Voici un article original. Nous relatons ici la confrontation rarement observée entre une spécialiste incontestée des adjuvants aluminiques et un médecin généraliste, au départ totalement hermétique  à toute idée de toxicité attribuable à ces produits. Bien connue des réseaux sociaux, Hypatie A, auteure de l’exceptionnel « l’Alu total » (1), se frotte ici aux certitudes de « Dr Zet ». Merci à eux deux, bonne lecture, puis excellent visionnage…

 

L’introduction, par Hypatie A

Qu’est-ce qui fait que dans notre société, quelqu’un va faire l’effort surhumain (je pèse mes mots) de remettre en cause ses croyances, aussi profondément ancrées soient-elles ? De la curiosité ? De l’éthique ? De la cohérence ? Du courage ? Du temps ? Ou tout simplement tout cela à la fois ?

Une chose est sûre, nous sommes à une époque de révélations et chacun de nous doit aujourd’hui se positionner sur tous les mensonges et scandales qui nuisent à l’Humanité, en premier lieu à sa santé physique et mentale.

Concernant un scandale parmi bien d’autres, la (neuro)toxicité des adjuvants aluminiques, j’ai été contactée par le Docteur Zet (pour « zététique »), un généraliste vaccinateur qui a passé en revue la moindre des sources sur lesquelles je m’appuie dans ma vidéo L’ALU TOTAL (1). Cela lui a pris plusieurs mois pour finalement réviser ses croyances sur le sujet et, surtout, de passer à l’action par la production d’une série de vidéos. Je lui ai posé la question : qu’est-ce qui lui a fait changer d’avis ? Voici sa réponse.

La parole est donnée au Dr Zet

Au départ de cette histoire, je suis médecin généraliste et je crois que l’aluminium vaccinal que j’injecte aux nourrissons est inoffensif. En aucun cas il ne pourrait être l’une des causes de l’autisme. J’en suis sûr pour trois raisons principales :

1 – Il est vrai que l’aluminium est connu pour être neurotoxique au-delà d’une certaine dose (2) mais l’Académie de Pharmacie conclut dans son rapport dédié que les doses vaccinales sont « négligeables » comparées aux apports alimentaires (3). Si problème il y a, alors inutile de se préoccuper de l’aluminium vaccinal avant de se préoccuper de l’aluminium ingéré.

2 – Des méta-analyses incluant des milliers d’enfants affirment que « les vaccins ne sont pas liés à l’autisme » (4). Si les vaccins ne sont pas liés à l’autisme, alors impossible que l’aluminium vaccinal cause l’autisme.

3 – À l’origine, toute cette rumeur d’autisme causé par les vaccins vient d’une étude sur le vaccin ROR, frauduleuse, rétractée depuis. (5)

Bref, ma croyance en l’innocuité est hyper solide, basée sur des arguments scientifiques bétons.

Des certitudes

Ceux qui croient en la nocivité de l’aluminium vaccinal sont des « complotistes anti-vaccins » qui ne se préoccupent pas de la véracité des informations sur lesquelles ils basent leurs croyances. J’aime l’humour noir, en privé je fais parfois des blagues sur la « sélection naturelle » qui devrait finir par nous débarrasser d’eux.

Comme la prévention et la science me tiennent beaucoup à cœur, je décide de me renseigner pour être plus performant lorsque j’essaie de convaincre un « anti-vaccin ». Je prends alors connaissance des preuves scientifiques.

L’un des « arguments » complotiste le plus répandu et le plus facile à contrer, c’est l’argument de la dose. Si on compare les quelques 820 microgrammes du premier vaccin administré à l’âge de 2 mois (6) au seuil européen hebdomadaire alimentaire de 1000 microgrammes par kilo par semaine (7), ça semble en effet bien inférieur. Mais… Peut-on vraiment comparer les doses alimentaires aux doses injectées sans prendre en compte les différences d’accumulation ?

Moins de 0,3 % de l’aluminium d’origine alimentaire reste durablement dans l’organisme (8)(9), contre plus de 75 % de l’aluminium d’origine vaccinal chez les lapins (10), car il n’y a pas de données expérimentales chez les humains.

Des doutes

Quand on prend en compte l’accumulation, « considérable » semble être un adjectif plus adapté que « négligeable ».
J’en ai des frissons dans le dos. D’une part car je sais que l’aluminium est neurotoxique, donc injecter une dose considérable c’est gênant, mais surtout car j’avais une très haute confiance en mes connaissances et je réalise – avec effroi – que je me trompais sur ce point.

Ça implique que l’Académie de Pharmacie diffuse de la désinformation dans les conclusions de son rapport sur l’aluminium vaccinal, ce que je vis comme une trahison. C’est pourtant une émotion que je ne ressens que très rarement.

– Mais je me rassure. Ce n’est pas parce que les anti-vaccins ont un argument valable que ça veut dire qu’ils ont raison sur toute la ligne. Tout d’abord, ça me semble impossible que toute l’Académie de Pharmacie mentent sur le sujet, exposant volontairement tous les enfants – dont les leurs – au danger. Et ensuite car mon argument numéro 2 tient toujours et il est toujours béton : quand bien même les doses ne seraient pas si négligeables que ça, les méta-analyses c’est du solide.

Je décide alors de les lire.

