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Gardasil épisode 2 : « De Vioxx à Gardasil, comment faire confiance à Merck ? »

Cette semaine Marceau nous ramène à l’année 2007 qui n’a laissé en France aucun souvenir de crise sanitaire majeure, et pourtant ! Pour avoir sciemment écoulé pendant des années son Vioxx malgré des rapports internes catastrophiques concernant la mort régulière de ses consommateurs par quadruplement des crises cardiaques, Merck consent à s’acquitter de sept milliards de dollars d’amende. Pour revenir avec une furieuse envie de devenir le laboratoire le plus honnête de la planète ? C’est bien mal les connaître ! Voici Gardasil, « Help Pay for Vioxx » et le deuxième épisode de votre nouvelle série préférée. Bonne lecture…   

 

La firme pharmaceutique Merck a une longue histoire de mise sur le marché de produits controversés, notamment Fosamax (un prétendu médicament contre la densité osseuse qui a causé des fractures osseuses) et NuvaRing (un dispositif de contrôle des naissances associé à des caillots sanguins potentiellement mortels et à la mort).

Mais le plus grand scandale à ce jour, pour Merck et toute l’industrie pharma confondue, a été le scandale du Vioxx : un anti-inflammatoire de type coxib que la société a dû retirer du marché mondial en 2004 en raison des multiplications de morts par suite de crises cardiaques, AVC et autres problèmes cardiovasculaires.

Merck avait introduit le Vioxx sur le marché américain en 1999 en tant qu’alternative efficace et « plus sûre » aux anti-inflammatoires non stéroïdiens pour le traitement de la douleur associée à l’arthrose.

Selon le New England Journal of Medicine (NEJM), le retrait du Vioxx du marché a été « le plus grand retrait de médicaments sur ordonnance de l’histoire, et pourtant si les nombreux signes avant-coureurs avaient été pris en compte, une telle débâcle aurait pu être évitée. » [1].

Selon un article publié dans le BMJ, des documents internes et des communications obtenus de Merck lors du litige sur le Vioxx ont révélé que leurs scientifiques avaient reconnu très tôt l’existence des risques du Vioxx. Plus précisément, le journal médical a rapporté que :

  • « Depuis le début du développement du Vioxx, certains scientifiques de Merck craignaient que le médicament n’affecte négativement le système cardiovasculaire… Dans des courriels internes rendus publics par le biais des procès, on peut voir que les responsables de Merck ont cherché à truquer l’interprétation des données en faisant modifier les manuscrits des auteurs universitaires avant publication dans les revues scientifiques pour camoufler les effets du Vioxx sur le système cardiovasculaire » [2].

Selon d’autres documents découverts dans les litiges sur le Vioxx, Merck a orchestré la publication de nombreux articles écrits par des sociétés de communication médicales et des employés de l’entreprise. Merck a aussi recruté des leaders d’opinion universitaires clés pour être les principaux auteurs de revues médicales à comité de lecture. Et, pour lutter contre l’opposition, Merck a ciblé de manière sélective les médecins qui posaient des questions sur le Vioxx, allant jusqu’à faire pression sur certains d’entre eux par l’intermédiaire des chefs de département.

  • « Malheureusement, il est clair pour moi que l’intérêt commercial de Merck pour les ventes du Vioxx a dépassé ses inquiétudes concernant la toxicité cardiovasculaire potentielle du médicament« , a écrit le Dr. Eric J. Topol dans le NEJM.

(Non, vous ne rêvez pas, c’est bien le même Eric Topol qui a dû être généreusement arrosé depuis ses déclarations !)

La conduite de Merck concernant le Vioxx était si préoccupante que les rédacteurs du NEJM, dans une « expression de préoccupation » au sujet d’une étude publiée dans la revue, ont écrit que [3] :

On déplore aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de morts du Vioxx avec les dernières estimations allant jusqu’à 500 000. Aux USA, le taux de mortalité était le plus élevé en 1999, année de la mise sur le marché du Vioxx et une chute de mortalité a été observée en 2004, année de son retrait du marché [4] [5].

Mais devinez quoi : la France ne décompte AUCUN mort lié au Vioxx. Quelle est la probabilité ? NULLE.

