La France comptera un jour autant de sociétés savantes spécialisées en vaccinologie qu’elle compte déjà de fromages. On ne saura pas avant des années dans l’intérêt de qui et par qui a été décidée cette troisième injection, en tout cas ce ne sera pas du fait de la HAS. Evidemment, cette inoculation ouvrira la voie à beaucoup d’autres, alors ayons donc une pensée émue pour tous les enfants que nos gouvernants ont invités dans cette danse macabre et infernale. Sur quelles bases ce « traitement » supplémentaire a donc été retenu? L’état actuel de la science, comme on le dit aujourd’hui, n’en sort pas vraiment grandi. Fuyez cette injection si vous le pouvez encore et voici pourquoi, bonne lecture.   

Résumé
Contrairement à l’avis de l’Académie de Médecine publié le 29 octobre 2021 [1], le gouvernement soumet la validité du pass sanitaire au 15 décembre 2021 à l’injection d’une troisième dose pour les plus de 65 ans et les vaccinés Janssen. Au 15 janvier 2022, les 18-64 ans verront leur pass désactivé s’ils n’ont pas reçu cette troisième dose. Et ceci 5 mois (ou 6 ou 7 ,selon les annonces officielles) après la dernière injection.

Il n’y a pas de justification scientifique à imposer une troisième dose.
Ni les « essais cliniques » sur cette troisième dose, ni les études observationnelles ne la justifient. La FDA ne présente rien de convaincant, d’ailleurs, elle écrit : « il est raisonnable de croire que le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 peut être efficace pour prévenir le COVID-19 » : les mots « raisonnable » et « croire » font-ils partie du vocabulaire scientifique ?
Pourquoi ne pas faire évoluer la formulation du booster et ne pas l’adapter aux nouveaux variants ? La protéine spike fabriquée par les vaccinés est celle de la souche de 2019. Car l’adaptation des vaccins au variant delta pose des problèmes techniques, règlementaires et pourrait même être plus dangereuse encore que la formulation actuelle à cause de l’ADE (facilitation de l’infection par les anticorps vaccinaux).

Aspect règlementaire

L’EMA a donné une AMM conditionnelle pour la 3è dose pour les plus de 18 ans, en laissant aux États membres de l’UE la liberté de l’imposer ou pas et de décider des populations concernées (4 octobre 2021). [2]

En France cette 3è dose devient obligatoire pour le maintien du pass sanitaire pour les plus de 65 ans et pour toutes les personnes ayant été vaccinées avec le vaccin Janssen, à partir du 15 décembre 2021 et au 15 janvier 2022 pour les 18-64 ans. [3] Malgré cela le pass des vaccinés 2 doses (ou 1 dose avec Janssen) reste valable pour voyager à l’étranger : cette troisième dose n’est pas exigée à l’étranger.

Ceci s’applique aux personnes ayant reçu leur 2 ème dose depuis plus de 6 mois (et 4 semaines après le vaccin Janssen). Les personnes ayant été infectées de la Covid avant leur vaccination (et ayant donc parfois reçu une seule dose de vaccin pour obtenir leur pass) doivent également recevoir une dose supplémentaire.

Les personnes infectées après un schéma complet voient leur pass prolongé de 6 mois sans avoir à recevoir de dose supplémentaire.

Tout ceci est-il justifié scientifiquement ? C’est plus que douteux !

Tout d’abord,

La troisième dose ne sera injectée qu’avec un vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna) quelque soit le premier vaccin effectué. Cette modalité n’a été testée dans aucun essai clinique randomisé en double aveugle et relève donc d’un essai clinique sauvage en population générale.

La nouvelle réglementation fait passer à la trappe l’immunité acquise après infection : les rétablis de la Covid comme les non infectés sont soumis aux mêmes règles.
Nous avons vu que

L’immunité naturelle conférée par l’infection est solide et durable [4 ; 5 ; 6], ne nécessite pas de vaccination pour la renforcer et même que la vaccination effectuée après cette acquisition d’immunité est susceptible de dégrader cette immunité naturelle.

Le fait de donner un « bonus » aux personnes infectées par la Covid-19 après un schéma complet ne repose pas non plus sur des preuves scientifiques : s’agit-il de donner un avantage aux personnes qui montrent par cette infection post-vaccinale l’inefficacité du vaccin ?

