Les grands entretiens de l’AIMSIB : Pertinence de la vaccination anti-tétanique

Nous vivons des temps troublés en Médecine et en Santé Publique. Une radiation du Pr Henri Joyeux prononcée par une Instance Disciplinaire Régionale suivie d’un Appel par le Conseil Départemental à l’origine même de la plainte, une Concertation Citoyenne sur la vaccination dont les conclusions ont semé plus de confusions que de certitudes, une irruption de la grippe saisonnière, puis un débat sans fin sur le maintien, l’abandon ou la généralisation de l’obligation vaccinale…

Emblème de toutes les peurs séculaires, le Tétanos. Une maladie devenue rarissime ( 10 cas par an en France en moyenne) et que le camp des vaccinalistes convaincus saisit fièrement pour démontrer toute l’utilité d’une pratique vaccinale obligatoire. Mais avec une pathogénie si particulière que Françoise JOET en a tiré un ouvrage particulièrement complet (1) quant au peu de chances que cette vaccination soit réellement protectrice quelle que soit la quantité parfois très importante d’anticorps générés comme Michel Georget le signale (2)(3) sur le cas Slovaque où, de 1978 à 1986, sur 28 cas de Tétanos 20 étaient intervenus sur des patients correctement vaccinés.

 

Dr Vincent Reliquet (*): Selon vous, la vaccination antitétanique est un leurre absolu et votre position paraît totalement irresponsable à certains de vos détracteurs, quel message initial souhaiteriez-vous faire passer aujourd’hui ?

Michel Georget (**): Ma position est claire, rigide peut-être, mais dans la mesure où aucune vaccination n’a montré de façon certaine qu’elle est protectrice (voir les nombreuses épidémies dans des populations bien vaccinées y compris pour le tétanos même s’il n’est pas contagieux), faut-il courir un risque pour obtenir une protection incertaine ?
J’ajoute cet exemple que je relate dans mon premier livre : le fumier est bien connu pour véhiculer le tétanos. Or, le syndicat des champignonnistes de la région parisienne, qui dans les années 1960 employait encore un millier de personnes (mais beaucoup plus avant), n’a jamais connu un seul cas de tétanos depuis sa fondation un siècle auparavant. Pourtant ces ouvriers manipulent du fumier à longueur de temps, se blessent de temps à autre sans toujours prendre des précautions de désinfection. Si on les avait vaccinés, c’eut été un triomphe pour la vaccination, mais il n’y avait pas de vaccin antitétanique en 1860 !

Françoise Joët (***): Le vaccin antitétanique est né à la suite d’une seule et unique expérience réalisée par Le Pr RAMON  dans les années 20. Or cette expérience était faussée car elle ne prenait pas en compte les conditions nécessaires à la maladie, à savoir : l’anaérobiose.  Une seule expérience, cela semble bien léger pour pouvoir affirmer que le vaccin (l’anatoxine) est efficace. Il est tout à fait étonnant que depuis, aucune expérience n’ait été faite qui aurait permis de comprendre que la production d’anticorps antitétaniques  dans le sang ne pouvait en rien protéger contre un bacille anaérobie. En outre, cette maladie est non immunisante (de nombreuses observations l’ont prouvé), le mode d’action des anticorps vaccinaux est donc inopérant. Le vaccin ne joue aucun rôle, ni curatif ni préventif,  dans la maladie tétanos. La médecine dans le cas du vaccin antitétanique s’est contentée de peu et a manqué véritablement de rigueur scientifique.

 

Dr Vincent Reliquet : Le tétanos néo-natal est une réalité abominable particulièrement en Afrique sub-saharienne où les soins du cordon sont encore régulièrement réalisés avec du matériel souillé par Clostridium Tetani. L’Europe de l’Ouest en revanche, avec ses standards d’hygiène avancés, échappe complètement à toute pénétration du Tétanos dans sa population pédiatrique. Les enfants qui ne sont pas systématiquement vaccinés ( Allemagne, Danemark, Angleterre, Pays-Bas, Suède…) développent-ils plus de Tétanos qu’en France?

Michel Georget : Le tétanos néonatal est effectivement un problème majeur dans les pays en voie de développement où l’hygiène de l’accouchement fait défaut.
L’idée qui prévaut pour contrer les effets de ce manque d’hygiène est de vacciner les femmes avant, voire pendant, la grossesse afin que les anticorps formés par la mère traversent le placenta et protègent le nourrisson. Malheureusement il semble bien que ce soit un échec car le tétanos néonatal se rencontre même lorsque la mère a des taux élevés d’anticorps. C’est ce qu’a révélé une étude conduite dans un hôpital de Tanzanie à propos de 10 cas de tétanos néonatal. 9 d’entre eux avaient un taux d’anticorps très supérieur au seuil considéré comme protecteur. Un seul était en dessous de ce seuil bien que sa mère ait reçu une dose vaccinale. A l’inverse, l’un des nourrissons dont la mère n’avait reçu aucune vaccination, avait un taux d’anticorps 4 fois plus élevé que le seuil et il a néanmoins fait un tétanos.
Cette absence de protection a été confirmée par une autre étude faite au Nigéria.