La France est toujours singulière, comme pour le nuage de Tchernobyl, comme pour les injections COVID19, donc je vous laisse réfléchir quant au Gardasil et à la valeur de ce que les « autorités sanitaires » disent ! [6] [7] [8] [9]

Capt. écran

Des dizaines de milliers de patients ont intenté des poursuites contre Merck, alléguant qu’ils avaient subi des crises cardiaques, des d’accidents vasculaires cérébraux et d’autres blessures cardiovasculaires à la suite de l’ingestion du médicament.

Le litige a révélé que Merck savait très tôt que le Vioxx était lié à des événements indésirables cardiovasculaires mortels, mais a intentionnellement choisi de dissimuler les risques au public et à la communauté médicale. Des poursuites ont accusé Merck d’avoir orchestré un stratagème pour minimiser la gravité des risques, déformé les résultats de ses essais cliniques, omis d’entreprendre les essais cliniques qui révéleraient les risques et mis à l’index les professionnels de la santé qui ont osé critiquer publiquement la sécurité du Vioxx. Rien que cela.

Merck SAVAIT [10] [11] [12] :

Merck a finalement dû payer près de 5 milliards de dollars pour régler les dizaines de milliers d’actions en justice contre le Vioxx et 1 milliard de dollars supplémentaires pour régler un recours collectif en valeurs mobilières. La société a également été contrainte de payer 950 millions de dollars d’amendes civiles et pénales au ministère de la Justice et à d’autres entités gouvernementales à la suite de diverses activités criminelles auxquelles Merck s’était livré en ce qui concerne le Vioxx.

Soit un total de quasi 7 milliards de dollars ! [13] [14] [15]

Merck retire son produit en septembre 2004 et décide d’accélérer la mise sur le marché du Gardasil, alors toujours en essai clinique, pour combler les pertes du Vioxx !

Merck obtient alors rapidement de la FDA (inutile de vous les présenter) une procédure accélérée de mise sur le marché du Gardasil en 2006…

Comment ? Corruption, comme toujours !

Merck a alors trompé le public au sujet du vaccin Gardasil contre le HPV

À cette époque, Merck était encore sous le choc des pertes de milliards de dollars subies après avoir été contraint de retirer le Vioxx du marché. La société saignait et a précipité le vaccin Gardasil contre le HPV sur le marché.

Au sein de Merck, Gardasil a été décrit comme le « Saint Graal » qui aiderait l’entreprise à remplacer les revenus perdus du Vioxx.

Les dirigeants de Merck disaient souvent que « HPV » signifiait « Help Pay for Vioxx » = pour compenser les pertes du Vioxx. Ce n’est pas une blague ! Et comme si un tel cynisme n’était pas suffisant, un document interne de Merck, obtenu par l’avocat RFK Jr. dont le cabinet représente des victimes du Gardasil aux USA dans l’un des procès qui vont s’ouvrir en 2023, dit ceci :

« Les analystes de Wall Street disaient que Merck était fini à cause du scandale du Vioxx, leur plus grosse source de revenus. Merck répondit : non, car nous avons quelque chose de meilleur. Nous avons un produit qui va être rendu obligatoire de manière que toutes les personnes dans le monde devront le prendre, chaque adolescent ; et cette fois nous ne serons responsables de rien car nous ne pouvons pas être pris » !

https://unbekoming.substack.com/p/hpv-vaccine-help-pay-for-vioxx

Les poursuites judiciaires contre le Gardasil allèguent que Merck a déformé les données internes et n’a jamais réellement étudié si son vaccin prévenait réellement le cancer du col de l’utérus. Au contraire, le laboratoire n’a étudié que son impact sur les précurseurs possibles du cancer du col de l’utérus.

De plus, en 2013, plusieurs éminents professionnels de la santé ont publié une étude dans le British Medical Journal soulignant les failles liées aux études internes menées par Merck. Il s’avère que leurs affirmations selon lesquelles le Gardasil pourrait prévenir le cancer du col de l’utérus étaient grandement exagérées.

Les différents cabinets d’avocats qui poursuivent Merck au nom de patients blessés par le Gardasil affirment que Merck s’est livré à des méfaits d’entreprise similaires au Vioxx avec son vaccin contre le HPV.

Selon le marketing de Merck, le Gardasil offre une immunité à vie contre le cancer du col de l’utérus et d’autres cancers associés au HPV. Cependant, les plaignants dans le litige Gardasil rétorquent que l’affirmation marketing de Merck d’après laquelle le Gardasil prévient le cancer (sans parler de l’immunité à vie), n’est pas prouvée. Les allégations indiquent que le Gardasil pourrait en fait être plus susceptible de provoquer le cancer chez les personnes précédemment exposées au HPV que de le prévenir.

