes enceintes constituent « une population vulnérable » et que « la surveillance de la sécurité du vaccin chez [elles] est cruciale » [1]. Il s’agit donc a minima de déterminer, chez elles, la balance bénéfices-risques individuelle de la vaccination par Comirnaty.
Dans le PGR et dans la fiche de l’AEM, l’évaluation de la sécurité de la vaccination par Comirnaty des femmes enceintes a connu deux phases, qui s’articulent autour des mois charnières de février-mars 2022. Dans la première période, qui s’étend de fin 2020 à début 2022, on ne peut pas garantir cette sécurité ; le PGR est très clair : « le profil de sécurité du vaccin n’est pas connu chez les femmes enceintes ou allaitantes » [2–6]. Dans la seconde période, qui court depuis début 2022, le PGR et l’AEM font état de données qui, quoique limitées, sont jugées rassurantes quant à la sécurité à court terme. Ces données sont limitées : ni le PGR ni l’AEM ne sont en mesure de délivrer une estimation chiffrée de la balance bénéfices-risques. Celle-ci est pourtant requise pour pouvoir respecter la préconisation actuelle du fabricant, à savoir que l’administration du Comirnaty pendant la grossesse « ne doit être envisagée que lorsque les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus » [1]. D’autant plus que la sécurité à long terme est, elle, toujours inconnue. De façon tout à fait logique, le PGR maintient donc que l’on s’attend, encore actuellement, « à ce que la vaccination intentionnelle des femmes enceintes soit probablement très limitée » [1].
L’analyse détaillée de la gestion du risque par le fabricant et l’agence de sécurité européenne révèle un manque de rigueur. L’AEM s’est affranchie de certains éléments de prudence pourtant maintenus par le fabricant lui-même, tandis que ce dernier laissait péricliter le seul véritable essai clinique à même de déterminer une balance bénéfices-risques individuelle. Cet essai eût-il été conduit comme prévu qu’il n’était de toute façon pas dimensionné pour fournir une évaluation satisfaisante (exclusion des 1er et 2ème trimestres, population insuffisante). Concernant la recommandation des tutelles françaises à vacciner toutes les femmes enceintes, en particulier dans le cas de l’obligation vaccinale des soignantes et assimilées, elle eut lieu à une époque où le fabricant et l’AEM ne fournissaient aucune garantie. Il semble que l’on soit ici au-delà du manque de rigueur, et que des investigations s’imposent.
Dr Jérôme SAINTON
Avril 2023
Déclaration d’intérêt: L’auteur déclare n’avoir aucun conflit d’intérêt.
Titre original; Évaluation de la sécurité de la vaccination par Comirnaty des femmes enceintes dans le plan de gestion des risques du fabricant et à l’agence européenne du médicament. Incidence sur l’obligation vaccinale des soignants en France.
Mots-clés: Grossesse ; Covid-19 ; obligation vaccinale ; balance bénéfices-risques ; recommandations
Annexe
Dans le cas particulier des femmes enceintes, le fabricant insiste sur le fait que l’administration du Comirnaty pendant la grossesse « ne doit être envisagée que lorsque les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus » [1]. Autrement dit : sous le strict rapport d’une balance bénéfices-risques individuelle positive et certaine.
L’une des références de l’AEM s’appuie sur une étude qui peut nous permettre d’approcher indirectement cette balance, au moins à court terme. Il s’agit d’une étude de cohorte prospective, menée par Stock et al., sur le bénéfice de la vaccination des femmes enceintes dans toute l’Écosse dans les dix mois ayant suivi le déploiement de la vaccination. Dans cette étude, les auteurs ont cherché à évaluer l’impact du Covid et de la vaccination sur près de 150 000 grossesses (80 000 naissances au moment où l’analyse prenait fin). Sur l’ensemble de ces 150 000 grossesses, le Covid était associé à l’hospitalisation de 800 femmes enceintes, dont 100 en soins critiques (l’une d’elles était décédée), tandis que 19 décès périnataux étaient survenus à moins d’un mois d’une infection Covid. De tous ces événements graves, les femmes enceintes vaccinées apparaissent excellemment protégées, avec une efficacité relative de la vaccination comprise entre 91 et 98 voire 100 % [27].
