texte de la présentation faite au CSI du 29 juillet 2021
(excusez l’absence de mise en forme par manque de temps!)
Comment expliquer biologiquement l’excès de Covid post-vaccinaux
Les membres du Conseil Scientifique Indépendant ont analysé des essais cliniques publiés sur les vaccins anti-Covid et décrypté les données de mortalité et d’effets indésirables à la suite des vaccinations post-commercialisation (note 1). Ils observent une surmortalité et une augmentation des cas de Covid dans de nombreux pays au début des campagnes de vaccination.
Depuis le début de l’année 2020 au moins, de nombreux scientifiques et experts officiels ont mis en garde contre la facilitation ou ADE (antibody dependant enhancement ou aggravation de l’infection par les anticorps – vaccinaux ici).
Cet ADE peut être proposé comme explication biologique à ces phénomènes délétères observés en cette année 2021.
La facilitation
Le phénomène des anticorps facilitateurs (ou facilitants) est une réponse « inadéquate » à une nouvelle infection par un virus au cours de laquelle les anticorps présents contre ce virus vont aggraver l’infection. Ces anticorps ont été produits suite à une première infection par un virus apparenté (ou plus rarement par le même virus) ou à la suite d’une vaccination antérieure contre le virus . Cette réponse est considérée comme inadéquate par l’immunologie théorique pour laquelle les anticorps ont un rôle protecteur contre les infections.
Le mécanisme est l’ADE = antibody dependent enhancement (facilitation dépendante des anticorps); il y a facilitation de l’entrée du virus dans la cellule par les anticorps résiduels mais aussi modification de l’expression des cytokines inflammatoires et des mécanismes antiviraux intracellulaires. Les immunités innée et adaptative sont altérées.
Figure 1 : Virus neutralization by antibodies (Virology blog 2009) http://www.virology.ws/2009/07/24/virus-neutralization-by-antibodies/ .
Cette figure liste les possibilités théoriques de neutralisation d’un virus : les anticorps peuvent interférer avec la liaison du virion aux récepteurs cellulaires, bloquer l’absorption, empêcher le désenrobage des génomes dans les endosomes (vésicules d’endocytose) ou provoquer l’agrégation des virions.
(ceci est observé in vitro, mais on ne sait pas s’il se passe la même chose in vivo, où le milieu intérieur est plus complexe et les interactions moléculaires différentes)
Une revue complète est parue en 2015 sur la facilitation par les anticorps des infections virales (Taylor et al., 2015 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/imr.12367)
Pour obtenir la neutralisation d’une particule virale il faut une concentration d’anticorps supérieure à un certain seuil. En dessous de ce seuil, il peut y avoir facilitation de l’infection (ADE). Soit extrinsèque : le nombre de cellules infectées par le virus va être augmenté, soit intrinsèque : par modulation de la réponse innée et augmentation de la production de virions. Ces deux voies augmentent le relargage de médiateurs vaso-actifs et la sévérité de la maladie.
Les mécanismes :
les anticorps IgG jouent le rôle de pont moléculaire entre le virus et le récepteur du Fc (fragment non spécifique de l’antigène de l’IgG) exprimé à la surface d’une cellule cible du virus : une cellule de la lignée myéloïde le plus souvent mais d’autres types cellulaires possèdent un récepteur du fragment Fc.
Par l’intermédiaire de la fixation du complément par les IgG et IgM
De nombreux types de cellules expriment à leur surface des récepteurs du complément (le complément est un ensemble de protéines du sérum jouant un rôle dans les réactions immunitaires). Cette fixation du complément par ADE va permettre au virus d’attaquer des cellules qui ne sont pas sa cible habituelle et donc entraîner une maladie atypique et plus sévère : les fibroblastes et cellules endothéliales sont capables, comme les cellules immunitaires de fixer la principale protéine du complément, la C1Q (Fonseca et al., 2001, https://jlb.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1189/jlb.70.5.793?sid=nlm%3Apubmed ). Il a été montré que cette voie facilite certaines infections virales (virus Ebola, certains Parvovirus ; Von Kietzell et al., 2014, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4097764/)
Les mises en garde antérieures à 2021 contre un ADE possible avec un vaccin
D’après Rachel Roper (experte en vaccins anti-coronavirus, « SARS Vaccines : where are we ? » Roper et Rehm, 2009, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19538115) le principal problème à prendre en compte dans le développement de vaccins anti-coronavirus est l’ADE : facilitation de la pénétration du virus dans les cellules par le récepteur du fragment Fc des immunoglobulines.
