Quelle chance ! Ces deux plantes sont souvent disponibles en même temps et au même endroit, et elles figurent parmi les végétaux encore bien connus même des non spécialistes. Et pour une fois la ressource est souvent suffisamment abondante pour ne pas nécessiter un crapahut. Vous devrez faire votre exercice quotidien d’une autre manière.

Et bien,oui, elles ont à faire ensemble.  Parlons d’abord des coucous,  d’accord, d’accord, je ne devrais pas les appeler comme ça, mais primula eliator ou primevère élevée, avouez que ça vous parlerait moins !.

Donc l’avantage des coucous, c’est que c’est joli et que presque toute la plante est comestible : fleurs, jeunes feuilles ; les tiges je les trouve un peu coriaces et les délaisse donc.

J’affectionne particulièrement la salade réalisée avec un mélange de jeunes feuilles de coucous, additionnée de feuilles de pissenlits et saupoudrée de fleurs de coucous délicatement sorties de leurs sépales.  La douceur du coucou se marie admirablement avec l’amertume du pissenlit, le tout juste nappé d’une huile d’olive fruitée, c’est alors, vraiment, le printemps qu’on a en bouche.

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