France 5 et sa conception de « la vérité sur les vaccins »

Cette chaîne de télévision promettait une étude loyale et indépendante de la vaccination telle que réalisée en France, à ce jour et dans le passé: Au final leur rédaction n’a présenté absolument aucun des thèmes que notre équipe leur avait sélectionné au moment de la préparation de ce documentaire. Liberté éditoriale d’accord mais surprise, aucun médecin critique de la vaccination obligatoire n’a été convié à participer en plateau au soutien de la Présidente du REVAV, laissée seule et malade face à trois professionnels en pleine forme et parfaitement rompus à l’exercice médiatique. Retour sur une passe d’arme qui montre on ne peut mieux comment faire passer des vessies statistiques pour des lanternes mensongères, sous la plume de notre plus célèbre mathématicien français après Descartes, Bernard Guennebaud. Bonne lecture.

Le mardi 12 novembre 2019 la Cinq faisait fort en présentant en direct un débat entre quatre invités dont un expert d’envergure nationale, Daniel Lévy Bruhl responsable de l’unité vaccinations à Santé Publique France et Cathy Gaches, présidente du Revav (réseau des victimes de la vaccination) et qui était auparavant le Revahb  (réseau vaccin hépatite B). Le débat sera précédé d’un film réalisé par Magali Cotard et où D.Lévy Bruhl intervenait aussi:

« Enquête de santé, la vérité sur les vaccins » est une  émission visible en replay jusqu’au 12 décembre 2019 [1].

Le débat commencera fort avec  la présence déterminée de la présidente du Revav qui va montrer deux courbes étudiées par Dominique Le Houézec pédiatre et médecin conseil du Revav [2].  Dans son étude, l’auteur commente ainsi ces 2 courbes avec des unités bien sûr très différentes :

« La relation temporelle existe clairement : L’incidence annuelle des SEP (scléroses en plaques) enregistrées par l’assurance maladie française est restée stable à environ 5,5/100000 jusqu’en 1995. Elle a fortement augmenté en 1996 pour se stabiliser autour de 8/100000 à partir de 1998. Or cette forte augmentation (65%) suit de près un pic majeur dans le nombre de vaccins vendus entre 1995 et 1997 en France. Le nombre annuel de SEP apparaissant dans les suites d’une vaccination contre l’hépatite B notifiées à la pharmacovigilance française dessine presque le même pic avec un retard de une à deux années  (Figure 2) »

Mais Cathy Gaches n’aura guère le temps de commenter ces courbes car la parole sera aussitôt donnée à D.Lévy Bruhl :
– « C’est très intéressant cette courbe car elle montre toute la difficulté qu’il peut y avoir à interpréter les chiffres. Vous imaginez bien que dans la mesure où on a vacciné plus d’un tiers de la population française, plus d’un tiers des SEP sont survenues chez des sujets qui venaient d’être vaccinés et qui seraient de toutes façons survenues. »

Arbitré par Marina Carrère d’Encausse, le match retransmis en direct sur la Cinq opposait une victime atteinte de sclérose en plaques à la suite de la vaccination contre l’hépatite B  à un expert doté d’une très longue expérience, y compris par ses interventions dans des congrès, dans des auditions publiques et sur des plateaux télévisés.  La première  se bat avec ses armes en montrant ces 2 courbes pouvant suggérer la relation entre la vaccination HB et l’apparition de la SEP. Mais l’expert va balayer l’argument d’un revers de main par une belle lapalissade à peine implicite : si toute la population a été vaccinée, toutes les maladies qui apparaîtront se produiront chez des personnes vaccinées. Il est d’ailleurs coutumier de cet argument. L’affaire est ainsi réglée pour ne pas dire expédiée alors que si son argument doit bien sûr être pris en compte, il ne démontre en aucune façon que tous les cas apparus ne seraient que coïncidences.

On doit aussi constater que cet argument pourrait se trouver renforcé ici, du moins en apparence, car si l’incidence annuelle des vaccinations s’accroît parallèlement à celle des SEP  elle décroit aussi parallèlement.  De fait, ces courbes qui pouvaient suggérer une relation très forte entre la vaccination et l’apparition de la SEP devinrent instantanément démonstratives de la coïncidence !

La courbe noire représente les nombres de SEP chez des vaccinés contre l’hépatite B. Quand on ne vaccinait pas il n’y en avait pas, oui bien sûr ! Il faut reconnaître que parmi les cas vaccinés il y a forcément des coïncidences. La question est donc de rechercher si les seules coïncidences pourraient expliquer de telles courbes.

Mais qui a raison dans ce duel inégal, l’expert ou la présidente du Revav? Tous les gens qui réfléchissent ou croient réfléchir vont dire que c’est l’expert, c’est évident ! Sa démonstration paraît lumineuse tant elle est simple et exprimée d’une manière fluide. Toute l’intelligentsia lui donnera raison, que ce soient les politiques, les juges, les enseignants, les journalistes, les philosophes et autres penseurs genre décodeurs du journal Le Monde, tous acharnés à combattre l’obscurantisme par  une complaisante connivence de classe.  Mais ce n’est pas aussi simple !

En effet,  s’il n’y avait pas de relation entre la vaccination et la sclérose en plaques ce serait la totalité des vaccinés  qui contribuerait chaque année  à alimenter les nouveaux cas de façon à peu près proportionnelle à leur nombre.

Aussi, l’incidence annuelle serait en phase avec la prévalence vaccinale c’est à dire le nombre total de personnes vaccinées et non pas en relation avec l’incidence vaccinale annuelle comme il apparaît sur les courbes.

Pour montrer cela je vais utiliser uniquement les 3 faits visibles à l’œil nu sur ces 2 courbes :
1- une croissance fortement corrélée entre les 2 courbes.
2- Une décroissance tout aussi fortement corrélée entre elles.
3- Un décalage moyen de, disons 18 mois entre ces 2 courbes.

Comme une forme d’exercice, je me limiterai volontairement à n’utiliser que ces 3 éléments pour analyser ce qu’ils pourraient impliquer, sans faire usage d’aucun autre argument. Je vais  démonter le processus numérique en présentant  2 exemples fabriqués. Je vais considérer  5 groupes disjoints G1, G2, … G5 qui représentent respectivement 5 %, 10 %, 15 %, 10 % et 5 % d’une population. Le groupe G1 sera vacciné l’année 1, le groupe G2 l’année 2, …, le groupe G5 l’année 5. En l’absence de vaccination, il se produit chaque année 5 SEP dans le groupe G1, 10 dans G2, 15 dans G3, 10 dans G4 et 5 dans G5. Le nombre de SEP est donc proportionnel aux effectifs.

Premier exemple

On vaccine avec de l’eau tiède (certains diront un placebo). Les résultats sont rassemblés dans le tableau, les nombres barrés correspondant à des cas non vaccinés. Le nombre annuel de SEP sera successivement : 5,  15,  30,  40,  45 qui est donc une fonction croissante en relation avec la prévalence vaccinale qui est successivement : 5 %, 15 %, 30 %, 40 % et 45 %.

Voici les données mises en musique avec la courbe représentant les incidences vaccinales et celle montrant la croissance de l’incidence de la SEP.

On voit clairement que la décroissance de l’incidence vaccinale se traduit par une moindre croissance de l’incidence de la SEP et non par une décroissance de celle-ci.

Ce fait à lui seul met par terre l’interprétation trop rapide et purement suggestive de D.Lévy Bruhl. Le fait que l’incidence  annuelle de la SEP soit en phase avec les variations de l’incidence vaccinale annuelle pour être en particulier décroissante alors que la vaccination se poursuit est une  forte indication d’un lien possible entre cette vaccination et la SEP. Pour préciser ce point, voici un second exemple.

Second exemple

Je suppose maintenant que la vaccination déclenche des SEP un an plus tard  mais ni avant ni au-delà pour simplifier:
– Année 1 : comme prévu, 5 SEP apparaissent dans G1.
– Année 2 :  50 SEP dans G1, 5 qui étaient prévues plus 45 provoquées par le vaccin. Plus 10 SEP dans G2 qui vient d’être vacciné cette année là. Soit 60 SEP cette année 2.
– Année 3 : 5 SEP prévues dansG1 la vaccination n’ayant plus d’action sur ce groupe. 100 SEP dans G2, 10 qui étaient prévues plus 90 provoquées par le vaccin. 15 SEP prévues dans G3 qui vient d’être vacciné. Total : 120
– Année 4 : 5 SEP prévues G1. De même 10 SEP dans G1 et 150 dans G3 vacciné un an auparavant : 15 qui étaient prévues plus 135 provoquées par le vaccin. 10 SEP prévues dans G4. Total 175.
– Année 5 : on aura comme prévu, 5, 10 et 15 SEP dans G1, G2 et G3. On en aura 100 dans  G4 dont 10 prévues et 90 liées au vaccin. Plus 5 SEP dans G5. Total 135.
– Année 6 : on aura comme prévu 5, 10, 15, et 10 SEP  dans G1, G2, G3 et G4 plus 2 dans le groupe G6 qui vient d’être vacciné et qui représente 2 % de la population. Plus 50 SEP dans G5 avec 5 prévues et 45 liées au vaccin. Total 92.

Pour ne pas encombrer avec un second tableau de chiffres, il suffit de remplacer dans le tableau les nombres en rouge par 50,  100,  150  100  et 50 pour l’année 6.

Les incidences annuelles de la SEP seront : 5, 60, 120, 175, 135 et 92  pour l’année 6. On observe la croissance de ces incidences jusqu’à l’année 4 puis la décroissance les années 5 et 6. Voici les données sous forme d’une courbe en comparaison des 2 précédentes qui sont écrasées en raison du changement d’échelle.

Dans cette modélisation numérique j’ai supposé que le nombre de cas provoqués par la vaccination était très supérieur aux coïncidences : 45 cas générés par la vaccination contre 5 par coïncidences. En effet, le nombre de cas provoqué par la vaccination doit être suffisamment important pour compenser la croissance des coïncidences avec l’accroissement de la prévalence vaccinale. Cette croissance est crée simplement par le fait que le groupe des vaccinés s’accroît avec la poursuite des vaccinations dans le temps. Si le nombre de cas provoqués est trop faible il n’y aura pas de décroissance quand l’incidence vaccinale décroit.

On peut le voir facilement en prenant 2 cas provoqués pour 5 % de vaccinés, 4 cas pour 10 % etc…La séquence des incidences sera 5, 17, 34, 46, 49, 49.

