Il faut comprendre que Lucienne Foucras a bien le droit d’être franchement en colère, on lui a stupidement vacciné son mari contre l’hépatite B et il en est décédé, rapidement atteint de Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), de maladie de Goujerot mais aussi d’une troisième maladie, démyélinisante, non étiquetée. Et puis pire, si! C’est possible, on lui a aussi interdit de se battre pour qu’on respecte sa mémoire à l’intérieur même d’une association pourtant reconnue pour sa réelle utilité. Couac incroyable. Voici son témoignage.
31 mars 2018 : Journée FORMINDEP sur le classement des facs de médecine
Lieu : le siège de PRESCRIRE
Objet : deuxième recensement des facultés de médecine en fonction de l’indépendance de la formation initiale afin de « continuer à se démarquer de l’influence des firmes pharmaceutiques dans chaque faculté ».
Je m’y suis inscrite pour la deuxième fois en précisant bien que je représentais le REVAHB. Inscription acceptée. Le Pr Philippe Even, toujours aussi chaleureux, est déjà là avec un autre médecin. Ils m’accueillent. Bruno Toussaint arrive et fait celui qui ne me connaît pas alors qu’il me connaît très bien. Je rencontre deux ou trois autres personnes normalement aimables, dont Irène Frachon. Les autres, je ne les connais pas. Ils parlent entre eux, sont contents de se rencontrer. J’ai l’impression d’arriver dans un club fermé. Ce n’est pas la première fois.
La journée a été introduite par Paul Scheffer, membre du Conseil d’administration de FORMINDEP et docteur en sciences de l’éducation.[i] La charte de FORMINDEP exige qu’on précise si l’on a des conflits d’intérêts. Il s’exécute. Il n’en a pas. C’est lui qui a organisé cette journée et la dirigera de bout en bout, ce qui lui vaudra d’être ovationné à la fin pour l’effort fourni[ii]. C’est donc lui qui dirigera le débat puisqu‘un débat est prévu avec la salle.
La journée étant filmée, chacun pourra la suivre sur le site de FORMINDEP, ce qui me dispense d’en faire un rapport exhaustif. Je ne dirai donc que ce que j’ai observé et les conclusions que je peux en tirer.
Sur le fond, aucun problème : tout le monde a signé la charte de FORMINDEP, même moi en 2006. Les étudiants de l’ANEMF présents (ils sont cinq) ont cependant un regret : s’ils ont obtenu que la charte de l’indépendance soit signée par leurs congénères, elle l’est souvent comme pure formalité : « On l’a signée, maintenant laissez-nous tranquilles ». J’apprends que c’est à la Troupe du Rire qu’il y a le plus d’idées reçues. Voilà bien du travail pour Paul Scheffer qui en est, ou en a été, président. Bon courage !
La plus grande partie de la journée a été consacrée au débat, un débat très intéressant, mais dont j’ai été totalement exclue dès le départ par Paul Scheffer :
« Inutile de me demander la parole. Je ne vous la donnerai pas. D’ailleurs je sais ce que vous allez dire. Inutile d’insister ».
J’ai regretté que le Pr Even ne soit plus là quand cette sommation m’a été faite, mais il est reparti à midi et n’a donc pu en être témoin.
Paul Scheffer a-t-il reçu des ordres ? En tout cas j’admire qu’il sache à l’avance, à moins d’être devin, ce que j’ai l’intention de dire mais je comprends que ma présence déplaît. Donc aussi celle du REVAHB puisque je suis venue le représenter. J’en aurai même une preuve cinglante dès la première heure. L’anecdote est assez plaisante pour que je la raconte : je me trouve par hasard assise auprès d’un interne en psychiatrie qui vient de faire une excellente intervention et, comme j’ai apporté la « Lettre au Conseil Constitutionnel »[iii], je la lui tends. Le peu de pages qu’il feuillette provoque chez lui un réflexe immédiat et pavlovien [iv]: « C’est quoi, ça ? C’est de la pure désinformation ». Il vient en effet de tomber sur la page des photos d’enfants détruits. Il n’a rien voulu voir du reste, mais il a quand même glissé le tout dans sa serviette. Aura-t-il le courage de lire quand il aura retrouvé ses esprits ? Le plus drôle a été la réaction de Paul Scheffer : « Vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait ? Vous risquiez de mettre ce texte dans le champ de la caméra. Vous savez bien qu’on filme ! N’importe qui pourrait le voir ! » Conclusion à en tirer : cette lettre destinée à rendre visibles des milliers de victimes manque son but : elles doivent toutes rester invisibles. Etonnée d’avoir provoqué une telle panique, je suis allée, pendant la pause qui a suivi, demander ce qu’il en était à l’opératrice. Elle a été très surprise. Elle n’avait rien enregistré du tout. Ouf !
N’ayant plus rien à faire d’autre, j’ai écouté. Comme je l’avais fait en 2006 quand on avait déjà exigé que je me taise. Il a été question des conflits d’intérêts au sein de l’AFSSAPS où rares étaient ceux qui n’en avaient pas, de ceux de l’Ordre, des visiteurs médicaux, du financement des congrès et de certaines associations de patients par Big Pharma. Nous applaudissons tous. Heureusement le serment d’Hippocrate est là pour servir de garde-fou. Puis on déplore qu’il y ait si peu de déclarations à la pharmacovigilance. Ah bon ? Voilà qui m’intéresse, mais je n’ai pas le droit d’évoquer un rapport bénéfice/risque établi sur des chiffres hypothétiques qui ne rendent pas compte de la réalité. On fera aussi une très intéressante définition des « liens d’intérêts » en insistant pour dire qu’ils ne sont bel et bien rien d’autre que des « conflits d’intérêts ». Ah bon ? Alors au CTV, le Pr Floret qui s’est toujours abrité derrière la notion de « liens », il avait donc des « conflits » ? Quand celui qui vient d’intervenir passe devant moi pour se rasseoir, je le lui suggère dans un souffle. Réponse : « les vaccins, ça ne m’intéresse pas ». Un autre parle du mensonge par omission ou action. Voilà qui m’intéresse aussi, mais motus ! On rapporte ce propos d’un visiteur médical :
« Je ne vais quand même pas confier ma vie à des médecins à qui je raconte des bobards ».
Le même intervenant, le professeur M.C, évoque ses fonctions à l’AFSSAPS et des cassettes qu’on lui a demandé de faire disparaître. Que contenaient-elles donc ?
La pause de midi est alors intervenue, moment précieux où je retrouve ma liberté et peux rencontrer tel ou tel dont je ne dirai pas les noms car consentir à me parler n’est pas bien vu. Certains ou certaines viendront cependant me trouver pour comprendre pourquoi je n’ai pas le droit de parler. Je ne me fais toutefois aucune illusion mais je me dis que peut-être l’assistance venue à cette journée n’est pas tout à fait monolithique, encore que j’en doute un peu à les avoir vus tous s’esclaffer quand est apparue sur l’écran une image de la firme Boiron. Elle n’avait pas été mise là innocemment mais pour déplorer que Boiron finance les apprentissages à Lyon Sud et pour se moquer de ces médecines alternatives incapables de faire ce que fait l’evidence-based medicine, la seule aux yeux de Prescrire en mesure de prouver son efficacité. Et pourtant qu’ai-je entendu ? Qu’on ne comprenait pas tout, qu’on procédait parfois par empirisme, que pour au moins le paracétamol, on ne savait pas comment ça marchait. Les vaccins et autres médicaments, est-ce qu’on sait toujours ?
J’apprends incidemment dans l’après-midi que Prescrire va sortir une étude sur les vaccins. Le mot « vaccin » a-t-il été alors prononcé publiquement ? Je n’en ai pas le souvenir. Sur quoi portera cette étude ? Quelle place fera-t-elle aux accidents ? Continuera-t-on à admettre comme normal qu’on sacrifie des individus pour en sauver d’autres ? Et à partir de quel chiffre considérera-t-on que cela pourrait être criminel ? Quelle exception peut-on faire, sans le trahir, au serment d’Hippocrate ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Lourdes questions éthiques qui ne sont pas posées, mais auxquelles je pense in petto pendant qu’autour de moi des internes venus d’Alsace proposent qu’on introduise les études humaines dans le cursus médical comme cela se fait déjà à Strasbourg, ce qui serait autrement plus formateur que les QCM pratiqués partout. Apprendre l’esprit critique ! Apprendre à se méfier des idées reçues ! Apprendre à juger par soi-même ! Apprendre la liberté !
