Plus grand chose ne pourra vraiment nous étonner dans ce dossier politico-mafieux sans fin que représente la gestion mondiale de la Covid. Nous nous étions déjà émus de ce que ces vaccins circulaient en Europe sans AMMC valide (1), on apprend ici que la réalité peut se révéler plus incroyable encore que la fiction. Il est officiellement interdit d’aborder le sujet épineux des effets indésirables graves de ces injections (2), c’est dommage, car si le caractère profondément ganstérien de toute cette affaire n’était pas si absolu, ces produits seraient déjà interdits d’utilisation depuis déjà des lustres. Merci à Martin Mazurkiewicz (3), un des rares journalistes ayant survécu à la pétrification généralisé des rédactions parisiennes, de nous démontrer à nouveau tout le pitoyable de ces produits de santé. Bonne lecture.

Des faits, des faits et rien que des faits

Grande joie aux laboratoires Pfizer : les experts du Comité des médicaments à usage humain (en anglais : CHMP) de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) ont rendu le 15 novembre dernier un avis favorable à la demande de renouvellement de l’AMM conditionnelle pour leur vaccin COVID à ARN messager.
L’UE s’apprêtait à dire amoureusement « voui !» dans les 24 langues officielles de l’UE. Chez Pfizer, on s’apprête à sabrer le champagne : « Yes ! ».
Et moi je me suis dit : « Et m…. (f… en anglais), je vais encore devoir me taper les documents et données qui valident cette décision ». Parce que non, désolé, je ne crois pas tout ce qu’on me dit. Et surtout pas ce qu’ils disent.

Tout ce qui suit repose sur trois jeux de données/informations :
1. Le rapport du dit renouvellement de l’AMM [1]
2. Les données de pharmacovigilance européenne de l’AEM concernant le vaccin COVID Pfizer [2]
3. Un « Résumé des caractéristiques du produit » que vient de publier l’EMA, ce 1er décembre 2021, sur le vaccin Pfizer [3]

Sur les cinq « Specific obligations » de la première AMM conditionnelle, une seule est validée

Alors on commence par l’avis favorable susmentionné.
Tout va bien, donc. On se dirige vers une nouvelle année de piquouzes, doses 3 à 6, voire plus si nécessité.
Lors de sa première demande d’AMM conditionnelle, en décembre 2020, Pfizer s’était engagé à fournir cinq grands jeux de données, qu’on appelle des « Specific obligations » (SOB’s). Sur les cinq, une seule (SOB3) a été définitivement validée. Les données de ces SOB’s concernent, principalement et pour faire simple, la qualité du produit (ingrédients, régularité de sa production, etc.).

Extrait du renouvellement de l’AMMc par l’AEM

4 des 5 Spécific Obligations (SOB’s) n’ont donc pas été validées. Mais pas de problème pour l’AEM…

On lit l’explication du comité d’experts (CHMP) de l’AEM. En gros : « Pfizer a bien envoyé ses données, mais nous n’avons pas eu le temps de les contrôler » :

Autrement dit :

« Ok Pfizer, vous avez rendu la copie, mais on n’a pas eu le temps de la corriger. Mais ce n’est pas grave : vous avez le diplôme quand même, et avec les félicitations du jury ! ».

(Note additive : dans le « Risk Management Plan (RMP) mis à jour, pas de changement non plus, quoi qu’on puisse entendre partout, sur l’évaluation des risques d’infection ou maladie aggravée par les vaccins (VADE/VAERD), les risques d’interactions avec d’autres médicaments ou vaccins, les femmes enceintes, etc.) :

Il faut dire que les experts (CHMP) de l’EMA sont très rassurés. En faisant la liste d’à peu près tous les effets secondaires graves (p.25 et suivantes, parmi lesquels les paralysies faciales, thromboses, problèmes cardiaques, etc.), ils en ont conclu qu’il n’y avait pas de lien de causalité établi avec le vaccin.