L’OMS a édité un opuscule « l’élimination du tétanos néonatal, proche ou lointaine ? » dans lequel on apprend par exemple que la Chine a réduit de 90 % ce fléau grâce à la stratégie des trois propres (mains, cordon ombilical, table d’accouchement) et qu’en Haïti, grâce à un programme de formation des accoucheuses traditionnelles, le tétanos néonatal a régressé de 70 % avant la mise en place de la vaccination.
Le plus intéressant dans cet opuscule est cette conclusion : « l’avantage de l’accouchement hygiénique sur la vaccination à l’anatoxine tétanique est qu’il diminue l’incidence de toutes les infections infantiles. »

Françoise Joët : Je ne répéterai pas ce que Mr GEORGET a fort bien expliqué dans sa réponse, je souscris tout à fait à ses propos. Le problème du tétanos néonatal est essentiellement lié à l’insalubrité. L’exemple de la Chine qui a pris des mesures pour améliorer l’hygiène des accouchements, montre bien que le tétanos du nouveau-né disparaît avec l’asepsie, surtout s’il s’accompagne d’une bonne alimentation, particulièrement dans les contrées où sévissent, en plus, des pathologies infectieuses ou parasitaires ainsi que la malnutrition, tous éléments qui affaiblissent l’organisme.
Il n’y a pas plus de tétanos dans les pays qui ne vaccinent pas systématiquement contre cette maladie, c’est même plutôt le contraire. Les statistiques de l’OMS  montrent par exemple, qu’entre 1962 et 1965, l’Angleterre qui ne vaccinait presque pas, comptait beaucoup moins de cas de tétanos qu’en France où la vaccination était obligatoire : une vingtaine  de morts en Angleterre contre 300 environ en France !

 

Dr Vincent Reliquet : L’Académie de Médecine a refusé de reconnaître la validité d’un traitement curatif du Tétanos (comme de la Diphtérie et de la Poliomyélite d’ailleurs) au motif que diffuser cette connaissance pouvait freiner le développement de la vaccination obligatoire… C’était en France en 1944, temps troublés, que savons-nous des possibilités du Chlorure de Magnésium aujourd’hui dans le traitement curatif de ces trois maladies?

Michel Georget : Je ne connais pas d’études récentes qui auraient été conduites à ce sujet.
En revanche le rôle des ions magnésium est connu depuis bien longtemps puisque dès 1906 des tentatives avaient été faites pour traiter le tétanos avec du sulfate de magnésium. Le traitement le plus connu est celui par le chlorure de magnésium mis en oeuvre par le Dr Fumeron à l’hôpital de St Jean d’Angély en Charente Maritime.
Mais pourquoi toujours le magnésium ? En 1980 un auteur indien a montré une corrélation entre la baisse du magnésium sanguin et la gravité du tétanos. D’autres auteurs ont montré en 1985 que le magnésium améliore les perturbations cardio-vasculaires dues à des taux élevés d’adrénaline car il inhibe la libération de l’adrénaline par les surrénales et le système nerveux orthosympathique.
Le magnésium, en diminuant l’excitabilité neuronale, entraînerait un relâchement musculaire, d’autant qu’il inhibe également la libération d’acétylcholine, le neuromédiateur que libèrent les fibres nerveuses aux fibres musculaires pour les faire se contracter . Le magnésium est d’ailleurs utilisé dans le traitement de certaines convulsions comme celles de l’éclampsie.

Françoise Joët : Comme le dit très bien Mr GEORGET, le magnésium joue un rôle très important dans les phénomènes nerveux. Le Pr DELBET lui-même, avant de présenter à l’Académie les travaux du Dr NEVEU sur le chlorure de magnésium dans le traitement de la diphtérie mais aussi du tétanos et de la polio, avait observé les vertus du magnésium dans plusieurs pathologies. Dans le cas d’un tétanos déclaré, le chlorure de magnésium va engendrer très rapidement une décontraction, un relâchement des muscles et une mobilité. Mais il faut l’administrer sous forme injectable et en respectant tout un protocole. Même si on ne peut aujourd’hui expliquer de façon très précise les mécanismes mis en jeu, il est incontestable que le chlorure de magnésium apporte une solution face au tétanos, à la diphtérie et à la polio et sans doute face à de nombreuses autres pathologies. Pour mieux savoir comment il agit sur ces maladies, des études sont à mener de façon approfondie, ce qui aurait dû être fait si le Dr NEVEU, par la biais du Pr DELBET,  avait pu se faire entendre en 1944.

