Bon appétit et bonne santé, vos farines d’insectes sont avancées

Ainsi va la vie des affaires que nos chercheurs et scientifiques rebelles soient obligés de requérir l’anonymat pour publier leurs données, sous peine de voir leurs carrières s’arrêter net. Alimenter les humains et les animaux avec des farines d’insectes, beaucoup d’industriels en rêvent mais bien peu se soucient des dangers encourus par les consommateurs, de toutes façons le problème est ailleurs car jamais nos élites ne consommeront ces produits. Donner à manger de l’oxyde de graphène à des insectes pour les consommer ensuite, peut-on imaginer plus abominable en termes de mauvaise idée ? Parfaitement, plein d’autres même, vous n’allez pas en revenir. Merci à nos « anonymes » et bonne lecture.   

Introduction

Le Forum Économique Mondial (FEM) propose de remplacer une partie des protéines animales habituellement consommées par des protéines d’insectes. Le FEM craint une crise alimentaire imminente et au lieu de promouvoir une agriculture différente, il préconise des solutions industrielles : production de viande en laboratoire et incorporation d’insectes dans l’alimentation (https://www.weforum.org/agenda/2021/07/why-we-need-to-give-insects-the-role-they-deserve-in-our-food-systems/). Le FEM promeut aussi une sorte « soft » de cannibalisme (production de steak humain en laboratoire https://childrenshealthdefense.org/defender/insect-farming-maggots-food-menu-cola/). Pour faire avaler ces horreurs, le FEM propose d’abord d’introduire les insectes sous forme de farines invisibles dans l’alimentation.
Un groupe de scientifiques et médecins qui préfèrent rester anonymes ouvre le débat sur le blog de l’AIMSIB en faisant part de ses craintes d’un point de vue toxicologique à propos de cette innovation. L’aspect économique et éthique devra être aussi discuté plus tard !

Contexte

L’union européenne (UE) a signé plusieurs conventions afin d’autoriser la mise sur le marché d’insectes entiers et produits dérivés d’insectes comme les farines d’insectes (ou poudres d’insectes). Ces farines d’origine animale, seront mélangées à divers aliments de consommation courante. Deux conventions ont été signées début janvier 2023 ; elles concernent l’autorisation de mise sur le marché :

– de la poudre d’Acheta domesticus (grillon domestique) [1]
– de formes congelées, lyophilisées en pâte et en poudre de larves d’Alphitobius diaperinus (petit ténébrion mat) [2]
Il existe aussi deux autres textes qui datent de 2021 autorisant la mise sur le marché :

  • – de larves séchées de Tenebrio molitor (ver de farine) [3]

 

– de formes congelées, séchées et en poudre de Locataria migratoria (criquet migrateur) [4]
Selon le rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) en 2014, le projet émane d’institutions internationales et d’industriels qui proposent un projet global sur l’hypothèse d’une insécurité alimentaire liée à une augmentation croissante de la population mondiale. Cette croissance de la population nécessiterait de produire des protéines animales autres que celles des élevages traditionnels. Les insectes deviendraient une source alternative de protéines animales pour la consommation humaine (et aussi animale). Ce projet s’appuie sur un recyclage de matières organiques (déchets ou coproduits de l’agriculture et des industries alimentaires) [5].

Ce projet d’élevage d’insectes pose des questions de fond sur les risques de sécurité sanitaire et sur les risques environnementaux d’autre part.

La consommation de certains insectes pratiquée de façon traditionnelle par certaines populations dans le monde n’a rien à voir avec la généralisation d’une consommation de farine d’insectes obtenue par un élevage intensif et une transformation industrielle (même s’il existe une activité industrielle d’élevage d’insectes dans certains pays d’Asie [5]). Cette consommation traditionnelle se fait selon des modes de préparation culinaire et dans le cadre de régimes alimentaires particuliers ; en effet, elle ne constitue pas une source alimentaire continue mais occasionnelle et intégrée dans une alimentation aux sources variées. Les insectes consommés le sont tels quels, « nature », c’est-à-dire après préparation manuelle (retrait des parties de l’animal qui peuvent présenter un danger alimentaire ou qui sont peu digestibles) et cuisson. Il n’y a pas de transformation par des procédés industriels, en particulier il n’y a pas d’ajout de substances.

La chitine, ça vous dit ?

La chitine (et ses dérivés dont le chitosan) est un constituant fondamental de l’exosquelette des arthropodes (tels les crustacés et les insectes), de différents organes de mollusques, des parois cellulaires des moisissures, de la cuticule des acariens et de l’enveloppe externe des helminthes (vers). Les insectes autorisés par l’UE sont riches en chitine (5).
Certains animaux sont insectivores comme les oiseaux, les reptiles… Ils ont naturellement la capacité de digérer les substances contenues dans les insectes comme la chitine (grâce à la présence d’enzymes appropriées).
Les animaux dont l’appareil digestif est dépourvu de l’enzyme chitinase ne peuvent pas la digérer (risque de troubles intestinaux jusqu’à l’occlusion). Le problème de digestibilité risque de se poser aussi chez l’homme dont les chitinases identifiées paraissent insuffisantes pour lyser ce polymère de chitine (5). La poudre de L. migratoria (criquets) est obtenue par le broyage mécanique des insectes, pattes et ailes comprises [4].
Ceci permet de reconsidérer la destination naturelle des insectes dans la chaine alimentaire des conditions naturelles de la vie.

Ces nouveaux produits, nommés « nouveaux aliments », relèvent du règlement de l’UE (2015/2283) [6]. Par ce règlement, l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA, European Food Sanity Authority), à la demande de la Commission Européenne élabore un document qui sera complété par le demandeur de l’autorisation de mise sur le marché de ces produits. Ce document contient un ensemble d’informations sur le « nouvel aliment », dont les évaluations qui démontrent son innocuité [7].
Pour rendre son avis, l’EFSA se baserait seulement sur les informations contenues dans le rapport réalisé par l’entreprise (le demandeur) d’autorisation de mise sur le marché [7].

Ce rapport serait confidentiel et son contenu ne serait accessible que plusieurs années après l’entrée en vigueur du règlement (délai de 5 années après l’entrée en vigueur du règlement) [1] [2] [3] [4].

Il est important de noter que cette autorisation de mise sur le marché est dédiée à un seul demandeur qui a l’exclusivité sur la vente de sa production pendant plusieurs années, avec le maintien d’une confidentialité stricte sur les procédés que le demandeur peut utiliser. Par exemple, s’agissant de la convention relative à A. Domesticus , on peut lire [1] :
Article 13 « La requérante a déclaré qu’elle détenait des droits de propriété et exclusifs de référence aux études scientifiques et aux données relatives à la description détaillée du procédé de production… les tiers ne peuvent légalement accéder à ces données et études, les utiliser ou s’y référer.
Article 14 … En conséquence, seul le demandeur devrait être autorisé à mettre sur le marché de l’Acheta domesticus (grillon domestique) une poudre partiellement dégraissée dans l’Union Européenne pendant une période de cinq ans à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement. »

Les principaux aliments concernés par ces farines sont :

– pour A. Domesticus : pains et petits pains, barres de céréales, prémélanges pour produits de boulangerie, pâtes, pâtes farcies, produits transformés à base de pomme de terre, de légumineuses, soupes, soupes en poudre, confiseries chocolatées, noix et oléagineux, préparations de viandes…[1]
– pour A. Diaperinus : barres de céréales, pains, pâtes, pâtes farcies, céréales petit déjeuner, pommes de terre frites, chips, produits à base de céréales, sandwichs prêts à consommer, préparations de viande, confiseries au chocolat, compléments alimentaires…[2]
– pour T. Molinor : biscuits, plats à base de légumes, produits à base de pâtes…[3]
– pour L. Migratoria : produits de pomme de terre transformés, plats à base de légumes, produits à base de pâtes, substituts de viande, soupes, légumineuses et légumes en conserve en bocal, salades, saucisses , confiserie au chocolat, boisson type bière…[4]

Les risques sanitaires liés à la consommation d’insectes

On s’appuie surtout sur le rapport de l’ANSES de 2014 qui donne un état des lieux des connaissances scientifiques et des risques potentiels liés à la consommation d’insectes en tant que « nouveaux aliments ». Ces risques sont variés et se trouvent aux différents stades de la mise en œuvre du procédé industriel de l’élevage au produit fini.