Le calcul de cette efficacité relative est certes critiquable. Non seulement parle-t-on d’événements associés à et non causés par le Covid, mais encore le calcul de cette efficacité vaccinale est-il sujet à des biais majeurs, entre autres :
- biais d’évaluation : les sujets non vaccinés étant considérés plus à risque d’évolution défavorable que les sujets vaccinés, ils ont tendance à être plus facilement hospitalisés que leurs homologues (une partie de l’efficacité vaccinale découle de sa présupposition) (v);
- biais de classement : les sujets vaccinés ayant reçu leur première dose dans les trois semaines précédant l’infection sont, dans cette étude, catégorisés comme non vaccinés, si bien qu’un certain nombre d’événements relatifs aux vaccinés seront imputés aux non vaccinés — biais potentialisé par la coïncidence du début de la campagne de vaccination des femmes enceintes en pleine épidémie Delta [27] (fig.3), et encore aggravé par un probable phénomène de sensibilisation à la maladie dans les deux semaines suivant la première injection [37–44];
- biais de confusion : les événements sont comparés sans ajustement sur les facteurs socio-économiques, biais particulièrement critique en ce qui concerne la mortalité périnatale.
Les deux derniers pourraient d’ailleurs suffire à expliquer les différences observées, vu leur ordre de grandeur. (vi)
Admettons cependant le calcul de l’efficacité relative sur les événements graves dans cette étude. Même en faisant abstraction, donc, des réserves précédentes, il s’agit de transposer cette efficacité en termes d’efficacité absolue. Alors, par approximation (l’idée étant ici de repérer les ordres de grandeur), la vaccination aurait offert une réduction de risque réel d’environ 5 ‰ contre le risque d’hospitalisation, 0,5 ‰ contre le risque d’entrer en soins critiques, 0,1 ‰ contre le risque de décès périnatal, et 0,01 ‰ contre le risque de décès maternel. Abstraction faite des différents biais, on mesurerait donc au mieux un intérêt réel mais extrêmement modeste de la vaccination. L’intérêt serait d’autant plus modeste que les résultats de cette cohorte nationale ne distinguent pas entre les sujets plus spécialement à risques et les autres (l’intérêt pourrait n’être quantifiable que chez les premiers). L’étude a en outre été menée à une époque où l’efficacité vaccinale était la meilleure, les variants en circulation (alpha et delta) dangereux, et l’immunité acquise naturellement dans la population encore modeste. Le contexte Omicron est inverse sur chacun de ces points, ce qui réduit encore le bénéfice.
On peut donc, de façon indirecte, avoir une idée du niveau de sécurité requis de la vaccination chez les femmes enceintes, aussi bien que du niveau de qualité du dispositif expérimental destiné à l’évaluer, pour que la balance bénéfices-risques (à court terme) demeure favorable. En face d’un risque et d’un bénéfice faibles (à peine quantifiables), on doit s’assurer d’une sécurité quasi absolue, ce qui nécessite un dispositif d’évaluation d’une dimension et d’une rigueur qui dépassent largement celles des études actuellement disponibles. (vii)
Notes et sources:
(*) https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2022/05/08/vacciner-les-femmes-enceintes-est-une-folie-absolue/
(**) L’article du Dr SAINTON a été publié dans l’International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research après relecture par les pairs : https://ijvtpr.com/
Nous reproduisons ici sa version française préparatoire https://www.researchgate.net/profile/Jerome-Sainton
[i]On a toutefois pu calculer, à partir de données intermédiaires (et en dépit de la levée de l’insu des participants et de l’administration du Comirnaty au groupe placebo dès l’autorisation d’urgence accordée), un rapport bénéfices-risques défavorable lorsque les hospitalisations Covid évitées par la vaccination étaient mises en balance avec les effets secondaires graves provoquées par la vaccination [10]. Sur la question du nombre de sujets nécessaires dans un essai de ce type pour réussir à mettre en évidence un risque grave et rare, cf. Annexe.
[ii]Ces deux études sont également tributaires d’une seule et même source de données. Il conviendrait d’en vérifier la fiabilité, notamment en ce qui concerne la catégorisation du statut vaccinal. L’analyse indépendante d’une base de données homologue au Royaume-Uni, par exemple, y retrouvait un biais de catégorisation majeur [25].
[iii]À noter que le produit a été dispensé d’étude pré-clinique de génotoxicité. La toxicité sur la fertilité et la reproduction, quant à elle, a été testée sur des rats. Les rattes injectées ont présenté 2,4 fois plus d’avortements spontanés pré-implantatoires que les rattes non injectées, un signal jugé non inquiétant du fait que le taux de perte restait cependant inscrit dans la fourchette des données de contrôle historiques. De même pour quelques anomalies congénitales constatées dans la descendance. Les 21 ratons nés de rattes injectées furent tous euthanasiés à 21 jours de leur naissance [28(p50)].
[iv]Voir la note précédente.
[v]Tendance constatée dans ma pratique de médecin de terrain.
[vi]Pour neutraliser ces différents biais, et pour avoir une idée directe, au final, de la balance bénéfices-risques à court terme de la vaccination pour les femmes enceintes à cette époque, il aurait fallu comparer l’incidence des événements objectifs de cette étude (mortalité des femmes enceintes, mortalité périnatale), toutes causes confondues, d’après une analyse multivariable rigoureuse, et selon le statut vaccinal correctement catégorisé (un point difficile à obtenir [25]).