Les plaignants avancent que Merck sait et dissimule activement le fait que le Gardasil peut provoquer une constellation de réactions indésirables et d’effets secondaires graves, y compris des maladies auto-immunes, et la mort chez certains receveurs.

Selon les plaintes, le Gardasil contient de nombreux ingrédients dangereux, dont au moins un que Merck n’a pas divulgué aux autorités de réglementation et au public. Des études ont montré que l’un des ingrédients du Gardasil, le sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe (AAHS), se lie aux protéines non vaccinales, déclenchant des maladies auto-immunes et d’autres affections graves.

Les plaignants affirment aussi que Merck, dans la conception et la conduite de ses essais cliniques pour le Gardasil, a dissimulé délibérément les preuves de maladies graves, telles que les maladies auto-immunes, afin d’améliorer artificiellement le profil d’innocuité du vaccin, tout comme la société l’avait fait des années auparavant avec le Vioxx [16] [17].

En décembre 2019, le nombre d’effets secondaires déclarés à la suite de la vaccination Gardasil était supérieur à n’importe quel autre vaccin dans le système de notification des événements indésirables liés aux vaccins (VAERS) de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis.

Plus de 64 000 rapports d’événements indésirables liés au vaccin contre le HPV à ce moment-là. Il n’est donc pas surprenant que le Vaccine Injury Compensation Program (VICP = système de compensation du gouvernement USA aux victimes des vaccins) ait versé des millions de dollars en dommages-intérêts pour les blessures et les décès imputés au Gardasil.

  • « En raison de cette fraude de Merck, le Gardasil fait des ravages sur une grande partie d’une génération entière d’enfants et de jeunes adultes à l’échelle mondiale », révèlent les poursuites contre le Gardasil [18].

Faut-il faire confiance à Merck pour le Gardasil après avoir provoqué l’un des pires scandales de médicaments de l’histoire avec le Vioxx, sans parler du Fosamax et du NuvaRing ?

N’oublions pas le scandale du Levothyrox, c’était aussi… Merck ! Donc, la réponse est NON !

Surtout lorsqu’eux-mêmes l’utilisent pour combler le manque à gagner après le retrait de leur poison Vioxx en se vantant de vouloir le rendre obligatoire pour échapper aux possibles poursuites !

NON, nos enfants ne se feront jamais injecter pour que vous puissiez vous en mettre plein les poches ( « vous » désignant les labos et les politiques abreuvés de pots de vin) !

 

Marceau
Février 2022

 

Pour retourner vers le premier épisode :

https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2023/02/05/gardasil-episode-1-deja-le-debut-de-la-fin/

 

Ne ratez pas le prochain épisode :

Gardasil épisode 3 : Dévastateur et pourtant 17 ans sans procès, pourquoi ?  

 

Notes et références : 
[1] https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmp048286
[2] https://www.bmj.com/content/334/7585/120
[3] https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe068054
[4] https://www.ladepeche.fr/article/2005/01/25/340524-vioxx-peut-etre-140000-morts.html
[5] https://www.science.org/content/blog-post/500-000-excess-deaths-vioxx-where#:~:text=The%20claim%20is%20that%20Vioxx,that’s%20been%20seen%20to%20date
[6] https://www.leparisien.fr/societe/sante/vioxx-le-reveil-d-un-scandale-01-04-2016-5677117.php
[7] http://negationnisme.canalblog.com/archives/2019/07/21/37513332.html
[8] https://www.ouest-france.fr/europe/france/vioxx-une-plainte-relance-le-scandale-de-cet-anti-inflammatoire-4142573
[9] https://www.tf1info.fr/societe/scandale-du-medicament-vioxx-cest-la-copie-conforme-du-mediator-1507343.html
[10] https://www.ucsusa.org/resources/merck-manipulated-science-about-drug-vioxx
[11] https://californiahealthline.org/morning-breakout/internal-emails-indicate-merck-was-aware-of-vioxx-risks/
[12] https://californiahealthline.org/morning-breakout/merck-officials-explain-internal-documents-related-to-safety-risks-of-vioxx/
[13] https://www.reuters.com/article/us-merck-vioxx-settlement-idUSL0929726620071109
[14] https://www.reuters.com/article/us-doj-merck-idUSTRE7AL2C120111122
[15] https://www.justice.gov/opa/pr/us-pharmaceutical-company-merck-sharp-dohme-pay-nearly-one-billion-dollars-over-promotion
[16] https://www.baumhedlundlaw.com/prescription-drugs/gardasil-lawsuit/merck-gardasil-clinical-trials/
[17] https://www.baumhedlundlaw.com/prescription-drugs/gardasil-lawsuit/gardasil-deaths/
[18] https://www.einnews.com/pr_news/583485841/hpv-vaccine-lawsuit-alleges-gardasil-causes-pots-other-autoimmune-disorders