1- Les dangers liés à la transformation de l’insecte

La transformation en poudre des insectes d’élevage passe par plusieurs étapes successives. Elle est ainsi décrite dans la convention relative à la transformation d’A. domesticus : une période de jeûne de 24 heures pour que les insectes vident leur tube digestif, une mise à mort par congélation, lavage, traitement thermique, séchage, extraction de l’huile (par extrusion mécanique) et mouture [1]. Les insectes séchés sont commercialisés entiers ou sous forme de farines après broyage. Les dangers sanitaires liés aux insectes ou produits dérivés d’insectes sont soit spécifiques à l’espèce (présence de corps étrangers, substances toxiques, allergènes…), soit liés à la production, de l’élevage au transport.

Le rapport insiste surtout sur le manque de connaissances scientifiques concernant ces dangers sanitaires, aussi bien pour les produits destinés à l’animal que ceux destinés à l’homme (5). Le rapport de l’EFSA 2015 le confirme : les données sur la consommation d’insectes par les humains (et aussi par les animaux) sont pratiquement inexistantes [8].

– Les contaminants : comme pour tous les aliments transformés, ils peuvent être présents à différents stades de la production d’insectes. Il peut s’agir de bactéries comme celles qui provoquent l’anthrax (B. anthracis) ou qui sont liées à des intoxications alimentaires (B. cereus) ; elles peuvent être transmises par des insectes eux-mêmes contaminés à partir de sol servant de substrat d’élevage [5]. Il peut aussi s’agir de matériau tels les supports plastiques grignotés par les insectes [5]

Il y a peu de données sur les risques de contamination des insectes par des contaminants chimiques situés dans les différents substrats d’élevage [8].
Le rapport de l’EFSA de 2018 [9] soulève les risques potentiels des nanoparticules en contact avec la nourriture : les études désignées sont expérimentales et en cours d’évaluation.

L’oxyde de graphène (OG) est un nanomatériau semi-conducteur ayant une structure fine et capable d’extensibilité ; il est utilisé pour de nombreuses applications dans les domaines de l’industrie (écrans, cellules photo-voltaïques…). Il est utilisé aussi pour les élevages de certains insectes (Lepidoptera et Diptera) pour pallier au manque de nourriture destinée à ces insectes, et favoriser leur prolifération, selon le brevet chinois de 2021 (Université de Hebei) [10]. Il pourrait ainsi participer à la réduction du coût de la production des insectes. Son utilisation pourrait-elle s’étendre aux élevages d’autres espèces d’insectes ? Si de tels traitements sont appliqués, on s’interroge sur le risque sanitaire de l’OG sur l’homme par ingestion, d’autant que le broyage des insectes augmente la biodisponibilité de ces substances indésirables.

Certaines expérimentations chez les souris montrent que l’ingestion d’une faible dose d’OG entraine des lésions de la paroi digestive ; cette effraction pourrait être à l’origine d’une distribution du nanomatériau dans le corps de la souris [11].

Les insectes subissant le même processus pourraient contaminer l’homme lorsque celui-ci les consomme. Les risques chez l’homme liés à l’OG dépendent de multiples facteurs dont les caractéristiques de ce nanomatériau. Leur toxicité dans les études expérimentales est surtout liée à la génotoxicité : les dommages à l’ADN peuvent entraîner des maladies cancéreuses et menacer la santé de la génération suivante si les cellules reproductrices sont aussi atteintes [11] [12].

– Les substances néoformées : Les procédés de transformation induisent des réactions chimiques au sein des aliments pouvant amener à la formation de composés néoformés toxiques [13] [14]. Ces derniers peuvent se former au cours de traitements thermiques, au cours des procédés de fermentation ou au cours de différentes étapes de conservation [13] [14].
Les amines aromatiques hétérocycliques (AAHs) sont des composés néoformés lors des procédés thermiques [13]. Les AAHs sont mutagènes et génotoxiques (IARC, 1993). En effet, même à de très faibles concentrations, elles induisent des dommages génétiques en formant des adduits avec l’ADN (fixation à l’ADN de manière covalente) [13].

– Accidents au cours de la production (par exemple, accident de manipulation de solvant)

2- les dangers microbiologiques

Là aussi il y a peu de documentation sur ce type de dangers. Il n’y a pas seulement des risques liés aux bactéries (cf ci-dessus) ; on sait que des parasites ont été mis en évidence dans des échantillons d’insectes ; cela veut dire que les insectes peuvent être porteurs de parasites potentiellement néfastes pour la santé de l’homme. Il peut s’agir de parasitoses à cercaires et métacercaires [5] (dont certaines donnent des cécités).

Le risque infectieux lié aux prions (agents transmissibles non conventionnels) ne peut être exclu [5]. Le prion est une protéine pathogène qui peut entraîner des maladies neurodégénératives mortelles comme l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle chez les bovins, ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’homme. L’ESB est liée au type d’alimentation donnée aux bovins : des farines animales contaminées par le prion pathogène (parties d’os et de viandes non utilisées dans l’alimentation humaine, transformées et réduites en farines). À partir de 1990, ces farines ont été interdites et malgré cela, d’autres cas d’ESB sont apparus : ces bovins malades étaient alimentés dès leur plus jeune âge par des aliments composés du commerce [15] [16] [17].
De même, les insectes d’élevage pourraient être porteurs de prions si le substrat leur servant d’alimentation comporte des protéines d’origine humaine ou animale comme les ruminants ; une évaluation de ces risques doit être réalisée [8]. Or, selon le rapport de l’ANSES 2015, l’alimentation fournie aux insectes dans les élevages s’appuie sur le recyclage de déchets organiques.
Ce risque est bien connu et demande de faire preuve de la plus grande prudence : le règlement de l’UE 2017/893, entré en vigueur le 1e juillet 2017, a permis d’inclure une liste restreinte de 7 espèces d’insectes dans les aliments pour l’élevage de poissons (aquaculture). Avant cela, l’ajout de tout insecte pour les animaux d’élevage n’était pas autorisé en raison du risque de maladies liées aux prions [6].

Ce risque peut aussi être lié au mésusage de produits destinés à l’alimentation animale réorientés pour l’homme [5]. Le prion pathogène est résistant aux processus industriels d’inactivation notamment ceux utilisant de la chaleur [18].

3- Le danger allergène

Les insectes ont des allergènes communs à d’autres organismes comme les crustacés, les mollusques, les acariens…
Les cas d’allergie alimentaire liés à une ingestion d’insectes rapportés sont probablement sous-estimés ; ceux qui ont pu être rapportés concernent le ver de farine (T. molitor) et autres types de ver [5]. Ces accidents peuvent être sévères, et mettre en danger la vie du consommateur (réaction anaphylactique).

Certains de ces allergènes d’insectes correspondent à des protéines que l’on retrouve un peu partout dans d’autres organismes, ce qui peut donner lieu à des réactions croisées, par exemple celle qui concerne le ver de farine et les acariens [5]. La consommation d’insectes par des individus allergiques aux acariens ou aux crevettes pourraient très bien déclencher des réactions allergiques imputables à cette réactivité croisée [5].

La chitine est aussi considérée comme un allergène avec des effets complexes sur le système immunitaire [5].
L’effet allergique peut aussi être renforcé par stabilisation de la protéine allergisante lors de certaines réactions chimiques (réaction de Maillard) [14].
L’EFSA a exigé, du fait de risques allergiques, un étiquetage des produits alimentaires qui contiendront des produits industriels dérivés des insectes [1] [2] [3] [4].

De ce fait, les personnes allergiques seront privées d’une grande variété de spécialités alimentaires de consommation courante, y compris le pain.

En effet on estime en France environ 100 000 personnes, soit la population d’une ville française moyenne, qui pourraient être potentiellement concernées par ces réactions ou allergies croisées [5].

4- Les dangers chimiques : les substances toxiques

Les insectes via l’environnement ou l’alimentation peuvent accumuler dans leur organisme (bioaccumulation) des substances toxiques telles que les polluants organiques persistants, les pesticides, les métaux lourds. La bioaccumulation est une des stratégies adaptatives de l’insecte pour éviter toute intoxication. Les criquets sont des bioaccumulateurs de pesticides ; on retrouve aussi un métal lourd dans les larves de T. molitor : le cadmium [5]. Ce dernier se trouve dans les matières fertilisantes utilisées dans l’agriculture, contamine le sol, les végétaux, les insectes et l’homme par l’alimentation. Ce toxique est reconnu comme cancérigène, mutagène et toxique pour la reproduction [19].
Les pesticides, comme les polluants organiques persistants résistent généralement aux traitements thermiques [5].
Les données publiées sur les produits chimiques des insectes en élevage sont rares [8].