En somme, j’avais quasiment tout pour être satisfaite de ce que j’avais entendu, sauf justement ce que j’ai constaté : en 12 ans, depuis 2006, ils en sont toujours au même point. On peut très librement parler des médicaments. Celle qui a été la plus ovationnée a été Irène Frachon. L’affaire du Médiator est la gloire de Prescrire, et à juste titre. Mais le 2 poids 2 mesures reste intact : les victimes du Médiator et celles des médicaments méritent qu’on s’intéressent à elles. Celles des vaccins n’ont aucun intérêt. Il faut même les cacher. D’ailleurs, comme me l’a dit un jour Jean-Yves Nau, elles n’existent pas puisqu’elles sont incapables de prouver qu’elles le sont. C’est exactement ce que nous disent les laboratoires et leurs avocats, et c’est désolant de voir Prescrire et Formindep leur faire écho. Il aurait déjà largement suffi de cette pilule d’or donnée au premier vaccin hépatite B en 1981 et qui a ouvert un boulevard à ses fabricants. Mais le dire, impossible ! Le déni, qui coûte si cher aux victimes, c’est tellement plus rassurant…
Je ne sais ce qu’aura finalement pensé de cette journée le jeune étudiant en master de Science Po à Rennes qui avait contacté le REVAHB pour s’informer en vue de son mémoire Sur les politiques de santé notamment en rapport avec la loi sur l’extension de l’obligation vaccinale et les mobilisations pour la liberté vaccinale. Je lui avais proposé de venir à cette journée et j’ai averti de sa présence les responsables de l’accueil qui n’y ont vu aucun inconvénient. Il n’avait aucune idée préconçue. Il est venu comme Candide au pays des Bulgares et des Abares… Une chose est sûre : il aura constaté de visu qu’on n’hésite pas à interdire la parole et il sera en droit de se demander pourquoi on appelle « débat » un exercice qui ne l’est pas. Il a déjà en effet certainement participé à suffisamment de débats pour savoir qu’un débat, ça ne peut pas exister sans au moins des divergences, voire des contradictions. Or tous, tout au long de la journée, étaient d’accord sur tout. En tout cas au moins en apparence. C’était comme un orchestre sans aucune fausse note dont le chef était Paul Scheffer. Enfin, s’il était venu s’informer sur l’extension de l’obligation vaccinale et les mobilisations pour la liberté vaccinale, il a été servi ! J’avoue n’avoir pas imaginé un instant – lui non plus sans doute – que, dans la situation actuelle, personne ne s’interrogerait sur l’indépendance des apprentissages en matière de vaccination. C’est la question que j’aurais posée si j’avais pu le faire et Paul Scheffer n’aurait pas pu me m’objecter que ce n’était pas à l’ordre du jour puisque la journée était précisément consacrée à l’indépendance des apprentissages.
Dans le train qui m’a ramenée dans ma patrie grenobloise où la fac de médecine figurait l’an passé bonne dernière de la liste dans le classement relatif à l’indépendance [v] (où en est-elle depuis, je n’en sais rien puisqu’aucune information ne nous a été donnée pour cette année, la décision ayant été prise de reporter la publication du second classement à janvier 2019 pour mesurer les actions entreprises suite à la publication de la charte), j’ai relu l’article qui nous a été distribué à notre arrivée le matin. Il s’agit de l’article que Philippe Foucras a publié dans la revue canadienne « Ethique publique » en 2006, justement l’année où il m’avait si chaleureusement accueillie à FORMINDEP avant de me virer. J’ai admiré son discours. C’est bien pourquoi j’avais alors rallié FORMINDEP. Hélas, à FORMINDEP, il n’y a qu’une ligne. Sorti de cette ligne, vous êtes hérétique. Elle consiste surtout à ne jamais mettre en cause un vaccin, quoi qu’il arrive. J’avoue que mon exclusion [vi] m’avait secouée car je ne m’y attendais vraiment pas de la part de médecins que j’admirais… C’est ce qui m’a conduite à publier mon Hippocrate dont ils n’ont rien à faire puisqu’ils n’entendent pas. Qu’importe ? Depuis j’ai rencontré beaucoup de sympathie ailleurs, y compris auprès d’un nombre non négligeable de médecins. Il paraîtrait que certains subissent le même sort que moi. D’autres s’en vont d’eux-mêmes. C’est bien dommage que nous divisions nos forces devant un adversaire qui, lui, sait faire cause commune. A Philippe Foucras, je veux dire que je ne lui en veux pas mais que dans l’article que j’ai lu dans le train et qui est très beau, j’aurais voulu trouver les mots ‘empathie’, ‘tolérance’ et ‘bienveillance’.
En tout cas, la preuve est faite s’il était besoin de la faire : les victimes de vaccins n’ont rien à attendre ni de Prescrire ni de Formindep. Elles doivent subir et se taire.
Lucienne Foucras, 6 avril 2018
NDLR: FORMINDEP et Prescrire représentaient précédemment pour tous un gage d’indépendance réconfortant dans ce monde sous influence industrielle. L’AIMSIB s’avoue très déçue de tant d’ostracisme affiché sans complexe de leurs parts à l’encontre de nos membres en particulier et de nos thèmes de prédilection en général.
Nous effaçons donc ce jour avec regret, pour une courte période nous l’espérons, le site FORMINDEP du groupe de nos liens amis.
[i] Titre : Quelle formation à l’indépendance est-elle possible pour les étudiants en médecine, par rapport à l’influence de l’industrie pharmaceutique ?
[ii] Il a été largement aussi ovationné qu’Irène Frachon, ce qui est très rassurant pour son avenir.
[iii] Il s’agit de la Lettre également envoyée aux parlementaires pour protester contre les 11 vaccins obligatoires. Le REVAHB y a largement participé. Rien que pour la vaccination Hépatite B, elle recense 294 victimes pour seulement 13 départements. Il y en a 101, sans compter les 5 départements d’Outre-mer. Il faudrait 8 pages de plus à cette Lettre pour tout couvrir. La lettre contient aussi des témoignages précis et des photos d’enfants victimes de divers vaccins.
[iv] Le même que celui qui m’a valu exclusion de FORMINDEP en 2006 quand je me suis permis de dire que je connaissais des victimes du vaccin hépatite B. Je raconte cet épisode dans mon « Hippocrate, si tu savais », édité en 2009, mais à l’époque j’ai tout fait pour qu’on ne sache pas où ça s’était passé ni qui était là. Je ne voulais surtout pas nuire à une association dont j’admirais les objectifs. Aujourd‘hui, 12 ans après, je n’ai plus ce scrupule puisque ces objectifs ne sont pas respectés dès lors qu’il s’agit des vaccins.
[v] Voir pièce jointe
[vi] J’ai été exclue sans ménagements. FORMINDEP a pourtant des statuts qui exigent qu’on ne peut exclure un membre en règle de ses cotisations qu’après l’avoir convoqué par lettre recommandée et interrogé. Je n’ai pas eu droit à cette règle. Sans doute n’en valais-je pas la peine…
41 Responses
Comme on découvre des choses ……..!! Inadmissible découverte alors que l’on pensait pouvoir faire confiance à ces organismes.
Ces trahisons, s’il trahisons il y a, devront être confirmés.
Grosse déception.
R. Haas.
Au delà du seul cas de certains vaccins (dont le niveau de « science » sous jacent fait rire – jaune), c’est tout le monde du médicament et de la mafio médico pharmaceutique avec la complicité des autorités officielles qui donne la nausée. Les vaccins n’en sont qu’un cas particulier plus caricatural que le reste.
Abject cette situation ! Pendant combien de temps encore pourront-ils continuer à fermer les yeux et à rester sourds ?
Beaucoup de questions légitimes restent donc écartées et ignorées !
Et pour une fois il n’est même pas possible de dénoncer des biais faute d’études justement ! Mais à qui ou à quoi servent-ils ces organismes ?
Bravo Madame de continuer votre combat en ne baissant pas les bras !
Merci Lucienne, pour ton émouvant et bien triste témoignage.
J’ai été abonné à la revue Prescrire pendant près de 20 ans. Devenu médecin de Prévention et ne prescrivant quasi plus, j’ai résilié mon abonnement il y a 5 ans. Le principal bénéfice que j’en aurai tiré, c’est d’avoir arrêté de recevoir les représentants de commerce de l’industrie du médicament dès le début de mon abonnement.
Je me souviens d’une méta-analyse publiée dans cette revue il y a quelque 10 ans sur l’efficacité du vaccin Pneumo 23, en un tout petit paragraphe il est vrai, et hors financement industriel bien entendu. Après analyse de plus de 130 études, la conclusion des auteurs était que ce vaccin ne diminue ni la mortalité totale, ni la mortalité par pneumonies, ni la mortalité par pneumonies à Pneumocoques qu’il est censé combattre. Si ce vaccin sert à quelque chose, les auteurs se demandaient à quoi. Il est pourtant largement recommandé après 65 ans et chez les personnes atteintes de pathologies cardiaques ou respiratoires chroniques. Les médecins du Formindep ou abonnés à « Prescrire » injectent-ils ce vaccin inutile à leurs patients ?
Et depuis, rien ou quasi rien sur les vaccins dans la revue Prescrire, en tout cas rien qui ressemble à une analyse critique alors que c’est ce qu’on en attend.
Les personnes à qui tu as eu affaire dans cette réunion, ou qui t’ont virée sans respecter leurs propres protocoles, sont indignes. Ce n’est pas d’eux effectivement qu’on peut attendre la moindre compassion, empathie, ou même respect.
On ne peut jamais prouver qu’un effet indésirable est lié au vaccin pratiqué quelques heures, jours ou semaine avant ; les industriels s’en réjouissent, les membres corrompus du CTV (comité technique des vaccinations) aussi.