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9 Responses

  1. Dans ma longue histoire et mon long combat pour la reconnaissance de la persistance de la borréliose de Lyme, j’ai ingurgité longtemps du Vioxx, (arrêté de mon propre chef par l’intermédiaire des médias)…aucun recours possible tout comme avec Lyme. Aujourd’hui, je me bas pour le retour du Levothyrox d’avant 1987 puisque thyroïdectomie totale…..Et cerise sur le gâteau : j’ai refusé la piqouze…..Alors , les conflits d’intérêts des labos et des politicards à leurs bottes , je connais. Merci pour vos très pertinents articles .

    1. Il y a des alternatives bien meilleures au levothyrox qui n’est que de la t4 par exemple l’eurhyral ( t3 et t4) bien plus « physiologique »

      1. Petite correction, il s’agit de l’EUTHYRAL et nos pas eurhyral
        https://www.vidal.fr/medicaments/gammes/euthyral-3541.html
        https://www.vidal.fr/medicaments/euthyral-100-mcg-20-mcg-cp-sec-202039.html

        Le fabricant est le même que pour le Levothyrox (Laboratoire Merck Serono SAS), le remboursement Séc soc n’est (plus ?) que de 15 % contre 65 % ??? …

        … à voir aussi la compatibilité des ajustements de dosages (en « μg » qui ne semblent pas très simples… (je suis totalement ignorant sur ce sujet en dehors de l’article…) ou commentaires des usagers (patients sous traitements) sur les forums…

  2. Le lien de causalité entre infections HPV et cancer du col de l’utérus n’a jamais été démontré… mais l’attribution d’un Prix Nobel peut être intéressante d’un point de vue marketing…

    Wikipedia : Harald zur Hausen, né le 11 mars 1936 à Gelsenkirchen en Allemagne, est un médecin et virologue allemand. Il reçoit conjointement le prix Nobel de physiologie ou médecine en 20081 pour ses travaux sur les papillomavirus.
    Son principal champ de recherche concerne l’origine du cancer du col de l’utérus, causé par des infections virales. En 1976, suivant les travaux de Nubia Muñoz *** il émet l’hypothèse *** que les papillomavirus humains (HPV) jouent un rôle important dans ce type de cancer.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Harald_zur_Hausen

    Parfum de fraude à la Fondation Nobel
    Par Jean-Michel Bader
    Publié le 19/12/2008
    Remise des prix à Stockholm, en décembre dernier. L’accusation la plus grave vise le groupe pharmaceutique AstraZeneca soupçonné d’avoir payé pour que Harald zur Hausen reçoive le Nobel de médecine. AFP
    (…)
    Corruption active
    Premièrement, le Pr Bo Angelin, du Karolinska Institute, membre votant du comité du prix Nobel de médecine, siège parallèlement… au conseil d’administration d’AstraZeneca depuis le 25 juillet 2007 !

    Deuxième élément : AstraZeneca sponsorise également deux sociétés « filiales » de la Fondation Nobel (Nobel Media et Nobel Web) pour une somme estimée par Sveriges Radio à « plusieurs millions d’euros ». Cet argent doit servir à vulgariser les prix Nobel par des conférences, des documentaires et des contenus de sites Internet.

