Nos fidèles lecteurs se souviennent de ce moment de honte nationale quand nous avons découvert sur Facebook qu’un médecin ouvertement inféodé aux industriels du vaccin annonçait fièrement l’échec de notre plainte ordinale portée contre un de ses amis, trois semaines avant le jugement de celui-ci prévu pour le 27 Juin 2019 (1). C’était lamentable et douloureux pour notre démocratie mais voilà, le jour du résultat est passé, alors ? Alors, n’imaginez surtout pas connaître la suite à l’avance ! Bonne lecture…

L’idée qu’on s’en faisait…

Revenons sur ce qui constitue le socle essentiel de l’AIMSIB à savoir notre quête effrénée pour une information claire et transparente concernant les produits de santé que certains d’entre nous prescrivent au péril de leur responsabilité morale et que d’autres consomment parfois au péril de leur… vie.

Peu nous importe que le produit montré du doigt soit « à la mode » (les vaccins, le Levothyrox…) ou presque has-been pour les plus jeunes de notre lectorat… (les statines, les anti-ulcéreux, les anti-dépresseurs…)

Tout nous intéresse !

Tous les médicaments allopathiques, tous les produits de santé sont pourvus d’indications thérapeutiques, de contre-indications, d’une pharmacologie complexe et d’un rapport bénéfice sur risque propre à chaque assemblage. C’est compliqué et c’est pour ça que la France envoie tous les ans à ses frais 9000 de ses enfants en Facultés de Médecine, pour savoir correctement prescrire.

Il est dans l’air du temps de vouloir tuer l’homéopathie au prétexte que ses prescripteurs dépensent 120 millions d’euros en pure perte de granulés à mémoire de cellulose et que ces prises en charge pourraient retarder des thérapeutiques urgentes plus adaptées.

Espérons que les homéopathes ne chercheront jamais à traduire devant les tribunaux tous ceux de leurs confrères qui ont généré des démences chez leurs patients par utilisation aveugle d’anti-ulcéreux, des cancers par prescription imbécile de statines, des fractures par consommation forcée hors AMM d’anti-ostéoporotiques, des suicides par mésusage de l’utilisation d’anti-dépresseurs, ou des hospitalisations par poly-médicamentation de nos plus fragiles vieillards, les sommes en cause prendraient un tout autre relief.

L’idée qu’un médecin a décidé de s’en faire

Vous l’avez compris, oser annoncer qu’un produit de santé allopathique puisse se trouver sans effet secondaire est proprement insensé.

Si en plus on prête cette formidable qualité à un vaccin chez qui la plupart des études d’inocuité et d’efficacité ont été purement et simplement interrompues par procédure dite du « fast track » dans les années 2006 au motif (industriel) que le péril mondial était majeur, alors l’AIMSIB sort de ses gonds.

Notre contradicteur, qui « oublie » de citer l’ensemble de ses liens d’intérêts comme la Loi l’y oblige pourtant et qui déclare ne pas connaître toutes les firmes citées dans sa fiche de transparence gouvernementale,

Notre contradicteur, officiellement rémunéré conjointement par la firme fabriquant le Gardasil et par celle qui le commercialise, qui ose écrire que ce produit ne génère au pire que des « malaises vaso-vagaux », et « en aucun cas des maladies auto-immunes »,

Notre contradicteur enfin, qui refuse d’examiner la fiche VigieAccess éditée par l’OMS recensant une centaine de milliers de cas certains d’effets indésirables graves indiscutables et qui préfère lire une réponse écrite de quatre pages sur l’importance de la lutte contre les maladies infectieuses à prévention vaccinale.

L’idée qu’un Conseil Départemental de l’Ordre peut s’en faire

On le redit, un temps de parole attribué (avec révérences) à 95% pour une partie contre 5% (avec nausées) pour l’autre augurait bien mal de l’équité des décisions,  donc qu’une fuite aussi impérialement gaffeuse sorte des semaines avant jugement sur les réseaux sociaux, dans un compte Facebook géré par les industriels des vaccins n’a réussi qu’à nous faire mourir de rire.

Les dés étaient pipés, nous le savions, Gardasil le vaccin anti-cancer du col de l’utérus doit devenir un vaccin obligatoire pour les garçons comme pour les filles, si Sanofi le veut, Le Ministère Français de la Santé l’obtiendra !

Souvenons-nous bien que notre gouvernement n’a pas su trouver plus de 70 millions d’euros pour soutenir notre système national des urgences hospitalières. C’est peu ? Mais il faut bien comprendre que vacciner toute une classe d’âge, tous les ans, avec trois Gardasil, coûte 800.000×400= 320 millions d’euros à la collectivité par an, sans compter la prise en charge annuelle de tous les accidents vaccinaux qui s’accumuleront d’année en année, plus le rattrapage initial de toutes les classes d’âge qui ont « échappé » à l’éradication gouvernementale…  En matière de Santé Publique il faut savoir faire des choix!

