En écartant le florilège commercial des conseils de santé qui nous promettent jeunesse et forme physique, le Dr Jacques Rouillier propose un moyen simple et accessible à tous de préserver vitalité et santé. Depuis plusieurs années, il a expérimenté lui même le jeûne périodique, choisi, associé à un exercice physique doux. Les résultats sont convaincants. Au-delà de ce qui pourrait paraître une mode, l’abstinence alimentaire temporaire apporte de tels bénéfices qu’il est judicieux de s’y intéresser sérieusement.
Nous sommes nombreux à nous poser la question générale de « ce qui est bon pour la santé ».
Cette préoccupation est universelle, même si elle prend plus d’importance avec les années qui passent (et souvent les petits et grands maux de l’existence). Les réponses à cette question sont nombreuses, et disparates. A la mesure de l’étendue d’un marché commercial gigantesque. On se voit proposer ainsi un extrait de graine exotique, une fraction minérale rare, un suc végétal aux vertus inouïes, un médicament « innovant » (ce dernier terme est magique, l’effet l’est souvent beaucoup moins). Toutes ces propositions empreintes d’une apparente prévenance sont le plus souvent entachées de conflits d’intérêt évidents. Car il y a toujours quelque chose à vendre.
La vérité est difficile à dégager dans ce domaine, notamment parce qu’au sein d’une même espèce nous avons nos différences. Comment s’y retrouver ? Que manger, que boire, quel supplément végétal, quel complément de vitamine peut accroître nos chances de vivre en bonne santé physique et mentale, le plus longtemps possible ?
Une réponse se trouve en changeant de paradigme. Plutôt que de chercher la substance magique, l’élixir de jouvence qui nous assurera force, dynamisme et santé, plutôt que d’ajouter quelque chose à notre panoplie alimentaire ou cosmétique, il s’avère bien plus intéressant de retirer, de soustraire, de réduire, de penser « moins » au lieu de « plus ». De réduire nos apports alimentaires. Complètement. Temporairement. En un mot : de jeûner.
L’expérience nous a enseigné que la meilleure manière de rester en bonne santé est de ne pas nous « abîmer » par notre mode de vie. L’abus de nourriture, de sucres, de mauvaises graisses est délétère. La consommation d’alcool ou de tabac est nocive, il ne viendrait à personne l’idée de le contester.
Toute activité du vivant nécessite des phases de repos : pourquoi notre système digestif –et plus généralement notre organisme– échapperait-il à cette règle ? L’attention de la plupart d’entre nous a été attirée sur la composition de notre alimentation par des scandales industriels. La qualité de ce que nous mangeons devient progressivement le principal critère de choix. Allons au-delà, et observons le comportement de la plupart des mammifères pour comprendre les avantages de ne pas manger, de manière choisie, naturelle, et bien sûr pendant une période limitée.
Le jeûne représente un traitement d’une belle simplicité, qu’un nombre croissant d’études scientifiques valide par des résultats incontestables. Voilà qui devrait dans les prochaines années susciter un intérêt grandissant de la part du monde médical, et bien entendu des patients.
Que se passe-t-il lorsque nous cessons de nous alimenter ?
Notre organisme connaît parfaitement la démarche d’adaptation qu’il lui faut suivre. Depuis des millions d’années c’est inscrit dans notre patrimoine génétique. Tout se met en place naturellement, selon une procédure désormais bien connue :
- Pendant les premières trente heures[1], le corps humain fonctionne sur des réserves immédiatement disponibles, en puisant dans les stocks musculaires et hépatiques de glycogène. La fabrication de glucose est assurée par la glycogenèse, c’est du reste ce qui nous permet habituellement d’avoir une activité physique sans devoir nous alimenter en permanence.
- Au-delà de ce délai, les réserves de glycogène étant épuisées, une double bascule métabolique se met progressivement en place. D’une part la néoglucogenèse qui va produire du sucre à partir des protéines, et d’autre part la lipolyse, dégradation des graisses qui constituent nos réserves à plus long terme. Celles que nous n’utilisons jamais, puisque pour la plupart d’entre nous l’alimentation est répétée deux à trois fois par jour depuis la naissance.
- Ensuite, très rapidement (le plus souvent en l’espace d’une douzaine d’heures), l’organisme humain va donner la priorité à l’utilisation des graisses. En effet la consommation de protéines se fait essentiellement aux dépends de la masse musculaire, or le cœur est un muscle. En transformant les graisses corporelles en corps cétoniques, le métabolisme exploite naturellement une source d’énergie qui devient rapidement prépondérante tant qu’aucun apport énergétique extérieur ne survient. L’étude de ce mécanisme, l’autophagie, a valu le Prix Nobel de Médecine en 2016 au chercheur japonais Yoshinori Ohsumi[2]. Des mesures précises de cette adaptation à l’absence d’apport alimentaire confirment qu’il existe des variations selon les espèces, mais qu’elle se produit toujours, selon une progression relativement standardisée.
Combien de temps peut se poursuivre un jeûne ?
L’autonomie habituelle d’un être humain en bonne santé, sans surpoids, est de l’ordre de trente jours. Davantage chez les sujets qui ont une masse grasse importante. Au-delà de ce délai qui ne dépasse pas six semaines sans alimentation solide, les études montrent que la néoglucogenèse va reprendre de l’importance, suscitant une alerte métabolique maximale qui va contraindre la reprise alimentaire, faute de quoi l’épuisement et la mort peuvent survenir. L’être humain est loin d’atteindre dans ce domaine les performances du manchot (Aptenodytes patagonicus) qui peut jeûner dans l’Antarctique pendant plus d’une centaine de jours, ce qu’a particulièrement étudié Yvon Le Maho[3], directeur de recherche au CNRS à l’Université de Strasbourg.
Quels bénéfices attendre d’un jeûne ?
La science peut nous apporter des points de repère, notamment au plan médical. Sans ignorer que les « études scientifiques » peuvent aussi être grevées par des intérêts commerciaux, de plus en plus d’équipes médicales s’intéressent aux bienfaits du traitement le plus simple qui soit. Le jeûne thérapeutique, pratiqué et même prescrit par des médecins dans certains pays depuis plus d’un siècle, réévalué en permanence par des équipes scientifiques internationales, permet de soigner des maladies aussi différentes que l’hypertension artérielle, l’asthme, le diabète, les affections démyélinisantes[4] ou des maladies inflammatoires chroniques, digestives et articulaires. Des travaux universitaires comme ceux de Valter Longo ont indiqué de façon indiscutable, sur des modèles animaux, que la restriction alimentaire apportait un réel bénéfice pour la longévité en bonne santé, et même dans l’accompagnement de certains traitements anti-cancéreux.
De plus en plus de patients, soutenus par leurs médecins, ont découvert la rémission de maladies réputées incurables grâce au jeûne.
Tous ces résultats ouvrent la voie de l’utilisation du jeûne, sous surveillance médicale, pour traiter des maladies déclarées. En Allemagne, c’est déjà le cas dans plusieurs cliniques et hôpitaux qui reçoivent des milliers de patients chaque année, et où les recherches se poursuivent.
Concrètement, le jeûne s’exerce donc de manière choisie, librement, et de préférence accompagné par une équipe qui en connaît bien le déroulement. On ne jeûne pas seul, du moins pas pour commencer. Cette pratique se prépare, avec une descente alimentaire. Il est souhaitable de pratiquer une activité physique régulière, calme et prolongée, pendant le jeûne. Il existe plusieurs façons de jeûner : en continu pendant une ou deux semaines par an (oui, sans rien manger de solide), sur le mode hydrique (on ne boit que de l’eau), ou plus confortable selon la méthode du Dr Buchinger (avec jus de fruits frais et bouillon de légumes), sur le mode intermittent (un ou deux jours par mois, ou par semaine, ou encore seulement deux repas par jour). Chacun s’essaiera à ce qui lui convient le mieux.
Des obstacles petits et grands
On s’attendra sans surprise à nombre de résistances à l’idée de jeûner.
- Psychologiques tout d’abord. La plupart de nos aïeux ont souffert de la faim dans des périodes éprouvantes de leur vie où se nourrir était difficile. Nos parents nous ont transmis avec la plus grande bienveillance leur souci que nous soyons bien, et régulièrement, nourris. Il y a pourtant une différence fondamentale entre être privé de nourriture et choisir de ne pas en absorber pendant un temps déterminé. Faire l’expérience du jeûne commence par une décision personnelle, avec la liberté de l’interrompre quand on le souhaite. Cette liberté peut nous aider à surmonter nos réticences.