Une revue de 2016 (Enjuanes et al., 2016,https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27712626 ) également écrite par des développeurs de vaccins souligne les mêmes craintes. Une interview de deux experts en vaccins français souligne aussi ce danger (Launay O. et Floret D., 2020 https://www.franceinter.fr/societe/covid-19-pour-l-instant-nous-n-avons-pas-la-preuve-de-l-efficacite-ni-de-l-innocuite-des-vaccins), des experts américains ont aussi soulevé le problème (Hotez, 2020, https://science.house.gov/hearings/beyond-coronaviruses-understanding-the-spread-of-infectious-diseases-and-mobilizing-innovative-solutions; Peeples L., 2020, https://www.pnas.org/content/early/2020/03/27/2005456117 ; Akiko Iwasaki & Yexin Yang, 2020, https://www.nature.com/articles/s41577-020-0321-6)
Cet ADE a été montré par des essais sur les animaux de vaccins contre le SARS-CoV-1 de 2003 (Tseng et al;, 2012, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22536382 , Bolles et al., 2011, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3209347/ ; Yasui et al., 2008,https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18941225 )
De nombreux experts peu suspects d’anti-vaccinalisme ont mis en garde contre l’effet facilitateur des anticorps, en particulier ceux dirigés contre la protéine spike, la protéine de surface responsable de la liaison à la cellule cible et de l’entrée du virus dans la cellule (Graber, 2020, https://www.nature.com/articles/d41587-020-00016-w). Malheureusement, les vaccins commercialisés et les candidats vaccins ciblent les anticorps contre la spike protéine du SARS-CoV-2 (Jansen, Novavax, Pfizer, Moderna, Sanofi-Pasteur et Astra Zeneca) ou contre des virus inactivés entiers (CoronaVac, Valneva).
En 2020 une revue publiée dans Nature a rappelé ces craintes et la nécessité d’évaluer l’ADE lors des essais cliniques
Su, S., Du, L. & Jiang, S. Learning from the past: development of safe and effective COVID-19 vaccines. Nat Rev Microbiol (2020). https://doi.org/10.1038/s41579-020-00462-y
Cette évaluation n’a malheureusement pas été menée comme l’ont expliqué Peter Doshi (https://blogs.bmj.com/bmj/2020/11/26/peter-doshi-pfizer-and-modernas-95-effective-vaccines-lets-be-cautious-and-first-see-the-full-data/
Peter Doshi: Pfizer and Moderna’s “95% effective” vaccines—we need more details and the raw data ) : les Covids survenant immédiatement après l’injection des doses de vaccins n’ont pas été prises en compte dans les compte-rendus d’essais cliniques et on peut même affirmer que tout a été fait pour les faire disparaître des résultats aussi bien d’efficacité que de toxicité. On ne peut pas différencier une manifestation d’ADE d’une infection virale sans ADE. Donc quand des maladies ou des décès se produisent dans un court délai après la vaccination, on ne peut pas exclure le vaccin comme cause proximale. Le seul moyen d’évaluer l’ADE est d’étudier précisément les Covids survenant dans les jours suivants les injections de vaccin ; dans TOUS les essais cliniques publiés, ces périodes sont soigneusement exclues ! Voir par exemple l’analyse de l’essai Novavax où l’on retrouve cette dissimulation des Covids post-vaccinaux (https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2023/11/image-4042920-20201130-ob-6b8f5e-dr-helene-banoun.jpg.org/2021/07/11/novavax-bientot-un-vaccin-classique-contre-la-covid/).