J’ai aussi supposé que la vaccination avait une action limitée dans le temps pour provoquer de nouveaux cas. Autrement dit, j’ai supposé l’existence d’une durée d’incubation privilégiée. Si ce n’était pas la bonne hypothèse et que la vaccination  générait le même nombre de cas au fil des années, il n’y aurait plus de décroissance en phase avec la décroissance de l’incidence vaccinale.

Conclusions de ces modélisations

Je rappelle d’abord un principe général commun à toutes les modélisations :

Un fait ne démontre jamais une hypothèse, par contre une hypothèse peut permettre d’expliquer un fait ou de ne pas l’expliquer.

Quand il n’y a pas de lien, l’évolution annuelle du nombre de cas sera en phase  avec l’évolution de la prévalence vaccinale (nombre total de vaccinés dans la population) et non pas en phase avec l’incidence vaccinale annuelle.

Quand il y a un lien entre la vaccination et la maladie on constate, sous les hypothèses du modèle, que l’incidence annuelle des cas est en phase décalée avec l’incidence vaccinale annuelle. C’est ce qu’on observe sur les courbes présentées dans l’étude de D.Le Houézec.

La modélisation a été obtenue avec  une durée d’incubation privilégiée qui est ici 1 an, aucun cas ni avant ni après.

On obtiendrait un résultat analogue avec un plus petit nombre de cas avant et après cette durée privilégiée d’incubation. Cela laisse supposer qu’il y aurait effectivement une durée privilégiée pour l’incubation de la maladie à partir de la vaccination.

La modélisation a été réalisée avec un nombre important de cas crées par la vaccination par rapport au nombre de coïncidences. Cela laisse supposer qu’il en irait de même pour les courbes présentées. Autrement dit:

Cela donnerait à penser qu’il y aurait eu un nombre important de cas générés par la vaccination et qu’il devrait donc être suffisant pour générer des signaux statistiques.

Modélisation sous l’effet accélérateur de la vaccination

 La question doit être posée :  la vaccination  pourrait-elle aussi accélérer le processus de démyélinisation chez des personnes précédemment fragilisées de ce point de vue ?

Il y a au moins un exemple très connu à ce sujet. C’est celui d’un médecin hospitalier qui avait inauguré en octobre 2009 la vaccination contre le virus H1N1 déclaré pandémique. Il devait organiser la campagne de vaccination dans son hôpital et se devait donc de donner l’exemple. Quel exemple ! Quatre jours plus tard il déclarera une sclérose en plaques ! Déjà, 15 ans auparavant, il avait eu une première atteinte après la vaccination hépatite B suivie d’une rémission de 15 ans. « Une petite vaccination et sa repart ! » déclarera-t-il sur le blog de Dominique Dupagne où il témoignera de sa mésaventure. Dans son premier bulletin relatif à cette campagne de vaccination fin octobre 2009, l’Afssaps  en fera état en soutenant que le vaccin contre le virus H1N1 n’était pas en cause puisqu’il avait déjà eu une alerte 15 ans auparavant …

D.Lévy Bruhl commenterait sans doute en disant que s’il avait fait la grippe quelques semaines plus tard faute d’avoir été vacciné, il n’aurait pas manqué de faire cette SEP. C’est possible mais après l’alerte qui avait suivi sa vaccination contre l’hépatite B il avait quand même vécu 15 ans tranquille. Je pense qu’on peut soutenir qu’une première atteinte consécutive à une vaccination devrait contre-indiquer  à vie toute autre vaccination. Nous en sommes très loin !

La réalisation d’un événement demande toujours la conjonction de 2 causes. La moquette est mouillée. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu un orage diront certains. Parce qu’on a laissé la fenêtre ouverte diront d’autres. On peut discuter longtemps mais on peut aussi dire qu’il y a des causes évitables comme de fermer la fenêtre et d’autres non évitables comme l’orage.

 La question se pose donc : Est-il possible d’obtenir des courbes de même allure générale que celles présentées ici  mais en supposant cette fois ci que la vaccination précipiterait l’apparition de la maladie chez des personnes qui l’auraient faite plus tard ?

Je reprends les chiffres de la première simulation avec 5 cas par an en l’absence de toute vaccination pour le groupe G1 soit 25 cas sur 5 années cumulées. Ces 25 cas sont vaccinés au cours de l’année 1. Je suppose alors qu’ils débutent tous la maladie très peu de temps après et qu’il n’y aura aucun cas par la suite au cours des 4 années suivantes. La séquence des incidences annuelles pour ce premier groupe  sera donc : 25, 0, 0, 0 , 0.

De même, pour le  groupe G2  vacciné la seconde année : 50, 0, 0, 0, 0. De même pour les autres années.

Les incidences globales successives seront donc 25, 50, 75, 50, 25. On constate qu’il y a bien une régression de l’incidence annuelle des cas après sa croissance au cours des 3 premières années.

Nous constatons ainsi, par une simulation très simple explicitant une hypothèse, que l’existence d’une régression de l’incidence des cas en phase avec celle des vaccinations n’est pas un critère suffisant pour affirmer que la vaccination aurait généré des cas qui ne seraient pas apparus plus tard sans cette vaccination.

En pareil cas, la vaccination ne serait pas innocente car ce n’est pas la même chose de faire une SEP à 25 ans plutôt qu’à 30 ou 40 ans.  Mais  il faut aussi reconnaître que le problème est plus complexe qu’on aurait pu le penser. Dans l’étude, les données sont fournies par années civiles et on ne dispose pas des données individualisées donnant la durée écoulée entre la vaccination et l’apparition de la première atteinte. Ces données seraient indispensables pour étudier plus précisément un tel problème. Elles existent au moins pour de larges échantillons et une telle étude aurait du être faite et surtout publiée car le fait qu’il n’y ait pas d’études publiées de ce type ne prouve pas qu’elles n’aient pas été conduites. C’est ce qu’on appelle la littérature grise.

Le plus vraisemblable, pour moi, est qu’on y verrait 2 pics : le premier peu de temps après la vaccination et le second, disons 18 mois plus tard pour fixer les idées. Le premier pic correspondrait aux coïncidences qui auraient été accélérées par la vaccination et le second aux cas générés par la vaccination et qui ne seraient pas apparus sans elle. Sur l’existence de ces 2 pics il est possible d’avancer cet argument :

La comparaison des 2 courbes présentées par D.Le Houézec fait apparaître un décalage de 1 ou 2 ans, disons 18 mois en moyenne. Ce décalage ne paraît pas compatible avec l’existence du seul phénomène de précipitation de la maladie sous l’action de la vaccination pour expliquer l’évolution des cas en relation avec les vaccinations car alors ce décalage devrait être beaucoup plus court. Ce fait est d’ailleurs reconnu. Daniel Floret, alors président du CTV le reconnaissait en octobre 2014 à la suite de la publication de l’étude américaine Langer Gould [3] qui trouvait un excédent significatif d’atteintes démyélinisantes centrales dans les 14 jours qui suivent une vaccination quelconque [4] :
– « L’augmentation du risque de révélation d’une ADSN (atteinte démyélinisante du système nerveux) à proximité immédiate d’une vaccination (tous vaccins confondus) est une constatation intéressante … la stimulation immunitaire provoquée par le vaccin peut précipiter le passage d’une phase asymptomatique à une phase symptomatique de la maladie. Une maladie infectieuse peut avoir le même effet. Cette hypothèse est en accord avec le fait démontré que l’apparition des premières manifestations de SEP fait suite à un processus immunitaire et un processus de démyélinisation débuté depuis plusieurs années auparavant. »

Puis il ajoute :
– « Cette étude est très rassurante dans la mesure où elle démontre à 3 ans l’absence de lien entre toute vaccination et la révélation d’un ADSN. »

Langer Gould : « L’augmentation à court terme du risque suggère que les vaccins pourraient accélérer la transition de l’auto-immunité subclinique à l’auto-immunité manifeste chez les patients atteints d’une maladie existante. Nos résultats corroborent les anecdotes cliniques sur l’apparition des symptômes du système nerveux central peu de temps après la vaccination. Nous n’avons trouvé aucune association à plus long terme entre les vaccins et la SEP ou toute autre atteinte démyélinisante  du système nerveux central, ce qui plaide contre une association de cause à effet. »

Si l’existence du second pic est niée, celle du premier est donc parfaitement reconnue. Mais un train peut en cacher un autre et certains se servent de ce premier pic pour affirmer que tous les cas possiblement liés aux vaccinations apparaissant très peu de temps après celles-ci, il n’y a pas lieu de regarder les données au-delà de cette courte durée ! J’ai entendu cet argument au cours d’un colloque (Bobigny) auquel je participais le 30 novembre 2019 : « au-delà de 3 mois il n’y a plus rien à voir, tout ne sera que coïncidences ! »

Notons que les résultats obtenus sur le long terme par A.Langer Gould et coll. reposent sur des erreurs techniques monumentales que j’avais d’ailleurs exposées au cours de ce colloque et que j’avais présentées ici-même en août 2018 dans ma lettre au Conseil de l’Ordre.

Sa conclusion, reprise par Daniel Floret, n’a donc aucune valeur.

La seule chose que démontre ce résultat est que les auteurs et commentateurs ‘’autorisés’’ n’avaient pas du tout compris  que c’était la répartition des vaccinations dans le temps qui était à l’origine de ce résultat et non l’absence de nocivité du vaccin qui ne peut être testée ainsi.

Conclusion

Un dernier mot sur Daniel Lévy Brühl, l’expert institutionnel en service pour cette émission, le Monsieur vaccins de Santé Publique France. Le 22 décembre 2017, au cours de la conférence de presse organisée avec une grande solennité à l’université Paris-Descartes, « Les vaccins : une chance pour nos enfants », il déclarera :

– « La seule maladie qui n’ait jamais été éradiquée de cette terre l’a été grâce à la vaccination et c’est la variole avec son cortège de souffrances, de décès et de séquelles « 

Pourtant, au congrès de la Sfsp (Société française de santé publique) à Lille en Novembre 2011, je présentais une communication « analyse d’une distorsion entre discours publique et expertise : l’éradication de la variole » [5].

Daniel Lévy Bruhl était dans la salle et interviendra pour dire « qu’il n’aurait pas été possible de vaincre la variole par la vaccination ».

Le tout juste ancien président de la Sfsp François Bourdillon, devenu depuis directeur de Santé Publique France, était assis derrière lui …

Il est possible de confirmer de telles distorsions dans ses propos sur la variole en lisant ce qu’il cosignait à ce sujet avec Nicole Guérin dans ce document de l’InVS sur le bioterrorisme et la variole [6]. Les distorsions entre discours publique et expertise, c’était l’objet de ma communication !!! Tout cela sera précisé et analysé dans des articles ultérieurs en l’honneur du 40è anniversaire de l’éradication de la variole, le 8 mai 2020.

