Après les histoires du H1N1 et de l’hépatite B, je vais maintenant vous parler des vaccins anti HPV (Gardasil/Cervarix) dans une série d’articles, vu qu’en septembre dernier nous avons eu le droit à une vague de propagande vaccinale invraisemblable dans tous les médias suite à la disponibilité du Gardasil 9 en France. Vous allez voir qu’en soulevant le tapis, ce qui se trouve en dessous sent mauvais à des kilomètres à la ronde.

 

En plus, le Gardasil est un produit très important pour son fabricant :

Le Figaro, édition nationale.

Avec le gros mensonge sur l’efficacité présumée contre le cancer du col de l’utérus. Et n’oubliez pas :

ARTICLE 35 (ARTICLE R.4127-35 DU CSP)

Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il lui propose.

ARTICLE 40 (ARTICLE R.4127-40 DU CSP)
Le médecin doit s’interdire, dans les investigations et interventions qu’il pratique comme dans les thérapeutiques qu’il prescrit, de faire courir au patient un risque injustifié.

Une censure nauséabonde

Paris Match nous avait gratifié d’un bel article qui consistait en une interview de Catherine Riva sur le Gardasil :

Source: Paris Match (avant disparition mystérieuse)

Mais bizarrement peu de temps après sa publication, cet article a disparu !

Source: Paris Match (après disparition mystérieuse)

Heureusement la machine à remonter le temps n’oublie rien :

Internet n’oublie rien !

Rappels sur le Gardasil tétravalent qHPV

Évaluation

Un petit rappel rapide (nécessaire) sur le Gardasil 4 car les manipulations concernant les vaccins HPV ne datent pas d’hier.

Regardons la notice européenne (RCP) [1]

RCP Gardasil 4

C’est aussi explicité dans le dossier américain [2]

Clinical Review – FDA

En fait; le fabricant n’a pas testé le produit contre placebo inerte mais contre un « faux placebo » qui contient l’adjuvant :

RCP Gardasil 4

et dans le dossier américain, on a le détail [2]

Essai 015- extrait

Vous vous demandez peut-être à quoi ça sert d’utiliser un faux placebo ? C’est très simple : pour le groupe recevant l’adjuvant – produit pharmacologiquement et immunologiquement actif – cela sert à générer un maximum de bruit (effets indésirables) dans le groupe de contrôle pour essayer de noyer un potentiel signal statistique sortant dans le groupe vacciné.

De plus, les effets indésirables locaux ne sont suivis que sur 5 jours et les effets indésirables systémiques ne sont suivis que sur 14 jours, ce sont des durées archi minables pour des produits étant actifs à long terme alors que l’efficacité, elle, est évaluée au bout de 7 mois !

On remarque ici une première chose frappante : on se moque pas mal de savoir si un vaccin est efficace au bout de 7 mois (en fait 1 mois après la troisième dose) chez une gamine vaccinée à l’âge de 15 ans, ce qu’on veut savoir c’est si elle sera protégée au bout de 10, 15 ou 20 ans, c’est-à-dire à l’âge où le cancer du col peut survenir…

Normalement, c’est le genre de choses qu’on évalue AVANT la mise sur le marché et pas APRÈS, à moins de reconnaître publiquement que les patients recevant le produit sont des cobayes utilisés dans un essai à grande échelle mené sur la population entière.

RCP Gardasil 4

Cette inadéquation entre la durée d’action du produit (ou au moins la fenêtre temporelle d’évaluation d’efficacité/immunogénicité) et la fenêtre temporelle de détection d’effets indésirables est malheureusement un grand classique de l’évaluation des vaccins. On ferme la fenêtre temporelle de détection le plus tôt possible pour être certain de ne surtout pas détecter le moindre effet indésirable retardé, surtout d’ordre auto immun.

 

On rappelle que pour trouver un signal de sclérose en plaque après vaccination contre l’hépatite B, il a fallu chercher les premiers symptômes sur une fenêtre temporelle de 3 ans [3]. De même pour les narcolepsies dues au vaccins anti H1N1, dans la branche française de l’étude européenne VAESCO, la durée médiane de diagnostic était de presqu’un an [4] !

Ainsi, quand un fabricant réalise des essais de tolérance très courts (dans le cas du Gardasil : 2 semaines), il est évident que c’est dans le seul but de masquer une toxicité qui risque de s’exprimer.

Les effets indésirables de fréquence inférieure à 1% n’ont même pas été discutés. Pour un médicament administré à 200 personnes ce n’est pas très grave, là on parle d’un médicament administré à des centaines de millions de personnes de par le monde. Une zone grise de 1% de non détection d’effets indésirables, ça commence à faire beaucoup de victimes potentielles, surtout pour un produit destiné par essence à des gens bien-portants !