Cette manœuvre conduit les auteurs à faire apparaître un puissant effet protecteur du placebo (eau salée) presque équivalent à celui du vaccin! En effet pour équilibrer les 2 groupes de personnes exclues entre les deux doses, ils sont amenés à trouver beaucoup de Covids après une dose d’eau salée dans les 14 jours après l’injection (risque 5,39% d’être infecté dans le groupe placebo contre risque de 5,34% dans le groupe vacciné dans la même période); par contre après cette période de 14 jours, le risque d’être infecté dans le groupe placebo chute à 1,27% contre 0,13% dans le groupe vacciné. Le calcul donne ceci : le placebo réduirait donc le risque absolu de 5,39% – 1,27% = 4,12% et le vaccin réduirait le risque absolu de 5,34% – 0,13% = 5,21% !
Tout cela est très bizarre et laisse planer des soupçons sur le sérieux de l’étude !
Une étude observationnelle chilienne récente concerne le CoronaVac, vaccin chinois à virus entier inactivé : la première dose de vaccin semble augmenter le risque d’attraper la Covid, la pente de la courbe est plus forte que celle des non vaccinés. (https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107715 Effectiveness of an inactivated SARS-CoV-2 vaccine in Chile. 13 juillet 2021, étude effectuée du 2 février au 1er mai 2021.)
Les études d ‘efficacité de ce vaccin ne prennent en compte que les partiellement vaccinés 14 jours après la première dose et 14 jours après la seconde dose. Si on extrait des chiffres publiés les cas de Covid post-vaccinaux, on s ‘aperçoit que 29 861 cas sont survenus dans les 14 jours suivant la dose 1 ou la dose 2 de vaccin (ce qui représente 59% des cas de Covid chez les vaccinés).
Dans cette étude, le risque d’attraper la Covid après la première dose de vaccin est supérieur au risque des non vaccinées sur la même période : il est de 3,39 % chez les non vaccinés, contre 3,85 % 14 jours après la première dose de vaccin.
Il est rappelé dans la revue de Nature citée ci-dessus que l’ADE se produit lorsque l’anticorps est présent à une faible concentration mais s’atténue à une concentration plus élevée. Dans les jours suivant une vaccination, les anticorps apparaissent avec un taux faible et une faible affinité, pour ensuite augmenter en titre et en affinité.
Il est rappelé également que l’immunisation de souris avec le virus entier inactivé SARS-CoV-1 (celui de 2003), l’immunisation de macaques rhésus avec la protéine Spike codée par un virus vecteur et l’immunisation de souris avec un vaccin ADN codant pour la protéine Spike entière peut induire un ADE ou des phénomènes immunopathologiques.
Il pourrait exister un risque accru d’ADE chez les sujets âgés : le vaccin à virus inactivé contre le SARS-CoV-1 n’a pas réussi à induire des réponses d’anticorps neutralisants chez les souris âgées. En outre, bien qu’un vaccin contre le SARS-CoV à virus inactivé avec adjuvant à l’aluminium ait induit des titres d’anticorps plus élevés chez les souris âgées, il a conduit à des phénomènes immunopathologiques (il a fait pencher la sous-classe IgG vers les IgG1 au lieu des IgG2, ce qui a été associé à une réponse immunitaire de type T helper 2 (TH2), à une éosinophilie accrue et à une pathologie pulmonaire).
Deux nouvelles publications de 2021 confirment ces craintes concernant la Covid due au SARS-CoV-2
Une étude américaine (The plasmablast response to SARS-CoV-2 mRNA vaccination is dominated by non-neutralizing antibodies that target both the NTD and the RBD, DOI : 10.1101/2021.03.07.21253098) montre que le rapport entre les anticorps de liaison et les anticorps neutralisants après la vaccination était plus élevé qu’après l’infection naturelle et, au niveau monoclonal, que la majorité des anticorps induits par le vaccin n’avaient pas d’activité neutralisante.