Pourtant la HAS, dans son avis du 18 novembre 2021 [6bis], nous rappelle que l’infection naturelle protège contre la réinfection et que cette protection semble supérieure à celle induite par la vaccination:

  • « La HAS considère que les données disponibles à ce jour relatives à la réponse immunitaire induite chez les sujets préalablement infectés puis vaccinés par une dose unique de vaccin contre la Covid-19 ne conduisent pas actuellement à recommander l’administration d’une dose additionnelle chez ces personnes, quel que soit l’âge. »

Le gouvernement lit-il les avis de la HAS ?

Une récente publication [7] du CHU de Strasbourg montre en effet que les personnes âgées (plus de 81 ans) vaccinées et ayant été infectées dans les 15 jours après le vaccin, ont un taux d’anticorps « protecteurs » supérieur aux vaccinés non infectés, mais les auteurs font remarquer que le niveau protecteur est très spéculatif : ces seuils protecteurs peuvent évoluer en fonction des variants et de l’avidité des anticorps qui peut diminuer. Dans cette étude, sont mesurées les IgG anti-RBD (domaine de liaison) de spike 2019 et  pas les anti-NTD (domaine N terminal) (voir plus bas les travaux du Pr J Fantini sur la balance anticorps neutralisants anti-NTD/ anticorps facilitants anti-RBD).

On notera que dans cette cohorte les seuls infectés après vaccin l’ont été dans les 15 jours suivant la dose1 : d’après une communication personnelle avec les auteurs, aucune contamination n’a été trouvée après ces 15 jours. Ceci tend à renforcer la possibilité de l’ADE dans les jours suivant une dose vaccinale (faible taux d’anticorps à faible affinité) et/ou de la baisse non spécifique de l’immunité après vaccin (lymphopénie) [8].

Trois études israéliennes pleines d’enseignements

a- L’étude citée par Haaretz

Une première étude issue de l’Institut Gertner (le très officiel institut national de recherches en santé et épidémiologie), citée dans Haaretz, a conduit le ministère de la santé à recommander aux personnes ayant récupéré de la Covid de ne faire qu’une seule dose de vaccin au lieu des 2+booster pour les autres. [9]

  • « L’étude s’est basée sur les données relatives aux infections et aux Covid graves survenues chez les personnes qui avaient été infectées lors de la 2è et/ou de la 3è vague et qui avaient reçu une dose de vaccin. Les chiffres ont été comparés aux données concernant les patients qui avaient guéri du virus mais n’avaient pas été vaccinés.
    En utilisant les données de la deuxième vague, qui a culminé en septembre et octobre de l’année dernière, 0,9% de rétablis avaient été réinfectés par le COVID (NB :on ne sait pas s’il s’agit de maladie ou de simples tests PCR positif), deux d’entre eux étant gravement malades. 0,25% des personnes qui avaient guéri du virus et qui avaient reçu une seule dose de vaccin après leur guérison ont été réinfectées,(idem concernant la signification du terme) dont trois cas graves.
    Au cours de la troisième vague, parmi les patients guéris qui n’avaient pas été vaccinés, 0,43 % ont été réinfectés, dont neuf dans un état grave. Parmi les patients guéris qui ont reçu une dose de vaccin après leur guérison, 0,16 % ont été réinfectés et il n’y a eu aucun cas de maladie grave. 
    En ce qui concerne les patients guéris et la 4è vague actuelle, les données n’ont pas encore été présentées. En revanche, compte tenu du niveau fantastique de protection contre l’hospitalisation qu’offre la guérison depuis le début de la pandémie, nous sommes prudemment optimistes et pensons que le phénomène se poursuivra lors de la vague actuelle« , a déclaré le Dr Lion Poles, membre du comité consultatif du ministère de la santé sur les épidémies. »

b- L’étude Bar-On-Goldberg-Mandel-Milo-Huppert

Ce travail [10] qui conclut à  l’efficacité de la 3è dose est en fait plein de biais :

  • C’est une étude observationnelle, dépendant des tests réalisés spontanément (on ne teste pas de la même façon les vaccinés et les non-vaccinés), de nombreux ajustements ont été faits sur les chiffres bruts.
  • Cette étude ne suit que la population de plus de 60 ans.
  • La période d’étude est très courte et suit en fait les individus pendant une moyenne de 13 jours.
  • Les individus de la cohorte passent du groupe non-vacciné au groupe vacciné en cours de suivi.
  • L’efficacité est analysée sur l’équivalent de 3,5 semaines de suivi.
  • Il n’y a pas de comparaison à un groupe non vacciné.
  • Il n’y a aucune donnée de sécurité du rappel (toxicité de base et cumulative des doses)
  • Et surtout, pas d’analyse de la morbi-mortalité toutes causes.
  • La différence de risque absolu de Covid grave entre les deux groupes est de 7,5 cas par 100 000 personnes-jours.