5- Les dangers chimiques : les facteurs antinutritionnels

Là aussi, il y a un manque de données sur la concentration de ces substances chimiques dans les insectes et leurs dérivés. Les animaux sont sensibles à ces facteurs antinutritionnels [5].
On peut citer par exemple l’acide phytique dont le risque est de former avec certains minéraux de l’organisme humain des complexes insolubles qui ne seront pas absorbés ; il peut en résulter une carence de ces minéraux (comme le phosphore).

La chitine et l’un de ses dérivés, le chitosan, ont un rôle similaire ; en se liant à des lipides, ils forment des gels qui emprisonnent certaines vitamines et minéraux diminuant ainsi leur biodisponibilité [5].

L’acide cyanhydrique utilisé pour fabriquer des pesticides se retrouve dans l’organisme des insectes ; il peut aussi provenir des plantes riches en glycosides cyanogènes consommés par les insectes (les glycosides cyanogènes libèrent de l’acide cyanhydrique).
Les intoxications liées à l’acide cyanhydrique sont habituellement d’ordre professionnel par inhalation. On le retrouve aussi dans la fumée de tabac et les gaz d’échappement. Il agit aussi par ingestion ou par contact cutané. Il est rapidement absorbé sous forme de cyanure, métabolisé par le foie et excrété surtout par voie rénale [20] [21].
Il est hautement toxique chez l’homme : l’acide cyanhydrique et les cyanures métalliques sont inscrits au tableau A des substances vénéneuses.

Il existe quelques données expérimentales sur le risque lié à une exposition chronique du cyanure par ingestion : études avec le rat où l’on observe à fortes doses une réduction du nombre des spermatozoïdes ; études avec le porc qui développe des perturbations comportementales avec un allongement du temps de réponse aux stimuli nerveux (en faveur d’une souffrance neurologique) [22]. D’autres études expérimentales avec le rat ont aussi rapporté des effets neurologiques, thyroïdiens et sur la reproduction avec des malformations chez les fœtus de rats exposés [23] [24].
Il existe aussi quelques données cliniques chez l’homme : des études épidémiologiques confirment l’existence d’une association entre l’exposition chronique au cyanure par ingestion (consommation de manioc amer riche en glycosides cyanogènes) et des troubles neurologiques. Ces troubles sont de type neuropathie ataxique tropicale ou de type konzo (apparition brutale d’une paraplégie spastique parfois associée à des troubles visuels) [18] [25].
L’intoxication liée à l’exposition chronique à l’acide cyanhydrique par inhalation a aussi été le sujet de quelques observations cliniques chez l’homme avec des troubles de la vision, des troubles de la fonction de la thyroïde, et la survenue d’une anémie dite pernicieuse (carence en vitamine B12) [24]. Ces observations confortent le fait qu’une exposition chronique avec des seuils en dessous de ceux provoquant les signes cliniques d’une intoxication aiguë entraine des effets délétères sur la santé humaine à long terme.

Ce risque potentiel lié à l’exposition chronique à l’acide cyanhydrique par ingestion est d’autant plus préoccupant pour les jeunes enfants en plein développement et maturation cérébrale.

Plusieurs seuils de concentration liés au risque de toxicité aiguë par l’acide cyanhydrique ont été proposés ; l’UE en 2009 a estimé une concentration d’acide cyanhydrique devant être inférieure ou égale à 0.5 mg/kg de denrée alimentaire solide pour éviter une intoxication aiguë [22]. Le rapport de l’ANSES 2014 (annexe 2) nous donne une concentration d’acide cyanhydrique estimée à 2,19 mg/100g de poids sec pour une espèce de la famille des Gryllidae (communément appelée grillons), soit 21,9 mg/kg de poids sec [5]. C’est une concentration bien supérieure à celle préconisée par l’UE.
Les populations de grillons dans le cadre de la convention 1 ont un taux d’acide cyanhydrique inférieur ou égal à 0,5 mg/kg de poudre poids sec [1]. Comment expliquer cette différence aussi importante avec le résultat d’analyse des populations décrites dans le rapport de l’ANSES 2014 (annexe 2) : la différence semble trop importante pour être attribuée à des méthodes de détection et/ou d’analyse différentes. Il serait raisonnable de penser que la différence pourrait se situer au niveau de l’apport alimentaire en terme de qualité ; si c’est le cas, quel type d’aliments pour la population d’insectes d’élevage ?
Les analyses de la convention concernant les criquets ne mentionnent pas le composant toxique acide cyanhydrique [4].
Par ailleurs il n’existe pas de données chez l’homme sur la cancérogenèse du cyanure [22] [23]. De même, les effets génotoxiques ne sont pas documentés [23]). Ces données doivent être complétées par des études toxicologiques approfondies.

6- Utilisation d’insectes génétiquement modifiés

La possibilité d’utiliser des insectes génétiquement modifiés est soulevée ; c’est aussi le problème global de l’impact sanitaire des aliments génétiquement modifiés qui refait surface avec le risque sanitaire potentiel chez l’homme et chez l’animal, mais aussi le risque d’altération irréversible de l’écosystème [26].

Discussion et conclusion

1- Manque de données scientifiques de toxicité

Il existe un manque de données scientifiques de toxicité sur les risques sanitaires liés à la consommation d’insectes. Le rapport de l’ANSES 2014 a mis en évidence un fort déficit d’informations scientifiques et d’études toxicologiques pour démontrer l’innocuité de ces insectes, et a fortiori, de ces insectes transformés par des procédés industriels. Ces lacunes sont soulignées dans le rapport même de l’EFSA de 2015 qui note l’absence de collecte de données sur la consommation animale et humaine d’insectes et qui recommande fortement la production d’études toxicologiques [8].

Le caractère confidentiel des procédés, études et analyses sur la toxicité des demandeurs interroge.

L’exposition chronique à ces produits industriels d’insectes et dérivés d’insectes sera réelle puisqu’ils vont se retrouver dans un nombre considérable d’aliments ou de préparations alimentaires consommés de façon régulière, tous les jours comme par exemple le pain : les risques de toxicité chronique seront amplifiés par la généralisation de la consommation de cette farine d’insectes dans les divers aliments fournis par l’industrie agro-alimentaire. Les doses même infimes de ces substances indésirables (substances néoformées, contaminants, toxiques, substances non identifiées, résidus des produits utilisés pour le lavage des insectes…) consommées régulièrement peuvent être à l’origine d’une intoxication chronique.
L’hypothèse d’un lien entre l’exposition chronique à certains contaminants contenus dans les aliments et la recrudescence de certaines pathologies telles que les cancers, maladies neurodégénératives a déjà été soulevée (9) ; de même pour les composés néoformés même s’ils sont à l’état de trace dans les aliments [13].
Les études scientifiques sur le long cours sont manquantes. Il est indiqué dans la convention 2 qu’une surveillance a été réalisée sur un laps de temps de 90 jours [2]. S’il s’agit d’une surveillance post-exposition aux produits, nous ne savons pas quelle dose de produits a été consommée et pendant combien de temps. Dans les intoxications chroniques, il faut souvent envisager une surveillance sur une durée plus longue ; en effet, les effets néfastes potentiels peuvent apparaître plusieurs mois voire plusieurs années après l’exposition et dans le cas d’un risque d’atteinte génotoxique, il faut envisager une surveillance transgénérationnelle. Les études relatives à la génotoxicité sont aussi manquantes. La question de la génotoxicité a été soulevée dans le cadre des analyses réalisées pour les criquets [4].

Les données sur les interactions entre ces différents éléments chimiques sont aussi manquantes : quel est leur impact sur la santé humaine ? Là aussi, on a peu de données ; le mélange de contaminants néoformés peut avoir un effet synergique ou antagoniste. Les teneurs en métaux lourds varient selon les farines issues des différents insectes. Par exemple la teneur maximale en cadmium est ≤ 0,025 mg/kg de poudre A. domesticus ; ≤ 0,05 mg/kg de poudre A. diaperinus ; ≤ 0,05mg/kg de poudre L migratoria [1] [2] [4]. Ces quantités vont se retrouver cumulées puisqu’un aliment déjà commercialisé pourra contenir des farines d’insectes issues de différents insectes (exemple : les pâtes).
Il faudrait aussi prendre en compte l’ajout de toute cette diversité chimique à celle qui existe déjà dans les produits agroalimentaires actuellement commercialisés.
La dose de poudre issue d’A. Diaperinus admise varie de 5 g/100g de denrée alimentaire (dans les confiseries chocolatées par exemple) à 20 g pour les sandwichs prêts à consommer. Or, la dose maximale admise dans les compléments alimentaires est de 4 g/100g [2] : s’agit-il d’interactions néfastes entre les composés de cette poudre et ceux des compléments alimentaires ?
En outre toutes ces substances ne sont pas forcément identifiées et/ou détectées comme c’est le cas pour les composants néoformés [13] et les prions [9].