Rappel : il est admis que les anticorps capables de protéger contre une infection virale sont des anticorps capables de neutraliser in vitro l’infection d’une cellule sensible à ce virus. Ce dogme peut être critiqué lorsqu’il s’agit d’ étendre les résultats in vitro à ce qui est observé in vivo
(voir Hélène Banoun (2021). The role of antibodies in the light of the theory of evolution.
African Journal of Biological Sciences. 3(3), 1-9.
https://www.afjbs.com/files/1627021759_(1)_AFJBS20210145_(p_1-9).pdf), le professeur Bernard La Scola d’Aix-Marseille Université et de l’IHU Marseille fait d’ailleurs remarquer , dans un travail non encore publié, que des personnes complètement vaccinées avec de forts taux d’anticorps neutralisants ont été infectées par la Covid (Séroneutralisation SARs cov2 : effets sur variants
Pr La Scola https://youtu.be/nZnzNCgvNq8)
Une belle étude japonaise vient nous donner l’explication moléculaire de ces phénomènes (An infectivity-enhancing site on the SARS-CoV-2 spike protein targeted by antibodies, https://www.cell.com/cell/abstract/S0092-8674(21)00662-0)
Les auteurs ont détecté et caractérisé chez des malades de la Covid des anticorps facilitant l’infection des cellules par le virus : ces anticorps sont dirigés contre des épitopes (parties antigéniques) du domaine terminal la protéine spike (NTD). La liaison de ces anticorps à ce domaine NTD modifie la conformation spatiale de la spike (en particulier celle de son domaine de liaison à son récepteur l’ACE2 – RBD) : les anticorps anti NTD de la spike induisent une conformation ouverte du RBD et augmentent liaison de la spike à l’ACE2 et l’infectivité du virus.
L’effet des anticorps neutralisants est réduit en présence d’anticorps facilitants (in vitro)
Ces anticorps facilitants sont aussi fonctionnels sur les variants : ils en augmentent également l’infectivité.
Les anticorps neutralisants et facilitants existent chez tous les patients Covid sévères et leur taux est corrélé à la sévérité de la maladie.
Tout ceci renforce les doutes possibles sur la capacité réelle de anticorps « neutralisants » in vitro à protéger de l’infection in vivo. De plus, un épitope majeur des anticorps neutralisants a été perdu dans les variants récents (caractérisés par la mutation N501Y)
Les auteurs concluent que l’infection ou la vaccination pourraient favoriser la production d’anticorps facilitants
Conclusion
On sait donc depuis presque 20 ans que les vaccins anti-coronavirus comportant comme antigène la protéine spike entière sont capables de provoquer l’aggravation de l’infection en présence du virus circulant. Tous les experts compétents en sont conscients et ont mis en garde contre cet ADE (y compris de Conseil Scientifique gouvernemental il y a un an dans son avis de juillet 2020 https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_vaccins_9_juillet_2020_-_care_-_conseil_scientifique_-_comite_vaccin.pdf)
On notera qu’il y a un an déjà le CS gouvernemental ne recommandait pas d’obligation vaccinale mais n’envisageait pas une stratégie vaccinale fondée sur des choix purement individuels (subtile nuance!) : tout était donc déjà préparé.
La vaccination en pleine période de circulation de variants viraux qui échappent à la protection médiocre conférée par les vaccins (Neutralising antibody activity against SARS-CoV-2 VOCs B.1.617.2 and B.1.351 by BNT162b2 vaccination
http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01290-3/fulltext, SARS-CoV-2 spike P681R mutation enhances and accelerates viral fusion, https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.06.17.448820v1, SARS-CoV-2 variant B.1.617 is resistant to Bamlanivimab and evades antibodies induced by infection and vaccination | bioRxiv, https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.05.04.442663v1, Reduced sensitivity of SARS-CoV-2 variant Delta to antibody neutralization, https://www.nature.com/articles/s41586-021-03777-9, Neutralising antibody escape of SARS‐CoV‐2 spike protein: Risk assessment for antibody‐based Covid‐19 therapeutics and vaccines, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8250244/) ne peut donc que conduire à ce rebond de Covids post-vaccinaux.