Vaccination contre la variole ou contre l’hépatite B, les vaccins et les maladies changent mais les méthodes de l’expertise restent des constantes aussi invariables que la vitesse de la lumière !

 

Sources:
[1]  https://www.france.tv/france-5/enquete-de-sante/1099311-la-verite-sur-les-vaccins.html
[2]  http://www.revahb.fr/Files/Other/Documents/Traduction_Etude_Dr_LE_HOUEZEC_14_11.pdf
[3] Publication Langer Gould en accès libre et disponible en pdf : https://jamanetwork.com/journals/jamaneurology/fullarticle/1917549
[4] https://www.mesvaccins.net/web/news/6111-vaccinations-et-affections-demyelinisantes-du-systeme-nerveux-une-nouvelle-etude
[5] https://www.sfsp.fr/manifestations/congres2011/donnees/fs_tout_auteurs.htm
[6] Taper le titre « Utilisation du virus de la variole comme arme biologique » puis lancer le pdf.

 

 

 

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Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
8 décembre 2019 20h22

MERCI Akira ! Mais cela montre une chose très importante qui est qu’on ne peut plus se contenter de reproduire les commentaires des experts en pensant qu’il ne saurait y avoir rien de mieux puisqu’ils sont les experts d’envergure nationale et que donc s’ils sont arrivés à un tel niveau c’est qu’il était impossible de faire mieux.

Cette croyance est évidemment très répandue et agit à fond dans les décisions gouvernementales, juridiques, les propos des « penseurs » genre philosophes ou dans les analyses des décodeurs du Monde …

En fait il n’est pas si difficile, vu son niveau, de montrer que cette « expertise » ne vaut vraiment pas grand chose mais encore faut-il réussir à le faire comprendre.

En tout cas merci pour votre appréciation qui aidera certains à s’accrocher un peu plus pour comprendre ….

Alexandre GUYOT
Alexandre GUYOT
Répondre à  Bernard Guennebaud
9 décembre 2019 12h26

C’est encore difficile pour moi de comprendre ce que vous expliquez.
Après avoir les définitions d’incidence (nombre par an) et de prévalence (totaux ou somme des nombre par an en qq sorte) ça va mieux mais il me faut bcp de concentration et je me demande si passer par la modélisation était bien la meilleure façon d’expliquer que les courbes montrées ne permettaient pas de trancher.
La modélisation ajoute qq chose de plus à comprendre, les chiffres que vous prenez quand on ne comprend pas tout de façon limpide deviennent suspect dans la mesure ou l’on pourrait croire qu’ils sont choisi pour démontrer ce que vous désirez mais que s’ils étaient choisi différemment il montreraient tout autre chose.
Je ne crois pas être un imbécile même si je ne suis pas un génie mais j’ai toujours des difficultés à comprendre votre mode de raisonnement. Vous avez une tournure d’esprit (qui m’aparait brillante par ailleurs) -probablement liée aux stat épidémiologiques- que je ne maîtrise pas encore. J’ai un peu honte d’ailleurs car je suis biologiste écologue de formation.

« n’est pas un critère suffisant pour affirmer que la vaccination aurait généré des cas qui ne seraient pas apparus plus tard sans cette vaccination. » la deuxième négation n’est-elle pas une erreur ?

Votre hypothèse de deux pics est intéressante ! et courageuse. A quand un médiapart des sciences qui diffuserait des notes secrètes ….

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Alexandre GUYOT
9 décembre 2019 15h53

Non, la deuxième négation n’est pas une erreur. Je venais de montrer sur un exemple numérique qu’il était possible de générer une courbe de cas évoluant en phase avec l’incidence vaccinale annuelle (donc croissante puis décroissante ici) en utilisant uniquement des cas qui seraient apparus sans cette vaccination, mais apparus plus tard. Plus précisément j’avais fait l’hypothèse que la vaccination précipitait la démyélinisation pour un certain nombre de cas qui sans cela seraient apparus de façon étalée dans le temps.

En fait, puisque ma tournure d’esprit vous interpelle, sachez que je suis mathématicien maths pures et que, dans la second partie de ma carrière, je m’étais intéressé aux modélisations mathématiques applicables à l’évolution des maladies contagieuses, au moins dans un cadre pédagogique avec applications proposées aux étudiants, y compris en examens. Je sais, pour les avoir côtoyés à l’époque, que ce n’est pas une tournure d’esprit très répandue chez les biologistes. Pas plus chez les médecins que je côtoie aujourd’hui ! N’est ce pas ?

Ici, je me suis attaché à montrer ce qu’il était possible de faire en utilisant uniquement des critères visibles à l’œil nu, à savoir les variations de la croissance des courbes ainsi que le décalage « latéral » (les années qui défilent) entre elles.

Cela évite d’avoir à s’appuyer sur un accroissement des cas frappant les vaccinés HB pour pouvoir conclure que ces courbes illustreraient cet accroissement ! Ce qui contraindrait à rechercher ailleurs les preuves de cet accroissement …

Je conçois que vous puissiez craindre une manipulation avec les nombres choisis tout exprès pour … En fait je les ai surtout choisis les plus simples possibles pour des raisons évidentes. Mais les résultats généraux demeureraient et je les ai énoncés dans les conclusions de ces modélisations.

LA PRINCIPALE : en l’absence de toute action de la vaccination (et de toute autre cause particulière qui lui aurait été concomitante), l’incidence annuelle du nombre de cas sera une fonction croissante de la prévalence vaccinale et non de l’incidence vaccinale.

C’est facile à comprendre sans chiffres si cela vous gène plus que ça ne vous aide : chaque année, la totalité des vaccinés depuis le début de la vaccination (quelques années auparavant, pas sur 200 ans !) participera à la création de nouveaux cas et pas seulement les vaccinés les plus récents.

N’hésitez pas à dire ce que vous ne comprenez pas, j’étais enseignant. Je sais que sur ces questions il y a un vrai problème culturel dont personne n’est individuellement responsable mais il faut en sortir. La seringue sur la tempe, nous n’avons pas le choix !!!

Il faut prendre conscience que quand on ne fait pas une modélisation consciente, il y en a quand même une qui est d’autant plus présente et pressante qu’elle est inconsciente.

Proposer une modélisation consciente et construite, c’est aussi s’attaquer à nos idées préconçues et non exprimées. De fait, la modélisation devient aussi un travail sur soi, une sorte d’introspection vers le fouillis inextricable de nos idées toutes faites. C’est exactement ce sur quoi Lévy Bruhl tentait de jouer.

Ce que j’ai fait ici, c’est le prix à payer pour avoir une chance de déjouer ce genre de procédés.

Dr JM REHBY
Dr JM REHBY
8 décembre 2019 20h44

Jusqu’à quand tolèrerons nous ces experts menteurs tricheurs manipulateurs qui monopolisent la parole les médias et conseillent les ministres !!
Sont-ils malhonnêtes ou simplement aveugles ?
Dans ma petite patientelle de médecin de famille une sclérose en plaques un diabète de type 1, un Guillain et Barré, une thrombopénie auto-immune gravissime 48 heures après la 2ème injection mais rien à voir avec le vaccin bien sûr !!
Et maintenant les nourrissons qu’il faut vite protéger contre les rapports sexuels multiples MDR!!

Brigitte Fau
9 décembre 2019 9h25

Oui, la manipulation est tellement évidente dès que l’on devient vigilant.
Elle crée, par la désinformation, une confiance telle que les tabous s’aggravent d’année en année.
La science a pourtant tout à découvrir encore. L’analyse complète des génômes était exceptionnelle, il y a peu et reste très coûteuse. Qui sait que les génomes microbiens entre 2 malades sont différents ? Qui cherche à comprendre scientifiquement pourquoi en tentant toutes les hypothèses possibles ? La science reste enfermée dans le concept que les microbes sont la cause de nos maladies. Cela est seulement déduit d’un dogme faux alors que nous savons désormais que nous ne sommes pas stériles.
Avec l’avancée énorme des technologies, on ne cesse de découvrir des « microbes ».
Mais qui sait que ce sont eux qui équilibrent notre univers (l’univers bactériel de Lynn Margulys).Sans eux nous ne survivrions pas : la seule déviance du taux précis d’oxygène de l’air nous serait fatale. Ils maintiennent cet équilibre.
Tous les organismes vivants sont de nature microbienne. Les microbes sont produits par nos organismes déséquilibrés, ils ne sont pas la cause de nos maladies (cf A. Fougerousse). Béchamp le démontrait et il est plus que temps de s’intéresser à ses travaux d’une grande rigueur scientifique.

Brigitte Fau
Répondre à  Brigitte Fau
9 décembre 2019 11h05

Bonjour Akira,
L’oxygène est un déchet apparu avec les premiers végétaux. Des microbes à respiration aérobie sont apparus. Un équilibre s’est créé grâce à la respiration des différents organismes. Extrait du livre p.115 – 116 :
« la stabilisation de 21% semble résulter d’un consensus tacite entre l’ensemble des êtres vivants intervenu il y a des millions d’années : le contrat est toujours respecté aujourd’hui…
La teneur actuelle en oxygène élevée, mais pas trop, donne l’impression d’une décision consciente de maintenir l’équilibre entre danger et opportunité, entre risque et bénéfice. Même les forêts humides et les prairies sont extrêmement inflammables lorsque les eaux sont basses. Si le pourcentage d’oxygène était supérieur de quelques pour cent, même les êtres vivants s’enflammeraient spontanément. S’il diminuait un tout petit peu, les organismes commenceraient à s’asphyxier. »
L’air de la montagne a ce côté anti-oxydant très bénéfique parce qu’il reste supportable à l’organisme.
Lynn Margulis ne connaissait pas les travaux de Béchamp, Tissot. Mais elle serait ravie de comprendre que notre petit univers bactérien et ceux de tous les organismes vivants contribuent à leur propre équilibre en même temps qu’à celui de l’univers.

Alexandre GUYOT
Alexandre GUYOT
Répondre à  Brigitte Fau
9 décembre 2019 12h11

Elle disait que -sans les microbes- une infime variation… Vous possédez bien vos microbes en pleine forme voilà ce que je déduis de votre survie à ces altitudes déraisonnables !!
Mais je ne connais pas le mécanisme qui serait en jeu ici !

