Il ne rentre certainement pas dans les attributions de l’AIMSIB de promouvoir une quelconque initiative privée à but lucratif, mais toute règle comporte une exception et la création de l’agence Française Citizen Light en représente une de taille. Puisque la crise de la Covid a totalement détruit toute diffusion d’information contraire aux intérêts des cartels pharmaceutiques, puisque la liberté de la presse est morte en occident en 2020 avec l’avènement de la TNI (*), puisque le droit au contradictoire des professionnels concernés les envoient en procès contre leurs Ordres respectifs, nous saluerons ici l’initiative de Pierre Barnérias comme une bonne nouvelle pour la démocratie et pour la liberté d’informer. Entretien sans fioriture avec le créateur de l’agence, bonne lecture.

Dr Vincent Reliquet :  Bonjour Pierre, on se connaît depuis 2020 où j’ai tenu un rôle microscopique, presque de figurant dans ton documentaire « Hold up ». J’ai été mouchardé comme tant d’autres médecins auprès du Conseil de l’Ordre des Médecins non pas pour mes paroles déviantes (je n’ai dévié en rien) mais pour ma seule présence dans cette vidéo. Est-ce que tu t’attendais à l’époque en tournant ce sujet que tu déclencherais un tel torrent de haine et de mauvaise foi contre toi et tous tes intervenants ?

Pierre Barnérias : Bien-sûr que non ! J’étais même persuadé du contraire. Toutes les informations du film étaient sourcées et les personnes interrogées dignes de respect et d’écoute. Quand vous avez deux prix Nobel dans votre film, une trentaine d’experts dans leur domaine et que tous se rejoignent pour dire que le traitement de cette crise sanitaire est contraire à tout ce qui doit se faire, vous êtes plutôt rassuré sur la pertinence des informations soulevées. Et quand deux ans plus tard, vous n’avez reçu aucune plainte pour diffamation hormis celle d’un médecin criblé de conflits d’intérêts, là vous avez une énième preuve que la presse est complètement complice de ce régime dictatorial qu’elle a mis en place grâce à son silence et au discrédit qu’elle a jeté sur toutes les informations contradictoires. Hold Up a été la seule contradiction journalistique en 2020. Et dire que l’on a reproché à Hold Up, dont la construction répond à celle d’un documentaire cinéma, l’absence de contradiction. J’ai encore du mal à réaliser toutes les bêtises qui ont été dites sur ce film.

VR : Après « Hold up 1 », il y a eu la version augmentée et puis il y a eu « Hold on » et « Hold out », des suites à tes premiers propos et le milieu journalistique européen a compris la leçon, pas une rédaction n’a, ne serait-ce même que, mentionné sa sortie. Et pourtant c’était factuel, parfaitement monté, du vrai travail de journalisme. Ces docs ont-ils finalement été visionnés correctement malgré ce nouveau travail de censure ?

PB : Je ne peux pas savoir combien de personnes ont vu Hold-On puisque sa sortie a été compliquée. Notre plateforme n’était pas faite pour supporter la demande. Et ensuite, le film s’est répandu rapidement et gratuitement sur les réseaux en oubliant que le nerf de la guerre, c’est l’indépendance financière. Ma seule volonté, depuis Hold-Up qui m’a grillé dans toutes les chaines de TV, c’est d’acquérir par mon travail et celui de mes confrères qui m’ont rejoint une indépendance financière. Ma soif de liberté m’interdit de dépendre de mécènes hypothétiques. Je souhaite juste vivre de mon travail. C’est la raison pour laquelle Hold On et Hold Out ont été mis en vente au même titre qu’un documentaire pour les salles. Hold Up, Hold On et Hold Out ont tous été réalisés pour le Cinéma.

VR : Passons à la création de ton agence de presse indépendante baptisée « Citizen Light ». D’habitude une agence, ça collecte un maximum d’infos, ça les trie et ça les revend à ses clients journalistes ou rédacteurs. Seulement toi, tes clients, tu voudrais que ce soit directement des lecteurs, explique-nous ton idée.