[vii]Posons par exemple, pour un traitement, le bénéfice d’une réduction absolue d’un risque de l’ordre de 0,1 ‰. Pour avoir 95 % de chances de détecter 1 risque de dommage grave du même ordre (0,1 ‰) lié à ce traitement, il faudrait un essai randomisé de 30 000 sujets dans le seul groupe recevant ledit traitement [45]. Et un tel protocole, déjà ambitieux, ne permettrait pourtant pas de conclure, la mise en évidence d’un seul cas étant insuffisante pour établir une relation de cause à effet …
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- EMA. Comirnaty | European Medicines Agency. Published September 2, 2022. Accessed January 20, 2023. https://web.archive.org/web/20220902182626/https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/comirnaty
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- COSV. Avis Du 21 Juillet 2021 : Concernant La Vaccination Des Femmes Enceintes Au Cours Du 1er Trimestre.; 2021. Accessed January 31, 2023. https://www.mesvaccins.net/textes/20210721_cosv_vaccination_femmes_enceintes.pdf
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- HAS. Avis n° 2021.0052/AC/SEESP du 15 juillet 2021 du collège de la Haute Autorité de santé relatif au projet de loi relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire. Published online July 15, 2021. Accessed August 9, 2022. https://has-sante.fr/jcms/p_3278245/fr/avis-n-2021-0052/ac
- HAS. Avis n°2022.0044/AC/SESPEV du 21 juillet 2022 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à l’obligation de vaccination contre la Covid-19 des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. Published online July 21, 2022. Accessed August 9, 2022. https://has-sante.fr/jcms/p_3356224/fr/avis-n2022-0044/ac
- Lopez Bernal J, Andrews N, Gower C, et al. Effectiveness of the Pfizer-BioNTech and Oxford-AstraZeneca vaccines on covid-19 related symptoms, hospital admissions, and mortality in older adults in England: test negative case-control study. The BMJ. 2021;373:n1088. doi:10.1136/bmj.n1088
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- Doshi P. Pfizer and Moderna’s “95% effective” vaccines—let’s be cautious and first see the full data. The BMJ. Published November 26, 2020. Accessed October 7, 2021. https://blogs.bmj.com/bmj/2020/11/26/peter-doshi-pfizer-and-modernas-95-effective-vaccines-lets-be-cautious-and-first-see-the-full-data/
- Doshi P. Pfizer and Moderna’s “95% effective” vaccines—we need more details and the raw data. The BMJ. Published January 4, 2021. Accessed October 7, 2021. https://blogs.bmj.com/bmj/2021/01/04/peter-doshi-pfizer-and-modernas-95-effective-vaccines-we-need-more-details-and-the-raw-data/
- Doshi P. Clarification: Pfizer and Moderna’s “95% effective” vaccines—we need more details and the raw data. The BMJ. Published February 5, 2021. Accessed October 7, 2021. https://blogs.bmj.com/bmj/2021/02/05/clarification-pfizer-and-modernas-95-effective-vaccines-we-need-more-details-and-the-raw-data/
- Santé publique Ontario. Cas confirmés de COVID-19 après la vaccination en Ontario : du 14 décembre 2020 au 14 novembre 2021.; 2021:20. Accessed April 5, 2022. http://web.archive.org/web/20211202042731/https://www.publichealthontario.ca/-/media/Documents/nCoV/epi/covid-19-epi-confirmed-cases-post-vaccination.pdf?la=fr
- Santé publique Ontario. Cas confirmés de COVID-19 après la vaccination en Ontario : du 14 décembre 2020 au 27 mars 2022.; 2022:20. Accessed April 5, 2022. https://www.publichealthontario.ca/-/media/documents/ncov/epi/covid-19-epi-confirmed-cases-post-vaccination.pdf?sc_lang=fr
- Onakpoya IJ. Rare adverse events in clinical trials: understanding the rule of three. BMJ Evid-Based Med. 2018;23(1):6-6. doi:10.1136/ebmed-2017-110885
Quelle sorte de médecins a pu injecter ce produit expérimental à ses patients avant plusieurs années de recul?
Grossesse ou pas, c’est de l’inconscience qui frise le crime de masse.
Et quelle sorte de mère a pu prêter son enfant à venir pour des essais thérapeutiques?
Quand cette cochonnerie est sortie, à aucun moment je n’ai envisagé son usage sur mes patients.
Le formatage par big pharma de nos apprentis leur a ôté toute prudence élémentaire, par la destruction de tout esprit critique.