La sévérité de cette vague post-vaccinale dépend bien évidemment de la population touchée et de la saison : cet hiver ce sont les personnes âgées vaccinées en premier qui en ont fait les frais ; cet été la combinaison de deux facteurs ne mènera pas, espérons-le, au même résultat catastrophique : ce sont en majorité des jeunes qui se font vacciner et on assiste à la circulation d’un variant peu pathogène (voir en appendice les statistiques du gouvernement britannique) – face à un système immunitaire peu inflammatoire (Dopico, X., Evangelou, M., Ferreira, R. et al. Widespread seasonal gene expression reveals annual differences in human immunity and physiology. Nat Commun 6, 7000 (2015). https://doi.org/10.1038/ncomms8000) : le système immunitaire présente un profond profil transcriptomique pro-inflammatoire pendant l’hiver européen et c’est le contraire en été.
Appendice
SARS-CoV-2 variants of concern and variants under investigation in England
Technical briefing 19 – 23 July 2021 https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1005517/Technical_Briefing_19.pdf
À la page 13 du rapport, on trouve les taux de létalité pour chaque variant entre le 1er février et le 19 juillet : taux de létalité pour le variant alpha = 1,93% ; pour le variant delta = 0,36% : entre le début février et le 19 avril 2021 le variant alpha représentait 90% des isolats de virus (https://covariants.org/per-country) et les personnes âgées et à risque étaient en majorité vaccinées.
Infections et réinfections avec le variant delta : étude sur une cohorte SIREN (44 546 participants) de travailleurs de la santé séropositive à 30% lors du recrutement et vaccinée à 95%.
La fréquence des PCR + a augmenté en juin avec un taux de 0,54% après de bas niveaux en mai (0,01%)
Total de personnes infectées : 263 personnes ont été testées PCR+ depuis avril 2021 : 221 (84%) d’entre elles avaient reçu leur seconde dose de vaccin depuis plus de 14 jours. On ne connaît pas le statut vaccinal des 16% restant de personnes infectées (vaccinée 1 ou 2 doses, depuis combien de temps) ? Non vaccinées , si c’est le cas pourquoi ne pas le préciser ?
221 infections chez vaccinés 2 doses plus de 14j = 0,522% de risque d’infection
263 – 221 = 42 statut vaccinal inconnu (risque infection1,89%)
Parmi les 51 possibles réinfections depuis avril 2021 (0,46% sur 9813 séropositifs au recrutement) , 3 avaient reçu leur première dose depuis plus de 21 jours et 42 (82%) avaient reçu leur deuxième dose depuis plus de 14 jours. Donc au total 45/51 réinfections avaient été vaccinées ; pour les 6 personnes restantes le statut vaccinal n’est pas précisé : étaient-elles non vaccinées ou vaccinées depuis moins de 14 jours ? Le fait que ce ne soit précisé laisse supposer qu’elles étaient récemment vaccinées , sinon pourquoi ne pas avoir précisé qu’elles étaient non vaccinées ?
Conclusion : le vaccin ne protège ni des infections ni des réinfections et pourrait même les favoriser, pour conclure il faudrait connaître le statut des vaccinal des personnes pour qui ce n’est pas précisé.