Brigitte Fau
Répondre à  Brigitte Fau
9 décembre 2019 22h22

Tu parles en pression mais celle-ci s’exerce sur l’ensemble des molécules de l’air. Les proportions restent les mêmes jusqu’à plusieurs dizaines de km d’altitude.

Francois
Francois
Répondre à  Brigitte Fau
9 décembre 2019 23h31

Ce que vous dites est difficile à comprendre… réellement.
La teneur en oxygène est un paramètre extrêmement variable dans la plupart des écosystèmes. Les plantes, les hommes, la plupart des êtres vivants adaptent et ajustent leur système respiratoire ou système d’échange avec le milieu, aux conditions environnementales.
… mais de quel équilibre (vision très ésotérique) parlez-vous donc ici ?

Roger
Roger
Répondre à  Brigitte Fau
10 décembre 2019 0h29

A 4000m d’altitude il y a moins d’oxygène dans un même volume qu’au niveau de la mer, mais le taux d’oxygène est toujours de 21% car il y proportionnellement moins des autres gaz. Est-ce cela qu’a voulu mettre en évidence Brigitte Fau?

Brigitte Fau
Répondre à  Brigitte Fau
10 décembre 2019 11h21

Le taux d’oxygène dans l’air est maintenu à 21% depuis des lustres. Tu peux trouver de nombreuses sources sur ce sujet, le livre de Lynn Margulis (biologiste) et de son fils Dorion Sagan (astronome !) est une analyse fort intéressante de l’évolution du monde microbien et de son adaptation pour créer un équilibre qui se maintient de manière constante depuis des milliers d’années. Qu’est-ce qui équilibre ce taux ? sinon la respiration aérobie et anaérobie des organismes vivants microbiens, végétaux et animaux (eux-même microbiens selon Béchamp et Tissot).
Peu de gens connaissent la toxicité de l’oxygène. Il n’est devenu indispensable que par adaptation. Mais c’est un vaste sujet encore une fois.

Champbertauld
Champbertauld
Répondre à  Brigitte Fau
10 décembre 2019 19h01

Quelqu’un a dit la maladie n’est rien le terrain est tout ,il avait raison il faut juste rééquilibrer le terrain c’est a dire se système immunitaire celà est possible avec vitamines et minéraux réponse des laboratoires impossible car non rentables ????????????????????????????????????

Mopolf
Mopolf
9 décembre 2019 11h48

Merci pour cette article instructif, bienveillant, raisonné, mesuré et construit.

Soyons fous, espérons qu’il déclenchera des réactions adverses du même calibres, voire des autorités (compétentes?). Même si la réaction a lieu avec 18 mois de décalage, cela resterait une divine surprise, on est plus aux pièces.

L’exemple de la variole nous invite à être pessimiste quand au traitement rationnel de la science avec le décalage du temps. Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec le (post)traitement de certaines séries de données climatiques…

Thibra
Thibra
9 décembre 2019 11h59

France 5 a récidivé hier le 8/12/2019. Le site de AIMSIB est apparu (rapidement certes : https://www.france.tv/france-5/la-fabrique-du-mensonge/la-fabrique-du-mensonge-saison-1/1116749-vaccins-les-rumeurs-ne-meurent-jamais-alex-jones-la-machine-a-haine.html 00:20:24) sur l’écran comme site fabricant du mensonge. Et rien ne leur fait peur : premier docu sur la fabrique du mensonge qui démarre par la « propagande anti-vaccins » puis enchaine sur Alex Jones (personnage sulfureux) sans rupture ce qui permet d’associer les deux si l’on n’est pas trop critique. Et le plus « comique » est l’enchaînement d’un reportage sur le MOSSAD.
J’en profite pour vous remercier de votre libre pensée.

Alexandre GUYOT
Alexandre GUYOT
9 décembre 2019 12h44

« On doit aussi constater que cet argument pourrait se trouver renforcé ici, du moins en apparence, car si l’incidence annuelle des vaccinations s’accroît parallèlement à celle des SEP elle décroit aussi parallèlement. De fait, ces courbes qui pouvaient suggérer une relation très forte entre la vaccination et l’apparition de la SEP devinrent instantanément démonstratives de la coïncidence ! »

Je reformulerais ce paragraphe pour plus de fluidité de compréhension (si j’ai bien compris !)

En apparence, et seulement en apparence, on pourrait constater que cet argument (les SEP se seraient de toute façon déclenchées sans le vaccin) se trouve renforcé ici par la décroissance des SEP qui suit la décroissance du nombre de vaccinés par an. En effet si l’incidence annuelle des vaccinations s’accroît parallèlement à celle des SEP elle décroit aussi parallèlement.

Je ne comprends pas la fin de cette phrase :
« De fait, ces courbes qui pouvaient suggérer une relation très forte entre la vaccination et l’apparition de la SEP devinrent instantanément démonstratives de la coïncidence ! »

C’est quoi la différence en la coïncidence et la relation forte ? l’absence de causalité dans la coïncidence ?

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Alexandre GUYOT
9 décembre 2019 15h13

Je voulais dire  » … ces courbes devinrent démonstratives que tous les cas apparus étaient tous des coïncidences, c’est à dire qu’ils seraient apparus de la même façon sans cette vaccination ». Est-ce plus clair ainsi ?

N’hésitez pas à posez vos questions, vous avez le droit de ne pas comprendre et j’ai pu ne pas toujours rédiger de façon très clair.

On pourrait dire que la vaccination « avale » les uns après les autres les cas qui seraient apparus sans celle-ci et qui deviennent des cas ayant été vaccinés auparavant. Si tout le monde est vacciné, tous les événements médicaux se produiront chez des vaccinés. C’est ça l’idée promue par Lévy Bruhl et qui a pu arracher la conviction.

Comme j’ai pu le dire, il y a forcément des coïncidences. La question est de savoir s’il n’y a que des coïncidences. Par coïncidences j’entends des cas qui seraient apparus sans cette vaccination.

JOSEPH
9 décembre 2019 12h50

Je dois avouer que je n’ai pas tout compris dans le détail mais dans la globalité oui. Ce qui arrange ces experts évidemment malhonnêtes mais financièrement et égocentriquement intéressés, c’est ce raisonnement perpétuellement basé sur des études qui sont manipulables à souhait. Je dirai que ces experts sont des pervers protégés qui mériteraient une bonne leçon. Ils ont pourtant une famille et des enfants et un travail qui intérieurement ne doit pas vraiment les satisfaire. Nous n’allons pas les plaindre bien entendu, mais, pour parodier Boris Vian, nous dirons que c’est d’une tristesse pas croyable. Et oui, ça existe! Je les ai rencontrés, je les vois, je les sens et je dois m’auto-vacciner afin d’éviter leur venin, plutôt leur fiel qui est apparu au grand jour face à Cathy Gaches qui a su garder son calme.
Daniel Lévy Brühl n’a pas fait preuve d’impuissance… mais ça ne saurait tarder. Il y a toujours un boomérang qui se promène et dont le retour imprévu peut ramener la justice là où des personnes mal intentionnées s’en sont emparés

patrice vieille
patrice vieille
9 décembre 2019 14h17

Oui, en tant que quidam intéressé par le sujet, j’avais noté le déséquilibre entre les pro-vaccins et la seule « attention-vaccin » (et non pas anti-vaccin comme on veut nous le faire croire)
Je me suis demandé ce jour là comment des journalistes sérieux pouvaient déontologiquement passer à coté de l’aimsib ; j’apprends aujourd’hui que vous étiez au courant, que vous avez fait des propositions en amont qui n’ont pas été retenues. ça me conforte sur le fait que que ce n’est pas par la TV française que l’on peut s’informer (car je veux exclure Arte de mes critiques).
Ceci dit, quand on connaît les personnalités médiatiques qui « contrôlent » ou « valident » l’information sur cette chaîne, ce n’est pas une surprise. Heureusement pour nous, il y a vos lettres ; merci !

Richard HAAS
Richard HAAS
9 décembre 2019 15h17

France 5 ne pouvait faire mieux comme émission truquée sur les vaccins. Ou est la méga étude indépendante et crédible placébos versus vaccins ??

njama
njama
9 décembre 2019 17h36

Admettre un lien entre SEP et vaccins, ou entre autisme, maladies auto-immunes et vaccins, serait admettre qu’un, ou qu’une combinaison de leurs composants seraient cause directe d’altérations neurologiques, ce qui conduirait à devoir identifier ces éléments. La dénégation permet de s’en affranchir à bon compte en se reposant sur un « acte de foi » qu’est l’allégation d’innocuité alors que nous savons qu’en la matière ce sont des produits sur lesquels il n’y a pas d’études pharmacocinétiques, pas d’études de mutagenèse, de cancérogenèse, de génotoxicité, de déficience de fertilité, et qui n’ont jamais été comparés à de « véritables » placebos (Merci Michel Georget), contrairement aux obligations préalables pour les médicaments avant mise sur le marché, et certains produits cosmétiques.
Mme Buzyn et tant d’autres personnes qui affirment sans ciller que les doses d’aluminium contenu dans les vaccins sont sans danger, ignorent-elles simplement qu’elles sont très supérieures aux « Doses Minimales à Risque » ou MRL (minimal risk level) définies par la FDA et l’OMS en 1989 sur la base d’une étude de toxico-cinétique réalisée par P. JOUHANNEAU, un grand spécialiste de l’Aluminium, de même que dans la composition de certains pansements gastriques (Maalox®, Phosphalugel®, Moxydar®, Rocgel®, Xolaam®) comme nous le rappelle le Professeur Jean-Bernard Fourtillan Ingénieur chimiste, Professeur honoraire de Chimie thérapeutique et Pharmacocinétique, ancien Pharmacien des hôpitaux, ancien Expert Pharmacologue Toxicologue spécialisé en Pharmacocinétique auprès de l’AFSSAPS.
(citations) :
« Le Taux Minimal de Risque ou MRL (Minimal Risk Level) est fixé à 1 mg d’aluminium par kg de poids corporel et par jour, dans l’alimentation, c’est-à-dire pour l’administration orale, chez l’homme. L’absorption gastro-intestinale de l’aluminium est comprise entre 0,1 et 1 %, soit inférieure à 1%.
La Dose Minimale Toxique d’aluminium pour les vaccins, soit 0,01 mg d’aluminium /kg de poids corporel/jour, a pu être calculée à partir de la Dose Minimale Toxique d’aluminium, décrite dans la directive de la FDA et l’OMS, soit 1 mg d’aluminium /kg de poids corporel/jour, pour l’aluminium alimentaire, qui est applicable aux sels d’aluminium des pansements gastriques administrés par voie orale. »
« Pour un nourrisson qui pèse 5 kg, à l’âge de 2 mois, lors de sa première vaccination, la dose d’aluminium métal injectée dans son organisme à ne pas dépasser (selon les recommandations de l’OMS et de la FDA) s’élève à : 0,01 mg x 5 kg , soit 0,05 mg d’aluminium.
Or, dès l’âge de 8 semaines, la 1ère dose de l’un des 3 vaccins hexavalents apporte à l’organisme du nourrisson des quantités 6 à 16 fois supérieures à la dose minimale toxique édictée par la FDA et l’OMS. Ce qui est, bien sûr, formellement interdit par ces autorités de santé. »
https://valentonine.fr/fr-fr/explications-aluminium.html