    Il n’en demeure pas moins vrai qu’AstraZeneca, par l’intermédiaire de sa filiale Medimmune, perçoit des royalties des firmes Merck Sharp et Dome (pour le Gardasil) et GlaxoSmithkline (pour le Cervarix) qui fabriquent les deux vaccins contre le papillomavirus qui permet de prévenir le cancer du col. La firme avait donc tout à gagner à ce que le prix Nobel 2008 salue la découverte de cet agent infectieux.

    https://www.lefigaro.fr/sciences/2008/12/19/01008-20081219ARTFIG00099-parfum-de-fraude-a-la-fondation-nobel-.php

    Wikipedia
    Harald zur Hausen, né le 11 mars 1936 à Gelsenkirchen en Allemagne, est un médecin et virologue allemand. Il reçoit conjointement le prix Nobel de physiologie ou médecine en 20081 pour ses travaux sur les papillomavirus.
    Son principal champ de recherche concerne l’origine du cancer du col de l’utérus, causé par des infections virales. En 1976, suivant les travaux de Nubia Muñoz il émet l’hypothèse que les papillomavirus humains (HPV) jouent un rôle important dans ce type de cancer.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Harald_zur_Hausen

  3. Les vaccins anti-HPV, une histoire qui commençait pas des fake-news …

    Pharmacritique
    Expression libre sur la santé et tous les lobbies et conflits d’intérêts qui la mettent en danger.

    Arznei-Telegramm critique le Gardasil: efficacité modeste, données incomplètes, désinformation… (juin 2007)

    Il s’agit de la traduction française de l’analyse des essais cliniques du Gardasil faite par l’excellente revue médicale allemande indépendante Arznei-Telegramm. Le texte est paru en juin 2007. Les conclusions sont négatives : efficacité modeste, désinformation, rétention d’information, filles vaccinées même dans le groupe placebo… La revue a publié de nouveau sur le Gardasil, à l’occasion de l’analyse du Cervarix, l’autre vaccin anti papillomavirus, autorisé en Europe sur des bases scientifiques encore plus faibles que celles du Gardasil. C’est dire… La revue s’est prononcée aussi sur la désinformation pratiquée par Merck et Sanofi Pasteur MSD, sur les conflits d’intérêts qui ont favorisé l’autorisation et la recommandation d’une vaccination massive par Gardasil, et enfin sur les effets secondaires du vaccin.
    (………….)
    https://pharmacritique.com/2008/02/25/arznei-telegramm-critique-le-gardasil-efficacite-modeste-donnees-incompletes-desinformation-juin-2007/

    Gardasil. Sanofi Pasteur MSD désinforme sur le taux de cancer du col de l’utérus, selon Arznei-Telegramm
    (…)
    Arznei-Telegramm, novembre 2007, 38 : 11, 101-103.

    « ATTENTION DESINFORMATION: SANOFI PASTEUR MSD SUR LE DANGER DU CANCER DU COL DE L’UTERUS

    « Chère mère, savoir cela peut sauver la vie de votre fille ! ». C’est depuis des mois que le fabricant du GARDASIL, Sanofi Pasteur MSD, attire l’attention sur la « menace sérieuse qui pèse sur votre santé », à savoir le cancer du col. Et ce au moyen d’affiches dans les pharmacies, de prospectus et d’annonces dans les media audiovisuels et sur Internet transmettant un seul message : le cancer du col de l’utérus peut toucher chaque femme. Provoqué par le papillomavirus humain, très répandu et facilement transmissible, il serait la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes de 15 à 44 ans. [1,2] Apparemment, le message a atteint son but : la Pharmazeutische Zeitung vient d’attribuer au vaccin le « Prix de l’Innovation de l’année » 2007, « parce qu’il permet, pour la première fois, la prévention d’un cancer fréquent chez les jeunes femmes » [3]

    Les affirmations de la firme ne sont pas totalement fausses, mais elles créent et propagent une fausse impression ; le cancer du col de l’utérus est bien la deuxième cause de mortalité chez les femmes, mais à l’échelle mondiale et sachant que 80% des maladies apparaissent dans les pays en cours de développement. En Allemagne, ce cancer se situe en dixième position sur la liste des néoplasies malignes chez les femmes et en 12ème position quant aux décès par cancer, selon les données de 2002 [4]. En 2006, un total de 7.801 femmes âgées de 15 à 45 ans sont décédées ; parmi elles, 184 (2,4%) sont décédées d’un cancer du col de l’utérus, ce qui place celui-ci en 9ème position parmi les 10 causes de décès les plus fréquentes dans cette catégorie d’âge. Si l’on tient compte du fait que le taux général de décès dans cette catégorie d’âge est heureusement très bas (0,05%), le taux de décès dû au cancer du col de l’utérus atteint 0,001% (1 : 100.000) [5].