RCP Gardasil 4

Il est notoire qu’il y a de gros problèmes de tolérance avec ce vaccin depuis sa commercialisation (jusqu’aux publication les plus récentesBMC Neurol. 2018 Dec 28;18(1):222. doi: 10.1186/s12883-018-1233-y – case report japonais sur le Gardasil 9), il suffit de lire la presse [5] pour le constater, même les plus éminents chercheurs n’arrivent pas à obtenir les données des essais cliniques [6].

BMJ 2018;362:k3694

Tolérance

Nous ne reviendrons pas en détail sur tout ce qui est sorti pendant les essais cliniques (il faudrait écrire un livre) mais sur ce point amusant : d’après le dossier américain [7], le vaccin est tératogène !

Cela signifie qu’il provoque des malformations fœtales.

GardasilTM HPV Quadrivalent Vaccine – May 18, 2006 VRBPAC Meeting

L’essai clinique dont vous n’avez jamais entendu parler : V501-018

À la date de l’évaluation du produit pour sa mise initiale sur le marché, le seul essai avec vrai placebo inerte (oui, il n’y en a eu qu’un seul) est l’étude V501-018 / NCT00092547 qu’on peut également trouver ici.

Cet essai a été volontairement exclu de la fameuse revue Cochrane plus ou moins falsifiée (plutôt plus que moins d’ailleurs) sous un prétexte totalement fallacieux (données stratifiées par sexe soi-disant non disponibles alors que l’EMA peut les fournir) pour ne pas risquer de ternir les merveilleuses conclusions de cette revue frelatée.

Clinical Review – FDA

Cette étude n’arrange pas du tout la réputation du vaccin en matière de tolérance…

Clinical Review – FDA

Rassurez vous, comme d’habitude les investigateurs n’ont imputé aucun des 5 événements indésirables sévères (il y en a 2 ou 3 qui sont bizarres quand même, et ils se produisent tous dans les 2 semaines post dose).

Et comme d’habitude, pour noyer le poisson les événements suspects ne sont pas enregistrés comme Serious Adverse Events mais comme New Medical Conditions avec une belle thyroïdite auto-immune dans le groupe vacciné !

Clinical Review – FDA

Sur clinicaltrials.gov avec le suivi étendu (30 mois) le déséquilibre s’accroît :

clinicaltrials.gov – V501-018 : A Study of Gardasil (V501) in Preadolescents and Adolescents (V501-018)

et dans le suivi à long terme, les investigateurs ont imputé une paralysie faciale (sur quels critères ils imputent, ou non, on ne sait pas).

En fait, même cet essai contre placebo ne sent pas bon car le « placebo » n’en était pas un vrai ! Il ne s’agit pas simplement d’eau salée, il s’agit du vaccin sans adjuvant ni antigène, mais avec tous les conservateurs et excipients !

article complet [8] en accès libre

Les composants supplémentaires sont : L-histidine, Polysorbate 80, Borate de sodium).

Ensuite, il va falloir beaucoup d’imagination pour nous expliquer que tester un vaccin contre placebo n’est pas « possible » ou pas « éthique » :

Le placebo sans aluminium, c’est possible !

Le placebo n’était donc pas un vrai placebo mais il semble que le vaccin administré dans cet essai n’était pas le vrai vaccin non plus ! La composition du Gardasil qHPV commercialisé est :

Extrait

Ce sont les quantités par dose de Gardasil qHPV. Alors que dans le rapport de la FDA de l’essai V501-018 ces quantités sont données par ml, et une dose contient 0,5 ml

Produits administrés dans l’essai 18

Les quantités réellement administrées sont donc celles affichées mais divisées par 2 (0,5 ml).

Par comparaison, le produit administré dans l’essai 15 est lui bien du « vrai » Gardasil ; les quantités sont indiquées par dose de 0,5 ml.

Essai 15, extrait

À ce stade, il est possible que les charges indiquées dans le protocole 18 ne soient qu’une erreur de frappe, mais il est hautement suspect que cette erreur se produise justement pour le seul essai contre placebo non adjuvanté. Après avoir pris contact avec Peter Doshi (initiateur du projet RIAT [9]), il s’avère que ce point est actuellement sous investigation.

La pharmacovigilance française

Malgré son incroyable médiocrité (le CRPV de Toulouse est complètement passé à côté des narcolepsies dues à Pandemrix si on veut rester dans les histoires vaccinales récentes) et son lourd historique de falsifications en série (Engerix B), la pharmacovigilance française peut parfois fournir quelques infos. Compte tenu de l’incroyable taux de sous-notification, le rapport fourni en dit long sur la catastrophe iatrogène sous-jacente. [pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2018/12/38f31701a95607f88d32c9b2ecc8b182.pdf »]

 

PSUR 2013

Ce n’est pas très rassurant tout ça ! Et si on regarde les essais, on voit qu’un cas de vascularite a été remonté chez les vaccinées et aucun en placebo…

Clinical Review – FDA

et un déséquilibre était déjà présent entre les groupes pour les polyarthrites rhumatoïdes (et dérivés), si on exclut tous les cas pré-existants.

