Co-fondateur incontournable de l’AIMSIB, le Docteur Michel de Lorgeril (CNRS Grenoble) a récemment fait paraître le Livre 5 de sa Collection Vaccins et Société (*)  qui s’était donnée pour mission de traiter sereinement mais scientifiquement de la vaccination du nourrisson. Ce cinquième opus aborde les problèmes spécifiques liés à la prévention vaccinale des méningites bactériennes, en savoir un peu plus avant de se procurer cet ouvrage? Bonne lecture.

Il traite des vaccins contre les méningites bactériennes liées à 13 pneumocoques, au méningocoque C et à Haemophilus Influenzae B.

Ce livre est une mine d’or pour tous les professionnels de santé (médecins et infirmières en 1er lieu), aussi pour ceux qui sont en apprentissage (étudiants de toutes les catégories qui doivent acquérir un savoir minimal sur ces dangereuses pathologies) et encore pour les familles qui peuvent trouver en le feuilletant (mieux et plus vite que sur Internet) les informations dont elles ont besoin pour se protéger.

Les scientifiques de leur côté trouveront, en plus d’une forte bibliographie, la base du raisonnement qui permet de se construire une opinion objective sur ces difficiles questions. La majorité des professeurs de médecine eux-mêmes trouveront dans cet ouvrage un renouvellement moderne de leur savoir, ils comprendront les limites de ce savoir et aussi comment depuis des décennies une forme tragique de désinformation est diffusée dans la population et vers les praticiens et médecins de terrain.

Si on devait extraire quelques données simples à retenir avant ou après la lecture attentive de l’ouvrage, on pourrait dire que la méningite bactérienne (quel que soit le type de bactérie, et quel que soit l’âge de la victime) est une maladie sévère qui doit être traitée rapidement et vigoureusement.

Sous nos climats, elle se manifeste de façon sporadique et non épidémique, peut-être en raison de la grande vigilance des professionnels de santé qui traitent de façon préventive avec des antibiotiques les entourages de chaque victime.

Dans ce contexte (cas sporadique et phénomène de remplacement), l’argument altruiste d’une vaccination préventive massive et obligatoire n’est pas légitime.

Il faut d’urgence réfléchir  aux meilleures façons d’identifier et traiter rapidement les méningites bactériennes.

Il faut aussi poser la question de la place de la vaccination dans nos stratégies de prévention.

Les effets adverses des vaccins supposés protéger des méningites bactériennes doivent être réévalués indépendamment des industriels et du Ministère ; les industriels eux-mêmes avouent la neurotoxicité de  ces vaccins.

 

Seules des familles correctement informées (aussi bien sur l’efficacité que sur les effets adverses de chaque vaccin) par des médecins correctement formés peuvent décider de vacciner ou pas leurs bébés, en respectant un parcours vaccinal officiel qui doit être repensé en toute urgence.

 

(*) Collection vaccins et Société, Editions Chariots d’Or

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