Sont-ils seulement conscients de ce qu’ils ont juré avec leur serment d’Hippocrate, qu’on confond maintenant avec un serment d’obéissance et de fidélité à l’industrie?
Merci énormément, cher Docteur de votre courage (d’autant plus méritore que la grande majorité des autres baisse son pantalon).
« Les donnés sur lesquelles l’AEM se basait début 2022 pour modifier son propos sont issues, pour l’essentiel, d’études observationnelles. »
Aurais-je mal compris ou il a été violemment reproché à Raoult d’avoir fait une étude observationnelle sur son traitement précoce du Covid ? Ne nous a-t-on pas seriné que ce genre d’étude offre un niveau de preuve très bas comparée à des ERDA ?
Du coup, les préconisations de l’AEM pour les femmes enceintes, si elles étaient basées sur des études observationnelles n’ont aucune valeur ? ( du moins si on s’accorde pour dire que les études observationnelles sont pas loin du bullshit ?
C’est tout de même curieux de vouloir à tout prix des ERDA sur des traitements avec des médicaments connus depuis des décennies,( toxicité et profil de sécurité connu archi connu ) et de se contenter d’études observationnelles sur un vaccin élaboré avec une technique jamais utilisée en vaccination de masse , et avec moins de 2 ans de recul . Ce 2 poids 2 mesures laisse songeur pour le moins….
De nombreuses études ont démontré la supériorité des études observationnelles sur les études random etc pour une raison simple c’est qu’elles concernent toutes la population et les tranches d’âge contrairement aux autres qui excluent tellement de patient qu’elles ne sont plus représentatives de rien !!
Sur les vaccins, quand j’étais un jeune et sémillant étudiant en médecine il y a fort longtemps hélas (blouse blanche, tablier et stéthoscope autour du cou très classe pour attirer les étudiantes en pharmacie et les élèves infirmières !!) notre professeur d’infectiologie qui nous recommandait de ne pas pratiquer le vaccin ROUVAX contre la rougeole au risque de transformer un maladie bénigne de la petite enfance en maladie plus graver des nourrissons et des adolescents; notre professeur nous expliquait donc qu’il y avait trois principes simples de la vaccination:
1/ on ne vaccine pas pendant l’épidémie on attend la défervescence
2/ on ne vaccine pas les patients qui ont fait la maladie
3/ on ne vaccine jamais les femmes enceintes
VOUS AVEZ DIT INCOMPETENTS!! OU CORROMPUS !!
Les deux n’étant pas exclusifs !!
Je vous laisse juges!
Amicalement Dr JM REHBY
Tout à fait Dr Rehby; je n’arrive même pas à comprendre qu’on puisse appler « vaccin » ce qui en réalité une Thérapie génique qui d’ailleurs jusqu’à présent n’a montré aucun bénéfice sur les pathologie sensées pouvoir en bénéficier( cancer, Alzsheimer etc… Quant à l’efficacité de ces injections sur une telle population comme sur les autres elle n’a montré aucune réalité, même sur les personnes âgées, celles qui ont résisté à la maladie sont celles qui sont habituellement en bonne santé malgré leur âge et en outre, quelques médicament connus et simple, (IVM, HCA + AZT, huile de Nigelle , Zinc, B etc … ) sont bien plus efficaces contre la maladie, je le sais, j’en ai profité ainsi qu’un bonne partie de ma familles. Amen.
je plains de tout coeur les enfants dont les mères se sont laissées séduire par le chant de sirènes du Comirnaty.
Merci beaucoup Docteur. Vous avez raison, il faut défendre la mémoire de vos profs attaqués ou dépubliés par les pharmas (industries pharmaceutiques) pour placer leurs merdes, spécialement depuis la création des NIH vers 1930.
Les coups les plus éclatants furent, selon moi, l’enterrement du MAGNÉSIUM du Pr Delbet 1915 (prévenant en plus le cancer dès 1944) et de la VITAMINE C [toute la biblio du Dr Cathkart (sur ses combats éclairs contre les 30 maladies infectieuses principales) virée de Wikimerdia en 2009 et la guerre contre ses mégadoses préconisées par Pauling].
Dix PRÉVENTIONS PREMIÈRES (si l’on y compte l’iode du Dr Reliquet) des maladies infectieuses et du cancer sont déjà à défendre bec et ongles pour nos santés et contre les revenus monstrueux corrompant le secteur de l’Asanté du monde occidental qu’ils fragilisent ainsi irrémédiablement devant ses ennemis chinois et russes ligués pour l’abattre malgré ses trémolos pseudodémocratiques.
C’est le moment de nous souvenir d’un de nos grands anciens méconnus, le Dr André Gernez, que j’ai eu le bonheur de rencontrer (il m’avait consacré toute une journée chez lui)..