    (sources 1,2,3,4,5 dans l’article)
    L’article est très clair.

    La désinformation a porté ses fruits, le Gardasil a été présenté comme révolutionnaire d’abord par les propagandistes de Merck et de Sanofi Pasteur MSD, qui ont manifestement l’oreille des autorités sanitaires et des hommes politiques, puisqu’en Allemagne (mais aussi en France et dans d’autres pays), ce sont ceux-ci qui ont contribué à exacerber la demande de l’opinion publique en se prononçant de façon très favorable sur ce vaccin, en disant pratiquement qu’il allait être autorisé à coup sûr.

    C’est étonnant de voir comment le mot « cancer » permet de passer outre toutes les évaluations scientifiques, de laisser de côté la prudence la plus élémentaire… Comment des hommes politiques sont prêts à tout, à instrumentaliser l’opinion pour s’inscrire dans l’histoire comme étant ceux qui ont apporté LA bonne nouvelle: le remède – le vaccin, en l’occurence – contre la cancer est là, donc les ministres de la Santé vont assurer à toutes les jeunes filles une égalité des chances face aux cancer, en faisant en sorte que le Gardasil obtienne une autorisation accélérée… Depuis quand peut-on substituer un homme politique à un scientifique pour une décision de ce type? Comment faire confiance aux autorités sanitaires si la décision ne leur appartient pas?
    (…)
    https://pharmacritique.com/2008/02/27/gardasil-sanofi-pasteur-msd-desinforme-sur-le-taux-de-cancer-du-col-de-luterus-selon-arznei-telegramm/

  4. Suite à ces statistiques venues d’Allemagne, je tente un retour sur l’Épisode 1 du début de cette saga qui nous annonçait « En France, il y a 1.000 morts par an par suite d’un cancer du col de l’utérus mais rien ne prouve que ce cancer soit lié aux virus HPV… »

    Je n’ai jamais (personnellement) trouvé aucune source « officielle » sur ce nombre de décès ??? un chiffre qui m’a semblé émané de l’INCA (non pas de la civilisation précolombienne), mais sorti du chapeau de l’Institut National du Cancer, car il n’y avait pas à ma connaissance de statistiques sur cette forme de cancer très spécifique et marginale de cet organisme.

    De mémoire, il faut que je retrouve les sources…, la Belgique 11,6 millions d’habitants (6 fois moins peuplée que la France) annonçait le même chiffre de 1000 décès par an pour ce type de cancer singulier…

    Notre statisticien émérite de l’AIMSIB que l’on supposera très familier de cette jungle des données aurait-il quelques explications sur ce chiffres de « mille » très symbolique…
    Merci à lui d’éclairer nos lanternes petits lumignons dans cet océan de désinformations

    1. Il faut plutôt prendre la question dans l’autre sens. Quand est-ce que les ordres médicaux, les zotorités et autres comités théodule du genre de l’ansm ainsi que les labos pharmaceutiques nous ont dit la vérité à propos d’un sujet médical récemment ?

      je ne parle pas des « journalistes » qui sont devenu un variant de l’espèce humaine en ayant perdu le gêne qui permet de se faire une opinion par soi même en simplement regardant la réalité. Comme ces « gens » se mélangent pas mal génétiquement avec les politiques on observe chez cette population les même variations génétiques. il est difficile scientifiquement de déterminer qui fut la poule et qui fut l’œuf.

  5. En 2007 la FDA (Food & Drug Adminstration) publiait sur son site dans un document que les infections HPV ne causent pas le cancer du col de l’utérus, même celles causées par des HPV dits à « hauts risques », mais que seules les infections HPV « persistantes » peuvent éventuellement induire des lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus.
    Doit-on en déduire qu’il y eut corruption pour accorder une AMM à Merck pour le Gardasil ?