Mais quand un vaccin multivalent multiplie par 6 le risque de Mort Inexpliquée du Nourrisson, il y a 6 fois plus de risque que l’enfant qui en meurt le doive au vaccin pratiqué. Pareil pour les maladies auto-immunes telles que la SEP ou la SLA post vaccin hépatite B où le risque est multiplié en moyenne par 3.
Que des médecins indignes se moquent des victimes avec ces chiffres sous les yeux les rend indignes de leur titre. Quel manque de compétence et d’humanité !
Si Lucienne, tu en vaux la peine, tu en valais la peine. Je suppose que tu n’as pas voulu imposer au Formindep le respect des règles qu’il a édictées et que tu as préféré partir. L’AIMSIB t’a accueillie à bras ouverts, j’en suis grâce à toi, et tous ceux qui te connaissent savent ton intégrité, ton humanité et l’énergie qu’il t’a fallu et te faut encore pour le combat que tu mènes.
Merci encore Lucienne d’être là à nos côtés ; je me réjouis de chacun de tes messages, tu nous es précieuse.
Je t’embrasse,
Paul
Oui Lucienne, super-précieuse même! Lucide, courageuse, tenace, décidée, intelligente… Nous on te garde! Bravo à toi +++
1994, je suis en 1ere au lycée, je suis en pleine forme. 1er injection du vaccin hépatite B le matin. Le soir, je fais une méningite ( nuque raide etc…), mes parents m’emmène aux urgences. Toujours à l’hopital, le lendemain, un médecin dit à ma mère ( qui était secrétaire médicale dans le même hôpital) que c’est à cause du vaccin. Si on me fait la 2 ème injection, c’est fini pour moi. Il lui dit aussi qu’il en a vu d’autre comme moi, mais ne peut rien dire pour sa carrière professionnelle. Depuis mes parents m’ont interdit de me faire vacciner. Aucune signalisation à la pharmacovigilance, rien…..
C’est ça la réalité de la pharmacovigilance vaccinale…..
Je ne suis pas medecin mais un passionné des medecines douces et ce que je viens de lire me donne la nausée…C’est pas vraiment une medecine bienveillante et pourtant ils ont l’air d’être du même bord que nous ? Mais l’air ne fait pas la chanson…!
Début novembre 2015 je suis à Tours pour les 3 jours du congrès de la Sfsp. Pendant la plénière inaugurale j’échange avec mon voisin et je lui parle de mes constats sur l’utilisation pour le moins cavalière des tests statistiques dans l’évaluation d’une campagne de vaccination sur une population. Il me dit qu’il représente ici la revue Prescrire. Il parait intéressé, me dit que c’est ce genre de choses qu’on cherche à Prescrire. Il me donne sa carte et me dit de lui envoyer un article.
Bien évidemment je ne vais pas laisser passer une telle occasion !!! Je n’aurai jamais aucune réponse …
Deux ans plus tard cependant, je pourrai exprimer une partie de ce que j’ai à dire sur ces questions dans une communication orale au congrès Adelf-Sfsp d’Amiens en octobre 2017 ce dont Prescrire n’avait pas voulu. Résumé et diaporama en ligne sur le site du congrès http://www.adelf-sfsp.fr/?p=15493
Je n’arriverai jamais à remercier assez Vincent, Philippe, Jean-Marc, Michel, et tous ceux et celles qui m’ont accueillie au sein de l’Aimsib après 20 ans de traversée du désert. Merci aussi à Paul que j’ai eu le bonheur de rencontrer au cours de ces dernières années. 20 ans, c’est long. Il faut tenir. Ses adversaires, on les connaît. Qu’ils vous maltraitent, on s’y attend. Ce qui est dur, c’est de perdre ses illusions sur ceux en qui on pensait pouvoir croire. Je n’ai en tout cas rien fait qui puisse leur nuire. Si j’évoque dans un de mes livres la séance qui m’a valu rejet en 2006, j’ai fait en sorte qu’on ne puisse identifier ni le lieu ni les acteurs, et pourtant j’en avais gros sur le coeur ! Je n’ai pas l’esprit de revanche. Ce que j’ai toujours voulu, c’est qu’on fasse la vérité. C’est pourquoi j’avais porté plainte au pénal, pour qu’il y ait une instruction et qu’elle fasse la vérité. On a vu ce qu’il en a été : un non-lieu ! Bien qu’aujourd’hui les positions soient clarifiées, ce qui est bien car on sait sur qui on peut compter ou pas, il reste beaucoup à faire encore pour changer les mentalités. Mais on y arrivera !
A Michael, je voudrais dire qu’il a eu de la chance, car j’en connais plusieurs qui sont sortis du lycée ou du collège après 1994 handicapés à vie, et d’autres qui sont morts. Il ne s’agissait alors que d’un vaccin, certes expérimental, mais monovalent. Que sera-ce avec les vaccins qu’on nous fabrique depuis ?
Bonjour.
J’ai pu discuter par mail sur ce sujet avec Marc Girard que vous devez bien connaître. Il mettait en cause l’antigène lui même en se basant sur les écrit de Zuckerman (1975). Quand on sait que dans le calendrier vaccinal américain, les nourrissons sont vaccinés Hépatite B à la naissance !
Je souhaitais répondre à Lucienne Foucras, je ne suis pas certain que mon commentaire précédent ait été enregistré correctement.
les vaccins hepatite b qui sont fait aux nourrissons ne le sont pas du tout dans un cadre de santé public. Mais pour différentes raisons:
– Il est plus facile de jouer sur la peur de la non vaccinations aupres de parents ayant un bébé plutôt que sur un adolescent.
– L’ immaturité du systeme immunitaire du bébé fait que ses réactions secondaires sont moins fortes que celle de l’adulte.
– Le bébé ne peut pas expliquer son ressenti.
– Les vaccins multivalents rendent impossible les attaques contre les labos car on ne sait jamais quels vaccins est la cause du problème. ( rappel, avant le 1er janvier , seul DTP contenu dans hexavalent était obligatoire). De ce fait commebt differencier un effet secondaire du vaccin polio du vaccin hepatite par exemple.)
– les vaccins multivalents sont beaucoup plus rentables.
Roger Salamon, 10 ans président du HCSP à affirmé récemment sur une radio bordelaise que les obligations vaccinales avaient été rendues nécessaires pour lutter contre les lobbys antivaccinaux. C’est sur youtube https://www.youtube.com/watch?v=Ga_EPBp7ubk
Ainsi, le but des vaccinations n’est pas, comme on pouvait le croire, de lutter contre de vilains pathogènes mais de lutter contre des opposants ! Ce n’est pas nouveau, la vaccination étant depuis longtemps utilisée non pas d’un point de vue strictement médical mais pour sa dimension disciplinaire.
Ainsi en 2007 le BCG et le DTP sont officiellement devenus des vaccins antisectes avec la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l’Enfance : le refus de BCG encore obligatoire ou de DTP étant punis non seulement d’une amende de plusieurs milliers d’euros mais de 6 mois de prison ! L’Allemagne ayant abandonné le BCG en 1976, il suffisait de traverser le Rhin pour passer d’un monde où le BCG n’existait pas à un monde où son refus était de par la loi un signe de dérive sectaire !!! Quant au DTP, Didier Raoult le déclare obsolète pour les nourrissons..
L’avais écrit un article sur cette dérive parlementaire où vous trouverez les « ébats » parlementaires sur ce texte de loi à laquelle le gouvernement de l’époque s’était opposé.
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2014/10/12/30752968.html
Je connais très bien Marc Girard. C’est à lui que nous devons la meilleure expertise qui ait été faite des accidents survenus après la vaccination hépatite B lancée par Douste-Blazy en 1994 dans les collèges puis en 1996 en direction de la population générale. C’est à lui que je dois en particulier celle qu’il a faite pour mon mari et je lui en suis très reconnaissante. Je n’ai pas compétence pour dire s’il a raison ou non de mettre en cause l’antigène mais je sais que d’autres qui ont cette compétence le pensent aussi. En revanche, il ne croît pas au risque de l’aluminium, ce qui me surprend vu sa neurotoxicité reconnue. En vérité, quand on sait comment et avec quoi le vaccin hépatite B est fabriqué, aucune cause ne me semble pouvoir être exclue. Malheureusement (mais il était prévisible que les fabricants réagiraient violemment) Marc Girard est devenu la cible d’un acharnement inimaginable et la justice française, étant ce qu’elle est, a donné raison à ceux qui l’accusaient de partialité. C’est un risque d’ailleurs qu’il a pris, sans doute sans le prévoir, ne serait-ce qu’au tout début, en octobre 2004, quand il est apparu à la télévision dans l’émission C dans l’Air à mes côtés. Que mon avocate m’accompagne n’aurait sans doute pas posé de problème, mais pas lui qui était expert judiciaire. Je suis convaincue que ses malheurs ont commencé à ce moment-là et les nôtres ont suivi. Cette histoire est l’histoire d’un vrai gâchis. Aucun des experts qui ont suivi n’ont eu sa compétence, son courage et surtout son indépendance d’esprit. Mais on ne réécrit pas l’histoire. Je continue à le lire sur son blog mais regrette sa virulence injustifiée contre mon association de victimes, le Revahb. On ne peut convaincre et gagner que si nous unissons tous nos forces. Il n’y a pas de place pour la division.
