En préparation de la réunion de travail de l’AIMSIB du 8 Juin 2019 à Paris (voir en fin d’article) le Comité Médical vous propose de travailler sur ce texte, de le critiquer, de l’améliorer, puis de l’amender en vue d’une édition définitive à l’issue de nos travaux. Si l’intérêt scientifique et médical des obligations vaccinales ne nous semble pas établi, comment au moins en atténuer certains effets secondaires dévastateurs ? Bonne lecture, à vos commentaires.

 

Il est aujourd’hui difficile pour une famille, et pour un médecin dont la responsabilité juridique est engagée en cas de complication post-vaccinale, de vacciner de façon systématique des bébés de deux mois avec des seringues contenant des vaccins hexavalents ; et encore plus si un autre vaccin est injecté lors de la même séance.

Quelles précautions les familles et leurs médecins devraient prendre au moment de vacciner et au décours des injections uniques ou multiples ?

Les précautions qui suivent, préconisées par l’AIMSIB, ne visent pas à encourager ou décourager les familles et leurs médecins concernant les vaccins, obligatoires ou pas. Ce sont des informations potentiellement utiles. Chacun peut les utiliser à sa manière ou les négliger. Elles ne visent pas non plus à créer de conflits entre les familles et leurs médecins. Mais il est crucial dans l’intérêt de tous (familles et médecins), de se prémunir, c’est-à-dire d’anticiper la survenue possible de complications post-vaccinales.

Anticiper signifie qu’on est informé de l’existence de ces complications. C’est la 1ère et impérative précaution du médecin avant de vacciner un nourrisson : il doit informer les familles que des complications sont possibles. Il doit procéder de façon intelligible et objective ; il doit notamment préciser que la fréquence et la sévérité des complications ne sont pas clairement connues car mal étudiées. S’il ne procédait pas ainsi et si une complication survenait, il serait difficilement défendable devant un tribunal.

La liste de précautions minimales qui suit n’est pas exhaustive et chaque médecin ou chaque famille devrait y ajouter sa pierre.

1ère précaution, mode d’injection :

Le professionnel de santé qui vaccine doit respecter scrupuleusement les consignes d’injection des vaccins. Elle doit être lente (quelles que soient l’agitation du bébé et l’anxiété des parents) et strictement intramusculaire. Le professionnel doit donc vérifier, avant de commencer à injecter et au moins une fois au cours de l’injection, si l’aiguille n’est pas dans une veinule du muscle. Pour ce faire, il doit aspirer (donc stopper l’injection si elle a débuté) afin d’être certain que du sang (la moindre goutte) ne revient pas dans la seringue.

En effet, l’injection directement dans un vaisseau sanguin du contenu de la seringue peut être à l’origine de complications immédiates ou différées selon les industriels eux-mêmes.

En cas d’incident (par exemple dû à l’agitation du bébé) ou de manquement à ces principes, le professionnel doit l’inscrire sur le carnet de vaccination avec date, heure et tampon. Les circonstances de l’incident doivent être décrites. Si le professionnel s’y refusait pour une raison quelconque, la famille doit procéder elle-même avec les détails nécessaires et indiquer que le professionnel s’y est refusé. Il faudra faire copie du rapport de l’incident et l’envoyer à l’Agence Régionale de Santé (ARS) sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception. En cas de complications ultérieures, ce sera une pièce à conviction.

2ème précaution, surveillance post vaccinale :

À la suite de l’injection, les parents doivent suivre de façon minutieuse les réactions du bébé. Il faut, heure par heure, noter tout ce qui peut paraître nouveau ou anormal par rapport à la situation antérieure : en particulier, de l’agitation, des pleurs inconsolables, de l’insomnie, ou une perte d’appétit, tout doit être noté sur le carnet de vaccination de façon chronologique car ce sont des signes de neurotoxicité.

Il serait préférable que ces signes soient constatés par le professionnel qui a vacciné, et ce constat doit être daté et signé sur le carnet de vaccination. Outre les réactions locales, la fièvre et des signes cutanés ou lymphatiques (apparition de ganglions), toute autre manifestation, notamment gastro-intestinale, par exemple, doit être notée et suivie.

Si le professionnel se refusait pour une raison quelconque à valider les observations de la famille, celle-ci doit procéder elle-même avec les détails nécessaires et indiquer que le professionnel s’est refusé à valider leurs observations. Il faudra copier le rapport des signes anormaux inscrits sur le carnet de vaccination (ou sur un dossier partagé par des témoins) et l’envoyer à l’ARS sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception. En cas de complications ultérieures, ce sera une pièce à conviction.

