Doutes maintes fois répétés sur la pertinence industrielle de la vaccination anti-Covid, origine évidemment artificielle du Sars-CoV-2, existence certaine d’un traitement ambulatoire précoce propulsé par l’efficacité sidérante de l’ivermectine, il faut se rendre à l’évidence, l’AIMSIB est fortement gangrenée par les complotistes. S’agissant de ces empêcheurs de penser en rond, voici pourtant quelques éléments de réflexion historique portés par notre Vice-Président, le Docteur Michel Angles. Toujours dangereux, les complotistes? Bonne lecture.

Introduction

La notion de complotisme, qui trouve son origine bien avant la deuxième guerre mondiale, a été mise en avant par le nazisme qui attaquait notamment les Juifs (Protocole des Sages de Sion) et les Francs-Maçons : ceux-ci étaient accusés de fomenter un complot contre les gouvernements établis (en Allemagne, en Italie et en Espagne) et d’être responsables de tous les maux que subissaient les peuples.

Complotistes d’avant

Les handicapés mentaux, les juifs, les francs-maçons et quelques communistes furent les premiers à être « hébergés » dans les camps de concentration allemands dès 1933.
Le « complot », ourdi par les juifs et les francs-maçons, s’opposait à l’homme parfait, à l’Aryen et visait à détruire l’idéologie des puissances de l’Axe (Allemagne, Italie, Espagne et Japon).
L’extrême-droite a continué à se servir de cette théorie jusque dans les années 70-80 en suggérant que si ces deux « suppôts de Satan » (les juifs et les francs-maçons) n’étaient pas éliminés ils continueraient à être la source de tous les maux de la terre.
Donc au départ ceux qui étaient traités de complotistes étaient ceux qui s’opposaient à l’idéologie nazie, ce qui est plutôt flatteur tandis que pour les partisans de l’idéologie nazie il s’agissait bien d’un complot contre l’Etat (nazi, fasciste, franquiste, pétainiste, empire japonais, …)

Complotistes d’hier

Puis à partir des années 80 ce discours ne faisait plus recette car ces idéologies avaient perdu du terrain mais le terme complotisme a pris une connotation péjorative et a commencé à être utilisé pour désigner des gens qui voient un complot, une collusion (qui n’existerait pas) au niveau des dirigeants des grandes entreprises et des états pour asservir les populations.

Il est intéressant de remarquer que les ‘think tanks’, ou cercles de réflexion, néoconservateurs, sont ceux qui ont favorisés la guerre contre l’Irak (grâce au mensonge sur les stocks d’armes chimiques et biologiques) au moment de la première crise du coronavirus (SRAS) en 2003.

Complotistes d’aujourd’hui

En fait ceux qui, comme Leonard Horowitz, étaient des lanceurs d’alerte ont alors été accusés d’être des complotistes : il s’agissait de les dévaloriser et de les faire passer pour des paranoïaques.
Leonard Horowitz, par exemple, fut l’un des premiers à dénoncer les travaux sur la guerre bactériologique, les perturbations électro-magnétiques (projet HAARP) et bien d’autres encore : malheureusement dans les années 2000 il est devenu « mystico-délirant » ce qui permet maintenant de le dénoncer comme quelqu’un de dérangé !

Pourtant cela n’ôte rien à la véracité des alertes qu’il avait lancées auparavant.

Aujourd’hui des lanceurs d’alertes (parmi lesquels il doit bien y avoir aussi des Juifs et des Francs-Maçons, donc des têtes de turc ) sont accusés par des médias nationaux bien-pensants d’être des complotistes lorsqu’ils critiquent le mode de gestion de la pandémie de la Covid 19.

Ces accusations à visées dégradantes ciblent particulièrement des membres du corps médical partisans du traitement précoce de la Covid 19 par les médicaments.

Ces médecins recherchent les meilleurs moyens de protéger leurs patients et dénoncent les mensonges des autorités françaises, européennes et mondiales qui sont rabâchées à longueur de journée par les médias quant aux traitements et aux vaccins.

Ce sont donc des empêcheurs de tourner en rond qui nuisent aux intérêts de l’industrie pharmaceutique et des experts que l’on voit sur les plateaux TV et qui pour la plupart ont des conflits d’intérêt avec cette industrie pharmaceutique (autrefois on disait qu’ils étaient corrompus).

Les mensonges sont flagrants pour qui veut prendre le temps d’analyser les données mises à notre disposition mais, comme le disaient Hitler et Goebbels, « plus le mensonge est gros, mieux il passe » !

Pour aller plus loin

Sur le site de France-Soir est paru un article bien documenté de M. Antoine Dodrimont qui définit bien, historiquement et sémantiquement, les termes de complots, comploteurs et complotistes, et propose un résumé chronologique de la « crise de la Covid 19 », ici: https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/complots-comploteurs-complotistes

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Nous sommes d’accord avec l’ensemble de ses conclusions avec un bémol cependant : quand il dit : « il me faut bien conclure que les faits documentés ne révèlent pas de conjuration menée secrètement en vue de nuire sciemment à une population » il conviendrait de préciser aussi que ces faits n’excluent pas au moins une collusion, s’il ne s’agit pas d’une conjuration.

D’autre part, s’il y a conjuration elle est forcément secrète par nature et non publique et les conjurés peuvent avoir utilisé un fond de « transparence » pour mieux arriver à leurs fins.

Conclusion

Alors soyons fiers d’être des lanceurs d’alerte et d’être désignés par le terme historique de complotiste qui étaient ceux qui s’opposaient au nazisme dès la première heure.
Soyons le rempart contre le transhumanisme dont les objectifs vont au-delà du nazisme !

Je terminerai enfin en citant Marshall Mc Luhan, philosophe, sociologue et théoricien de la communication :

« Seuls les petits secrets ont besoin d’être protégés, les plus gros sont gardés par l’incrédulité publique ».

 

Dr Michel ANGLES.
Juin 2021

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