- Économiques ensuite, et ce n’est pas le moindre obstacle. Non pas que le jeûne représente un coût, mais plutôt qu’il est considéré comme un manque à gagner pour des secteurs influents de notre économie : toute l’industrie agro-alimentaire, des agriculteurs à la grande distribution en passant par les métiers de bouche et leurs sous-traitants. On peut prévoir que si la pratique du jeûne intéresse un nombre significatif de nos contemporains, les lobbies vont se déchaîner pour en exagérer les dangers. N’oublions pas un autre secteur, plus puissant encore, qui va voir ses bénéfices diminuer : l’industrie pharmaceutique. Se soigner, ou simplement améliorer sa santé sans médicament, ne peut pas être vu d’un bon œil par ce secteur dominant. Faisons confiance à l’énorme pouvoir financier des laboratoires pharmaceutiques pour qu’une communication adroite mette en garde les populations contre cette pratique. On sait d’expérience que tous les moyens peuvent être employés pour inquiéter le bon peuple, y compris au travers des nombreux médecins qui sont –en toute bonne foi- sous influence dès leur formation.
- Médicaux enfin : l’histoire nous a montré à maintes reprises la résistance que montre le corps médical pour accepter des idées nouvelles. Surtout si elles ne viennent pas du sérail. On a déjà lu dans la presse médicale un professeur de nutrition affirmer, au mépris des données d’observation, que l’être humain avait « besoin de manger trois fois par jour ». Admettons qu’on ne dispose pas d’essais cliniques randomisés en double aveugle versus placebo (et comment le pourrait-on dans le cas d’une pratique qui nécessite d’être acceptée ?) pour affirmer les bienfaits du jeûne. Il existe toutefois nombre de travaux universitaires, aux États-Unis[5], en Grande Bretagne et en Allemagne, qui établissent son intérêt. Et les évaluations se poursuivent chez l’être humain, les études sur des modèles animaux ayant déjà confirmé des bénéfices certains. Ce sont sans doute les patients qui montreront la voie aux plus réticents de leurs médecins.
Depuis de nombreuses années déjà, les expériences des responsables de centres de jeûne[6] en France sont convergentes : celles et ceux qui ont testé les bénéfices d’un jeûne accompagné d’exercice physique en retirent un tel bénéfice qu’ils ou elles renouvellent cette expérience enrichissante. Et parlent du plaisir qu’ils ont éprouvé à jeûner, du réel bien-être qui est ressenti au travers de ce qui n’est pas une épreuve, mais une pause reposante et énergétique.
En tant que médecin, c’est tout le bien que l’on peut souhaiter à nos patients…
Pour en savoir plus, on peut lire :
Dr Françoise WILHELMI DE TOLEDO, L’art de jeûner, Jouvence Ed., 2015
Dr Jason FUNG, Le Guide complet du jeûne, Thierry Souccar Ed., 2017
Dr Lionel COUDRON, Le guide pratique du jeûne, Terre Vivante Ed., 2017
Sources et renvois
[1] Ce délai peut varier entre 24 et 36 heures, notamment selon la masse musculaire.
[2] https://www.larecherche.fr/search/node/Yoshinori Ohsumi
[3] Lignot J.-H., Le Maho Y., (2012), A History of Modern Research into Fasting, Starvation, and Inanition in Comparative Physiology of Fasting, Starvation and Food Limitation, McCue Marshall D., Ed.1 Berlin-Heidelberg Springer
[4] Choi, I.Y., et al., A Diet Mimicking Fasting Promotes Regeneration and Reduces Autoimmunity and Multiple Sclerosis Symptoms. Cell Rep, 2016. 15(10) : p. 2136-2146.
[5] Valter D. Longo, Mark P. Mattson, Fasting : Molecular Mechanisms and Clinical Applications, Cell Metabolism, Vol.19, Issue 2, 4 Feb 2014, pp 181-192
[6] Notamment ceux de la Fédération Francophone Jeûne et Randonnée (FFJR), une structure qui garantit la formation et le sérieux des accompagnateurs, et l’indépendance vis à vis de toute obédience mystique ou religieuse. www.ffjr.com
Que cela fait du bien d’entendre un médecin parler de la sorte. Oui les bienfaits du jeûne sont réels et m’ont permis de retrouver la santé. En 2011, un reportage excellent sur le jeûne a été fait par Thierry de Lestrade et Sylvie Gillain : « le jeûne, une nouvelle thérapie » produit par Arte et que l’on trouve souvent sur youtube. https://www.youtube.com/watch?v=V2rY0hD8NXI
Je rectifie : c’est Sylvie Gilman, non Gillain
Voici le PDF du livre de Thierry de Lestrade :
[modéré : pas de document non libre de droits. merci]
J’observe personnellement depuis 1998 un jour de jeune par semaine, du samedi soir 20H au Lundi matin 8 heures, soit 36 heures. J’ai 74 ans et me porte à merveille. Je ne mange jamais de viande, ni de gluten, ne bois plus de lait depuis l’âge de 20 ans (poison pour les adultes) très peu d’alcool, pèse 75 kilos pour 1 mètre 90 et ma tension a toujours été la même durant toute ma vie : 12/8.
Très bon papier.
Un point me semble discutable : l’autophagie , déclenchée dans toutes les cellules à partie de 48 h de jeûne , n’a pas vocation à transformer les graisses en corps cétoniques ; elle permet le découpage et le recyclage de acides aminés à partir des protéines mal conçues et ainsi le nettoyage des mitochondries et des cellules .
– Vous risquez d ‘attirerles foudres de certains : ( Don Lorgeril ) qui sur son blog il y a peu , déniait le moindre intérêt à cette pratique ( » les travaux de Longo sont » vaseux » – Le jeûne est une mode qui va vite passer – une pratique de curé » ….et vas-y que je massacre tout ce que j’ignore ) .
-J’avais vu à sa sortie TV le docu de Lestrade : génial !
-J’ai lu l’hiver dernier le livre de Jason Fung : très bon ; j’ai fais des jeûnes de 24 h ( assez dur ) et je fais du partiel ( 19 h à 9h le lendemain )
Bravo et préparez un bouclier pour la tête
Merci de vos précisions, et de votre prophétie 😉
Le simple fait que des médecins, et des chercheurs, s’intéressent et mettent en pratique le jeûne dans un pays comme l’Allemagne par exemple, qui n’est pas particulièrement réputés pour sa fantaisie, devrait susciter au moins notre curiosité.
Voir les travaux du Pr Andreas Michalsen à l’Hôpital de la Charité à Berlin.
Il faut savoir et ne pas oublier que le jeûne est une pratique pour conserver sa santé naturelle (je dis naturelle par rapport à la santé artificielle entretenue par le corps médical allopathique à + de 90%) depuis des centaines d’années. Pendant 20 ans j’ai fait une journée de jeûne sec (sans prendre une goutte de liquide) encadré par deux demie journée de jeûne hydrique. Puis par la suite continué par une journée de jeûne hydrique par semaine.
En Naturopathie contemporaine un « dit » jeûne hydrique aux jus de fruits, n’est pas un jeûne véritable, mais une restriction alimentaire dit une monodiète liquide, car les jus de fruits apporte des éléments alimentaires aux cellules. Pour que ce soit un véritable jeûne hydrique il faut qu’il soit fait avec de l’eau la moins minéralisée possible. Si l’on peut avec de l’eau distillée.
La grande majorité de personne ne font pas ces jeûnes, soit à l’eau la moins minéralisée possible ou distillée, même sur une journée, par peur dans leur inconscient de « la mort ».
En Naturopathie contemporaine le jeûne est encadré par d’autres techniques naturelles: exercices
physiques et respiratoires, bains, psychologie, réflexologie, massage……… Ainsi permettant au corps de pouvoir, pendant son repos organique de digestion, d’être aidé dans l’évacuation des déchets baignant dans les liquides humoraux (sang, lymphe, sérums extra et intracellulaire) par les émonctoires organiques (poumons, peau, reins, intestins).
Effectivement, il y a une différence en cétose et autophagie.
Merci de votre article et de vos commentaires, j’accompagne des jeûneurs en séjours de jeûne d’une semaine et je ne peux que vous inciter à tester le jeûne sur vous même. Une soirée puis une journée par semaine pour débuter. Puis en séjour accompagné si c’est votre choix.