Clinical Review – FDA

Clinical Review – FDA

et en bonus :

PSUR 2013

Sur ces 4 décès, 2 sont des conséquences neurologiques directes de la vaccination :

5.2.4 Effets neurologiques

Conclusion

Là, on a le combo du produit plus que douteux : vaccin non testé contre placebo mais contre un adjuvant pour étouffer des problèmes de tolérance, une fenêtre temporelle de détection d’effets indésirables archi réduite pendant les essais (le produit commence à peine à générer des anticorps que le suivi s’arrête alors que l’efficacité est évaluée au bout de plusieurs mois), une puissance statistique volontairement limitée à 1%, des chercheurs indépendants dans l’impossibilité de travailler, une revue Cochrane grossièrement falsifiée avec des liens d’intérêts non dévoilés, des essais volontairement passés à la trappe

Même comme ça, lorsque des signaux inquiétants sortent, il reste les 2 excuses suivantes en dernier ressort :

  • les investigateurs ont dit « ce n’est pas le vaccin »
  • l’essai a été mal randomisé

Et le tour est joué : les falsifications des essais cliniques en direct sur vos écrans, ce produit est manifestement toxique et le fabricant semble en être parfaitement informé vu qu’il met en œuvre toutes les manœuvres possibles et imaginables pour en masquer ladite toxicité !

Le Gardasil qHPV étant un vaccin du passé, vous allez voir dans les articles qui viennent que pour le Gardasil 9 c’est encore pire ! Ce nouveau produit est si toxique que le fabricant n’arrive même plus à le masquer pendant ses essais cliniques…

Bonus

Vous voulez le compte rendu du dossier déposé auprès de la FDA ? Cadeau :

[pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2019/01/clinical-review-human-papillomavirus-quadrivalent-types-6-11-16-18-vaccine-recombinant-gardasil-june-8-2006.pdf » title= »Clinical Review – Human Papillomavirus Quadrivalent (Types 6, 11, 16, 18) Vaccine, Recombinant – Gardasil, June 8, 2006″]

 

En plus, les plus éminents chercheurs ont décidé de rouvrir les dossiers qui sentent mauvais

Étude en cours

et, de toute manière, ce vaccin ne servait déjà pas à grand chose [7].

VRBPAC Background Document – GardasilTM HPV Quadrivalent Vaccine – May 18, 2006 VRBPAC Meeting


 

Source : 
[1] https://www.ema.europa.eu/documents/product-information/gardasil-epar-product-information_fr.pdf
[2] FDA – Gardasil Clinical Review – STN BLA 125126
[3] Hernán MA, Jick SS, Olek MJ, Jick H, Recombinant hepatitis B vaccine and the risk of multiple sclerosis: a prospective study. Neurology. 2004 Sep 14;63(5):838-42.
[4] Etude NarcoFlu-VF (NarcoFlu VAESCO-France), Grippe, Vaccination Antigrippale et Narcolepsie : contribution française à l’étude cas-témoins européenne, CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE BORDEAUX / INSERM / UNIVERSITE BORDEAUX SEGALEN, SERVICE DE PHARMACOLOGIE / CIC-P 0005 PHARMACO-EPIDEMIOLOGIE
[5] Challenges of independent assessment of potential harms of HPV vaccines, BMJ 2018;362:k3694, Data Supplement – Details of media stories on harms of HPV vaccines
[6] Challenges of independent assessment of potential harms of HPV vaccines, BMJ 2018;362:k3694 , doi: https://doi.org/10.1136/bmj.k3694
[7] VRBPAC Background Document – GardasilTM HPV Quadrivalent Vaccine – May 18, 2006 VRBPAC Meeting
[8] Reisinger KS et al. Safety and persistent immunogenicity of a quadrivalent human papillomavirus types 6, 11, 16, 18 L1 virus-like particle vaccine in preadolescents and adolescents: a randomized controlled trial. Pediatr Infect Dis J. 2007 Mar;26(3):201-9

[9] https://restoringtrials.org/about-us/

Annexes
Résumé des caractéristiques produit Gardasil tétravalent (EMA)
[pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2018/12/gardasil-epar-product-information_fr.pdf »]
Références des alertes médiatiques sur les vaccins HPV – source originale : BMJ
[pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2018/12/jorl45563.ww1_.pdf » title= »jorl45563.ww1″]
VRBPAC Background Document – GardasilTM HPV Quadrivalent Vaccine
[pdf-embedder url= »https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2018/12/2006-4222b3.pdf » title= »2006-4222B3″]

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