Ainsi si on a 7,5 cas par 100 000 personnes-jours d’effets secondaires graves chez les vaccinés 3 doses, cela annulerait le bénéfice du rappel.

c- L’étude Koren-Lévi-Altuvia

Il s’agit d’une analyse des données du ministère israélien de la santé sur les tests sur les passagers de l’aéroport national où les personnes vaccinées et non vaccinées doivent toutes subir un test quelque soit leur âge et leur statut vaccinal [11] .

  • Il n’y a donc pas de biais de recrutement.
  • Les données comprennent le nombre respectif de personnes vaccinées (à 3 doses) et non vaccinées (ou à seulement une ou deux doses) et le nombre de cas positifs de COVID-19 identifiés dans chaque groupe par PCR.
  • L’étude fournit une analyse sur 3 mois.
  • La protection moyenne est 10-11 fois plus faible qu’estimée initialement.

« La troisième dose est donc est inefficace pour prévenir la diffusion de l’épidémie et expose les individus à des risques élevés. »

 

Extrait de Green Pass and COVID-19 Vaccine Booster Shots in Israel – A More ‘Realistic’ Empirical Assessment Analyzing the National Airport Data [11] 

 

  • L’efficacité mesurée sur l’infection mesurée par un test PCR positif est négative de moins 146,46% au mois d’août (sans doute dû à la facilitation de l’infection par le vaccin, voir ci-dessous).
  • En septembre, l’efficacité est positive à 71%, puis elle commence déjà à décroître en octobre, à 62%.
  • L’efficacité décline donc au bout d’1 à 2 mois et certainement plus qu’observé puisque les cohortes d’août à octobre sont différentes (il y a forcément plus d’enfants non vaccinés en août, de retour de vacances) et, selon les auteurs, à cause d’autres critères, l’estimation faite ici est sans doute trop favorable au vaccin et l’efficacité réelle est certainement encore moindre.

Sur quelles études se fonde la FDA qui vient d’autoriser la 3ème dose (ou booster) ?

D’après une lettre du 19 novembre 2021 signée par Jacqueline A. O’Shaughnessy, scientifique en chef de la FDA [12], la FDA se fonde sur des études effectuées de petits effectifs ayant reçu la troisième dose.

L’« efficacité » de celle-ci est évaluée uniquement par le taux d’anticorps produits et parfois par la capacité de ces anticorps à neutraliser in vitro la souche de Wuhan de 2019 ou une souche D614G antérieure aux variants.

Nous verrons succinctement plus bas le problème que pose l’apparition des variants concernant la résistance aux vaccins.

En conclusion de sa lettre Madame O’Shaughnessy conclut que « Sur la base de l’ensemble des preuves scientifiques dont dispose la FDA, il est raisonnable de croire que le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 peut être efficace pour prévenir le COVID-19 » : l

Depuis quand les mots « raisonnable » et « croire » font-ils partie du vocabulaire scientifique ?

Voici le détail des études citées :

– Pour les plus de 12 ans transplantés ou immunocompromis  la FDA se fonde sur 2 études,

  • L’une sur 101 individus qui ont reçu la 3è dose (Pfizer) plus de 2 mois après la seconde ; le taux d’anticorps se liant au SARS-CoV-2 a été mesuré et montre une réponse immune, c’est tout. Pas de mesure d’efficacité du vaccin sur les infections.
  • L’autre étude concerne 120 individus transplantés ayant reçu la 3è dose Moderna ; les critères étudiés étaient un taux d’anticorps anti-RBD >100 UI/ml et la neutralisation de virus in vitro ainsi que la réponse cellulaire T. 55% des boostés avaient un taux d’anticorps significatif 4 semaines après la 3è dose. Malgré « la modeste augmentation du taux d’anticorps », la FDA a conclu qu’une dose de rappel du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 peut être (sic) efficace.