Lina : Jeûner Côté Mer à Cancale et Belle Île en Mer
Merci Docteur pour ce bel article auquel je ne peux qu’ajouter mon expérience personnelle concernant le jeûne : certains me connaissent ici( conf; mon dernier article sur « la Framboise » …). outre le fait que je suis le plus possible le régime méditerranéen préconisé par le Dr MdL, quelques compléments alimentaires de bon aloi ( peux pas manger que du poisson…), j’y ai ajouté quelques épisodes de jeûne (de 3 à 5 js) une à deux fois par an ce qui m’a permis de descendre d’un poids de 140 kgs pour 1 m 90 à 128 – 126 kgs en moyenne mais surtout de faire baisser ma glycémie relativement élevée et ainsi contrôler mon diabète. malheureusement quelques petits impondérables ( ex. :en janvier dernier rupture total du tendon d’Achille avec opération à la clef ) qui m’ont fait utiliser soit un AINS soit même du paracétamol de courte durée … à chaque fois la même catastrophe : reprise du diabète sans médocs, (glycémie matinale à 130 , 140 si excès ) jusqu’à la lecture du livre du Dr jason Fung. Là, j’ai tout compris et adapté à mon cas le jeûne 16-8 qui se concrétise par un déjeuné matinal relativement copieux ( pain de seigle bio complet – pain « Nordique » très fibreux, pain le plus complet possible, beurrées aux préparations colza, le tout avec tranche de jambon, fromage et une micro tartinette de gelée de mûre de ma fabrication (une cuillère), un repas de midi complet en évitant au maximum les aliments à index glycémique élevé, chocolat noir 85% ET PAS DE REPAS DU SOIR jusqu’au lendemain matin, exercices de musculation et un peu de vélo ( peu pas encore courir) d’1 heure et demi par jour sauf le dimanche.
Et depuis maintenant trois mois pratiquement, ça fonctionne du tonnerre : index glycémique matinal en 94 à 105 au maximum, l’ HAIBC a plongé fortement et même une fête familiale comme de dimanche ( gâteaux, douceurs et autres repas sortant de l’ ordinaire), sans sport = 115 ce matin, ce qui confirme ce qui est affirmé dans son livre : on peut guérir du D2 ! Voir liens :
https://www.ncl.ac.uk/magres/research/diabetes/low-calorie-diets/
et
https://www.cell.com/cell-metabolism/fulltext/S1550-4131(15)00224-7?code=cell-site
et dans mon cas cela fonctionne. Si dans un premier temps j’ai perdu encore du poids (120 kgs et même un peu en dessous) là glycémie est VRAIMENT stabilisée et manger une pizza ou une assiette de pâtes( al dente, à l’italienne) n’a aucun effet néfaste sur moi. Bien sût, je suis au dessus des 800 calories préconisées dans l’étude mais compte tenu de mon physique et de ma pratique sportive, cela ne semble pas avoir beaucoup d’importance.
j’ajoute que je n’ai jamais eu de tension élevée ( 12/8 en moyenne depuis toujours et même un contrôle durant les exercices ne font pas varier beaucoup les paramètres) et à 70 ans maintenant, ma force musculaire, même durant les périodes de jeûne total hydrique reste la même. Que souhaiter de plus?
Salutations AIMSIBiennes.
Le diabète de type 2 est une « maladie » hormonale. Il y a trop de pics d’insuline. Le jeûne comme le régime cétogène arrive à faire baisser le taux d’insuline car il y a très peu, voir pas de glucides ingérés (surtout les sucres transformés). Le régime hypocalorique ne peut y arriver que si les calories apportées sont autres que des glucides. Les régimes hypocaloriques sont une tres mauvaises idées pour perdre du poids, il y a pas mal d’études à ce sujet. Lors de ce régime, le corps s’adapte et baisse sont métabolisme de base donc la perte de poids et loin d’etre celle escomptée, mais lorsque l’alimentation redevient « normale », le métabolisme ne remonte pas de suite à son niveau initial, donc exces et stockage. Dans le cas d’un jeûne, au contraire, le métabolisme de base est augmenté, Jason Fung l’explique tres bien dans son livre « code obésité » avec moults etudes à l’appui. Perso, je fuyerais l’Ecosse…..
@ Tarnoldi; je reviens sur le site après quelques jours d’absence. Je n’avais pas fait attention à votre remarque sur l’Ecosse … Pourquoi la fuir ? J’envisage un périple en Camping Car dans ce pays l’année prochaine ou dans deux ans si Dieu me prête vie. La seule chose qui me retienne c’est la conduite à gauche… ou le « haggis » , mais on n’est pas obligé de le manger pas vrai ?
Merci pour cet article. Un témoignage rapide. Un jeûne hydrique d’une semaine associé à des randonnées m’a permis de guérir définitivement -pas de rechute depuis 5 ans- d’une dépression chronique auquel s’était ajouté mult diagnostics (troubles bipolaires, troubles de l’attention avec les traitements qui vont avec) j’étais en ALD (affection longue durée) et avec un statut de reconnaissance de handicap… Le psychiatre ne me proposait plus que l’invalidité…
Le jeûne m’a guérie, m’a aidé à me sevrer des médicaments, à mettre en place une autre hygiène de vie.
J’aurais beaucoup à raconter…
Bonjour Henquet,
Votre témoignage m’intéresse beaucoup car je suis dans la même problématique que vous.
J’aurais beaucoup pouvoir échanger avec vous.
Merci d’avance.
Bertrand.
Bonjour,
Serait-ce possible d’échanger avec vous également sur ce sujet svp ? Je me trouve dans la même situation… D’avance merci Beaucoup
J’ai cessé de prendre un petit-déjeuner depuis au moins 45 ans et je n’envisage pas de reprendre cette pratique. Ainsi, il n’y a pas d’absorption de nourriture entre, disons 21h et 13h le lendemain, soit pendant environ 16 heures. Ce n’est pas un jeûne mais cette pratique quotidienne permet au moins, une fois passé la phase d’adaptation, d’avoir plus d’autonomie par rapport à l’activité physique et le fameux coup de pompe de 11 heures qui est la conséquences directe du petit déjeuner.
Notre organisme a la capacité de transformer les graisses en sucres pour pouvoir poursuivre une activité. Depuis la naissance, il est habitué à attendre l’arrivée de la nourriture. Aussi, cette fonction ne se développe jamais. En l’absence d’apport de nourriture, il réclame celle-ci avec insistance. En l’habituant à cette absence de nourriture le matin, il apprend à aller chercher les graisses du corps pour les utiliser. Le faisant de plus en plus facilement et rapidement grâce à cet entrainement, il n’y a plus de problèmes.
J’ai pu ainsi, par exemple, faire du vélo toute une matinée sans nourriture, monter et descendre Tourmalet et Aspin à suivre avec seulement quelques comprimés d’acérola qui contiennent effectivement (et je le regrette) un peu de sucre. Mais je dois faire avec les produits du commerce. Une fois j’avais même fait Tourmalet, Aspin et re-Tourmalet sans rien sauf de l’eau. Mais j’avais été obligé de manger dans la dernière descente car je n’avais plus la force de serrer les freins !!! J’aime bien expérimenter mais, à la différence de nos grands professeurs, je le fais sur moi-même.
Une fois j’avais fait un jeune de 3 jours. La seconde journée fut difficile mais la troisième fut plutôt agréable, très différente de la seconde. Je suis convaincu que le jeûne peut être une excellente méthode pour retrouver et conserver une bonne santé mais il faut en trouver les bonnes modalités pour chacun. Les religions qui le préconisent ou le préconisaient n’ont fait que reprendre une pratique très ancienne et reconnue par des Sages pour tenter de l’adapter et de la faire pratiquer par les populations sans qu’elles en aient une compréhension juste, d’où des dérives inévitables.
Pourquoi , il y a si longtemps , avoir décidé de zapper le petit déj’ ?
Je voulais écrire un article sur le jeûne mais Jacques Rouiller m’a piqué mon idée !
En fait dans les protocoles de type 16/8 on peut sauter le petit dej. ou le dîner sans distinction. Mais le conseil classique est de ne pas sauter le petit dej car c’est le moment où la glycémie est la plus faible. Donc « en théorie » la préférence va à la suppression du repas du soir.
Oui, c’est ce qui a été montré dans plusieurs publications en chronobiologie de la nutrition : https://leti.lt/8ol6
Les personnes en surpoids ont tendance à supprimer le petit-déjeuner, probablement en espérant dimnuer ainsi leur apport calorique… Mais c’est plutôt l’inverse qui se produit car on compense plus tard dans la journée. Je me gavais en soirée dans ma période d’obésité. Aujourd’hui si j’ai pris un peit déj bien calibré, je peux me passer de manger jusqu’au lendemain matin !
J’avais fait cela il y a donc déjà très longtemps. Les raisons à cette époque ? Il faudrait que je les recherche dans ma mémoire. Il y a par exemple le fait que le petit déj est un repas individuel, ce que n’est pas le repas du soir qui se déroule en famille et j’ai eu des enfants. Le papa qui ne mange pas alors que les enfants sont jeunes, ce n’est pas évident.