J’ai vu qu’il ne croyait pas au risque de l’hydroxyde d’aluminium. Sur ce point je le trouve un peu fermé. Que l’antigène HB soit en cause pour de nombreux troubles, c’est tout à fait possible, mais on ne peut nier qu’il y a également des publications qui concernent aussi bien l’aspect neurotoxique de l’hydroxyde d’aluminium que ses effets néfastes sur la réponse immunitaire par génération d’auto anticorps non spécifiques.
Donc quid des effets de la combinaison de ce « cocktail » dans le déclenchement de troubles neurologiques et/ou de maladies auto immunes, une hypothèse n’excluant pas l’autre.
Le grand mérite de Romain Gherardi, à mon sens, étant d’avoir mis en lumière qu’il n’y a rien sur la pharmaco/toxico-cinétique des vaccins et pas grand chose pour leurs constituants pris individuellement.
Lire le livre de Romain Gherardi : « Toxic Story », sous-titre : » Deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins ». Editions Actes Sud oct. 2016
Le problème, avec Marc Girard, c’est qu’il travaille seul et qu’il n’aime pas que d’autres entrent sur son terrain. Le vaccin hépatite B, c’est SON affaire. On peut comprendre après ce qu’il a vécu mais on peut aussi le regretter.
Marc Girard dans l’émission » c’est dans l’air » montre des courbes sans équivoque sur l’augmentation des SEP après la campagne de vaccination contre l’hépatite B et l’explosion de maladies apparentées. Je ne vois pas comment on peut nier une telle évidence de lien. J’ai entendu plusieurs médecins répéter que c’était une coïncidence, mais ont-ils vu les courbe?
Ce serait sans doute utile de les publier avec les données brutes et leur source.
Dans le figaro magazine, on annonce l’éradication du cancer du col de l’utérus en Australie grâce à une vaste campagne de vaccination contre le papillomavirus sur les filles depuis 2007 et sur les garçons depuis 2013. On déplore en France une faible vaccination, seulement 20%.
On sait pourtant que le vaccin ne protège pas contre touts les souches de Papillomavirus et il y a déjà eu des effets inquiétants.
Ce pays a connu de graves traumatismes avec « la génération volée » où des enfants de mères aborigènes étaient arrachés et placés dans des institutions ou des familles blanches à des fins d’assimilation. J’espère qu’il n’y aura pas une nouvelle génération sacrifiée.
Je suis heureuse de vous connaître Lucienne. Amicalement. Christine
Vos toubibs ont raison scientifiquement. Ce sont des « coïncidences ». Pour passer à la preuve de causalité, il faut des critères. C’est là qu’on rentre dans la subtilité entre la réalité (est-ce causal ou non) et la capacité à le démontrer.
dreamer soulève LE problème : il ne suffit pas de montrer des courbes,en tout cas cela n’a pas suffi. J’apporte ici une nouvelle pièce à ce dossier déjà très lourd : les propos de Roger Salamon sur une radio bordelaise .
D’abord le contexte :
Je suis intervenu le lundi 19 mars 2018 sur radio o2 Bordeaux sur le thème des vaccinations. Le professeur Roger Salamon participait également à cette émission. Il fut président du HCSP pendant 10 ans. C’est sur youtube en audio:
https://www.youtube.com/watch?v=Ga_EPBp7ubk
Il a été présenté ainsi : ancien élève de l’École normale supérieure de Cachan (section mathématique), docteur en médecine, docteur en biologie humaine et professeur de santé publique. Créateur et directeur honoraire de l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (Isped), il a dirigé au sein de l’Inserm le centre de recherche « Épidémiologie-Biostatistique » et l’unité « Épidémiologie, Santé publique et développement ».
J’ai recopié (à peu près) une partie des propos de Roger Salamon sur la sclérose en plaques après vaccination hépatite B. Vers 40’-43′.
Je venais d’exposer le signal sur les enfants avec 52% de conversion en sclérose en plaques pour les 154 vaccinés hépatite B contre 32% pour les 195 non vaccinés hépatite B, ce qui donne un signal très significatif (moins d’une chance sur 10000 d’avoir un tel écart par le fait du hasard). Pour plus de détails mon article « un signal fort oublié » http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2018/01/14/36048343.html
J’ai alors émis l’hypothèse que les auteurs auraient été empêché de publier ce signal très fort, ce qui, malgré le démenti de Salamon, reste le plus vraisemblable en raison de la suite : l’affaire sur le fameux signal sur les observants au calendrier vaccinal. Voici sa réponse :
« Je connais bien le problème, c’est nous qui à l’Isped à Bordeaux (qu’il a créé) et au Conseil (le HCSP qu’il présidait) avons étudié les données que Marc Tardieu nous avait transmises. Avec étonnement comme vous on a vu les résultats que vous dites alors qu’on nous disait que les myélines de l’enfant, des bébés*, n’existaient pratiquement pas et qu’il n’y avait aucun risque d’atteintes ou quoi que ce soit. Mais il y avait des cas biaisés, disons entre guillemets, dans son échantillonnage et ça n’était pas significatif du tout contrairement à ce qu’on avait pensé en première lecture. »
* Il y aurait donc eu des cas chez des bébés. Dans les publications 5 cas sont indiqués apparus entre 0 et 4 ans et 5 entre 5 et 9 ans.
« Mais jamais, jamais ni le ministère, ni le Conseil (HCSP) ni lui surtout (Marc Tardieu) auraient accepté de ne pas publier un résultat si c’était complètement avéré » { Si c’était le cas les auteurs auraient dû supprimer ces cas biaisés dans la publication. On ne devrait donc plus y retrouver le signal}
« Mais vous avez raison de soulever le problème de la sclérose en plaques et du vaccin hépatite B. Pourquoi ? Parce que ça été l’un des plus gros scandale qui s’est passé au niveau de la communication, en particulier pour l’adulte.
Il faut savoir qu’il y a eu, pour des raisons que je ne trouve pas normales, un excès de vaccinations, avec un certain ministre qui a lancé ça larga manu chez tout le monde.
On a eu l’impression qu’il y avait un certain nombre de scléroses en plaques chez l’adulte, là on ne parle plus de l’enfant, chez l’adulte, et qui étaient en excès. En fait le nombre de scléroses en plaques n’a pas bougé depuis cette vaccination massive.
Si presque tout le monde se vaccine il est évident que le neurologue quand il interroge un patient va trouver une vaccination.
Quand on compare, quand on prend des gens du même âge, il n’y a pas de différences de taux entre vaccinés et non vaccinés. Sur le plan de la population il n’y a pas eu un excès de scléroses en plaques. »
“Je le sais pour avoir été l’expert qui a regardé çà avec une grande dame très connue qui était juge et qui était extrêmement favorable à ce qu’il y ait un lien. Mais , et c’est là qu’il faut bien comprendre, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des cas. Il n’y a pas de différences de taux sur le plan de la population mais il est tout à fait possible qu’il y ait eu des cas, et je suis sûr qu’il y en a eu, je suis sûr qu’il y en a eu » (il le répète 2 fois et il le répétera encore plus loin)
« Que certaines personnes qui avaient des myélines un petit peu abimées ont pu avoir, à cause de cette vaccination, une sclérose en plaques qui se développe et qui apparaisse”
En clair il a dit : il y a eu des cas mais pas assez nombreux pour créer un signal statistique. Du moins c’est ce qu’il affirme.
Ces propos seront très utiles pour au moins répondre à ceux qui, quand la justice indemnise une victime, opposent ce qu’ils appellent la Science avec la Justice qui, selon eux, ne respecte pas les données de la Science …
Je ne croyais pas si bien dire ! Dans un article d’avril 2018 un site sur les pseudo sciences publie un article « La justice peut-elle dire la vérité scientifique ? »
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2990
» Si les tribunaux ne sont évidemment pas directement saisis pour trancher la controverse sur le fond scientifique, ils sont bien obligés de s’interroger sur les bases qui entourent l’affaire qu’ils ont à examiner. Et dans un certain nombre de cas, ils ont fondé leurs décisions sur des affirmations en contradiction avec le consensus scientifique.
Ainsi, par exemple, plusieurs jugements ont retenu un lien entre la vaccination contre l’hépatite B et la sclérose en plaques (Cour de justice de l’Union européenne en 2017, cour administrative de Nancy en août 2014, etc.). Pourtant, le consensus scientifique est établi : il ne met pas en évidence un tel lien »
« La causalité juridique peut-elle être différente de la causalité scientifique ? Le poids de la preuve doit-il peser de la même manière sur un plaignant ou sur une entreprise ou une administration ? Autant de questions largement discutées dans le monde juridique [4].