PB : Ce projet d’agence de presse ne date pas de 2020. Très vite, je me suis rendu compte, après notamment mon passage à LCI en 1994 et pour avoir présenté pendant 4 années des journaux d’informations sur des grandes radios, que l’information est orientée, dirigée. Dans le monde, vous n’avez quasiment qu’une seule source d’information, les trois, grandes agences internationales, l’AFP, Reuters et l’Associated Press. Moins de 10 000 personnes dirigent l’information mondiale. Ce sont eux qui donnent tous les jours à toutes les chaines d’infos, toutes les radios et tous les journaux, ce qu’il faut dire. C’est la raison pour laquelle les JT se ressemblent tous. Mêmes infos, mêmes mots. C’est comme ça que depuis 50 ans on fabrique l’opinion. Là, l’idée est simple. Avec Citizen Light, on revient à la base de l’info, à savoir le local en revenant à la source du journalisme. Un journaliste, c’est juste un témoin et non donneur de leçon comme le sont toutes ces marionnettes qui s’agitent à la TV en lisant des dépêches Afp et en se prenant pour les rois du monde.
L’idée est de dire aux 7 milliards d’humains de reprendre le pouvoir sur l’info. Comment ? En invitant toutes personnes ayant une information qu’elle juge utile et constructive à nous l’envoyer. Nous, on la vérifie et, si on estime qu’elle remplit les critères d’une information utile et constructive, on la publie mais sous le nom du citoyen reporter. Ici, ce n’est plus le journaliste qui fait briller son nombril grâce aux personnes qu’ils interrogent souvent benoitement, mais c’est le journaliste qui met ses compétences et son savoir faire au service du citoyen-reporter. Tout s’inverse car tout a été inversé.

VR : Tu penses pouvoir intéresser les rédactions mainstream ?

PB : Je n’en sais fichtre rien et ce n’est pas mon souci. Mais ce dont je suis convaincu, c’est qu’on va sortir de vraies informations, à partir desquelles on va pouvoir peut-être construire de nouveaux modèles, qu’ils soient économiques, culturels, éthiques, etc…

VR : Armel Joubert des Houches, une grande signature de l’audiovisuel privé, figure à tes côtés. Il pense pouvoir mener de front ses deux carrières à la fois ?

PB : Je ne peux pas répondre à sa place. ( rires) Mais c’est un bosseur !

VR : On comprend que tu cherches à fidéliser tes clients par l’abonnement. A un euro par mois, franchement, on ne peut pas dire que tu tires sur la corde… Tu mettras aussi un site en ligne ?

PB : Notre chance, c’est notre nombre. Les milliardaires qui nous dirigent ont certes beaucoup d’argent pour corrompre un maximum de personnes, mais ils sont peu nombreux. D’où l’idée de monter cette agence de presse puis une chaine d’info sur le câble, une vraie radio d’info et un vrai magazine gratuit de presse écrite. Avec un euro par mois, on peut faire beaucoup de choses, surtout si on est des millions. Et comme nous sommes des milliards à avoir été pris en otage avec ce hold Up médiatique sur nos vies, nos pensées et mêmes nos âmes, on peut être confiant que le bon sens finira par l’emporter quand la vérité éclatera au grand jour.

VR : Pierre, je te dis merde évidemment ! Que ça te colle à la semelle et que ça te protège longuement contre tout ce que tu vas encore déclencher de vénéneux et de tordu contre toi. Je rends hommage au grand courage du commando qui anime Citizen Light. A toi le mot de la fin, donne-moi vraiment envie de m’abonner…

PB : Seule une information utile et constructive nous permettra de retrouver le sourire et de sortir de ces deux ans de mensonges en cascades, de manipulations aussi honteuses que grossières. J’invite tous les journalistes qui se sentent mal à l’aise dans leur métier d’informer à venir nous rejoindre. Nous n’agissons pas contre les médias de masse. Nous agissons pour une information plurielle afin d’amener des débats constructifs et essentiels. Ils permettront ainsi à chacun de se poser les bonnes questions et de reprendre confiance pour construire le monde de demain.

 

Pour vous abonner c’est ici: https://fr.tipeee.com/citizen-light

 

Dr Vincent Reliquet
Pierre Barnérias
Juillet 2022

 

Notes et sources
(*) TNI, Trusted News Initiative, https://www.aimsib.org/2022/01/30/dou-viens-tu-sars-cov-2/ à partir de 35’49 »

 

 

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