Aucune des études analysées ne compare de groupe « avec adjuvant aluminique » versus groupe « sans adjuvant aluminique » (11). Donc impossible de conclure quoi que ce soit de solide au sujet de cet adjuvant. Ces méta-analyses devraient titrer « Aucun lien entre antigènes des vaccins et autisme n’a été détecté concernant les vaccins étudiés, ni aucun lien entre thiomersal et autisme…»

Un peu long et compliqué pour un titre…

Mes croyances – que je croyais parfaitement solides et basées sur la science – commencent à se fissurer. Où sont les preuves de l’innocuité de l’aluminium vaccinal chez ces nourrissons ? Y a-t’il des arguments recevables en faveur de sa nocivité ?

Quand à mon troisième argument, il tout simplement hors sujet : le ROR ne contient pas d’aluminium.

Un nouveau souffle

Ayant perdu en partie confiance en l’Académie de Pharmacie, je décide de tout vérifier. Les preuves scientifiques en faveur de l’innocuité ainsi que celles en faveur de la nocivité. Que mes connaissances soient actualisées suivant les données scientifiques et non plus suivant des arguments d’autorité.

C’est ce que je vous propose en courtes vidéos : résumer les données scientifiques actuelles, et ainsi vous offrir l’opportunité de – peut-être – changer d’avis avec moi.

La conclusion des vidéos c’est qu’au vu des données actuelles l’aluminium vaccinal est vraisemblablement l’une des causes de l’autisme.

Cette nouvelle position n’est pas forcément facile à accepter psychologiquement. Sachant qu’il est possible de faire des vaccins sans aluminium, constater que les données scientifiques penchent plutôt en faveur de sa nocivité chez les nourrissons, ça m’a fendu le cœur. J’ai pleuré. Mes amis médecins au courant préfèrent éviter d’en parler, prisonniers de l’absence de DTP sans aluminium sur le marché actuellement.

Mais aujourd’hui je suis heureux de passer à l’action, de contribuer à diffuser les données scientifiques sur le sujet, de vous offrir l’opportunité d’apprendre.

Amicalement,

Hypatie A
Docteur Zet
Février 2021

 

Les vidéos du Dr Zet

 

 

Les notes et sources colligées par Hypathie A:
(1) L’Alu total, Hypathie A,  https://www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8&t=2115s
(2) Bishop NJ, Morley R, Day JP, Lucas A. Aluminum neurotoxicity in preterm infants receiving intravenous-feeding solutions. N Engl J Med. 1997 May 29;336(22):1557-61. doi: 10.1056/NEJM199705293362203. PMID: 9164811. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJM199705293362203
(3) Les adjuvants aluminiques : le point en 2016. Académie nationale de Pharmacie; 2016 Mar p. 47. https://www.acadpharm.org/dos_public/Rapport_Adjuvants_aluminiques_VF_CORR_5.pdf
(4) Taylor LE, Swerdfeger AL, Eslick GD. Vaccines are not associated with autism: an evidence-based meta-analysis of case-control and cohort studies. Vaccine. 2014 Jun 17;32(29):3623–9. https://autismoevaccini.files.wordpress.com/2014/05/vaccines-are-not-associated-with-autism.pdf
(5) Wakefield AJ, Murch SH, Anthony A, Linnell J, Casson DM, Malik M, et al. RETRACTED: Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children. The Lancet. 1998 Feb 28;351(9103):637–41. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(97)11096-0/fulltext
(6) VIDAL – INFANRIX HEXA pdre/susp p susp inj en seringue préremplie -Composition. https://www.vidal.fr/medicaments/infanrix-hexa-pdre-susp-p-susp-inj-en-seringue-preremplie-18590.html
(7) EFSA Safety of aluminium from dietary intake – Scientific Opinion of the Panel on Food Additives, Flavourings, Processing Aids and Food Contact Materials (AFC). EFSA Journal . 2008 ;6(7):754. https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.2903/j.efsa.2008.754
(8) EFSA Safety of aluminium from dietary intake – Scientific Opinion of the Panel on Food Additives, Flavourings, Processing Aids and Food Contact Materials (AFC). EFSA Journal . 2008 ;6(7):754. https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.2903/j.efsa.2008.754
(9) Priest ND. The biological behaviour and bioavailability of aluminium in man, with special reference to studies employing aluminium-26 as a tracer: review and study update. Journal of environmental monitoring: JEM. 2004 May;6(5):375–403.
(10) Flarend 97 Flarend RE, Hem SL, White JL, Elmore D, Suckow MA, Rudy AC, et al. In vivo absorption of aluminium-containing vaccine adjuvants using 26Al. Vaccine. 1997 Sep;15(12–13):1314–8 https://vaccinepapers.org/wp-content/uploads/In-vivo-absorption-of-aluminium-containing-vaccine-adjuvants-using-26Al2.pdf
(11) En effet, il n’existe aucune étude épidémiologique portant sur les adjuvants aluminiques. Par ailleurs, les études cliniques de sécurité des vaccins sont biaisées par l’utilisation d’aluminium (ou de vaccins à l’aluminium) en guise de « placebo » : et c’est autorisé ! Pour en savoir plus, voir : https://www.aimsib.org/2019/07/29/aluminium-vaccinal-larticle-qui-tue-a-suivre-deux-heures-de-videos-gratuites (note d’Hypatie A)

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