 

Dr Vincent Reliquet : On devrait pour toute vaccination avoir l’honnêteté de rechercher la totalité des effets secondaires attribuables à l’ensemble des matières injectées ce qui éviterait d’alimenter tous les fantasmes et théories conspirationnistes. S’agissant des vaccins encore en vente en France et qui contiennent une valence Tétanos, que savons-nous de leurs effets secondaires en 2017, sont ils correctement étudiés et relevés?

Michel Georget : La pharmacovigilance concernant les effets adverses de la vaccination antitétanique est à l’image de celle concernant les autres vaccinations, c’est-à-dire indigente : 1 à 10 % des accidents sont recensés.
Dans ces conditions comment évaluer correctement ces effets indésirables? De plus, la valence antitétanique étant presque toujours associée à d’autres valences, il devient difficile de faire la part de chacune lors de la survenue d’un effet indésirable.

Françoise Joët : Votre question est primordiale  lorsqu’il s’agit de vaccination, car les études à grande échelle sont très souvent biaisées et le suivi des vaccinés inexistant. C’est bien là que le bât blesse. Dans la mesure où depuis des décennies, la propagande officielle clame sans restriction que « VACCINATION=PROTECTION », nous entrons dans le dogme. Dénoncer les dangers des vaccins et contester leur bien-fondé devient impossible. Or, la moindre des choses serait d’imposer aux fabricants au moins les mêmes mesures que celles appliquées aux médicaments. Cependant,  une pharmacovigilance exhaustive et fiable pour les vaccins n’existe pas, ce qui est fort dommageable dans le mesure où ils s’adressent à des bien-portants et surtout à des nourrissons, à qui on impose une série impressionnante de stimulations antigéniques dès les premiers mois de la vie.
De surcroit, la production de vaccins recombinants contenant toute sorte d’adjuvants toxiques ne cesse d’augmenter. Or les études avant commercialisation de ces vaccins ne sont pas contrôlées par des organismes indépendants. Elles sont largement insuffisantes, menées de façon très contestable sur des animaux ou sur des populations cobayes, voire parfois tronquées ou falsifiées. Des procédés malhonnêtes peuvent aussi se faire jour, tel la destruction de preuves. Donnons un exemple : une équipe de chercheurs étudiait les effets du vaccin antirougeoleux en Afrique et était sur le point de conclure que le vaccin était plus nocif que bénéfique. Mystérieusement leur laboratoire a été détruit, et ils ne purent jamais publier leurs travaux. Les effets indésirables des vaccins sont bien trop gênants pour le négoce. Pourtant ils sont innombrables y compris en ce qui concerne le vaccin antitétanique.
En imposant des vaccins conjugués, comportant plusieurs valences, on a complexifié le relevé des effets indésirables, le but étant semble-t-il de ne plus pouvoir y voir clair. Ainsi se développent des maladies « post-vaccinales » dont on ne connaît pas la cause et que l’on n’attribuera pas à un vaccin déterminé.  La complexité engendre l’impunité et permet ainsi un total laisser-aller : pas de suivi car c’est trop compliqué !

 

Dr Vincent Reliquet : Hellen Bolte (4) en son temps avait avancé que l’autisme dont souffrait son fils admettait possiblement une origine post-vaccinale et que ses symptômes pouvaient s’apparenter à un Tétanos chronique ou sub-aigu alimenté par une sécrétion digestive de très faibles quantités de toxines directement injectées vers les neurones, a-t-on avancé sur cette idée de l’origine digestive post-vaccinale de certains autismes?

Michel Georget : Ne connaissant pas ces travaux, je vais demander un joker ! La flore microbienne intestinale étant en grande partie anaérobie, les bacilles du tétanos y ont leur place et ils sécrètent sans aucun doute des toxines tétaniques. C’est d’ailleurs pour cette raison que les déjections animales constituant le fumier en contiennent. Cela étant je ne souhaite pas m’aventurer sur un terrain que je ne connais pas. A chacun ses limites!