Évidemment toute manifestation aiguë et/ou sévère doit faire l’objet d’une visite aux Urgences ou d’un appel aux services d’urgence mobiles compétents. À nouveau, tout doit être scrupuleusement noté par la famille et validé par les professionnels de santé qui interviennent à domicile ou aux Urgences. Le rapport d’hospitalisation, des urgences ou de la visite à domicile, daté et signé par le médecin, doit être obtenu sur place, copié et adressé à l’ARS. Ce doit être une lettre recommandée avec accusé de réception. En cas de complications ultérieures, ce sera une pièce à conviction que personne ne pourra contester.

Il ne s’agit pas, évidemment, de faire du tort ou des ennuis au professionnel de santé impliqué mais de se préparer à des suites, notamment juridiques, au cas où l’état de santé du bébé se trouverait altéré dans les jours, semaines ou mois qui suivraient la vaccination. Toute discordance entre les rapports (datés et signés) des professionnels et les observations de la famille doivent être notées sur le carnet de vaccination (ou sur un dossier cosigné par des témoins) et copie doit être envoyée à l’ARS sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception.

Pourquoi ces précautions s’avèrent aujourd’hui indispensables pour les familles comme pour les médecins ?

Parce que l’OMS a modifié la façon dont les effets adverses des vaccins devaient être classifiés. En simplifiant, pour attribuer un effet adverse à un vaccin – c’est-à-dire, affirmer une relation de causalité : « le vaccin est la cause probable de cet effet adverse » – l’OMS a décidé d’adopter de nouveaux critères.

Les critères de causalité habituellement utilisés – critères dits de Brighton – par les scientifiques et les juristes ont été modifiés. En conséquence, les familles et leurs médecins doivent désormais redoubler de précautions quand ils décident conjointement de vacciner un bébé. En bref, si un effet adverse ne répond pas à la définition donnée désormais par l’OMS – définition élaborée en collaboration avec des employés de l’industrie des vaccins – il doit être rejeté et ne doit pas être rapporté comme susceptible d’avoir été provoqué par le vaccin.

Cette façon de procéder revient à exonérer les vaccins d’une multitude d’effets adverses notamment ceux survenant à distance de l’injection supposée responsable ; à moins de montrer continuité et contiguïté entre le moment de l’injection du vaccin et la survenue de l’effet adverse.

Dit autrement, pour qu’un effet adverse soit reconnu selon les nouveaux critères de l’OMS, il faut pouvoir démontrer que des premiers signes avertisseurs ont été enregistrés au moment ou à proximité du jour et de l’heure de l’injection. C’est la notion fondamentale de contiguïté. D’où l’importance pour les familles et leurs médecins d’enregistrer, de façon visible (officielle), tout signe avant-coureur d’une future complication.

En cas de complications ultérieures, ce sera une pièce à conviction que personne ne pourra contester. L’exemple de la SEP survenant au décours du vaccin contre l’hépatite est révélateur. Il faut qu’une manifestation de neurotoxicité immédiate (aussi minime soit-elle) ait été enregistrée au moment ou dans les suites immédiates de l’injection pour espérer faire reconnaître une SEP post-vaccinale diagnostiquée parfois plusieurs années plus tard par des neurologues consciencieux.

3ème précaution, non utilisation des anti-pyrétiques :

il ne faut jamais prescrire (ou donner) systématiquement des médicaments antalgiques (contre la douleur) ou contre la fièvre au décours immédiat d’une vaccination, type paracétamol et ibuprofène. Le paracétamol peut être toxique par lui-même chez les bébés. Mais c’est pour une autre raison qu’il est préférable de s’abstenir : ces médicaments peuvent masquer les effets adverses du (ou des) vaccin(s).

Au contraire, il faut identifier et noter chronologiquement toute anomalie [tout symptôme qui était absent avant l’injection vaccinale] qui peut advenir car, en cas de complication ultérieure, il faudra pouvoir montrer qu’un effet adverse a été noté très initialement. Aussi minime soit-il, ce symptôme peut être annonciateur et être considéré comme une 1ère alerte qui donnera du sens à des symptômes ultérieurs. La prise en compte immédiate de ce symptôme montrera que la famille, et surtout le médecin, n’ont pas été négligents. Il faudra par exemple mesurer régulièrement la température du bébé (éventuellement construire une courbe) car toute fièvre est symptôme d’une réaction immunitaire systémique. Si elle est anormalement prolongée ou trop élevée (en l’absence de médicament), elle constitue un effet adverse dysimmunitaire hautement significatif pour interpréter tout effet adverse ultérieur plus sévère.