Le petit déj représente aussi une perte de temps non négligeable le matin. Sans lui on peut être immédiatement opérationnel alors que sa digestion va poser un problème qui peut rebondir plus tard, en fin de matinée avec le coup de pompe de 11h. Une fois passée la phase d’adaptation qui peut être pénible, je n’avais plus ces problèmes.. je pouvais alors, à l’occasion, sauter aussi le déjeuner sans en être affecté particulièrement. C’est commode au cours d’un déplacement par exemple.
Pratiquer ,à jeun une activité physique prolongée, voir « sportive » (mais sans compétition car alors on peut être moins performant que si on s’alimente) n’est pas sans intérêt. Là l’organisme fait un travail physiologique et fonctionnel particulier que je ne saurais décrire mais qui dont les effets sont intéressants. Quand j’écris ces lignes il est 12h40 et je n’ai rien mangé depuis hier soir 20h30. Je vais aller déjeuner mais je n’ai pas de faiblesse d’énergie alors que je me suis activé dans le jardin toute la matinée.
Sauter le repas du soir est certainement aussi une solution très intéressante et je ne chercherai nullement à démontrer que celle que j’ai adoptée serait meilleure. Etant adapté à cette façon de procéder, je ne me vois pas rétablir le petit déj pour sauter le repas du soir. Mais ceux qui ont fait un autre choix peuvent dire la même chose. L’esprit est prompt mais la chaire est faible et la variété des expériences est aussi une richesse qu’il est intéressant de partager.
Je comprends ce raisonnement, Akira, mais moi je n’arrive pas à fonctionner comme çà.
Je fonctionne aussi un peu comme Bernard, parce que j’y ai trouvé un rythme que j’arrive à tenir. Je vais plus loin, on peut vraiment parler de jeûne intermittent. J’ai fait le calcul : si l’on mange à 8h le matin à 12h puis à 20h : 12h + 5h de digestion du dîner. Cela fait 17h et il ne reste que 7h au corps pour se nettoyer. J’ai cherché à inverser les choses pour compenser toutes mes années de ‘n’importe quoi ». Je m’impose 18h minimum entre le dernier repas d’un jour et le premier repas du lendemain. Chez moi, hors sortie, je ne mange pas après 18h le soir et je commence à manger après 12h voire plus tard. Mais je commence toujours par un mélange de fruits frais, secs, oléagineux, jus de citron ….
J’ai pensé à manger plus tôt, mais je n’arrive à tenir le jeûne intermittent dans ce cas.
Je suis d’accord avec vous « akira ». Jason Fung l’explique très bien dans son livre et on ne sait pas vraiment pourquoi le jeûne du soir fonctionne mieux que celui du matin. Il indique que deux études sur de femmes l’ont montré. Il y a d’autres facteurs sans doute en jeu la nuit mais en tous cas pour moi il est efficace même si je mange du pain (comme je l’ai indiqué) le matin. Je réserverai le régime cétogène si vraiment nécessaire ( conf. dr Laurent SCHWARTZ) , pour me moment c’est D.M de MdL adapté non pas pour perdre du poids – la perte de poids est un effet secondaire du jeûne que je pratique : persistant et maintenant stabilisé – mais pour vaincre mon D2, et ça a l’air de fonctionner. La perte de poids ne m’intéresse pas mais la perte graisseuse oui ( pantalons XXXL devenus bien trop large et toujours XXXXL pour les T- shirts ou chemises ) et compte tenu de mon entrainement musculaire journalier, en moyenne 1 h et demi par jour et de quelques compléments alimentaires adéquats ( coQ10, jus d’Aronia + cassis pour mes artères, chlorure de magnésium – merci Reliquet… ) mon plancher musculaire minima est atteint.
Alors, ce ne sont pas quelques glucides à index glycémique bas que j’avale qui vont perturber mon expérimentation, c’ est brûlé dans la journée surtout si je bricole un peu rudement.
Bien entendu, c’est une expérimentation personnelle basée sur de bons conseils qui n’engagent que moi.
Santé méditerranéenne à tous.
Il y a aussi les objectifs qui ne sont pas forcément les mêmes. Je vois que vous parlez de glycémie et d’obésité. Pour ma part ce n’était ni l’un ni l’autre. Je recherchais une détoxination qui est peut-être plus favorisée quand on a une activité à jeun plutôt qu’à jeun pendant le repos nocturne. En ne mangeant pas le matin mais le soir; il pourrait être préférable de dîner tôt, au plus tard à 19h par exemple mais il y a aussi les conditions familiales dont il faut tenir compte. En ne mangeant pas le matin, je ne dérange personne.
En 2017 puis 2018, j’ai pu expérimenter le jeûne lors de deux stages d’une semaine chacun. Tous les participants (surtout participantes, d’ailleurs !) étaient enchanté(e)s du résultat. J’ai relevé chez moi, diabétique 2, outre une perte de poids, une baisse drastique de mon taux de glycémie sans aucun médicament (je prends habituellement : Metformine, Eucréas, Hémidaonyl). J’ai également noté une plus grande acuité sensorielle notamment pour l’odorat et une importante activité onirique ! Mes neurones ont profité de la cure car je n’ai jamais été aussi créatif et joyeux. Désormais, je pratique un jeûne hebdomadaire du dimanche midi au mardi matin. Là encore, baisse de ma glycémie. Je précise que c’est ma compagne, médecin, qui m’a orienté vers le jeûne qu’elle pratique sans doute par solidarité, allez savoir, avec moi chaque semaine ! Quant à l’Allemagne, Dr. Rouiller, j’y ai vécu pendant douze ans et je vous garantis que ce pays jouit d’une réputation fallacieuse : la fantaisie bonne enfant sait y trouver sa place aux bons moments comme le Carnaval, les anniversaires, les pots de départ à la retraite …
Précision :
L »autophagie est sans doute une nécessité vitale lors du jeûne , car les cellules non approvisionnées des 8 acides-aminés » essentiels » doivent impérativement recycler les protéines mal formées pouvoir en fabriquer de nouvelles ; je suppose …..
Vous en dîtes quoi ?
Bonjour ! Une question à laquelle je n’ai jamais trouvé de réponse. Je prends différents médicaments (flécaïne – sectral pour une FA ainsi qu’un traitement pour la polyarthrite). Le fait de jeûner 3 jours présente t il un danger avec la prise des médicaments. Je suis une convaincue du jeun surtout mais je n’ose pas me lancer au-delà du jeun intermittent de 16 h en raison de ces médicaments. Que me conseillez-vous ? Merci beaucoup.
Plusieurs personnes ont pratiqué des jeûnes d’une semaine en prenant un traitement anti-arythmique, sans difficulté. Il faut veiller à la minéralisation dans ce cas.
Bonjour Marie-Odile,
Comme vous j’ai ces pathologies réunies : FA et PR avec la chance que cette dernière ne soit pas évolutive …
Vu mon âge et ayant encore un rythme de vie intensif par obligation, je ne voudrais pas me lancer dans le jeûne, j’aurais peur de sombrer dans la dénutrition. A cause d’une sensibilité au gluten et d’autres problèmes liés à l’âge, j’ai déjà beaucoup de mal à garder un poids correct! …
Autant de personnes, autant de problèmes.
Bonjour, merci pour cet article ! Pour info, je travaille sur le film le jeûne qui sortira au cinéma début année 2019. Il a vocation aussi à réunir les approches des médecines douces et conventionnelles et de faire parler les médecins. Voici la page internet du film : lejeune-le-film.com . Très belle journée à vous !
Bravo et merci Docteur pour cet éclairage qui donne très envie de se prendre en main. Le reportage sur Arte m’avait déjà convaincue des bienfaits du jeûne et j’ai lu quelques ouvrages…
Ayant du mal à tenir ne serait-ce qu’une mono diète j’appréhende le jeûne !
Mon prof de yoga organise des séjours courts dans notre belle région et je n’arrive pas à franchir le pas ! Le corps en cétose me fait un peu flipper !
Les commentaires des intervenants sont d’une sagesse exemplaire !
Et Côté mer à Cancale ça fait pourtant envie !
Je ne désespère pas d’y arriver en étant encadré.
Vous allez me fâcher Don de Lorgeril , les amis , et quand il est en rogne , il cogne !
On rappellera à toutes fins utiles qu’un excellent case reporting a été publié dans le BMJ sur la réversibilité du diabète T2 à l’aide du jeûne intermittent : http://casereports.bmj.com/content/2018/bcr-2017-221854.full
BMJ Case Reports 2018; doi:10.1136/bcr-2017-221854
CASE REPORT
Therapeutic use of intermittent fasting for people with type 2 diabetes as an alternative to insulin
Summary
This case series documents three patients referred to the Intensive Dietary Management clinic in Toronto, Canada, for insulin-dependent type 2 diabetes. It demonstrates the effectiveness of therapeutic fasting to reverse their insulin resistance, resulting in cessation of insulin therapy while maintaining control of their blood sugars. In addition, these patients were also able to lose significant amounts of body weight, reduce their waist circumference and also reduce their glycated haemoglobin level.