Mais ce qu’il importe de retenir, c’est que la science ne se décidera jamais au tribunal. Tout jugement, aussi contestable ou légitime soit-il, ne pourra jamais se substituer à l’évaluation scientifique. Ce n’est d’ailleurs pas son objectif. Il est donc regrettable que ce soit dans des décisions de justice que certains aillent chercher les bases scientifiques de leurs allégations, quand ils n’ont pu les trouver dans la science elle-même. Reste qu’il serait souhaitable que la justice s’appuie plus fortement sur la connaissance scientifique. Et, sur ce sujet, le statut actuel de l’expertise judiciaire, sans validation ni évaluation, est loin de donner un cadre satisfaisant. »
il n’y a pas de consensus justement sur le lien entre SEP et vaccin contre HB (voir les nombreux articles de Marc Girard sur le sujet).
Mon avis perso, en tant que non professionnel de santé mais simple citoyen concerné et passionné, après de nombreuses lectures, c’est que toutes ces études épidémiologiques, en particulier celles sur les « effets indésirables » des médicaments (les vaccins en étant une caricature), c’est vraiment de la merde.
Entre les erreurs de diag. (quid de la pertinence des critères ?), les fraudes (quand on ne veut pas poser un diag de SEP, on pose un diag de « trouble démyélinisant indéterminé du système nerveux central » – notez que ça fonctionne aussi avec le accidents vaccinaux chez le bébé qu’on reclasse aisément en « mort subite du nourrisson »), les facteurs multiples de causalité entrant en jeu dans les comparaisons avec les populations témoins, le problème du reporting de la pharmacovigilance avec des niveaux de sous notifications effrayants, comment croire à la pertinence d’études épidémiologiques quand la qualité des données statistiques sous jacentes est aussi nulle et bourrée de biais ?
Oui dreamer mais on peut faire plus simple et surtout incontestable quand on regarde les méthodes d’analyse de l’échantillon retenu et non plus la sélection de cette échantillon. J’essaie de lancer ce type de critique mais c’est difficile car inhabituel et chacun en revient,comme vous le faites, aux critiques sur la sélection de l’échantillon, ce qui est souvent difficile à faire reconnaître car il faudrait disposer de données plus complètes.
Par contre il est beaucoup plus facile et indiscutable de montrer que l’expertise et pas seulement des auteurs est capable de faire n’importe quoi et ce à un niveau à peine imaginable. j’ai déjà donné des explications à ce sujet, écrit des articles sur mon blog et même fait une communication orale au congrès Adelf-Sfsp d’Amiens en octobre 2017 en présence de plus d’une centaines d’épidémiologistes dont le président de l’Adelf. Résumé et diaporama sont en ligne sur le site du congrès : http://www.adelf-sfsp.fr/?p=15493
Ici je vais indiquer rapidement 2 points majeurs :
1- L’obsession du cas-témoins dans le monde de l’expertise conduit à tester sur des délais en cas-témoins, c’est à dire quand on s’intéresse au nombre de cas apparus par exemple dans l’année qui suit une vaccination. Ce type de test indique seulement si on peut statistiquement accepté que les cas et témoins se comportent de la même façon par rapport au délai testé et à son délai complémentaire mais sans indiquer quelle est cette façon alors que c’est cela qu’on cherche. Autrement dit le test ne répond pas à la question mais on fait comme si il y répondait.
Exemple : publication américaine Langer Gould octobre 2014 : 195 atteintes démyélinisantes apparus dans l’année qui suit une vaccination contre 106 les 2 années suivantes cumulées. Chacun peut voir aussitôt un énorme signal statistique que personne ne voit, pas même Marc Girard qui a pourtant regardé les données puisqu’il a écrit aux auteurs (voir ses textes en anglais sur son site). Personne ne voit parce que les auteurs comparent aux témoins : 854 la première année contre 508 les 2 années suivantes cumulées. On constate à vu, sans calculs, qu’il y a une grosse marche descendante pour les cas comme pour les témoins quand on passe de la première année aux 2 années suivantes. Le test cas-témoins, qui ne donne pas de signal statistique, indique que cas et témoins descendent cette marche ensembles, en se tenant par la main pourrait-on dire et l’image est juste car les témoins sont construits à partir des cas.
Cette exemple démontre à lui seul la nullité dangereuse de ce qu’on appelle l’expertise. Il serait bien que les « opposants » à cette expertise et à ses conclusions commencent à s’intéresser à ce genre de questions mais ça a l’air très difficile de les y intéresser. Difficultés techniques ? L’immunologie et les biais de sélection seraient-ils plus aisés à comprendre et à étudier ?
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2017/09/12/35668286.html
2- L’expertise ne se rend même pas compte qu’elle est capable de laisser traîner dans les calculs des souris non fécondées pour étudier une durée de gestation !!! Oui, oui je n’exagère pas, c’est sous la forme analogique de cas non vaccinés pour étudier l’existence et la durée d’incubation d’une maladie à partir d’une vaccination. Je peux donner des exemples où cela a de grosses conséquences..
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2018/02/07/36121962.html
Et justement, malgré tous ces biais, le signal reste très fort. Si dans les jours qui suivent ou mois, je déclare une SEP ou maladie apparentée, il peut effectivement s’agir d’une simple coïncidence.Lorsque une augmentation est constatée dans la population générale et coïncide avec une campagne de vaccination, on doit s’interroger, s’inquiéter et réagir. Si au contraire, on nie les faits, et que l’on continue à vacciner, on ne verra plus de signal. D’où l’intérêt de vacciner tous les bébés, la maladie ne se déclarant souvent que plus tard.
Il est vrai que si on vaccinait par exemple, simple anticipation, toutes les 24 heures, tous les événements médicaux apparaîtraient dans les 24 heures qui suivent une vaccination. Pour voir quelque chose il faudrait comparer avec une population moins souvent vaccinée. En vaccinant uniformément tout le monde on supprime à terme la possibilité de comparer. Votre enfant est épileptique, autiste, c’est normal, il y en a plein d’autres comme lui, la norme étant ce que l’on observe couramment. Si presque tout le monde naissait unijambiste, ce serait la norme. Si les enfants sont très nombreux à avoir des troubles à la lecture, c’est normal ou c’est la faute à l’éducation nationale, pas aux vaccins qui provoquent des troubles neurologiques sans incidence sur les performances scolaires, l’hyperactivité etc L’éducation nationale et parentale n’ont pas fini d’être pointées du doigts ….
Dans les publications Tardieu, le fait que tous les enfants n’aient pas été vaccinés contre l’hépatite B permet de faire une comparaison plus qu’intéressante : 52% de conversion en sclérose en plaque parmi les 154 ayant fait une première atteinte après la vaccination hépatite B contre 32% de conversion parmi les 195 enfants non vaccinés contre l’hépatite B. Si on avait vacciné tous les enfants ce signal n’aurait pas existé.
Parmi les 33 enfants retenus dans les publications Tardieu et qui avaient été vaccinés hépatite B APRES la première atteinte démyélinisante, 10 soit 30% avaient converti en sclérose en plaques au cours de la période de suivi. 52% de conversion pour ceux vaccinés avant contre 30% pour ceux vaccinés après et personne ne s’interroge sur ce qui apparaît comme une anomalie statistiquement significative. Serait-il vraiment moins dangereux de vacciner après la première atteinte qu’avant ? D’où vient cette anomalie ? Suivi plus court ? Biais de sélection (nombreux cas écartés) ? Ce résultat ne parait pas médicalement « normal » mais personne ne s’interroge, personne, pas même les « opposants ». Pourquoi ? Je ne comprends pas. J’ai constaté depuis des années que quand je pointe des signaux statistiques indiscutables en tant que signaux, indépendamment de toutes interprétations, personne ne s’y intéresse parmi les « opposants » qui semblent plus aisément fascinés par le verbiage qu’intéressés par un travail plus rigoureux. La chape de plomb est vraiment bien organisée …Mais elle est d’abord dans nos têtes avant de venir de l’extérieur. Il faudrait accepter de reconnaître que nous ne sommes pas suffisamment libres par rapport à nos propres émotions qui paralysent une meilleure réflexion.
voilà une réflexion pertinente déjà notée par Michel De Lorgeril dans un de ses commentaires sur son blog : l’absence de population témoin.
Ce serait bien d’avoir 3 populations :
– non vaccinée
– massivement vaccinée (conformément au calendrier obligatoire officiel)
– peu vaccinée (peu d’injection toutes effectuées après maturité du système nerveux et immunitaire)
(voire même ajouter une quatrième population pour faire le distinguo entre des populations peu vaccinées avant/après l’âge de 2 ans)
et comparer les survenues de troubles neurologiques et de maladies auto immunes prises en globalité par exemple.
Comme ça on pourrait voir des choses intéressantes… ou pas.
il faut une etude mondiale. Comparer les populations massivement vaccinés ( france et usa par exemple). Avec des populations faiblement vaccinés, et comparer le ratio maladie auto immune (fibromyalgie/ sep/ cancer etcc…).
Ainsi, on ne compare pas le taux par rapport a la maladie que le vaccin immunise, mais par rapport aux maladies qu il peut engendrer…
Une telle étude a été réalisée sur des enfants américains entre 6 et 12 ans. Les vaccinés font beaucoup plus de maladies chroniques que les non vaccinés scolarisés à la maison.