    Le document FDA “Reclassification Petition for Human Papillomavirus (HPV) DNA, Nested Polymerase Chain Reaction (PCR) Detection” published March 7, 2007. supprimé du site de la FDA (Page Not Found) se retrouve sur web.archive.org

    (il faut faire un copier-coller du lien et supprimer l’espace entre http et ://www… pour qu’il fonctionne)

    https://web.archive.org/web/20110926180322/http ://www.fda.gov/ohrms/dockets/dockets/07p0210/07p-0210-ccp0001-01-vol1.pdf

    ou ici : https://www.naturalnews.com/downloads/FDA-HPV.pdf

    (faute de disposer de caractères gras, je souligne qqs phrases en MAJ)
    Page 8 du PDF ou 7 du document
    Based on new scientific information published in the past 15 years, it is now generally agreed that identifying and typing HPV infection does not bear a direct relationship to stratification of the risk for cervical cancer. Most acute infections caused by HPV are sel-limiting [1, 4-7]. IT IS THE PERSISTENT HPV INFECTION THAT MAY ACT AS A TUMOR PROMOTER IN CANCER INDUCTION[8-11]. Identifying and typing HPV is an important tool for following patients with persistent HPV infection. REPEATED SEQUENTIAL TRANSIENT HPV INFECTIONS, EVEN WHEN CAUSED BY « HIGH-RISK» HPVs, ARE CHARACTERISTICALLY NOT ASSOCIATED WITH HIGH RISK OF DEVELOPPING SQUAMOUS INTRAEPITHELIAL LESIONS, A PRECURSOR OF CERVICAL CANCER.

    A woman found to be positive for the same strain (genotype) of HPV on repeated testing is highly likely suffering from a persistent HPV infection and is considered to be at high risk of developing precancerous intraepithelial lesions in the cervix. it IS THE PERSISTENT INFECTION, NOT THE VIRUS, THAT DETERMINES THE CANCER RISK.

    THE FDA HAS ACCEPTED THE ABOVE INTERPRETATION OF CURRENT MEDICAL SCIENCE, AS REFLECTED IN ITS MARCH 31, 2003 announcement on aproval of the digene HC2 High-Risk HPV DNA Test while making the following public statements on record [I].

    « The FDA today approved expanded use of a laboratory test detect the presence in women of human papilomavirus (HPV), one of the most common sexualily transmitted infections. »

    « The HPV DNA test does not test for cancer, but for HPV viruses that can cause cell changes in the cervix. If left untreated, these changes can eventually lead to cancer in some women. »

    « Most women who become infected with HPV are able to eradicate the virus and suffer no apparent long-term consequences to their health. BUT A FEW WOMEN DEVELOP A PERSISTENT INFECTION THAT CAN EVENTUALLY LEAD TO A PRE-CANCEROUS CHANGES IN THE CERVIX. »
    « … MOST INFECTIONS ARE SHORT-LIVED AND NOT ASSOCIATED WITH CERVICAL CANCER. »

    Page 10
    « Historically, HPV testing [15] was introduced to compensate for the poor sensitivity and specificity of the Pap smear cytology often used as a diagnostic tool for borderline precancerous lesions. The only FDA approved Digene Hybrid Capture 2 (HC2) assay is commonly used to determine if a cervicovaginal lavage sample harbors »high-risk« HPVs [16], as an adjunctive test for evaluation of the cytologically borderline cases [17-19]. HOWEVER, IT IS NOW RECOGNIZED THAT PERSISTENT INFECTION OF A of a »HIGH-RISK« HPV, NOT THE HPV VIRUS ITSELF, IS THE PIVOTAL PROMOTER INCAUSING CERVICAL PRECANCEROUS LESIONS AND CANCER [7-10].
    Most of HPV infections, even caused by »high-risk« genotypes, are transient with normal Pap cytology in sexually active young women [1, 3-6]. In 93% of the initially infected women, the same viral type is not detected upon re-examination four menstrual cycles later [20]. The median duration of positivity detectable by PCR for a specific HPV type in these young women is 168 days [21]. MULTIPLE »HIGH-RISK« HPV INFECTIONS DO NOT CONSTITUTE A HIGHER RISK FOR THE DEVELOPPEMENT OF A CERVICAL NEOPLASIA WHEN COMPARED WITH A SINGLE HIGH-RISK HPV INFECTION [22]. FOR THE DEVELOPPEMENT AND MAINTENANCE OF A HIGH-GRADE SQUAMOUS INTRA EPITHELIAL LESION (SIL), THE RISK IS GREATEST IN WOMEN POSITIVE FOR THE SAME GENOTYPE OF HPV ON REPEATED TESTING [7-9]. Viral load is not a useful parameter to predict high-grade SIL [23]. High-grade SIL is often associated with a viral DNA load lower than that observed in less severely affected cells [24] »

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