J’ai longtemps pratiqué des jeûnes de longue durée (jusqu’à 4 semaines) sans autre effet qu’une prise de poids par effet « yoyo » malgré une réadaptation très progressive à la prise de nourriture. Admettons que je ne maîtrisais pas assez cette pratique, ou que le but que je m’étais assigné (guérir de l’obésité) ne fait pas partie des bénéfices reconnus du jeûne de longue durée…
Pour ce qui est du reportage diffusé par Arte le 6 mars 2011, je l’ai visionné plusieurs fois sur le DVD et recherché les références des travaux cités à l’appui de certaines affirmations qui se sont avérées incorrectes. Je m’en explique dans l’article . Par exemple, Valter Longo n’a jamais dit que le jeûne pourrait guérir le cancer, mais qu’il peut retarder la croissance des tumeurs et améliorer les effets de la chimiothérapie. Il s’agit d’ailleurs dans son cas de « short‐term starvation », autrement dit une réduction calorique de durée n’excédant pas 24 heures. Dans son ouvrage « The Longevity Diet » il recommande aussi une restriction calorique sur des périodes de cinq jours.
Effectivement, les jeûnes de courte durée (intermittent fasting), qui peuvent se limiter à de la restriction calorique de manière intermittente, sont d’une efficacité plus visible. Parmi de nombreuses options, pour ne pas contrarier mon horloge biologique en accord avec les principes de la chrono-nutrition, je pratique un demi‐jeûne fractionné tous les trois jours, en commençant par un repas de midi pauvre en glucides et en supprimant le goûter. Le dîner est remplacé par 2 verres d’eau et 100 mg d’huile de krill. Ce jeûne est rompu au petit‐déjeuner suivant. Le tout sans interrompre ni réduire mes entraînements aérobie et de haute intensité. Les personnes de mon entourage qui ont adopté cette pratique (ou une variante) en ressentent de très bons effets.
Pour éviter les effets indésirables du jeûne de longue durée (se traduisant notamment par une fonte musculaire) on peut lancer la « machine à brûler les graisses » en pratiquant une diète cétogène pendant quelques jours ou quelques semaines. Là aussi avec précaution et en association avec de l’exercice physique bien calibré. J’ai relaté cette expérience dans l’article . Prudence, car ces pratiques deviennent à la mode et sont souvent décrites de manière erronée !
Bonjour Bernard, Je ne comprends pas votre dernier paragraphe. En effet, lors d’un jeûne apres que la réserve de glycogène soit épuisée, le corps va passer en cétose, c’est il me semble inéluctable. L’avantage de suivre un régime cétogène avant, est d’éviter les désagréments des premiers jours puisque le corps est déja en cétose et est adapté à utiliser les cétones comme carburant. Il y a une différence entre produire des corps cétoniques et savoir les utiliser.
Personnellement, je suis un régime cétogène avec des jeûnes intermittents. Je ne « petit-déjeune pas », je ne bois qu’un café non sucré.
Vous posez aussi le problème de l’alimentation entre les jeûnes, c’est important. Perso, j’ai choisi, c’est cétogène en essayant de coller au maximum à une alimentation méditérannéenne. Depuis Juin 2016, j’ai perdu 30kg et je ne regrossis pas mais j’ai retrouvé une énergie que j’avais perdue, qui a mon avis est dû au kg en moins ainsi qu’a la diète cétogène.
Je me suis mal exprimé… Je ne suggère pas de faire du cétogène avant de démarrer un jeûne de longue durée, mais de remplacer le jeûne de longue durée par une diète cétogène qui présente les mêmes avantages sans le risque d’affaiblissement et de fonte musculaire.
Les liens que j’avais insérés ont disparu, je les reproduis ici :
• Mon article sur le jeûne : https://leti.lt/mlm2
• Mon article sur la diète cétogène : https://leti.lt/yalb
Avec ma compagne nous pratiquons une diète cétogène par périodes. Il semblerait que l’alternance entre cétogène et LCHF soit plus bénéfique que le cétogène seul (c’est souvent cité par Joseph Mercola), pour le moins un avantage serait de ne pas se priver de nutriments utiles dans les légumineuses — exemple haricots blancs pour le potassium. Cette alternance entraîne l’organisme à basculer rapidement entre les deux modes de production d’énergie.
J’avais aussi perdu 30 kilos en un an, mais grâce à la chrononutrition qu’on peut classer comme un LCHF avec suffisamment d’omega-3 pour s’apparenter au régime méditerranéen. L’aspect chronobiologique est important et il est maintenant largement documenté dans des publications scientifiques : https://leti.lt/8ol6
Dans ces publications (comme dans la « chrono » d’Alain Delabos) il est prouvé utile de consommer les graisses saturées dans les 2 heures qui suivent le réveil. Quand j’avais 30 kilos de plus je sautais le petit-déjeuner comme 80% des obèses… J’ai changé radicalement et aujourd’hui le petit-déj pain/beurre/fromage/œuf est le seul repas dont je ne pourrais pas me priver. Toutefois, il semble que nos horloges biologiques soient pilotées par divers facteurs, parmi lesquels le microbiote intestinal ; donc nous ne fonctionnons pas tous à l’identique…
Ce qui ressort de tous ces commentaires c’est que chacun a sa manière de trouver son équilibre. Il n’y a pas de protocole universel du jeûne, mais différentes façons de s’alimenter sainement en respectant son plaisir et son bien-être.
À chacun sa vérité, la frugalité apportera ses bienfaits à chaque fois.
Il me semble qu’il a été montré que des phénomènes comme l’apoptose et l’autophagie sont inhibés par l’insuline.
Voilà des décennies que je connais (et ai éprouvé) les bienfaits du jeûne, mais que j’ai été également frappé par les résistances sociales de tous ordres à cet égard : la 1ère des résistances provient du « public » lui-même qui entonne inlassablement cette litanie (héritée des époques de privation: « Un sac de pomme de terre vide ne tient pas debout ». Cette notion est profondément ancrée dans la croyance populaire.
La 2ème résistance (ou réticence) provient du corps médical, systématiquement vent debout contre le jeûne : connaissez-vous 1 médecin qui ne soit pas prêt à vous mettre en garde contre cette « pratique dangereuse », associée à la notion de carence ?
Tous ceux qui ont pratiqué ou pratiquent le jeûne savent que c’est une thérapie « tout azimut », le jeûneur voit diminuer ses problèmes inflammatoires, digestifs, rénaux… Sa fatigue chronique. Satisfait de pouvoir enfin se reposer, son corps lui dit merci.
Seul obstacle au jeûne : la volonté. C’est l’obstacle majeur, résister à la boulimie ou au grignotage n’est pas à la portée de tout le monde
« Phil » , je connais un seul medecin qui conseille le jeune .
Le probleme c’ est le metier principal de sa femme de gerer des semaines de jeune a prix d’ or pour des riches bobos qui veulent se remettre des leurs exces en tous genres en une semaine .
Les medecines douces atteintes par les conflits d’ interets , elles aussi , on n’ y echappe pas ni individuellement et encore moins les labos concernes .
Je doute que le jeune convient a tout le monde .
On repete en permanence que cahcun reagit differemment et la , inversement , ce serait le jeune qui aiderait tout le monde ?
Encore une autre chose peu convaincante
Dommage que de telles opinions persistent, en dépit des résultats obtenus par les jeûneurs.
Tous ne sont pas « de riches bobos », mais la plupart d’entre eux affichent un niveau d’études supérieures.
Peut-être est-ce parce qu’ils sont plus enclins à la réflexion ?
@ Akira
Il ne s’agit pas de » positions alternatives » mais de la découverte et mise en pratique des propriétés physiologiques des cellules humaines, donc oui, valables pour tous , plus ou moins selon les temps de jeûne ; suis-je clair ?
( que les spécialistes corrigent mon approche s’il le faut , merci )
Il n’y a nulle critique argumentée dans les écrits de F.Roche, que l’expression d’une opinion franchement dédaigneuse clairement affichée à l’endroit des jeûneurs, » des semaines de jeune a prix d’ or pour des riches bobos qui veulent se remettre des leurs exces en tous genres en une semaine » . Félicitation pour ta courtoisie mon cher Jacques!