Un homme extraordinaire, inventif, qui a découvert les cellules souches (même si la reconnaissance est attribuée à d’autres), un traitement préventif du cancer (d’une grande intelligence), le moyen d’éviter les allergies de l’enfant (un enfant reconnaitra toute sa vie les allergènes qu’il rencontre avant deux mois: il faut donc lui présenter alors…la poussière de l’aspirateur!!!!), le fait peu connu que les cellules ne se divisent pas en deux cellules filles identiques, mais en une cellule mère et une cellule ouvrière (autrement, la prolifération serait infinie, au lieu de garder un pool de cellules stable).
Un génie, d’une simplicité renversante.
Il propose des solutions pour maîtriser le cancer, l’Athéromatose, la sclérose en plaques, la schizophrénie, la myopathie de Duchenne, l’Asthme, le Psoriasis, le Parkinson, l’Alzheimer.
Louer la vidéo vous apportera beaucoup:
https://www.capuseen.com/films/17-andre-gernez
PRÉVENTIONS PREMIÈRES [dont le cumul devrait diviser par 10 000 (oui, discutons) les incidences] avec (leur posologie journalière) :
1° désinfox (+ de stress) ; 2° l’eau (1,5 l) ; 3° l’exercice (3/4 h) ; 4° l’iode ; 5° Mg (20 mg rien que pour le µbiote) ; 6° pluri-insaturés (20 g, soit 30 g d’huiles bios de première pression à froid {au frigo !} avec i2/i3 =4) ; 7° sommeil (9 h) ; 8° vit.C (1g) ; 9° vit.D (4000 UI) ; 10° Zn (15 mg).
Merci de votre patience, Amis.
Hub on t’aime!
Je me souviens de veran vaxxinant une de ses collègues ministres enceinte. Pas de soucis pour elle, je pensais bien que c’était « pour de faux ». Mais j’ai pensé à toutes celles qui le feraient « pour de vrai » et j’avais envie de vomir…
Il me semble qu’il y avait une contre indication à toutes les vaccinations lorsqu’on avait eu un cancer. Est ce que je me trompe?
quelqu’un peut-il confirmer ou infirmer svp.
Si le but est de dépeupler comme de nombreux indices le suggère :
https://effondrements.wordpress.com/2012/05/16/complot-mondial-contre-la-sante/comment-page-3/#comment-68558
On peut comprendre cette incitation de vacciner les femmes enceintes et les enfants.
Pour l’avocat international des droits de l’homme, Francis A. Boyle, auteur de ‘Résister à la tyrannie médicale’ l’objectif final de la DARPA c’est à dire du Pentagone, de la FDA, du CDC, de la CIA, etc… est le contrôle et la réduction de la population, tout en se faisant de l’argent. Dès 2013, on apprenait que la DARPA avait accordé à Moderna Therapeutics une subvention de près de 25 millions de dollars. «La FDA a été impliquée dans le développement de Covid-19 en tant qu’arme de guerre biologique offensive au laboratoire de l’Université de Caroline du Nord, BSL 3 (niveau 3 de biosécurité). C’est le Pentagone qui a acheté, payé et imaginé ces armes biologiques vaccinales ARNm. Je dois également souligner que Fort Detrick a été impliqué dans le développement du COVID 19. Le CDC est depuis longtemps impliqué dans des armes biologiques offensives remontant à l’administration Reagan qui a autorisé le CDC à expédier des agents de guerre biologique à Saddam Hussein en Irak en espérant qu’il les utiliserait contre l’Iran» https://odysee.com/@les.diffuseurs.de.verites:f/Le-Pentagone-a-achet%C3%A9-pay%C3%A9-et-imagin%C3%A9-les-armes-biologiques-vaccinales-ARNm:5?src=embed&t=1041.333514
Publié initialement sur INFO VACCINS FRANCE, mais retrouvé dans le webarchive.org
https://web.archive.org/web/20200922163611/https://www.infovaccinsfrance.org/-/legislatif/les-contres-indications-%C3%A0-la-vaccination/
Les liens legifrance.gouv.fr sont invalides, et ne permettent plus d’accéder au Journal Officiel >Erreur 404 La page n’existe pas ou n’est pas disponible.
LES CONTRE-INDICATIONS A LA VACCINATION
« L’examen médical – obligatoire avant toute injection – permet de poser les contre-indications éventuelles à la vaccination: elles sont temporaires ou durables. Les contre-indications temporaires font ajourner la vaccination, leur durée doit être mentionnée.»
Les contre-indications temporaires « s’appliquent notamment aux convalescents d’affections aiguës, aux sujets fébriles, aux porteurs de pyodermites ou d’eczéma, aux syphilitiques en évolution, aux sujets pour lesquels est signalé un virage tuberculino-réaction datant de moins de douze mois.