njama
njama
Répondre à  njama
13 décembre 2019 12h18

Si la logique du Professeur J-B Fourtillan est imparable, sa mise en demeure au Président de la république lui demandant d’interdire l’aluminium dans tous les médicaments et produits de santé, vaccins compris, relève dans l’immédiateté de l’utopie pour des raisons tant économiques qu’industrielles qui prévaudront sur l’application du principe de précaution. On n’arrête pas si facilement le léviathan Big Pharma !
Il y aurait cependant une possibilité, au moins réalisable en France, 1er pays producteur de vaccins au monde, *** question de volonté politique, et de souveraineté nationale *** qui, profitant de l’expertise de l’Institut Pasteur (avant qu’il ne soit racheté par Mérieux dans les années 80) serait celle de contraindre les fabricants à remplacer les adjuvants aluminium par le phosphate de calcium qui avait fait ses preuves, auquel cas il serait possible il serait possible d’écarter les possibles effets neurotoxiques reconnus de l’aluminium.
Techniquement c’est complétement possible et très simple, CONTRAIREMENT À CE QUE PRÉTEND L’ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE dans les Conclusions Générales de son Rapport (Les adjuvants vaccinaux: quelle actualité en 2012 ? Pierre Bégué, Marc Girard, Hervé Bazin, Jean-François Bach.) :
(page23/32) Question 4 Quels sont les nouveaux adjuvants vaccinaux, leur utilité, leur toxicité éventuelle ?
« … Si la recherche s’orientait pour remplacer l’aluminium, la substitution ne pourrait être faite qu’après de longs et nombreux essais et contrôles, nécessitant de nombreuses années (environ 5 à 10 ans). »
http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2013/10/adjuvants-vaccinaux-rapport-ANM1.pdf

E3M – Le Dossier Intégral Phosphate de calcium : une alternative aux sels d’aluminium septembre 2015
extrait page 10 :
3. Le changement d’adjuvant est une modification mineure
La Commission Européenne énonce dans sa directive de 2005 sur les adjuvants dans les vaccins à usage humain que, pour procéder au changement d’adjuvant dans un vaccin déjà autorisé, il n’est pas nécessaire de refaire l’ensemble des études cliniques.
(pages10-11) :
4. Le changement d’adjuvant s’est déjà produit : l’exemple des vaccins IPAD
Comme nous l’indiquions supra, l’Institut Pasteur avait mis au point, au début des années 1970, des vaccins adsorbés sur phosphate de calcium (vaccins dénommés IPAD = Institut Pasteur ADsorbés sur phosphate de calcium), face aux risques présentés par les sels d’aluminium.
En 1985, la branche vaccins de l’Institut Pasteur, Pasteur Production, fut rachetée par l’Institut Mérieux, donnant naissance à Pasteur Vaccins.
[…] Marc Girard (directeur scientifique en 1985 de Pasteur Vaccins – fruit de la fusion Pasteur / Mérieux) précisait que les critères économiques avaient prévalu dans cette volonté d’imposer l’aluminium comme seul adjuvant (30) : « Avec l’arrivée de Mérieux, si vous voulez, les choses sont devenues beaucoup plus professionnelles. (…) c’était des industriels, c’est là où, dans un souci de rationalisation, l’Institut Mérieux a dit « écoutez, on laisse tomber le phosphate de calcium, tout le monde fait de l’hydroxyde d’aluminium. » (…) Dans une industrie, c’est toujours plus compliqué d’avoir différents produits qu’il faut mélanger, pas mélanger, éviter de mélanger, etc. C’est plus simple d’avoir une ligne unique. »
(pages 17 à 21) Annexe 2 : Transformation des vaccins IPAD, avec maintien de l’AMM
« Vaccins IPAD Pasteur » en 1987,transformés en « vaccins Pasteur » avec disparition du phosphate de calcium, et même AMM
https://www.vaccinssansaluminium.org/wp-content/uploads/2015/09/Le-phosphate-de-calcium-Une-alternative-aux-sels-daluminium.pdf

Le professeur Romain Gherardi… répond aux questions de « L’Obs ».
Serait-il possible d’utiliser d’autres adjuvants ? Comment faisait-on avant l‘aluminium ?
En France, jusque dans les années 80, l’institut Pasteur a refusé l’aluminium, il utilisait du phosphate de calcium. On en a dans les os, l’organisme est « équipé » pour le tolérer. Mais quand les laboratoires Mérieux ont racheté l’institut Pasteur dans les années 80, les vaccins Pasteur sont passés à l’aluminium. Alors même que leurs vaccins au phosphate étaient d’excellente qualité.
Pourquoi ce choix du tout-aluminium ?
J’ai rencontré le comptable de l’institut Pasteur de l’époque. Il m’a expliqué qu’une dose de vaccin avec du phosphate de calcium coûtait à l’époque 30 centimes de francs de plus qu’une dose avec l’aluminium. De plus, pour obtenir l’immunisation, avec le phosphate, on n’avait besoin que de deux injections alors qu’il en fallait 3 avec l’aluminium. Mérieux a dit : « On préfère vendre 3 vaccins plutôt que 2 ». Il faut comprendre que la politique vaccinale est très déterminée par des intérêts financiers…
source : Vaccins : « Nous ne savons pas grand-chose sur les effets de l’aluminium », L’Obs > Santé 24 sept. 2017
https://www.nouvelobs.com/sante/20170924.OBS5079/vaccins-nous-ne-savons-pas-grand-chose-sur-les-effets-de-l-aluminium.html

Dr Vincent Reliquet
Répondre à  njama
13 décembre 2019 13h25

Formidable Njama, on s’essouffle à lui demander de bien vouloir s’insérer un jour dans la grande famille de nos rédacteurs…

Hannibal
Hannibal
Répondre à  njama
24 décembre 2019 13h24
hub37
hub37
Répondre à  njama
26 décembre 2019 12h04

@ njama (17:36 et 13.12 / le 9 à 17:36)
Merci, oh merci (à nouveau). L’aluminium s’est d’ailleurs trouvé pincé méchamment (involontairement, d’après MdL) dans la seule (selon MdL) étude randomisée en double aveugle du marché : chinoise. Sa description dans le livret 2 est méritoire.

FLOCH Michel
FLOCH Michel
9 décembre 2019 21h35

Comment des cocktails de poisons vaccinaux toxiques et purulents peuvent-il protéger contre une quelconque maladie ?.. (N’ayez pas peur d’en publier régulièrement les listes, elles continuent de s’allonger! )
Je ne vois pas d’autre parade à l’obligation vaccinale que la désobéissance civile …
Il faut être ignorant , crédule et couillon , pour se laisser empoisonner !

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
10 décembre 2019 11h57

Pour se donner un peu d’air après cette raréfaction de l’oxygène !
Je voudrais souligner que les courbes présentées par Cathy Gaches ont une particularité par rapport aux données habituellement traitées dans les études épidémiologiques : les données sont distribuées par années civiles alors que les études épidémiologiques regroupent les nombres de cas apparus dans l’année qui suit la vaccination, la seconde année etc … Soit par exemple une personne vaccinée en 1995 et qui débute sa SEP en 1996 et une autre vaccinée en 1998 et qui la débute en 1999. Dans le premier cas ces 2 personnes seront classées séparément alors que dans le second cas elles seront regroupées.

C’est très différent et les modèles théoriques sous-jacents, indispensables pour traiter correctement ces données, ne sont pas du tout les mêmes. Ainsi, en reprenant les valeurs de mon second exemple « fabriqué » où la vaccination génère des cas et en se limitant aux 5 premières années, on aurait 45 cas dans l’année de la vaccination contre 400 la seconde année, 30 la troisième année, 15 et 5 les années suivantes. Le pic de cas la seconde année se verrait aussitôt.

Mais attention, le fait de tronquer les données en s’arrêtant au bout de 5 ans alors que les vaccinations n’ont pas été simultanées mais réparties sur ces 5 années, a pour conséquence que le nombre de cas attendus en l’absence d’un effet de la vaccination sera un escalier descendant et non pas un plateau comme on pourrait le croire de prime abord.

Ici, cet escalier est connu, on le trouve en ajoutant les données en diagonale dans le tableau : c’est successivement 45, 40, 30, 15 et 5. Aussi, le pic est encore plus important qu’il n’y paraissait.
Comme les données de terrain sont toujours limitées dans le temps, ce modèle en escalier descendant serait celui qu’il faudrait pratiquement toujours utiliser. On est très loin du compte !!!

Par exemple les données de la publication Mikaeloff-Tardieu sur la SEP chez les enfants sont, par années successives après la vaccination, 14, 14, 18, 16, 9 et 3 soit 28 sur les 2 premières années contre 34 pour les 2 suivantes. L’écart n’est pas significatif à première vue mais en prenant un escalier descendant a minima, soit 13, 12, 11 et 10 pour les 4 premières années, on aura 21 cas attendus pour les années 3+8 contre 34 observés et là ça devient significatif (par Poisson).

Cela permet de mettre en évidence l‘existence d’une durée privilégiée pour l’apparition de la SEP chez les enfants. Or, j’ai montré dans l’article combien cette hypothèse d’une durée privilégiée était nécessaire pour obtenir la décroissance observée sur la courbe des SEP, la courbe en noir. On peut donc penser qu’elle existerait aussi pour les adultes même s’il faudrait bien sûr la confirmer avec des données individualisées.

J’espère montrer ainsi l’importance des modélisations réfléchies et construites car en leur absence c’est toujours une modélisation spontanée qui sera utilisée pratiquement inconsciemment, comme allant de soi… Non, ce n’est pas aussi simple !

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
12 décembre 2019 14h45

Quand on cherche à comparer les nombres de cas apparus sur des fenêtres temporelles on peut objecter que l’on retient non pas la date d’apparition des symptômes mais la date de leur reconnaissance comme identifiant une maladie. Cette seconde date étant ultérieure à la première, quelle incidence cela peut-il avoir ?