« F.Roche » : Vous dites » je doute que le jeûne convienne à tout le monde » . Il semblerait que vous n’ayez pas lu le livre du Dr Jason Fung, le livre de Thierry de Lestrade qui complète bien l ‘émission d’Arte, lu les études du P Valter Longo, celles du Pr Andreas Michalsen de l’Hôpital de la Charité à Berlin et bien d’autres et aucun ne dit que le jeûne soit bon pour tout le monde ! Son exclus en premier lieu les anorexiques, le anorexiques/boulimiques, les cancéreux en état de faiblesse physique extrême ( le dr Schwartz Laurent y préfère le régime cétogène, mimétique du jeûne), alors, insinuer que que certains affirment que le jeûne aiderait tout le monde est faux.
Nombreuses sont les personnes qui n’ont pas besoin de jeûner, qui s’ alimentent sainement (s’pas dr MdL) mais d’autres y trouvent un bienfait certain comme pour d’autres une nécessité ( obésité, DT2, maladies chroniques etc…) le mode d’emploi est fourni par le Dr Rouillé et surtout par le Dr J.Fung dont le sous-titre du livre est » Intermittents ou prolongés , tous les types de jeûnes pour RETROUVER la santé, la ligne, le bien-être » comme le titre du livre (qui m’a sauvé la vie et la santé )du Dr michel de Lorgeril est « PREVENIR l’infarctus et las accidents cardio vasculaires » pour lequel il s’agit de prévention de cette santé ou de conservation sinon d’amélioration pour ceux qui comme moi n’on pas su prévenir par ignorance ou négligence. (S’pas Ribouldingue …).Et lorsque ça ne suffit pas, vouloir neutraliser quelques maladie qu’on dit chronique comme le DT2 ou la polyarthrite par le jeûne n’est pas une aberration lorsque des traitements médicaux se révèlent inefficaces et ne font que masquer les symptômes tandis que la maladie continue à se développer.
Enfin, connaissez vous une seul traitement qui soit aussi économe que le jeûne pour son propre budget ou celui de la sécurité sociale ?
Peu de médecins le recommandent ? Et alors ? Peu recommandent de supprimer les statines et de ne pas se préoccuper du Cholestérol comme l’assène MdL ( encore que çà a l’air de changer un peu, tout doucement – la D.M fait l’ actualité de plus en plus dans les médias…) et de PRENDRE SA SANTE soi-même en main …
Salutations méditerranéennes et AIMSIBiennes.
De mémoire : dans son docu JB Lestrade dit que tout est parti , en URSS , d’un malade mental qui refusait de s’alimenter et que pour une fois le toubib avait dit » on lui fout la paix , on verra bien « … le type a guérie de sa maladie mentale et sortie de l’ HP .
( attention : message à ne pas diffuser aux freudiens purs et durs , risque d’infarctus ! )
Pour ceux qui veulent revoir le documentaire de Lestrade : http://guerir-du-cancer.fr/le-jeune-une-nouvelle-therapie/?fbclid=IwAR1ioH3ceRVLNwgSwY-H0zbIQK98fZiEOG4eF1Yn9p6YY1Aoa-xb1hWOiKw
Merci Inoxydable de cette juste mise au point. J’ajouterai qu’on ne peut pas apporter le bien-être et la santé à ceux qui n’en veulent pas ?
En realite , c’ est plutot plus dogmatique dans l’ alternatif que dans le circuit academique .
Je vois par contre une difference majeure : c’ est que d’ un cote , il y a des competences approfondies .
Fin des commentaires pour moi , parce que je vais aller inetrroger la ou il y a des competences bien que peut etre autant de mauvaise foie .
Choisissez-vous surtout un site qui donne des cours d’orthographe, vous éviterez ainsi de confondre cirrhose et malhonnêteté intellectuelle.
C’ est faire l’ aveux de ce qu ‘est la bienveillance reellement .
L’ orthographe et l’ argument de ceux qui n’ en ont pas .
C’ est tres informatif , merci .
@ Akira :
Je ne crois pas vous avoir bien compris et vous voudrez bien m’en excuser.
Mon opinion est que beaucoup de problèmes de santé trouvent leur origine dans le fait que nous constituons des réserves en mangeant trop et mal. Ces réserves, destinées à nous permettre de traverser des périodes sans nourriture, ne sont jamais employées parce que nous mangeons TOUT LE TEMPS.
En ce sens, choisir de jeûner de temps en temps rétablit un équilibre. Et donc est profitable à la plupart d’entre nous.
Il existe des exceptions. Des contre-indications. Mais aussi des bénéfices pour la grande majorité des gens dans notre société « développée ».
Pendant des siècles les problèmes de santé ont été liés à la dénutrition en Europe. C’est encore le cas dans beaucoup de pays.
Mais chez nous, beaucoup de troubles sont en lien avec une nourriture trop abondante, trop fréquente, et d’une qualité qui se dégrade pour satisfaire non pas nos besoins mais les appétits financiers de la filière agro-alimentaire.
Renoncer à manger temporairement a donc un intérêt pour chacun de nous, et comme nous sommes différents chacun trouvera la manière de faire qui lui convient le mieux.
Ai-je mieux répondu à vos questions ?
Merci de votre attention.
c’est une honte d’être anti jeunes, les jeunes ont le droit de vivre comme les autres
Les jeûneurs ont le droit vivre plus vieux , nom de Zeus !
Votre bienveillance dans vos écrits est honorable Dr Rouillier ! L’Aimsib peut s’enorgueillir de vous compter parmi ses membres ! Frapper à votre porte est à ma portée et c’est très rassurant !
Belle journée à vous
Il faut vraiment comprendre que le jeûne est à faire en accord avec soi-même. Phil (plus haut) parlait de volonté. Mais peut-on avoir la volonté, quand nous sommes manipulés depuis si longtemps et toujours d’ailleurs par la propagande alimentaire et médicale (malheureusement). Quand on a compris l’importance de jeûner alors cela devient une priorité et à ce moment là on trouve la volonté.
Le jeûne est le moyen le plus sûr de rétablir son terrain, parce le corps sait comment retrouver son équilibre. Nous jouons tellement souvent aux apprentis sorciers en tentant de rétablir par des calculs « savants » dont sont faits différents régimes, l’apport de je ne sais quel élément qui serait manquant, ou pire des médicaments.
Thierry de Lestrade avait fait des analyses de sang avant et après 3 semaines de jeûne : il ne souffrait d’aucune anémie en fin de jeûne.
Notre corps est incroyable, il utilise ce qu’il a et le transforme, l’exploite au mieux, on pourrait même parler d’alchimie mais là encore le Pr André Fougerousse en parlerait mieux, il défend les travaux de Louis Corentin Kervran sur les transmutations biologiques. Eh oui, encore une impasse de la science (décidément !). http://www.andrefougerousse-recherche.fr/422952851
En marchant sous la pluie , par 9° , il me vient ceci : certains disent » oui mais on ne régit pas tous de la même façon » .
C’est vrai lors de l’ingestion de nourriture , médicaments , alcools … parce que nos microbiotes sont différents , que les apports aux cellules en micronutriments varient selon la quantité et la nature de ce que l’on mange ( trop de sucre , pas assez d’ O3 , de vit D3, de magnésium , etc etc …, mais pendant le jeûne , la biologie cellulaire est universelle .
Vrai ou Faux ?
Il semble que nous réagissions tous différemment, justement parce que nos déséquilibres sont différents et propres à chacun, que les priorités à rétablir ne sont pas les mêmes. Il se trouve que pour une même personne, jamais 2 jeûnes ne se déroulent de la même manière, non plus. J’ai pu le constater. Mais l’on peut tirer quelques généralités.
La biologie , AKIRA , la biologie cellulaire est la même pour tout le monde , rien que la biologie !
Ce n’est pas parce qu’on observe quelque chose au niveau cellulaire que cela a forcément des implications cliniques.
@ Le vengeur masqué
Et inversement …….vous voulez prouver quoi ?
Que cela ne suffit pas à prouver quoi que ce soit, c’est juste une piste de réflexion pour un truc « potentiellement » intéressant.
J’ai repris mon vrai nom, je faisais un test pour un pseudo
@ Surya
Testez le jeûne et vous verrez …..je l’ai fais en Avril , 1 jour par semaine – sans motif médical –
c’est intéressant mais difficile , 3 kg en moins ( de 68 à 65/66 ) .
Pour ma part, après avoir été complètement réfractaire à l’idée de jeûner car je faisais de l’ hypoglycémie et des chutes de tensions, j’ai décidé de « prendre le risque » en tentant l’expérience…
J’avais besoin de me sentir encadrée, prise en charge, de vivre l’expérience en toute sécurité.
Lors de mes nombreuses recherches sur internet, je suis tombée sur le site de Lina « jeûner côté mer ». En plus de sa bonne tête pleine de gentillesse et d’amour, j’ai été séduite en lisant que c’était encadré par un médecin généraliste. Eh oui! J’ai eu la chance de vivre mes deux expériences de jeûne avec Jacques Roullier!?