Ces risques sanitaires posent davantage d’inquiétude pour les personnes vulnérables comme les nourrissons et les personnes âgées à l’égard des composés néoformés qui peuvent induire des pathologies chroniques inflammatoires [9]. Par analogie, les études déjà citées à propos de l’ESB ont montré que les jeunes bovins soumis à des aliments industriels durant leurs premiers mois de vie ont une augmentation significative du risque de contracter l’ESB [15] [16] [17].
Les facteurs antinutritionnels posent aussi un problème chez les personnes carencées en vitamines ou autre nutriment important [5].
L’étude déjà citée sur le mélange A.diaperinus et les compléments alimentaires indique que ces compléments alimentaires ne devraient pas être consommés par les jeunes de moins de 18 ans [2].
Un autre exemple : celui du cyanure qui est métabolisé par le foie et éliminé par voie rénale. Les personnes ayant déjà des défaillances de ces organes pourraient être plus sensibles à ce toxique, des doses plus faibles pouvant causer des effets potentiellement graves chez ces personnes. On souligne à nouveau le risque potentiel de la toxicité neurologique du cyanure chez les enfants en pleine croissance.
En France, les actions des comités indépendants des autorités sanitaires s’attachent à mettre en œuvre des études indépendantes, indispensables pour éviter tout conflit d’intérêts : quels sont ces comités ?

2- Problème de traçabilité

En effet, la distribution concernera une grande majorité de produits alimentaires. L’exposition généralisée de la population à ces substances ne permettra pas de rechercher un lien de causalité en cas de survenue d’effets néfastes qui pourraient être liés à ces produits industriels.
Le mélange de ces différentes poudres dans un même aliment rendra aussi impossible, en cas de survenue d’effets néfastes, d’identifier le nouvel aliment responsable.
En outre le mélange de ces diverses substances d’une part, la méconnaissance de la quantité de ces poudres ingérées par un individu d’autre part, ne permettront pas de mettre en place d’études d’évaluation des niveaux d’exposition et des risques spécifiques à chacune de ces substances.

3- Rapport bénéfice/risque

L’importance des risques potentiels sur la santé et l’environnement semble sous-estimée. Le rapport bénéfice/risque est dès lors très discutable. En outre, adopter de « nouveaux aliments » doit aussi prendre en compte l’environnement en termes de protection. L’usage de solvant, d’engrais, d’énergie (l’élevage d’insectes nécessite par exemple une température constante et élevée), de moyens de transport, d’emballage, de rejets de déchets chimiques, polluants, toxiques… utilisés dans la transformation complexe d’une matière première ne sont pas à la faveur de la contribution à la sauvegarde de l’environnement. Des textes internationaux promeuvent le contrôle voire l’élimination des émissions de ces substances dans l’environnement (protocole d’Aarhus 1998, convention de Stockholm 2001). Ces éléments vont à l’encontre de l’objectif émanant de l’hypothèse à l’origine de cette proposition d’élevage d’insectes. La mise en œuvre de « nouveaux aliments » va à nouveau générer des déchets ou coproduits de ces industries agroalimentaires inhérents au mode de production et de commercialisation (fixation des prix au nom du profit, destruction de la partie invendue). Ces aspects ne répondent pas à la question du gaspillage alimentaire. On note aussi que certaines de ces sociétés se situent hors continent européen.
Très peu d’études existent sur l’impact environnemental de l’élevage des insectes. Selon le rapport EFSA de 2015, les dangers liés à l’environnement devraient être comparables à ceux d’autres systèmes de production animale. Dans l’hypothèse où les risques générés pour l’environnement liés aux élevages d’insectes sont comparables à ceux liés aux élevages traditionnels, il faut ajouter aux risques sanitaires pour l’homme et pour l’animal la question du bénéfice nutritionnel ; quelle est la quantité de protéine assimilable issue de ces farines ? Et quelle est la qualité nutritive après ces transformations et stockages ?
Aucune évaluation de ces mesures ne peut être mise en œuvre : les indicateurs ne sont pas définis et les objectifs de l’étude restent imprécis.
Il faut rappeler la différence fondamentale entre la consommation traditionnelle, occasionnelle d’insectes par certains groupes d’individus et la consommation généralisée de produits industriels à base d’insectes et cette différence doit être prise en compte sur les plans sanitaire et environnemental, et aussi sociologique et culturel.
L’existence d’une consommation traditionnelle naturelle de certains insectes par certaines populations ne devrait pas justifier une consommation, d’autant au long cours, d’insectes et produits dérivés d’insectes obtenus par des procédés industriels qui peuvent engendrer de nouveaux risques sanitaires et environnementaux.

Octobre 2023
Signé: Anonyme

 

Références bibliographiques
[1] Règlement d’exécution (ue) 2023/5 de la commission du 3 janvier 2023 autorisant la mise sur le marché de poudre partiellement dégraissée d’Acheta domesticus (grillon domestique) en tant que nouvel aliment…EUR-Lex-32023R0005-EN-EUR-Lex
[2] Règlement d’exécution (ue) 2023/58 de la commission du 5 janvier 2023 autorisant la mise sur le marché des formes congelée, lyophilisée en pâte et en poudre de larves d’Alphitobius diaperinus (petit ténébrion mat) en tant que nouvel aliment…EUR-Lex-32023R0058-EN-EUR-Lex
[3] Règlement d’exécution (ue) 2021/882 de la commission du 1e juin 2021 autorisant la mise sur le marché de larves séchées de Ténébrio molitor en tant que nouvel aliment …EUR-Lex-32021R0882
[4] Règlement d’exécution (ue) 2021/1975 de la commission du 12 novembre 2021 autorisant la mise sur le marché de formes congelée, séchée, en poudre de Locataria migratoria (criquet migrateur) en tant que nouvel aliment…L_2021402FR.01001001.xml-Europa
[5] ANSES saisine 2014-SA -0153 du 12 /02/2015
Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire relatif à la valorisation des insectes dans l’alimentation et l’état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes BIORISKS 2014 sa 0153.pdf
[6] Efsa journal 2019 ; 17(S2) :e170907 Insectes dans les denrées alimentaires et les aliments pour les animaux-évaluation des risques d’allergénicité et détection analytique https://doi.org/j.efsa.2019.e170907
[7] Efsa journal 2016 ; 14 (11) :4594 Orientations sur la préparation et la présentation d’une demande d’autorisation d’un nouvel aliment dans le cadre du règlement (ue) 2015/2283 https://doi.org/10.2093/j.efsa.2016.4594
[8] Efsa journal 2015 ; 13(10) :4257 Profil de risque lié à la production et à la consommation d’insectes destinés à l’alimentation humaine ou animale https://doi.org/10.2093/j.efsa.2015.4257
[9] Efsa journal 2018 ; 16 (7) : 5327 risque des nanotechnologies sur les denrées alimentaires https://doi.org/ 10.2903/j.efsa.2018.5327
[10] CN 109497353B-Application of graphene oxide in preparation of feed for lepidoptera and diptera insects
[11] particleandfibretoxicology.biomedcontrol.com/articles/10-1186/s12989-016-0168-y (« toxicité des nanoparticules de la famille des graphènes : revue générale des origines et des mécanismes »)
[12] particleandfibretoxicology.biomedcontrol.com/articles/10.1186/s12989-022-00502-w (« La récupération pulmonaire des dommages à l’ADN induits par l’oxyde de graphène dépend de la taille de la dose et du profil d’inflammation »
[13] Les composés néoformés toxiques et leur remédiation : foccus sur les produits carnés Meurillon M. et Engel E. Revue « Innovations agronomiques »2019 INRA UR 370 Qual A ( attention , rechercher la référence exacte comme noté sur l’article en mentionnant l’url ou doi )
[14] Anses, 2015. Dangers chimiques liés à la présence de substances néoformées dans les aliments au cours des procédés de fabrication, de transformation et de préparation des aliments. Fiche outils
[15] N. Jarrige, C. Ducrot, G. Cazeau, E. Morignat, & D. Calavas, « Contamination alimentaire des bovins naïfs atteints d’ESB ; Études complémentaires sur la période de distribution des aliments composés aux bovins et sur le rôle des aliments pour volailles » [archive], J. Epidémiol. et santé anim., vol. 49, 2006, p. 45-53.
[16] N. Jarrige, C. Ducrot, G. Cazeau, E. Morignat & D. Calavas, « Les aliments pour bovins, principale cause des cas d’ESB nés après l’interdiction des farines animales », dans 13. Rencontres autour des Recherches sur les Ruminants (3R), 2006-12-06/2006-12-07, Paris, FRA. Institut de l’Élevage.
[17]N. Jarrige, C. Ducrot, G. Cazeau, E. Morignat, C. La Bonnardière, & D. Calavas, « Case-control study on feed risk factors for BSE cases born after the feed ban in France » [archive], Veterinary research, vol. 38, no 3, 2007, p. 505-516.
[18] Organisation Mondiale Santé Animale « encephalopathie spongiforme bovine »
[19] ANSES -saisine 2015-SA-0140 Avis de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail relatif à l’exposition au cadmium CAS 7440-43-9
[20] Medecinelégale.wordpress.com>2010>10>31/intoxication-par-lacide-cyanhydrique
[21] Sfmu.org/toxin/PROTOCOL/ACCYA
[22] ANSES -saisine n°2009-SA-0320 Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement du travail relatif à la contamination de lots de sarrazin et de farines de sarrazin par de l’acide cyanhydrique RCCP 2009sa0320.pdf
[23] inrs institut national de recherche et de sécurité inrs.fr fiche toxicologique numéro 111 Cyanure de sodium, cyanure de potassium Edition septembre 2022
[24] ineris institut national de l’environnement industriel des risques . Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances chimiques cyanures et dérivés M.Bisson, J.Bureau, S.Denys…
[25] Substances toxiques et facteurs antinutritifs (fao.org/3/t0207f/T0207F0/c/htm)
[26] efsa journal 2020 evaluation des risques environnementaux des insectes modifiés par l’entraînement génétique 10/2093/sp.efsa.2020.FR-1819