-Pour les plus de 65 ans, les18-64 ans à risque de Covid sévère et les 18-64 ans en contacts fréquents professionnels avec la Covid, la FDA se fonde sur étude phase1/2/3 sur 329 participants de 18 à 75 ans, recevant le booster 6 mois après la seconde dose. Ils sont suivis 2,6 mois pour la sécurité:

  • L’efficacité est mesurée par le taux d’anticorps neutralisants in vitro contre la souche de Wuhan 2020 ; ce taux est mesuré 1 mois après le booster.
  • La FDA a conclu qu' »une dose de rappel du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 peut être efficace, »

Rappelons encore une fois que, selon des travaux récents, des anticorps neutralisants la souche de Wuhan ne préjugent pas de l’absence d’anticorps facilitants les variants, en particulier le variant delta (voir plus bas).

-Pour les 19-85 ans, la FDA se fonde sur une étude de phase I/II sur 3 x 150 participants ayant reçu le schéma complet Pfizer, Moderna ou Janssen au moins 12 semaines avant.

  • Aucun de ces participants n’avait été infecté auparavant.
  • Le suivi des effets indésirables concerne seulement 28 jours.
  • L’efficacité est mesurée par le taux d’anticorps neutralisants la souche de 2020 (D614G qui circulait avant l’apparition des variants) : le taux est mesuré 15 jours après la dose 3.
  • La FDA a conclu qu’une dose de rappel du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 « peut être (sic) efficace. »

Une nouvelle formulation du vaccin est introduite, avec tampon Tris au lieu du tampon phosphate : elle est acceptée sans essai clinique, seulement sur comparabilité des 2 formules et quelques vérifications de l’apparence du produit, la taille des nanoparticules, l’intégrité de l’ARNm modifié.

Extraits du document FDA :
– « La FDA autorise le 19 novembre 2021 le booster pour les plus de 18 ans en se fondant sur les données du fabricant et des données en « vie réelle » qui montrent une augmentation des cas de Covid aux USA, y compris parmi les vaccinés et qui suggèrent un risque diminué de myocardite après la dose de booster en comparaison des séries de doses précédentes. 
La FDA autorise également la 3è dose hétérologue de Pfizer pour ceux ayant reçu un autre vaccin autorisé.
La FDA conclut qu’une dose de rappel du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 peut être efficace.
La FDA conclut que l’utilisation d’urgence du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 pour la prévention du COVID-19 répond aux critères de délivrance d’une autorisation car :
– A. Le SRAS-CoV-2 peut provoquer une maladie ou une affection grave ou potentiellement mortelle, y compris une maladie respiratoire grave, chez les humains infectés par ce virus ;
– B. Sur la base de l’ensemble des preuves scientifiques dont dispose la FDA, il est raisonnable de croire que le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 peut être efficace pour prévenir le COVID-19, et que, lorsqu’il est utilisé dans les conditions décrites dans cette autorisation, les bénéfices connus et potentiels du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 lorsqu’il est utilisé pour prévenir le COVID-19 l’emportent sur ses risques connus et potentiels ; et
– C. Il n’existe pas d’alternative adéquate, approuvée et disponible au vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 pour prévenir le COVID-19. »

Rien n’a donc changé depuis début 2020 :

La FDA ne reconnaît toujours pas l’existence des traitements de la Covid-19, ni le fait que le variant delta est atténué par rapport à la souche de Wuhan. L’absence d’effet du vaccin sur la transmission n’est pas non plus évoquée ni l’effet discutable sur l’évitement des formes graves et des décès (voir les récentes statistiques britanniques et leur critique par l’équipe de Queen Mary University of London) [14 ; 15 ; 16]

Le problème crucial de la composition de la troisième dose

Pourquoi la troisième dose n’est-elle pas administrée avec un vaccin adapté au variant delta présent depuis avril 2021 et qui représente maintenant quasiment 100% de la circulation virale dans le monde (sauf bizarrement en Argentine, voir covariants.org) ?

D’après covariants.org, les variants delta (en vert) représentent 100% des isolats en France au 19 novembre 2021.

Parce qu’une adaptation au variant delta serait dangereuse selon des études parues récemment [17] Une étude antérieure [18] proposait déjà que l’infection ou la vaccination pourraient favoriser la production d’anticorps facilitants surtout avec le variant delta car un épitope majeur des Ac neutralisants a été perdu dans les variants récents.

