Des résultats dithyrambiques de l’efficacité du vaccin Pfizer sont publiées actuellement par les autorités israéliennes.
Cette critique se fonde sur l’étude publiée dans le NEJM et résume 2 critiques publiées (celle de Seligmann-Yativ et celle de Xavier Bazin)

1) Critique de l’étude du NEJM
« Vaccin à ARNm Covid-19 BNT162b2 dans un contexte de vaccination de masse à l’échelle nationale »
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2101765
24 fev 2021
https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa2101765/suppl_file/nejmoa2101765_disclosures.pdf

Doutes sur l’indépendance de l’étude
Les auteurs reçoivent des fonds de Pfizer, Merck, Bristol-Meyers, Welcome trust, Astra-Zeneca, Janssen, and COVAXX (United Biosciences), ce n’est donc pas une étude indépendante. N’oublions pas que l’État d’Israël a passé un contrat en partie secret avec Pfizer. Tous les vaccins administrés en Israël sont ceux de Pfizer. https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-quel-accord-a-passe-israel-avec-pfizer-pour-accelerer-la-vaccination-7900000799

Critiques sur la méthodologie
il n’y pas eu de tirage au sort donc des biais de recrutement sont à craindre, une large population est exclue de l’étude : les personnels de santé, les résidents de maison de retraite, les personnes confinées à domicile, les personnes qui ont eu un contact avec un personnel de santé dans les 3 jours précédents la vaccination (donc en fait tous les plus fragiles et les plus exposés)!.
Le suivi des personnes se termine pour les cas suivants : décès non relié à la Covid (qui décide que le décès n’est pas relié à la Covid?), vaccination de la personne associée comme contrôle (pour l’étude statistique chaque vacciné est associé à un non-vacciné selon des critères de statut comparable, c’est donc une étude cas-témoins, sans tirage au sort).
Les chiffres d’efficacité supérieurs à 90% sont obtenus sur la période suivant les 14 jours après la deuxième dose de vaccin (pour les périodes antérieures, les chiffres sont beaucoup plus faibles).
Le suivi des patients a été fait en moyenne sur 15 jours : cela veut dire que certaines personnes ont été suivies moins de 15 jours, combien de temps exactement?, combien de personnes?, on ne sait pas !
Les données brutes de cet essai sont gardées secrètes.
Les résultats ne montrent , selon les auteurs, aucune efficacité nette chez les personnes atteintes de comorbidités.

Critique de H Yativ et du dr H Seligmann, fondée sur le matériel supplémentaire de cette étude NEJM
https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa2101765/suppl_file/nejmoa2101765_appendix.pdf
« L’information la plus importante provient des pages 45 à 54 des tableaux de l’annexe supplémentaire.
Le groupe traité, ceux qui ont été vaccinés, a apparemment été soigneusement choisi pour avoir la moitié de la morbidité que celle du groupe non vacciné.
De plus, en examinant les données sur la morbidité des personnes vaccinées, on constate que dans les sept premiers jours suivant le début du processus de vaccination, le taux d’incidence de la COVID-19 augmente de près de 3 fois, passant de 29/100000 à 84/100000, tandis que le taux pour les non vaccinés varie de façon aléatoire dans la fourchette comprise entre 60 et 74/100000.

Étonnamment, selon les données de la recherche menée par Dagan et coll. 2021, cette augmentation soudaine des cas de COVID-19 ne se traduit pas par une augmentation des décès liés à la COVID-19 ; il n’y en a aucun avant le 11e jour suivant la première dose du vaccin.
Le tableau montre que les décès post-vaccinaux surviennent principalement dans les 4 premiers jours suivant la vaccination.

Si l’on considère les données du tableau de l’article de Ynet sur 43 871 Israéliens vaccinés que nous avons précédemment analysé, et si l’on considère les rapports de VAERS aux Etats-Unis, il est clair que cette mortalité post-vaccination est hautement improbable. Il est donc impossible qu’au sein d’un groupe de plus d’un demi-million de personnes vaccinées, personne ne soit mort au cours de la première semaine suivant la vaccination, alors que le taux d’incidence de la COVID-19 dans ce groupe a triplé pendant cette période.
Cela montre avec une forte probabilité que Dagan et al 2021 ont arbitrairement exclu des personnes vaccinées qui ne correspondaient pas à un résultat prédéterminé et/ou dont on ne croit pas que la pathologie est liée à la COVID-19. »

Ceci est confirmé par une autre analyse indépendante des données : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/un-parfum-de-lancetgate-letude-israelienne-sur-lefficacite-du-vaccin-bute-sur-des?utm_source=NL

2) La découverte des données relatives à la vaccination en Israël révèle un tableau effrayant
Par Haim Yativ, ingénieur et le dr docteur Hervé Seligmann, de l’unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes de la faculté de médecine de l’université d’Aix-Marseille
http://www.nakim.org/israel-forums/viewtopic.php?p=276314

Cette étude se fonde sur les chiffres officiels publiés sur le site israélien Ynet en provenance du Ministère de la Santé et aussi sur les données du VAERS (système de report passif américain des effets indésirables des vaccins, passif veut dire qu’on laisse les victimes ou leur entourage déclarer spontanément les EI).