Françoise Joët : Les recherches sur l’autisme menées notamment par des organismes indépendants, permettent aujourd’hui de mieux cerner les liens entre le cerveau et les intestins, plaque tournante de notre système immunitaire. Il convient de citer les travaux du Dr Andrew WAKEFIELD – pionnier dans ce domaine et fortement vilipendé par ses pairs – qui montrèrent  que le virus de la rougeole vaccinale dans les intestins pouvait occasionner des désordres neurologiques. La microbiologiste Hellen BOLTE a apporté ensuite une précision sur le rôle du bacille du tétanos dans ces désordres qu’elle a pu observer chez son fils. Mais ses travaux qui ouvrent un champ d’investigation très intéressant sur le rôle du vaccin antitétanique dans l’autisme régressif, nécessitent d’être plus poussés encore. Plusieurs pages sur Internet sont consacrées à ces recherches ainsi que plusieurs livres, en anglais. Nous recommandons en français celui d’Alanna COLLEN « Nos amies les bactéries » (Edit. JCLattès, 2015) ou celui du Dr David PERLMUTTER « L’intestin au secours du cerveau » (Edit. Marabout, 2015).

 

Dr Vincent Reliquet : Finalement, au delà du problème de l’obligation vaccinale se pose bien plus simplement la question de la pertinence de la vaccination anti diphtérique, tétanique et poliomyélitique. Votre avis final sur ces trois valences?

Michel Georget : Je serais tenté (et je vais succomber à la tentation!!) de reprendre les termes de la déclaration du Pr  Didier Raoult, Professeur de Microbiologie à Marseille, réagissant à la conclusion de la concertation citoyenne sur la vaccination : « L’obligation, qui est discutable, ne relève que de l’idéologie et du mépris des choix individuels […] En tant que spécialiste des maladies infectieuses, je mets au défi qui que ce soit de justifier médicalement ou scientifiquement, l’obligation actuelle de vacciner à trois mois les enfants contre la Diphtérie, le Tétanos, la Poliomyélite. La Diphtérie autochtone a disparu depuis longtemps et le risque du Tétanos à cet âge est inexistant. Quant à la Poliomyélite, depuis trente ans en Europe, toutes les Poliomyélites autochtones sont d’origine vaccinale »
Si un spécialiste le dit…!

Françoise Joët : Les propos du Pr RAOULT rapportés par Mr GEORGET sont édifiants de la part d’un spécialiste. On ne peut que souscrire à ce discours. Cette vaccination DTP systématique qui se pratique depuis bientôt cent ans n’a plus de raison d’être. Ces maladies, qui appartiennent au passé, ont été jugulées par l’hygiène. On ne voit pas pourquoi faire subir des risques d’effets adverses, notamment aux enfants, pour des maladies qu’ils ne développeront pas. Pourquoi stimuler inutilement et artificiellement le système immunitaire en bas âge, si ce n’est pour en perturber les mécanismes ? D’autant qu’hélas ces trois vaccins sont administrés aujourd’hui en association avec jusqu’à 3 valences supplémentaires, sans compter les autres vaccins qui sont souvent injectés le même jour.
Va-t-on pouvoir espérer, vu le scepticisme grandissant des populations, tout à fait justifié, que les vaccinations ne soient plus une priorité, que leur usage soit restreint et uniquement volontaire et que l’on privilégie d’autres voies de recherche plus naturelles et moins perturbatrices  pour préserver notre santé ?

 

Dr Vincent Reliquet : A votre avis, quelle(s) vaccination(s) mérite(ent) d’être conservé(es) à l’avenir, dans l’état actuel de nos connaissances, en 2017 ?

Michel Georget : Aucune vaccination ne peut être  imposée sous une forme ou sous une autre. Le choix de vacciner relève de la conscience  individuelle et doit être librement consenti, en toute circonstance et quel que soit le type de vaccin.  Tous les vaccins comportent des risques. Pourquoi en préconiser certains plutôt que d’autres ? Aucune  vaccination ne peut remplacer les mécanismes immunitaires naturels ; elles ne peuvent que les perturber. Alors je n’en garderai aucune.

Je pense que chaque vaccination demande réflexion et c’est à chacun de décider ce qu’il est prêt à accepter après avoir reçu une information aussi complète que possible sur la maladie (gravité, prévalence, séquelles, traitement disponible) et sur le ou les vaccins (mode de fabrication, évaluation de son efficacité et de ses effets indésirables)

Pour ma part, sachant ce que je sais de la complexité des réactions immunitaires il est clair que je n’accepte aucune vaccination, notamment parce que j’ignore si mon identité HLA me permettrait d’y répondre. De plus, l’historique montre que pour toutes les vaccinations il a été observé la survenue de maladies chez les populations parfaitement vaccinées. Alors pourquoi prendre un risque pour tenter de se protéger d’une maladie que l’on ne contracterait peut-être pas ?