4ème précaution, préparation à la vaccination suivante :

Bien sûr, il faut tout faire pour protéger le bébé. Mais, face aux obligations légales de vacciner, il faut aussi se préparer à assumer les ennuis inéluctables provoqués par une vaccination de masse. Pour beaucoup, tout ira bien au moins en apparence, mais pour certains vaccinés, des ennuis pourraient survenir. Si on oblige un professionnel de santé à vacciner un bébé, tout en lui affirmant qu’il n’y a pas de contre-indication à ce vaccin, on peut difficilement lui reprocher la survenue d’un effet adverse ou l’en rendre responsable légalement. Mais ce professionnel doit être prudent et s’entourer d’un maximum de précautions. Au moment de vacciner un bébé pour la 1ère fois (à l’âge de 2 mois en principe), il est généralement impossible d’avoir connaissance ou de suspecter une intolérance à une substance présente (y compris sous forme de traces) dans une seringue vaccinale.

Les choses sont différentes pour la seconde injection 2 mois plus tard. À ce stade, des familles pourraient se retourner contre ce professionnel si celui-ci n’a pas tenu compte, au moment d’administrer une seconde injection (ou un rappel), d’une alerte survenue après une 1ère injection ou une injection antérieure. Le professionnel doit être très attentif à tout évènement survenant au moment ou au décours de chaque injection.

Ici se pose un problème crucial : est-ce que tout professionnel de santé susceptible d’injecter un vaccin est apte et/ou habilité à identifier des effets adverses post-vaccinaux ?

La réponse est évidemment négative : seuls les médecins devraient injecter des vaccins et suivre les bébés vaccinés au décours de l’injection car eux seuls ont en principe la formation professionnelle leur permettant d’identifier, et éventuellement quantifier, les effets adverses post-vaccinaux.

5e précaution afférente aux seringues :

il est impératif de vérifier la date de péremption des seringues avant chaque injection.

Dans le même ordre d’idée, il faut aussi vérifier si le contenu de la seringue n’est pas douteux. Certaines seringues peuvent être « opaques », c’est en principe annoncé sur la notice si c’est normal ; avec avoir ou non secoué cette seringue. Dans leur grande majorité les seringues vaccinales doivent être claires. En cas d’opacité inattendue, il ne faut pas l’injecter car cela peut témoigner d’un défaut dans la fabrication ou le stockage avec possibilité d’inefficacité et de toxicité.

Un vaccin contenant de l’aluminium ne doit jamais avoir été conservé à une température négative donc toute seringue dont le contenu aura été un temps gelé doit être détruite avant usage.

À cet égard, une association (avec un laboratoire de biologie) italienne, le Corvelva [https://www.corvelva.it/it/speciali-corvelva/analisi/vaccinegate-final-technical-report-molecular-profile-analysis-of-vaccines.html],  a produit des analyses du contenu de seringues vaccinales commercialisées en Italie. N’ayant pas accès aux données brutes de ces analyses et aux méthodes chimiques – et biologiques pour identifier et quantifier les antigènes présents dans les seringues – le comité AIMSIB préfère être prudent en attendant des confirmations par d’autres laboratoires indépendants ; mais ce que le Corvelva a publié en janvier 2019 (ci-dessous) est très inquiétant. Leurs premières analyses concernaient, entre autres vaccins, l’Infanrix hexa, un vaccin hexavalent administré aux bébés dès l’âge de 2 mois en France.

Les biologistes de Corvelva disent simplement qu’ils ont trouvé dans les seringues toutes sortes de substances qui n’auraient pas dû y être [ce sont des contaminations] et, inversement, que des substances (notamment des antigènes vaccinaux) qui auraient dû y être n’étaient pas retrouvées.

On peut éventuellement expliquer ce dernier point par un manque de sensibilité de la méthode utilisée mais cette même méthode s’est avérée efficace pour identifier les substances espérées dans une seringue vaccinale concurrente.

L’évidente leçon à retenir de ce 1er épisode de vérification indépendante (des industriels) des seringues vaccinales commercialisées est que tous les lots ne sont pas identiques et que la probabilité que certaines familles tombent malheureusement sur des lots contaminés et/ou vides d’antigènes n’est pas nulle avec les conséquences que cela implique.

6ème précaution, responsabilité partagée des familles et des médecins :

Sachant que les autorités sanitaires ne reconnaissent presque aucune contre-indication à la vaccination, comment les familles et leurs médecins confrontés à des effets adverses post-vaccinaux chez un bébé (après une 1ère ou une 2ème injection) doivent-ils se comporter au moment de l’injection suivante ou d’un rappel ? Certaines familles peuvent accepter de négliger ces alertes. D’autres peuvent s’alarmer.

En fonction du niveau éducatif et culturel (notamment médical et scientifique) et des expériences vécues par les familles, leurs positionnements peuvent beaucoup varier. La façon de procéder des médecins doit être adaptée à chaque famille.