C’est une expérience très forte, très riche qui est devenue pour moi une nécessité. Tellement ça fait du bien ?
Autrefois, notre médecin de famille recommandait toujours de sortir de table avec une petite faim …
autrement dit : manger pour vivre et non vivre pour manger! …
Si cette précaution était appliquée et si, en plus, la prise momentanée de plantes détoxifiantes prônée par la médecine naturelle venait parfaire la méthode … Y aurait-il besoin de faire des jeûnes aussi drastiques ?
Dans l’idée de jeûner il y a une barrière psychologique énorme pour certains. C’est un peu comme rouler sans phares dans la nuit noire ou comme plonger dans l’eau que l’on pense glacée. A-t-on idée de ce que font les yogis dans ce domaine et dans d’autres ? Nous serions stupéfaits et toutes nos connaissances en physiologie complètement ébranlées. L’organisme humain (et animal et végétal) a une incroyable capacité d’adaptation. La biologie cellulaire est peut-être universelle et intangible mais la capacité fonctionnelle d’adaptation dépasse sans doute tout ce que nous pourrions imaginer.
Dans les années 1950-1960… l’Académie de Médecine, alors présidée par un médecin ouvert (les temps changent …) avait même fait mettre en place à l’entrée en sixième un examen systématique de la stature de tous les enfants avec proposition de gymnastique corrective. Je le sais car j’entrais en sixième l’année où cela fut lancé. Ce fut très rapidement abandonné au profit de la recherche des enfants les plus doués en sport en vue des compétitions internationales … Cette Académie avait envoyé en Inde une équipe de médecins et d’experts avec des appareils de mesure afin d’étudier des yogis. J’avais entendu sur une radio nationale un document relatant les résultats. Il était présenté non par un journaliste mais par un médecin ayant participé à l’étude. C’était impressionnant. Je ne me souviens pas précisément de ce qui fut rapporté, sauf d’une chose qui n’est pas en lien avec le jeûne mais la voici quand même (je prends un risque !) :
Nous étions, disait-il, au milieu d’un groupe de yogis en méditation. Soudain nous avons tous vu l’un des yogis se lever, prendre une corde, la lancer en l’air. Elle tenait toute seule sans être accrochée à rien. Puis le yogi est monté le long de cette corde !!! Incroyable, pourtant les experts français qui étaient présents avaient tous vu ce spectacle invraisemblable et ce n’étaient pas des gens à raconter des blagues. Il poursuit : nous pensons qu’en réalité il y avait eu une projection mentale. C’est à dire que les yogis (ou l’un d’entre-eux) en méditation avaient été capables de créer une image suffisamment forte et précise pour créer la scène dans le cerveau des spectateurs présents. Il envisageait aussi une autre hypothèse ; que l’image ait été crée dans l’espace et disait ne pas savoir laquelle des 2 hypothèses était la bonne.
Que ce soit le jeûne ou autre chose nous avons peur de nous mêmes, peur de cette nature inconnue dont nous sommes faits en réalité. Alors nous acceptons les limites dans lesquelles la société, ses coutumes, sa science et ses lois nous enferment. Cela nous rassure. Le jeûne, même de courte durée, est une expérience qui nous demande de scier les barreaux d’une prison. Il faut oser sortir de la prison. Mais nous préférons rester dans la cage, même porte ouverte, afin d’avoir du grain tous les jours. Nous préférons penser que ceux qui ont tenté une première sortie, à quelques mètres de la cage, sont fous, que c’est inutile et qu’ils devraient revenir pour ne plus jamais sortir. En racontant l’histoire de la corde et du yogi j’ai pris un risque mais c’est cela oser sortir de la cage. La Vie (je ne parle pas de la vie sociale) je ne sais pas ce qu’elle est mais je sais qu’elle n’est pas ce qu’on veut nous faire croire qu’elle est. On nous a appris à aimer la normalisation, à la désirer même et nous nous étonnons de la normalisation vaccinale qui n’est qu’un prélude à beaucoup d’autres normalisations du genre, la vie est biochimique avec tout ce que cela entraîne.
Merci, Bernard.
L’image que je donne en général, c’est celui des poissons rouges dans un bocal que l’on place dans un grand aquarium. Ils sont tellement conditionnés qu’ils ne sortent pas du bocal pour rejoindre l’eau de l’aquarium : c’est vérifiable.
Si si, on peut, des gens ont des résultats en matière de perte de poids avec juste du 16/8 associé à du LCHF (pas forcément cétogène d’ailleurs), le principe étant que le solde du glycogène hépatique est négatif entre les périodes de jeûne et d’alimentation (tu restockes moins de glycogène que tu n’en as déstocké). Au bout d’un moment tu finiras par générer des périodes de cétose et donc de lipolyse.
A propos de la cétose , voici un copié-collé :
« Les nouveaux-nés exclusivement nourris au sein entrent dans un état de cétose dans les 12 heures qui suivent la naissance, et les cétones obtenues assurent 25% de leurs besoins énergétiques.
L’organisme de nos ancêtres utilisait le glucose pour sa production énergétique lorsque la nourriture disponible était principalement d’origine végétale, ou il brûlait des cétones en périodes de disette ou en cas de nourriture majoritairement animale. Ils étaient donc principalement en cétose, parfois durant des mois.
Notre corps et notre cerveau se sont donc développés… avec des cétones. Mais notre style de vie actuel est complètement différent. Aujourd’hui, seuls les Esquimaux sont restés un peuple cétogène! »
La dernière affirmation n’est plus tout à fait vraie si j’en crois les documentaires que je regarde, , aujourd’hui leur régime est perverti par l’excés d’alcool… Pas cool tout ça !
yep, si tu manges « mal » le 16/8 ne compensera pas, tu restockeras beaucoup plus que tu n’auras déstocké.
Je suis sur un groupe facebook privé sur le jeûne intermittent, et un type s’étonnait de ne pas perdre de poids en faisant du 16/8 parce que pendant ses périodes d’alimentation il admettait ne « bouffer que de la merde » (sic). Que les gens peuvent être débiles parfois…
bonjour,
etant diabétique de type 2, je suis équipé d’un capteur sous cutané qui me permet de suivre ma glycémie en temps réel et j ‘ai remarqué que la glycémie augmente en fin de nuit jusqu’à 10 h pour se stabiliser.
Par conséquent, il n’est pas exact de dire que le glycémie est la plus faible au réveil : les glandes surénales secrètent du cortisol – forme de glucose – afin de préparer le corps au réveil musculaire.
Bonjour Abeille,
Il n’est pas habituel qu’une patiente DNID soit équipée d’un gluco-détecteur SC. A moins que vos médecins vous destinent éventuellement à l’insuline. Mais comprenez que le cortisol reste une hormone essentielle à la vie, dont l’excès impose une très rare pathologie en médecine (hors iatrogénie par corticothérapie au long cours): Le syndrome de Cushing.
A bientôt
Inoxydable : merci de votre commentaire. Pouvez-vous me communiquer l’origine de votre « copié-collé » sur la cétose des nouveaux-nés allaités ? Cela m’intéresse beaucoup, merci de votre réponse.
@ Rouillier : Vous me posez un problème. Ayant lu plusieurs fois cette information que j’ai simplement gardé en mémoire, je ne l’ai pas enregistrée sur ma base de liens scientifiques qui touche d’autres sujets. Mais je vais vous donner la sourde du copié-collé que vous serez plus à même que moi d’apprécier vu la qualité de votre commentaire suivant, n’étant pas moi-même un scientifique. C’est très long et a été mis en ligne sur le site du Dr Laurent Schwartz à propos du régime cétogène. L’auteur dont vous pourrez vérifier le sérieux en cliquant sur son nom et en faisant vos recherches :
:http://guerir-du-cancer.fr/le-regime-cetogene/
Vous avez le même article là, mais il s’agit d’un site ésotérique ce qui ne veut pas dire que les informations contenues sont fausses :
Le régime cétogène – Zoëlho, vers un mode de vie conscient …
https://www.reseauleo.com/2016/02/27/le-régime-cétogène-zoëlho…
et vous avez cet autre site avec de nombreux liens scientifiques à la fin:
https://fr.sott.net/article/16351-Une-presentation-du-regime-cetogene
Maintenant si vous voulez tout savoir sur le lait maternel, tout est là :
Human Milk Composition: Nutrients and Bioactive …
http://www.ncbi.nlm.nih.gov › Journal List › HHS Author Manuscripts
Il va sans le dire que si je trouve un lien plus précis rapidement je ne manquerai pas de vous en faire part…
le voici d’ailleurs :
[Fatty acid metabolism and requirements in …
https://www.researchgate.net/publication/21668023_Fatty_acid…
Salutations AIMSIBIBiennes. et bonnes lectures.