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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C. H
C. H
22 octobre 2023 18h14

Au secours ! 😱
Merci pour toutes ces informations

Hebert
Hebert
22 octobre 2023 19h13

Ces informations sont complètes et très intéressantes, un grand merci!

BALDENS
BALDENS
Répondre à  Hebert
8 novembre 2023 1h51

Bonjour. Comment reconnaître un aliment préparé avec ces farines ? Je pense notamment aux pâtes. Merci

Jev
Jev
22 octobre 2023 19h44

Ce monde devient une succession de cauchemars ! Merci pour ces infos qu’on ne trouve pas ailleurs!

Tabz
Tabz
22 octobre 2023 20h21

On se doutait bien que cela n’était pas bon pour la santé.
Mais, les insectes, pour ceux qui ont une cervelle d’oiseau (l’épisode covid nous a montré qu’ils sont légion), c’est peut-être pas si mal ?

Caizergues
Caizergues
Répondre à  Tabz
23 octobre 2023 12h01

Dommage que trop de personnes ne veulent pas savoir le tenant et aboutissants des risques info très intéressant et complète

Pierrette Gantois
Pierrette Gantois
Répondre à  Caizergues
25 octobre 2023 17h08

Les ajouts d’insectes sous quelque forme que ce soit sont indiqués sur les emballages?

Inoxydable
Inoxydable
22 octobre 2023 20h47

Beurk ! Je savais tout ça mais c’est formidable de l’avoir écrit. Mon appétit en prendra un coup, tant pis, je perdrai un peu de poids.
Entre le méfaits du vaccin Covid et çà, je crains le pire pour nos descendants.

Jean-Marc REHBY
Jean-Marc REHBY
22 octobre 2023 20h55

Merci pour toutes ces informations quelque peu hallucinantes et très inquiétantes
Au fou !!
Jusqu’où iront ils et qu’allons nous accepter ?

Franc
Franc
Répondre à  Jean-Marc REHBY
31 octobre 2023 8h12

Ils iront jusqu’au bout et vous accepterez jusqu’au bout tant que vous ne sortirez pas de ces machins comme l’Europe

CATHERINE BURSTERT
CATHERINE BURSTERT
22 octobre 2023 21h35

Ce sont des fous, des folles, des corompus, des criminels, des psychopathes, ils sont sans âme, sans esprit, ils sont vides , ce sont des trans de ce que vous voudrez, des diables (satan rôderait-il parmi nous?). Et nous? de pauvres gueux qui les gênons, on les embarrasse, on les ennuie, on ne sert à rien, que pour faire des cobayes dont ils sont friands de nous voir nous empoisonner et disparaître au nom du Bien pour Tous. Mais non ! au nom de leurs profits à eux.

Steed
Steed
Répondre à  CATHERINE BURSTERT
24 octobre 2023 3h43

Cela fait partie de leur plan pour une dépopulation mondiale.

Hélène Banoun
Éditeur
22 octobre 2023 22h16

https://www.francebleu.fr/infos/societe/l-usine-d-agronutris-qui-fabrique-de-la-farine-a-partir-d-insectes-inauguree-a-rethel-6773655#
L’usine d’Agronutris, qui fabrique de la farine à partir d’insectes, inaugurée à Rethel

Vendredi 20 octobre 2023

C’est un projet qui fait mouche. La première usine de production de protéines d’insectes d’Agronutris a été inaugurée ce jeudi 19 octobre à Rethel, dans les Ardennes. L’entreprise élève et transforme des mouches soldats noires pour les transformer en farine et huile.

Geslin Jean-Marc
Geslin Jean-Marc
Répondre à  Hélène Banoun
29 octobre 2023 23h08

Bonjour Innovafeed fait la même chose à Nesle (80) depuis quelques années ; pour commencer pour les animaux d’élevages en UE ; en Afrique du Sud l’introduction dans l’alimentation humaine a commencé au moins à titre d’essai

Bel
Bel
23 octobre 2023 7h47

Merci infiniment pour la transmission de toutes ces recherches !
Y a t il un moyen de savoir sur la liste des ingrédients de certains produits s’ils contiennent cette poudre nocive ?
Le label Bio est il une garantie ?

BITARD
BITARD
Répondre à  Bel
25 janvier 2024 20h13

Bonjour oui le problème c’est comment s’y retrouver par exemple pour le pain on a pas d’emballage et oui est ce que les produits bio seront une garantie ?

Sophie
Sophie
23 octobre 2023 8h36

Bonjour, Est-ce que ce type de farine peut-être utilisé dans les produits alimentaires certifiés biologiques ?

Inger-Kerstin NARD
Inger-Kerstin NARD
23 octobre 2023 9h34

Merci pour ces informations étayées et que l’on trouve nul part ailleurs. Comment résister à ce cauchemar…?

Jean-Pierre Poinsignon
Jean-Pierre Poinsignon
23 octobre 2023 11h49

Lire ou relire « 1984 » , voir ou revoir « soleil vert » l’un de mes films préférés de 1973, et surtout toujours essayer de réveiller nos contemporains…. qui semblent présenter un sommeil hypnotique d’ignorants inertes….. bien organisé !

Rose-Marie Ragot
Rose-Marie Ragot
23 octobre 2023 12h10

Vous reprendrez bien une petite dose de graphène avant votre bain d’ondes dans le faisceau des antennes 4G et 5G de votre quartier ? Projet génocidaire de plus en plus évident. Bien sûr le débat démocratique et l’information du publique seront écartés. Si les insectes étaient un aliments cela se saurait de longue date. Nos ancêtres qui ont souffert de famines les aurait intégré dans leur alimentation.

Violette
Violette
23 octobre 2023 19h03

Merci de tout coeur,

Pour ma part, cela sera une mise a l’index, doublé d’un superbe majeur tendu à la verticale.

https://www.youtube.com/watch?v=rWKGrS8M-DA&ab_channel=FranceInter

https://nitter.cz/LEGENERAL_OFF/status/1716033885052571883#m

Bien a vous tous, toutes,

Martine Boutrais-Colace
Martine Boutrais-Colace
24 octobre 2023 10h27

Merci pour cette info très complète. Je ne pensais pas qu’on en était déjà là! Une question: seront-ils obligés de marquer ces farines d’insectes dans la liste des ingrédients ? Est ce que le label bio nous exemptera de ces farines d’insectes ?