Le résultat important qui se dégage de l’observation des 2 courbes présentées au cours du débat est qu’il existerait une durée privilégiée entre la vaccination HB et cette date, ce qui permet d’envisager que la vaccination déclencherait un processus biologique conduisant à la maladie.

Ce qui est important, ce n’est pas cette durée par elle même, qu’elle soit de 15 mois plus ou moins 3 mois ou de 30 mois plus ou moins 6 mois. Ce qui est important c’est son EXISTENCE car c’est elle qui permet d’envisager l’hypothèse d’une action de la vaccination sur la maladie.

Le premier effet de la notification par rapport aux premiers symptômes est évidemment d’accroître cette durée, ce qui n’a pas d’influence sur son existence. Le second effet est sans doute d’accroître aussi la plage autour de cette durée moyenne comme par exemple plus ou moins 6 mois au lieu de plus ou moins 3 mois. Si cette plage devenait trop large, elle pourrait neutraliser l’existence d’une durée privilégiée.

En conséquence, si l’on trouve une durée privilégiée avec les dates de notifications, il sera très vraisemblable que cette durée privilégiée existe aussi avec les dates d’apparition des premiers symptômes.

On pourrait poser le problème inverse : supposons qu’il n’y ait pas de durée privilégiée pour l’apparition des symptômes. Serait-il possible de faire apparaître une durée privilégiée avec les dates de notifications ? C’est très peu vraisemblable mais un peu compliqué à expliquer. Je vais faire au plus simple en cherchant à faire apparaître cette durée privilégiée sur les années 3+4. Pour ce faire il faudra qu’un nombre important de cas apparus les années 1+2 soient notifiés au cours des années 3+4, donc que le délai entre l’apparition des cas et leur notification soit long. Par contre, il faudra que ce délai soit nettement plus cours pour ceux qui apparaissent au cours des années 3+4 afin qu’ils soient notifiés au cours de ces années et pas au-delà.

Que les délais entre l’apparition des symptômes et leur notification soit variable, c’est très vraisemblable. Par contre, il faudrait ici que cette variation ne soit pas du tout aléatoire et nettement plus longue pour les cas apparaissant peu après la vaccination par rapport au autres et cela ce n’est pas très vraisemblable.

Quoiqu’il en soit, l’essentiel n’est pas d’apporter des démonstrations comme en mathématiques mais d’apporter des idées pouvant stimuler et aiguiller la recherche et la rendre plus féconde. De ce point de vue, avancer l’existence d’un second pic quelques temps après la vaccination et le premier pic dont l’existence est reconnue, pourrait être fécond.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
14 décembre 2019 15h20

Éradication Variole : la fête à la vaccination ?

Le 8 mai 2020 va être le 40è anniversaire de la proclamation officielle de l’éradication de la variole. Pour cette occasion, nul doute qu’une grande manifestation allait être organisée pour transformer ce qui fut jusqu’à présent l’échec le plus cuisant qu’une énorme campagne de vaccination développée sous la contrainte pour la transformer en un formidable succès justifiant toutes les vaccinations et toutes leurs contraintes, qu’elles soient présentes, passées ou futures.

L’OMS a dégainé plus tôt, le 9 décembre qui est le 40è anniversaire de la publication du document de la Commission mondiale attestant de cette éradication.

https://www.who.int/fr/news-room/detail/13-12-2019-who-commemorates-the-40th-anniversary-of-smallpox-eradication

La veille, le 8 décembre, prémonition sans doute, j’avais bouclé l’article commenté ici par une citation orale de Daniel Lévy Bruhl au congrès Sfsp de Lille en 2011. Il y avait affirmé qu’il n’aurait pas été possible de vaincre la variole par la vaccination… Pour les joyeux fêtards de l’OMS

«  La commémoration d’aujourd’hui marque le début d’une campagne d’une année pendant laquelle l’OMS et ses partenaires célébreront l’éradication de la variole et expliqueront qu’il faut poursuivre la lutte contre la poliomyélite et d’autres maladies et accroître rapidement les investissements dans la sécurité sanitaire mondiale. Une exposition consacrée à ce moment historique sera inaugurée à l’Assemblée mondiale de la Santé, en mai 2020, puis présentée en principe à d’autres manifestations, notamment à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. »

On va donc parler toute l’année 2020 de la grande victoire sur la variole. Par la vaccination ? Entre 2 coupes de champagne, les fêtards écrivent :

« Le succès du programme d’éradication de la variole a permis de se doter de connaissances et d’outils essentiels pour la surveillance et a démontré les avantages de la vaccination en anneau et l’importance de la promotion de la santé pour combattre des maladies comme la poliomyélite et la maladie à virus Ebola »

Vous noterez qu’ils parlent du succès du programme d’éradication et non de la vaccination, nuance ! Mais peu importe ! Que les vaccinations, qu’elles soient de routine ou des contacts se soient avérées impuissantes ou catastrophiques. Ces dernières sont très certainement à l’origine des épidémies qui furent qualifiées  » d’explosives et d’inattendues » alors qu’il était reconnu que la variole se propageait lentement. Peu importe puisqu’on attribuera de toutes façons la victoire à la vaccination. La vaccination a échoué ? Qu’importe, profitons de cet échec pour promouvoir les autres vaccinations :

« Ce programme a également jeté les bases nécessaires à la mise en place de programmes de vaccination nationaux plus solides, partout dans le monde, contribuant à instaurer des soins de santé primaires dans de nombreux pays et créant une dynamique pour la couverture sanitaire universelle. »

Il n’est pas possible ici, dans cet espace de commentaires ,de décrire toute la problématique très complexe de la vaccination contre la variole mais nul doute que ce sera fait dans quelques temps.

hub37
hub37
24 décembre 2019 20h05

D’accord avec Alexandre Guyot (9.12 à 20:22 / l’article du 8.12).
Je ne vois pas ce qu’une prévalence apporterait dans l’affaire (des signalements vs conséquences fâcheuses variées de la vaccination). La superposition des deux incidences me suffit amplement, à moi. Des prévalences (ce sont des intégrales) obligeraient à dériver péniblement pour réobtenir des pics comparables.

En revanche, je ne lui emboite pas du tout le pas, maths ou pas maths, pour me faire impressionner (tactique réflexe chez les experts). « Je ne comprends pas » (ma première note) me déclara (une seule fois) mon chef de Corps (charitablement sans ajouter « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, etc’’. Depuis, j’essaie d’être clair ; merci mon Commandant (il doit avoir maintenant un petit jardin sur le ventre).

Merci aussi à la présidente du REVAV, et aussi à cette saleté de vaccin HB, de nous avoir fourni un cas irréfutable de vaccin pris la patte dans le pot de Sécsoc.

@ Patrice Vieille (14:17)
Arte est tout aussi malhonnêtement hypervaccinaliste que les autres mais plus intelligemment. Surveillez-la mieux, vous verrez.

@ njama (17:36 et 13.12 / le 9 à 17:36)
Merci, oh merci (à nouveau). L’aluminium s’est d’ailleurs trouvé pincé méchamment (involontairement, d’après MdL) dans (selon MdL) la seule étude randomisée en double aveugle du marché (chinoise). Sa description dans le livret 2 est méritoire.

Olive verte
27 décembre 2019 9h41

A tout hasard, je viens de trouver ça. Un site construit de façon étonnante, comme un dictionnaire, et là c’est la partie vaccinologie. « Seulement » 4 entrées : FLU (influenza virus / virus de la grippe)HZV(herpes zoster virus / VZV (virus zona-varicelle)HPV(human papilloma virus) / VPH (virus du papillome humain)NI (neuraminidase inhibitor) / IN (inhibiteur de la neuraminidase, mais c’est très très référencé. Trop pour ma petite tête à moi mais j’imagine que les chercheurs de perles ici présents en trouveront pas mal, avec beaucoup d’articles sur les effets secondaires.

hub37
hub37
28 décembre 2019 12h45

Ci-dessous, pour critiques, mon projet d’envoi à mon généraliste mais surtout aux 43 autres généralistes ou pédiatres de mon bled :

Cher Docteur,
qui m’avez tiré d’affaire tant de fois,

Non, je n’accepte pas la vaccination antitétanique.
Sachant que c’est surtout le temps qui vous manque (bien que vous ne l’ayez ménagé ni pour me soigner ni pour la prévention), je vous épargne une page de raisons.

En revanche sur les 11 vaccins (devenus obligatoires parce que les Français n’en veulent pas), j’ose vous conseiller les 5 brochures [I à V] impeccables [(126 à 190 pp 13×19 cm, 12 à 14 €, éd. Chariot d’Or) du bon Dr Michel de Lorgeril (2019)]. Son vocabulaire et sa langue (parfaite) vous conviendront davantage.

Vous trouverez en bas de cette lettre le résumé de 2 études m’indiquant, à moi, l’énormité du scandale de cette expérimentation humaine indigne [nazie si le sadisme ne s’était mué en cupidité (au profit du C.A. des véritables petits protégés, les pharmas) sur les sous-hommes que sont devenus nos bébés (au système immunitaire pris de court, surtout si leur maman avait été vaccinée)] fricotée (aux frais de la Sécsoc) par des ‘’experts’’ (en américain, expert veut dire indépendant financièrement, en France c’est le contraire) gouvernementaux archi-nuls en immunologie, épidémiologie et toxicologie [strictement aucun vaccin évalué dans aucune de ces 3 disciplines : le dogme centenaire en tient lieu avec sa théorie assez fumeuse (sur un système immunitaire même pas étudié sous cet angle)].

Cher Docteur, ne vaccinez plus, ou alors suivez minutieusement [carnets (internes car mal vus) de vaccinations] vos petits patients plusieurs fois entre chaque injection [notre Catherine avait vomi et tourné de l’œil après son premier rappel de DTCoq (le tout certainement pas répercuté, à une vaccinovigilance inexistante, comme actuellement 90 à 99 % des autres pépins)] et sur 3 ans après le dernier. Au moins pourrez-vous ainsi proposer aux parents (si vous ne voulez pas les faire vous-même, courage tenace à eux) les signalements d’incidents et complications : nécessaires aux épidémiologues (ces compteurs d’ennuis) pour faire leur travail.

