Analyse de la campagne d’immunisation au Beyfortus® (nirsevimab) : efficacité, biais et risques d’ADE dans la prévention du VRS
Les études précliniques et cliniques de cet ADE possible montrent des lacunes mais suggèrent que la modification apportée au Beyfortus par rapport au produit précédent (utilisé depuis 20 ans) pourrait avoir un effet délétère lorsque le produit circule à faible concentration. Les études pharmacocinétiques partielles qui ont été effectuées montrent que, chez certains bébés, le produit n’atteint pas la concentration efficace dans les premiers jours suivant l’injection.
Les injections concernent des nouveau-nés dès les premiers jours de vie mais les essais cliniques n’ont pas été menés principalement sur cette population mais sur des bébés plus âgés et de jeunes enfants.
Pourquoi injecter tous les nouveau-nés?
Ces campagnes massives d’immunisation sous autorisation accélérée ne sont pas justifiées ni scientifiquement ni économiquement. Le Beyfortus réduit les infections à VRS, mais pas la charge globale sur l’hôpital.
Sûr et efficace pour qui ? Les bébés ? L’hôpital ? La santé financière de l’industrie ?