Albatross
Albatross
Répondre à  Martine Boutrais-Colace
24 octobre 2023 13h29

Formellement oui, si les insectes sont «bio»…

Albatross
Albatross
Répondre à  Martine Boutrais-Colace
24 octobre 2023 13h31

(si les insectes et les farines sont «bio»…)

Violette
Violette
24 octobre 2023 13h54

Bonjour tous, toutes, merci pour le partage d’infos,

A la tête de son entreprise, Entomofarm un Guadeloupéen installé dans la Région bordelaise, a décidé de parier sur une nouvelle matière première comestible pour les hommes et les animaux : Les insectes bio.

https://www.inxect.com/vers-farine-insectes-bio/

__________________________________________

BioMar et Agronutris ont signé un contrat de partenariat long terme pour développer la prochaine génération de farine de mouche soldat noire, créée spécifiquement pour les besoins de l’industrie aquacole. Après des années de développement R&D, la farine d’insecte est maintenant considérée comme une nouvelle matière première prometteuse, en passe d’être prochainement globalement adoptée. Une large gamme de farines d’insectes spécialement développées pour l’aquaculture est en train de pénétrer le marché.

https://www.biomar.com/fr/france/articles/actualites/biomar-et-agronutris-partenaires-pour-la-prochaine-generation-de-farine-dinsectes/

__________________________________________

Dans l’esprit d’écologie sous-tendant cette démarche, nous prônons l’utilisation de produits locaux et bio provenant de sous-produits alimentaires (son de blé, levure de bière, …) pour nos insectes.

https://entomobio.be/

Bien a vous,

Violette
Violette
25 octobre 2023 13h26

Hors sujet,

Combien de cas troublant faudra t’il encore afin de comprendre d’où vient le réel problème?

Paix a son âme.

Nouveau décès troublant d’un coureur.

Le monde du cyclisme est de nouveau en deuil. Déjà meurtri par les disparitions de Gino Mäder suite à une chute sur le Tour de Suisse ou du jeune Tijl De Decker après un accident à l’entraînement, le peloton pleure cette fois Mark Groeneveld, jeune coureur de la formation canadienne XSpeed United. Le Néerlandais est décédé, dans la nuit de dimanche à lundi, quelques heures après son abandon sur la Sun Hung Kai Properties Hong Kong Cyclothon, remportée dimanche par l’Autrichien Lukas Pöstlberger.

D’après les premières constatations, le coureur de 20 ans, qui s’est effondré alors qu’il était en public, aurait succombé à une crise cardiaque, les secours dépêchés auprès de lui ne parvenant pas à le réanimer.

Ce terrible décès étire un peu plus la liste des coureurs récemment victimes de malaises cardiaques. Ces derniers mois, Wesley Kreder, de la Cofidis, et Nathan Van Hooydonck, de la Jumbo-Visma, ont ainsi frôlé la mort. L’an dernier, c’est Sonny Colbrelli, vainqueur de Paris-Roubaix quelques mois plus tôt, qui s’était effondré à l’arrivée du Tour de Catalogne. Le Belge Sep Vanmarcke et le Néerlandais Jarno Mobach ont, eux, également annoncé leur retraite cet été en raison de problèmes cardiaques.

https://www.sports.fr/cyclisme/nouveau-deces-troublant-dun-coureur-770895.html

Bien a vous,

Valérie
Valérie
Répondre à  Violette
25 octobre 2023 14h26

Bonjour,

Y aura t-il un logo d’avertissement sur le produit ?
Dans la négative, faudra que les produits sans ces farines soient reconnaissables comme pour les OGM où il est noté la mention « sans ogm »

Jacques
Jacques
Répondre à  Violette
25 octobre 2023 19h13

Vu tout ce que les coureurs cyclistes prennent comme dopage, y a un paquet de suspects possible.
Les deces par arrets cardiaques, ca fait longtemps que ca arrive meme avant le Covid dans les peloton.
Certains coureurs temoignaient que les entraineurs les faisaient se relever la nuit pour faire des pompes de peur que leur sang trop epais a cause de l’EPO leur cause des problemes cardiaques.

« Dans son livre «Secret Défonce» qui a secoué le peloton en 2000, le cycliste Erwan Menthéour racontait comment «certains athlètes étaient obligés de se lever la nuit et de faire des pompes pour mantenir leur activité cardiaque à un niveau suffisamment élevé» à cause de la charge à l’EPO. »

Violette
Violette
Répondre à  Jacques
26 octobre 2023 15h49

Mr Jacques,

Dopage peut être, mais pas certain.

Il y a eu une floppée de pauvres cyclistes, non professionnels qui ont le coeur qui a lâché, et qui eux, sont non dopés.

Tapez cycliste arrêt cardiaque, merci,

Les décès de cyclistes ont augmenté de près de 38 % depuis 2019. En 2022, selon les statistiques de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), il y a eu 245 décès de cyclistes, contre 187 en 2019.22 juin 2023

Bien a vous,

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Violette
26 octobre 2023 16h57

Il y a plusieurs décennies existait l » Pot Belge » une mixture que prenaient presque tous les champions de l’époque, plus tard il y a eu des dopages plus élaborés qui ruinaient la santé de coureurs qui ne savaient pas s’arrêter (ex, Simpson qui lui est dé&cédé sur le parcours au Ventoux) pour avoir vu un documentaire sur le dopage il apparaît de plus en plus difficile de se doper vu les contrôles, les coureurs tiennent moins le coup et pour cela les étapes ont été raccourcies et jusqu’à présent peu d’arrêt cardiaques ; Un exemple de dopage, Jan Ulrich :
https://www.leparisien.fr/sports/cyclisme/cyclisme-jan-ullrich-vainqueur-du-tour-de-france-1997-a-encore-frole-la-mort-31-12-2021-WOSM2GNWLBB5FIDAOM3H2I6F7E.php avec qu’il se jetait pas d’arrêt ou d’ennuis cardiaques mais depuis le vaccin …

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
Répondre à  Inoxydable
26 octobre 2023 21h16

Il y a toujours eu des sportifs, pas que des cyclistes, qui ont eu des problèmes cardiaques au cours d’épreuves comme des footballeurs s’écroulant au cours d’un match. Mais pour eux ce fut toujours, ou presque toujours des joueurs amateurs. Je n’ai pas souvenir qu’un joueur professionnel se soit écroulé ainsi. Par contre cela c’est vu souvent en 2021, 2022 y compris chez des professionnels comme ce joueur danois de l’équipe nationale.

Il serait évidemment très simpliste d’argumenter pour innocenter le vaccin en rappelant que cela arrivait avant. Cela me fait penser à la sclérose en plaques (SEP) après vaccination hépatite B. La SEP existait avant mais personne de sérieux n’a osé utiliser un tel argument pour innocenter le vaccin alors que cette volonté était très présente chez beaucoup. La polémique a duré 20 ans pour se terminer par ce consensus officiel que les études épidémiologiques auraient démontré qu’il n’y avait pas de lien. J’avais publié sur ce site plusieurs articles montrant que s’il n’existe pas de lien, il existe des signaux très fort en sa faveur.
Ce serait le même problème avec les vaccins covid à ARN et les accidents sportifs. Ont-ils été significativement plus fréquents après ces vaccinations ? Et dans tous les sports. Sans aller jusqu’au décès spectaculaire au cours d’une épreuve, il y a eu de nombreux sportifs de haut niveau qui se sont plaints de constater qu’ils ne pouvaient plus performer comme auparavant.

Le premier dans notre pays fut Christophe Lemaitre qui fut médaille de bronze sur 200 mètres aux Jeux de 2016 au Brésil. Qu’un Français bien de chez nous et blanc qui plus est, puisse faire troisième aux JO alors qu’il y avait les Américains et les Jamaïcains dont un certain Usain Bolt, ce fut exceptionnel.

En 2021 il se préparait pour les JO de Tokyo quand il sera vacciné covid en avril. Ses performances vont chuter à la verticale, il ne s’en remettra pas. Il ne pourra même pas participer début aout au relais 4×100 français pourtant de faible niveau alors que ses qualités de sprinteur dans le second virage auraient pu être très précieuses. Après sa vaccination (unique) « il était méconnaissable » dira son entraineur, « il a sans doute mal réagi au vaccin ». Aujourd’hui il tente un retour pour 2024 …

Un dernier mot, il n’y a pas que dans le cyclisme qu’il y a du dopage. Quand on constate les phénomènes de société quand un pays gagne une coupe du monde de foot on peut douter que la tentation du dopage puisse être totalement contenue. Mais ce sont des équipes NATIONALES.

L’acharnement des autorités françaises sur le Tour de France 1998 s’explique aussi par une volonté politique de tenter de casser le Tour par équipes de marques pour l’obliger à revenir aux équipes nationales. Le directeur du Tour à l’époque le dira à mi mot : ce n’est pas seulement une lutte contre le dopage, c’est aussi une attaque contre le Tour. Juste avant le Tour il y eut la coupe du monde de foot gagnée par la France à Paris. Pas de dopage au cours de cette longue épreuve…

Un an plus tard, au matin de la dernière étape du Tour d’Italie (à 5 heures …) les policiers iront chercher Marco Pantani qui sera pris en flagrant délit de dopage. Cela fera oublier la mascarade de la lutte antidopage dans le football italien.