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2018/03/03/36192718.html
Cette étude a été rétractée.
Il faut se battre avec les armes dont on dispose ! Il ne sert à rien de dire « si on avait la bombe atomique … » On ne l’a pas, point à la ligne !
Cette attitude, que j’observe malheureusement depuis longtemps (des décennies), et qui consiste à fantasmer sur les études qui devraient exister et qu’on n’a pas a comme conséquence désastreuse d’occulter les arguments parfois très forts et gracieusement mis à notre disposition par l’expertise officielle mais que nous ignorons et négligeons. Il ne faut pas chercher à gagner mais à marquer des points. En voulant gagner tout de suite on oublie de marquer les points que nous pourrions marquer. En voici un exemple avec le vaccin contre le méningocoque C que l’Italie n’a pas voulu rendre obligatoire de même que le Prévenar qui n’était même pas dans la liste initiale des 12 vaccins que la ministre voulait rendre obligatoires. Il y a sûrement des raisons intéressantes à rechercher et à faire connaitre. J’avais d’ailleurs ébranlé Salamon en parlant de cela sur une radio:
« La vérité sur les vaccins » par Didier Raoult Page 216 :
« Le risque acceptable est celui qui est accepté. Le vaccin contre le méningocoque par exemple n’est pas à recommander à tout le monde.
Dans moins de 1% des cas le virus provoque septicémies ou méningites et la vaccination n’est pas anodine. Son rapport bénéfice-risque est donc faible. Le sérotype A est rarissime ; pour le B et le C c’est typiquement le vaccin à recommander à la carte. Il faut expliquer le risque relatif et laisser chacun décider. Evidemment, cette pédagogie passe d’abord par le médecin. »
Sur la dangerosité du vaccin contre le méningocoque C il existe au moins un résultat qui fut publié sur le site du ministère pour y disparaitre en 2011 au moment de la refonte du site comme j’avais pu le vérifier auprès de l’équipe qui s’occupait de cette refonte et que l’on pouvait contacter à l’époque mais j’avais gardé copie du document. Ce résultat avait été présenté au cours d’une réunion internationale de 47 experts. Elle s’était déroulée le 21 septembre 1998 dans les locaux de l’Agence du médicament à Paris. Deux auteurs, Lucien Abenhaim et M. Sturkenboom présentaient les résultats obtenus par une étude cas-témoins sur les données britanniques du GPRD :
Vaccin contre le méningocoque C : OR=4,8 IC 95% [1,2 ; 20] ce qui correspond à une probabilité 1,33% d’obtenir un écart au moins aussi important par le seul fait du hasard, le seuil de signification choisi étant 2,5%.
« Cette étude a permis d’observer que le délai entre le premier symptôme ou signe de démyélinisation et le diagnostic de sclérose en plaques était plus court chez les personnes vaccinées que chez les non vaccinées. Ceci peut être le résultat d’un meilleur suivi chez les personnes vaccinées ou la conséquence d’une forme accélérée de la maladie chez les personnes vaccinées. »
Ce dernier point avait été confirmé par l’étude américaine Langer Gould (octobre 2014) : les données mettaient statistiquement en évidence une accélération du processus de démyélinisation dans les 14 jours qui suivaient une vaccination quelconque. Ce résultat n’a pas été contesté :
Voici ce qu’en avait dit [1] Daniel Floret, qui était à l’époque président du Comité technique des vaccinations et à ce jour vice président de la Commission technique des vaccinations :
« L’augmentation du risque de révélation d’une ADSN* à proximité immédiate d’une vaccination (tous vaccins confondus) est une constatation intéressante : … la stimulation immunitaire provoquée par le vaccin peut précipiter le passage d’une phase asymptomatique à une phase symptomatique de la maladie. Une maladie infectieuse peut avoir le même effet.
Cette hypothèse est en accord avec le fait démontré que l’apparition des premières manifestations de SEP* fait suite à un processus immunitaire et un processus de démyélinisation débuté depuis plusieurs années auparavant.
*ADSN : atteinte démyélinisante du système nerveux
*SEP : sclérose en plaques
[1] https://www.mesvaccins.net/web/news/6111-vaccinations-et-affections-demyelinisantes-du-systeme-nerveux-une-nouvelle-etude
Pour d’autres arguments voir mon article sur la scandaleuse obligation du vaccin contre le méningocoque C :
http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2018/01/28/36089240.html
Certains arguments sont à mon sens très simples, et je les retrouve peu utilisés :
http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=63301248&typedoc=R#RcpPropPharmacodynamiques
« Aucun essai prospectif d’efficacité n’a été réalisé. »
« Aucune étude pharmacocinétique n’a été effectuée avec MENJUGATE. »
« Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée et des fonctions de reproduction (études embryofœtales) n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. » (« données non cliniques » ? quelles sont-elles ? les données de notre superbe pharmacovigilance ?)
Je reviens, tardivement, sur les commentaires postés entre le 19 et le 21 avril par Christine, Dreamer et Bernard Guennebaud, le sujet de leur discussion étant : comment prouver ?
C’est parce que nous n’avons pas pu prouver que notre action en justice s’est terminée au pénal par un non-lieu. Est-ce qu’on peut prouver scientifiquement en médecine ? Est-ce que la médecine est une science exacte ?
Prouver par des statistiques ? Prouver par des calculs mathématiques comme Bernard s’y emploie ? D’autres partent de l’observation et se posent des questions très évidentes et très simples : combien de cas connus ? Dans quel délai ? Si en effet on limite sa recherche à un temps limité (2,3 ou 4 ans suivant la vaccination) et qu’on compare aux années antérieures, on peut rendre visible un « pic ». Si on dilue sur un temps plus long, le pic disparaît.
Ce pic peut-il constituer une preuve ? On pourra toujours vous objecter qu’il s’agit là encore d’une « coïncidence ». D’autres éléments ont pu le provoquer, une canicule par exemple ou une intoxication alimentaire ou un Rafale qui vous a traumatisé en passant au ras de votre maison. C’est cependant un indice. Notre premier indice.
Cherchons en d’autres et prenons l’exemple de la SLA. Il faut d’abord savoir que la survie moyenne avec une SLA est de 3 à 4 ans (Stephen Hawking est une exception extrêmement rare comme l’était aussi sa SLA, très probablement une SLA dite « primitive », c’est-à-dire n’enlevant pas d’espérance de vie). Si donc quelqu’un a été vacciné en 1996 et qu’il meure en 1999 ou en 2000, on a un indice. Notre deuxième indice.
Examinons à partir de deux sources :
1/ les courbes dont parle Christine (celles de la CNAM je pense car il n’y en a pas d’autres) qui sont très parlantes. On ne peut pas réfuter le fait parfaitement documenté que les « maladies neurologiques graves » (principalement la SLA, la SEP étant classée à part) ont passé de 5849 cas de en 1990 à 8350 en 1997 (1ère année après la vaccination de 1996) et à 15607 en 2001. Elles ont triplé en 10 ans mais se sont accrues surtout après 1997. On retrouve le pic. A titre de comparaison, exactement dans la même délai, les cas de SEP sont passés de 2536 en1990 à 3399 en 1997 et à 4232 en 2001. Ils ont doublé, mais on retrouve le pic qu’a parfaitement identifié le Dr Dominique le Houézec pour la SEP (seule maladie ayant intéressé des chercheurs, ce qui est très frustrant pour les autres). Nous avons donc un troisième indice.
2/ les publications de de l’ARSLA (Association pour la recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique). Elles ont contenu jusqu’en 2000 une notice nécrologique. On savait qui était mort. Brutalement en 2000, on arrête tout. Est-ce par manque d’encre ou de papier ? N’est-ce pas plutôt pour éviter de démoraliser les malades qui la lisent et découvrent qu’elle devient de plus en plus longue ? Ainsi, la notice de novembre 1997 annonce 19 décès. En seulement quatre mois, de juillet à octobre 1998, il y en aura 69. Puis en 1 an, d’octobre 1998 à octobre 1999 : 79, et en 2000, en seulement 6 à 7 mois : entre 108 et 109. Soit au total pour les deux seules années 1999-2000 : plus de 160 décès. Après, on ne sait plus rien. Troisième indice confirmé.
Quatrième indice : les chiffres des adhésions à l’ARSLA : 1000 adhérents en 1989, 1500 adhérents en 1993, 3000 adhérents en 1998, 4000 adhérents en 1999. Ils ont doublé entre 1997 et 1999, et quadruplé en 10 ans. .(chiffres confirmés par les revues de l’ARSLA n° 36 page 3 ; n°38 page 3 ; n°52 page 3). Or on n’adhère pas à l’ARSLA comme au club Méditerranée.