Allez, on va quand même surveiller les myocardites, histoire de, hein. Les morts ? Quels morts ? Le vaccin n’a pas fait de morts. Du moins, rien n’est prouvé :

Les effets indésirables au niveau européen (Base de données Adrreports)

Alors, je suis parti refaire un tour (ça faisait longtemps) sur la base européenne officielle (Adrrepports) qui recense les effets indésirables (EI) du vaccin Pfizer.

Toujours très intéressant. Bon, les données sont toujours aussi planquées (genre : je range mes chaussettes à la cave, mes slips au grenier et mes pantalons dans le cabanon du jardin, sachant qu’il pleut…), mais on ne me la fait plus. Mesdames et Messieurs, j’ai fait le travail pour vous. Certifié « Pas pro-vacc, pas anti-vaccin, juste quels sont les chiffres. On fait de la science, pas des vaccins ».

Depuis le début de la campagne de vaccination, on recense, pour le vaccin Pfizer, en Europe, et à la date du 28 novembre 2021, 3,78 millions de « cas » d’effets indésirables.

Mais je ne parlerai ici que des EI GRAVES (EIG). On en compte à peine … 592.779 :

Extrait d’Adrreports

Remarques intéressantes :
75% de ces cas EIG (n=442.377) concernent les 18-64 ans et 2% (n=12.059) les 12-19 ans. Soit, pour plus des trois-quarts, des personnes à (très) faibles risques de développer des formes graves de COVID.
40% des cas d’EIG sont rapportés par des professionnels de la santé, et 60%, donc, par des vaccinés ou leurs proches eux-mêmes.
Les différences de signalement d’EI sont énormes entre pays. Les Pays-Bas en reportent par exemple 184.763 (pour 17,4 millions d’habitants) alors que l’Espagne (pop: 47,4 millions) n’en signale « que » 106.642. La France a fait remonter 320.178 cas et le pays qui en compte le plus est l’Allemagne.

Pour information, il est admis de façon consensuelle que seuls 3 à 10% des EI sont signalés.

On rappelle enfin, et toujours, les règles de prudence quant à l’interprétation des données de pharmacovigilance : « Ce n’est pas parce que vous faites un Gillain-Barré le lendemain de la vaccination que c’est à cause du vaccin ». Allez, je suis honnête, moi, je vous mets le lien vers les vrais avertissements de rigueur et sans ironie [4].

Ceci étant dit, voyons de plus près ces chiffres. « Associés » à la vaccination, on recense donc :
– 14.765 morts
– 29.955 troubles cardiaques (TG) graves
– 91.523 TG du système nerveux
– 23.331 TG vasculaires
– 13.227 TG du système de reproduction
– 42.958 TG gastro-entériques.
– 12.391 TG du sang et lymphopénies
– 12.173 TG oculaires

Je laisse chacun la liberté d’aller voir la liste complète.

Ce qu’il y a de plus intéressant, c’est qu’il ne s’agit là « que » des EI graves. Parce que lorsqu’on fouille bien (dans la cave, le grenier ou le cabanon du fond du jardin), on voit qu’il faut ajouter à cela deux catégories : celle des « Not resolved » (cas non résolus), et parce que ce n’est pas assez vicieux, ils ont rajouté celle des « Recovering » (en cours de rétablissement). Il faudra, au passage que les pharmacovigiles européens nous expliquent la différence entre les deux.

Bref, voici les scores, que j’ai passé une heure à calculer :
– « Not resolved » : 349.561
– « Recovering » : 329.561.

En conclusion de toutes ces données sur les effets indésirables graves, on rappelle donc que les experts de l’Agence européenne du médicament (AEM) en ont conclu : « Y’a pas de problème ».

Suivi de l’essai initial de phase 3 : plus de 40% des participants…disparus !