Darcourt
Darcourt
25 octobre 2023 20h03

Des chercheurs travaillent depuis plusieurs années sur l’association choline et oxyde de graphene qui forme un film qui se developpe et s’étend (utilisé par ex pour purifier reserves eau ) mais dangereux pour l’organisme ? Et si les injections contiennent de l’oxyde de graphene et si les antennes 5G sont susceptibles dagir sur l’organisme ainsi dopé ? Je n’ai pas les réponses à ces questionnements mais j’ai bien les questions
Merci

Violette
Violette
26 octobre 2023 15h10

Merci a ceux et celles qui font suivre les infos,

Nombre de naissances en 2023
Septembre 2023 : la baisse des naissances persiste

CHIFFRES DÉTAILLÉS

Paru le : 26/10/2023

En septembre 2023, 1 848 bébés sont nés en moyenne par jour. C’est 7,9 % de moins qu’en septembre 2022. Il s’agit du 15e mois consécutif de baisse par rapport au même mois un an auparavant.

Le mois de septembre 2023 confirme la tendance à la baisse des naissances observée depuis 15 mois.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/7707986?sommaire=5348638

Bien a vous,

Dr Vincent Reliquet
27 octobre 2023 8h14

On nous précise ceci:

N’acheter aucun produit indiquant « déconseillé aux personnes
allergiques aux mollusques et crustacés » ‌. C’est l’indication de
farines d’insectes dans la composition . seul le boycott des produits
les feront renoncer.

Jacques
Jacques
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
27 octobre 2023 17h41

Serait il possible d’avoir une source un peu plus serieuse que « On » ?

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Jacques
27 octobre 2023 20h19

Tu ne sais pas chercher (sinon la petite bête..;) :
https://www.quechoisir.org/actualite-alimentation-les-insectes-progressent-dans-nos-assiettes-n105722/
extrait : »Rassurez-vous, cet étiquetage est bel et bien obligatoire : il doit figurer dans la liste des ingrédients, sur l’emballage du produit. Et il est d’autant plus signalé aux consommateurs qu’il est un allergène potentiel pour les personnes sensibles aux crustacés et aux acariens. En effet, l’étiquetage de la composition des ingrédients est strictement encadré par la réglementation européenne de 2011 concernant l’information du consommateur sur les denrées alimentaires, dite « INCO » (1). En parallèle, les insectes sont soumis à la réglementation européenne de 2015 sur les nouveaux aliments, dite « Novel Food » (2). »

Jacques
Jacques
Répondre à  Jacques
28 octobre 2023 12h41

Pardon ?
Ou est il indique que la presence d’insecte est mentionne en tant que « déconseillé aux personnes allergiques aux mollusques et crustacés » ?
Ta reponse est hors sujet.

https://www.foodwatch.org/fr/actualites/2023/farine-de-grillons-dans-la-baguette-et-autres-insectes-dans-nos-aliments-foodwatch-repond-a-vos-questions
« Si votre aliment comporte des grillons domestiques, l’étiquette portera donc la mention suivante : « poudre d’Acheta domesticus (grillons domestiques) partiellement dégraissés » et respectera donc les dispositions du règlement européen 2015/223 sur tout ‘nouvel aliment’ (novel food), en particulier l’article 9) b.  »

Donc j’attends toujours une source (pertinente) de cette information.

Violette
Violette
Répondre à  Jacques
28 octobre 2023 20h23

Mr Jacques,

Quelle est le point commun entre les mollusques, les crustacés et les farines d’insectes?

A partir de là, le ON de Doc Vicente est un ON de confiance!

Bien a vous,

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  Jacques
29 octobre 2023 8h01

https://www.quechoisir.org/actualite-aliments-a-base-d-insectes-bientot-dans-nos-assiettes-n90926/
Attention aux allergies

Allergiques aux crustacés et aux acariens, soyez prudents. Dans un avis de novembre 2020, l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) alerte sur le fait que la consommation de vers de farine « peut induire une sensibilisation primaire et des réactions allergiques aux protéines [de ces vers] et peut provoquer des réactions allergiques chez les sujets allergiques aux crustacés et aux acariens ». Néanmoins, l’Efsa considère que la consommation de vers de farine séchés et déshydratés, entiers ou réduits en poudre, ne pose pas de problèmes particuliers dans les conditions d’élevage et d’emploi autorisés par la réglementation européenne.
Pour autant, l’Efsa n’en surestime pas les qualités. La consommation de ce produit « n’est pas désavantageuse au plan nutritionnel » : sa richesse en protéines est surestimée du fait de la présence d’azote non protéique dans la chitine constituant la carapace.
Nouvelles espèces autorisées

La commission européenne a autorisé deux nouvelles espèces d’insectes à la commercialisation en vue d’une consommation humaine : le criquet migrateur (en novembre 2021) et le grillon domestique (en février 2022).

https://www.grillonlepain.com/questions-frequentes-sur-la-poudre-de-grillon/
Pourquoi une personne allergique aux crustacés et aux fruits de mer pourrait-elle présenter une allergie aux grillons ?

Parce que les grillons sont aussi des invertébrés comme les crustacés, ils appartiennent donc à la famille des arthropodes comme les crevettes et les homards, caractérisés notamment par leur exosquelette et leur corps segmenté.
Bon appétit !

Violette
Violette
Répondre à  Jacques
29 octobre 2023 11h02

Merci Inox,

Je me permet de rajouter une couche,

Il existe des substances allergènes communes entre les insectes et les crustacés ou mollusques, telles que la tropomyosine ou l’arginine kinase. La chitine, qui compose la carapace des crustacés et l’exosquelette des insectes, est également impliquée dans les réactions allergiques.

https://www.allergocercle.fr/edito/allergies-alimentaires-les-insectes-sinvitent-a-table/

____________________________________

Si en plus, les insectes soi disant comestibles sont élevés au graphène, bonjour les dégâts!

Bien a vous tous, toutes,

Raymonde
Raymonde
Répondre à  Dr Vincent Reliquet
29 octobre 2023 13h18

Actuellement plus de100 produits alimentaires, la plupart destinés aux enfants, contiendraient les additifs E120 et E904, obtenus à partir d’insectes.

Nicole Schmutz Mohler
Nicole Schmutz Mohler
29 octobre 2023 12h08

Il reste juste à espérer que ces poudres d’insectes seront mises en évidence dans la composition des produits que nous consommons afin de pouvoir choisir de ne pas en consommer malgré nous !

njama
njama
29 octobre 2023 12h40

Les entopreneurs et insect farmers sont-ils les nouveaux entrepreneurs ?

comment image?itok=d3QJWbCz

GISEMENTS DE DÉCHETS (restes de cantine, résidus de l’industrie agroalimentaire, invendus de la distribution, rebuts de récoltes) >> Fermes d’insectes ENTOFOOD, BIOCONVERSION broyage, mélange > trituration, cuisson et pressage > séchage > broyage > farine de larves > DÉBOUCHÉS Aliments (huile et farine protéinées) et engrais > élevage de poulets, élevage de poissons, engrais / fertilisants

https://www.veolia.com/fr/planet/des-insteaks-base-dinsectes-dans-nos-assiettes

pas sûr que cela soit bien hygiénique tout ça ! « bio » certainement pas, car la plupart de ces résidus sont déjà contaminés avec des conservateurs, colorants, et autres…

njama
njama
29 octobre 2023 14h01

Boycott, (la loi du marché, du consommateur) oui, il faut se mettre dans une logique de résistance, se préparer à s’installer dans la durée. Le boycott pour déjà freiner les investisseurs avant que ce phénomène – une rupture anthropologique car nous en sommes pas entomophages – prenne de l’importance.
Pour ceux qui ne le font pas déjà, éviter tous les poissons d’élevage et autres produits de la mer importés genre crevettes tropicales nourris aux farines dont nous ne connaissons pas la composition, qui viennent parfois de très loin, ce qui n’est pas vraiment »écolo »!