Cinquième indice : il n’y avait que 2 centres SLA en France jusqu’en 2000, la maladie étant considérée jusque là comme rare. L’afflux des malades est devenu si important à partir de 1997 qu’ils n’ont plus suffi à recevoir tout le monde. En 2000, 17 centres SLA supplémentaires ont été créés dans l’urgence. Régine Artois, dans un article du Monde en date du 1er janvier 2002, écrivait que le service de la Salpêtrière, à lui tout seul, recevait « chaque année environ 900 personnes touchées par la SLA, ce qui constitue le plus grand recrutement du monde ». Etonnant ? La France n’avait-elle pas été le pays qui avait le plus vacciné au monde ?
Cinq indices, est-ce qu’à défaut de preuve, ils ne pourraient pas au moins constituer un faisceau de présomptions ? Puisque la preuve scientifique est hors de portée, reste la preuve juridique. Trois conditions sont nécessaires : « qu’il y ait proximité temporelle entre l’administration du vaccin et la survenue de la maladie, absence d’antécédents médicaux personnels ou familiaux, et existence d’un nombre significatif de cas répertoriés de survenance de cette maladie à la suite de telles administrations pouvant constituer des indices suffisants pour établir une telle preuve ».(décision de la Cour de justice européenne en 2016, et jurisprudence déjà appliquée par le Conseil d’Etat pour les victimes de vaccination obligatoire). A quoi il faut ajouter que le mis en examen doit pouvoir prouver le contraire.
Le problème est dans la sous-notification des « cas répertoriés ». Pour la SEP, un coefficient de sous notification a été établi : 2,8. Pour les autres maladies, rien. La sous-notification peut aller jusqu’à ne notifier qu’1 cas sur 100, voire rien. C’est l’arbitraire le plus complet. Au point même que, pour les SLA, il n’y a eu, dans certains cas, aucune notification. C’est ce qui s’est passé précisément à la Salpêtrière. Le neurologue chef du service a reconnu en 2007 devant le juge d’instruction qu’il n’avait notifié personne, ne jugeant pas utile de le faire. C’était pourtant là que s’était produit le plus grand afflux de malades, comme on l’a vu. Comme sa grande compétence en matière de SLA faisait de lui un modèle pour ses confrères neurologues, il est probable que beaucoup ont suivi son exemple. Ce qui est sûr c’est que ce grand patron était en conflit d’intérêt avec le laboratoire qui fabriquait le remède qu’il avait mis au point, et que ce même laboratoire finançait l’ARSLA dont il était le conseiller scientifique.
Nous ne manquons pas d’indices suffisants par leur nombre et leur gravité pour qu’ils aient, au moins devant les tribunaux, valeur de preuve.
Celui-ci encore : quand une quinzaine de ces malades, soutenus alors par le Pr William Camu (spécialiste de la SLA à Montpellier) ont demandé que soit établie une liste comparative vaccinés versus non vaccinés pour y voir plus clair, il leur a été répondu par l’ARSLA, avec assentiment de ce grand patron, que la CNIL s’y opposait. Interrogée, la CNIL a démenti avoir jamais été contactée (saisine n 0100152B en date du 15 février 2001). Qui présidait alors l’ARSLA ? Une certaine Mme F. parachutée de l’industrie pharmaceutique lyonnaise. Le feu était à la maison : il fallait faire taire tout le monde, décourager les malades qui posaient des questions dérangeantes. Elle y est si bien parvenue qu’ils n’osaient plus parler de peur d’être mal soignés. J’en ai connu plusieurs qui n’osaient même pas me dire leur nom.
Quelques années plus tard, au printemps 2005, un des laboratoires allié au fabricant du vaccin rachètera mon éditeur, le Rocher, et exclura de la vente mon témoignage : « le Dossier noir du vaccin hépatite B ». En 2010, apprenant que le Pr Emmanuel Hirsch est devenu président de l’ARSLA, nous sommes trois à lui demander audience. Nous avons en effet appris qu’il était Professeur d’éthique médicale, Directeur de l’Espace éthique/IDF etc. Nous espérons donc que 10 ans après les faits, il consentira à faire la lumière sur ce qui s’est passé. Il nous a reçues aimablement, nous a dit qu’il fallait se tourner vers l’avenir et qu’on ne reviendrait pas sur le passé. Fermer le ban.
Aujourd’hui, l’Engérix a disparu après un long règne. Le vaccin hépatite B est toujours largement vendu dans le monde entier, destiné surtout aux enfants, de moins en moins aux adultes. Bernard Kouchner sait pourquoi. Mais ni les notices de l’Infanrix hexa ni le Vidal ne signalent le risque d’une « maladie neurologique grave », type SLA. Le silence continue.
Il est vrai que la fiche de pharmacovigilance de mon mari, adressée naïvement en 1997 au fabricant par le médecin vaccinateur a disparu. Marc Girard n’a pas réussi à la retrouver. Mais d’autres sont parvenues à l’ANSM. Elles ont servi à quoi ?
Peut-on parler d’un complot très organisé du silence ? Je le pense.
Mais pour en revenir aux explications proprement scientifiques, voici au moins deux pistes :
L’aluminium :
1/ InVS : « de nombreuses études montrent à présent que l’aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux et l’homme » (rapport 2003 de l’Institut national de Veille Sanitaire français).
2/ Ministère de la Santé :
» l’adjuvant aluminique fait encore l’objet de débats scientifiques. Je souhaite que la recherche se poursuive sur la présence d’aluminium dans les vaccins. Il nous faut être particulièrement attentifs aux signaux d’alerte qui nous sont envoyés même lorsqu’ils sont de faible intensité »
(Marisol Touraine, propos rapporté par l’AFP le 27 novembre 2012).
3/Académie française de médecine : « Il existe un consensus pour considérer l’aluminium comme un produit neurotoxique de façon aiguë. » (rapport sur les adjuvants vaccinaux (juin 2012)
4/ OMS et les adjuvants : « Les questions concernant l’innocuité exigeront une connaissance approfondie des effets des adjuvants sur la réponse immunitaire et les mécanismes associés. La réglementation actuelle devra tenir compte des données scientifiques nouvelles concernant les adjuvants. L’innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé. Dans la mesure où les adjuvants ont leurs propres propriétés pharmacologiques, susceptibles de modifier l’immunogénicité et la sécurité des vaccins, l’évaluation de leur innocuité est indispensable. » (relevé épidémiologique du 16 juillet 2004).
5 /Déjà la FDA le 21 août 1987. La Food and Drug Administration présentait un rapport sur les questions de sécurité concernant les composés d’aluminium utilisé dans les extraits allergéniques. Le texte est explicite : « l’augmentation signalée des cas d’Alzheimer et de SLA endémiques peut être en relation avec un empoisonnement par une lente accumulation d’aluminium (…) les niveaux d’absorption d’aluminium signalés dans certaines de ces études sur les maladies osseuses peuvent être atteints avec des extraits allergéniques adsorbés sur aluminium (…) Certains vaccins adsorbés sur aluminium (…) sont donnés comme mettant la vie en danger et ajoutent à cette charge ».
On peut en citer bien d’autres encore… ne serait-ce que le Pr Bouvenot qui dénonçait, en 1995, « dans les cas de neuropathie motrice avec signes d’auto-immunité classées syndromes de type SLA, la responsabilité de l’aluminium dans le déclenchement de la maladie »
Et le chercheur canadien Christopher Shaw : « Aluminum hydroxide injections lead to motor deficits and motor neuron degeneration » – Journal of Inorganic Biochemistry – 2009. Version française disponible ici : http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/200911_Shaw.pdf . Extrait :
« Les souris traitées à l’aluminium ont montré une augmentation significative de l’apoptose des neurones moteurs. (…) La neurotoxicité prouvée de l’hydroxyde d’aluminium et son ubiquité relative en tant qu’adjuvant semblent justifier une surveillance accrue de la part de la communauté scientifique ».
l’ANSM a interdit l’aluminium dans les cosmétiques et Mérial fabrique pour chats des vaccins sans aluminium !
L’antigène lui-même :
Expérimentalement, le virus de l’hépatite B purifié peut promouvoir directement in vitro la prolifération de dépôts de complexes immuns dans les tissus. Si le virus de l’hépatite B est capable de déclencher une affection auto-immune, pourquoi l’un de ses composants principaux, à savoir l’antigène de surface du virus (antigène HBs) ne serait-il pas capable d’en faire autant ?
Merci d’avoir bien voulu me lire.
Bonjour à tous. Je serrais curieux de connaitre l’avis de l’amiral ou Capitaine sur votre empêchement de prendre la parole lors de ce colloque? question: si, malgrès l’interdiction vous prenez la parole, que peu t’il vous arriver ? Quelle est la raison profonde de votre éjection? Bon courage pour l’avenir.
Mille excuses pour le retard à répondre à Patrick Dupré. J’étais absente.