Françoise Joët : Je partage tout à fait les propos de Michel Georget. J’ajouterais que, si des vaccinations existent, c’est que depuis leur invention elles jouissent d’une aura particulière : on en a fait les sauveurs de l’humanité que rien ne peut égaler, d’où leur développement et leur énorme commercialisation. Néanmoins, sachant combien elles peuvent être dangereuses, ce qui est hautement contestable, ce n’est pas tant leur existence que les contraintes imposées aux êtres vivants pour leur administration.

L’obligation vaccinale ne devrait pas exister car elle viole toutes les lois qui garantissent les libertés fondamentales, dont celles portant sur l’intégrité physique. Sous la pression de l’action citoyenne, notamment au sein des associations, les officiels, actuellement, ont senti la nécessité de sortir du cadre  de la loi difficilement gérable, par des subterfuges : substituer l’obligation légale par une obligation de fait « réglementaire » (comme par exemple n’accepter que les enfants vaccinés dans les collectivités). De fait, cette forme d’obligation indirecte permet toutes les oppressions contre lesquelles les citoyens n’ont plus aucun recours, sauf à entreprendre des procédures juridiques longues, hasardeuses et onéreuses.

 

 

 

(*) Le Dr Vincent Reliquet est médecin généraliste et membre du comité médical de l’AIMSIB. Il ne déclare aucun lien d’intérêt avec quiconque.

(**) Michel Georget est Agrégé de l’Université, professeur honoraire de biologie des classes préparatoires aux grandes écoles.

(***) Françoise JOËT est Agrégée de l’Université, professeur d’espagnol à la retraite. Elle a toujours défendu la liberté vaccinale au sein de divers mouvements. Elle fut membre du comité directeur de la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations puis Présidente pendant 15 ans de l’Association Liberté Information Santé (ALIS).

 

 (1) Tétanos, le mirage de la vaccination, Joët F., ALIS Ed.

 (2) Vaccinations, Les vérités indésirables, Georget M., Dangles Ed.

(3) L’apport des vaccinations à la santé publique, la réalité derrière le mythe, Georget M., Dangles Ed. 

 (4) « Autism and Clostridium tetani », Medical hypotheses, vol 51 (1998), pp.133-144

Source image : http://medicusmeo.blogspot.fr/2015/03/tetanos.htm  Opistotonos ou stade pré-mortem d’un tétanos maladie, en français, patient en « lame de ressort ». 

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Dr Jacques Beau
Dr Jacques Beau
15 avril 2017 11h44

Avant de conclure je demande 3 choses :
1. Dispose-t-on de toutes les informations ? Une seule info qui manque faussera la conclusion. Il y a 6 ou 7 décès annuel par tétanos en France sur 25 déclarations de tétanos(selon BEH), sait-on si les victimes ont été vaccinées ? Ce qui est certain c’est que la propagande pour injecter des gamma-globulines anti-tétaniques, en évoquant une mortalité de 24 % a beau dire vrai, elle ne dit pas tout…
2. A-t-on cherché à définir la part de la pensée magique dans les prises de position. Je n’ai aucun éléphant dans mon jardin depuis que j’y ai planté un bâton anti-éléphant (en anglais magical thinking).
3. A-t-on cherché à définir la part de la pensée de groupe dans les prises de position officielle ? Il y a des moments ou maintenir la solidarité entre les membres d’un groupe l’emporte sur la recherche de nouvelles lignes de conduite. (en anglais groupthink).

fanducholesterol
fanducholesterol
Répondre à  Dr Jacques Beau
30 avril 2017 21h06

Cher Confrère,
Vous parlez d’or. 25 Tétanos peut-être, 7 décès possiblement, mais aucun des 25 n’a reçu de Chlorure de Magnésium parce que ce produit n’est pas référencé dans les hôpitaux français sauf erreur…

Le statut vaccinal des 25 n’est connu que des membres du Ministère de la Santé mais je vous convie à lire l’écrasante somme de témoignages cités par nos deux experts dans leurs ouvrages respectifs; Peu importe du statut vaccinal et du niveau d’anatoxine circulant, a priori seuls comptent les caractères anaérobies (ou pas) de la plaie, une proximité axonale et une preste prise en charge par eau oxygénée.

Peut-être un dernier paramètre déterminant, mais qui s’en soucie, le statut global en Magnesium, hélas non approchable par une simple mesure de prélèvement veineux…

Le bâton anti-éléphant me plaît énormément, je vous promets de lui donner une très longue vie…

hugh
hugh
Répondre à  Dr Jacques Beau
8 mai 2017 19h14

http://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/tetanos
TETANOS

Publié le 01.03.2017

Le tétanos est une maladie encore présente partout dans le monde. En France, entre 2008 et 2011, 36 cas de tétanos ont été déclarés, tous chez des personnes dont la vaccination n’était pas à jour, et parmi lesquelles 11 sont décédées.