En plus du fait que des milliards de doses d’un produit inutile devraient être détruites, voici pourquoi les fabricants n’adaptent pas leur vaccin ARNm aux nouveaux variants.
Les très récents travaux du Pr Jacques Fantini et son équipe [19 ; 20 ; 21]  nous éclairent sur ce sujet : l’équilibre entre les anticorps facilitateurs et neutralisants chez les personnes vaccinées est en faveur de la neutralisation pour la souche Wuhan, les variants α et β, mais pas pour les variants γ , δ , et μ.

L’évolution du SRAS-CoV-2 a considérablement modifié l’équilibre ADE/neutralisation qui est aujourd’hui en faveur de l’ADE.

Les épitopes des anticorps facilitants qui augmentent l’infectiosité du variant Delta et celle de ses variants dérivés comme le Delta+ sont les mêmes quel que soit le variant.
Selon le Pr J Fantini , on sait depuis 2016 qu’il existe au moins un épitope (ou partie d’antigène) sur la spike qui donne naissance à des anticorps facilitants contre le SARS-CoV-1 ; cet épitope est conservé chez tous les variants du SARS-CoV-2. Par contre les épitopes neutralisants subissent une forte évolution et sont peu conservés chez les variants.

Modélisation de la localisation des épitopes facilitants sur le NTD (domaine N terminal) de la spike (extrait de la dernière publication de l’équipe de J Fantini)

Ce phénomène biologique de l’ADE permet d’expliquer ce que l’on observe comme après chaque campagne massive de vaccination : le nombre de cas explose après le début des injections de troisième dose.

Un exemple ici avec l’Europe : au Royaume Uni, en France, Espagne et Allemagne, flambée épidémique début octobre 2021.

Nombre de doses booster de vaccin Covid19 administrées par 100 000 habitants

Nombre de cas Covid19 quotidien confirmés par million d’habitants

Au Portugal, déjà vacciné à 88% à deux doses, la Ministre de la Santé annonce qu’au 28 octobre tous les résidents de maisons de retraite ont reçu en même temps leur 3è dose et le vaccin anti-grippal [22]. Voyons le résultat (étrangement sur ourworldindata, le nombre de doses de rappel administrées n’est pas publié !) :

Nombre de cas Covid19 quotidien confirmés par million d’habitants au Portugal

La balance penche du côté facilitation plutôt que vers la neutralisation chez variants ; au contraire, pour la souche de Wuhan, elle était en faveur de la neutralisation.

D’après le Pr J Fantini, il faudrait donc supprimer les épitopes facilitants dans les vaccins, synthétiser un ou plusieurs fragments d’ARNm faisant produire des fragments de spike sans ces épitopes facilitants, ceci demanderait de nouveaux essais cliniques sachant que plus on avance en temps moins il reste de personnes non vaccinées susceptibles et désireuses d’y être incluses.

Au total les injections répétées de ces vaccins à ARNm contre la souche de Wuhan vont surtout booster le titre des anticorps facilitants ce qui devrait inéluctablement conduire à des formes plus sévères à l’avenir (par effet ADE).

Conclusion

L’imposition de la troisième dose pour tous n’est pas étayée scientifiquement et encore beaucoup moins que le schéma vaccinal précédent. Les modifications incessantes de réglementation du pass sanitaire soumis à ce rappel vaccinal n’incitent pas à la confiance, c’est le moins qu’on puise dire. Les récentes révélations du PfizerGate [23] nous apprennent que les essais cliniques ont été falsifiés, on sait aussi que certains effets indésirables n’y ont pas été déclarés [24]. L’indigence des preuves d’efficacité et le peu de suivi des effets secondaires nous évitent d’attendre des révélations ultérieures pour juger l’intérêt et la sécurité de l’imposition de la 3è dose.

Déjà on peut voir les flambées épidémiques qui suivent l’injection de cette 3è dose dans les pays concernés.

Celles-ci peuvent s’expliquer en partie par la facilitation de l’infection par les anticorps vaccinaux comme nous l’a démontré magistralement le Pr Jacques Fantini (ADE ou antibody dependent enhancement dont j’ai abondamment parlé depuis presque 2 ans).

N’oublions pas non plus l’effet immunosuppresseur non spécifique de la spike que l’on fait fabriquer aux vaccinés [25 ; 26].