Derrière tout ça il y a eu le prétexte du réchauffement climatique version GIEC (c’est à dire l’hypothèse de causes anthropiques, l’élevage en faisant partie, les pets de vaches émettant du vilain (paraît-il) CO2
Réchauffement climatique : les vaches, ces «usines à gaz»
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/vache-bovin-methane-pollution-alerte-cour-des-comptes

Alors que cette « théorie » réchauffiste est largement controversée par des centaines de scientifiques dans le monde
Association des climato-réalistes
https://www.climato-realistes.fr/

Pour ce qui est de la climatologie, les hypothèses de Milutin Milankovic c’est quand même autre chose de plus consistant et de tellement plus crédible que de faire la chasse au CO2
https://fr.wikipedia.org/wiki/Milutin_Milankovi%C4%87

Liste de scientifiques sceptiques sur le réchauffement climatique
http://www.alainbonnier.com/resources/Liste%20de%20scientifiques%20sceptiques%20sur%20le%20r%C3%A9chauffement%20climatique_2020-08.pdf

https://www.mondialisation.ca/que-pouvons-nous-penser-serieusement-du-rechauffement-climatique/5681888?doing_wp_cron=1698583602.4123599529266357421875

Inoxydable
Inoxydable
Répondre à  njama
29 octobre 2023 15h01

@ Njama : Merci pour ces références, j’adhère et quand au Boycott de cette alimentation suspecte ça fait un moment que je le pratique.
J’ai la chance d’avoir près de chez moi un grande boulangerie Bio et un magasin Satoriz dans lesquels je me fournis autant que faire ce peut financièrement.

njama
njama
29 octobre 2023 15h12

Comme autres facteurs invoqués (fallacieux?) pour ces changements dans l’alimentation, la sous-nutrition par exemple, comme si le seul manque de protéines animales était un élément déterminant… Les famines sont du fait de l’homme, les disettes de la nature (sécheresse, intempéries, mauvaises récoltes…)
La prétendue surpopulation mondiale ?
Oui, certes il y a des endroits très peuplés dans les grandes métropoles par exemple, ou dans quelques rares pays à densité forte, comme la Hollande (Pays-Bas 429 hab./km2), ou l’inde (428 hab. /km2) mais ce n’est pas la réalité géographique mondiale, il y a encore bien de la place ailleurs, et donc du potentiel même si certaines zones sont peu habitables :
La Chine c’est presque 10 millions de km2, 1 419 936 142 hab., 148 hab /km2
le continent africain 30 millions de km2 (3 fois plus vaste), pour 1,216 milliard hab.(2016), 44 hab /km2
La France 107 hab /km2
Le Canada, aussi grand que la Chine, 4,1 hab.km2
Les États-Unis, aussi grand que la Chine, 34 hab /km2
L’Amérique du sud 17,84 millions de km2, 422,5 millions d’hab., 23,68 hab /km2
L’Australie, 7,7 millions de km2, 26 millions d’hab., 3,60 hab /km2

Parler de surpopulation mondiale c’est alimenter les thèses eugénistes… comme le suggéraient les Georgia Guidestones qui invitaient l’humanité à limiter à l’avenir sa population à 500 millions de personnes… alors qu’il ne faut pas être savant pour savoir que notre Terre peut en accueillir bien davantage. A moins que dans notre monde qui devient de plus en plus orwellien, elle ne soit qu’un faux nez pour des politiques eugénistes (?).

Ce n’est pas la population le problème mais l’iniquité, la spoliation, la mauvaise répartition des richesses alors même que notre époque dispose de puissants moyens logistique comme jamais l’humanité n’en a jamais connu auparavant.
Autres facteurs, le marché des matières premières en très grande partie aux mains de financiers…, le modèle industriel, l’industrialisation à outrance plutôt que de privilégier des productions locales, une économie locale. Une industrie agro-alimentaire qui demande des produits de qualité constante, d’où le seul intérêt des OGM
Inventaire non exhaustif…

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
29 octobre 2023 15h56

Expérience sur des plants de tomates au Sénégal. En leur faisant écouter les protéodies adaptées (musique de protéines de Joël Sternheimer), les tomates supportaient beaucoup mieux la sécheresse.

http://www.bekkoame.ne.jp/~dr.fuk/TomateSenegalF.html

Résumé (réduit ici): Une expérience a été conduite de juillet à octobre 1996 dans la région sud de Dakar (Sénégal), destinée à observer et évaluer l’effet, sur plusieurs centaines de plants de tomates cultivés en plein air, de la stimulation épigénétique par résonance d’échelle de la protéine TAS14 anti-sécheresse, étudiée précédemment. Pour une diffusion musicale de 3 minutes par jour, le rendement spécifique des cultures a été multiplié par 20.

1. Plusieurs expériences antérieures (1, 2, 7) ont confirmé l’intérêt, attendu (3) de par de ses homologies musicales, de la stimulation épigénétique de la protéine TAS14 (4) de résistance à la sécheresse chez la tomate. L’homologie de son thème musical avec diverses protéines heat shock et son anti-homologie avec le thème de l’ACTH humaine (asséchante) conduisaient de plus à prévoir sa bonne tolérance par temps chaud chez l’homme en cas d’écoute accidentelle, hormis les contre-indications prévisibles d’oedème ou d’insuffisance rénale. Une expérimentation préalable en Afrique par un volontaire humain — qui a lui-même spontanément diminué par un facteur 2 sa ration d’eau quotidienne pendant une semaine en l’écoutant une fois par jour (5) — nous a ainsi conduit à répondre favorablement à l’offre de la société Recofi de l’expérimenter sur place, dans la région de Dakar, sur des cultures de tomates (6-8).

2. Du 18 au 21 juillet 1996, plusieurs centaines de plants de tomates ont été repiqués dans un jardin situé dans une région sèche à cent kilomètres au sud de Dakar. Celui-ci a été alors divisé en deux parcelles égales et jointives, dénommées ci-après jardin témoin (JT) et jardin musical (JM). Une fois par jour, les plants du jardin musical étaient soumis pendant 3 minutes à la diffusion de la séquence musicale de la protéine TAS14 à l’aide d’un radio-cassette ordinaire du commerce. complétée donc par la diffusion musicale. En raison de l’effet attendu au vu des expériences précédentes, le JT était arrosé deux fois par jour (pour éviter la dessication de ses plants), et le JM une seule fois, complétée donc par la diffusion musicale. L’ensoleillement était identique sur la quasi-totalité des deux parcelles hormis un lot de quelques plants situés à l’ombre; la (faible) pluviométrie et la température (élevée) étaient bien sûr identiques.

3. Le 29 juillet, après 11 jours de diffusion, l’accélération de la croissance des plants du JM par rapport au JT était déjà très apparente. Des piquets ont été alors dressés pour servir de support aux plantes. Cette différence s’est accentuée encore les jours suivants. Le 20 août, les plantes musicales, arrosées pourtant une seule fois par jour apparaissent bien plus longues et plus touffues que les plantes sans musique arrosées deux fois par jour. Le 16 septembre, le rendement en fruits du JM apparaît nettement significatif, 10 à 20 fois supérieur suivant les endroits à celui du JT, normalement faible en l’absence d’engrais. Les tomates musicales pour la majeure partie craquent avant de mûrir au niveau du calice, apparemment par effet « saucisse de Francfort » du soleil cuisant sur des tomates gorgées d’eau.
Alors que les tomates du JT étaient petites (5 à 7 cm en moyenne), celles du JM étaient nettement plus grosses (8 à 10 cm). D’autre part, de l’urée fortement concentrée ayant été malencontreusement répandue sur certains pieds, ceux du JT sont morts alors que ceux du JM ont été rapidement revitalisés. Les plants eux-mêmes étaient près de deux fois plus hauts dans le JM (1 m 70, voire plus si l’on tient compte du fait qu’ils ployaient sous le poids de 20 à 30 tomates chacun) que dans le JT (90 cm à 1 m, sauf les plants les plus proches de la ligne de séparation du JM qui atteignaient 1 m 20, tandis que de l’autre côté ils démarraient à 1 m 40, un gradient de hauteur étant ainsi nettement visible par rapport à la position des hauts-parleurs). .

4. En conclusion, l’intérêt pratique de la stimulation musicale de la protéine anti-sécheresse TAS14 de la tomate est apparu si évident que les agriculteurs de la région, pourtant fort sceptiques au début de l’expérience, souhaitent maintenant utiliser cette méthode sans tarder. Une réaction typique est celle de l’un des techniciens agricoles ayant aidé au repiquage, et qui, franchement hilare au début, n’en déclarait pas moins le 8 octobre « y avoir toujours cru » (8). N’était-ce pas un savoir-faire ancestral qui venait tout à coup de (re)trouver sa raison d’être?

anthome
24 novembre 2023 17h22

Il paraît que McKinsey est encore dans ce coup là !
« La France, la Belgique, les États-Unis et le Canada inondés de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio et les végans »
https://nouveau-monde.ca/la-france-la-belgique-les-etats-unis-et-le-canada-inondes-de-nourriture-a-base-dinsectes-meme-dans-les-produits-bio-et-les-vegans/
Beuuurk ! Je crois que ce soir, je vais jeûner…

Inoxydable
Inoxydable
22 décembre 2023 18h56

mangez des insectes ? Bon appétit : https://twitter.com/Veritiste/status/1738180754796949933

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