Concernant le VAERS : en janvier 2021 aux USA, on note un taux de reports exceptionnel : un nombre énorme de décès, 40 fois plus de morts que d’habitude (456 en janvier contre 166 décès pour tout 2020 aux USA, en tout 30 000 rapports en 1 an). Par exemple en janvier 2020, il y avait eu « seulement » 14 décès signalés.
Tous les ans aux USA, on retrouve le même schéma en fonction de l’âge : chez les enfants il y a quelques morts, et ensuite le taux descend avec l’augmentation de l’âge et remonte pour les personnes âgées : le % de décès augmente avec l’âge dans les plaintes.
Janvier 2021 : les vaccins ARNm représentent l’écrasante majorité des reports concernant les vaccins (2900 sur 3000 plaintes pour d’autres vaccins). On obtient les mêmes reports en fonction de l’âge mais la mortalité est 40 fois plus élevée par rapport aux plaintes, donc on peut en extrapoler une possible toxicité forte des vaccins ARNm.
Il faut ajouter cependant que ces rapports ne sont pas aléatoires : il peut y avoir un biais pour les cas qui ont engendré le décès.
La corrélation avec les âges est importante : les personnes âgées meurent plus du vaccin Covid que les jeunes.

Concernant les chiffres officiels israéliens
Les auteurs tirent une conclusion inverse de la conclusion officielle : ils expliquent cela par le fait que les chiffres publiés sont postérieurs au 19 janvier 2021, date à laquelle 92% des personnes de plus de 80 ans vaccinées (sur le total des plus de 80 ans vaccinés) l’ont été. Donc d’après les résultats officiels sont exclues les données sur personnes de plus de 80 ans datant d’avant le 19 janvier (la campagne de vaccination a commencé mi-décembre ciblant en priorité les plus de 80 ans).https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/la-vaccination-en-israel-le-diable-est-dans-les-details
« Nous concluons que les vaccins Pfizer, pour les personnes âgées, ont tué au cours de la période de vaccination de 5 semaines environ 40 fois plus de personnes que la maladie elle-même en aurait tué, et environ 260 fois plus de personnes que la maladie parmi les plus jeunes (les moins de 65 ans).
Ces nombres estimés de décès dus au vaccin sont probablement beaucoup plus faibles que les nombres réels, car ils ne représentent que ceux définis comme décès par COVID-19 pendant cette courte période et n’incluent pas les AVC et les événements cardiaques (et autres) résultant des réactions inflammatoires dans les dizaines de reports documentés sur le site NAKIM. »

Voici les principales conclusions :
Le nombre de cas graves, critiques et de décès ont augmenté au cours de cette période couvrant au moins un mois.
Vraisemblablement, les cas asymptomatiques avant la vaccination et ceux infectés peu de temps après la première dose ont tendance à développer des symptômes plus graves que ceux non vaccinés. Les cas les plus graves hospitalisés le 10 février ou à une date proche ont en fait été vaccinés avec la première dose ou jusqu’à deux semaines après la deuxième dose.
Du 26 janvier au 10 février 2021, 909 102 citoyens israéliens ont reçu la 2ème dose de vaccin. Parmi ceux-ci selon le tableau, 92 sont décédés, soit 0,01%.
Par conséquent, au cours des 5 semaines depuis la première dose, au moins 0,05% des receveurs de la première dose sont décédés. Ce taux de mortalité concerne principalement une population relativement jeune dont la vaccination a été annoncée le 19 janvier, date à partir de laquelle la plupart des vaccinés avaient moins de 65 ans.
Le taux de mortalité des personnes de plus de 65 ans entre la première et la deuxième dose de vaccination jusqu’au 19 janvier est trouvé par les auteurs à 0,186%, ce qui est proche des 0,2% rapportés par le Ministère de la Santé le 21 janvier 2021.
Cette valeur de 0,2% de décès a été mystérieusement modifiée par la suite par le Ministère de la Santé et est passée à 0,005 % sans aucune explication.

3) Selon Xavier Bazin qui se fonde sur les chiffres officiels compilés sur le site Ourworldindata (https://ourworldindata.org/covid-vaccinations), on note le même type de courbe en Israël et dans les pays où l’on n’a quasiment pas vacciné : la diminution du nombre de cas est comparable ; par contre on note également une augmentation du nombre de décès Covid dans les jours qui suivent les campagnes de vaccination dans les pays où celles-ci ont été massives.
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/vaccin-en-israel-des-chiffres-troublants

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