 

Emma Kahn (Hélène Banoun)
Novembre 2021

Notes et sources :
[1] : https://www.academie-medecine.fr/ne-pas-outrepasser-le-passe-sanitaire/
[2] https://www.vidal.fr/actualites/28100-troisieme-dose-comirnaty-spikevax-demi-dose-homologue-heterologue.html
[3] https://www.gouvernement.fr/tout-savoir-sur-le-rappel-vaccinal-contre-la-covid-19
[4] https://www.researchgate.net/publication/354985184_Covid-19_Immunite_naturelle_versus_immunite_vaccinale
[5] https://www.aimsib.org/2021/10/03/covid-19-immunite-naturelle-versus-immunite-vaccinale/
[6] CSI n° 28 21 octobre 2021- Helene Banoun : Comment évaluer l’immunité naturelle contre le Covid ? https://crowdbunker.com/v/lwTxvzwk
[6bis] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-11/ac_2021_0082_avis_infectes_apres_une_primovacc_complete_ou_incomplete.pdf
[7] Humoral immune response after COVID-19 infection or BNT162b2 vaccine among older adults: evolution over time and protective thresholds. https://www.researchgate.net/publication/356408513_Humoral_immune_response_after_COVID-19_infection_or_BNT162b2_vaccine_among_older_adults_evolution_over_time_and_protective_thresholds
[8] https://www.nature.com/articles/s41586-020-2639-4, Phase I/II study of COVID-19 RNA vaccine BNT162b1 in adults
[9] https://www.haaretz.com/israel-news/israeli-study-recovered-covid-patients-with-one-vaccine-protected-like-three-doses-1.10195989
[10] Protection of BNT162b2 Vaccine Booster against Covid-19 in Israel | NEJM, https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2114255
[11] Green Pass and COVID-19 Vaccine Booster Shots in Israel – A More ‘Realistic’ Empirical Assessment Analyzing the National Airport Data
https://papers.ssrn.com/abstract=3963606
[12] https://www.fda.gov/media/150386/download
[13] On peut supposer en effet que les personnes susceptibles de développer une myocardite après 1 ou 2 doses l’ont déjà fait et ne reçoivent pas la 3è dose.
[14] https://youtu.be/6umArFc-fdc Analysis Covid vaccine efficiency and safety statistics, False positives in PCR tests,
[15] https://www.normanfenton.com/covid-19 Publications: Covid-19 Fenton, N. E., Neil, M., & McLachlan, G. S. (2021)
[16] Paradoxes in the reporting of Covid19 vaccine effectiveness. Why current studies (for or against vaccination) cannot be trusted and what we can do about it,
http://dx.doi.org/10.13140/RG.2.2.32655.30886
[17] https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.08.22.457114v1
[18] An infectivity-enhancing site on the SARS-CoV-2 spike protein targeted by antibodies, https://www.cell.com/cell/abstract/S0092-8674(21)00662-0
[19] https://youtu.be/wBm1BKL4zlg Pr. Jacques Fantini Professeur de Biochimie et de Biologie Moléculaire Aix Marseille Université
19 novembre 2021, séminaire IHU
[20] Distinct evolution of infection-enhancing and neutralizing epitopes in the spike protein of SARS-CoV-2 variants (alpha, beta, gamma, delta, lambda and mu)
https://www.researchsquare.com/article/rs-1054360/v1 ,
[21] Infection-enhancing anti-SARS-CoV-2 antibodies recognize both the original Wuhan/D614G strain and Delta variants. A potential risk for mass vaccination ?, https://www.journalofinfection.com/article/S0163-4453(21)00392-3/abstract
[22] https://www.sns.gov.pt/noticias/2021/10/28/covid-19-terceira-dose-da-vacina-2/
[23] https://www.francesoir.fr/societe-sante/pfizer-gate-ventavia
[24] https://maryannedemasi.com/publications/f/are-adverse-events-in-covid-19-vaccine-trials-under-reported : au moins deux personnes, l’une dans l’essai adultes, l’autre dans l’essai adolescents, ont subi des EIs graves non reconnus par le fabricant
[25] https://www.ukcolumn.org/article/what-explains-rising-cases-among-the-vaccinated, What Explains Rising Cases Among the Vaccinated?
[26] https://www.mdpi.com/1999-4915/13/10/2056 SARS–CoV–2 Spike Impairs DNA Damage Repair and Inhibits V(D)J Recombination In Vitro

Auteur de l'article :

Lire tous les articles de

Aller au contenu principal