Ce n’est ni un amiral ni un capitaine qui m’a empêchée de parler, mais tout simplement un jeune docteur en sciences de l’éducation qui a rallié FORMINDEP, un garçon très sympathique au demeurant mais qui n’a cessé de me dire qu’il ne me donnerait jamais la parole. Pourquoi ? Demandez-le lui. Il s’appelle Paul Scheffer: scheffer2003@hotmail.com. J’aimerais bien savoir moi-même… Mais j’ai ma petite idée : il faut remonter 12 ans en arrière. Au printemps 2006, j’apprends l’existence de FORMINDEP. Je lis leur charte. Je la signe. J’adhère. Je suis très bien accueillie par les médecins qui en font partie, notamment par Philippe Foucras, alors son président fondateur, qui a lu mon Dossier Noir contre le vaccin hépatite B paru 2 ans plus tôt et n’en a pas été choqué. Nous avons même correspondu aimablement par mails pendant quelque temps. Cela m’a amenée à penser que peut-être je pourrais rencontrer à FORMINDEP des médecins qui enfin accepteraient de reconnaître que le vaccin hépatite B, pratiqué à grande échelle (toute la population) avait occasionné des accidents souvent graves allant jusqu’à la mort (certes celle de mon mari mais pas que lui). J’ai payé ma cotisation, je suis en rêgle, je me rends à l’une de leurs réunions. Très chaleureux accueil à mon arrivée. Ils sont entre 15 et 20, pas seulement des médecins. Quand l’occasion s’en présente, je demande 3 minutes de parole, immédiatement accordées. Mais tout bascule au mot « vaccin ». Prudemment j’ai bien précisé que je ne mettais nullement en cause les médecins mais seulement les labos, mais à peine ai-je dit que je connaissais des victimes du vaccin hépatite B qu’un cri véritablement pavlovien m’a arrêtée dans mon élan : « antivaccinaliste ! » Philippe Foucras m’a aussitôt renvoyée à ma place, m’a dit ensuite que « j’avais nui à ma propre cause », s’est vu obligé de réunir un conseil d’administration qui m’a exclue sans autre forme de procès. Je n’ai pas été convoquée pour m’expliquer comme pourtant les statuts de l’association le prévoient en cas d’exclusion. Cela fait donc 12 ans que je suis persona non grata. Alors, me direz-vous, pourquoi être revenue en 2017 et 2018 dans ces réunions que FORMINDEP organise depuis quelque temps sur la formation initiale des médecins et le classement des facultés en fonction de leur indépendance ? La raison est simple : J’ai du mal à imaginer qu’en 12 ans, après tant de témoignages d’accidents, on soit assez psychorigide pour ne pas avoir évolué. Comment en effet peut-on à FORMINDEP accepter de reconnaître les accidents dus aux médicaments ( Irène Frachon y est l’objet d’une vraie – et justifiée – vénération) et refuser de simplement évoquer ceux que provoquent les vaccins ? Je suppose donc que Paul Scheffer avait reçu des ordres. Je dérange. Il me l’a montré en me demandant – avant même la réunion de cette année – de ne plus lui envoyer aucune information. Que je me présente mandatée par le REVAHB, ce qui était le cas, ne change rien. Le REVAHB a beau déclarer haut et fort qu’il n’est aucunement antivaccinaliste, il dérange. Nous dérangeons.
A votre question : que m’arriverait-il si je parlais ? Rien du tout ! Je suis, nous sommes seulement invisibles et nous devons le rester.
Vous ai-je bien répondu ?
Excellente réponse même chère Lucienne.
Ces gens ont réclamé qu’un de leurs membres démissionne de l’AIMSIB parce qu’ils y ont vu une organisation sectaire, sans autre enquête que la certitude de leur présidente. La théorie selon laquelle les femmes seraient pourvues d’un sixième sens prend du coup du plomb dans l’aile…
Article 7 des statuts de FORMINDEP : – Radiation : La qualité de membre se perd par : -* la démission -* le décès -* la radiation pour non paiement de la cotisation, l’intéressé étant informé par le conseil d’administration par simple lettre -* La radiation pour motif grave, prononcée par le conseil d’administration, l’intéressé étant invité à fournir des explications devant le bureau.
Si je comprends bien, FORMINDEP a demandé à notre adhérent de « démissionner », ce qui entraîne automatiquement la « radiation », mais n’a pas radié d’emblée.Cette manière de faire permet donc d’exclure sans avoir à entendre les explications de celui ou celle qu’on a l’intention de radier. C’est habile mais fort peu démocratique.Le risque, c’est la pensée unique et le sentiment d’être seul(e) à détenir la vérité.Très dangereux.
Quant au « sixième sens », il n’est pas lié au sexe. Qu’on soit homme ou femme, on l’a ou on ne l’a pas. C’est comme l’intelligence du coeur ou l’intelligence tout court…
Plus royalistes que le roi ?
Voici ce qu’avait affirmé Roger Salamon, 10 ans président du HCSP (2007-2017) au cours d’une émission radio à laquelle je participais
https://www.youtube.com/watch?v=Ga_EPBp7ubk vers 40mn
« Mais vous avez raison de soulever le problème de la sclérose en plaques et du vaccin hépatite B. Pourquoi ? Parce que ça été l’un des plus gros scandale qui s’est passé au niveau de la communication, en particulier pour l’adulte.
Il faut savoir qu’il y a eu, pour des raisons que je ne trouve pas normales, un excès de vaccinations, avec un certain ministre qui a lancé ça larga manu chez tout le monde. On a eu l’impression qu’il y avait un certain nombre de scléroses en plaques chez l’adulte, là on ne parle plus de l’enfant, chez l’adulte, et qui étaient en excès. En fait le nombre de scléroses en plaques n’a pas bougé depuis cette vaccination massive. Si presque tout le monde se vaccine il est évident que le neurologue quand il interroge un patient va trouver une vaccination.
Quand on compare, quand on prend des gens du même âge, il n’y a pas de différences de taux entre vaccinés et non vaccinés. Sur le plan de la population il n’y a pas eu un excès de scléroses en plaques. Je le sais pour avoir été l’expert qui a regardé çà avec une grande dame très connue qui était juge et qui était extrêmement favorable à ce qu’il y ait un lien.
Mais , et c’est là qu’il faut bien comprendre, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des cas. Il n’y a pas de différences de taux sur le plan de la population mais il est tout à fait possible qu’il y ait eu des cas, et je suis sûr qu’il y en a eu, je suis sûr qu’il y en a eu » (il le répète 2 fois et il le répétera encore plus loin)
« Que certaines personnes qui avaient des myélines un petit peu abîmées ont pu avoir, à cause de cette vaccination, une sclérose en plaques qui se développe et qui apparaisse”
En clair il a dit : il y a eu des cas mais pas assez nombreux pour créer un signal statistique. Du moins c’est ce qu’il affirme. Voilà une déclaration qui pourrait être très importante pour l’indemnisation des victimes ! Et aussi faire taire tous ceux qui, quand un tribunal accorde une indemnité, crient haut et fort que la Justice ne respecte pas la Science … En novembre 2017, 2 cas ont été définitivement déboutés en Cassation au motif que les études épidémiologiques n’avaient pas montré l’existence d’un lien …
Il ajoutera “C’est dur à dire mais je vais le dire, ces cas pèsent peu par rapport à l’épidémie de cancers du foie que nous aurons dans 20 ou 30 ans en France parce qu’il y a moins de vaccinations anti hépatite B”
L’imputabilité d’un effet indésirable à un médicament releve de la pharmacologie, il y a même des méthodes française et internationale.
C’est la différence entre la micro (imputabilité individuelle) et la macro (epideépidémio)
D’ailleurs il est assez significatif qu’un responsable du hcsp te dise que les études epiépidémiologiq soient si nulles qu’elles sont incapables de détecter des signaux…
Comme certains l’auront compris, mon téléphone m’a joué des blagues lors de l’envoi de mes deux messages précédents…
On peut tout à fait concevoir qu’il soit possible de montrer médicalement sur un cas donné qu’il y a eu un lien entre sa vaccination HB et sa sclérose en plaques tout en admettant que ces cas soient si peu nombreux qu’il puisse ne pas y avoir pour autant un signal statistique. C’est a priori possible.
Ceci dit, ils se sont beaucoup employés pour tenter de camoufler le mammouth sous des branchages sans pouvoir empêcher que les pattes dépassent … Il y a bien sûr, pour les enfants, ce signal très fort sur les taux comparés de transformation en SEP que les équipes du HCSP, de l’Isped de Bordeaux et du ministère avaient retrouvé, après les auteurs, mais qui disparaissait en supprimant les cas dits « biaisés » qui ont pourtant été conservés dans la publication …
Il y a aussi, chez l’adulte, l’étude Fourrier-Bégaud-Costagliola sur des données de la pharmacovigilance qui donne d’abord plus de cas notifiés qu’attendus (111 contre 102,7) avec un seuil de signification à 121 cas et alors que l’évaluation des cas dits « attendus » avait connu une sur-évaluation entre 1998 et 2000. Prolongée par l’étude de Costagliola sur l’évaluation de la sous notification, on arrive à une évaluation minimale (mais au sens statistique) de 184 cas soit un signal très fort. Cette étude avait connu alors un sort un peu étrange, pratiquement niée par l’Afssaps qui l’avait pourtant financée et avait fourni les données …
La lecture du fameux communiqué de février 2000 de l’afssaps est d’ailleurs consternante. Je ne sais même pas comment ils ont pu publier ça tant il est accablant.