La grossesse et l’allaitement constituent également une contre-indication temporaire à la vaccination
…
ALLERGIE A L’UN DES COMPOSANTS …
RÉACTION A UNE PRÉCÉDENTE VACCINATION…
ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX, SUSPICION D’IMMUNODÉFICIENCE…
FEMMES ENCEINTES OU ALLAITANTES
L’arrêté de mars 1952 page 2595 et suivantes jusqu’à 2599, et plus précisément p 2596 partie IB ; Les sujets à vacciner.
« La grossesse et l’allaitement constituent également une contre-indication temporaire à la vaccination »
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19520305&pageDebut=02593&pageFin=&pageCourante=02596
C’était déjà contre-indiqué en 1952 ! Comme quoi, déjà à l’époque, on considérait la pratique de la vaccination dangereuse pendant la grossesse. Des études ont par la suite confirmé qu’en effet, c’est contre-indiqué. Le risque de fausse couche est démultiplié. Par exemple, en 2009 , le vaccin de la grippe AH1N1, pratiqué largement sur les femmes enceintes aux USA a fait bondir le taux de fausse couches de 4250 % ! Et désormais on vous recommande la coqueluche, méfiance !
http://www.initiativecitoyenne.be/article-mortalite-foetale-hausse-de-de-4000-apres-la-vaccination-des-femmes-enceintes-113027861.html
CANCERS, LEUCÉMIES, MALADIES CHRONIQUES, RÉNALES, ETC; CONTRE-INDIQUÉS
« Les contre-indications durables éliminent notamment de la vaccination, les sujets atteints de cancer, de certaines formes de maladies chroniques de l’appareil respiratoire, de l’appareil circulatoire, de l’appareil rénal, de l’appareil digestif, des glandes endocrines.»
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19520305&pageDebut=02593&pageFin&pageCourante=02596
Exemple d’une maladie chronique de l’appareil respiratoire qui peut faire l’objet d’une contre-indication = l’asthme.
…
EN CAS D’ÉPIDÉMIE
« Notamment de grippe, d’hépatite épidémique ou de poliomyélite, LES SÉANCES DE VACCINATION SONT SUSPENDUES ».
http//legifrance.gouv.fr…
…
« Il est fortement recommandé que la veille de la vaccination, le sujet à vacciner soit mis au repos, et soumis à une alimentation légère, surtout au repas du soir ». Arrêté de 1952.
Merci Njama pour les références légales à ce que j’exposais je n’avais pas pris le temps d’aller les rechercher !
Ceci montre bien qu’ils ont eu tout faux depuis le début
Comme en plus il n’y à jamais eu d’épidémie ni de pandémie Covid ils mériteraient tous de finir à la Santé (la prison bien sûr)
J’ai pu retrouver le lien de cette Page pour la raison que je l’avais à plusieurs reprises communiquée en commentaires sur le site Agoravox, sous les articles projet de 11 vaccins obligatoires, sous ceux de Gérard et Nicole Delepine, ou ceux de Doctorix…
Sauf erreur de ma part, de mémoire, le site INFO VACCINS FRANCE était administré par Sophie Guillot
C’est terrible de constater que legifrance.gouv.fr a fait le ménage dans ces pages du JO pourtant numérisée au format PDF !
Vu la tournure prise de généraliser toutes sortes de vaccinations, elles étaient en effet assez incompatibles avec les orientations politiques de ces dernières années, il fallait glisser ces poussières encombrantes sous le tapis…
mais pas sûr qu’une loi serait venue les abroger depuis… ces CONTRE-INDICATIONS A LA VACCINATION sont peut-être encore valides ?