Dernière minute
Epidémie de Covid dans une mine d’or en Guyane Française
Variant gamma, juin 2021
https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/10/21-1427_article
publié 21 juillet 2021
Breakthrough Infections of SARS-CoV-2 Gamma Variant in Fully Vaccinated Gold Miners, French Guiana, 2021
Les rétablis de Covid ne sont pas infectés (sauf si vaccinés)
Une majorité (15/25) des vaccinés sont infectés (rétablis ou non)
Les non vaccinés sont infectés les derniers
Donc les vaccinés infectent les non vaccinés
Les vaccinés ont charge virale supérieure à celle des non vaccinés
Pas de forme grave malgré forte présence de facteurs de risque
Les personnes ayant fait une infection ancienne au Covid-19 sont protégées à 100% contre le variant Gamma; mieux que les vaccinées !
Les personnes non vaccinés, sans antécédents de Covid ont des charges virales inférieures (Ct) aux vaccinés !
C’est ce que nous apprend une étude publiée sur le site du CDC (Center for disease Control), institut américain officiel de surveillance des maladies
Breakthrough Infections of SARS-CoV-2 Gamma Variant in Fully Vaccinated Gold Miners, French Guiana, 2021. Volume 27, Number 10—October 2021. https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/10/21-1427_article
Cet article a investigué un cluster épidémique de SARS-CoV2 variant Gamma parmi les 44 employés d’une mine d’or en Guyane Française. Malgré la présence de mineurs avec des facteurs de risque (11 hypertension, 4 diabète, 4 obèses) aucune formes sévères de la Covid-19 n’a été observée.
Les informations les plus importantes de cette étude sont (voir tableau 1 et 2) :
1) L’immunité naturelle au SARS-CoV-2 a été efficace à 100 % contre ce variant
Aucun des 3 employés ayant un antécédent ancien de Covid-19 et non vaccinés n’ont eu la maladie Covid-19
Aucun des 3 employés ayant un antécédent ancien de Covid-19 ET vaccinés une dose n’ont pas eu la Covid-19
Alors que 15 des 25 personnes vaccinées deux doses ont développé la maladie Covid-19
3 des 4 employés non vaccinés ET sans antécédents de Covid-19 ont développé la maladie Covid-19
2) Les charges virales étaient moins importantes chez les non vaccinés infectés par le SARS-CoV-2 que chez les vaccinés (toutes les données pour les patients ne sont pas disponibles)
Moyenne de la charge virale (Ct sur le gène N) = 32 chez les personnes non vaccinées et sans antécédents de Covid
Moyenne de la charge virale (Ct sur le gène N) = 26.4 chez les vaccinés une dose
Moyenne de la charge virale (Ct sur le gène N) = 28.3 chez les vaccinés deux doses
Note 1 :
La vaccination à l’épreuve des faits. 1ère partie : les chiffres de l’épidémie
blog de Laurent Mucchielli
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/200721/la-vaccination-l-epreuve-des-faits-1ere-partie-les-chiffres-de-l-epidemie
référence aux textes que vont écrire Emmanuelle et Vincent
CSI N° 14 – Vincent Pavan – La mortalité post-vaccinale https://odysee.com/@ColCovMed-Reunion:9/CSI-N%C2%B0-14—Vincent-Pavan—La-mortalit%C3%A9-post-vaccinale:2
CSI 22 juillet 2021 : effets indésirables vaccins
CSI N° 15 du 23/07/2021 – Pierre Chaillot – Rétractation de l’article de Walach https://odysee.com/@ColCovMed-Reunion:9/CSI-N%C2%B0-15—Pierre-Chaillot—R%C3%A9tractation-de-l’article-de-Walach:0
Vincent Pavan + Emmanuelle Darles: Pharmacovigilance du vaccin Pfizer
CSI N° 12 du 1er juillet 2021 – Vincent Pavan & Emmanuelle Darles – Pharmacovigilance du vaccin Pfizer https://odysee.com/CSI-N%C2%B0-12—Vincent-Pavan—Emmanuelle-Darles—Pharmacovigilance-du-vaccin-Pfizer-:6a9c9e336322160cdae3e6e6a46a60800f24e99e
Amine Ulmil: Vaccin et effet secondaire par un spécialiste de pharmacovigilance
CSI N° 12 – Amine Ulmil – Vaccin et effet secondaire par un spécialiste de pharmacovigilance https://odysee.com/CSI-N%C2%B0-12—Amine-Ulmil—Vaccin-et-effet-secondaire-par-un-sp%C3%A9cialiste-de-pharmacovigilance-:405527819df22e8221cb5fad96c66bb5d3483734
Splendide revue, chère Emma !