Voir aussi http://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/tetanos

Commentaire perso: depuis 2011, on serait à 7 cas de tétanos par an dont 2 à 3 décès.
Maladie non contagieuse et non immunisante, mais vaccination générale toujours obligatoire…

vaccide
vaccide
15 avril 2017 13h27

Très bon article ,sauf qu’il elude le problème Autisme et vaccination

Francoise
Francoise
Répondre à  vaccide
17 avril 2017 14h18

@vaccide
Merci… C’est ici un article sur la pertinence d’une vaccination particulière : anti-tétanique. Quels sont les éléments pour démontrer un lien entre cette vaccination-là et l’autisme? Et avec d’autres maladies ou troubles ou aggravation? Des références concrètes et sérieuses à nous partager?

hub37
hub37
Répondre à  Francoise
28 août 2022 17h46

Mogensen S.W. 2017, EBioMedicine 17:192-198 : le DTCoq multiplie par 10 la mortalité toutes causes fes bébés de 3 à 5 mois.

Francoise
Francoise
Répondre à  vaccide
17 avril 2017 15h22

@vaccide
Mais si : la référence 4 de l’article donne la réponse, pardon, j’ai écrit trop vite…

vaccide
vaccide
Répondre à  Francoise
19 avril 2017 20h56

Effectivement ma remarque n’était pertinente au regard du titre
Pour information:

La notice du vaccin Tripedia (diphtérie-tétanos-coqueluche), fabriqué par Sanofi Pasteur et commercialisé aux Etats-Unis reprend explicitement dans les effets secondaires l’autisme et la mort subite du nourrisson (dont l’acronyme anglais est « SIDS » pour « sudden infant death syndrome »). Pour les visiteurs de ce site, cela n’est pas vraiment étonnant mais pour tous les autres… quel saut de conscience! Car oui, les fabricants le savent et cette notice remonte déjà à… 2005!
(initiative citoyenne)

Hermine
Hermine
16 avril 2017 10h34

Quelle chance pour nous de lire de tels interviews sur l’Aimsib !

Quel espoir pour qu’un plus grand nombre puisse en bénéficier !

Inoxydable
Inoxydable
16 octobre 2017 9h38

Bravo dr Reliquet, je partage, je partage, j’en parle à force les mirettes vont se dessiller et les Portugaises de désensabler !!!

Audrey
Audrey
1 mars 2019 10h18

Merci à vous de nous INFORMER et de rompre avec le dogme de la peur et de la désinformation sur le sujet vaccinal.

Raymonde
Raymonde
12 juillet 2020 19h06

Il est à remarquer que Mr Michel Georget et Mme Françoise Joët adhèrent sans retenue au discours du Pr Didier Raoult .
De quoi rasséréner!

Emilie P
Emilie P
7 décembre 2024 10h37

Merci beaucoup pour cet article !!! Il est temps que ces obligations vaccinales, ce dictat de pmbig pharma s’arrête !!!?!

Curcio
Curcio
10 décembre 2024 0h06

Pour ce qui me concerne, il y a une vingtaine d’années ( j’ai 68 ans), j’ai eu peur d’avoir le tétanos car je m’étais piquée à l’articulation d’un doigt et ce dernier avait gonflé. Je suis allée en pleine nuit aux urgences et même si l’on m’a dit que ce n’était pas le tétanos, l’on m’a fait un rappel de vaccination.
Pendant 10 ans, j’ai constaté que je devenais  » quasiment allergique à toute sorte de piqûres d’insectes en ce sens que ‘es réactions de la peau étaient vives. Alors qu’ avant, je n’avais pas cet excès de réaction.
Puis cela s’est estompé, mais je ne recommencerai pas l’erreur d’avoir peur du tétanos, je ne ferai plus de rappel. Tour en étant attentive à l’hygiène, bien sûr.

njama
njama
Répondre à  Curcio
11 décembre 2024 10h46

Bonjour, vous dites « j’ai eu peur… »
C’est bien compréhensible. La peur (in fine de la mort, et de la souffrance, d’une invalidité) est le moteur du marché des vaccins, des médicaments, et aujourd’hui des « tests » en tous genres qui ne sont pas des outils de diagnostics.