Il y aurait peut-être une faille juridique à explorer (?)…
Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, sur le site initiativecitoyenne.be de nos amies belges, ils pourront y trouver une bonne source d’articles (plusieurs pages) en rapport avec la vaccination des femmes enceintes…
http://initiativecitoyenne.be/search/femmes%20enceintes/
Toujours en rapport avec les femmes enceintes, dans l’actualité du moment, le lancement de la cohorte Marianne
» 1 700 femmes enceintes et leurs familles sont invitées à participer à cette recherche majeure dédiée aux troubles du spectre de l’autisme (TSA) et plus largement aux autres troubles du neuro-développement (TND). En finançant le projet Marianne sur dix ans, la France se dote pour la première fois d’un outil permettant de répondre à la question de l’influence de l’exposome (les atteintes environnementales à la santé humaine) sur les facteurs d’incidence de l’autisme et autres troubles du neuro-développement, ainsi que sur les trajectoires de développement à long terme de ces troubles. »
…
La Cohorte a ainsi pour ambition de :
Comprendre les facteurs environnementaux et biologiques contribuant à l’apparition de difficultés de développement chez l’enfant
… https://handicap.gouv.fr/lancement-de-la-cohorte-marianne
Pollution, pesticides, perturbateurs endocriniens, interactions avec des facteurs génétiques… mais pas un mot sur l’incidence potentielle de l’aluminium dans les vaccins comme facteur de l’augmentation très significatives des troubles autistiques depuis une décennie en France ! augmentation du nombre de vaccins obligatoires ou recommandés, vaccination des femmes enceintes…
——-
Une vaste étude pour expliquer la crue de l’autisme
Publié le 6 avr. 2023 à 16:16
« Quand mon fils a été diagnostiqué autiste en 2014, on nous parlait d’un enfant sur 150. Aujourd’hui, c’est un sur 40. Nous, parents, sommes persuadés que c’est autre chose que seulement la génétique. Mais, à l’époque, on ne prenait pas en compte l’environnement… » Ces mots tout simples d’une mère (citée par l’AFP) en disent long sur la situation plus que préoccupante à laquelle font face non seulement la France, mais l’ensemble des pays développés : une augmentation en flèche, et qui demeure inexpliquée, de la prévalence de ce trouble du neuro-développement (TND) qu’est l’autisme, l’un des plus handicapants de tous – on estime que 95 % des enfants autistes sont sans emploi.
…
https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/une-vaste-etude-pour-expliquer-la-crue-de-lautisme-1933024
Concernant cette nouvelle mode de « médicalisation » à vouloir vacciner les femmes enceintes, pendant que se déroule cette « œuvre sacrée » de la gestation qui approche de la perfection absolue dans l’immense immense… majorité des naissances, qu’aucun élément exogène produit par l’industrie ne devrait venir insidieusement troubler, on peut immédiatement penser prosaïquement qu’elles représentaient un immense marché pour big pharma et la cohorte du trust médical (gynécologues, pharmaciens, sage-femmes, infirmières…) qu’elle entraine dans son sillage avec quelques 800 000 naissances par an rien qu’en France, 723 000 actuellement en 2022, chute inédite de la natalité depuis 2014 !!!
Figure 2 – Évolution du nombre de naissances, de décès et du solde naturel depuis 1957
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4281618
Cependant, un peu sous la surface de cet horizon marketing, ces injections qui deviennent d’une certaine manière anodines au fil de ces dernières décennies, pourraient avoir en sus d’effets sur le corps des femmes et de leur fœtus, immédiats ou à retardements, des effets sur la psyché (au sens de l’ensemble des manifestations conscientes et inconscientes de la personnalité d’un individu), personnelle et collective, à savoir accepter consciemment ou non d’être pourvu de « fragilités » (tares) congénitales universelles puisqu’elles affecteraient TOUTES les femmes, comme leur enfant à naître, et ainsi de promouvoir une meilleure acceptabilité des vaccinations en général, ce qui laboure le terrain (du marché) pour recommander de plus en plus de vaccins, et vacciner toujours plus…
Cependant un autre aspect assez contradictoire, est que si ces recommandations se proposent de « protéger » la mère et l’enfant à naître, pour l’instant, les pères ont été épargnés d’acquiescer ces précautions vaccinales.
Autre hypothèse, et si cette nouvelle mode de « médicalisation » des femmes s’inscrivait dans une suite historique de la médicalisation du corps féminin… décryptée par MARC GIRARD que nous connaissons bien sur l’AIMSIB*
La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne [disponible directement chez l’auteur]
27 février 2021
Considérons cent femmes tirées au sort. Toutes auront été confrontées à une forme ou une autre d’une médicalisation spécifiquement liée à leur sexe : vaccins (rubéole…), hormones pour un oui ou un non, traitement de la ménopause, dispositifs contraceptifs, aide à la procréation, cicatrices d’épisiotomie ou de césarienne, hystérectomie, mammographie, etc. Quoi d’équivalent chez l’homme ? Passant la médicalisation du corps féminin au crible de la médecine fondée sur les preuves (en se concentrant sur l’obstétrique, la contraception et la mammographie), Marc Girard montre que cette débauche d’activisme est aussi inutile que nuisible. Puis, il s’interroge en freudien sur l’inconscient de l’obsession médicale pour les présumées fragilités du féminin. Des travaux d’historiens lui permettent de repérer une continuité millénaire de répulsion médicale à l’endroit des femmes, dont les effets vont brutalement s’aggraver à la fin du XVIe siècle, quand la médecine va croiser une autre tradition férocement misogyne : celle du catholicisme. Du même coup, c’est un présupposé majeur de tous les féminismes qui risque de s’effondrer : en basant leur « émancipation » sur une médicalisation (la pilule, notamment) qui s’est constituée dans l’horreur de leur corps, les femmes ne se sont-elles pas contentées de changer d’oppresseur ?…
[disponible directement chez l’auteur, voir dans la Page]
https://www.rolandsimion.org/la-brutalisation-du-corps-feminin-dans-la-medecine-moderne/
* https://www.aimsib.org/2019/09/29/vaccin-anti-hbv-rapport-dexpertise-judiciaire-du-dr-marc-girard-premiere-partie/
https://www.aimsib.org/2019/10/06/vaccin-anti-hbv-rapport-dexpertise-judiciaire-du-dr-marc-girard-suite-et-fin/
https://www.rolandsimion.org/brutalisation-corps-feminin-medecine-moderne/
Sous ce lien – Seconde édition du livre “La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne”-, vous pourrez découvrir des Réactions de lecteurs (et de lectrices…) !