La cause me semble entendue : le vaccin protège moins qu’il ne fragilise. Vont avoir du mal à secouer cette bandrille, nos taureaux écumants d’anti-complotisme.
Et pourquoi pas un simple effet de leurre ? Si l’organisme est saturé par de la spike n’appartenant pas à un virus entier, alors les défenses immunitaires auront à affronter simultanément les vrais virus et les spikes additionnelles, ce qui augmente les chances du vrai virus de passer à travers les défenses.
non, c’est plutôt le contraire en immunologie : plus on stimule, plus le système immunitaire réagit!
Bonjour Emma,
Il y a un spécialiste des vaccins qui dit que les vaccins remplacent des anticorps à spécificité large (par exemple anti-coronavirus en général) par des AC à spécificité étroite (par exemple anti Corona-Wuhan):
Le Dr Geert Vanden Bossche, créateur de vaccin mondialement reconnu a envoyé des lettres aux professionnels concernés (WHO, NIH, CDC, Bill & Melinda Gates Foundation, GAVI, CEPI, FDA, EMEA, Pfizer, Moderna, Astra-Zeneca, J&J, Novavax, GSK) pour leur dire qu’il faut stopper le programme de vaccination immédiatement.
Voici ce qu’il explique :
Les anticorps spécifiques à longue durée de vie (du vaccin) concurrencent nos anticorps à faibles spécificité (naturels). Ces anticorps naturels vous fournissent une large protection, qui n’est pas spécifique aux variants, c’est à dire qu’ils vous protégeront de tous les variants. Cependant, les anticorps du vaccin ne vous protègent pas de tous les variants, il suffit donc que le virus soit assez différent pour qu’ils en deviennent inefficace. Il s’avère que les anticorps du vaccin sont dominants, ils reviennent à chaque fois que vous attrapez un coronavirus et vous ne pourrez donc jamais supprimer cette sorte de programme installée en vous lors de votre vaccination. Les conséquences sont graves, imaginez-vous, lorsque nos anticorps naturels voudront intervenir pour éliminer un variant, c’est nos anticorps induits par le vaccin qui vont intervenir pour dégager nos anticorps naturels, ils laisseront alors passer le virus car ils sont inefficaces contre les variants. Pour conclure, chaque personne se faisant vacciner détruit son système immunitaire inné, ce qui donne lieu à un problème mondial qui rend ce virus de plus en plus infectieux.
Voici la vidéo d’explication :
https://odysee.com/@Covidbel:5/Geert:7
Qu’en pensez-vous?
Maria Biologiste retraité
en effet ça vient d’être publié! je ne retrouve plus ça!
https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.07.29.454333v1
Bonjour,
Il faudrait publier, les effets les secondaires déclarés au centre de pharmaco vigileance.
j’ai développé le Covid long quelques jours après la deuxième injection pfeizer le1er AVRIL 2021, avec de nombreux effets indésirables decris ordinairement.
Plus de 10 mois avec des sequelles. En Novembre 2021, pendant 15 Jours, brusquement au cours d’une conversation, j’avais une impossibilité de pouvoir m’exprimer et ma machoire claquée. Il me semble encore avoir avoir moins de facilité à soutenir une conversation alors que je peux encore le faire sur papier.
J’ai eu une importante hématurie avec une tache de varicosités superficielles au niveau de la vessie qu’on a dû m’enlever chirurgicalement début Août 2021. Ainsi que des douleurs aux jambes inexpliquées.
J’ai déclaré mes symptômes au centre de pharmaco vigileance. Pour l’hématurie, je rentre dans les 1,3% mondiaux m’a t-on dit.