Le risque de Tétanos est « infinitésimal », on ne peut pas compter sur les médias pour nous informer.
Ce propos n’est pas complotiste, c’est écrit sur le site de Santé Publique France :

Tétanos : chiffres et résultats clés 2021
– En France, entre 1 et 10 cas déclarés de tétanos ont été déclarés par an ces 10 dernières années. Cela représente une incidence annuelle moyenne de 0,07 cas pour un million d’habitants sur cette période.
– La maladie touche principalement les tranches d’âges les plus élevées de la population : entre 2012 et 2021, 71% des 48 cas déclarés avaient 70 ans et plus.
– Le taux d’incidence annuel moyen (par million d’habitants) d’infection au tétanos augmente ainsi avec l’âge. Il est de 0,75 après 80 ans et de 0,14 entre 70 et 79 ans. Ce taux est plus élevé chez les femmes (0,09) que chez les hommes (0,05).
– Le taux de létalité global est de 29% sur la période 2012-2021, plus élevé chez les plus de 70 ans (35%) versus les moins de 70 ans (14%).

https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/tetanos-en-france-donnees-epidemiologiques-2021

C’est à dire 7 cas pour 100 millions d’habitants ! ramené à la population française moins de 5 cas.

doctorix 22 décembre 2020 23:43
@JMBerniolles
mais dans le cas du Tétanos par exemple ?
D’une part, c’est une maladie qui n’est pas contagieuse : adieu la protection des autres et l’altruisme.
Ensuite, vous pouvez mettre autant d’anticorps dans votre sang que vous voulez, en vous vaccinant 40 fois, la toxine s’en fout.
Elle remonte par voie nerveuse (très peu vascularisée) jusqu’aux centres moteurs, sans jamais rencontrer le moindre anticorps.
En fait, le bacille plectridium tetani est un anaérobie strict : l’oxygène le tue (et donc le sang oxygéné).
Il ne pousse que dans une plaie sale ou nécrotique où ni l’air ni le sang ne parviennent. Le traitement est la détersion de la plaie, de préférence avec de l’eau oxygénée.
Pour ces raisons, ce sont les vieux un peu sales et à la mauvaise circulation qui contractent la maladie. 8 cas en 5 ans (1,6 par an), âge moyen 82 ans. Et c’est pour ça qu’on vaccine 600.000 enfants par an, pour rien.
Il en va autrement en Afrique : le tétanos néo natal faisait des ravages. On a envoyé des infirmières pour vacciner, et elles en ont profité pour dire aux jeunes mamans que ce n’était pas une bonne idée de mettre de la bouse de vache sur la plaie ombilicale pour la cautériser.
Le tétanos NN a quasiment disparu.

23 décembre 2020 00:06
@hψβƦιδ
c’ est bien pour ça qu’on le trouve le plus souvent sur des clous rouillés et humides.
Oui, ben ça c’est un peu une légende urbaine. La spore tétanique est ultra résistante, et on la trouve encore dans les écuries de Louis XIV, dit-on. La seule condition pour trouver des spores est qu’il faut qu’il y ait eu passage d’un cheval infecté, même il y a 200 ans.
Les clous sont innocents, sauf cette condition. Mais que la rouille favorise le bacille dans ce cas, c’est bien possible, et je l’ignorais. Votre intérêt pour le sujet est sympathique, merci.

ROLLAND
ROLLAND
Répondre à  Curcio
11 décembre 2024 17h28

j’ai découvert le DMSO … super efficace contre les piqures d’insectes, moustiques et guêpes… de même je m’étais griffé le tibia avec des ronces, cela s’est bien aggravé avec, je suis quasi certain une allergie au pollen d’ambroisie, résultat un tibia violacé et de fortes démangeaisons. Après application de DMSO, en une heure seulement, c’était spectaculaire : il restais juste la trace des griffures, mais comme si elles dataient de 3 jours.

ROLLAND
ROLLAND
11 décembre 2024 17h53

le sujet est principalement le vaccin Tétanos, j’avais déjà bon nombre d’infos sur ce sujet, j’ai pu conforter mes idées sur le sujet, mais au sujet des vaccins covid, c’est une mer d’informations qui va déferler pour ceux qui n’ont pas encore compris… et là, il ne s’agit pas de moins de 10 morts par an mais d’un nombre incroyable de ceux qu’on aurait pu soigner et guérir avec des produits très efficaces au lieu d’un soit disant vaccin qui n’a apporté que des effets secondaires et des morts ( ou d’une injection de rivotril, au lieu à minima d’un simple antibiotique, plus vit D et zinc ) Je sais de quoi je parle pour m’être sorti du covid en, quelques heures seulement, ainsi que de nombreux amis, pour quelques euros seulement, alors que parmi et autour de mes relations j’ai dénombré au moins 9 morts certaines suite au « vaccin », dont 4 âgés de 34, 38 et 76 ans en bonne santé décédés en 15 jours, ou d’autres qui ont trainé plus longtemps, mais avaient tout de suite été victimes d’effets graves et indiscutables.