Pauvre personnel des Urgences… Pauvres de nous…

À l’AIMSIB, nous sommes fines mouches. Nous nous étions dit qu' »ils » avaient à l’avance décidé de re-blanchir notre suspect, puisque tout n’était que théâtre. Mais la gaffe intergalactique de notre pédiatre aixois pouvait néanmoins relancer la donne et insuffler une vraie envie d’indépendance intellectuelle aux braves et indépendants médecins villemomblois présents en séance, et ainsi « laisser passer » la plainte jusqu’à son terme avec un examen par la Section Disciplinaire Régionale du ressort de leurs Départements.

Anicroche de taille, dès la première instance disciplinaire la présidence de séance serait confiée à un magistrat professionnel, le danger que ce vilain juriste ne se cantonne qu’à la réalité des textes de Loi serait énorme et du coup pourrait faire condamner notre suspect avec un retentissement négatif abominable pour la politique gouvernementale en général et le Gardasil en particulier.

Anicroche de taille égale, confirmer la fuite Facebook par une décision absolument équivalente à celle proclamée trois semaines auparavant et s’exposer à la vindicte générale, populace et médecins confondus par démonstration réitérée d’une totale aliénation de l’Ordre des Médecins 2019 à Sanofi, à MSD et à ses zélateurs dévoués… serait suicidaire.

L’affaire était donc délicate, dans un cas c’est la catastrophe en chaîne, dans l’autre c’est l’indignité généralisée.

L’idée ordinale hors-sol que personne n’a vu venir

On rappelle que le Conseil Départemental de l’Ordre de Villemomble a réuni son Collège de Médecins le 27 Juin 2019 dans la soirée, et que le 5 Juillet l’AIMSIB n’avait toujours pas reçu notification de la délibération de cette plainte. Nous avons donc téléphoné ce jour-là à 16h à ce Conseil afin de prendre des nouvelles de notre affaire. Première secrétaire, qui joue magistralement l’ignorance de l’affaire qui secoue pourtant toute la Toile depuis trois semaines. Transmission du coup de fil à une seconde secrétaire, toute aussi ignorante de l’affaire puis passage à une cheffe, secrétaire de Direction. Le ton change, les niveaux de glaciation orale montent.

– La secrétaire: « Il n’a pas été prévu de vous faire part de la décision de notre Collège de Médecins »
– Question interloquée de l’AIMSIB : « Mais si cela n’a pas été prévu et puisque nous vous téléphonons exprès pour en connaitre le résultat, pouvez-vous nous donner la décision que votre Collège a arrêté »?
– La secrétaire – « Non. Voyez avec le Président du Conseil Départemental ».
– AIMSIB: « Fort bien, passez-le moi ».
– La secrétaire: – « Il est absent actuellement, je ne peux le déranger ».
– AIMSIB: « Et bien passez-moi n’importe quel Confrère présent actuellement dans vos locaux, j’imagine qu’ils sont tous au courant de l’affaire. »
– La secrétaire: « Désolé, aucun médecin n’est présent dans les locaux à cette heure ».
– AIMSIB: « Pouvez-vous demander au Président de m’appeler dans la soirée avant rédaction de notre article, voici mon numéro de téléphone? »
– La secrétaire. « Je lui transmettrai ».

Le Président n’a plus de batterie, c’est le plus probable.

L’idée que les amoureux du droit pourrait bien avoir envie de caresser

Quelle indépendance l’Ordre des Médecins conserve-t-il pour imaginer pouvoir détourner toutes les règles de la démocratie, à savoir refuser de donner à un plaignant le devenir de son action ?

Si l’AIMSIB ne peut obtenir de nos représentants actuels que le droit soit respecté peut-être que l’Ordre des Médecins se montrera plus à l’écoute de nos lecteurs, médecins et patients confondus, ainsi qu’aux questions des journalistes ? Personne ne pourrait blâmer un citoyen en colère de vouloir signifier personnellement son avis au Conseil Départemental en cause ou son désir de connaître les suites données à cette plainte. En ce cas, c’est ici :

CDOM Seine-Saint-Denis, contact

À laquelle nous vous joignons l’adresse internet, pour les décidés du clavier :

seine-st-denis@93.medecin.fr

Merci de transmettre le résultat de vos recherches dans le blog ci-joint.

Conclusion

L’organisation Transparency International classe la France au 22e rang des pays par ordre de corruption ressentie avec 71 points pendant que tous les pays nord-européens paradent en tête de la liste, bien mieux notés que nous d’une vingtaine de points supplémentaires (2). Nous sommes la honte de ce classement, l’avons-nous mérité ? Largement, la preuve.

Transparency International, extrait

Au final, réconfortons le Président du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de Seine-Saint-Denis : nous sommes 22e, ça pourrait être pire, le dernier pays qui clôture cette liste en 174e position c’est la Somalie, avec… 8 points.

Nous sommes confiants. Ce médecin ne devrait jamais avoir matériellement assez de temps en un seul mandat pour nous tirer aussi bas.

Enfin, normalement….

 

 

 

Source:
(1) https://www.aimsib.org/2019/06/17/bienvenue-en-republique-bananiere-francaise/
(2) https://etudier-voyager.fr/2012/12/la-corruption-dans-le-monde-par-pays/

Auteur de l'article :

Lire tous les articles de

Aller au contenu principal