dont voici un petit échantillon :
Franchement j’en ai eu les larmes aux yeux. A la fois tendre et violent, passionné et réaliste. Que ne l’avez-vous écrit 20 ans plus tôt, je comprends désormais tant de choses ?
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Permets-moi de te dire que je suis émerveillée par ce ton juste, ce ressenti exceptionnel, cette honnêteté médicale et ce respect vis à vis des femmes qui, en soi, ne choisissent pas vraiment… elles suivent…
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(…) l’expérience maternelle exactement comme si vous l’aviez vécue dans votre propre chair. Je suis très impressionnée par votre clarté d’esprit et, comme confirmé déjà depuis longtemps, par votre courageuse générosité.
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J’en suis déjà à la conclusion. J’ai dévoré le livre hier et l’état des lieux de la gynécologie me semble encore plus terrifiant que je ne l’imaginais avant de vous découvrir sur C dans l’air il y a à peu près un an de cela. Je reconnais toutes mes souffrances dans ce livre : césarienne après 3 jours de traitements divers et variés, de perfusion et de jambes écartées devant X étudiants en médecine, pilule pendant 10 ans, stérilet pendant 8 ans, périphlébite et maintenant peut-être cancer du sein ?? (…)
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J’espère que ce livre contribuera à faire bouger les lignes.
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J’espère que votre livre aura beaucoup de succès et pourra changer certains esprits et méthodes qui paraissent en effet le plus souvent encore trop liés aux reliques de notre société judéo-chrétienne. J’ai accouché il y a deux ans et en réunion préparatoire j’avais demandé s’il était possible d’accoucher accroupie. La réponse a été immédiate : “mais non nous ne sommes pas des animaux” !
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J’espère vraiment que des initiatives comme les vôtres permettront une évolution des comportements, et surtout donneront des armes à d’autres femmes plus jeunes que moi face à des comportements irrespectueux de leur personne, même lorsqu’ils sont cautionnés par la société.
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Lisez toutes le livre de Marc Girard La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne, livre d’actualité écrit par un spécialiste des médicaments. Ce livre nous concerne toutes, superbement écrit, avec un respect profond pour la femme, il y parle de la pilule, hormones, épisiotomie, etc. (…) Un livre fait pour tout âge et à relire de temps en temps pour ne pas oublier les erreurs à ne pas commettre.
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Merci à njama pour les contre indications aux vaccins
Le naturopathe Roy Dittmann conseille une détox préconceptionnelle de 6 mois minimum des parents.De ce fait, cela devient incompatible avec les vaccins.
Puisque les vaccins classiques n’ont jamais prouvé scientifiquement qu’ils étaient efficaces, je pense qu’on est en droit de faire cesser cette mascarade.
La CEDH ( cour européenne des droits de l’homme)écrit bien dans ses communiqués sur les vaccins que c’est un » consensus ». donc une théorie jamais prouvée.L’être humain et tout le vivant sont empoisonnés par tout le chimique.Mais chaque état reste maître de faire voter des lois sur la vaccination. C’est aberrant.
https://books-google-be.translate.goog/books/about/Brighton_Baby_a_Revolutionary_Organic_Ap.html?id=hhBULeepguEC&redir_esc=y&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
En plus on vaccine les femmes enceintes contre la grippe et la coqueluche (associée bien sûr ) et quand mes patientes refusent après mes conseils elle se font traiter de folles par les sages-femmes et leur médecin d’antivax incompétent!!
Bref on n’est pas rendus !
censurer les commentaires c’est perdre des relais.
Et petit à petit le « silo » se réduite aux habitués et meure de sa belle mort. Je ‘ai vu tellement de fois. regardez le nombre de commentateurs différents.
vous ne verrez peut être pas ce commentaire, mais qui est une mise en abîme parfaite. vous ne gagnerez pas en excluant les gens.
(et non, mon mail n’est pas le bon)
Pas un post n’a été censuré depuis des mois et personne n’a cherché à vous joindre, désolé…