A ce stade, il faut rappeler ceci. Officiellement, pourquoi Pfizer a reçu l’an passé une AMM conditionnelle pour son vaccin à ARNm ? Réponse : parce que la pandémie COVID a surpris le monde, que cette maladie tue et touche gravement quasi-exclusivement des personnes très âgées et/ou faibles, souffrant presque toujours de plusieurs comorbidités, et que ces vaccins étaient censés justement prévenir les formes graves.

Les résultats de l’essai de phase 3, présentés en décembre 2020 par Pfizer à l’AEM, et qui lui ont permis d’obtenir son AMM (j’espère que vous suivez…), annonçaient une efficacité de 95% à la fois contre les infections et contre les formes graves. Je rappelle au passage que ces résultats n’ont jamais affirmé que le vaccin empêchait la TRANSMISSION du virus. Au contraire : Pfizer a toujours reconnu qu’ils n’en savaient rien. Et ça n’a jamais changé.

Or, information très intéressante, dans son nouveau « Résumé des caractéristiques du produit », publié ce 1er décembre 2021, l’AEM revient sur des données supplémentaires et mises à jour que fournit Pfizer quant aux 44.000 personnes qui ont participé à l’essai initial de phase 3. Six mois après la seconde dose (les résultats s’arrêtent au 13 mars 2021), Pfizer annonce dans ses tableaux (p.32 et 33 notamment) une efficacité 91% contre l’infection et 95% contre les formes graves :

Extrait du « Résumé des caractéristiques du produit » de l’AEM (1er décembre 2021)

Youpi ! Sauf que : quand on lit attentivement le rapport, y compris les lignes écrites loin du tableau, en hébreu et dans la cave, on apprend (p.6, en fait) que parmi les 22.026 participants de l’essai initial et ayant reçu au moins une dose, seuls 13.031 ont fait l’objet d’un suivi à la date du 13 mars 2021. Seuls 58,2% des participants à l’essai (vaccinés et placebo) restent dans l’étude.

Autrement dit, 41,8% des participants ont été virés de cette « mise à jour » qui annonce une efficacité de 91% contre les infections et 95% contre les formes graves six mois après la vaccination.

Et sans bien sûr que soit fourni une explication claire :

C’est ce qu’on appelle du foutage de gueule. Complet. Et les experts de l’AEM n’y voient rien à redire, aucune question à poser. Au contraire, ils y voient « la preuve que », la confirmation qu’avec une troisième dose, puis une quatrième, puis…, on atteindra une efficacité de 225%. Sauf si tout le monde ne se fait pas vacciner, ou qu’un nouveau variant apparaît. Ou que toutes ces données, une fois qu’ils les auront lues, ou voudront bien les lire, montrent que tout cela ne repose sur rien ?

Ou plutôt si : sur un gros tas de crottin, comme celle qui gît à côté du cabanon du fond de mon jardin ?

Conclusion

Faites-la vous-même !

Martin Mazurkiewicz
Janvier 2022

Notes et sources

[1] https://www.aimsib.org/2021/10/10/des-vaccins-ecoules-sans-aucune-ammc-valide-cest-possible/
[2] https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/guadeloupe-france-tv-rappelee-a-lordre-par-le-gouvernement-apres-une-emission-sur-les-effets-secondaires-des-vaccins-06-01-2022-KBQRXFU6SREYJIOXGEH6PG5M5Q.php
[3] Martin Mazurkiewic fut journaliste de 1998 à 2013 (presse écrite, agence de presse, télé). Diplômé en anthropologie, il applique aujourd’hui les principes de cette discipline à la production d’analyses et d’essais. Ouvrage à paraître prochainement : COVID-off.
[4] Comirnaty, INN-COVID-19 mRNA Vaccine (europa.eu)
[5] Base de données européenne des rapports sur les effets indésirables suspectés des médicaments (adrreports.eu)
[6] Comirnaty, INN-COVID-19 mRNA Vaccine (nucleoside-modified) (europa.eu)
[7] Base de données européenne des rapports sur les effets indésirables suspectés des médicaments – Covid-19 important messages (adrreports.eu)

 

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