Vous n’avez en effet pas été mis au courant de ce que :
• les USA [9 puis 14 vaccins (fortement) recommandés] quadruplent le nombre de leurs maladies chroniques cérébrales (3 grands groupes dont l’autisme) selon l’extraordinaire étude (la seule véritablement comparative et claire) des épidémiologues groupés autour de Mawson [2017, J Transl Sci 3(3) : 1-12] grâce à la pépite de 261 enfants non vaccinés parmi 666 de 6 à 12 ans (enseignés à domicile par leur maman dans 4 états US). Première preuve objective d’immunodéficience provoquée.

• La Guinée-Bissau, par DTCoq aux nourrissons de 3 à 5 mois, s’entête (depuis 1986, UNICEF de l’ONU) à décupler leur mortalité [toutes causes confondues, étude très méthodique grâce à des carnets de poids-vaccinations A5 (le grand philanthrope Bill Gates et la SAGE de l’OMS 2e manière veillent mais ne tiennent aucun compte des retombées) de Mogensen (2017, EBioMedicie 17 : 192-198) avec abaissement du facteur x 10 à x 3,5 par vaccination préalable (orale) à la polio]. Deuxième preuve de même métal (comme écrirait Anouilh).

Je vous prie d’agréer, cher Docteur, l’expression renouvelée de toute ma reconnaissance.

hub37
hub37
28 décembre 2019 16h31

Quant à l’aluminium, le ponte (mondial) de l’aluminium, Christopher Exley, recommande de le virer d’abord de tous les vaccins.

hub37
hub37
28 décembre 2019 16h37

Quant à l’aluminium, le ponte (mondial) de l’aluminium, Chris Exley, recommande de le virer d’abord de tous les vaccins.

Bernard
Répondre à  hub37
29 décembre 2019 15h52

Mais bien sûr, hub37 et j’en donnais il y a 2 jours une bonne raison, parmi d’autres mais pas la moins importante : il faut interdire toute trace de métal dans les vaccins en raison de l’amplification considérable, et ce n’est pas fini, des champs électromagnétiques dans notre environnement.

J’en avais parlé dans ma réponse à l’Inserm qui affirmait dire la Science, fin 2017, pour assurer la promotion des 11 obligations :

http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2017/12/19/35972789.html

hub37
hub37
Répondre à  Bernard
30 décembre 2019 19h56

Cher Bernard,

Tout-à-fait D’ACCORD avec votre condamnation (ici ou en commentaire du 27.12 à Aimsib/Alu vaccinal du 29.7) du smog ÉLECTOMAGNÉTIQUE envahissant.

Mais celui-ci m’inquiète beaucoup plus pour nos INDISPENSABLES pompes (à calcium, potassium…) et enzymes physiologiques
qu’à propos du poison Al, terrible : nous POUVONS FAIRE RETIRER L’ALUMINIUM. Pas de jusqu’auboutisme du style Emilio ‘’C’est toutes les vaccinations qu’il faut supprimer’’. Ce la reviendrait à atermoyer : en faisant le jeu de l’Adversaire qui fait passer l’Aimsib (aux yeux de l’Opinion, importante, elle, pas celle des experts) pour une extrémiste (il est entendu que nous nous fichons bien de celle des pharmas et de leur nébuleuse). D’accord, commençons par nous occuper de l’aluminium (on ne peut pas tout faire). Mais alors, proclamons bien haut que c’est le pire des ‘’adjuvants’’ pour alerter l’Opinion sur un écueuil bien visible. Je le fais avec succès autour de moi. Les gens (dont les activistes critiquent tant la mollesse) eh bien ils se mettent très bien à comprendre la trahison de leurs politiciens et se passent donc les noms de vaccins moins dangereux. C’est un début.  Ça bouge ! Au lieu de dévaluer les gens, améliorer sa technique de sensibilisation. Bien qu’Al soit défendu bec et ongles par tous les pouvoirs, les pharmaciens eux-mêmes (à un, j’ai fait rentrer son air goguenard dans la gorge) passent de notre côté. Al est normalement totalement étranger à notre carcasse. Il doit le rester.

À ce propos, un deuxième point me gêne, théorique, celui-là (allez-vous me trouver pointilleux ?) ; votre emploi du mot ‘’métal’’ (au lieu d’aluminium) me choque [le 27, vous écriviez (2 fois) ‘’particules d’aluminium’’]. Comment Al+++ de l’alumine injectée serait-il passé du degré d’oxydation 3 au degré zéro (métal et encore moins soluble) ? Vous me glacez. (cachant discrètement mon malaise 🙂 ‘’Qu’en dit le Pr Gherardi ? Quand disséquera-t-il ses granules aluminés intramusculaires ?’’.

Face aux bipèdes d’expérience, il faudrait plutôt insister sur les toxicités propres à l’aluminium (balancé jusque dans les crèmes dermiques ou de cicatrisation !) :

1) dramatiques, IRRÉVERSIBLES, contrairement à ‘’une bonne raison, PARMI D’AUTRES mais pas la MOINS IMPORTANTE’’. [‘’Pardon, faites excuse, dit l’enfant d’éléphant’’ (histoires comme ça de Kipling), vous êtes épuisant, à la fin, à assourdir à plaisir l’alerte principale utilisable auprès de la population. Vous désirez mobiliser ou démobiliser ? Bon, surpris du niveau atteint par ma tension ? Pas grave, je ne renoncerai pas. Vous me videz mais quand faut y aller, faut y aller. Crèverai sur le glacis si nécessaire] ;

2) bien documentées [excès d’alu dans les autopsies de cerveaux Alzheimer (cela vous parle ? Ou va surgir un petit nouveau faisant partie des-non-des-moindres ?)] :

3) la neurotoxicité majeure et cumulative de l’aluminium, sans doute par liposolubilité de son hydroxyde (un directeur de l’INRS, paritaire et donc patronal, m’a refusé, il y a 30 ans, de la faire mesurer alors que je le lui demandais en tant que représentant syndical au CHS-CT). Cette liposolubilité (solubilité dans l’huile de préférence à l’eau) est pratiquement sûre du fait de sa pénétration transcutanée (source : Skin deep). On peut même prévoir que, un peu à la manière de la toxine tétanique, elle progresse le long des axones (dans la myéline). Franchissement (mystérieux, lui. À l’aide!) des synapses en direction du cerveau. C’est d’une complexité inouïe à cause du caractère amphotère de l’alumine, de la méconnaissance des pH physiologiques, du fait que l’échelle pH n’existe même plus dans un lipide et du fait que des liaisons covalentes avec, par ex., des ponts disulfures peuvent provoquer des maladies xéno-immunes.

4) son caractère perturbateur endocrinien (source TEDX, 2 réfs.)

Accords ? Un pour un ? Gagnant-gagnant ? ou exigez-vous tout le tapis ?

Cordialement.

Emma
Emma
29 décembre 2019 11h00

Olive Verte, pourriez-vous donner le lien pour aller sur ce site « dictionnaire »?
Merci!

njama
njama
Répondre à  Emma
29 décembre 2019 16h00

bonjour Emma
Sauf erreur je pense que cela vient de ce site :
Alter dictionnaire médico-pharmaceutique bilingue
Ouvrage évolutif et bilingue engagé à documenter la surmédicalisation, la surmédicamentation, la corruption du savoir médical, la pharmas-co-dépendance et les intérêts particuliers.

http://alterdictionnaire.homovivens.org/fr/nouveaux_documents

L’AUTEUR :
L’auteur de ce dictionnaire, le docteur Pierre Biron, se présente ainsi : «Professeur et chercheur en pharmacologie fondamentale et clinique à la faculté de médecine de l’Université de Montréal durant trois décennies et depuis la retraite, observateur indépendant de la médicalisation et la médicamentation de la société, de l’influence nocive des industries de la santé sur le savoir médical, les pratiques de prescription et les politiques du médicament.» (…)
http://alterdictionnaire.homovivens.org/alter_dictionnaire_medico-pharmaceutique/lauteur

ANNEXE VACCINOLOGIE 2019
http://homovivens.org/jdufresne/ANNEXE%20VACCINOLOGIE%202019.pdf

Olive verte
Répondre à  njama
29 décembre 2019 19h29

@ njama : merci beaucoup, c’est bien ça. @ Emma : oubli réparé par njama, plus rapide que moi.

Ce site nécessite d’avoir du temps pour le parcourir. Beaucoup de références y sont citées, c’est intéressant pour le peu que j’ai pu voir.

Magali
2 janvier 2020 14h25

Bonjour, votre site est fort intéressant. J’ai regardé attentivement cette emission, en savant d’avance l’orientation qu’elle prendrait.
Pour nous, simple citoyen, il est extrêmement difficile de prendre parti, nous sommes incapables de connaitre les sources/études des affirmations de chacun. Le plus facile est de croire celui qui s’exprime le mieux et qui nous permet de ne pas remettre nos choix et décision en question.

J’ai vacciné mes deux filles « bêtement » en faisant confiance à mon médecin de famille fort réputé.
Or, pour ma deuxième filles, ça c’est très mal passé. Elle à maintenant 2 ans, et vie depuis son rappel vaccinal avec une maladie inflammatoire chronique systémique non diagnostiquée.
Nous essayons de faire le deuil de notre vie d’avant. Aujourd’hui nous vivons au jour le jour, à la recherche de professionnels compétents et disponibles, prêt à regarder le dossier de notre fille avec un regard neutre, des faits, simplement des faits. Vaccination ou pas vaccination, finalement ça nous est égal, nous aimerions juste pouvoir passer à autre chose. Si cette maladie est due à la fatalité, nous ferons avec. Mais pour le moment le doute persiste. D’autant que même des médecins hospitaliers laissent planer le doute « oui c’est possible, mais n’importe quel autre virus aurait pu déclencher la maladie » … « aurait pu » …

« J’aime » dire que ma fille est une « victime collatérale de la vaccination de masse » car je reste persuadée du bien fait de la vaccination, mais elle devrait être individualisée. C’est un acte médical qui est totalement banalisé aujourd’hui.

Mon plus grand souhait, que les victimes soient simplement reconnues, afin qu’elles puissent faire le deuil de leur vie d’avant. Avancer, toujours avancer…

Alors si ici, sur AIMSIB, quelqu’un entend mon appel, qu’il n’hésite pas à me contacter.

Bernard Guennebaud
Répondre à  Magali
2 janvier 2020 17h31

Oui Magali, c’est exactement ce que le REVAV et sa présidente Cathy Gaches cherchent à obtenir : la reconnaissance des victimes, tout simplement. Or depuis qu’on vaccine les victimes ne sont que très rarement reconnues. Dans les années 70 il était affirmé que la vaccination antivariolique provoquait un accident grave pour 1 ou 2 millions de vaccinations. Le 30 novembre 2016, au cours de la restitution de la concertation sur les vaccinations, le professeur Alain Fischer dira une encéphalite pour 1000 vaccinations … Une encéphalite, c’est un accident grave laissant d’importantes séquelles. Mais on ne vaccine plus contre la variole.