J’ai trouvé cet article récent particulièrement intéressant à propos de la diète cétonique sur des souris bien sûr, c’est très complet et avec de nombreux graffiques :
Embryonic Lethality of Mitochondrial Pyruvate Carrier 1 Deficient Mouse Can Be Rescued by a Ketogenic Diet
Benoît Vanderperre,#1 Sébastien Herzig,#1,¤ Petra Krznar,2 Manuel Hörl,2 Zeinab Ammar,1 Sylvie Montessuit,1 Sandra Pierredon,1 Nicola Zamboni,2 and Jean-Claude Martinou1,*
Plus facile comme ça :
Embryonic Lethality of Mitochondrial Pyruvate …
http://www.ncbi.nlm.nih.gov › … › PLoS Genet › v.12(5); 2016 May
Embryonic Lethality of Mitochondrial Pyruvate Carrier 1 Deficient Mouse Can Be Rescued by a Ketogenic Diet
Bonsoir Docteur Rouillier. Je viens de trouver les articles scientifiques concernant la cétose des nouveaux nés. Voici :
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(67)91426-2/fulltext
ORIGINAL ARTICLES| Volume 289, ISSUE 7495, P862-865, April 22, 1967
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MATERNAL AND FŒTAL KETONE CONCENTRATIONS IN PLASMA AND URINE
Peter Paterson, M.B. Melb., F.R.A.C.S.
June Sheath, M.SC. Melb.
Pincus Taft, M.D. Melb., F.R.A.C.P.
Carl Wood, M.B. Melb., F.R.C.S., F.R.C.O.G.
Published:April 22, 1967DOI:https://doi.org/10.1016/S0140-6736(67)91426-2
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/1520-7560(200005/06)16:3%3C202::AID-DMRR116%3E3.0.CO;2-%23
Metabolomics of Human Amniotic Fluid and Maternal Plasma during …
https://www.ncbi.nlm.nih.gov › pubmed
Si ça peut vous agréer.
Metabolomics of Human Amniotic Fluid and Maternal Plasma during …
https://www.ncbi.nlm.nih.gov › pubmed
Traduire cette page
Bonjour Abeille,
quelques précisions :
– le cortisol n’est pas une « forme de glucose » mais une hormone qui est le chef de file des corticoïdes, dont la structure est plus proche du cholestérol (à partir duquel il est synthétisé) que du glucose. C’est un puissant anti-inflammatoire qui a de nombreux effets sur le métabolisme des glucides : il stimule la dégradation protéique et graisseuse dans la plupart des tissus. Le cortisol agit sur le métabolisme glucidique et la régulation de la glycémie, en augmentant la synthèse de glucose par le foie (néoglucogenèse). Il augmente aussi la dégradation des lipides.
– l’élévation (relative) de la glycémie, ou du moins son maintien en deuxième partie de nuit, est dû en grand partie à la sécrétion de glucagon, hormone hyperglycémiante ce qui permet de compenser la baisse du taux de sucre à distance du dernier repas, en stimulant la glycogénolyse hépatique.
Je suis aussi surpris que Vincent d’apprendre que vous utilisez un capteur transcutané, si vous souffrez d’un diabète de type 2. A moins que vous soyez déjà sous insuline ?
Bonjour, sans aucun prosélytisme quelconque, sachez que jeûner est prescrit pour tous les musulmans du monde, c’est même un des cinq piliers de l’islam. Le prophète de l’islam à d’ailleurs dit au sujet du jeûne : »jeûnez et vous deviendrez plus fort (en meilleure santé ) » (ceci est une traduction).
Il y’a le jeune du mois de ramadan obligatoire (30 jours par an) et des jeûnes surrérogatoires plus fréquents avec un jeûne mensuel ( les 13, 14 et 15emes jours des mois lunaires, je cherche à comprendre pourquoi c’est jours la précisément , je sais qu’ils correspondent aux jours de pleine lune mais bon qu’elles sont les conséquences physiologiques de la pleine lune?) et hebdomadaire (lundi et jeudi).
Par ailleurs, il est rapporté cette parole dans un échange entre le prophète et un médecin égyptien de l’époque : » nous sommes un peuple qui ne mange que quand il a faim et qui ne mange pas jusqu’à être rassasié » (pour mettre en avant la posture « préventive » de cette tradition prophétique )
Enfin, la prescription est une chose! L’application en est une autre 🙂
Bonjour Dr Rouiller et bonne Année 2019 ainsi qu’à tous ceux que cela intéresse d’avoir un peu des nouvelles de ma propre expérience du jeûne dit « partiel », en fait une restriction calorique, je ne mange plus les soir, un copieux petit déjeuner le matin, un repas équilibré à midi, méditerranéen, que je vais d’ailleurs adapter à celui préconisé par le Pr Valter Longo dans son dernier livre ( mis à part sa non compréhension de problème du cholestérol …). En tous cas depuis le mois d’août 2018, je pratique ce jeûne ( pas celui de 600 calories par jour mais bien plus du double étant plutôt « énergivore » en raison de mon physique et de ma pratique musculaire) et mon D2 s’équilibre depuis entre parfois 0,92 g/L et 1,18 g/L selon la richesse des repas, avec une moyenne de 1,05 g/L.
Une plus importante glycémie au cours des fêtes de fin d’année ( abus de sucreries et bonne chaire, petit rhume concomitant) a remonté celle-ci autour de 1,25 g/L et 1,35 g/L mais deux jours de reprises ont suffit à faire redescendre celle-ci à mes taux antérieurs !
Quand le beau temps sera revenu ( je m’entraîne parfois dans ma petite salle de sport privée – garage- à une température de 5,5 % , 7 % pendant 1 h et demi par jour en moyenne, j’ai besoin d’un peu de calories …) je pratiquerai quelques jours de jeûne supplémentaires – 3 à 5 js – , mon poids de corps s’est équilibré à 117 kgs sans perte de force !
Qui dit que le jeûne ne fonctionne pas et qu’il est dangereux ?
« Qui dit que le jeûne ne fonctionne pas et qu’il est dangereux ? »
> ceux qui n’ont pas eu la curiosité d’essayer, ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas.
Cette dernière catégorie est la pire.
Je vous souhaite également une bonne et heureuse année. Il est certain que votre exercice physique associé à un régime alimentaire judicieux constituent le meilleur « traitement » de votre diabète.
Tous mes vœux de bonne santé pour 2019 (et les suivantes) !
@ Dr J. Rouiller. Je donne un peu de mes nouvelles concernant le jeûne 8X16 que je continue : Toujours glycémie basse sans perte de force, poids stabilisé à 155 Kgs depuis plusieurs mois. Je tenterai un jeune de 3 js ou 5 en automne, maintenant il fait vraiment trop chaud …
Bien cordialement , Inoxydable
Je tenterai de relayer votre article et vos conseils à des personnes qui me paraissent intéressés.
tu as testé un jeûne sur une fenêtre de 24 heures ou 36 heures au lieu de 16 ?
@ Surya : Si as lu certains de mes commentaires à ce sujet tu aurais enregistré que j’ai déjà fait des jeûnes de 48 h, 3 jours et même 5 jours, tous m’ont été bénéfiques pendant plusieurs mois.
Cependant et curieusement i m’a suffit de prendre par ex. du paracétamol à la suite de douleurs ligamentaires dues à une chute pour faire repartir le D2. La même chose s’est passée lors de mon « arrachement » du tendon d’Achille il y a maintenant 19 mois avec opération à la clef pour laquelle il m’a été prescrit des AINS ( grave erreur) et du paracétamol pour les douleurs ( je n’en avais pas..) je l’ai d’ailleurs arrêté au bout de 2 js, puis plus d’un mois de piqûres anti agrégantes lorsque je portais le « plâtre » et qu’on m’interdisait de poser le pied par terre, ça a redémarré. Comme quoi il faut se méfier des prescriptions médicales et suivre son instinct.
En tout cas, depuis que je fais le 16/8 et ça fonctionne sans problème.
Quand il fera moins chaud, je tenterai un 2 js; pour stabiliser tout ça et voir s’il y a une différence.
Santé méditerranéenne.
Bonjour 🙂
Ravi de lire cette synthèse.
J’ai consacré un film au sujet du jeûne, dans lequel intervient notamment Françoise Wilhelmi de Toledo.
http://www.tinyurl.com/lmsf-lefilm
J’espère qu’il peut appuyer de façon documentée et ludique l’intérêt que nous sommes nombreux à avoir pour le jeûne !
Ah! Ces médecins qui écrivent des livres mais qui sont incapables de diagnostiquer un diabète !!!
(Ce médecin se reconnaîtra)