Bernard Guennebaud
Bernard Guennebaud
16 décembre 2024 23h05

Lu dans The Defender du 16 décembre 2024 et créé par Robert Kennedy Jr :

« Les habitants de Minden, dans le Nevada, ont temporairement empêché Verizon d’installer deux tours de téléphonie mobile 5G dans leur communauté, à proximité des lieux d’apprentissage et de jeu des enfants. Mais la bataille n’est pas terminée, disent-ils.
Verizon souhaite ériger deux tours cellulaires de 80 pieds à Minden, à environ 20 miles du lac Tahoe et abritant environ 3 000 habitants.
« Ils sont implacables », a déclaré à The Defender Casey Rodgers, un habitant de Minden et leader du groupe de base « Minden for Safe Tech » . « L’une des tours qu’ils proposent se trouve à côté d’un lycée, à côté d’un studio de danse et d’une garderie, et en face d’un quartier. L’autre est à côté d’un parc, en face d’une école primaire et d’un quartier. »
Les deux tours seraient situées sur un terrain appartenant au service d’incendie de la ville. Elles surplomberaient « directement nos hommes et femmes les plus courageux en uniforme, nos pompiers et nos ambulanciers », a déclaré Rodgers.
Avec l’aide de l’initiative Stop 5G de Children’s Health Defense (CHD) , Rodgers et d’autres résidents de Minden luttent contre Verizon depuis qu’ils ont pris connaissance des plans en janvier 2024.
W. Scott McCollough, avocat principal pour les affaires de rayonnement électromagnétique (EMR) et sans fil du CHD, représente les résidents de Minden par l’intermédiaire du cabinet de conseil en autonomisation communautaire Stop5G du CHD .
L’initiative, qui comprend une représentation juridique et une expertise en relations publiques de l’équipe EMR & Wireless du CHD, « permet aux communautés locales et aux organisations de technologie sûre à travers les États-Unis de s’opposer efficacement aux projets d’installation de tours de téléphonie cellulaire et de petites cellules dans leurs quartiers », selon son site Web.

« Les parents ne veulent pas que leurs enfants soient à côté d’une tour 5G »
Lors de l’audience du 5 décembre, les résidents de Minden ont fait part de leurs commentaires publics expliquant pourquoi ils ne voulaient pas que les tours soient placées près d’une école, d’une garderie, d’un parc, de quartiers résidentiels et du lieu de travail des pompiers.
Les participants étaient si nombreux à s’exprimer qu’ils ont formé une « file d’attente à la porte » en attendant chacun ses trois minutes de parole, a déclaré McCollough. Tous ceux qui ont pris la parole ont contesté ou contesté certains aspects des projets de Verizon.
Verizon veut placer l’une des tours à 72 mètres d’une garderie locale, a déclaré Rodgers au Defender. « Cela la mettrait en faillite car les parents ne veulent pas que leurs enfants soient à côté d’une tour 5G . »

Rodgers et les habitants ont appris à combattre de manière stratégique un projet de tour de téléphonie mobile. Ils savent par exemple que la loi sur les télécommunications de 1996 ne permet pas aux autorités locales de rejeter une demande de construction d’une tour de téléphonie mobile pour des raisons de santé.
Bien qu’ils soient très préoccupés par les conséquences des tours de téléphonie mobile 5G sur la santé, ils ont souligné dans leurs commentaires publics et leurs documents de dossier comment les tours proposées par Verizon réduiraient la valeur des propriétés et pourraient augmenter les risques d’incendie.

« Nous savons que nous ne pouvons pas gagner sur le plan de la santé », a déclaré Rodgers, « mais ces tours sont laides et dangereuses, il existe donc d’autres moyens de gagner contre leur installation. »
Les résidents souhaitent que Verizon choisisse un emplacement de tour « plus adapté » « loin des familles, loin des établissements d’enseignement remplis d’enfants, loin de nos plus courageux et de nos meilleurs, et loin des endroits où les familles profitent de leur vie », a déclaré Rodgers.
Ce n’est pas une demande impossible, a déclaré McCollough. « Il y a beaucoup d’espaces ouverts à l’écart des écoles et des quartiers résidentiels, y compris des terrains du BLM. »

« Ces gens qui construisent des tours sont sournois et se moquent complètement de ce qui arrive à vous ou à votre famille. Ils mentent, ils trichent et volent des vies au passage, tout cela pour l’amour de l’argent.
« Alors, s’il vous plaît, dites quelque chose à un voisin. On ne sait jamais si une petite conversation peut avoir un grand impact. Lancez simplement la conversation pour qu’elle se propage. »

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