C’est le problème : si les accidents étaient reconnus il serait tout simplement IMPOSSIBLE de maintenir les vaccinations telles que pratiquées actuellement. Le professeur Didier Raoult, qui est une pointure internationale, écrit dans son livre « un vaccin c’est pas un bonbon » et que la vaccination contre le méningocoque C doit être réalisée au cas par cas car la vaccination n’est pas anodine et sa balance bénéfice risque est faible.

J’ai entendu des professeurs en blouse blanche dire à des journalistes que s’ils faisaient état d’accidents de vaccinations ils auraient des morts sur la conscience car cela dissuaderait les gens de se faire vacciner. Alors, la reconnaissance des victimes est un objectif qui parait légitime mais qui est irréalisable, ce qui ne veut pas dire qu’il faut l’abandonner, mais c’est le parcours du combattant truffé de multiples obstacles. Tous ceux qui s’y sont aventurés le savent. Pourtant Alain Fischer n’hésitera pas à dire « pour les victimes, il y a l’ONIAM, c’est parfait ! » Ceux qui ont tenté l’aventure de l’ONIAM vous diront tous que là le professeur se fichait un peu du monde !

hub37
hub37
Répondre à  Magali
6 janvier 2020 20h16

@ Magali

Pour votre 2e FILLE.

Je ne suis aucunement médecin et donc le mot  »inflammatoire » déclenche immédiatement le réflexe acide GAMMALINOLÉNIQUE. Les allopathes le traitent par le mépris (ce n’est aucunement un médicament). Ils le taxent même d’ « oméga.6 » (ce qui le fait passer bêtement pour prétendument inflammatoire !) alors qu’il est d’abord TRI-INSATURÉ. Ces histoires d’omégas sont des foutaises pour égarer les simples consommateurs (qu’avons nous à battre du nom, d’ailleurs déformé, de sa cascade enzymatique ? Il ne nous sert strictement à rien qu’à faire savant pour parader et masquer l’importance fondamentale du nombre d’insaturations d’un acide gras).

Quand la médecine ne trouve pas, il faut, nous, que nous soulèvions la chape de la soumission. Car c’est alors à nous de surclasser sa difficulté à se tenir au courant. On le voit bien sur les vaccins : pour elle, les renseignements sont soit trop vieux soit trop récents).  Cessons de faire des complexes : là, nous sommes les seuls à aller de l’avant Faisons-le sans risque : toutes les précautions ont été prises par adaptation plus que cent-millénaire à un truc purement alimentaire).

L’acide gammalinoléique est le meilleur anti-inflammatoire : contenu dans un simple aliment naturel et sans aucun effet secondaire (à la différence des AINS).  Vous pouvez l’essayer par l’HUILE BIO DE CHANVRE de première pression à froid (à garder au réfrigérateur) : elle en contient 3 %. Ration, 6 cuillerées à café (de 4 ml) par jour (en vinaigrette) pour un adulte de 75 kg (faites la règle de 3 avec le poids de votre petite fille). Son rapport di-insaturé sur tri-insaturés est optimal : trois.

Irrité par la mauvaise volonté allopathique, j’ai essayé cette huile avec un total sucès sur 2 abcès dentaires (en attendant le dentiste).  Tous font semblant de ne pas avoir entendu. Je continue contre ma DMLA (inflammatoire, paraît-il. Mon ophtalmo commence à être très satisfaite de l’espacement croissant entre mes injections intravitréennes).
J’ai un camarade, atteint d’une sorte de leucémie qui me dit que cette huile lui permet d’obtenir de son médecin une diminution de ses doses de cortisone (il a des bilans très rigoureux et réguliers). Dans aucun des cas il n’y a d’exercice illégal de la médecine.

Si l’effet était insuffisant, vous pourriez vous lancer, toujours pour la même raison et toujours sans risque (à la différence des médicaments toujours trop récents pour lesquels nous servons de cobayes) dans l’huile d’onagre (10 %) ou de bourrache (16 %).

À bientôt de vos nouvelles. Courage, confiance. Vous n’êtes pas seule.

Surya
Répondre à  Magali
8 janvier 2020 14h03

Étant donné le nombre de témoignages comme le votre qui nous parviennent, certains ont du mal à être persuadés du bienfait de la vaccination

hub37
hub37
Répondre à  Magali
16 janvier 2020 19h23

@ Magali le 2.1 à 14:25,

Pour votre 2e fille. Je ne suis aucunement médecin et donc le mot INFLAMMATOIRE déclenche immédiatement chez moi le réflexe  »acide GAMMALINOLÉNIQUE ». Les médecins le traitent par le mépris (aucunement un médicament). Ils le traitent même d’ « oméga.6 » (ce qui le fait passer bêtement pour prétendument inflammatoire !) alors qu’il est d’abord TRI-INSATURÉ et que ces histoires d’omégas sont des foutaises pour égarer les simples consommateurs (qu’avons nous à faire du nom, d’ailleurs foutraque, de sa cascade enzymatique ? Il sert à nous cacher l’importance primordiale du NOMBRE D’INSATURATIONS de l’acide gras ESSENTIEL en question (parmi seulement 3 possibles, l’acide linoléique, di-insaturé, et les 2 acides linoléNiques, tri-insaturés) : donc 2 ou 3 insaturations ?

Quand la médecine ne trouve pas, il faut, nous, que nous soulèvions la chape de soumission de rigueur. C’est alors à nous de compenser sa difficulté à se tenir au courant (on le voit bien sur les vaccins…)

L’acide gammalinolénique est le meilleur anti-inflammatoire naturel et sans aucun effet secondaire (à la différence des AINS artificiels). Vous pouvez l’essayer par l’huile bio de chanvre de première pression à froid (à garder au réfrigérateur) : elle en contient 3 %. Ration, 6 cuillerées à café de 4 ml par jour (en vinaigrette) pour un adulte de 75 kg (faites la règle de 3 avec le poids de votre petite fille).
Son rapport di-insaturé sur tri-insaturés est optimal : trois.

Irrité par la mauvaise volonté allopathique à son égard, j’ai essayé cette huile avec total sucès sur 2 abcès dentaires (en attendant le dentiste). Je continue sur ma DMLA (mon ophtalmo commence à être très satisfait de l’espacement de mes injections intravitréennes).
J’ai un camarade, atteint d’une sorte de leucémie qui me dit que cette huile lui permet d’obtenir de son médecin une diminution de sa prescription de cortisone (il a des bilans très rigoureux et réguliers).

Si l’effet était insuffisant, vous pourriez vous lancer, toujours pour la même raison et toujours sans risque (à la différence des médicaments récents pour lesquels nous servons de cobayes) dans l’huile d’onagre ou de bourrache, mais prévenez-moi auparavant car elles sont alors à mélanger avec des proportions précises de di-insaturées.

À bientôt de vos nouvelles.

Emilio
18 janvier 2020 15h49

3 articles rétrospectifs au sujet de cette loi Avia réduisant la liberté d’expression sur internet, qui revient lundi devant l’assemblée nationale.

Etant donné la nature et la teneur des pseudo-débats sur les vaccins (qui dérivent immédiatement sur des propos virulents), étant donné l’hystérie créée et entretenue par certains trolls sur les réseaux sociaux comme twitter, on peut parier que le seul propos officiel qui sera bientôt admis sur les vaccins sera la doxa officielle, rabâchée par la propagande obligationniste « haineuse » (envers les droits fondamentaux des citoyens) comme celle de l’émission de Marina Carrère d’Encausse et de son acolyte. On peut aussi craindre un déréférencement massif de certains sites sur les vaccins par Google.

1 – « Le doute bénéficierait à la censure » : la loi sur la cyberhaine se fait recadrer par le CNNum (mars 2019)

https://www.numerama.com/politique/474958-le-doute-beneficierait-a-la-censure-la-loi-sur-la-cyberhaine-se-fait-recadrer-par-le-cnnum.html

2 – Délai trop court, absence du juge, définition floue : la loi contre la haine sur Internet alarme (juillet 2019)

https://www.numerama.com/politique/530799-delai-trop-court-absence-du-juge-definition-floue-la-loi-contre-la-haine-sur-internet-alarme.html

3 – Haine en ligne : la disposition la plus controversée de la loi Avia fait son retour (17 janvier 2020)

https://www.numerama.com/politique/600147-haine-en-ligne-la-disposition-la-plus-controversee-de-la-loi-avia-fait-son-retour.html

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
19 janvier 2020 11h06

Qu’il soit bientôt interdit de critiquer vaccins et vaccinations fait partie des choses possibles puisque notre Assemblée Nationale avait déjà voté cette interdiction en …1966 !!!
Oui, c’est un épisode qu’il faut connaitre dans la période que nous vivons actuellement : le député Fanton avait réussi à faire voter un amendement punissant d’un an de prison toute personne qui critiquerait vaccins et vaccinations, même en privé ! Oui, oui, même en privé !!!
On imagine l’usage qui aurait pu en être fait en cas de divorce par exemple ou pour régler ses comptes avec un collègue ou un ami …
La Ligue, abonnée au JO, découvre aussitôt l’affaire et alerte la Ligue des droits de l’Homme qui agira pour dissuader le Sénat de voter cet amendement. De retour à l’Assemblée, celle-ci le rejettera en précisant que bien qu’une telle disposition pouvait se concevoir pour les vaccinations, notre Assemblée l’avait votée un peu rapidement.

A l’époque, le fruit n’était pas mur, il mûrit aujourd’hui…

Mais il ne faut pas se désespérer pour autant car il restera la critique de la méthodologie et là il existe des arguments en or massif comme le montre de façon non exhaustive mon article de nov 2019 sur les incidents de vaccination qui n’existaient même pas.

La loi ne peut pas interdire d’expliquer pourquoi le test dit « cas-témoins » ne permet pas de tester correctement sur des fenêtres temporelles ni de faire constater que l’expertise ne connait que le cas-témoins pour cela et qu’il faut donc qu’elle fasse sa révolution.

C’est quand les caisses sont vides qu’on fouille les tiroirs et qu’on y trouve des trésors. Peut-être faudra-t-il cette interdiction légale ou impossibilité de fait pour que la critique du système médical et des vaccinations trouve un second souffle en se plaçant plus en amont.

Emilio
24 janvier 2020 22h49

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