Le médecin toutefois est supposé apporter une information scientifique et objective aux familles. C’est une exigence du code de santé publique. S’il apporte des informations scientifiques et indépendantes, il peut pousser les familles à refuser une nouvelle injection. S’il répète naïvement les informations que les autorités sanitaires répandent – c’est-à-dire qu’il n’y a pas de contre-indication aux vaccinations, y compris après la survenue d’effets adverses au décours d’une injection précédente – il se met dans une position délicate et paradoxale : il ne respecte plus le code de santé publique tout en répondant aux exigences des autorités sanitaires. Comment faire ?

On comprend maintenant pourquoi il est si important, pour la famille comme pour le médecin, d’avoir documenté tous les effets adverses survenus après une ou plusieurs injections, et de ne pas les avoir masqués avec du paracétamol ou de l’ibuprofène. Ces documents serviront de pièces à conviction face à des autorités sanitaires sourdes et aveugles.

Les avis et les choix des familles doivent évidemment être prépondérants car en cas de complication post-vaccinale sévère, elles seront seules à en assumer les conséquences.

Les médecins doivent aider les familles plutôt que rejeter leurs inquiétudes comme étant infondées. Respectueux du Principe de précaution et fidèles au serment d’Hippocrate, les médecins doivent donc en principe soutenir les familles dans toutes leurs démarches.

Si une famille s’inquiète des conséquences d’une nouvelle injection après avoir constaté des effets indésirables post-vaccinaux, le médecin doit rédiger un certificat de contre-indication motivé et documenté, avec comme argument additionnel majeur que les parents redoutent de nouvelles complications post-vaccinales.

Si ce certificat est rejeté par une municipalité, une administration scolaire ou le Rectorat et que les familles décident de résister aux injonctions (des employés des crèches par exemple), elles doivent, avec le soutien de leurs médecins, s’adresser directement aux Agences Régionale de Santé afin d’obtenir la validation du certificat de contre-indication. Cette demande doit être documentée [ce qui souligne à nouveau l’importance d’avoir documenté tous les signes anormaux qui ont suivi la ou les injection(s) précédente(s)] et adressée [lettre recommandée avec accusé de réception] directement et nominalement au Directeur de l’ARS. Il est impératif de mentionner explicitement qu’en cas de refus de validation du certificat de contre-indication et la survenue d’une complication postvaccinale, ce Directeur en serait tenu pour personnellement responsable. Mentionner également que l’absence de réponse explicite dans un délai raisonnable (par exemple, 4 semaines) aura valeur de validation du certificat de contre-indication et sera comme tel fourni en lieu et place du nouveau certificat de vaccination.

Les médecins n’ont rien à craindre de la rédaction d’un certificat de contre-indication (sinon qu’il soit rejeté) ; mais ils doivent pouvoir défendre leur point de vue [avoir lu les ouvrages décrivant la toxicité des vaccins] et pouvoir documenter les signes et alertes qui ont suivi les injections précédentes. L’AIMSIB recommande une lecture attentive des articles et des livres publiés par ses membres. Il est clair qu’il peut y avoir un décalage temporaire entre les alertes publiées par des scientifiques et leur prise en compte par les autorités sanitaires ou les municipalités (pour les crèches).

À titre d’exemple, on rappelle que les plus hautes autorités sanitaires américaines (le CDC) ont revu à la hausse la liste des contre-indications définitives à la vaccination par le ROR en écartant de la vaccination tous les enfants nés de parents atteints de maladies immunitaires ou qui en comptent dans leurs fratries. À ce jour (mars 2019), les autorités françaises n’ont pas encore réagi.

Programme AIMSIB du Samedi 8 Juin 2019

1- Assemblée Générale ordinaire

  • 9h00 Accueil
  • 9h10-10h20

Présentation et approbation du rapport moral par le président / Présentation et approbation du rapport financier par la trésorière / Evolution du site web par la conceptrice / Vote des résolutions / Questions diverses

 

2- Réunion de travail

  • 10h30-11h30 Discussion ouverte sur « Les six précautions préconisées par l’AIMSIB pour la vaccination des nourrissons » Modérateurs : Dr Reliquet et Dr Rehby
  • 11h30-12h45 Aluminium vaccinal avec le Pr Romain Gherardi Modérateur : Dr de Lorgeril
  • 14h00-17h00 Vaccin contre l’hépatite B : introduction, bénéfices et complications avec le Dr Gérard Delépine et le Dr Pierre Louchart Modérateur : Dr de Lorgeril
  • 17h00-18h00 Préparation du congrès d’automne, divulgation des résultats de la consultation en ligne (avril-mai) sur les thèmes que vous souhaitez voir abordés, conclusions du Président.

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